La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 14 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/348gf0nq9j/
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The Newspaper for LA METROPOLRE 10NE PENNY cap onnn: JÏÏusbs vu» cnrr pnmft BIX C11TOS® PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphone : Holkera 212. (3 moi» 9 ah s 6 mois 17 ah, t an 32 sh, 25M" ANNEE MERCREDI 14 AOUT 1918 Registered at the G. P. O. as a Ntivspaper. No. 226 LA CUBL-A-BT333ES OUBBBE Sur le massif de Lassigny QUE VA FAIRE FOCH ? Lénine et Trotsky à Cronstadt? Mardi midi. La résistance allemande s'accentue et les o*rès des Alliés sont devenus plus lents. Ils tn continuent pas moins dans une certaine ssure. Au nord de la Somme et sur la rivière même j Britanniques ont avancé quelque peu et re-'directement leurs positions à l'est de Mé-Burt à leur ligne à l'est d'Etinchem, ce qui iforce considérablement leur situation à eval sur la Somme. Ils ont progressé aussi ns le voisinage de la route de Roye et à l'est Fouquescourt (8 kilomètres au nord de >ye) ce qui les rapproche du chemin de fer jye-Chaulnes. Enfin, ils ont capturé le ville de Proyart après une vive lutte dans la-feile l'ennemi éprouva de lourdes pertes, iiïtes ces opérations ont donné plusieurs cen-ines de prisonniers. Les Allemands ont con-i-attaqué sans succès à Lihons. Au sud de Roye, la première armée fran-ise a encore progressé ; elle a capturé les liages d'Armancourt, de Tilloloy et des Lo-s; entre l'Avre et l'Oise, la troisième armée occupé le village de Gury, et avancé lelque peu au nord de Roye-sur-Matz et de îevincourt. D'après le correspondant du Times, les ançais occupent la ferme de Canny, au nord [Canny-sur-Matz, à environ dix kilomètres isud de Roye.^De là leurs lignes se dirigent rs l'est de Mareuil, traversent le bois de liescourt, vont vers le sud dans la direction [la ferme de la Belle Assise et atteignent )ise par l'est de Cambronne, c'est-à-dire à i kilomètre et demi à l'ouest de l'ancienne [ne, qui passait à Ribecourt .D'après ces iinées les Français sont à environ trois kilo-itres de Lassignv et n'ont encore atteint ille part la crête du massif de ce nom qui lève à cent mètres d'altitude et qui leur est idemment disputée avec ténacité par l'enne-i. Le terrain est difficile dans cette région et i progrès de nos alliés doivent être nécessai-ment lents. Les Allemands prétendent avoir repris la action de Hallu sur le rail Roye-Chaulnes. Sur le front de la Vesle, les Français ont re. ussé deux violentes attaques contre leurs Sitions sur la rive nord de la rivière dans la gion de Fismes. Sur la partie nord du front Itannique, nos alliés ont amélioré leurs li-ies à l'est de Robecq et entre Vieux-Berquin jMerris. Le nombre de prisonniers capturés depuis idi dernier dépasse maintenant 30.000 et le fmbre de canons 450. D'après les journaux fnçais, ces chiffres seraient plus élevés en-re.D'après les correspondants de presse au ?nt la stabilisation relative du front t provoquée comme toujours par la néces-:e d'organiser l'arrière, d'améliorer les [nés de communication, de faire avancer les près et les munitions. Les Alliés ont fait de jands progrès dans cet ordre d'idées, notam-ent pour ce qui concerne l'avance rapide du Bteriel de guerre et surtout de l'artillerie, p d semble bien que l'organisation de l'ar-fre ne s'effectug pas encore avec toute la ra-Pté désirable pour tirer le maximum de reniaient d'une rupture du front suivie d'une lance rapide. Nous savons bien que les diffi-lltés sont immenses et que la meilleure route ■ monde ne peut donner que ce qu'elle a ; il ■empêche que ce problème paraît réclamer BJ1' attention plus soutenue et peut-être des ■utions nouvelles imposées par les oircon-■nces, car il constitue réellement la clef d'un »cès décisif. ■Quoiqu'il en soit, le temps marqué par ■vance alliée est, d'après les observations des Buteurs, utilisé par l'ennemi avec une acti- ■ 'l*brile. Le haut commandement paraît ■tre un peu remis de la forte surprise que ; B0" lui a ménagée et qui se révèle malgré ■"> dans la presse allemande ; il s'efforce ■ mettre de l'ordre dans le désordre de son B'/e' f6 ^a're avancer des réserves et de con- ■ 'ancienne ligne de 1915. Tous cela ne H ra pas plus aisée la tâche des assaillants. Kt évidemment difficile de prévoir l'allure K va prendre la bataille. Cependant, on peut | jj 1 semble^t-i! à ce que le général H ert ^sse de vigoureux efforts pour pren- ■ Possession du massif de Lassigny. Il faut Hj-nquer en effet que dans le secteur de ■ 1, rnurt' 'a 'igne française passe à l'ouest H ,a ern|e de St-Claude qui se trouve à près I ■ '« kilomètres à l'ouest de Mareuil tandis ■: a.. erm€ de la Belle Assise nos alliés ont ■ lS'!'Cje-ment f"ec' sur 'a Pat1tie sud du mas- défenseurs de Lassigny sont donc en- ■ et m®mei dans une certaine mesure, K, r®vers, ce qui pourra faciliter la ma-■r re française. S'ils étaient délogés du massif de Lassigny qui couvre la Matz et l'Oise entre Noyon et Ribecourt, les Allemands devraient presque certainement se retirer sur le canal Nesle-Novon et la position de ces deux centres serait fort compromise. Quant au reste du front, il est peu probable que les Alliés se laisseront engager dans de coûteuses attaques frontales contre les Allemands prévenus, renforcés et retranchés, pour perdre le bénéfice de leur avance obtenue à peu de frais avec des captures importantes de prisonniers. L'expérience des offensives précédentes montre qu'il ne sert de rien de s'obstiner dans des opérations aussi peu avantageuses. Amiens est sauf et tous les objectifs essentiels de l'offensive de la Somme ont été atteints. Est-ce à dire que Foch va abandonner la partie? Qui pourrait le croire en présence des résultats qu'il a obtenus à si peu de frais, des réserves importantes dont, de l'aveu de la presse allemande, il dispose toujours et dont la moindre n'est pas une armée américaine toute entière organisée en unité indépendante. Le vainqueur de la Marne a plus d'un tour dans son sac, et Hindenburg aura l'occasion de s'en apercevoir avant la chute des feuilles... L'Agence Wolff confirme officiellement le transfert de l'ambassade allemande en Russie de Moscou à Pétrograde, puis à Pskoff—dans les lignes .allemandes. Nous disions le 2 août qu'" à la place de M. Helfferich, malgré la garde allemande dont il s'est entouré, nous ne serions pas tout à fait à notre aise ". L'ancien vice-chancelier n'a pas attendu ce bon conseil pour déménager, donnant ainsi au monde entier la mesure de la popularité dont les Allemands jouissent en Russie ! Parallèlement, Wolff annonce d'après une dépêche de Zurich que Lénine et Trotsky se seraient enfuis dans l'île-forteresse de Cronstadt où ils tranféreraient le siège du gouvernement bolcheviste. La nouvelle doit être accueillie avec réserve, encore qu'il soit peu probable que l'Agence officieuse allemande s'en ferait l'écho si elle n'avait pas au moins un semblant de vérité. Il en serait pas étonnant que nous assistions sous peu à la contre-révolution socialiste et anti-allemande attendue depuis si longtemps et, avec l'aide des Tchéco-Slovaques appuyés par les Alliés, à un revirement considérable dans les affaires russes. Ainsi l'odieux traité de Brest-Litovsk, imposé par les militaristes allemands à la Russie trahie et désarmée, serait le point de départ d'une rénovation à laquelle le monde civilisé applaudirait avec enthousiasme.A Les Etats-Unis préparent une armée de dix millions d'hommes Le correspondant du Times à Washington dépeint l'enthousiasme que soulèvent dans cette ville les bonnes nouvelles du front occidental. La presse annonce en gros caractères les nouvelles magnifiques arrivant de France et une atmosphère de joie et de confiance règne partout. Néanmoins, cette confiance n'est pas complètement aveugle. On est déterminé à mener la guerre jusqu'à la fin victorieuse et tout le monde comprend que ce but ne peut-être atteint qu'au prix de la continuation et du redoublement d'efforts et de sacrifices jusqu'à la fin de la lutte. Le projet de loi pour la formation d'une nouvelle armée de dix millions d'hommes sera voté prochainement après les débats parlementaires nécessaires, comme si la sécurité de la nation dépendait de cette armée, et en se basant sur la supposition que 1: France aura un besoin urgent de trois millions d'hommes l'année prochaine. Cela ne fait aucun doute après la manière dont toute la presse soutient le projet de loi. Il n'y aura aucun ralentissement dans la construction des navires et la fabrication des armes et des munitions. Les chiffres des constructions navales augmentent de façon régulière dans tous les chantiers. Les Américains sont tous frais et entrent seulement en guerre. Ils se rendent compte que leur devoir est non seulement de subvenir aux besoins nécessaires à la victoire, mais encore d'aider les Alliés, par leur coopération étroite avec eux, à supporter les sacrifices qu'ils peuvent avoir à endurer. Les Américains considèrent ce devoir comme un privilège. Les blessés arrivant ici font un grand éloge de leurs alliés franco-britanniques et expriment une répugnance profonde pour les Allemands. Nos internés en Hollande Un cri d'alarme On peut s'étonner de oe qu'il ait fal'n plus de quatre ans de guerre pour que l'opinion publique s'émeuve de in. situation juridique internationale de nos internés en Hollande. En vérité, il y a pour cela un fait nouveau. Tant que nos internés étaient au sec, plus ou moins bien logés, s'instrui-sant, travaillant même, il pouvait être assez oiseux pour une question de principe assez confuse de disputer au sujet du droit qu'avait la Hollande d'interner les défenseurs contraints d'un pays neutralisé par les puissances. En supposant que nous eussions obtenu la mise en liberté de ces internés, le résultat au point de vue pratique eut été sensiblement le même. Les internés libérés seraient restés sous le contrôle de l'autorité militaire belge. La plupart seraient restés en Hollande sans doute, attendant la paix. Mais le régime alimentaire imposé à la Hollande tout entière de par son fait et de par le blocus a, pour nos concitoyens internés dans ce pays, des conséquences graves. Certains de nos soldats mis au régime de 750 calories par jour ont été contraints à faire la chasse aux rats et aux souris pour s'en nourrir ! Notre gouvernement s'est ému de la chose et a pris des 'mesures afin que nos soldats internés reçoivent des vivres supplémentaires. Mais ce fait lui-même ne modifie pas notre manière de voir. Il ne prouve qu'une chose : la. Hollande est incapable de nourrir les soldats belges qu'elle a internés contre tout droit et qu'elle devrait traiter comme ses propres soldats. ▼ Nos femmes belges traitées comme esclaves Un prisonnier récemment revenu d'Al emagne fait, d'après Reuter, le tableau suivant de la façon dont les femmes belles étaient traitées dans une ferme non oin du camp dans lequel il se trouvait- "Il y avait environ trente femmes dans a ferme voisine et treize dans la ferme dans laquelle j'était employé. On leur îvait dit qu'elles auraient reçu une bonne nourriture et que leur travail aurait ^té limité de 6 heures du matin à 6 heu--es du soir. Au lieu de cela, elles étaient lu travail de 4 heures du matin à 9 heu--es> du soir et devaient se coucher sur la >aille étendue par terre et dans une chambre justement suffisante pour les contenir. Le fermier et son fils avaient l'habitude, à la moindre incartade, de battre les :emmes à coups de bâton et celles-ci étaient tellement terrorisées par ces bru-:es que, lorsqu'on les appelait, elles ram-Daient devant eux comme des' chiens. Leur situation était terrible et leur trai-:ement profondément inhumain. C'était de l'esclavage de la plus pénible espèce."J±L ▼ Trotsky et l'occupation d'Arkkangel A l'occasion de l'occupation d'\rkhan-^el par les troupes de l'Entente, Trots-<y a lancé une proclamation disant : Les circonstances dans lesquelles Arkhan-ïel a été momentanément évacué montrent ijue quelques délégués du Soviet local sont :rès loin d'avoir montré les qualités de fermeté, d'énergie et de bravoure qui sont indispensables aux révolutionnaires occupant jn poste où il y a des responsabilités. Il a 3té prouvé de nouveau qu'il y avait des dé-égués du Soviet qui, à la première appro-:he du danger, s'empressent de fuir en pensant que le salut de leur propre exitence est eur tâche la plus importante. Des individus de ce genre n'ont rien à faire avec la -évolution : tout délégué du Soviet qui abandonne son poste sans avoir fait pour se défendre tout ce qui est en son pouvoir est jn traître qu'il faut punir par la mort. J'ordonne d'arrêter immédiatement tous les délégués du Soviet d'Arkhangel que, d'après des nouvelles sûres, il faut considérer comme déserteurs et de les remettre :omme tels au tribunal révolutionnaire. ♦ — On annonce que l'assassin du maréchal /on Eichorn a été pendu samedi dernier à Prenons carde ! I! faut frapper l'Allemagne en Allemagne Nous avons vu que les Allemands, en se retirant au nord de la Vesle, ont transformé la région abandonnée en un vrai désert. Elle se répétera partout où les Allemands devront reculer. Chacun en a la certitude! Mais, ce qui est non moins certain, c'est que quand les Allemands seront enfin acculés à leur frontière, ils demanderont la paix à tout prix, afin d'éviter à leur pays les horreurs d'une dévastation qu'ils n'hésiteraient sans doute pas à accomplir eux-mêmes ! Personne ne pourra repousser cette offre de paix. L'Allemagne sortirait donc de l'aventure avec la satisfaction d'avoir ruiné de florissantes contrées et d'être indemne. Elle paiera une indemnité? Mais les Allemands qui ont volé, pillé, dévoré pendant les années d'occupation garderont individuellement l'impression, juste du reste, que ce ont eux les vainqueurs, puisque voleurs impunis. Il y a là une situation à laquelle il convient, ce nous semble, que les Alliés prêtent la plus sérieuse attention. Il ne faut pas que l'Allemagne, même acculée à la paix, ait la conscience (?) d'avoir assommé son adversaire. C'est chez nous qu'elle sera battue du train dont vont les choses et non chez elle. | Or, c'est cela qui nous importe et qui lui ; importe. L'Allemagne battue chez nous, en nous ruinant, c'est, au demeurant, tout profit pour elle. Outre qu'en reculant et en rétrécissant son front, elle détruira pas mal de ses ennemis. Il faut donc frapper l'Allemagne en Allemagne. Il faut que, pour elle comme pour nous, toute prolongation de la guerre signifie DESTRUCTION. Alors, seulement, nous pourrons envisager la victoire finale comme se terminant réellement en notre faveur. Car les destructions s'égalant de part et d'autre, il nous restera en balance la victoire militaire et le reste. Les avions alliés ont porté des coups sérieux au-delà du Rhin. Il faut que l'on se prépare à intensifier cette destruction systématique. Organisons la mise à feu et à sang du pays de Bade, par exemple, pour commencer, afin de rendre sensible aux Allemands, l'horreur de ce qu'ils font en pays ennemi. Le jour où nous en arriverons là, ils commenceront à réfléchir et la paix sera prochaine. ▲ w Les dommages indirects L'Agence officieuse belge d'informations, commentant la déclaration de Lord Cecil aux Communes, le 6 août dernier, d'après quoi les exactions allemandes en Belgique "entreront certainement en ligne de compte lors des négociations de paix", écrit: La Belgique a souffert, dans l'ordre matériel, d'autres choses que de la contribution de guerre et des amendes. Que d'immeubles détruits notamment, que de fabriques pillées de leur matériel, parfois de leurs secrets de fabrication ; quelle masse de mé taux réquisitionnés ; que de forêts abattues ; combiens de chevaux, vaches, bœufs, mulets saisis ! Mais, à côté des dommages directs, évoqués en partie plus haut, il y a les dommages indirects dont voici un frappant exemple.Linvasion allemande et tout ce qui a suivi ont raréfié les vivres, favorisé le développement des maladies, de la tuberculose entre autres, augmenté le nombre des miséreux, hommes, femmes, enfants, et grevé de charges nouvelles et considérables les budgets des administrations communales belges. C'est ainsi que, pour l'année en cours, le Conseil d'administration des Hospices et Secours de Bruxelles clôture son : budget par un déficit de 5.772.011 fr. 48 pour les hospices et de 2.340.146 fr. 50 pour la bienfaisance, soit, au total, 8 millions 112.157 fr. 98. Il est intéressant de voir reconnaître l'exisence de dommages de guerre indirects par cette Agence officieuse. Mais quoi du chômage formidable infligé à toute la nation belge et qui constitue le plus considérable de tous les dommages indirects? A. Francfort bombardée Les "forces aériennes indépendantes" de l'armée britannique ont été bombarder Francfort avec succès. Ceux qui se demandaient avec inquiétude ce qui empêchait que Francfort soit bombardé, alors que des localités aile mandes plus éloignées avaient été frappées seront rassurés. Le veau d'or n'a pas protégé la capitale de la finance in- t.prn.Qtirvn Les bêtes fauves Odieuse inhumanité d'un capitaine de sous-marin allemand Le 26 juillet dernier, la chaloupe belge O.79 rentrait au port lorsque, à une distance de quatre milles, un sous-marin fut aperçu qui se dirigeait vers elle. Ne voyant pas de pavillon sur le navire, le patron crut avoir à faire à un bâtiment allié. Ce n'est qu'à un quart de mille de distance, le sous-marin ayant ouvert le feu, que le patron s'aperçut de sa méprise. Les deux bateaux s'étant rapprochés, un officier allemand ordonna à l'équipage belge de se rendre à bord du sous-marin et de se tenir sur la passerelle. Deux marins allemands se rendirent alors à bord de la chaloupe et emportèrent tous les objets de valeur qui s'y trouvaient, après avoir placé une bombe qui détruisit le bateau quelques minutes plus tard. Le sous-marin avait à peine quitté le théâtre de ses exploits que plusieurs patrouilleurs furent signalés. Aussitôt le bâtiment plongea, abandonnant les pêcheurs à leur sort. Ces malheureux se débattirent près d'une heure dans les flots; l'un d'eux, le fils du patron, exténué, s'enfonça dans les eaux. Les survivants furent recueillis, à bout de force, par des patrouilleurs et ramenés au port. * Activistes socialistes Notre excellent confrère Dewinne écrit au Droit des Peuples (9 août) : Des journaux allemands prétendent qu'il y a aussi des activistes socialistes. Sont-ils membres du Parti ouvrier? En tout cas, les noms que l'on a cités jusqu'ici nous sont inconnus et nous savons que deux ou trois activistes, qui avaient sollicité d'être entendus par une conférence de militants autorisés, ont vu leur demande repoussée et que cette conférence a nettement et énergi-quement désavoué l'activisme. Nous regrettons de devoir constater que notre confrère Dewinne est fort mal informé de ce qui se passe dans son propre parti. Il est, en effet, de notoriété publique qu'une "délégation" activiste a été reçue et entendue au Congrès de Stockholm.On peut même croire que c'est à la suite de l'intervention de cette délégation que le mémorandum des socialistes neutres s'est prononcé, avec le concours de M. Camille Huysmans, en faveur de l'internationalisation de la question flamande, thèse anti-belge et essentiellement activiste. M. Dewinne fait comme l'autruche, il ferme les yeux pour ne pas voir, ou bien il manque de courage 'moral nécessaire pour se séparer de M. Camille Huysmans. ♦ L'Allemagne flamingante Le gouvernement allemand professe pour les besoins de la cause un flamin-gantisme de commande. Pour montrer la sincérité de ces tendances, on nous communique plusieurs exemplaires du papier à lettre dont les prisonniers civils belges, dans les prisons allemandes, sont forcés de se servir. Ce papier porte l'entête suivante : ECRIVEZ SUR LES LIGNES! Les lettres aux prisonniers sont à adresser : "An das Kônigliches Gefàngnis in X..., Kreis Y..., Deutschland." Le nom du destinataire est à écrire au commencement de la première page. La lettre ne peut contenir que des nouvelles de famille ou d'affaires.Ce qui est caractéristique, c'est que cet entête est rédigé exclusivement en français, même dans les prisons où il n'y a que des Belges flamands ! ▲ La lettre pastorale de M srr M ercier Nous avons la satisfaction de faire savoir à 00s lecteurs que l'admirable dernière lettre pastorale de notre grand cardinal a été reproduite en deux éditions, l'une française, l'autre flamande, et que l'on peut l'obtenir à raison de trois pence l'exemplaire aux bureaux de T .0 Prière à ceux de nos lecteurs qui s'étaient inscrits de vouloir bien nous faire parvenir le montant de leur commande. avec les frais de poste.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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