La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 01 Juli. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gh9b56f461/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22mk ANNÉE. JEUDI 1 JUILLET 1915. N°- 182. LA GRANDE GUERRE. RETRAITE MOSCOVITE.--INVASION DE LA RUSSIE.—UN RESCRIT IMPERIAL. -LA DETERMINATION DU PAYS — L'OFFENSIVE DU GENERAL JOFFRE. -LES OPERATIONS ITALIENNES — . DANS LES PAYS NEUTRES. Un nouveau fait, auquel on pouvait, du jpjIc, s'attendre, s'est produit sur le théâtre à,-; opérations russes, notamment l'invasion j; la Russie, aux environs de Tomaszow, jjns la Pologne du Sud, au nord-ouest de It-mberg. Sans parler ouvertement d'invasion, Pétro-,r3de admet que de " grandes forces enne-ont fait une avance, mais que sur les partions d'arrière-garde des attaques achar- ont été repoussées. Rivant les communiqués allemand et a ut ri-•j^n,les troupes austro-allemandes ont atteint u(inali-Lipa et la Bug, près de Kamionka et ifrumoliva, et attaquent les positions russes •long de cette nouvelle ligne. Les armées eoMinies ont occupé Tomaszow, en territoire ru;.?, et les Russes, abandonnant leurs posi-v,;-sur le nord du Tanew et la rive nord de Ijîjq, ont battu en retraite dans une directs nord-est. -ite situation est passablement obscure, •js il semble que le no.uveau front s'éten-jjit sur une longueur de 480 kilomètres, du Ad de la Pologne, au sud-est de Halicz, vers '{Dniester. Malgré ces insuccès répétés,, on aurait tort de croire que la confiance de nos alliés est diminuée eh rien. Au contraire, l'armée et la population sont décidées, plus que jamais, à lutter jusqu'au bout, c'est-à-dire, jusqu'à l'écrasement final de l'Allemagne. "Une guerre prolongée, déclare le Tsar, dans un rescrit. impérial à ses sujets, exige : • efforts toujours renouvelés. Mais, surmontant les difficultés croissantes, et parant aux vicissitudes inévitables dans une guerre, fortifions dans nos cœurs, la résolution de continuer, avec l'aide de Dieu, la lutte pour !e triomphe complet des armes russes. L'ennemi doit être écrasé, car sans cela la paix >.n impossible. Avec une co'nfianc'e ferme dans la force inépuisable de la Russie, je m'attends à ce que les institutions gouvernementales et publiques de l'industrie russe, linsi que tous les fidèles enfants de la patrie, «ns distinction d'opinions ou de classes, travaillent ensemble pour satisfaire les besoins le notre armée. C'est là le seul problème iesormais vers lequel doivent se diriger les pensées de la Russie unie, invincible dans son unité." Ces paroles, soigneusement pesées en Allemagne et, mises en rapport avec la démission M. Maklakoff, ministre de l'intérieur, et du général Sukhoralinoff, ministre de la pierre, ne laissent pas de faire réfléchir les journaux allemands, qui s'étonnent de la détermination des Russes. Et la " Kôlnische Zeitung " ajoute même : Aussi longtemps que ie grand-duc Nicolas garde la gouvernail entre les mains il n'y a pas de chance de voir une tendance de paix avoir le dessus. Sur le front occidental il n'est guère produit de neuf : bombardements récriproques et ittaques repoussés. Le prince Ruprecht de Bavière, commandant les armées allemandes dans l'ouest, a fait au correspondant du " New York Times " des déclarations qu'il ne sera ;ans doute, pas sans intérêt de reproduire. Lui, dans l'ouest, aidait, disait-il, les armées marchant contre les Russes:— "Eux, dans l'est, dit-il, sont le marteau, moi je ne suis ici que l'enclume. Ma tâche «été de tenir." Plus loin le prince Ruprecht fit allusion au gaspillage en munitions auquel se livre l'armée française contre ses troupes. Pendant six semaines les Français ont tiré une moyenne de 100,000 obus par jour et le record 'ut atteint le jour où les artilleurs, français lancèrent 300,000 obus sur nos positions. Parlant de la grande offensive commencée par le général Joffre le 9 mai, le prince dépara que le seul espoir des Français était de wmpre les lignes allemandes sur un front d'au moins vingt kilomètres, mais qu'ils n'ont pas réussi même sur un front plus étroit. II évalue à 60,000 les pertes françaises au wurs de cette offensive et à 35,000 celles des Anglais lors de leur offensive à Neuve-chapelle.Pour le moment, ajouta-t-il, l'offensive du Miéral Joffre est terminée, mais il n'en était Pas sûr, et les Français pouvaient fort bien feconrniencer aves des forces plus grandes et "ne artillerie encore plus puissante ! En Italie il ne s'est rien passé d'extraordi-paire, non plus, et les opérations se bornent * des attaques d'artillerie; dans la région de •fsonzo, le mauvais temps entrave toute Jvance. D'un télégramme de Vérone on apprend que le prince-héritier de Bavière et le wonprinz autrichien ont tenu une conférence ju sujet de l'organisation défensive dans le ïyrol, menacé par les Italiens, et d'autre part 011 signale au "Petit Parisien" que trente-Jû'He Allemands ont été envoyés contre, les «oupes italiennes; de tout quoi il résulte que prétendu froid entre l'Autriche-Hongrie et 'Allemagne au sujet de la campagne italienne ^ terminée et que, même sans déclaration '',1 guerre, l'Allemagne est entrée en lice c^itre son ancienne alliée. La Bulgarie n'a toujours pas pris de déci-!lonî mais il n'est pas sans intérêt de signaler •Uc la Chambre hollandaise aura bientôt à ^ttiter un projet de loi, accordant au gou-^rnement un crédit de 175 millions de francs 1°Ur de nouveaux frais de mobilisation, •irions-nous à attendre des nouvelles de ce c'oté-là? iWEAU DE CORRESPONDANCE BELGE. , Le Bureau de Correspondance Belge, •irdi-nia Hou&e, Kingsway, London, W.C., in-les Belges résidant en Angleterre qu'il développé son -service d'envoi de la correspondance en Belgique; le service est absolu-gratuit pour les soldats et réformés; il demandé 2id. par lettre aux autres permutes., 'L" birrean se charge également de prendre ^ ks grandes villes, les renseignements 1 r les iamilles -des réfugiés. LA VIE A MONS. LE TRAVAIL SE RAREFIE, Le travail se raréfie encore dans nombre d charbonnages, du fait des stocks et des difl cuités d'expédition. D'autre part, les négocii tions continuent toujours au sujet du comi toir des ventes. Les charbonniers du Hainai envisagent avec une cè^-aine inquiétude l'ever tualité d'une nouvelle ca"?wpa.gne d'hiver. La pénurie d'huile se fait sériéust®tten>t senti dans la plupart des charbonnages. £1 en re suite même de-ci de-là de graves inconvt nients. La plupart des batteries de fours à coke d Borinage sont hors feu. Les principales ba teries encore en activité sont celles des " Chai bonnages belges." Les stocks sont consid< rables, à raison de l'arrêt des grandes usine métallurgiques. Les " Charbonnages de Ham-sur-Sambre et du Moustier ont arrêté les travaux qu'il avaient enterpris au fond et à la surface. De travaux préparatoires étaient en train à 1 division d'Arsimont et l'on appropriait les ir stallations du jour. Depuis le lundi 21 les ouvriers des chai bonnaires du Levant-Flénu, à Cuesmes, et d Flénu-Produits, à Flénu et à Jemappes, on décidé de se mettre en grève. Malgré les cor seils donnés par les chefs de parti, les ouvrier ne veulent pas reprendre le travail. Us d« mandent une augmentation de salaire de 2 pour cent et le charbon gratuit pour tous. O: nous assure que les patrons n'accorderont rier Par ordre des autorités militaires allemar des, les administrations communales ont fai couper les haies le long des voies ferrées, pou faciliter la surveillance des voies ! Les haie ne peuvent plus avoir que quarante cent: mètres de hauteur. Des renseignements que nous recevons, i résulte que beaucoup de fabriques de sucre d Hainaut ne marcheront pas cette année. Celle qui seront en activité ont des contrats relative ment réduits, la culture ayant peu donné. A GAND. LA TAXE SUR LE REVENl CADASTRAL. Un nouvel exposé de la taxe sur le reveni cadastrai a été fait au Collège de Gand. Comme suite aux observations présentée dans une précédente séance, M. Dauge pre posa de modifier l'art 8.comme suit, a dit M Anseele:—■ Art. 8.—Deux ou plusieurs contribuables ni pourront être imposés à raison de l'occupatioi ou de l'exploitation d'un angine immeuble, 1 principal occupant étant seul passible de li taxe. Dans le cas où il n'y a pas de principa occupant, par le fait que le propriétaire donhi directement en location des parties.de maisoi ou appartements à divers occupants, chaqui partie sera considérée comme habitation dis tincte, conformément à la disposition de l'art 8 de la loi du 22 juin 1822. (§ a).—Toutefois, si le revenu cadastral di l'immeuble ainsi donné en location n'excède pas 300fr., la taxe sera due par le propriétaire. Ou bien :— (§ b).—Toutefois, si par suite de la divisioi opérée entre les locataires, aucun d'eux n'étai passible de la taxe, celle-ci serait due par L propriétaire pour la totalité de l'immeuble. Le Collège est d'avis que le (§ a) ne peu être admis, parce que l'exonération des pro priétaires de bâtiment dont le revenu cadas tral bâti dépasse 800fr., constituerait une ex ception difficile à justifier. D'autre part, le (§ b) ferait exempter par tielleinent les bâtiments importants, dè: qu'un des habitants ou occupants serait im posé pour la somme de 5fr., minimum de 1 < taxe. Le. Collège estime que dans les cas de l'es pèce, la taxe devrait être établîé à raison de h totalité de l'immeuble et que le (§ b) devrai être complété comme suit:— (§ b 2e partie).—Dans le cas-contraire, c'est à-dire lorsqu'un ou plusieurs habitants oi occupants sont soumis à la taxe, le proprié taire sera passible de la partie de l'impositior qui constitué la différence entre le montan des taxes imposées aux habitants ou occu pants et celle à attribuer à l'immeuble er entier. M. Dauge, consulté à ce sujet, est d'avis qu< cette dernière partie serait d'une applicatior trop compliquée. Il préfère, si sa proposition rie peut êtn admise, que l'article 8, tel qu'il figure à l'exposé du Collège, soit maintenu. LES INGENIEURS DE LOUVAIN. Sur les instances de M. le professeur d< Walque, président d'honneur de l'Union des Ingénieurs sortis des Ecoles de Louvain, exih comme tant d'antres, M. Sapin, président d< la section française de l'union, avait convo qué, le 20 juin à Paris, une réunion des mem bres de cette association. Cette -assemblée a été réhaussée par la pré sence d'un ce ses membres les plus distingués M. le ministre HeMeputte, dont l'entrée fu saluée par des applaudissements qui ont pu lu montrer combien il venait apporter de réconfort à ses camarades exilés. L'ordre du jour comportait une communica tion du professeur Walque sur les moyens ? employer pour permettre à l'industrie belge de reprendre, après la guerre, lai place de pre mière ligne qui lui revient; puis, une causerie de M. l'ingénieur J. Carlier sur l'importante question de la tracti-oe électrique sur les chemins de fer anglais et de l'application éventuelle de l'électricité à certaines lignes belges Au cours de la réunion un télégramme de loyalisme, d'attachement et d'admiration a été adressé à S. M. le roi Albert, dont la réponse ne se fit guère attendre et réjouira tous les membres de l'union. —Le roi Constantin, entré dans la période de convalescence, sera transféré dans quelques jours a-u château Decelis. L1 n'y aura plus de bulletin de santé. L'INTERVIEW DU PAPE. LE CARDINAL GASPARRI EXPLIQUE. l_ HOME, 28 juin.—Le " Carrière à'Italia" i- publie les déclarations suivantes que lui a t faites le cardinal secrétaire d'Etat Gasparri, l~ au sujet de l'entrevue de M. Latapie avec le Tape :— r Mgr Gasparri remarque tout d'abord que plusieurs des affirmations de M. Latapie, et parmi cel'les-ci quelques-unes d'une grande L1 importance, ne correspondent pas à la vérité. _ U est arrivé à M. Latapie ce qui arrive sou-vent aux journalistes qui rapportent une con-yersation. Une phrase leur fait impression, s ils la reproduisent sans réfléchir que cette phrase détachée de l'ensemble d'une déclara-" tion, ou bien ne reproduit pas fidèlement le s sens même de cette déclaration intégrale ou s bien même la défigure complètement. a Examinant ensuite plus spécialement dif-. férerits passages de l'entrevue de M. Latabie, Mgr Gasparri dit encore: "Suivant M. Lata-pie, le Pape aurait assimilé les juifs de Gali-e cie et les prêtres autrichiens de Crémone aux t prêtres belges et français fusillés, et il les . aurait tous compris dans son allocution con-s sistoriale du 22 janvier. Mais cela est une - absurdité que le Pape n'a pas dite et qu'il ne D pouvait pas dire. En ce qui concerne les -! juifs de Galicie, le Saint-Siège n'a jamais rien dit à ce propos, ne pouvant pas condamner . la Russie sur la seule affirmation de l'Au-t triche, non plus d'ailleurs que l'Autriche sur r la seule affirmation de la Russie. 5 " Pour ce qui est des prêtres autrichiens, . on a rapporté au Pape, il y a quelques semaines, que l'armée italienne avait pris l comme otages, ou mieux comme détenus ci-1 vils, quelques curés des territoires occupés; s mais dans le même temps, le Pape a appris . avec plaisir que ces prêtres sont traités avec égards et que l'évêqu-e de Crémone s'en occupe avec la plus grande sollicitude. " Comment donc le Pape aurait-il pu mettre sur le même rang les prêtres enlevés comme otages en Belgique et en France et les familles juives de Galicie ou les prêtres aut-ri-J chiens de Crémone? Comment aurait-il pu affirmer les avoir tous compris dans une allocution antérieure d-e plusieurs mois? i " M. Latapie fait également dire au Pape .qu'il aurait reçu une lettre du gouverneur de s Belgique von Bissing. Or, ni le Pape, ni la secrétairerie d'Etat n'ont jamais reçu aucune . communication directe ni indirecte "du gouverneur de Belgique. Cette lettre, à laquelle j le Pape n'a pas fait et ne pouvait pas faire [ allusion, est donc née du' cerveau de M. La-> tapie. l " La réponse attribuée au Pape au sujet de la violation de la neutralité de la Belgique: j ' c'était sous le pontificat de Pie X,' aurait ; été insuffisante et aurait constitué tout au ^ moins un manque d'égards à la mémoire du } vénéré Pie X. Mais le Pape n'a nullement [ fait cette réponse. Je pourrais vous rappeler la vraie réponse du Souverain Pontife, mais mon intention actuelle est de rectifier et non } de compléter les affirmations de M. Latapie. J " Mais plus grave encore est la confusion faite par M. Latapie en ce qui concerne les rapports du Saint-Siège avec le gouvernement t italien. 11 est vrai que le Saint-Siège dési-h rait que l'Italie restât en dehors du conflit ^ européen moyennant l'octroi par l'Autriche de concessions opportunes, telles qu'elles pussent écarter tout motif de froissement en-; tre les deux nations—soit parce que le Pape, ayant invoqué Dieu pour le rétablissement de ■ la paix, ne pouvait naturellement pas désirer 1 extension de l'incendié, soit parce qu'il désirait épargner à l'Italie bien aimée, dans laquelle il vit, les peines et les horreurs de la ; guerre, soit enfin parce qu'il était préoccupé ■ de la situation délicate dans laquelle se trou-l verait ou pourrait se trouver le Saint-Siège si l'Italie entrait dans-le conflit. "L'expression 'peuple plus mobile que la i terre, appliquée au peuple italien est Une i invention de M. Latapie. Lorsque l'Histoire publiera tout ce que île Saint-Siège a fait en cette occasion, le peuple italien aura pour L lui un sentiment de rancune, mais un sentiment d'amour et de reconnaissance. De-i puis la déclaration de guerre, le Saint-Siège J a gardé la plus absolue neutralité. Cette même neutralité il l'a observée également L pour le conflit ausfro-italien, n'oubliant pas dans sa^ douleur que ceux qui combattent des , deux côtés sont ses fils, et en même temps .prenant- soin non seulement de n'empêcher en aucune façon les catholiques italiens de se , conduire comme les meilleurs citoyens, mais aussi de pourvoir à l'assistance morale et religieuse des soldats et de permettre que même dans les locaux dépendant du Saint-Siège les soldats malades et blessés puissent être soignés et secourus." Mgr Gasparri reconnaît que le gouverne-! ment italien a montré de la bonne volonté i pour atténuer plusieurs difficultés que le ; Saint-Siège prévoyait inévitables en -temps de s guerre en raison même de sa situation actuelle.Le gouvernement italien, par exemple, a exempté de toute cemsure 1a. correspondance avec le Pape, la secrétairerie d'Etat et cer-, tams autres départements pontificaux; et le i Saint-Siège ne fait aucun cas des quelques lettres, peu nombreuses, qui malgré lès ordres ■ du gouvernement et sans.sa.faute arrivèrent ouvertes. Mais on ne peut déduire de cela que la situation du Saint-Siège soit normale et que le Pape doive l'accepter définitivement, bien que le Saint-Siège, paT respect de la neutralité, ne veuille pas créer d'embarras ' au gouvernement italien et place sa confiance en lui, attendant un arrangement convenable de sa situation, non pas des armées étrangères, mais du triomphe de ces sentiments de justice qu'il souhaite voir se répandre toujours davaritage parmi le peuple italien conformément à son véritable intérêt. En ce qui concerne le " Lusitania," Mgr Gasparri déclare que le Pape a déploré que le transatlantique ait été coulé. S'il n'a pu se prononcer plus directement, c'est parce qu'il se trouvait en présence de questions de fait qu'il ne pouvait pas résoudre, en raison des affirmations (contradictoires. Quant & la demande attribuée au Pane par AIDONS LES BELGES RESTES AU PAYS. M. Guil. Brandt, d'Anvers, soldat au pre mier groupement des travailleurs, 23e com pagnie, vient de mettre en vente au profit de Belges restés au pays deux chanson flamandes. L'une est intitulée "Te Wapen,' et se chante sur l'air de la " Marsellaise " pa tous nos soldats flamands. En voici le re frain :— V Te wapen! Vlaming en Waal, Géen twist meer om de taal ! Ten strijd ! ten strijd ! voor vorst en land Al s broeders, hand in hand. L'autre, intitulée " Vlaamsch Strijdlied," es une opportune adaptation du " Vlaamsclu Leeuw," et son dernier refrain est commi suit:— Geen mêelij meer, noch vrede. Wij eischen bloed voor bloed, (bis.) Wed Attila den tweede, En gansch het Duit-sch gebroed. Nous sommes disposés à faire venir du fron et à envoyer ces chansons à ceux de nos lec teurs qui nous feront parvenir deux pence. LES BELGES EN FRANCE. (Correspondance de la " Metropole."] CANNES, le 27 juin.—Samedi dernier ont ei lieu les obsèques du capitaine Houttekier, di l'armée belge. Un grand nombre d'officier; et de- soldats de l'armée française suivaient li cortège, ainsi que des délégations des société: patriotiques de Cannes. La veuve du capi taine Houttekier ayant demandé que l'inhu mation de son mari soit faite dans le carré di Souvenir français, M. Simon, délégué s'est em pressé d'accorder cette autorisation. Le sous-lieutenant belge Gaillaert soigné i l'hôpital Saint-Charles vient d'épouser uni charmante Cannoise, infirmière du dit hôpital La duchesse de Vendôme assistait à la céré monie. Tous les blessés belges avaient envoyi de magnifiques gerbes de fleurs aux nouveau: époux. On parle d'un futur mariage entre un solidi soldat congolais et une infirmière. Nos blessé: sont dorlotés d'une façon admirable. L; duchesse de Vendôme a quitté Cannes pou Paris, où elle va visiter et réconforter le: blessés et les réfugiés. Nous avons à Saint-Jean-sur-Mer et à Juan les-Pins une colonie de petits orphelins de 1î guerre éloignés des lignes de feu. Tout c< petit monde est heureux de se voir au bord d< la mer bleue. On installe des ouvriers et des ateliers pou: les plus grands. Le travail va être rendu obligatoire pour le: hommes valides, par la suppression de l'allo cation journalière. L'ŒUVRE DU COMITE NATIONAL DE SECOURS. ET D'ALIMENTATION DE BELGIQUE. Le comité de souscription parmi les Belges en Angleterre en faveur du Comité Nationa de Secours et d'Alimentation poursuit activement son travail et rencontre en général le meilleur accueil chez nos compatriotes de Londres, qui, presque tous, ont tenu à collaborer généreusement à soulager leurs frères malheureux. Le comité de souscription s'occupe actuellement d'organiser un groupement belge qui le représentera à Folkestone; et la même chose se fera dans toutes les autres villes anglaises où résident des Belges. Nous faisons un -appel pressant à nos compatriotes habitant l'Angleterre, de se faire connaître au secrétaire-général du comité, M. le député Maurice Feron, Hôtel Victoria, Nor-thumberiand-avenue; London^ W., qui s'empressera de leur fournir toutes les indications sur l'organisation des collectes et le fonctionnement du comité. Le sort de tous nos compatriotes, obligés de vivre sous la dure oppression allemande, dépend de notre générosité. U n'y sera pas fait appel en vain ! AU " BOERENBOND." La télégraphie sans fil allemande a répandu le 25 juin 1' " information " suivante:— Le " Boerenbond Blad," de Bruxelles, ré pandu dans le Brabant septentrional, publie une lettre d'un prêtre belge dans laquelle ï est dit que, précédemment, les églises étaiern vides et que les prêtres ne pouvaient se promener dans les rues, le soir, à cause des groupes habituels de" fainéants insultant ai costume religieux. Les soldats allemands oni rétabli l'ordre et vont régulièrement à l'église et les Belges commencent (sic) à suivre leui exemple. Appréciant le bénéfice de la domination allemande, ils espèrent de regagner plus tard leur indépendance, mais iïs oni fortement besoin, avant cela, de dix ans de surveillance allemande. — Comme des bagnards, quoi ! M. Latapie: " Croyez-vous que le blocus qui serre "deux empires, qui condamne à la famine des millions d'êtres innocents s'inspire de sentiments humains?" quelles qu'aient été les paroles de pape, il est certain qu'il voulait connaître l'opinion de son interlocuteur et non se prononcer contre un légitime blocus. • Mgr Gasparri conclut en disant que si M. Latapie n'a en aucun point reproduit exactement la pensée du Pape, en beaucoup de points i-1 l'a défigurée complètement. Quant aux déclarations qui lui ont été attribuées à lui-même par M. Latapie, Mgr Gasparri déclare : " Dans ma brève conversation avec M. Latapie, aucun mot n'a été dit au sujet de la rupture des relations diplomatiques du Vatican avec la France, non plus qu'au smjet de la séparation de l'Eglise et de l'Etat en France. M. Latapie aurait mieux fait de tenir sa promesse formelle de ne rien publier sans autorisation préalable. En tout cas, en raison de pareilles déplorables indiscrétions, M. Latapie aura l'honneur d'avoir été le dernier journaliste reçu par le Pape pendant la""guerre." [ UNE LETTRE DE M. MAX. Le " XXme Siècle " reçoit en communication cette vaillante lettre de M. Max, adressée à un de ses amis: Forteresse de Glatz, 24 mai 1915. 5 Mon cher ami, 5 J'ai lu ta lettre avec émotion. Que de ' deuils! Et de combien de sacrifices aurons-: nous dû payer la défense de notre droit et de . notre honneur ! La mort de Paul Renkin, celle de l'exquise et charmante Mme Depage, celle du fils Courouble, - et celles, que l'on m'annonce d'autre part, de Pierre Pirenne. le fils de l'historien, de l'un des fils Levie, du fils puiné de feu le docteur ThiriaTÎ... C'est trop à la fois et faut-il vraiment que tant de ^ douleurs se mêlent à nos espérances? Ne me ! crois pas démoralisé. Plus l'épreuve est pé-; nible, plus je comprends que le devoir est de se raidir contre le chagrin et d'avoir toujours les yeux fixés sur l'avenir. Dans ta lettre, tu veux bien me faire entendre que les sentiments de sympathie que tu m'exprimes .ne sont pas seulement les t, tiens, mais traduisent aussi la pensée de -ceux . qui t'entourent. J'en suis profondément touché. Soutenu par tant d'encouragements, je n'ai aucun mérite à supporter mon sort avec stoïcisme: je ne vois d'ailleurs dans ma patience qu'une application de la loi physique , qui fait que tout être s'adapte aux conditions eîe vie qui lui sont imposées par les circon-1 stances. Voici 240 jours que je suis enfermé: ■ la captivité est devenue pour moi un état nor-; mal; les souffrances que j'éprouvais pendant ; les premières semaines qui ont suivi mon ar-; restation vont en s'atténuant de plus en plus. " Je me rappelle avoir lu jadis qu'un duc de ■ Croy ayant été, il y a trois siècles, assassiné 1 à Bruxelles, je ne sais quel malheureux, eon- - vaincu de ce crime, fut incarcéré dans la prison de VilvoTde. U était dans les fers de- i puis trente-deux ans lorsque son innocence ; fut- reconnue. Sa mise en liberté fut aussitôt ordonnée, mais il demanda comme une faveuT - de pouvoir rester en prison—ce qui lui fut i généreusement accordé par le gouvernement : de l'époque... Qui pourrait affirmer qu'il ne m'arrivera ; pas un jour ou l'autre, pendant une séance 5 du conseil communal, de regretter mon silen-i cieux cachot de Glatz? Bien affectueusement à toi. ; Adolphe MAX- LES INVENTIONS ET LA GUERRE. . Depuis îe début de la guerre, une quantité - d'idées nouvelles se sont faites jour sur la marche des opérations militaires modernes, ; donnant libre cours aux inventeurs pour per- - fect-ionner le matériel existant ou inventer du matériel et des modes de combat nouveaux. Les différents gouvernements ont une ten-. dance à canaliser ces recherches et il existe notamment, au sein de l'armée française, une commission des inventions et des services techniques, distincts pour chaque arme, qui examinent et mettent au point, après un sérieux triage préliminaire, les suggestions qui leur sont présentées. Nous apprenons que le service des inventions de l'armée belge, qui a son siège à Paris, vient d'établir un bureau, 21, City-road, à Londres. Ce service est chargé de renseigner le ministre de la guerre sur les nouveautés qui intéressent les armées. Il est accrédité auprès des services analogues des armées françaises.D'après les renseignements reçus, le bureau de Londres recevrait volontiers des détails sur les inventions intéressant l'armée, spécialement de la part des firmes, nombreuses en Angleterre, qui s'efforcent de perfectionner le matériel qu'elles fabriquent pour les armées alliées. LE 21 JUILLET. La Ligue des Patriotes a arrêté dans sa séance de mardi le programme définitif des manifestations qui auront lieu le 21 juillet, à l'occasion des fêtes nationales belges. A 10 heures du matin, une délégation des comités des principales sociétés belges d'Angleterre ira porter une adresse au Roi, qui sera remise à M. le ministre Paul Hy- ■ mans à la légation. De là, la délégation ira à Mansion-House pour remettre au Lord Maire un pli renfermant les remerciements des Belges au noble pays qui les a reçus avec une ■ si admirable hospitalité. A 2 h. 1/2, à un endroit à désigner d'accord avec la police métropolitane, aura lieu la con-, centration de nos cennpatriotes, de toutes les sociétés belges d'Angleterre, dont beaucoup ont déjà retenu des trains spéciaux, telle l'Unfon belge de Folkestone. Le cortège se rendra à Hvde Park en passant par le Palais de Buckingham, où les dames belges offriront des fleurs à la gracieuse Reine d'Angleterre. A Hyde Park dix tribunes au moins recevront les orateurs les plus écoutés de Belgique et d'Angleterre. A l'issue des meetings, à 4 h. 30, grande représentation patriotique. D'éminent-s artistes belges donneront leur concours'gracieux à cette fête. On y représentera une pièce nouvelle -appelée à faire sensation: "Patrie Trahie," 'qui répondra avec accent au patriotisme des spectateurs. Le soir aura lieu le grand concert de la Croix-Rouge de Belgique, dont nous donnerons ultérieurement le programme. — M. le commandant Maton, attaché militaire de Belgique à Londres, vient d'être promu dans l'Ordre du Bain. Tous les Belges se féliciteront de cette nouvelle distinction accordée à un. officier d'élite doublé d'un parfait gentleman. — Le commandant des étapes à Gand a fait savoir que tous les détenteurs de réserves de lin échanvré de plus de 400 kilos devaient les déclarer au bureau d'inspection des étapes dans les huit jours. Les réserves sont aussitôt réquisitionnées. Toute infraction à cetta ordonnance est punie d'une amende de 2000 marks. ECHOS. Conférence de M. le major Munaut, Le major Munaut, qui a combattu les Allemands à Liège, à Anvers et sur l'Yser, où il a été blessé, donnera à ses compatriotes une conférence où il parlera en français et en flamand de la patrie absente, de sa prochaine délivrance et des devoirs du Belge méritant» ce nom. Tous îles Belges indistinctement y sont conviés. La conférence aura lieu _■ le vendredi à 3 h. 30, au Ix>ndon Pavillon. Le major Munaut parlera églament le samedi 2 juillet, à Earl's Court. Association des Sinistres de la Flandre Occidentale ^Belgique). Cette société s'est définitivement constituée le 24 mai dernier, et a fixé son siège se>cial à Paris, 57 rue Vivien ne (2e arrt). Son but est d'obtenir au plus tôt du gouvernement belge une loi assurant la réparation intégrale des dommages occasionnés par la guerre et- l'invasion; de faciliter à ses membres adhérents, par ses conseils, son organisation -pratique, la réparation des dommages dont ils auront été victimes. Le comité de cette association a été choisi parmi les personnes habitant le territoire non envahi de la province et représentant autant que possible chacune des branches de son activité industrielle et commerciale. L'utilité de cette organisme n'échappera à aucun Belge victime de la guerre actuelle; des associations analogues sont d'ailleurs déjà constituées et en pleine activité pour les départements français envahis. Le comité tient à la disposition de ses compatriotes les statuts de l'association, la liste des membres de son conseil, ainsi que les bulletins d'adhésion-; il suffit d'en faire la demande. La fete Nationale a Gloucester. T^e 21 juillet prochain les quelques deux mille de réfugiés belges du comté de Gloucestershire organiseront à l'occasion de la fête nationale belge un brillant " Belgian Independence Day " sous le haut et généreux patronage du Lord Bishop dè Gloucester. de MM. les maires de Gloucester, Cheltenham et Tewkesbury, et d'un grand comité de personnalités anglaisés. Un grand concert patriotique sera exécuté à Gloucester et, peut-être, dans une autre ville du comté, tandis que partout on vendra le drapelet noir, jaune et rouge. Ainsi les Belges du Gloucestershire commémoreront leur belle patrie avec l'espoir de sa délivrance prochaine ^et d'un heureux retour au foyer; mais nos vaillants blessés au front £t nos malheureux compatriotes courbes sous la botte teutonne ne seront pas oubliés, car par la vente de tickets polir le concert et des drapelets, des fonds seront recueillis au profit des Croix-Rouges belge et anglaise et. du Comité National de Secours et d'Alimentation pour les Belges restés au pays. Pour " tous renseignements au sujet du " Gloucestershire's Belgian Independence Day " on peut s'adresser à M. Léon de Nave, Hardwicke Court, Gloucester. NOTRE ETTRE-A-U—B-E_ CORRESPONDANCE. L'interdiction d'envoyer des lettres de Hollande en Belgique par la poste allemande ne change rien à notre bureau, vu qu'en trafic intérieur l'échange de lettres est toujours, permis ot que nos correspondances passent de Hollande en Belgique par porteur, en fraude. Notre prochain courrier pour Anvers et la Belgique part samedi, et les lettres qu'on veut lui confier doivent nous parvenir au plus tard vendredi soir à 22 heures. Nous rappelons nos instructions:— lo. Lettres pour Anvers et faubourgs, échappant complètement au contrôle ennemi, remises personnellement à domicile, où les réponses sont reprises, par courrier spécial, et permettant aux Belges -réfugiés de donner à leurs parents et amis des nouvelles vraies de la guerre. Prix 4 sh., réponse garantie. Iles lettres doivent être écrites sur un simple ou double feuillet, 15 x 24, de papier léger—nous insistons sur ce mot—et ne contenir ni noms de famille ni adresses. Joindre noms et adresses de l'expéditeur et du destinataire sur un feuillet détacné. 2o. Lettres pour la Belgique (sauf les deux Flandres) mise» à la poste à Anvers et soumises à la censure allemande locale, prix 2 sh., sans réponse. Ces lettres doivent être postdatées d'Anvers, de huit jours, et ne peuvent renfermer aucune nouvelle de la guerre, ni faire allusion a l'Angleterre, aux réfugiés, etc. Elles doivent, en un mot, donner l'impression d'avoir ctô écrites à Anvers. Prière de les mettre sous uno "petite" enveloppe adressée et laissée ouverte. Qu'on note surtout que nous ne pouvons obtenir de réponse à ces lettres. La frontière étant souvent fermée, nous prévoyons qu'il faudra cinquante jours pour obtenir une réponse aux premières lettres. Les impatients perdent donc leur temps à nous écrire. Dès que nous recevrons une réponse à leurs lettres, elle leur sera envoyée. Joindre 2 timbres de ld. à chaque demande de renseignements. ON DEMANDE J3ES__0UVRI£;RS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans la Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges" (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois a conférer, surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites h la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvent dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à Aldwvch Skating Rink. annonces! 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.t.p. DEMANDE bonne cuis, "belge ou franç, pr Sur- biton, gages 60 1rs., bonnes réf:—Apply- 69, I.cxhani-gdns-, 8.W. BMOESELLE Belge, 25 ans, bonne, famille, demando place dame de compagnie ou pour un o-i deux enfants.—Ecrire C. V., Brook-strcet, Stotfold, nc;:r Bal dock, Ilerts. DENTISTRY.—VIOTOR COTIL^ d-Ànv^ (rue Quellin), consultations tous les jours do 2.30 à 6 h. Oxford-strect, 351. Téléphone, 2782 alaytair. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences do placement d'emploi e i, qui ne risent qu'à leur escroquer de l'argent. No vei^z de cautionnement ou de garantie qu'arec les icfércncea lo« plu» 6érieusesJ

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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