La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 01 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4q7qn6051d/
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The Newspaper for Belgifen» LA MÉTROPOLE ONE PENNY ,ie«T ! CI*Q CEBTIM1 JÔllaidiu VU» CïMT JorriiEii't dix ciimiiï ™ iwri fr—ii m mm mu* PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holbora 212. [ 3 mois 9 sh; Abonnements : j 6 mois 17 sh. (. 1 an 32 sh. 25mb ANNEE SAMEDI 1 JUIN 1918 No. 152 LA GRANDE GUERRE ! Le sort de Reims L'intervention des reserves I 35.000 prisonniers Vendredi midi. Le communiqué français annonce officielle, ment, pour la première fois depuis le début de la nouvelle bataille, l'intervention de réserves, qui sont entrées en ligne dans la nuit de mercredi à jeudi sur la route Soissons-Harten. fles (qui relie l'Aisne à l'Ourcq) et sur le Iront Fère-en-Tardenois-Vézilly, à l'extrême sud du front de combat. L'effet de cette intervention n a pas tarde â se faire sentir. Dans la journée de jeudi, les Alliés ont encore perdu Fère-en-Tardenois et Vézilly, tandis que les Allemands redoublaient d'efforts pour atteindre Ville-en-Tardenois et pour pousser vers la Marne en étendant ieur avance entre Cierges et Reims. Dans ce secteur l'ennemi a donc encore avancé d'environ huit kilomètres en 24 heures et son avance maxima est maintenant d'environ quarante kilomètres. On peut prévoir cependant — et la presse allemande elle-même fait prévoir cette éventualité — que von Schmettow, qui paraît diriger les troupes les plus avancées, il ira plus beaucoup plus loin et que, comme nous l'avons déjà dit, la journée de vendredi «ferra se produire une stabilisation considérable de la situation. Un point très rassurant, c'est la magnifique résistance des Français sur le flanc gauche du ! saillant. Avant capturé Soissons, les Brande-tourgeois essayèrent d'exploiter ce succès et de déboucher de la ville. Ils attaquèrent donc à plusieurs reprises les plateaux qui couvrent la ville à l'ouest et commandent les débouchés ainsi que la rive gauche de la rivière Crise la bien nommée ! — qui passe à Soissons. Ces hauteurs furent fortifiées par les Français en 1914, et nos alliés trouvent aujourd'hui dans leur esprit de prévoyance une juste * écompen-se. Toutes les tentatives des Allemands échouèrent, donc, les Français contiennent l'ennemi sur la Crise et la route d'Hartennes l'empêchant d'étendre son front vers l'ouest et par conséquent de marcher en profondeur. A l'extrémité orientale du front d'attaque, devant Reims, les Alliés tiennent aussi, mais la situation n'y est pas aussi bonne qu'à Soissons. Le communiqué français de jeudi après, midi signale que les Anglo-Français brisèrent tous les assauts ennemis et maintinrent leurs positions sur le front Brouillet-1 hillois " comme au nord-ouest de Reims ", mais le communiqué de jeudi soir dit seulement que les Alliés, de ce côté, tiennent "appréciablement" leurs positions, tandis que le communiqué a!'e-mand dit que " les forts sur le front nord-ouest de Reims sont tombés " et que les parties nord de La Neuvillette et Betheny furent capturés ". Il s'ensuit que le sort de Reims reste dans la balance et que son évacua, tion dépend directement de toute avance allemande à l'ouest de la ville. Comme on le verra, d'autre part, les Allemands annoncent des captures importâmes, Celles en prisonniers sont vraisemblables cai elles sont, par rapport aux effectifs en lignes, dans le même rapport que celles de l'offensive de mars. Nos pertes de matériel sont, paraît-il, "immenses" et il faut en fait s'attendrt à des chiffres regrettables en présence de l'éva. cuation précipitée de dépôts importants commf Soissons et Fismes qui, avec la meilleure vo lonté du monde, ne pouvaient être évacués er vingt-quatre heures. Mais les Alliés sont armés pour résister à de semblables coups. L'essentiel, dans la phase présente de la lutte, c'esi que les Allemands n'atteignent pas le chemir de fer Paris-Châlons qui est la ligne principale de communication avec Verdun et qu'il: n'avancent plus très sensiblement dans la di rection de Paris, dont ils sont encore éloigné; •de plus de 85 kilomètres. Il ne faut du reste pas s'exagérer l'im portance des gains territoriaux allemands qu ne sont nullement aussi conséquents que ceuj de mars et ne comportent aucun objet d'im portance réellement vitale. Il faut ajouter qui s'ils en avaient l'intention, les Allemand: éprouveraient les plus grandes difficultés dan: toute tentative d'égaliser leur double saillan et de supprimer l'indentation que forme dan: leurs lignes le bloc français devant Chauny Cette indentation est couverte en effet par h forêt de Compiègne qui constituerait un ob stacle énorme à toute progression ennemie di ce côté. Le meilleur moyen pour mettre fin à la me nace allemande contre Paris serait évidem ment une contre-offensive qui rendrait aux Al liés l'initiative stratégique, et quelques criti ques discutent une telle éventualité. Mais 01 ne voit pas bien comment, dans l'état présen des choses, elle pourrait se réaliser. Les ar mées britanniques sont toujours tenues sur 1; défensive autour d'Ypres, d'Arras et d'Anjien par des masses allemandes numériquement su périeures. En outre, la vallée de l'Oise doi être fortement gardée. Les Alliés ont ainsi les mains liées par la nécessité de défendre toute une série de points vitaux, car Calais, Amiens, Paris et Verdun ne sont autre chose, dans les circonstances présentes, que les pivots d'un vaâte système défensif. D'après le correspondant en France de l'United Press des Etats-Unis, les Allemands auraient encore de 90 à 100 divisions fraîches pour combler leurs pertes. Leur masse de bataille engagée entre Soissons et Reims se composerait de cinquante divisions retirées il y a trois semaines des fronts de la Somme et de la Lys, de vingt divisions prélevées sur des secteurs calmes et qui ne se sont pas encore battus, cette année, et de vingt divisions absolument fraîches. Chaque régiment participant à l'avance avance par " bonds " successifs de quatre compagnies en ligne en même temps, et chaque compagnie dispose de quatre mitrailleuses portatives avec une autre de ces armes en réserve. En outre chaque régiment est accompagné de trois compagnies de mitrailleurs à douze mitrailleuses chacune, trois compagnies à lance-bombes mobiles, dont un d'un nouveau type à plus longue portée, et une compagnie de " communications " composée de quatre sections de signaleurs, téléphonistes, et commandants de réserves dont la seule fonction est de maintenir un contact étroit avec les mitrailleurs, qui organisent avant chaque " bond " un barrage de mitrailleuses tandis que les bombardiers essaient de détruire les postes de mitrailleurs de l'adversaire. Pendant la nuit de mercredi, l'ennemi attaqua un fort point d'appui anglais au nord-ouest de Festubert, mais fut complètement repoussé. Les Anglais ont effectué une heureuse opération près de Merris, et au nord les Français ont amélioré leurs positions à l'est de l'étang de Dickebusch. L'aviation britannique a été assez active mercredi. Elle a descendu cinq machines ennemies, en a forcé une sixième à la descente et a bombardé violemment les bassins de Bruges et le triangle de chemins de fer Metz-Sablons. Lundi, mardi et mercredi, les aviateurs français ont abattu 19 avions ennemis, en ont forcé 23 autres à la descente et ont détruit deux ballons captifs. En outre, six appareils allemands ont été descendus par l'artillerie. Les bombardiers français ont lancé 60 tonnes d'explosifs sur divers objectifs militaires notamment sur des ponts et passerelles de l'Ailette et de l'Aisne; un dépôt de munitions fit explosion à Fismes. Les aviateurs français om en outre mitraillé les colonnes ennemies à faible altitude et joué un rôle impor. tant comme agents de liaison. Paris a de nouveau reçu mercredi soir la visite des gothas. Quelques bombes tombèrent dans la banlieue, et un des raiders fut descendu.Des troupes américaines ont été en action • en Picardie, en Woevre et en Lorraine. Un accord commercial et maritime entre la Suède et la Grande-Bretagne et ses alliés a étt signé à Londres. Ses dispositions seront publiées quand il aura reçu l'approbation du par. lement suédois. o o Les ressources alimentaires de la Hongrie Le ministre du Ravitaillement, princ* Windinschgraetz, a fourni le 24 mai ur long rapport sur la situation alimentaire de la Hongrie. Dans les années précédentes nous avon: comme en 1918 mis à la disposition de nos al liés tout notre superflu. Bien des difficultés au raient été évitées si dans les premières année: de guerre l'Autriche avait pris pour son ra vitaillement les mêmes mesures que l'Allema gne et queda Hongrie. Si l'on compare aussi la législation alimen taire établie pendant la guerre en Allemagne f en Autriche et en Hongrie on retire l'impres ' sion que l'Allemagne avec une production re lativement plus faible a pu arriver à pour 1 voir à tous ses besoins en ne faisant que pei d'importations, tandis que la Hongrie n'a pa ' su tirer parti du superflu de certaines denrée alimentaires qu'elle possédait. o o - Une statue de Jeanne d'Arc ~ au Capitole de Washingtoi t L'jEvening Sun de New-York annonce qu 1 le Liceum, société de femmes françaises e 5 américaines, a décidé d'ériger au Capitole d Washington une statue à Jeanne d'Arc. L t Congrès a déjà désigné l'emplacement. Un démenti officiel La presse allemande et certains organes d'information ennemis, qui paraissent en Belgique occupée, publient des articles qui représentent le gouvernement belge comme étant aux prises avec des difficultés intestines relatives à l'orientation politique et économique après la guerre. Au siège du gouvernement à Sainte-Adresse, on est en mesure d'affirmer formellement l'inanité complète de ces suppositions. Elles ne servent qu'à désunir les Belges, à susciter la méfiance des populations envers le gouvernement et à briser leur magnifique esprit de résistance. Elles sont dénuées de tout fondement. 0—0 Les évacués de la ligne de feu en Belgique occupée A .Baelen (prov. d'Anvers), il y avait, à une date récente, 800 évacués de Da-dizeele, Gheluwe, Morsleide, Rumbeke, Ledeghem, Ingelmunster, Roulers, toutes communes de la Flandre occidentale. A Dippeloo (Anvers), il y en avait également de Morslede et de Ledeghem. A Hamme, Lebbeke et Termonde (Flandre orientale), il y en avait de Roulers, Comines et Courtrai. o o La grève des mineurs du Borinage Une personne évadée de Belgique occupée donne des détails sur la grève des mineurs borains. Le 1er avril dernier, les mineurs du bassin charbonnier de Mons se mettaient en grève, on le sait, pour protester contre les déportations, vers le front près !e Douai, d'hommes de 14 à 50 ans et de femmes au-dessus de 16 ans. L'effervescence fut à un certain moment si forte parmi le peuple que les Allemands firent revenir les jeunes gens de 14 à 17 ans qu'ils avaient enlevés. Mais ils n'ont voulu renvoyer les déportés plus âgés qui sont toujours dans les environs de Douai, paraît-il. o o La neutralité suisse Le Conseil fédéral suisse publie le dixième rapport sur la neutralité. Le rapport, qui porte sur la période du 20 novembre 1917 au moii de mai 1918, indique que, pendant cette pé riode, 91,442 évacués du nord de la France ont passé en Suisse et qu'au 30 avril le nombre des prisonniers civils et militaires internés er Suisse était de 27.220. Le rapport insiste sur le fait qu'avec les ré serves de céréales actuellement existantes, h Suisse ne peut subsister que jusque fin juil let environ, et qu'une importation immédiati de quantités considérables de céréales est ur gente pour éviter une situation excessivemen critique. Le document s'occupe également en détai de la question de l'achat de navires par 1; Suisse, au sujet duquel des négociations son engagées. Pour couvrir les besoins de la Suisse 280.000 tonnes seraient nécessaires annuelle ment. L'Angleterre n'a pas consenti jusqu'ic à l'achat de navires neutres par la Suisse. El ! conséquence, la Suisse a porté spécialemen ses efforts sur l'acquisition des navires aile : mands et austro-hfihgrois se trouvant dans le ! ports neutres. Un résultat positif n'a pas en core été atteint, l'Angleterre s'étant opposé jusqu'à ces derniers temps à cette propositioi et ayant renvoyé la Suisse à l'achat des navi s res se trouvant dans les ports allemands et au trichiens. Les puissances centrales ont déclaré qu'el ; les ne pouvaient se prêter à céder ces navires Mais le gouvernement anglais vient récem ment de donner l'assurance d'un accord d principe pour l'achat des navires se trouvan dans les ports neutres. , o e A partir du 24 juin î PAR ORDRE DU BOARD OF TRA 3 DE, il ne pourra plus nous être retourn de journaux invendus. PAR CONSEQUENT, il faut, om bie vous abonner chez le vendeur aux cor ditions qu'il déterminera, ou, préférable k ment, vous abonner directement au joui nal. Quiconque s'abonnera actuellemen e pour six mois minimum recevra la Mt e tropole gratuitement jusqu'au 15 jui prochain. "Kamerad", dit le cardinal Hartmann Et les Allemands tirent sur une église française Nous en étions aussi sûrs que de la clarté du jour, tant la sensiblerie imbécile des Alliés est incurable. Les Anglais répondent à la demande du cardinal Hartmann en promettant de ne pas bombarder Cologne ni les villes allemandes le jour de la Fête-Dieu. Vit-on jamais naïveté pareille après tant d'exemples de parjure? Comment ne sait-on pas encore que ce qui arrête les Anglais n'arrêtera pas les Allemands. Le cardinal Hartmann qui a songé à sa Fête-Dieu n'a eu garde évidemment d'intervenir auprès des Allemands pour qu'ils ne bombardent pas les villes françaises le jour de leur Fête-Dieu. Et un obus a frappé une église de Paris le jour de la Fête-Dieu. Certes, il n'était pas tenu à le faire, mais nos amis anglais auraient pu exiger cette compensation. Ce n'est cependant pas la première fois que les Anglais s'aperçoivent de l'erreur qu'il y a à traiter avec les Allemands sans consulter leurs alliés français? o——e La terreur en Belgique Selon l'Echo belge, que nous reproduisons avec les réserves d'usage, iS Belges auraient été fusillés au fort d< Vieux-Dieu. —0—0 Une exposition de documents belges aux Etats-Unis Une exposition de photographies, d< caricatures, dessins originaux de Rae maekers et des principaux artistes amé ricains, de proclamations des Allemand: en Belgique, de souvenirs de guerre etc., s'est ouverte dans différentes ville: des Etats-Unis. Les documents sont classés en sec tions dont voici l'énumération : I. — What the Huns hâve made of happ-Belgium.' a) Collection de photos coloriées représen tant des vues de la Belgique heureuse avant 1: ■ guerre. b) Principaux clochers de la Belgique. ■ c) Nombreuses photographies de monument ' et immeubles avant et après les bombarde 1 ments. II. — Près de 200 agrandissements de phe tographies militaires divisées en deux péric 1 des : avant et après la bataille de l'Yser. III. — Une récente bataille au front belge : Documents photographiques agrandis e pris en avion dans la région reconquise, t IV. — Deux panneaux : Why the Belgian canot forget, représentant un ensemble d 1 photographies agrandies de toutes les cruac * tés et abus commis par les Allemands en Belg: t que occupée. V. — Une collection des " cartoons " en coi , leur, concernant la Belgique, par Raema< kers. i VI. — Collection de 300 "cartoons" orig 1 naux de nombreux artistes américains. — Ce t " cartoons " formant une magnifique collei tion ont presque tous été offerts sous form s de cadeaux au major Osterrieth, attaché m litaire belge, qui les offrira à la Bibliothèqu s Royale de Bruxelles, après la guerre. 1 VII. — Collection des journaux prohibés e Belgique occupée. Originaux, copies et tradui tions de La Libre Belgique. VIII. — Collection des numéros originau de La Presse aux tranchées. IX. — Collection d'affiches et proclami tions (originaux) placardées par les Allemanc e pendant l'occupation. t X. — La campagne coloniale belge. Cot quête de l'Afrique orientale allemande. XI. — La rééducation professionnelle de ne blessés (photographies). XII. — Les œuvres de l'enfance avec venl de la fleur " Souvenir ". XIII. — Vitrines avec objet fabriqués pf nos soldats blessés et par les réfugiés et vei é dus au profit de S. A. R. la duchesse de Vei dôme. XIV. — Objets fabriqués aux tranchées 1 1 par les soldats prisonniers en Hollande. XV. — Trophées de guerre. XVI. — Un panneau se composant de m: gnifiques agrandissements de portraits de famille royale. XVII. — Une collection de sacs à farit envoyés en Belgique par la Commission f< Relief in Belgium et renvoyée brodés par 1 n femmes Belges en reconnaissance au peup américain. Les Etats-Unis et la Belgique Le Roi exprime notre gratitude Le Havre, 29 mai.— A l'occasion du second appel pour la Croix-Rouge américaine, le roi Albert a envoyé le télégramme suivant au président Wilson : Je ne puis laisser passer l'occasion offerte par le second appel fait par la Croix-Rouge américaine sans vous exprimer toute la gratitude de mon peuple pour la générosité admirable dont la nation américaine a fait preuve envers l'armée belge et la population civile. Nous n'oublierons jamais l'aide matérielle fournie par votre grande nation et les sentiments d'amitié dont elle a fait preuve envers la Belgique. Je suis heureux de vous dire combien le travail accompli par le colonel Bicknell, le major van Schnick et la Commission for Relief nous a déjà rendu de services et de rendre hommage à leur précieuse et féconde activité. Les relations, cimentées par les deux peuples, augmenteront la sympathie et la bonne volonté qui existent entre tous les citoyens des nations alliées et raffermiront leur dévouement pour la cause sacrée de la liberté et de la justice. ALBERT. 1 Le président Wilson a répondu : J'ai lu avec grand plaisir et profonde satisfaction le généreux message de Votre Majesté et je me permets de vous assurer que ce que la Croix-Rouge et les citoyens américains ont pu faire pour la Belgique, ils l'ont fait avec profonde satisfaction. Aucune œuvre ne leur tient plus à cœur que l'aide trop faible, hélas! qu'ils ont pu accorder au vaillant peuple belge dans la crise actuelle. Une solidarité étroite nous lie à lui pour le triomphe complet de la cause de la liberté. o o Le prince de Galles chez le Pape Voici, d'après des dépêches de Rome, de nouveaux détails au sujet de cette : entrevue historique. Le prince de Galles a été reçu officiellement le 27 mai par le Pape Benoît XV, avec le cé-' rémonial réservé aux souverains. ' Le prince est arrivé au Vatican à midi pré-' cis, accompagné d'un aide de camp et du comte de Salis, envoyé extraordinaire d'Angleterre près du Saint-Siège. Il était attendu au bas de l'escalier de la cour Saint-Damase par Mgr Canali, préfet des cérémonies, et par le four-j rier-major des palais apostoliques. Dans la cour Saint-Damase, un piquet de gendarmes a rendu les honneurs. 1 Le prince est monté à l'appartement pontifical, suivi par quatre gardes suisses. A son entrée dans la salle Clémentine, il a été reçu s par Mgr Tacci Porcelli, majordome, et par les membres de l'antichambre pontificale. Sur son passage, la garde suisse, les gendarmes et la garde palatine formaient la haie. Dans la salle des Gobelins, Mgr Sanz de Samper, camérier secret du Pape, s'est avancé au-devant du prince tandis qu'un piquet de t gardes nobles rendait les honneurs militaires. Arrivé à l'antichambre secrète, Mgr Sanz de s Samper a immédiatement introduit le prince. e Benoît XV est venu à sa rencontre et l'a conduit dans la salle du petit trône où a eu lieu l'audience particulière qui a duré une demi-heure.Après avoir pris congé du Souverain Pontife, le prince, qui paraissait très satisfait, s'est rendu chez le cardinal Gasparri, sécrétai, re d'Etat. s La réception s'est terminée à treize heures. Mgr Gasparri est alors allé à la légation d'An-e gleterre près du Saint-Siège pour rendre sa visite au prince et a assisté au déjeuner offert e par le comte de Salis. Etaient également présents : Mgr Tedeschini, substitut de la secré-n tairerie d'Etat ; Mgr Serretti, substitut de la secrétairerie d'Etat pour les Affaires extraordinaires, et le cardinal Gasquet. x En sortant du Vatican et avant de rentrer à la légation d'Angleterre, le prince de Galles a rendu visite au cardinal Merry del Val, pré-s fet du Saint-Office, ancien secrétaire d'Etat du Saint-Siège. Ce n'est pas la première fois qu'un prince protestant d'Angleterre franchit le seuil du 19 Vatican. Le grand-père du prince de Galles actuel, le roi Edouard VII, fut reçu solennelle-e ment par Léon XIII en audience particulière, le 29 avril 1903. On se rappelle qu'en prenant ir congé du Souverain Pontife, Edouard VII lui 1- demanda sa photographie en souvenir de cet i- événement mémorable. Le lendemain, le Pape fit parvenir au futur roi d'Angleterre, par les ît soins de Mgr Stener, une photographie portant une dédicace autographe.. Pie X, pendant son pontificat ne reçut qu'un i- 1 seul souverain, le rcâ de Grèce. Benoît XV la ! n'avait reçu jusqu'ici que le prince de Monaco. le | 0 0 jr I — Un grande fête en faveur de l'orphelinat ;s des acteurs aura lieu au Jardin botanique de le Regent's. Park. Les artistes de tous les théâ- I très y prêteront leur concours. ■ I

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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