La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 13 März. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dv1cj88k88/
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The Newspaper for Belgian» LA MÉTROPOLE IONE PENNY CIHQ CEHTIMM jffllIDE- VIJF CENT tSiïmiï: DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, CKancerv Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMEHT | 1 mois, 3 sh. ; 3mois, 9 ih. *T _ M I 25^3 ANNEE MERCREDI 13 MARS 1918 sn. ; a mois, » m. No. 72 LA GRANDE GUERRE Avance allemande sur Odessa ACTIVITE A L'OUEST 1 L'Amérique du Sud et l'Entente !Le front occidental reste animé, mais toute: « opérations conservent un caractère stricte Lt local et d'après les rapports de 1 avia ion qui fait évidemment bonne garde, on ni l'aie encore nulle part du côte allemand d. Concentration de troupes ou de matériel d im ,ortance telle qu'elle pourrait faire prévoi me offensive de grande envergure. Le travai le l'artillerie ennemie permet de tirer la me ne conclusion. Il y a, sur divers points d. -ont de vifs bombardements, mais ce son iresque toujours des tirs de nervosité ou d ontre-batterie, et en aucun point il ne se pré ente une accumulation de feu qui présage un< entative d'assaut en masses profondes. Cependant, il est indéniable que les roups d 'ennemi gagnent en force, comme s'il voulai 'essayer à des préliminaires. Lundi matin 1 tenta de nouveau un coup de main sur un rrande échelle dans le secteur d'Ypres. De 'artis d'infanterie allemande,composés proba fanent de soldats d'élite appartenant aux ba aillons d'assaut, attaquèrent les lignes bn anniques au nord-ouest de Passchendaele su in front de près d'un kilomètre. L'attaque fu ependant repoussée partout, et les Allemand erdirent quelques prisonniers. Il y eut d'au res raids allemands au nord-ouest de La Bas ée, et dans le secteur d'Armentières. Les An lais effectuèrent un taid réussi, avec captur e deux mitrailleuses, au sud de St-Quentir Comme on le verra d'autre part, le peti ront belge est également fort animé. En un eule journée,nos braves troupes repoussèrer rois tentatives de raids et effectuèrent u oup de main heureux. Sur le front français, les Allemands furer urtout actifs dans la région de Verdun. Il ttaquèrent par deux fois, avec des troupe 'assaut spéciales, la fameuse Côte de l'Oie e : non moins illustre Mort-Homme — sans ai nn résultat d'ailleurs. Il y eut d'autres raid llemands en Champagne et au nord de St-M iel. Les Américains effectuèrent un coup d îain hardi en Lorraine. En Palestine, les troupes du général Aller y continuent leur marche en avant vers Se hem (Nablus) mais elle n'est plus aussi rap: e que pendant les premiers jours de l'offer ve, reprise le 4 mars, à cause de la difficult u terrain et de la résistance plus vive de 'urcs. Ceux-ci occupent maintenant de forte ositions défensives qui commandent la rout eSéchem dans les défilés rocheux de la vallé es Voleurs, à environ 20 kilomètres de Nr lus. Ils se défendent bien, employant d ombreuses mitrailleuses dissimulées sur de oints soigneusement choisis. Les troupes bri inniques ont cependant réussi à gagner de auteurs qui surplombent les Turcs, et ont re oussé avec succès trois contre-attaques. Su flanc droit, le long du Jourdain, l'avanc >ntinue également, mais avec prudence. Sur l'Euphrate, les Turcs se sont retirés d lit, sur Khan-Bagdadi, à 35 kilomètres e mont du fleuve, sur la route d'Aleppo. Per ant leur retraite, ils furent vivement harcelé sr les aviateurs britanniques volant souven ès bas et qui leur infligèrent de fortes pertes Sur le front occidental dimanche, le temp I brumeux a gêné l'aviation militaire britanni I que, mais les combats dans les airs n'en furer] I pas moins nombreux. Les pilotes anglais in I cendièrent trois ballons d'observation, détrui I sirent cinq aéroplanes et en descendirent sep g autres. Chose curieuse et du reste assez rare I un avion allemand volant bas fut descendu I coups de fusil — probablement par un touch I sur le réservoir d'essence. De son côté l'avis I tion navale a détruit trois avions et en a des I cendu quatre, Les Anglais ont donc mis hor I combat soixante-trois aéroplanes ennemi I en trois jours. Ils ont en outre bombardé le I gares de Menin, Roulers, Ledegem, Cambra I et Solesmes (Cambrai). L'aviation français I a descendu ou gravement endommagé lune I cmq aéroplanes allemands et lancé 10.000 ki I los de bombes sur divers objectifs militaires Comme on le verra d'autre part, les Aile I mands ont encore une fois bombardé Paris pa i a voie des airs, lundi soir, de nouveau en l'ab ■ sence de tout éclairement lunaire. Lundi ma I ln, à 1 heure, vingt bombes furent jetées pa I es aéroplanes navals sur la ville de Naples.Oi I suppose que les raiders prirent leur vol d'ui I ateau spécial stationné dans l'Adriatique I °nt Naples n'est distant que de 140 kilo I '|":'res'ou de la côte, ou d'une île dalmate (321 I J «mètres). Il est curieux que l'ennemi n'ai I attaqué Rome, tout aussi facile (ou auss I difficile) à atteindre. I w aPr^s 'es Allemands, le raid anglais su I ' ayer|ce a fait huit victimes, trois soldats I "u?*re femmes et un enfant. I j1 se rappelle que les Allemands avaien I cénrné 6n ^vr'er à dix ans de travaux for I en* X aviateurs anglais, faits prisonnier I oc'obre 1917, les lieutenants Scholtz e ; Wookey, " coupables " d'avoir lancé des pro clamations dans les lignes allemandes — pro cédé que les Allemands emploient eux-même : à toute occasion. Le gouvernement anglai : était enfin sorti à ce propos de sa prudente e humiliante réserve et avait menacé le 12 févrie les Allemands de représailles s'ils ne ren 1 voyaient par hier au plus tard les officiers s indignement traités dans le camp d'officier 1 d'où on les avait tirés. t Cette pratique a donné les meilleurs résul ; tats. A la dernière minute, et après que deu: aviateurs ennemis, prisonniers en Angleterre i avaient déjà été désignés pour être emprison nés, le gouvernement allemand a fait connaî tre par l'intermédiaire de la Hollande que le "t aviateurs anglais seraient renvoyés dans leu camp.Londres a fait demander des précisions l II ne paraît pas douteux que si la pratique d la menace, la seule qui compte pour les Aile mands, avait été employée plus tôt, on aurai pu éviter la mort de bien des victimes de 1 barbarie prussienne, et notamment de Mis Cavell et du capitaine Frvatt, sans compte t nombre de Belges injustement frappés pa l'arbitraire boche. Le communiqué allemand annonce que de " bandes ennemies " (?) ont été dispersées Bakmatch (au nord-est de Kieff) et près d e Razdielnaya (sur le chemin de fer Zhemerir ka-Odessa, à 80 kilomètres de cette dernièr t ville, à la jonction des lignes roumano-russes Les Allemands approchent donc d'Odessa, o t ils seront maîtres du transcaspien. Parallèle _ ment, les Turcs sont à trois lieues d'Erzerour qu'ils réoccuperont sans doute bientôt. On annonce de Vienne que les régions p< ' trolifères roumaines seront annexées par 1 s Hongrie, mais exploitées sous le contrôle con s mun des Centraux et des Roumains et leui :t produits répartis " selon les besoins des pa\ intéressés Deux événements politiques importanl viennent de se produire dans l'Amérique d e Sud. Au Chili, les libéraux, favorables à l'Enter te, viennent de l'emporter, dans les élection sur les conservateurs plutôt germanophile: Dans l'Argentine, le président Irrigoven, qu ; depuis 1916, avait affaire à un Congrès acqui e en majorité aux vieux partis libéraux et cor s servateurs, est maintenant en train d'y acque s rir la prédominence. On sait que, dans ses de e mêlés avec l'Allemagne, il s'est arrêté à m e chemin. Il a fait interner le comte Luxbourç tout en laissant à l'Allemagne le droit de cor e server à Buenos-Aires un chargé d'affaire: s L'Allemagne y a mis du sien. M. Irrigoven e: probablement le seul chef d'Etat qui compt s dans ses cartons trois télégrammes d'excuse signés du chef de la Wilhelmstrasse. Elle r réussi à maintenir un dernier lien, à préveni e le grand danger du blocus économique. Mais le président Irrigoyen a continué n évoluer vers l'Entente et comme sa positio est maintenant consolidée, on pourrait s'atter " dre à des événements intéressants de ce côte Il faut espérer que la diplomatie alliée saur se montrer à la hauteur des circonstances. Une nouvelle crise politique agite de noi s veau le Portugal. Les ministres appartenant au parti unioni: t te ont donné leur démission. Ce sont MM Moura Pinto, Aresta Branco et Santos Vit gas, titulaires respectivement des portefeuille t de la Justice, de la Marine et des Finances. , Cette nouvelle n'a causé aucune surprise a Lisbonne. Désireux de se libérer de l'influer e ce du parti unioniste, dont les exigences de venaient excessives, le chef du gouvernemeni - approuvé par tout le cabinet, a refusé de s s plier aux conditions posées par M. Brito Ce s macho, chef de ce parti, qui voulait profite s de la situation actuelle et de l'appui qu'il ava: i donné jusqu'ici au gouvernement pour exei e cer sur lui une véritable tutelle. i Convaincu que la nouvelle loi électorale n permettrai^ pas à son parti d'augmenter s représentation parlementaire au détriment de autres groupes politiques, comme il l'avait e< r péré, M. Brito Camacho a imposé la' démif sion aux trois ministres unionistes. Les ministres démissionnaires seront rerr r placés par trois républicains indépendants. ^ o o 1 BSSSSSESBSSSBaSSSEEHSHHgElîllîIHBI : | | ; 1 Abonnements ! : 1 LA METROPOLE sera l r 1 servie gratuitement, jusqu'au l . 1 1er avril prochain, à toute l t | personne souscrivant un j! - 1 abonnement de six mois. £ 3 g c , f"l r t assssasasassssBssasasaaasasHBt / Les profiteurs La D&imler Co devant le Reichstag Les bénéfices énormes réalisés par la Cie Daimler font scandale en Allemagne au point que le Comité central du Reichstag est saisi de la question et que ltes partis réclament la militarisation de la fabrique d'autos, ainsi que des mesures pour prévenir 1e retour de pareils scandales.Le gouvernement est assez froid à l'é-3 gard de cette proposition, qui tarirait une 3 des sources de l'argent qu'il consacre à 1 sa propagande au dehors et à ses com-[ plots. Krupp, qui s'est, jusqu'ici, refusé ; à produire ses livres, serait évidemment 5 mis dans l'impossibilité de remettre des fonds à Scheidemann, pour sa propagande bolcheviste et défaitiste, t Daimler réclamait £600 pour une »u-> to que l'Amérique livre à ^250 et, non contente de ses 173 °/° de bénéfice, recl'a-" mait une nouvelle majoration des prix atteignant 50 0/0. s Le chambellan de l'Impératrice fait ~ 5,850,000 francs de profit a A la séance de vendredi du Comité s central du Reichstag, il fut fait mentior 1 d© l'affaire du comte von Behr-Pinnow r chambellan de la cour, qui, d'après le Lokalanzeiger, en livrant à l'armée de; f sacs pour 27 millions de marks, a fai' un profit de 4.600.000 marks. Le juge d® la Chambre Basse de jus e ! tice a refusé de poursuivre, mais la cause 1. est reprise par la Chambre Haute, ce qu fi ' a amené la démission du Chambellan d< !- la présidence honoraire de la fondatiot n Augusta Viktoria.— Reuter. c> o a Morale allemande 1- 1 ■S I s Des fonds de la Croix-Rouge employés pour des complots Suivant un message officiel américain, 1 ! trésorier de la National German-American Al i liance témoignant devant un comité d'enquêt 1 du Congrès déclara qu'il n'avait pas la preuv s que plus de 40.000 livres des 154.000 envoyée; au comte Bernsdorff pour la Croix-Rouge aile ' mande aient été reçues en Allemagne. C'est ce témoignage qui amène le co ; mité à croire que l'argent donné au comti ! Bernsdorff a été employé pour la propagandi !" qui provoqua la destruction d'usines à muni tions américaines avant la guerre. >' 1 Des chèque pour plus de 60.000 livres en voyés par l'Alliance à Bernsdorff furent trans mis à Dernburg, l'agent de la Croix-Rougi ' et chef de la propagande, jusqu'à ce que soi e départ fut exigé par le gouvernement améri s cain. — Wireless Press. a i i o o Générosité américaine à j " Des présents de Philadelphie aux soldats, aux prisonniers et a aux enfants belges La générosité de la ville de Philadelphie ; l'égard des Belges ne cesse de se manifester. On signale, en effet, que M. Norton, pas teur de l'église évangélique de Philadelphie e Mme Norton, ont, au cours d'un récent voya ge au front belge, distribué aux soldats 25.00e colis, d'une valeur de 5 dollars chacun et con tenant du chocolat, du saumon en boîte, di lait condensé, des mitaines, etc. M. et Mme Norton ont envoyé aussi plu sieurs milliers de colis aux prisonniers belge: '' en Allemagne. De plus, à la suggestion de M. Emile Van dervelde, ministre belge de l'Intendance, Phi "* ladelphie, par l'intermédiaire de M. et Mme Norton, offrira, en cadeau de Pâques, des ef fets d'habillement aux 550 enfants des école: de la Reine, à Vinckem, tandis que les 13.00e p ouvriers des usines militaires belges et les sol a dats du camp d'Àuvours recevront une " sur s prise ". o o La captivité de M. Max La captivité n'a aucunement brisé chez le bourgmestre Max, le vieil espril | de résistance à l'autorité allemande. Une agence allemande de presse de k H Haye annonce d'un ton affligé que M g Max a refusé la commutation de la peine jj de cinquante jours d'emprisonnement er il .amende de 50 marks. L'agence a fait précéder cette nouvel-jj le de la haineuse allégation que M. Ma> g transgresse continuellement le .règlemeni | du camp de prisonniers et incite ses corn jj pagnons de captivité à insulter les ofifi g ciers allemands. LE 4 AOUT AU PARLEMENT BELGE POURQUOI LA CLASSE DE 1914 FUT LICENCIEE LE 22 JUILLET 1914 Voici, en matière de suppression de la diplomatie secrète, une bonne et fière leçon vraiment que te comte Louis de Lichtervelde vient de donner à MM. les socialistes internationaux de tout poil ! Ceux-ci, qui ne cessent de réclamer, depuis le début de la guerre, l'instauration d'une diplomatie nouvelle, agissant au grand jour, sans mystère d'aucune sorte, nous ont donné œt amusant spectacle, chaque fois qu'ils se sont réunis, de tenir des caucus étroitement secrets, dont les représentants de la presse étaient systématiquement exclus ! Ce fut le cas à Paris et, plus récemment encore, à Londres. M. de Lichtervelde, lui, rompt carrément en visière avec les vieilles traditions. Secrétaire particulier, confident de M. de Broqueville depuis bientôt six ans, il a vécu la plupart des incidents importants de la guerre actuelle et aussi ceux qui l'ont précédée, depuis 1912. Fils et frère de diplomate, il ne craint pas, lui, d'exposer carrément les faits, 1 jusqu'ici tenus jalousement secrets. C'est ainsi que, dans son étude sur Le 4 août au Parlement belge, parue dans le der-' nier numéro de la Revue des Deux-Mon-1 de, il nous expose les dessous d'un inci-; dent qui, pour bien des Belges — nous 1 dirons même, pour pas mal de membres du gouvernement actuel, ministres déjà à l'époque qu'évoque M. de Lichtervelede — étaient restés incompris. Peut-être, en voulant préciser trop, à-t-i] quelque peu exagéré certains détails, mais on doit lui être trop reconnaissant d'avoir voulu, dès à présent, jeter un s peu de lumière sur des incidents encore bien obscurs, pour le lui' reprocher. ? Il n'est pas nécessaire de rechercher pour l'instant les raisons pour lesquelles 3 il ne fut pas donné suite aux mesures arrêtées par le ministre de la Guerre de 1914 et que M. de Lichtervelde rapporte en ces termes : Le général Léman, après avoir consulté té-léphoniquement le ministre de la Guerre, ordonnait la destruction des voies de chemin de fer et des ponts dont l'Allemagne avait déjà revendiqué l'usage... 1 Nous saurons, un jour prochain, pourquoi ils ne furent pas démolis, mais il fait savoir gré à M. de Lichtervelde de nous avoir révélé que M. de Broqueville avait donné son agrément à l'idée de les détruire. Le jeune seertaire du chef du cabinet nous apporte plus loin un détail de la plus haute importance. Rappelant "l'incontestable méconten-i tement qui se manifestait à droite centre le gouvernement de M. de Broqueville, qui avait réussi, en 1913, à faire t voter tout son programme de réorganisation de l'armée", M. de Lichtervelde ) ajoute : , Des comités se réunissaient ; on agissait sur les ministres, on tâchait de peser sur le président du Conseil. Le crime de Serajevo n'avait . pas interrompu des dangereuses menées. On réclamait l'envoi en congé de la classe de 1914, encore sous les drapeaux... Le ministre de la Guerre accéda à cette demande le 22 juillet. ; Il s'agissait en réalité de la classe de > 1913, entrée sous les drapeaux en octobre 1913, et non la classe de 1914, ainsi que le dit erronément M. de Lichtervelde, et que l'on renvoya dans ses foyers après DIX mois de service, alors que toutes tes autorités militaires se plaignaient de l'insuffisance du service de QUINZE mois et réclamaient un prolongement du temps de service sans lequel il allait devenir impossible d'exercer les cadres. M. de Lichtervelde continue : L Il (le ministre de la Guerre) ne s'y était résolu que parce qu'une expérience récente lui 1 avait donné une confiance absolue dans le mécanisme particulièrement perfectionné qui permettait de rappeller en 24 heures les réservistes.S'il fallait jamais s'attarder à donner une réponse péremptoire à la pharami-neuse fantaisie des diplomates de la Wil-lenmstrasse... pour démontrer que ce ne fut pas la Belgique qui prépara la guerre et l'attaque de l'Allemagne, cette décision prise le 22 juillet 1914 et que M. de -Lichtervelde vient de mettre en lumière suffirait amplement. Mais nous n'entendons pas démontrer une chose aussi évidente. Nous voulons simplement dire, pour l'instant, que cette décision, tout à fait déplorable à notre sens, n'a pas eu pour raison celle que nous expose l'auteur de l'article. Contentons-nous de dire que M. de Broqueville DUT, malgré lui et malgré l'opposition unanime de son oabinet militaire et de toutes les autorités militaires, licencier la dasse susdite. Le moment n'est pas venu d'entrer à cet égard dans des controverses. Notons simplement qu'après avoir évoqué la mesure prise, dans la phrase ci-dessus reproduite, M. de Lichtervelde ajoute : Certaines groupes comptaient bien lui arra-chre d'autres concessions. Le renvoi de la classe fut bien, hélas, une concession aux "antimilitaristes" de chez nous. Regrettons simplement que M. de Lichtervelde, en veine de confidence aux lec-teur»- de la Revue Deux-Mondes, ne Se soit pas laissé aller jusqu'à leur dire qui ils étaient !... Un jour, chez nous, il nous sera permis de le dire — à moins qu'avant cela, le secrétaire du chef du Cabinet, persévérant dans la voie où i] vient de s'engager, ne nous apporte lui-même à cet égard quelques précisions nouvelles. P. O O Un accident de vicinal près de Bruxelles Le dimanche 24 février, vers 7 h. et demie, le tram vicinal qui quitte à 6 h. et demie la place Rouppe, à Bruxelles, et se dirige vers Hal, a déraillé entre Zuen et le Gros-Tilleul par suite de la rupture d'un essieu. Les deux voitures qui suivaient la locomotive se télescopèrent et grimpèrent l'une sur l'autre au milieu d'un choc effroyab'e qui jeta une panique insensée parmi les voyageurs. Tout le train sauta des rails et tes voitures se renversèrent. Il y eut un moment d'émoi indescriptible, coupé par les cris déchirants des nombreuses victimes. Aussitôt le personnel de la ligne, renforcé des ouvriers du dépôt, mandé par téléphone, et aidé des passannts et des habitants de Zuen, organisa le sauvetage des malheureux qui gisaient blessés pêle-mêle sous les décombres des voitures. On retira ainsi 44 blessés, plus ou moins grièvement atteints, dont une bonne vingtaine furent transportés à l'hôpital Saint-Pierre de Bruxelles. o—o L'attitude de la Belgique jugée par un Espagnol Le grand écrivain espagnol, A. Salce-do, a commencé, dans le El Universo, de Madrid, une série d'articles, dans lesquels il démontre que la Belgique a été en tout et partout loyale, patriotique et digne de l'admiration du monde entier. Voici, en quels termes, il commence son étueie aussi intéressante qu'érudite : Les événements terribles, qui se sont déroulés à partir d'août 1914, viennent confirmer le destin historique eie cette nation si petite en territoire et si grande par la densité de sa population et par son progrès intellectuel et économique. La formidable épée de l'Empire - germanique a coupé la Belgique en trois tronçons : un qui est subjugé par l'envahisseur — un qui le combat toujours — un qui a émigré chez les peuples voisins. Les trois tronçons palpitent toujours, quoique épuisés et sanglants : ils constituent une pléthore de vie historique. Ils sont, en ce moment, trois terres d'expérience, trois laboratoires sociaux. Tous les trois offrent au monde un spectacle intéressant de faits instructifs et extrêmement di-j gnes d'être observés et étudiés.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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