La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 03 März. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pk06w97d1b/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23ME ANNÉE. VEJSDKEDI 3 MAKS 1916. IA GRANDE GUERRE. —— u bataille de verdun recommence-combat en wœvre.— bombardement de la rive [ gauche —un avion allemand sur l'angleterre.—en albanie. -les bulgares demandent la paix ?—la guerre maritime et h. wilson.-—le rappel des hommes maries. i Quoique le Kaiser ait quitté le quartier lénéral de Mézière la bataille de Verdun a Kcommenœ. Le communiqué français d'hier «près-midi signale en effet la reprise des hostilités dans la plaine de Wœvre, sur le front est de la forteresse. Après une intense préparation d'artillerie, les Allemands ont, meT-Icredi à la brune, dirigé une vigoureuse attaque sur les positions françaises de Fresnes [(19 kilomètres à l'est-sud-est de Verdun), que le sans fil allemand déclare avoir été abandonné par les Français depuis lundi. Cette attaque fut repoussée et une violente contre-Ettaque française, prenant immédiatement avantage de la situation, força l'ennemi à [abandonner les quelques éléments de tranchées où ils avaient pris pied pour un instant. Cette attaque est-elle un fait isolé, ou le préliminaire d'un nouveau mouvement !"massif"? Qui pourrait le dire? Certainement, elle tue peut avoir été effectuée sans un iut précis, probablement celui de tâter l'ad-rversaire. Dans ce cas, le haut commande-Lit allemand seTa certainement édifié sur ees possibilités de résistance. I Sur le front nord, en tout cas, aucume atta-Mue d'infanterie ne s'est plus produite, et Imème l'artillerie allemande est restée silen-[cieuse sans aucune utilité, puisque ces posi-[tions sont inaccessibles à s-on infanterie, elle a bombardé la rive gauche de la Meuse, entre iMalancourt et Forges, notamment les ouvra-[ges du Mort Homme et de la colline de l'Oie. I En Lorraine, d'autre part, à l'ouest de Be-panges, un bombardement de plusieurs heures leur la ferme de Sainte-Marie a préparé une ■attaque allemande, qui a complètement léchoué. I Aux dernières nouvelles, les deux mille «Brandeboœrgeois cernés sur la position de iLouaumont sont toujours entourés, et ne peuvent plus être secourus. Pour éviter des per-[fes mutiles, le commandement français [compte sur la famine pour obtenir leur reddition.I Nous n'enregistrons que comme des bruits pjets à caution les nouvelles de source allemande, d'après lesquelles le fort Vaux aurait (lt démoli par les mortiers de 28 cm. et que ksAllemands auraient massé 90,000 (!) hom-|®i à Buzy, sur la route de Metz, â 33 kilo-Hètres de Verdun, qui, avec les renforts de P'irjonne, reprendront l'offensive. Mercredi soir, au crépuscule, un avion alle-jtaid a survolé la côté sud-ouest d'Angle- 1 Ne, où il a jeté des bombes. On ne signale que des dégâts matériels insignifiants. Mal-peureusement, un bébé de neuf mois a été tué. les "baby-killeTs " sont toujours à la hau- ; p® de leur réputation. l'Albanie du Nord est maintenant entre les ®îinsdes Autrichiens, mais Valona tient tou-jtmra, et les Bulgares ne marchent pins. Faut-il voir dans ce fait urne confirmation du bruit 1 Enregistré par le " Co.rrier-e délia Sera," d' près lequel la Bulgarie chercherait à faire la pais avec l'Entente par l'entremise de diplomates Scandinaves? La nouvelle nous paraît Peu vraisemblable, mais sait-on jamais? En ta*, cas, il y a 150,000 à 200,000 Serbo-Alba-ta à Corfou, qui arriveront à Salonique ce Ms-ci, où elles renforceront l'armée Sarrail. £t alors! Du iront rosse, le communiqué russe signale 'es attaques d'aéroplanes à l'aide de bombes » mitrailleuses au nord-ouest de Friedrich- ' Nt et contre Dvinsk. et l'annihilation par [HtiUerie d'un détachement allemand qui. la région du lac Sventen, avait été forcé f®,abandonner ses tranchées. Le communiqué ^emand ajoute que dans le secteur nord du ont (Dvinsk à Riga) la lutte d'artillerie a été rr moments plus vive et que de petites at-Fpes des avant-postes contre des détache-ents ennemis ont été heureux; un avion , aurait été abattu près de Mitau et la de Molodet-chno aurait été arrosée de ij'a P°ursuite des Germano-Turcs par les j ij'esc°ntinuetant dans le Caucase que dans de Kermanshah en Perse. Un Cal ®nu^>i<iué russe réduit à néant les "expli-», 11,3 ottomanes aux termes desquelles y.'Ourn aurait été une ville ouverte. karrfn0UTW1 r®^me de " Schrecklichkeit. " L i1'11.0 anjioncé par l'amirauté allemande Eer 1^ aen^r ,scs «Sets. Lloyds a annoncé de six navires, dont un petit M, r:,v en de 429 tonnes, cjuatre chaloupes LLot0 un Marner russe de 2800 tonnes. Pé tort-ir '™nes français "Au revoir" a Pait la 10 ■^ancl1ej ce qui, pour qui con-doulo i ^ von Tirpitz, explique sans tu tol ,a n?uV€dle de source allemande, fausse Rilii; i8' selon laquelle deux " croiseurs laro-p ,lre^ lançais " (sic) ont été coulés, au "u Havre. Le transatlantique italien k' Newv'l11 d° 10'000 tollnes brutes> a Nxoan ? er P°llr l'Europe armé de ^'easif ^ dont l'objet est purement àj*» tient ferme. Il ne veut pas se e Congrès, vive-Juia faj. ai"'0 Par les agents allemands, et il |'otf coii aimoncer Qu'il lui demande non un hC7(*n twmos vagues approuvant sa fcjij cirwttëré, mais une motion bien dé-e son a^titude à propos de l'a-Kesiiavi.ro au? Américains voyageant sur ;Ncr arm4s' M- Wilson refuse de con-nepciations avec Bernstorff au su-r' ï#ithta î'8' " avant epie le Congrès ne ; n°nci\ et si son vote devait être Hit * ' attitude qu'il a prise, ou s'il ne fésiter a,,b SG PT°noncer, il en référerait sans °ndit ays- Ics "ordrftUe ' Allemagne ixiuva.it produire |c'J®ttiandantSecre^s " de l'amirauté anglaise »uet" . aux navires marchands "el'atta-[^'ttTaiu,,u?P;s"marius ennemis, M. Wilson er un avertissement aux Améri- L'EPISCOPAT FRANÇAIS ET L'UNION SACREE. Il vient d'y avoir à Perpignan de grandes fêtes en l'honneur d'une délégation d'écrivain* et d'artistes espagnols reçue solennellemen par les autorites de la région. Au cours d'une grande assemblée réunie at théâtre de la ville, Mgr de Carsalade du Pont évêque de Perpignan, a prononcé un discouTî qui a fait grande impression. En voici les principaux passages :— " Vous avez ici en raccourci, a dit l'évêqut aux personnages espagnols, la France unifiée la France saine, résolue, patriote, héroïque fière de ses soldats qui, depuis dix-sept mois luttent pour elle dans les tranchées. Que poète chantera la vaillance de ses défenseurs quel peintre pourra reproduire les innombra bles preuves de ces héroïsmes, de celui de se; soldais comme de celui de ses citoyens ! " Quand vous rentrerez en Espagne, vou: direz à vos compatriotes ce que vous ave: vu, le spectacle d'une foule compacte, ré solue, pleine d'une confiance indomptable Voyez ces femmes, ces épouses, ces mères ces financées; malgré les larmes qui perlen: aux paupières de toutes au souvenir de cem qui ont disparu sous la tourmente ou qu souffrent dans la lutte, elles ont su garder en core pour vous un sourire, le sourire des femmes françaises dont la grâce n'esit dépassée que par celui des Espagnoles. " Dites-leur que vous avez vu cette acteni rable union sacrée qui vous montre tous le.: partis confondus dans une même résolution dans une même pensée de patriotisme. De: conservateurs aux côtés des Tadicaux et de: socialistes, un évêque à côté des libres-penseurs, et que cet évêque n'a pas hésité £ venir ici sur cette scène pour vous donne: l'exemple le plus frappant de cette concorde et de cette union." Toute la salle, debout, a fait à Mgr de Carsalade du Pont une ovation indescriptible qui a duré plus de cinq minutes. Les per sonnages officiels d'Espagne et de France son.1 venus tour à touT lui serrer la main et lu: adresser des témoignages émus de leur admiration.L'ensemble des fêtes a d'ailleurs obtenu 1s plus grand succès. L'ALLEMAGNE AVAIT PROVOQUE. Le gouvernement de Berlin proteste conta la saisie des navires allemands que le Portugal vient de décider. Rien n'était plus attendu }ue cette protestation, mais nous ne saurions icceuillir -sans les Téfut-er, les singuliers arguments sur lesquels elle est fondée. Que l'Allemagne, très évidemment blessée par cette résolution portugaise, menace et fulmine, c'esd lans l'ordre; mais elle n'abuse personne er prétendant que le Portugal a donné l'exemple l'une violation de la neutralité. Voici presque deux ans, en effet, que les Allemands organisaient une insurrection dans :a colonie portugaise de l'Angola, aux dépens ie laquelle ils avaient comploté d'agrandi i leur Sud-Ouest africain; ils avaient acquis In majorité des actions du chemin de fer qui pari ie la haie de Benguéla (Lobito-Bay des Anglais) vers les plateaux salutaes de l'intérieur; ils s'étaient assuré des complicités dans les cadres même de l'administration locale portugaise et, pendant l'automne d< 1914, les provinces méridionales de l'Angola Eurent troublées par des émeutes qui devaient préparer l'intervention allemande. Mais la mer fut fermée aux Allemands dès le début de la guerre actuelle; non seulement alors le Portugal put rétablir sa souveraineté sur toute la colonie, mais nos adversaires perdirent leur Sud-Ouest africain; il est aujourd'hui dénommé " Bothaland," en l'honneui lu général de l'Africque Australe britannique gui l'a conquis. La provocation, en ce qui concerne le Portugal, est donc parfaitement nette. Les Allemands ont pris d'autres libertés dans les archipels du Cap Veirt et des Açores (Iles Flamandes); on a des motifs de penser que c( dernier a servi de base d'opérations à l'aven tureuse, croisière du "Mœwe" et des sous marins signalés, naguère, dans l'Atlantique Pour répondre à ces manœuvres, le Portugal a pris une simple précaution, d'ailleurs l'ré vue par les traités ; il a placé sous Téquisitior les navires allemands internés dans ses port: métropolitains et coloniaux; il emploiera ce: bâtiments suivant les besoins de so politique [»t sauf indemnité aux armateurs, s'il y a lieu il est strictement dans son droit. Les journaux allemands, en majorité, s'in dignent, mais le " Berliner Tageblatt" s'ab sbient de longs commentaires: il dit la questioi juridiquement trop compliquée pour 1* trancher sans avoir pris l'avis du gouverne ment. Quand les Allemands parlent justice c'est qu'ils ne sont pas en situation de re courir à la force; mais l'aveu du journal ber linois e-st précieux à retenir, puisqu'il prouvi que le Portugal ne manque pas de raison légi times à faire valoir. eains s'embarquant sur de tels navires, mai: il est évident que l'Allemagne ne possède au cunc preuve de .ce genre, ©t que ces prétendu: ordres ne sont qu'un prétexte. Le silence di Bernstorff sur ce point n'en sera pas moin: utile à acter. Des dépêches de Berlin à Amsterdam cou firment l'ultimatum de l'Allemagne au Portu gai, et son intention de déclarer la guerre à U république lusitanienne, en cas de refus. A partir d'aujourd'hui, les célibataires an glais et écossais d'âge militaire qui ne se son pas encoro enrôlés seront appelés à servir. Oi annonce pour dimanche la proclamation appe lant sous les armes les hommes mariés déjf enrôlés suivant le système Derby âgés de 1! à 26 ans inclus. On procédera aussi à une re vision des occupations " réservées." Le: membres -du "Volunteèr Training Corps," sorti de garde-civique volontaire dont les membre sont en générai âgés de 41 à 50 ans, seron appelés à s'enrôler pour service éventuel dan; le pays. Selon le vœu de ses membres, li corps sera réorganisé et entrera dans l'orga nisation militaire officielle du Royaume-Uni. APRES "J'ACCUSE." Les Allemands continuemt à formuler des , critiques contre leur pays. Ils lui trouvent des défauts qui ne cessent de grossir. La . " Deutschland ubeT ailes " ne constitue plus un dogme intangible. La faillite de l'cspril L de domination et de conquête n'a pas encdïe été prononcée, mais nous en recueillons les i signes avant-coureurs dans les écrits de tous genres publiés par les intellectuels allemands. Beaucoup d'auteurs essayent, si ce n'est d-c ■ justifier, du moins d'atténueT les responsa- ■ bilités de leurs compatriotes. Cest ainsi que. ' sous le prétexte de donner des éclaircisse-[ ments sur la question de responsabilité irai-, tée dans le livre " J'accuse !" un nommé Her- - mann Fernau vient de faire paraître à Zuricl '' une brochure intitulée: "Précisément paixx que je suis Allemand !" Que dit-il, avec in-' Animent de prudence, dans un style caute-. leux, plein de réticences, en attendant la parution de la traduction française à laquelle i: . travaille actuellement :— ' " ...Devrait-il y avoir au vingtième sièck ■ un gouvernement qui ose encore se proclame) infaillible et ériger des principes de foi qu: font traiter le bourgeois qui ne les observe pas | de 'gredin sans patrie'? Cela ne doit pas cela ne peut pas être. ' Justement paTce qu« je suis Allemand, je ne voudrais à aucun pris , placer ma patrie au-dessus de .la Vérité.' "Le Droit doit rester le Droit; au delà. ! toutes les patries du monde ne peuvent que , courir au précipice. " Le premier devoir de tout patriote est t d'être assez courageux pour contribuer au . triomphe de la Vérité et du Droit. ; " Ce serait un bien mauvais médecin celui qui, pendant une opération, se laisserait accabler par le dégoût. Et ce serait un patriote | bien lâche celui qui chercherait à couvrir par ! des ' bourras !' sa peur de faire des découvertes désagréables. Le vrai patriote alle-' mand veut une patrie grande, libre et pacifique. La Vérité pour lui n'est pas un sujet prussien, et le Droit n'est pas une dictés de fonctionnaire royal prussien. ' " Il nie se déguise pas en bouffon pour attirer les regards. U aime et défend sa patrie sans vouloir traîner oelle des autres dans la boue. " Il exige que son pays reste en harmonie avec les lois de la civilisation, de l'humanité et du droit. Il ne pourra véritablement l'aimer que de cette façon." Et, finaJement, Hermann Femau conclut comme suit:— " 1. La guerre moderne est un crime et ceux qui l'ont déchaînée sont passibles des . peines les plus sévères. " 2. *Le crime en question a été perpétré du 29 juillet 1914 au 1er août 1914. Les prétextes ne sont en l'occurrence d'aucune valeur. " 3. Jamais la fantaisie humaine ne pourra excuser ce que l'auteur de ' J'accuse ' qualifie de catastrophe européenne et qui est un gigantesque crime qui bouleverse l'Europe moderne. Le prétexte de la guerre préventive ne mérite pas qu'on s'y arrête. C'est urne marque faite au fer rouge pour les criminels ou pour ceux qui le deviendront. "4. La guerre n'a jamais été voulue qije par une seule personne et non par plusieurs, "5. Il faudra que l'enquête soit faite au nom de l'Europe et de la conscience du droit universel des peuples sams se préoccuper de questions patriotiques ou de sentiments du même genre. " 6. Le bien des peuples est 1a. seule base possible de la discussion future et son but le plus élevé. " Aussitôt après le procès sur la responsabilité de la guerre nous réussirons à avoir une Europe basée sur une organisation pacifique. Ceux qui préconiseront une tell organisation sans demander la punition des coupables; ceux qui -sont capables de demander cette punition et qui ne l'ont pas fait jusqu'à présent seront tout aussi incapables d'em-: pêcher la guerre. " Je réclame cette punition au nom des millions d'êtres humains qui sont tombés dan? cette horrible guerre et de ceux qui tomberont sans doute encore; au nom de la tranquillité publique et de la sécurité européenne: | au nom de la culture et de la civilisation du ^ globe terrestre; au nom du Droit éteroed des | peuples. ' "Je réclame cette punition précisément ' parce que je suis Allemand." Mais la punition de qui?... Hermann Fer-. nau a-t-il peur en le nommant de clouer au , pilori le véritable coupable ou veut-il essay-ea L de donner le change? Constatant que la par-. tic est perdue, voudrait-il tenter un rappro-, chement avec -ses ennemis en n'accablant pas . trop ses amis d'hier, d'aujourd'hui et de - demain? gens sales et sales gens. : La " Gazette populaire de Silcsàe " n'est pas s pour qu'on abuse des soins de propreté. Le savon est rare et cher en Germanie, et 5 il >importe d'apprendre à l'ixsonomiser. Il * paraît que les employés des chemins de fer de ' Prusse et de Hesse ont réduit de moitié leui dépense de savon. Noble exemple, qui trans-" porte d'admiration la " Gazette populaire de SilésiLo" et qu'elle exhorte tout bon Alle-1 mand à imiter, en formulant, à l'usage di. public, les règles suivantes:— t lo Enlever d'abord le plus sale avec de L l'eau; 2o savonneîr ensuite avec très peu d'eau afin que la peau ne soit couverte que d'une ( mince couche de savon; 3o frotter alors > vigoureusement en ajoutant, en eîas de besoin . quelques gouttes d'eau, le moins possible; 4c tenir le savon au sec, ne pas le laisser dans un récipient mouillé.^ Et voilà ! Si après Ce genre d'ablutions U les Boches n'ont pas le cœur plus pur, ils n'er î auront pas les mains moins crasseuses. ; D'ailleurs, ne mesurait-on pas, naguère - le de^ré de civilisation d'un peuple à ss consommation de savon? A PROPOS DE NOUS-MEMES. . Beaucoup de nos lecteurs expriment, le regret do notre séparation éventuelle d'avec le Standard. La généralité des Belges a mis à profit le séjour en Angleterre pour acquérir une connaissant suffisante de la langue anglaise et notre combinaison plut beaue»up parce qu'elle permettait à nos lecteurs d'avoir à la fois un journal belge et de trouver dans le Standard le complément de nouvelles que nous ne pouvions donner, in extenso, faute de place. 1.1 n'est peut-être pas inutile de faire connaître quelques autres avantages de notre association avec le Standard, avantages appréciables au point de vue belge. Le Standard, en effet, nous a aidé à porter la parole belge dans tous«les coins du monde à un moment où il était particulièrement utile qu'elle se fît entendre. Que ce' soit dans les légations, dans les rédactions de tous les grands journaux des pays neutres en Europe et ailleurs le Standard nous introduisait avec lui. Par là notre grand confrère a rendu à la cause belge un service qui ne doit pas être ignoré et que nous aurions été impuissants à lui rendre par nos propres et faibles moyens. De cela nous avons eu des preuves multiples et convaincantes. Qu'elles nous vinssent du - Japon, do l'Arménie, des Indes, des Amé-• riques, de la Chine, de l'Afrique sous forme de lettres de nos nationaux résidant là-bas, où : sous forme de no-s articles reproduits dans les ( journaux des deux hémisphères, elles sont con-. cluantes. La pensée de rendre cet hommage au Standard avant que peut-êtTe nous soyons obligés de nous séparer de notre confrère, bien à regret, nous est venue en recevant de Téhéran une publication officielle: La statistique exim-meTciale de la Perse. Nous avons reçu, ici, ejette publication tout comme nous l'avons toujours reçu à Anvers. Elle ne présente, hélas, pas un intérêt bien palpitant pour le moment. Mais le fait qu'on sait là-bas, dans la Perse troublée, qu'un journal belge, la Métropole, se publie à Londres n'a pas manqué de nous être agréable. Il n'est même pas jusqu'à la sus-cription de l'adresse qui ne soit significative : " Le journal La Métropole, Londres." Qui nous eût dit, il y a deux ans, que pareille adresse eût non seulement été la nôtre, mais qu'aussi simplement rédigée elle eût suffi à nous faire découvrir? I, =n La Métropole de samedi matin sera le dernier numéro publié par 2/îte J§tîtttî>ariù Nous reparaîtrons Mardi matin séparément sur 4 pages date à laquelle commenceront les abonnements qui nous ont été transmis. Nos lecteurs sont instamment priés de commander, dès aujourd'hui, leur numéro pour mardi matin à leur vendeur habituel. Notre adresse reste la même provisoirement. LE " BLOCUS " DE BAR-LE-DUC Une note officieuse hollandaise vient d'être communiqués au sujet de l'affaire de Baerle-Duc. Elle s'exprime ainsi :— " Une polémique ayant éclaté entre des journaux de différents pays à propos des mesures prises par les Hollandais à Baerle-Duc, on peut affirmer qu'il s'agit uniquement i de réprimer la contrebande. L'enclave a été complètement entourée do fils de fer barbelés , où on n'a ménagé que c|uelques passages. L'cneïlave, en réalité, est considérée comme territoire étranger et pour en sortir il faut exhiber des pièce» d'identité comme cela so pratique à tous les autres endroits de la frontière hollandaise. On peut se demander pourquoi il faut appliquer pareilles mesures autour d'une enclave, entourée de toutes parts par 1e terri-' toire hollandais? C'est que l'on veut prévenir la constitution de dépôts de marchandises dans l'enclave, laquelle est très rapprochée do la frontière* principale. Il ne faut elonc voir dans toute cette affaire qu'une preuve du zèle avec lequel le gouvern acnt néerlandais s'applique à combattre la contrebande."Le " XXinc Siècle " remarque à ce propose :— [ " Nos renseignements particuliers nous obligent à répéter que les autorités Irlandaises ont instauré autour de Baerle-Duc un : régime de vexations destiné à empêclîer dos belges d'utiliser une station de T. S. F. établie en territoire belge, à suspendre et à surprendre les communications transmises à ce poste do : T. S. F. Ces actes, sans parler de l'embargo , mis sur les métaux, le» graines, lès huiles, lo charbon, e^ même le chocolat destinés à ; l'enclave, constituent des atteintes au droit . souverain de la Belgique, et il est permis de ' trouver excessif le zèle par lequel on veut les ■ expliquer." — Cest la section d'autos-canons portant le numéro 12699 qui a abattu le Zeppelin "LZ77," un des derniers et plus puissants types de diri-, geables allemands. Cette section a remporté , ainsi la prime de 10,000 francs offerte par le journal " Le Matin," de Paris. I ECHOS. . ] Le club civil et militaire de Manchester. Le club civil et militaire 'belge, fondé à Man-Chester au mois d'août 1915, et dont le local était situé précédemment 315, Oxford-road, vient d'être transféré dans les locaux du Holy Name Sodality Club, Portsmouth-street h (Dover-street), Chorlton-on-Medlock (Manchester). Le club civil et militaire belge " s'est toujours tracé comme devoir de réunir en une grande famille, -les Belges réfugiés de toutes classes, sans distinction de rang, de ® leuT procurer du travail et du logement, de les d soutenir contre toute injustice du sort, K d'organiser des festivités au seul profit p d'oeuvres de bienfaisance, qui s'intéressent aux n soldats belges au front, aux soldats blessés, à ceux qui viennent en congé, et aux Belges J restés au pays. cj D'autre part, les réfugiés et soldats belges a reeontrent au club, l'accueil le plus sympathique. Aux réunions des samedis et diman- n ches soir, ils se retrouvent et oublient pour un ti moment les préoccupations présentes, en ? prenant part aux divers jeux nationaux y }' organisés pour eux. 'à C'est grâce à cette ligne de conduite, que le C. C. and M. B. a vu le nombre de ses mem- n ■bres s'accroître sans cesse. J S'inspirant toujours de ce but humanitaire, « le comité du club a recherché un local offrant a tout le confo-Tt et l'-agrement possible, et a eu g le bonheur de s'entendre avec le comité du Holy Name Sodality Club, à Manchester, qui a mis à sa disposition l'entièreté de son f établissement. p Les membres du C.C. et M.B. y trouvent j! une grande salle de réunion, excessivement o agréable et bien chauffée, où les jeux les plus a variés leur sont offerts; une salle de quatre * billiards; une spacieuse salle de fêtes; une a bibliothèque; une salle de lecture; un buffet ^ fort bien soigné, des consommations à des prix très modiques. ^ Le local est ouvert tous les jours. » La direction du Holy Name Sodality Club, voulant donner une preuve de l'intérêt p qu'elle porte aux Belges, a élu comme mem- ^ bres de son comité, le présidant, M. Cam d Verbeke, et le vice-président, M. F. Octave, du Club Civil et Militaire Belge, dont les membres apprendront cette distinction avec » grand plaisir. • c D'autre part, afin de sceller l'entente entre ta les deux nationalités anglaise et belge, et de u souhaiter la bienvenue au Club Belge, le H.N.S. Club organisera le 18 mars prochain je une belle soirée dansante. Une vente y sera a faite au profit d'œuvres charitables. d, Le Club Civil et Militaire Belge invite -cor- ?È dialement tous les membres de la colonie belge de Manchester et environs à se faire in- u scrire comme membres, a£n de bénéficier de n tous les avantages offerts, d'assister à la pro- u chaîne brillante fête, et de prouver ainsi leur sympathie aux dévoués organisateurs. le Toutes correspondances et communications à adresser à M. A. Moreau, secrétaire du Club Civil et Militaire Belge (Etoly Name Sodality ^ Club), Portsmouth-street, Chorlton-on-Medlock, Manchester. T Les réunions du c. N.E. B. m F Voici le calendrier des réunions du C.N.E.B. pour le mois de mars. Ces réunions auront lieu le merejredi et vendredi au " Iron and Steel ™ Institute," 28, Vietoria-street, Westminster h (Underground St. James's Park), à 14 heures 30: Vendredi 3, bourses et banques ; mercredi 8, questions territoriales; veneiredi 10, pêche ma- ^ ritime; mercredi 15, créances; vendreeli 17, ti questions territoriales; mercredi 22, bourses et b,<wiques; vendreeli 24, division agricole; la merci- xii 29, division financière. r d LE CARDINAL MERÇTEK^ f J- Xû Le cardinal Mercier est arrivé mardi matin d-à Bâle venant de Lucerne. Le commandant de la place de Bâle, le colonel Buel et le colonel de Meuron, commandant les troupes £ cantonnées à Bâle, les consuls de France et de ai Belgique s'étaient rendus à la gare. Le cardinal a continué son voyage dans l'après-midi. q- POUR LA BELGIQUE. Le Président de la République française a reçu M. Louis Barthou, M. Siteeg, sénateur, et y M. Brunet, députe belge, qui sont allés l'in- ci viter à assister à la manifestation organisée n par l'Alliance franoo-belgc en l'honneur de la ^ Belgieiue, le 11 mars, à la Sorbonn.e. M. Poin-caré a accepté cette invitation. j, La manifestation sera présidées par M. | Deschanel, président de la Chambre des c députés. g MM. Louis Barthou, ancien président du Conseil; Carton de Wiart, vice-président du ~ Conseil des ministres de Belgique; le baron Beyens, ministre des affaires étrangères de Belgique; Emile Vanderveldc, ministre d'Etat b belge; Steeg, président do l'Alliance france> beige, et le grand poète belge Emile Verhaeren y prendront la parole. ^ . à on demande des ouvriers dans le J royaume-unl Des ouvriers belges désirant travailler dans 'i le Royaume-Uni sont informés que les " Board J of Trade Labour Exchanges " (qui sont les 6 seules autorisées par le gouvernement britannique de preisonter des ouvriers belges aux b patrons anglais) ont un grand nombre d'em- "i plois à conférer surtout dans les industries J agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la « Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau des ^ postes do la loeîalité. Des Belges se trouvant dans les asiles de i réfugiés à I/ondres peuvent s'adresser aux I Bourses du Travail qui sont établies dans ces j' asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail chez "The War Refugées i Committee," General Buildings, Aldwych, ^ W.C. (au premier étage).

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