La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 28 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 15 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/542j679r54/
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LA METROPOLE I ONE PENNY I -, ciiq cectimef KrrliSS: VU» CE HT Wtnntr-, DIX cinmii PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES r.kt«i<ani !.««< W P. 9 T<l»>hnn* ■ HnlKnrn 91' f 3 mois 9 shi Abonnements : 6 mois 17 sh. I I fl n •*-» m h I 25" ANNEE DIMANCHE 28 ET LUNDI 29 JUILLET 191* RegisTi %JZJLP- °- Nos 209-210 LA GRANDE GUERRE I Foch et Ludendorf ■vance française au nord de la Marne l'Ouand le bombardement de Francfort ?" Samedi midi. Lre l'Aisne et la Marne, toute la sixième L franco-américaine sous les ordres du Irai Dégoutte et l'aile droite de la dixieme L commandée par le général Mangin ont jouveau avancé vers l'est et le nord-est. !Udi soir elles capturèrent avec 200 prison, s et 20 mitrailleuses le village de Villemon-> (sur la route Soissons-Oulchy, à mi-che-entre l'Aisne et l'Ourcq) ce qui les rap-:he de nouveau de la Crise. Au même nent, elles enlevèrent Oulchy-le-Château, n kilomètre à l'est d'Oulchy-la-Ville et ncèrent à l'est de cette importante posi-1, jusqu'à la Butte de Chalmont, captu-t quatre canons que les Allemands n'eu-tsans doute pas le temps d'évacuer. Com-avant la contre-offensive de Foch, le front irais dans ce secteur passait par Troesnes, ranee sur ce point dépasse maintenant trei-fi lomètres. >ar l'occupation de ce puissant bastion des frises allemandes, Fère-en-1 ardenois el t le réseau de lignes de communicatior it il est le centre se trouve très sérieusemeni îacéde l'ouest. Il l'est aussi du sud, car le; ipes de Mangin sont établies à Beauvardes se trouve à moins de cinq kilomètres dt ance. ïntre l'Ourcq et la Marne, après la belli nce de trois kilomètres réalisée jeudi, 1; rnée de vendredi a été relativement calmi ieule l'artillerie a été active dans se secteur rmée Dégoutte organise sans doute ses po ions en vue d'une nouvelle avance. La li e franco-américaine passe maintenant pa lforêts de Fère et de Riz et rejoint la Marm 'est de Dormans. flus à l'est encore les Français font ui ind effort pour libérer la rive nord de la ri rede la menace allemande contre Epernay idi soir, ils recapturèrent le gros village d< uil, au pied de la montagne de Reims, en èrent la ferme Savard et refoulèrent l'enne sur une profondeur moyenne de deux kilo ?tres, poussant leurs avant-gardes sur 1; ne générale Rinson-Orquigny, Villers-sous lâtiilon et Ferme des Savants. A l'est de la Suippe, malgré la résistanc race de l'ennemi, l'armée Gouraud effectu; e avance d'un kilomètre et demi sur ui int de 30 kilomètres. Au nord de la lign nérale Saint-Hilaire-le-Grand-Le Mesnil-le irlus elle reprit toute la Main de Massige réoccupa ses premières lignes dans ce sec ir, capturant 1.200 prisonniers, 200 mitrail Ises et sept canons. Le nombre total de pri nniers faits par les Franco-Américains de lù le début de la contre-offensive de Focl ■lit dépasser maintenant le chiffre respecta pif de 25.000. ■ L'embarras des Allemands se manifest airement par les efforts considérables qu'il fectuent pour améliorer leurs communies >ns derrière leurs positions menacées. O itmaintenant que l'ennemi a réuni les deu *nes de chemin de fer des deux côtés de 1 arneparun embranchement qui va de Miss Sermoise (8 kilomètres à l'est de Soissons' lomme toutes les autres lignes du saillant, 1 !puvel embranchement se trouve exposé a |u des Français, mais le temps pluvieux h kise l'ennemi en rendant les observation friennes difficiles. 1 Depuis le 15 juillet, 65 divisions allemar p ont été identifiées sur le front de bataill J'otrtes les réserves du Kronprinz ont, croii été au feu. Les seules réserves effective Jnt l'ennemi disposerait encore seraient le Ie divisions massées derrière les armées d ■rince-héritier de Bavière entre Montdidier « I côte, mais elles sont sans aucun doute irr P'bilisées dans une large mesure par les d isions belgo-anglaises qui sont plus que j 1 Pais prêtes à intervenir. I (Jn ne doit pas s'illusionner sur la résistât F allemande, elle reste forte et les Allié avancent que lentement, mais ils continuer avancer, il n'est pas question de stabilis; °n du front et le seul problème qui se pos '' de savoir où s'arrêtera le recul ennemi. Lorsque le Kronprinz donna ordre à vo ophn de se retirer au nord de la Marne, o rut qu'il avait décidé de repasser aussi l'A: e et la Vesle, mais il peut avoir chang ■'vis en présence de la menace sur son ffar ^uche qiu s'est portée maintenant conti pre et qui eS( destinée à rendre de plus e lls difficile la défense du plateau du Ta ;nois. un point de vue purement militain [abandon de tout le saillant au sud de l'Aisr trait en ce moment, un acte de prudence. Le jemands disposent encore de portes de sort: I f}e Soissons et au nord-ouest de Reims < 1 sait qu'ils ont amélioré sur l'Aisne leui "Timunications latérales. Mais dans l'état ai •el des choses, même le haut commandemer allemand doit compter avec l'opinion publique aux yeux de laquelle il a fait miroiter l'espoir de décisions rapides. La presse reptilienne aura beau publier les explications les plus rassurantes, on ne fera pas croire aux sceptiques de Berlin et de Francfort qu'une retraite, même volontaire, est un succès et encore moins un indice de force et on ne leur ôtera certes pas de la tête que l'intervention des renforts américains n'est pour rien dans le brusque renversement d'une situation qui, il y a moins de quinze jours, paraissait encore si prometteuse. Au lieu d'avancer Ludendorf est, non seulement contenu, mais attaqué à son tour et l'objet principal de sa résistance sur les deux ailes du saillant où ils s'est imprudemment avancé paraît destinée uniquement à maintenir temporairement sa position au centre, dans le but d'écouler vers l'arrière les immenses stocks de matériel qu'il avait accumulés sur son axe offensif en vue d'une nouvelle avance. Ainsi les Allemands paient en définitive le prix de leur hâte aveugle. Tls devaient vaincre cette année, ils n'ont rien épargné poui obtenir une décision rapide, mais ils ne se sont pas suffisamment gardés. L'offensive de Mont-didier-Noyon était destinée à couvrir leur flanc gauche, elle échoua parce qu'elle était prévue. Malgré cet échec, Ludendorf prétendil : poursuivre l'exécution de son plan, comptani ' peut-être sur l'effet irrésistible que lui donnaii l'initiative pour détourner les réserves françaises de leurs positions d'attente. Foch cependant n'est pas tombé dans cette embûche. I a préféré predre du terrain au centre poui maintenir son dispositif général, sachant bier que seule une bataille perdue efface dix vie toires. On aperçoit aujourd'hui le résulta d'une tactique aussi sage, aussi prudente e aussi solidement assise sur la raison. Dans la nuit de jeudi à vendredi les avia teurs " indépendants " britannique ont bom bardé la gare et la fabrique de Pforzheim (Ba de), la fabrique de Baalon (près de Stenay) e la gare d'Offenburg. Deux incendies éclaté 1 rent dans cette dernière localité. Des photo graphies aériennes ont montré que les dernier: bombardements ont fait d'énormes dégâts ; 5 Thionville, une des centres de communication: 1 par rail les plus importants. Il est à remar 1 quer que Pforzheim, ville de 50.000 habitants 5 à 25 kilomètres au sud-est de Carlsruhe, si s trouve à 40 kilomètres à l'est du Rhin. Le 5 aviateurs anglais n'ont jamais pénétré auss loin vers le cœur de l'Allemagne. Francfort cependant, berceau de la famille de nom breux financiers qui occupent des situation " ' importantes dans le monde britannique et al 1 lié, reste toujours épargné et continue à joui d'une immunité singulière. Comme il fallait le craindre, les bolchevis e tes ont détruit les tunnels du transsibérien ai s sud du lac Baïkal, ce qui retarde l'avance ver la frontière mandchourienne les cosaques di 1 colonel Semenoff. Par contre, les Tchèques on x remporté un important succès à l'ouest ei a capturant la ville de Simbivsk, sur le Volga y Le gouvernement britannique a averti le munitionnistes en grève que les certificat e d'exemption de tous ceux qui n'auront gas re u pris le travail lundi seront automatiquemen annulés et qu'ils seront versés immédiatemen s dans l'armée. Cette mesure énergique es unanimement approuvé. Les négociations con tinuent du reste et avec un peu de bonne vc e lonté de part et d'autre on pourra peut-êtr aboutir à un résultat. 5 A u Les civils belges retiennent ! 200.000 Allemands Dans la Frankfurter Zeitung, le Dr. Walte Rathenau, président de l'Association des élec triciens, a reconnu récemment qu'une hain t profonde de l'Allemand existe en Blgique e que si cette haine n'est pas atténuée par de ' mesures de conciliation, les conséquence commerciales en seront incalculables pou l'Allemagne, Elles sont considérables et pet vent être traduites en chiffres. n La domination allemande en Belgique a e> é cité une telle opposition morale que, pour te c 1 nir tête à la population irréconciliable, le Ka •e ser est obligé de maintenir d'une façon pei n manente, en Belgique, environ seize division ou quatre corps d'armée sur le pied de guerre cela représente 200.000 hommes, Il n'y a pa i dans le royaume d'Albert un petit hamea e sans sa garnison bavaroise, saxonne ou pru-!S sienne, toujours sur le " qui vive " par craint e d'un soulèvement. ?t C'est ainsi que les citoyens belges non ai •s més, retiennent du front de bataille des force d'où pourrait dépendre le sort d'une grande bî it 1 taille. La réunion amicale pleniére des parlementaires Les adresses au roi et à l'armée A l'occasion de leur première assemblée, les parlementaires belges ont décidé l'envoi à notre souverain d'une "Adresse au Roi", dont voici le texte . Sire, Les membres du Parlement belge se trouvant hors de la Belgique occupée se réunissent pour la première fois, sur la terre d'exil. Interprètes des sentiments du peuple qu'ils représentent, ils adressent unanimement à Votre Majesté l'hommage de leur respectueux attachement. Dans cette longue et terrible épreuve, le Roi : a donné à tous les Belges l'exemple des plus hautes vertus. Inséparablement uni à l'Armée dont il est le chef glorieux, il est resté, sur le lambeau inviolable de notre territoire, la haute incarnation de la Belgique et de son indéfectible vo-j lonté de vivre. Inspiré par la conscience la plus élevée du Devoir royal, il s'est imposé à l'admiration de l'Europe et du monde. Demain, dans la Patrie reconquise, c'est autour du Roi que se grouperont, en un faisceau compact, toutes nos forces vives. — pour réparer, reconstruire, ressusciter nos splendeurs : passées ; — pour frayer toutes grandes à la Patrie les voies d'un avenir libre et prospère. Sire, N-ous honorons en Votre Majesté la bravoure d'un soldat illustre, la hauteur de vues et la rigoureuse droiture du premier d'entre les ci-1 toyens belges. 1 Et nous La prions de daigner faire agréer par Sa Majesté la Reine, avec nos vœux pour la Famille royale, l'expression de la reconnais-j sance inoubliable et de l'affection profonde ! qu'Elle a su conquérir par la bonté gracieuse et secourable dont Elle n'a cessé de donner à tous ceux qui souffrent pour la Patrie l'admirable et continuel témoignage. Les parlementaires ont envoyé l'adresse suivante : A l'Armée nationale, Les membres du Parlement belge se trouvant hors de la Belgique occupée, réunis en Assemblée plénière, rendent solennellement hommage à la bravoure, à la ténacité, au patriotisme, à l'esprit d'abnégation et de sacrifice, dont l'Armée nationale n'a cessé de donner les preuves éclatantes. 1 La Nation tout entière est fière de son Ar-; mée. Ses exploits sont ineffaçablement inscrits dans nos fastes-, Liège, Haelen, Anvers, , l'Yser. Autant de pages glorieuses, qui mar-; quèrent en 1914 la première résistance de la s Belgique injustement attaquée. i Depuis lors, pendant les longues années , d'attente douloureuse et de lutte vaillante ce fut — au prix de quels sacrifices et moyen-5 nant quelle offrande de jeunes et nobles existences ! — la garde montée le long du fleuve r désormais sacré, pour défendre de l'atteinte ennemie le dernier lambeau de la Patrie : sans que rien ait jamais pu diminuer la force j morale de tels soldats qui, hier encore, rem-3 portaient le magnifique succès de Merckem. j Au lointain de l'Europe, ce fut notre phalange t héroïque qui galvanisa de son exemple, les 1 derniers élans de l'effort militaire d'un grand peuple défaillant. Enfin, vainqueurs incontés, 5 vengeurs sur la terre étrangère du sol patrial 3 violé, ce furent nos troupes coloniales qui firent flotter sur Tabora conquise le drapeau t tricolore. t Soldats belges ! Vous incarnez superbement la fierté, la foi, l'inébranlable confiance de l'âme nationale. Dans la paix victorieuse, que vous aureî e scellée de votre sanf et conquise par votre magnifique courage, la Belgique vous honorera à jamais. Le nom de ceux qui tombèrent ne s'effacera pas de son cœur. Elle prendra soin de leurs enfants. Elle veillera sur leurs foyers. Elle assurera l'avenir d'honneur — auquel ils ont droit — aux glorieux mutilés, témoins vivants r et tragiques de tant de hauts faits. A tous ceux qui sur le champ de bataille opposèrent e à l'ennemi le rempart de leurs poitrines, elle t gardera le meilleur de son affection et de sa s reconnaissance. s La Belgique, demain, levée tout entière, ac-r clamera Vos drapeaux triomphants. Ses représentants les saluent dès aujourd'hui en sor nom, dans un sentiment unanime d'indicible et respectueuse émotion. A Que préparé l'Autriche ? S ... : Les journaux de Vienne attachent une cer-s taine importance à une série d'audiences par-u ticulières accordées, le 18 juillet, par l'empe ;- reur Charles, qui a reçu successivement le gé. e néral Cramon, représentant de l'état-major, le feld maréchal autrichien Coiginger et le ba ron Banhans, ministre des Chemins de fer s on se demande s'il s'agit de la préparatior t_ d'une nouvelle offensive ou du transport d< troripes autrichiennes sur le front occidental L'activisme en Belgique Une intéressante interview d'un officier allemand Le lieutenant allemand Sello, de Pc sera, raconte dans la Deutsche Warie, d 16 juin, 1918, comment il interviewa Gand deux intellectuels belges au suje dé l'avenir de leur payis. Le premier interlocuteur du lieutenan se présente domine professeur : il es chargé de livres qu'il vient d'emprunte à la bibliothèque de la ville. La con versation roule sur la question des lan gues. "La laingue française ne nous es pas imposée ici, dit le Gantois, mais 01 l'adopte volontiers comme une langui voisine dont l'usage s'offre tout naitu Tellement. ' ' Puis, on passe à l'"activisme". Voi ci la déclaration qu'enregistre le lieute maint allemand : "Le perfecltionnemen de la nationalité flamande ne peut pas s produire à la suite de théories pat'ger manistes, comme en adoptent les Jeune Flamands (le groupe extrémiste des "ac tivistes". N- d. î. R.), car les théorie que ceux-ci mettent en avant au sujet dt caractère des Flamands ine tiennent pa au contact de la réalité." Le lieutenant allemand continue : ma question, comment il se représentai la relation future des Flamands avec le Wallons ? le Belge me répond qu'à soi avis il in'existe pas de haine entre Fia mands et Wallons et la différence ethni que entre eux est, malgré la différent' de langue, à peine aussi grande que cel le qui existe entre Prussiens et Bavaroi'-La séparation de la Wallonie et son an nexion à la France ne serait point possi ble, ne fût-ce qu'à oause des riches char bonnages et des gisements de fer près d Liège et de Charieroi. La Belgique doi continuer à exister comme Etat indu; triel, puisqu'elle ne peut vivre des P"c duits du sol." Après le professeur flamand, le lieute niant Sello interroge un autre Belge, qt lui paraît être "fransquillion". Ce dei ( inier admet de suite que le peuple a dre à garder la langue qu'il parle ou qu' préfère, mais en tout cas, il ne veut 1 soiutien ou l'immixtion des Allemand dans le règlement des conditions polit queis et culturelles du pays. "D'aborc les Allemands doivent quitter le pay: Après, on réglera leur compte aux "ac tivistes" qui ne sont que des "arrivi: tes" et des traîtres et l'an rétablira i Belgique dans ses anciennes frontière Les Flamands et les Wallons s'entei dront bien entre eux." Il est piquant d'apprendre par un liei tenant allemand comment les Belges d pays occupé sont décidés à ne pas tol< rer l'immixtion des Allemands dans 1 question des langues et comment ils ga dent une confiance inébranlable dans restauration du pays. Bonnot & Cie Anvers condamnée à un million d'amende Amsterdam, 25 juillet.— Suivant le Bc ; gisch Dagblad, la ville d'Anvers a été fra; pée d'une amende d'un million de francs le bourgmestre aurait été déposé à la sui d'événements récents. Le journal dit que les activistes qui cél brèrent le n juillet à Anvers furent roui de coups par la population et qu'un certa nombre d'activistes, prisonniers de guerr venus de Gôttingen furent à moitié tui pour leur propagande antibelge. Les médecins de la ville refusèrent d'à corder leurs soins aux traitres et se virei déportés de ce fait en Allemagne. Il n'y aucune confirmation de cette nouvelle. Renier. ♦ Scheidemann hué Comme l'annoncent les journaux berl nois, Scheidemann, tel un général malhe reux, subit, lui aussi, le contre-coup de défaite. Il a été hué dans une grande ré nion publique à Essen par ses propres part sans qui, il y a un mois encore, l'applaudi saient à tout rompre. A Sollingen, il fut empêché de prendre parole. On lui a vivement reproché d'avoir vo le crédit de quinze milliards. Mais il e tout à fait remarquable que ce mouveme ^ de protestation contre l'attitude impérial 1 te de Scheidemann se manifeste pour première fois après l'échec de l'offensive < lemande. T ,ITofo KJottnnalo Télégramme du roi Albert au Président des Etats-Unis t Le roi Albert a répondu au télégram-^ me que le président Wilson lui avait j j adressé à l'occasion de la fête nationale : J'ai lu avec émotion votre chaleureux té-j légramme. Au nom de tous les Belges, j'en t remercie vivement le chef éminent de la grande nation américaine. La haute auto-' rité qui s'attache à toutes ses paroles rendent particulièrement précieuses la sympa thie qu'il veut bien exprimer en son nom et t au nom de ses compatriotes. 1 II me tient à cœur de rendre hommage à l'héroïsme déployé par les troupes américaines sur les champs de bataille de France, héroïsme qui vient d'être couronné par de si belles victoires. Télégramme du roi Albert au Général Foch Veuillez recevoir les bien sincères remerciements pour le télégramme que vous m'a-5 vez adressé à l'occasion de la fête nationale belge. r Je suis fort sensible aux sentiments de j sympathie que vous m'exprimiez au nom de l'armée française pour mon pays et pour mon armée et j'attache un prix tout particulier à la haute appréciation du comman-^ dant en chef de l'armée alliée. t Je tiens à vous offrir mes félicitations les s plus chaleureuses pour les magnifiques vic--, toires remportées grâce à l'imcomparable valeur du commandement et de l'irrésistible élan des troupes. ~ (Signé) ALBERT. A Rouen A l'occasion de la fête nationale belge, les réfugiés de Rouen se sont réunis dimanche dernier en leur local de la rue Potard. Aucune réjouissance n'avait été organi-e sée, la fête nationale belge étant célébrée t maintenant officiellement. Le président, M. Wybo, entouré de MM. Van Noten et Roels, membres du Comité, ouvrit la séance en adressant le salut de la colonie belge de Rouen à la patrie, au roi, à l'armée, sur ta brèche depuis 1914 pour n sauver le monde, à ceux restés au pays envahi.t II a constaté ensuite les bons rapports qui continuent à exister entre la Belgique et la France, pays qui se doivent de par l'his-e" toire une reconnaissance et un respect mu-s tuels et il en a félicité ses compatriotes. II i- a rappelé qu'à l'occasion du 14 juillet, il a i, envoyé une adresse au nom des réfugiés au préfet de la Seine-Inférieure, et qu'il a présenté les congratulations des Belges d' Rouen aux autorités américaines, lors de 1' "Indépendenoe Dav". Ces paroles furent d couvertes d'applaudissements à l'adresse de '• la grande nation qui est entrée en lice par es-prit chevaleresque pour venger l'inqualifiable agression dont la Belgique a été la vic-1- time. La Brabançonne termina cette récon-u fortante assemblée. A deux heures, un Te Deum solennel était chanté à la Cathédrale au milieu d'une 1 affluence considérable qui remplissait la nef r" et les bas-côtés de l'immense édifice. Au cours de la solennité, M. J. Haelling, titulaire du grand orgue de la Cathédrale, a fait entendre avec sa maîtrise habituelle, l'Allegro mœstoso, de Guilmant, et un Choral de Jongen. L'orchestre symphonique belge et la Scho-la Cantorum du camp d'Auvours ont exécuté, sous la direction de M. Chaubet, un premier prix du Conservatoire de Gand, VO Sacrum lenvivienne de Franck, un Te 3_ Deum de M. Chaubet et la Braoançonne. ;t ' Pendant la cérémonie, un prêtre belge, ;e j aumônier militaire, l'abbé Hénusse, est monté en chaire et a prononcé une vibrante allocution patriotique,* rappelant l'attitude de la Belgique préférant la guerre au dés-n honneur. e Parmi les personnalités qui se trouvaient ss à la cérémonie, citons : M. Sellier de Mo-ranville, inspecteur général de l'armée bel-c- ge; M. Noterman, major, commandant la !t place belge; M. Scheyven, auditeur militai-a re ; M .Lallemand, préfet de la Seine-Infé-_ rieure ; MM. les vicaires généraux représentant le cardinal Dubois, le généra! de division Canquelon, le général d'artillerie Che-minon, le général commandant la subdivision Traffont, l'intendant général Blondel, le capitaine de vaisseau de Saint-Senne, le i- colonel Ely, chef d'état inaio- de la 3e ré-.1- gion, le commandant Grisez, commandant la la place de Rouen ; le commandant de la j- Base anglaise Graha'T le major- général i- Philips et le commandant de la marine s- rovale Summer, M. Gensoul, pr ii u"eur général; M. F-anquevit!e, présidenr de la la Cour d'appel; M Lafisse, président du Tribunal de commerce; M. Kuntz, procuieur té de la République; M. L tbrégère, secrétaire st général de la préfcr.M-e nt M. Haemers, consul do Belgique à Rouen ; s- M. Demarquen, consul belge d'Amiens; M. la Zachariasen, consul de Norvège. il- De nombreux officiers belges, français et anglais.

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