La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 31 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/n58cf9k86m/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY ,r,.„T. CINQ CENTIMES an?iAHDE : vrjf CEST CO*TINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone : 212 Holborn. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 (h 23me ANNEE MERCREDI 31 MAI 1916 No. 151 LA GRANDE GUERRE I NOUVEAUX ASSAUTS A VERDUN LA RETRAITE ITALIENNE ■ EN AFRIQUE ORIENTALE | Le communiqué officiel belge du 29 ■mai dit: " Il y a eu une activité récipro-I que d'artillerie considérable dans les ■ sections au centre du front belge. En I réponse au bombardement de Pervyse ■ et de Caeskerke, nos batteries de tous ■ calibres ont dirigé un feu destructeur ■ contre les ouvrages allemands dans les ■ environs de Dixmude I Comme il fallait s'y attendre, les Alle- ■ mands ont tenté de nouveaux efforts ■ contre Verdun et spécialement contre le ■ front 304-Mort-Homme-Cumières. Leurs ■ deux attaques de dimanche soir débou- ■ chant du bois des Corbeaux (nord-ouest ■ de Cumières) ayant été complètement re- ■ poussées sans pouvoir même atteindre I la première ligne française, ils ont dirigé ■lundi après-midi deux nouveaux assauts ■contre la cote 304, l'un vers trois heu-I res, l'autre à cinq heures et demie. Tous ■ deux furent repoussés avec des pertes ■ sanglantes, sans conduire à aucun ré-I sultat. Peu après cependant, les Alle- ■ mands reprirent l'offensive dans le sec- ■ leur Mort-Homme-Cumières, émergeant, ■ comme la nuit précédente, du bois des I Corbeaux. Cette fois, cependant, ils réus-I sirent à prendre pied dans les tranchées I françaises de première ligne au nord- ■ ouest de Cumières sur une longueur d'en- ■ tiron 330 mètres, mince résultat en pro- ■ portion des pertes subies. I Autour de Douaumont, l'ennemi n'a ■ plus risqué ses Bavarois à l'assaut, mais ■ il a violemment bombardé les positions ■ françaises à l'est et à l'ouest de l'an- ■ cien fort, ce qui indique peut-être la pré- ■ paration d'un nouvel effort de ce côté. ■ Les Allemands ont lancé leur première ■ colonne d'assaut contre les positions ■ françaises au nord de Verdun le 21 fé- ■ vrier. La journée d'hier, qui marquait le 16o6me jour de la guerre, était donc le ■ loome de la bataille de Verdun. Les Autrichiens poursuivent leur offen- ■ sive avec une vigueur digne d'un meil- ■ leur sort, mais jusqu'ici ils n'ont guère ■ réussi à faire grande impression sur les ■ défenses italiennes principales qui résis- ■ tent merveilleusement aux plus furieux ■ assauts. Samedi soir et dimanche matin ■ l'ennemi a renouvelé ses attaques obsti-■«ées contre les positions de nos alliés ■ dans la vallée de Lagarina entre l'Adige ■ # la vallée de l'Arsa. Toutes furent bri-■sées par la résistance inébranlable de la division. Dans le secteur Posina- ■ kico, l'ennemi, renforcé, après un vio- ■ 'M bombardement, attaqua les positions ■[italiennes au sud du torrent de Posina; ■ 'prés une lutte désespérée, il fut repous- ■ avec des pertes considérables. Sur le ■ plateau d'Asiago qui défend l'entrée de ■ 'a plaine de Vénétie, les Italiens en lé- ■ ?er recul, ont occupé et consolident des I Positions dominantes. Une brillante con-■re-attaque d'un régiment d'infanterie ■ réussit à sauver deux batteries entou- ■ reessur le mont Moschiece. Dans la val-Iee de Sugana il n'y a eu que des escar- ■ touches et ailleurs des actions d'artille-■ ne> Particulièrement violentes dans les ■20nes de Pluva «t de Monfalcone (Isonzo). ■ pu communiqué officieux de Rome ■ Précise que dans le secteur compris en- ■ re l'Adige et la Brenda, où les Autri- ■ '■ens font leur effort principal, la si- ■ nation militaire est stationnaire dans ■ 'Semble. ■ ^r l'aile gauche, l'ennemi, après avoir ■ USS1, au Prix de grandes pertes, à en-B v,er les lignes avancées italiennes jus- la crête de Zugna Torta et le col I. anto, se fatigue en vain depuis le ■ "iai contre la barrière de Coni Zugna ■ ou mont Pasubio. ■ Ur l'aile droite, dans la vallée de Su- ■ y aucune attaque sur une large échel- ■ ;,.J:a encore été effectuée. Les troupes ■ 3;,, nes ont abandonné leurs positions ■ feri'Cees troP exposées au feu des bat-I lo t ®nnern'es entre Panarotta et le ■ dre a et se sont retirées en bon or- ■ 'eurs positions principales du tor-I teJ de Maso! ■ a étéT centre> 'a pression de l'ennemi ■ la j,fa P'us grande et les conditions de ense ont été le plus défavorables pour nos ames. uette zone montagneuse peut être divisée en deux zones. Dans le bassin de Posina et le • haut Astico, au sud-ouest, lâ nature du terrain a forcé les Italiens à organiser leur principale ligne de résistance à quelques kilomètres en arrière de la barrière de forts ennemis qui l'avait bientôt rendue intenable en présence du nombre très supérieur des batteries autrichiennes. Derrière cette ligne, le terrain dévale rapidement vers les nombreuses vallées qui forment Posina et Astico. Ayant abandonné la ligne Toruro-Campomolon, les Italiens durent se retirer jusqu'au bassin d'Arsierô, où une solide ligne défensive fut occupée. Ce mouvement se termina le 22 mai et depuis lors, à l'exception de l'évacuation de la position avancée du mont Cimone, aucun mouvement de recul n'a plus eu lieu dans ce secteur. Les Autrichiens profitent évidemment de la retraite stratégique italienne pour crier victoire. Ils prétendent avoir traversé le Sei Roane dans la vallée d'Assa (Asiago), repoussé les Italiens près de Canove et pris pied sur les pentes sud et est de cette vallée. Après s'être ren- | dus maîtres des ouvrages fortifiés de Monte Interotto ils auraient occupé les hauteurs au nord d'Asiago, les monts Zebio et Zingarella etl e Corno di Cam-po Bianco. Dans la haute vallée de Posina ils auraient refoulé les Italiens, après des combats obstinés, de leurs positions à l'ouest et au sud de Betale. D'après ce communiqué, les Autrichiens marcheraient sur Asiago du nord et de l'est, et tout dépend maintenant, non de la possession de cette petite ville elle-même, mais de la résistance italienne sur le plateau qui la sépare au sud de la plaine de Vénétie. On peut s'attendre à ce que nos alliés, bien renforcés et servis par un réseau ferroviaire assez dense, y mettent définitivement fin à l'invasion ennemie. Le calme le plus complet continue à régner sur le front russe. Le communiqué de Pétrograde ne signale qu'un bombardement de la voie de chemin de fer dans la région de Kurtenhofi à l'est de Riga, et des opérations aériennes. En Caucasie, on se bat dans la région de Rewan, à l'est de Mosul. Des troupes irrégulières turques qui essayaient d'attaquer des convois russes furent promptement battues par les braves cosaques, qui, au nombre de quarante-quatre, surprirent un bivouac, défirent cent cinquante ennemis et regagnèrent leurs hommes avec pertes de deux morts et d'un manquant. Il n'y a pas de nouvelles sûres de l'invasion bulgare en Grèce, et il faut accueillir avec réserves tous les bruits au sujet de l'effet moral de cet acte de guerre sur l'ensemble de la population hellène.La colonie de l'Est Africain allemand, déjà attaquée au nord par les Anglo-Boers au nord-est par les Belges et au sud par les Portugais, vient d'être envahie au sud-ouest par des troupes britanniques et coloniales s'avançant de la Rhodésie entre la pointe sud du lac Tan-ganyka et la pointe nord du lac Nyava. Attaquées sur toute la ligne frontière, les troupes allemandes durent évacuer Ipiana et Igamba et les Anglais sont déjà à plus de trente kilomètres au delà de la frontière, marchant vers le lac Kukwa et le chemin de fer central. Sur le che- , min de fer d'Usambara, parallèle à la frontière nord-est, le général Smuts a 1 poulssé vers le sud jusqu'à Samê et s'ap- 1 proche du haut plateau d'Uvambara. Par 1 contre le général Van de Venter est tou- ' jours arrêté à Kondoa Irangi. Hommage des maraîchers de France ' Un hommage peu banal, celui des maraî- 1 chers d'Argenteuil au général Joffre. Ces 1 braves gens, en témoignage de reconnais- £ sance, ont offert au chef de l'armée française e une botte d'asperges à laquelle ils venaient r de décerner la plus haute récompense. c Remarquable échantillon des célèbres c asperges d'Argenteuil, cette botte contient c 31 asperges et pèse 7 kil. 300. a Les fonctionnaires allemands chez non Il y a quelques temps le Times discu tant la question de l'administration aile mande en Pologne reprodhait aux font tionnaires allemands de se faire des ren tes sur le dos des contribuables polonais Herr Lewald, représentant du gouverne ment avait été blessé du soupçon et a cours d'un débat au Reichstag s'était dé fendu avec chaleur contre ces accusa tions qui n'étaient, disait-il, qu'"une ten tative fallacieuse de prouver que l'ac ministration allemande presse d'énorme sommes du pays sans rien faire en re tour Les socialistes allemands qui avaien provoqué ce débat au Reichstag décla raient que tant en Pologne qu'en Bel gique et dans le nord de la France le fonctionnaires touchaient des salaires ex ceptionnellement élevés, sans compter les " indemnités " de toutes sortes. Her Stucklen, entre autres, disait que de fonctionnaires dont le salaire en Aile magne ne s'élevait qu'à 12.000 franc par an, " se faisaient " maintenan 25.000, et des employés à 3.000 franc se faisaient encore 6.000 fr. par-dessu le marché. Herr Lewald après avoir nié, pour 1; forme sans doute, et avoir déclaré qu pas un sou de l'argent dépensé en frai d'administration n'était pris dans le pays occupé, admit que les salaires de fonctionnaires étaient exagérés, mais i fallait prendre en considération le "bien' que font ces gens aux pays qu'ils occu pent. Si nos souvenirs sont bons Herr Le wald était commissaire général du gou vernement allemand à l'exposition in ternationale de St-Louis (Etats-Onis) ei 1914, et en cette qualité, croyons-nous il fut décoré par le gouvernement belge Comme reconnaissance, ce serait trè allemand. Bien répondu ! Le discours pacifiste du président Wil son a provoqué en France des commen taires plutôt désagréables pour le che d'Etat des Etats-Unis. Le Matin entre autres écrit : M. Wilson, peut, par une désir trè: naturel d'exercer son autorité pour hâ ter la fin de la guerre, espérer que le: Allemands se corrigeront et que cette foi: les traités conclus sous les auspices de: Etats-Unis seront autres que des chiffon; de papier. Mais nous, Français, qui somme; à la portée des Allemands et dont le territoire peut à n'importe quel moment de l'avenir être envahi de nouveau par cette race hypocrite et brutale, nous nous permettrons de demander d'autres garanties que des paroles sans aucune valeur. Cette garantie ne peut être donnée que si la France et ses Alliés victorieux on1 les moyens d'imposer le respect de tous les traités. Si le Gouvernement des Etats-Unis avait fait entendre la puissante voix de la nation au temps où la neutralité de la Belgique a été violée, il pourrait aujourd'hui, dans un ton très différent, exiger le respect de toutes les conventions internationales. Nous, qui ,au premier jour d'août 1914 avons vu fouler aux pieds les paroles les plus sacrées par les troupiers de Berlin, avons le droit, en raison de ces précédents, de ne pas souhaiter une paix basée sur la parole d'honneur fragile et frêle de l'Allemagne. — Wire-less Press. Cent sous valent 3 fr. 15. La guerre, qui a fait monter de cinquante à quatre cents pour cent la valeur les métaux vils, fer, cuivre, antimoine, ?inc, etc., a profité aussi au vil métal : 'argent est remonté, depuis fin juillet 1914, le 80 ou 90 fr. à 140 francs 50 le kilo. De telle sorte que dans les poches de ceux jui en détiennent, les pièces de cent sous, lui contiennent 22.5 grammes d'argent fin^ nénéficient aujourd'hui d'une plus value l'environ 60% par rapport au mois qui a précédé la guerre : de 1 fr. 90 environ à juoi la "plaque" était tombée, la voici jui court sur ses 3 fr. 15. La cause de cette hausse n'est pas simple, ïlle est attribuable en partie à la rareté de 'or qui a eu pour contre-coup l'appel aux tocks d'argent de Bombay et de Shanghaï ; n partie aussi à la forte diminution du nétal tiré des mines du Mexique en raison les troubles. Au lieu de 2.250 tonnes d'argent [ue le Mexique versait annuellement à la onsommation, sa production est tombée ux environs de 1.500 tonnes. L'aviateur Gilbert s'est envolé 3 Pour la troisième fois, le sous-lieutenan aviateur français Eugène Gilbert, interni en Suisse, vient de s'évader. Une premièri tentative, en septembre dernier, fut cou ronnée de succès : Gilbert parvint à gagne: la France. Mais il était, à cette époque prisonnier sur parole. Il avait bien averti u par lettre, les autorités militaires suisse: qu'il reprenait cette parole ; par malheur sa lettre, retardée, ne parvint à destinatior qu'au moment où il avait déjà passé la frontière. La France ne voulut pas que la parole d'un de ses officiers pût être sus-s pectée, et, malgré tout le regret que l'on é prouva à ne pas voir rentrer l'intrépide pilote, Gilbert fut rendu à la Suisse, t Une seconde fois, en février, Gilbert s échappa de Zurich, qu'on lui avait assigne comme lieu de résidence, mais il fut repris s dans le train à la station d'Olten. Aujourd'hui, Gilbert a de nouveau tenté la fortune. Avec un farouche entêtement, avec une obstination héroïque, ce vaillant r soldat qui porte la Légion d'honneur, la s médaille militaire et la Croix de guerre garnie de trois palmes, pour trois avions s ennemis descendus, cherche à rentrer dans t son pays, pour y lutter jusqu'au dernier s souffle contre le Boche abhorré. Cela ne s surprendra aucun de ceux qui ont Connu Gilbert, âme simple et grande, éprise de i l'austère,devoir, et croyant ne l'avoir jamais totalement accompli. " C'est jeudi matin, vers deux heures, qu'il 3 a accompli son audacieuse tentative. On suppose qu'il a utilisé une conduite d'aération s des communs, mais' on manque d'indices 1 précis. Rappelons comment Gilbert fut retenu par les Suisses. Il revenait de bombarder les usines Zeppelin, à Friedrichsaffen, sur le lac de Constance, lorsque, une panne d'essence ne lui permettant pas de revenir jusqu'en France, il dut choisir entre la descente en Allemagne et la descente en 1 Suisse. Il choisit la Suisse et y atterrit ; > son appareil capota dans l'herbe sur des fils de fer et Gilbert fut fait prisonnier. 5 Les Suisses ont d'ailleurs rendu hommage au patriotisme de l'aviateur français. Dans les milieux officiels de la République helvétique, on avait envisagé favorablement l'idée d'échanger Gilbert contre un officier allemand, également interné en Suisse, à Thonne, en les rendant f chacun à son pays. Gilbert n'a pas eu la patience d attendre et l'oiseau s'est envolé. 5 Les délégués russes en France > . Tandis qu'une partie de la délégation russe , se trouvait au Havre, les membres restés à _ Paris assistaient au Sénat (salle de Brosses) à une séance du comité parlementaire français du commerce, organisée en l'honneur des délégués du comité parlementaire russe du commerce. : MM. Clémentel, ministre du commerce, et : Méline, ministre de l'agriculture, étaient présents. On remarquait également dans la salle MM. Vesnitch, ministre de Serbie ; Yokosimovitch, député de Belgrade ; D. Blumenthal, ancien maire de Colmar. Après une allocution de M. Chaumet, président, M. Protopopoff, vice-président de la Douma, a affirmé sa ferme conviction que l'entente absolue qui existe entre les Alliés pourrait également se manifester en une série de mesures aussi larges qu'efficaces qui permettraient aux Alliés, par une étroite union de leurs ressources et de leur crédit, de supporter plus facilement le fardeau de la guerre. Au nom du gouvernement, M. Méline a salué les délégués russes et, dans une improvisation très documentée, préconisé, pour 1 organisation de la lutte économique contre nos ennemis, certaines des méthodes de ceux-ci. Après un discours de M. Gabriel Hanotaux, les assistants, se souvenant que la conférence parlementaire internationale du commerce s'est instituée à Bruxelles, a adressé au roi Albert 1er un télégramme d'hommages respectueux. Le coton manque en Allemagne Le Daily Telegraph publie la dépêche suivante, datée de New-York : Suivant des informations apportées ici par des Américains revenant d'Allemagne, l'empire souffrirait d'une pénurie alarmante de coton et autres textiles. L'Allemagne ne sera pas vaincue par la faim seulement ou par l'épuisement de ses ressources militaires, a dit un des yoyageurs, mais tant que l'Angleterre dominera les mers, l'Allemagne est vouée à une défaite certaine. Le coton est le roi de la guerre européenne, et le manque de coton peut abattre à lui seul I Allemagne, si toutes les autres forces échouent. Le caoutchouc est également rare. II se vend 12 marks 5 la livre, et le cuivre " 3 marks 65. La pénurie de vivres se fait cruellement sentir, et si la distribution doit se faire par l'organisme central à Berlin, il est probable qu'un nouveau mécontentement se produira. LLOYD GEORGE t Le maitre de l'heure M. de Saint-Brice, dont les articles au r Journal sur la politique anglaise sont tou-t jours très remarqués, consacre à la mission irlandaise de M. Lloyd George l'étude sui ■ i vante : 5 11 n'y a pas qu'en Allemagne que 1 1 homme fort se pousse au premier rang, prenant figure quasi-dictatoriale. L'Angleterre aussi a son maître de l'heure. La . journée de jeudi a fait de M. Lloyd George , l'arbitre absolu des destinées britanniques. La promulgation de la loi sur la conscription suffirait déjà à consacrer le pres-1 tige de l'homme qui a assuré cette réforme capitale. Et cet homme est M. Lloyd George. Lui seul a su combiner l'initiative qui conçoit, la prudeïice qui tourne les difficultés secondaires et l'énergie qui surmonte les obstacles essentiels. La rudesse d'un Carson n'a conduit qu'à de vains éclats. La dialectique d'un Asquith risquait de s'égarer dans les compromis. L'homme d'Etat gallois a réalisé la solution.Seul ce succès peut expliquer la décision tout à fait singulière que vient d'annoncer le Premier anglais. La solution de la question irlandaise est confiée aux bons soins de M. Lloyd George. C'est là toute la conclusion que M. Asquith a rapportée de son voyage en Irlande, avec une constatation très franche de la nécessité absolue d'une réforme. La netteté de cette abdication impose le respect. Il n'est pas un des pays engagés dans le formidable conflit où n'aient été commises de grosses erreurs. L'immensité de la scène et la grandeur du drame écrasent les acteurs. Certains d'entre eux ont essayé de réagir. Un seul a eu assez de loyauté et de confiance en lui-même pour enregistrer carrément le passif, que ce soit aux Dardanelles, à Kut-el-Amara ou en Irlande. ; Que penser de l'abnégation de l'homme d'Etat qui, après dix annés d'exercice du pouvoir suprême, ne craint pas de s'effacer devant une force plus agissante ? Car telle doit être, n'est-ce pas, l'interprétation du geste de M. Asquith ! L'épreuve à laquelle M. Lloyd George se voit convié est sans doute périlleuse, la plus périlleuse d'une carrière dont toutes les étapes sont marquées par des difficultés vaincues. L'homme d'Etat gallois a su imposer une réforme financière d'allure véritablement révolutionnaire. Il a porté une main sacrilège sur l'arche sacro-sainte de la Chambre des lords. Il a brisé la routine qui paralysait la fabrication des munitions et imposé la conscription. La main de fer, jadis à nu, s'est peu à peu gantée de velours. Aujourd'hui, M. Lloyd George fait presque figure de diplomate. Sera-ce assez pour résoudre l'imbroglio d'Irlande ? Le fait que, après une enquête sur place et avec une connaissance sans égale de la question, un homme d'esprit aussi entraîné aux combinaisons conciliantes "que M. Asquith juge opportun de passer la main, suffirait à nous éclairer sur la complexité du problème. N'avons-nous pas, d'ailleurs, des indications certaines ? En juillet 1914, tous les efforts d'entente se heurtaient à un simple détail : savoir si une subdivision de l'Ulster, le comté de Tyrone, serait ou non comprise dans le Home Rule C'est, en apparence au moins, pour un différend aussi secondaire que des centaines de mille hommes étaient sur le point d'en venir aux mains. Quelle meilleure preuve de l'acharnement des rivalités et de l'emballement des passions. On peut juger de ce que doit être l'acuité de la situation maintenant que le sang a coulé. Les rigueurs d'une répression nécessaire ont ému les nationalistes catholiques, qui aspirent de plus en plus à un régime de liberté. Par contre, les orangistes protestants, confondant les Home Rulers et les Sinn Feiners dans une même réprobation, s'opposent d'autant plus aux concessions qu'ils savent le régime antérieur à la guerre irrévocablement condamné. C'est là peut-être le principal intérêt de la mission de M. Lloyd George. L homme de demain va préparer la solution de demain. Convocation du Parlement hongrois On mande de Budapest à la Frankfurter Zeitung que le Parlement hongrois est convoqué pour le 7 juin.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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