La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 01 Februar. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 20 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/901zc7sn7k/
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LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES ONE PENNY ABONNEMENTS: 9B01T î CIHQ CEHTIMB8 v * 1 rriois. 3 fih • 3 m nia Q «V» / ooriher: Vix cEiTiMM Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. Etranger : 1 mois, 4 «h.; 8 mois,12 sh Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous i lft Arme qui le plant*. LIPTON L™ Agences et filiale* dans tout le Royaume-Uni. JEUDI 1 FEVRIER 1917 No. 32 LA GRANDE GUERRE I Calme sur tous les fronts LA GUERRE SUR MER Attentat contre M. Lloyd George [ La situation militaire sur la plupart Js fronts est stationnaire, ce qui résul-■ selon toute probabilité, du gel et entuellement de la neige. Ce n'est que frle front de l'ouest qu'on constate un peu d'activité, localisée d'ailleurs et se Ornant à des rencontres de patrouilles, tasi sur le front britannique des raids [ été organisés sur le front de la Som-ne, dans le voisinage de la butte de \wrlencourt et à l'est de Souchez; i'illerie ennemie a été très active le voisinage de Les Boeufs. ir contre l'artillerie britannique a sardé les positions ennemies en face lichebourg TA voué et à l'est d'Ar-lières et d'Ypres. ir le front français deux nouvelles itives ennemies d'un coup de main, : dans le secteur de Soupir et l'autre la région de Beaune, mais elles fu-toutes deux arrêtées par l'artillerie ;aise. En Lorraine et dans quelques iurs des Vosges il y a eu des ac-; d'artillerie assez violentes. Sur le ! du front canonnade intermittente, ir le front russe et dans le Caucase tuation est inchangée. Dans le Tren-tsur le front Julien il y a eu des en-iments mineurs. la guçrre sur terre subit momenta-ent un ralentissement il n'en est pas néme de la guerre sur mer, pour laie se font des préparatifs d'une na-extrêmement sérieuse. En premier le département d'Etat de Washing-vient de publier l'information four-»r le gouvernement britannique aux tentants des Puissances neutres à 1res concernant le nouveau champ aines établi dans la mer du Nord, liamp s'étend de la côte du Yorkshi-isqu'aux eaux territoriales danoises ollandaises. Les mesures adoptées l'Amirauté britannique ont été re-fs avec indifférence par les Etats neu-5 intéressés et un journal hollandais, felegraaf, s'étonne que pareilles mères n'aient pas été décidées plus tôt. |Hundelsblad et le Nieuwe Rotter-pc/ie Courant disent que si la Gran-pretagne réussit à combattre l'activi-fies sous-marins allemands les neutres font tout lieu d'être satisfaits. SP 20ne délimitée par la notification celle britannique s'étend au sud-If1 d'un point situé à six kilomètres jouest de la côte occidentale du Jut-[.' °ù le 56e degré de latitude nord l'ntersecté par le 8e degré de longitu-.est. Ce point se trouve un peu au '■ouest du port de Ringkôbing. e ce point de la côte danoise le nou-lu champ de mines s'étend à travers »er du Nord, au nord du Horns Rief, n oblique vers le sud, comprenant ogger Bank dans sa zone, jusqu'à point de la côte du Yorkshire un peu sud de Flamborough Head. De »a f,. Yorkshire la zone va au sud-est f es de Frise. A sa plus grande éten-^ sud-ouest à nord-ouest — la lon-du champ de mines est d'environ , ' ' orr|ètres. Du nord au sud sa plus 11 e largeur est d'environ 272 kilo-re" Il bloque l'approche à la côte .? mer du Nord allemande, à l'ex-'0n ^es eaux territoriales neutres. ® notification aux Etats neutres par l'ra™ britannique a été faite d'ac-la(avec 'es prescriptions du droit in-,°nal. Ces -mesures contrastent T,e,s Ossements allemands à ce su-saill a£ne menace de faire des ré-' es> mais comme à ce point de Ja e a d^ià dépassé les limites, ses , C'S sont destinées que pour la nation de l'Allemagne. 'e champ de mines d'autres me-P e protection seront introduites en t tn eS nav'res marchands, qui se-0lls armés pour la défense contre us-marins. Une controverse s'est 1 < °ui su'et aux Etats-Unis et l'opi-lJmble généralement admise que hem6 défensive ou d'offensive de j ent sera jugée par l'usage qu'il en sera fait. Aucune décision n'a été prise par le département d'Etat à Washington. Il paraît aussi que l'Allemagne est disposée à abandonner la thèse suivant laquelle tous les navires marchands armés seront considérés comme navires de guerre. La police de Scotland Yard vient de découvrir un complot dont la nature semble extrêmement sérieuse. Un attentat a été commis contre la vie de MM. Lloyd George et'Hender-son qu'on aurait essayé d'empoisonner. Quatre arrestations ont été opérées à Derby, et les prévenus, un homme et trois femmes, membres de la même famille, ont été incarcérés. On ne connaît aucun détail au sujet du complot. o—o L'administration de la Belgique CHANGEMENTS ? La censure allemande permet""au~corres-pondant anversois du germanophile Nieuwe Rotterdamsche Courant, le sieur" Emmanuel de Bom, directeur de la Bibliothèque communale d'Anvers, de mander à cette feuille à la date du 22 janvier : ' Si mes informations sont exactes, une importante modification s'est produite ces derniers jours dans le personnel gouvernemental de l'occupant. Pour ceux qui savent lire, cesTfli-gnes énigmatiques signifient que le" baron de Bissing, gouverneur-général, qu'une maladie plus ou moins diplomatique a conduit récemment à Wiesbaden, ne retournera plus à Bruxelles. Le rôle du " Kluge Moritz " serait donc terminé. Comme l'information relative à son départ vient d'Anvers, il n'est pas impossible que son remplaçant soit son ff., le général d'Hueningen, dit d'Huene, gouverneur militaire d'Anvers. L'attitude de ce fonctionnaire dans l'affaire des déportations ne permet guère de croire qu'il fera preuve de plus de justice et de loyauté que son prédécesseur ! o—o La santé de M. De Vos D'après une carte postale arrivée d'Anvers en Hollande, M. J. De Vos, bourgmestre d'Anvers, serait alité. L'honorable magistrat, déjà surmené, par les événements de ces dernières semaines, a été pris d'un fort refroidissement qui l'affecte beaucoup. Etant donné son grand âge et le fait qu'il n'a plus pu quitter Anvers depuis trois ans pour faire sa cure d'hiver annuelle sous un climat plus doux, son| entourage n'est pas sans inquiétudes à son sujet. Nous croyons interpréter le sentiment de tous les Anversois en émettant le vœu que la robuste constitution de M. De Vos puisse avoir raison de son mal et pour souhaiter au premier magistrat de notre fïère cité un prompt et complet rétablissement.o—0 Le "Gneisenau" relevé La presse allemande annonce, et nous reproduisons cette information sous les réserves d'usage, que les ingénieurs allemands ont réussi à relever le steamer Gneisenau, du Norddeutscher Lloyd, coulé dans la passe d'Austruweel par les pontonniers belges à la veille de la chute d'Anvers. Le navire est très endommagé par son immersion de deux années, mais il pourra, dit-on, être remis à neuf. On sait que les Allemands avaient fait appel en 1915 à une firme hollandaise pour relever le navire, mais que le gouvernement des Pays-Bas avait défendu à ses nationaux d'entreprendre ce travail, qui aurait, à son sens, violé la neutralité. Il est douteux que le Gneisenau puisse quitter Anvers avant très longtemps même si les Hollandais en permettaient le passage, l'Escaut étant si ensablé que le passage de navires d'un tirant d'eau un peu considérable est devenu impossible. Nos chefs militaires congolais Parmi les nombreuses décorations qui viennent d'être accordées pour actes de courage et de dévouement au cours de la campagne d'Afrique nous relevons principalement les suivantes qui concernent les chefs de l'armée coloniale belge : Commandeur de l'ordre de l'Etoile africaine avec attribution de la Croix de guerre, le général-major Tombeur : A, comme commandant en chef des troupes coloniales opérant contre l'ennemi à la frontière orientale de la Colonie, donné les preuves des plus hautes qualités militaires, tant dans l'organisation des troupes placées sous ses ordres que dans la conduite des opérations qui ont permis à nos forces d'occuper, par une offensive heureuse et rapide, une vaste étendue du territoire allemand. Officier de l'ordre de l'Etoile africaine avec attribution de la Croix de guerre, le colonel Molitor : N'a cessé de donner à tous le plus bel exemple d'attachement au devoir par son labeur assidu et son dévoueraient inlassable durant plus d'un an qu'il a exercé les absorbantes fonctions de chef d'état-major des troupes de l'Est, et pour les belles qualités militaires dont il a fait preuve dans le commandement de brigade qu'il exerce actuellement. Commandeur de l'ordre de l'Etoile africaine avec attribution de la Croix de guerre, M. l'intendant de ire classe Malfeyt, vice-gouverneur général de la province orientale au Congo belge : Pour le zèle et le dévouement avec lesquels cet officier supérieur a assuré, durant la période difficile de l'organisation des troupes de l'Est, les mesures propres à opérer la concentration des troupes et l'acheminement du matériel d'artillerie, des munitions et des approvisionnements de toutes espèces vers le front. La Croix de guerre est décernée à M. l'intendant de ire classe Henry, gouverneur général du Congo belge : Attaché aux services de l'armée belge en qualité d'intendant de ire classe depuis le début de la guerre, a toujours fait preuve danè ses fonctions du plus grand esprit d'initiative et » du dévouement le plus absolu ; désigné pour assumer les fonctions de gouverneur général au Congo belge, a, depuis son retour en Afrique, consacré son activité à fournir aux troupes en opération dans l'Est les moyens nécessaires à leur action. Est nommé chevalier de l'ordre de Léo-pold avec attribution de la Croix de guerre : Le lieutenant-colonel Olsen : A déployé, dans ses diverses fonctions, les plus gran- ' des qualités militaires, un zèle et un dévouement au-dessus de tout éloge; n'a cessé de rendre les plus grands services dans le commandement de brigade qu'il exerce. Sont nommés chevaliers de l'ordre de l'ordre de l'Etoile africaine avec attribution de la Croix de guerre : Le major Muller ; A fait preuve de brillantes qualités militaires dans la journée du 27 septembre 1915, en se portant rapidement avec son bataillon au secours de la place de Luvungi, attaquée par des forces considérables ; a donné personnellement l'exemple du calme et du sang-froid durant le combat qui se prolongea jusqu'à la nuit .pt au cours duquel il fut blessé. Le major De Coninck : A donné le plus bel exemple de bravoure et a fait preuve des plus hautes qualités militaires dans le commandement du 1er bataillon du Katanga, au cours des combats livrés à Saisi (Rhodé-sie) du 25 juillet au> 2 août 1915 ; a obligé l'ennemi, par son intervention, à lever le siège de la place. Le major Rouling : S'est porté personnellement sur le mont Ruakadigi, attaqué par ses troupes le 27 janvier 1916, pour assurer leur mouvement rendu difficile par la nature découverte du terrain; ayant été blessé assez grièvement, n'a consenti à se retirer que lorsqu'il se fut convaincu que les ordres qu'il venait de donner avaient reçu leur entière exécution. On sait que le général Tombeur est éga^ lement chevalier de l'ordre britannique des saints Michel et George et a de ce chef le droit de s'intituler " Sir ". o—o Un nouveau barrage de mines contre les sous-marins allemands Le nouveau barrage de mines qui, suivant la communication officielle du gouvernement britannique au ministère danois des Affaires étrangères, sera établi dans la zone de la mer du Nord à partir du 7 février et qui servira de mesure contre la guerre sous-marine allemande, ne gênera guère la navigation danoise, sauf à cause du danger de mines errantes que présente toujours une zone barrée. Seulement les bateaux qui font le service entre Esbherg et l'Angleterre seront forcés de changer de direction en longeant la côte jutlandaise, et la navigation directe entre le Danemark et la Hollande sera obligée de faire un détour. Pour la pêche maritime, par contçe, les mesures prises auront de grands inconvénients. Nos héros africains Les rescapés de Taboro Un de nos confrères du XXme Siècle a rencontré à Paris deux officiers belges venant en droite ligne du ci-devant Est-Africain allemand. L'Albertville les avait déposés jeudi à La Pallice avec un premier contingent d'une centaine de Boches capturés par nos troupes. Les aventures les plus extraordinaires sont banales pour des coloniaux. Cependant, on serait presque tenté de croire fabuleuse l'odyssée du commandant Gendarme et du capitaine * Lepoivre, partis l'été de 1914 pour délimiter la frontière entre notre Congo et la colonie allemande voisine et devenus deux ans et demi plus tard après avoir été tour à tour prisonniers et vainqueurs dans une lutte après laquelle il rte reste pour ainsi dire plus ni frontière ni colonie boche... Les canons allemands n'avaient pas encore fait tomber Liège, que nos deux compatriotes avaient déjà pu mesurer sous l'équateur la mauvaise foi boche. Leur mission terminée, Gendarme et Lepoivre se trouvaient en août 1914 à Dar-es-Salam et s'apprêtaient à reprendre la mer. On les fit prisonniers et on les interna à Tabora. — Engagez-vous à ne jamais prendre les armes contre l'Allemagne, leur avait dit le gouverneur allemand, et vous êtes libres. — N'insistez pas, répliquèrent-ils. Il n'y a pas à choisir entre la captivité et le déshonneur.Vingt-cinq mois de souffrances payèrent ce refus. Il tinrent bon et attendirent la délivrance.On juge de leur bonheur et de leur émoi quand la prise de Tabora leur rendit la liberté. Le commandant Gendarme — juste retour des choses d'ici-bas, — devint sur-le-champ commandant du camp de prisonniers, avec comme captifs ceux qui, la veille encore, étaient ses gardiens. A leur arrivée en Europe, un officier français laissa devant eux tomber ces mots : "Si nous sommes vainqueurs, nous..." — Comment? si nous sommes vainqueurs ! interrompit le commandant Gendarme : mais nous le serons, sapristi ! " Ainsi parlent ces hommes après vingt- cinq mois de captivité. • • • Ils " tenaient " aussi, ces civils belges et alliés et ces quelques soldats emprisonnés avec eux à Tabora. Au début de septembre dernier, quand le canon des Belges se faisait entendre de la ville, ils grimpaient sur les toitures des baraquements et agitaient des drapeaux " séditieux Leurs gardiens boches et indigènes hurlaient à l'abomination.— Rentrez dans votre botte, disaient nos amis en les repoussant vers le corps de garde; sinon, vous aurez affaire aux Belges! » # #. Et les soldats donc, les vaillants et braves soldats indigènes! Leur fidélité est à l'épreuve de toutes les vicissitudes, leur courage défie la mort, leur humanité peut servir d'exemple aux Allemands. — Les soldats d'Alberon ne font pas la guerre aux femmes, disaient-ils un jour à un groupe d'Allemandes surprises et effrayées.Et l'une de ces femmes, épouse d'un lieutenant de réserve, écrivait dans un journal tombé en notre possession : " J'ai toujours été parfaitement traitée par les soldats belges."Leur courage? Un sergent noir fut envoyé un jour en reconnaissance avec quatre hommes le long d'une rivière. " Reste sur la rive gauche, avait dit ^officier; ne franchis pas la rivière et n'attaque pas, à moins que tu n'aies reçu du renfort." La patrouille était à peine partie que le sergent passait l'eau à la nage et découvrait sur la rive droite un poste allemand- muni d'une mitrailleuse. Il repasse la rivière en rage de ne pouvoir faire un bon coup, et rencontre juste à point un caporal et un homme qu'on envoyait en éclaireurs du même côté. — Voilà du renfort, se dit notre sergent : je puis attaquer. La petite troupe s'en fut à travers les eaux, aborda par surprise le poste ennemi, chassa les Allemands et prit la mitrailleuse : les vainqueurs étaient sept en tout ! Des traits comme ceux-là, on en cueille à foison en une demi-heure de conversation avec nos héros d'Afrique. o—0 Un quadriplan La Stampa reproduit de source allemande une information annonçant , la construction, en Amérique, d'un avion gigantesque, imaginé par Santos-Dumont, affirme-t-on. Cet avion, d'une force de 1.000 chevaux, possède deux ailes de 40 mètres. Sa vitesse sera de 200 kilomètres à l'heure, et il pourra transporter 30 personnes. Il portera deux canons de' 5 centimètres et 8 mitrailleuses. Les matériaux de ce " quadriplan " auraient été fournis par l'Italie. Ces naturalisés L'AFFAIRE LINDLAR Continuons pour les leçons qu'elle comporte la narration de cette affaire Lindlar dont nous avons parlé hier ; M. C. Melchers est venu déposer en faveur de M. Lindlar, Allemand naturalisé anglais, membre du German Athe-naeum Club,,- etc. M. Melchers vit en Angleterre depuis 47 ans, il est né en Allemagne et est naturalisé anglais depuis 32 ans. Mais cet Anglais est membre aussi du German Athenaeum Club qu'il est allé visiter avec M. Lindlar après qu'on y eut installé le Services Club. Il a mis comme condition à cette visite avec M. Lindlar qu'aucun mot d'allemand ne serait prononcé entre eux pendant cette visite. Et quand on lui a demandé pourquoi cette réserve il a dit qu'il était nécessaire d'être prudent. Voilà donc deux naturalisés, membres d'un club allemand, qui ne parlent pas l'allemand, mais ajoutent qu'il convient de ne pas faire ussfge de cette langue dans cette circonstance. M. Attwater, propriétaire du London Musical Courier, eut une conversation avec M. Lindlar qui lui déclara que l'Angleterre ne pourrait pas résister financièrement à l'Allemagne. M. G. S. Fernandino vient déclarer que M. Lindlar lui a dit que l'Allemagne traverserait la France comme une charrue traverse un champ et que la France ne se relèverait plus. Questionné sur le cas de l'Angleterre M. Lindlar répondit : " Que peut faire l'Angleterre avec sa petite armée?" Quand la guerre fut déclarée le même témoin demanda à M. Lindlar s'il était naturalisé. Il répondit en haussant les épaules: "Oui, pour raisons d'affaires ". M. J. A. McCandlish, secrétaire du Services'Club, dit que quand MM. Lindlar et Melchers inspectèrent le club il arriva soudain sur eux et les surprit parlant l'allemand. L'un dit : "Schweinen" et l'autre ajouta : " Ja, Gewiss Concluez, lecteurs. o—o L'arrestation de M. De Broux D'après une correspondance de Rotterdam nous avons annoncé que M. De Broux, des usines De Broux, de Noirhat, avait été mis en prison à Bruxelles. Cette arrestation eut lieu le 18 octobre par deux indiyidus de la sûreté allemande qui conduisirent M. De Broux à la " Kom-mandantur " de la rue de la Loi. Il fut tenu là jusqu'au 18 décembre sous la simple accusation d'indésirable et à la suite de la lâche dénonciation d'un Belge —dont le nom est connu — qui n'eut pas honte de comparaître devant le tribunal allemand à Bruxelles pour appuyer et préciser son accusation écrite ! L'excellent patriote qu'est M. De Broux partageait avec sept autres prisonniers, donc huit personnes, une cellule d'un peu plus de trois mètres carrés et ayant 3 m. 50 de hauteur. Parmi les autres Belges honorant la prison de leur présence se trouvaient : le baron Etienne de Roest, d'Alkemade, accusé de haute trahison ; M. Blommaert, de Tongres, qui avait essayé de rejoindre l'armée, et un père jésuite, le R. P. Van Cutsem, qui se trouvait là depuis huit mois ! Le 1er décembre, M. De Broux fut relâché " par erreur ", pour un jour, et fut rappelé le lendemain pour purger les dix-sept jours qui lui restaient à faire ! Ce n'est qu'alors qu'il fut libéré définitivement, ce que les nombreux amis de M. De Broux apprendront avec le plus vif plaisir. o—o M. Wilson espionné par Berlin Le Journal de Providence, dans de nouvelles révélations au sujet de système d'espionnage allemand aux Etats-Unis, dit que ' la correspondance privée du président Wilson et certaines communications téléphoniques importantes étaient dirigées d'une façon mystérieuse vers l'ambassade d'Allemagne. Des agents de la police secrète ont essayé depuis le printemps de découvrir lés coupables, qui, on le sait, font partie du secrétariat particulier du président ou des personnes employées au département d'Etat. En raison des fuites, dit ce journal, le président a été forcé plusieurs fois de transmettre sa correspondance avec le colonel House par 1 intermédiaire d'une troisième personne à Washington et c'est le médecin du président qui avait assumé cette tâche Quand le colonel House, conseiller du président, correspond avec M. Wilson, au Sujet de questions internationales, il adresse invariablement ses lettres au docteur, qui les remet en mains nrrmrpç; A.11 nroci rion ♦

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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