La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 15 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ht2g73845q/
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LA MÉTROPOLE ONEliPENNY ■«ntiT- CINQ CENTIMES Boni?ANDE: VIJF CENT *«TWBNT.: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A £ LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENT 1 mois 3 fh. ;^3moif,j9£riu ^KONlin^ni.. 2 4mb ANNEE MERCREDI 15 AOUT 1917 vu* « uA No. 227 LA GRANDE GUERRE I UNE OFFENSIVE ROUMAINE ICALME PLAT EN FLANDRE I La grève générale en Espagne ■De violentes batailles se sont engagée fc. la Moldavie, la province septentric HL, de Roumanie, à la suite de l'offer Hh: de von Mackensen. L'ennemi, aprè longue préparation d'artillerie, corr ■ Jença une attaque contre les position ■s Alliés, et la bataille suit son cour ■ avec des fortunes diverses. D'un auti Bcôté les Roumains commencèrent un Bofensive dans la région de Ocna-Grc Kesti, sur la voie ferrée qui va d'Aguidi Buou jusqu'à la passe de Gyimes, dan H Carpathes ; les troupes roumaines af M pLées d'unités russes rejetèrent l'enne I mi et après l'avoir délogé d'une série d Hollines continuèrent l'offensive. Dans 1 I direction de Focsani, au cours de 1 Hjumée du 12 août les Roumains cont I Aèrent leurs attaques obstinées; ^Huest de la voie ferrée de Focsani Hguidu, grâce à des renforts, nos allié Knamtincent vaillamment leurs positior ^■réussirent à lancer quelques contre-a ■tiques. Le 412e régiment entre autre ■ captura quelque • 500 prisonniers. Ma ■sous la pression ennemie les Roumair ■ se retirèrent sur la ligne de Svaski ■Sur le reste de ce front de même qu'e I Caucasie et sur le front de l'ouest la s Bjèation est calme. ■ Sur le front des Flandres, le caln ^■mplet est revenu, mais comme ^Hmos n'est pas trop défavorable l'act ^Bte aérienne est considérable, autant p; Hp avions que par les ballons captif H)' nombreux aérodromes ont été bon ^Bardés et les aviateurs sont rentrés av( ■ une abondante moisson de photogr: ^Biies des positions fortifiées ennemie ■ L'activité aérienne est d'ailleurs récipri I (|pe et il en est résulté de nombreusi Batailles dans les airs. Neuf aéroplani Biinemis ont été descendus, dont det Rlans les lignes britanniques; sept mach Bes britanniques ont manqué à l'appel. ■ Sur le front français, entre Cerny 1 ■ Craonne les Allemands ont, une nouvel Bois, essayé de rejeter les Français d< ^fcnchées que ces derniers avaient ca] ^Hurées au sud d'Aillés; non seulement 1( ■ftaques ennemies furent repousséi ^■tais nos alliés parvinrent à faire d( ^Bfogrès appréciables à l'est de la pos H>on. Pour se venger de cet insuccès l'ei ^Vtni lança 850 obus sur Reims, tuai ^■liatre civils et en blessant deux. ■Jusqu'ici la Chine n'a pas encore fa ■fie déclaration formelle de guerre ma Hly a tout lieu de croire que cette m< est imminente. ■[Le département des douanes a fait ei ^Bndre que la guerre est sur le poii î^H^fe déclarée; tous les employés ail s EH8 'a v°i'e ferrée de Tsientsin ont été congédiés. La déclar: ^B>nde guerre à l'Autriche se fera simu ^■nément avec la déclaration de guéri e- ■' Allemagne qui est attendue cette si '' ®"ai|ie- Les milieux alliés ont été désa] e* ^■"ités d'apprendre que le gouvern< HPent chinois a décidé de ne pas' internf ■s Allemands mais de les soumettre j ^■_urveillance de la police. 6 Depuis quelques jours l'Espagne éta H^nacée d'une grève des chemino ■?encée par un petit groupe de synd ^■listes révolutionnaires; cette grè^ i ^■,on considérait comme inévitable d« ° ■ SÊ Pro<^u're dans la soirée du 1 ^■'l'' Les compagnies de chemins de f< ■aient pris leurs précautions et avaiet Jsuré les services des voyageurs et 1< 0 ^B"ontés militaires avaient envoyé de 0 ^ïouPef dans l'intérieur dans le but c 0 M||rer * des troubles éventuels. Mais p£ 6 Kjn manœuvre subite dont l'origine e: 0 doute à retracer chez les syndicali: et les politi,oiens irtaloontents 1 31 ■! 'e c'es cheminots s'est développée e rt grève générale dans le but inavot K renverser le gouvernement. Ce de: 0 ■*rc°n naissant la source du mouvemer lin ncja't aux événements et a procl; a '°i martiale, tout en rappeliar r 'Hses de la réserve sous les arme; 1j 1 s'cve a commencé à Madrid où 1 ■ ri" des ouvriers ont abandonné 1 s travail et ont regagné leurs domiciles 1- dans le calme. Certains d'entre eux dé- 1- clarent que la grève ne durera que vingt s quatre heures. 1- Le calme règne à Valladolid, le centre s des usines du Nord; à Bilbao, la grève s des cheminots à échoué mais celle de: e métallurgistes continue. Dans tout lt e • pays l'armée a été chargée de la polic< >- des rues. Quelques troubles ont éclatf 1- mais - ont été rapidement étouffés- s o—o On ne badine pas chez les e Célestes a — a Voici la Chine en guerre avec l'Allemagne i- Si l'on s'en tient à ses lois militaires — qu à forment, entre les lois rituelles et les loi: ^ criminelles, la Ve division de son Code péna ,s — les troupes du Kaiser tiouveront des ad versaires rudement disciplinés. . Quand un militaire, requis de se rendre i L" l'armée, se fait remplacer, il reçoit 100 coup: !!5 de bambou et son remplaçant 80. Quant s des soldats pillent " sans autorisation " 'S ils reçoivent 90 'coups. à La désertion devant l'ennemi est punie d< 100 coups ; en temps de paix, de 90 coup n si la garnison est Pékin, de 80 dans les autre places. Le déserteur a d'ailleurs cent jour pour rejoindre son poste sans aucun risque On voit que le mot "mort" ne figure pas en fa , ce de fautes qui semblent comporter la pein capitale. C'est que cent coups de bamboi bien appliqués donnent à peu près le mêm> Lr résultat. s- Mais la rigueur militaire vise surtout le i- officiers. :c L'officier qui commet une faute dans l'em 1- ploi ou la transmission des munitions et de s_ grains reçoit cent coups, est privé de son éta 3_ et de tout office public. L'officier dont le soldats ont pillé reçoit aussi cent coups [ même s'il a ignoré le pillage. Si un officie emploie un soldat à son service particulier ,x il reçoit quarante coups. De plus, il pay au gouvernement, sous forme d'amende, le gages que ce service a représentés ït Cette législation, qui date des Taï-Toing le c'est-à-dire de la dynastie mandchou :s du dix-septième siècle, est sévère, mai 3- de tendance démocratique. Et les Jun >s kers n'y trouveraient pas leur compte. :s •—o ;.s Les tractations germano-suisse *t Commentaires du "Temps" Le Temps examine les tractations actuelle if- germano-suisses. Il dit notamment que 1 is gouvernement allemand impose à la Suiss une combinaison qui, sauf erreur, est san exemple. Le Temps rappelle les convention antérieures régulièrement annulées et résum< la convention actuelle avec son corollain ** financier, un crédit de 20 millions par mois î- Il conclut qu'il serait plus loyal et plu: à digne de la mission bienfaisante que 1; i- Suisse remplit au cours de cette guerre di 1_ reconnaître qu'il s'introduit entre les Etat: ■e neutres et les belligérants une conceptioi nouvelle dont le bénéfice ne saurait êtri réservé uniquement à nos ennemis, ca l'Allemagne évidemment ne peut pas êtr seule à obtenir de pareils crédits en Suisse. :r à °—0 Le procès Rennenkampf it Le procès du général Rennenkampf si i- déroule à Pétrograde devant une commissioj ■e extraordinaire d'Etat. Le général Rousski fit une dépositioi o absolument écrasante pour l'accusé, Il déclar; ;r que le général Rennenkampf était absolu lt ment incapable. Parmi ses troupes régnaien des conditions chaotiques. Il ordonnai continuellement des déplacements de troupe: :s sans aucun but. A l'approche de l'ennem 'e les soldats, sous l'influence de ces ordre: Lr insensés, prenaient la fuite. Dans la Prussi ît orientale il montra vis-à-vis d'Hindenburj une incapacité absolue. Ses rapports au com a mandement suprême et au tsar étaient com n plètement faux. " Il était connu, ajouta Rous £ ski, qu'il acceptait de l'argent des fournis seurs militaires." it" 0—0 1- Des "femmes-marins" 't Un premier détachement de «ent cinquan ■■ te. femmes-marins vient d'être formé à Pé a trograde. Il sera dirigé sur la côte mour e mane. La Belgique aux Belges Considérations opportunes Un des négocaiants les plus honorable ment connus de Poperinghe nous commu nique, en manière d'ironie évidemment des extraits de registre d'Elewyt (Bra bant), prouvant que sa famille fait, ej Belgique, le commerce des houblons de puis 240 ans. S'il fallait exiger de tous nos compatrio tes pareils papiers pour s'assurer de leu i qualité de Belge, il y en a pas mal qui se raient en peine de les fournir. Point n'est besoin de remonter si loii pour avoir droit à occuper de hautes fonc tions publiques. S'il en était ainsi, Her H. Albert von Bary, qui fit publier na guère dans la Métropole un feuilletai pour nous apprendre que ses aieux étaien originaires du Tournaisis, serait plus Belg que quiconque. Cela montre seulemen qu'à vouloir trop prouver on ne prouv rien. Notre sentiment, nous le répétons, es que l'on ne peut, en toute justice, fair un reproche à personne de ses origine ou de ses alliances allemandes, voire mêm de ses sympathies germanophiles d'avan i la guerre. 5 Nous pourrions cependant nous deman ' der ce que serait la Belgique si nous n'a vions dans notre pays que des Belges auss " authentiquement " Belges que ceux don nous sommes forcés de nous occuper de 1 puis longtemps déjà et qui forcent l'at tention de l'opinion publique par leur prétentions à se mettre aux sommets. ; 1 L'opinion ne s'est pas trompée au suje 3 ! de leurs gestes. C'est le désir de donne 3 1 une marque tangible de leur patriotisme 3 Or, en fait de démonstration patriotique il y en a une qui est fort simple et plein ~ d'éclat, c'est de se faire simple soldat, j Nous rendons hommage à ces fils d'A! 5 lemands élevés parmi nous, même dan des écoles allemandes, qui ayant fait leu 3 devoir de Belges n'ont pas toujours joi de la considération qu'ils méritaien" Mais nous n'hésitons pas à trouver dé s placée la prétention affichée par quelque t rares Belges d'origine allemande à non s conduire et à nous diriger. „ ^ L'Allemagne nous a assez "dirigés comme cela avant la guerre. Aujourd'hi à nous désirons tous n'être plus mis en ti s telle, sans quoi point n'eût été nécessair de faire la guerre. Au surplus, ainsi que nous le disait ré 3 cemment une haute personnalité, non s contestons formellement à des Belges d'on gine allemande et ayant vécu constan" ment dans une atmosphère allemand d'avoir, sur des problèmes d'intérêt m S tional, le même concept que des Belge s'appelant Janssens ou Peeters. Et puis, il y a une chose que nous avori réclamée depuis trois ans, c'est une répre ' bation solennelle publique et signée d 1 la violence faite à la Belgique, c'est 1 3 condamnation formelle des crimes aile 3 mands, c'est la répudiation de tous rap ; ports avec l'Allemagne. ; Ce geste aurait évité à ces " vrais Belges le reproche de n'être des patriote 3 que depuis que la défaite de l'Allemagn 1 apparaît prochaine. J Tout, enfin, concorde à faire considère J comme bien plus adroite et plus opportun ; l'attitude d'autres Belges de cette cate r gorie volontiers suspectée en raison d 3 ses rapports avec la pénétration allemande mais qui restent cois et ont dit à leur fils : "Tu seras soldat, simple soldat." o—o Dans l'armée 3 Le nouveau chef de la 6e D. A. 1 On annonce du Havre que le génér; Biebuyck, aide de camp de Roi, pren ^ le commandement de la 6e division d'aï mée en remplacement du lieutenant-gé t néral de Ceuninck, ministre de la Guçrre t 0—0 3 Au gouvernement belge 3 M. de Broqueville, ministre des Affai > res étrangères et chef de cabinet, es r parti samedi pour le grand quartier gé néral, accompagné de M. Pierre Orts, 1 nouveau ministre plénipotentiaire qui se ra son principal collaborateur aux Al fair es étrangères. Ils ont tous deux ét reçus par le Roi. Le Comité de guerre tiendra sa pre mière séance samedi prochain au gran quartier général sous la présidence d Roi; on y examinera la question de l'oi ganisation du nouveau ministère de 1 reconstitution nationale. La Conférence de Stockholm Pas de passeports ! , La décision du Labour obtenue dans les conditions que l'on sait a eu un effet 1 exactement opposé à celui que ses promoteurs en attendaient. M. Bonar Law a en effet déclaré lundi aux Communes que " les conseillers légaux du gouver-r nement l'ont avisé qu'il n'est pas légal pour toute personne résidant dans les dominions de Sa Majesté de prendre part à 1 une conférence avec des sujets ennemis sans la licence de la Couronne dûment r délivrée. Le gouvernement a décidé que l'autorisation d'assister à la Conférence 1 «e sera pas accordée, et la même déci-t sion a été prise par les gouvernements 2 des Etats-Unis, de la France et de t l'Italie, avec lesquels le gouvernement 2 de Sa Majesté a été en communication". Cette déclaration a été approuvée par la t Chambre. Comme le gouvernement russe ; actuel n'approuve pas Stockholm, la 3 porte est définitivement fermée sur la re-; constitution de l'Internationale en ce t; moment. Cette décision énergique diminue l'intérêt que peuvent présenter les explications fournies aux Communes par M. i Henderson. D'une façon générale, elles (- portent l'empreinte de l'embarras, et tendent à montrer que l'ancien ministre a succombé sous le poids des influences s dont il a été la victime. M. Henderson n'a pas expliqué com-^ ment il ait pu laisser à huit membres du r ministère, deux jours avant son discours au Labour, l'impression qu'il marcherait contre Stockholm, ni pourquoi il ne g communiqua pas au Labour le télégramme Kérensky. Il est possible que M. Lloyd George ait manqué de franchise s dans l'affaire du voyage de Paris, il est r certain que les relations entre les mem-bres du comité de guerre anglais donnent une impression de vague et d'impré-" cision, propre du reste à la politique an-s glaise, M. Henderson n'en apparaît pas moins comme ayant rendu un mauvais service à ses propres partisans. Il faut espérer maintenant que l'appel à l'union lancé par M. Asquith sera entendu et que les événements de la semaine derniè-[~ re constitueront une leçon utile pour les C idéalistes impénitents qui refusent d'ouvrir les yeux à lia lumière des faits. En attendant, et quoi qu'on puisse en s dire, le coup monté par Camille Huys-mans et ses acolytes en faveur de la paix allemande — la seule possible en ce mo-c ment — est échec et mat. s Etrange ! Etrange ! s _ Le Times reproduit uii passage pour le e moins curieux d'une lettre du correspon-a dant à Stockholm de YAlgemeen Han- delsblad, d'Amsterdam. i- Cette lettre est datée du 2 août. On y lit ce qui suit : Dans quelques jours, le Congrès des syn-s dicats anglais s'occupera de repousser sa e résolution de Manchester refusant de participer à la Conférence de Stockholm. Si cette r vieille résolution est formellement rejetée, e une seconde résolution suivra automatiquement d'envoyer une délégation ayant pleins pouvoirs à Stockholm. Personnellement je suis sûr que les deux résolutions seront vo-' tées par une majorité. Je ne désire oepen-s dant imposer à personne cette opinion, mais j'insiste sur ce fait que je suis informé par une source qui se trouve dans la coulisse que l'acceptation des deux résolutions peut être considérée comme assurée. On peut dire avec raison après oela que j ces résolutions n'auraient guère d'impor-, tance si le gouvernement britannique continue à faire des difficultés au sujet de la délivraison des passeports nécessaires aux délégués chojsis. Tous ceux qui soulèvent cette difficulté peuvent être assurés que le gouvernement britannique ne penserait pas refuser des passeports aux représentants en question contre une grosse majorité du congrès à convoquer. Il est difficile de dire, t même dans les colonnes d'un journal neutre, comment on peut avoir cette certitude et sur e quoi elle est basée. Une simple assurance doit donc suffire pour le moment. 0—o é La " salle à manger " populaire ouverte il n'v a pas bien longtemps à Malines par l'Œuvre du sou, avec l'aide du Comité na-j tional, a rencontré le plus franc succès au-| près de la petite bourgeoisie. Plus de 1.600 Q 1 dîners à - 40 centimes, composés de potage, viande, pommes de terre et légumes, y sont a journellement servis par un personnel non rétribué. Zeehrugge et les Anglais Déclarations de l'amiral Jellicoe D'une interview accordée par l'amiral Jellicoë à l'Associated Press et publiée par le New-York Herald, nous détachons les lignes qui suivent : Je dois dire quelques mots des bases de contre-torpilleurs et de sous-marins occupées par les Allemands sur la côte belge. L'une est Ostende, l'autre Zeebrugge. Les Allemands ont appliqué à cette étendue de côte sablonneuse les mêmes principes de fortifications intensives adoptées plus haut, dans la mer du Nord et dans l'île d'Héligo-land. La ligne de côte est jalonnée de canons lourds qui, par eux-mêmes, constituent des cibles infinitésimales à des portées dépassant 20.000 mètres. L'ennemi, néanmoins, n'a pas tardé à faire l'usage le plus complet d'avions et de rideau de fumées pour se protéger. Ostende présente la cible la meilleure, mais on ne peut l'attaquer qu'à de rares intervalles, quand le vent, la mer et le temps sont favorables. Zeebrugge n'est pas à proprement parler une base navale, mais simplement le débouché du port intérieur de Bruges, à laquelle il est relié par un canal profond et large. Zeebrugge n'offre à peu près rien qui vaille la peine d'une attaque. Je crois cependant que le problème de l'attaque de , la côte belge n'est pas insoluble. Une solution de la question d'Alsace-Lorraine Hermann Wendel, le député allemand, qui est considéré comme le théoricien du parti socialiste, publie, dans YArbeiter Zeitung, une étude politique dans laquelle i'1 s'efforce de trouver la formule pour la solution de la question de l'Alsace-Lorraine. Il est certain que la question paraît particulièrement délicate, pour des motifs de caractère économique. A part l'industrie textile de l'Alsace septentrionale, c'est en Lorraine que se trouve le plus grand gisement de fer de l'Europe, dont l'importance fut connue en 1871 et devint, plus tard, énorme. Ce sont ces gisements qui ont fourni à l'Allemagne les moyens de faire concurrence à la production britannique de fer et d'acier. La perte du bassin minier de la Lorraine représenterait un coup mortel, non seulement pour l'industrie allemande du fer, mais pour l'industrie mondiale de l'Allemagne.M. Wendel croit que si la France arrivait à arracher l'Alsace-Lorraine par la force" des armes, toute l'Allemagne se transformerait en une usine de guerre pour reconquérir les territoires qu'elle a possédés pendant presque un demi-siècle. De même, si le triomphe de l'Allemagne était complet, la question de l'Alsace-Lor-raine resterait toujours ouverte. Si l'on ne veut pas laisser du feu couver sous les cendres du traité de paix, il faut résoudre la question d'une façon qui soit reconnue des deux côtés. Une solution pourrait être celle de donner la Lorraine, qui est sans doute française, à la France et l'Alsace, qui, d'après Wendel, est allemande, à l'Allemagne. De cette façon, l'amour-propre de la France serait sauf et l'Allemagne perdrait ce qui, intimement, ne lui a jamais appartenu. L'idée de la neutralisation des deux provinces contestées équivaudrait, d'après Wendel, à condamner à l'inaction économique deux florissantes régions. Digne de considération au contraire le projet de réuni la Belgique, la Hollande, le Luxembourg, l'Alsace-Lorraine et la Suisse en un seul terrain économique, qui formerait une zonç neutre entre l'Allemagne et la France, s'étendant de la mer du Nord jusqu'à la frontière italienne. Toutefois, toujours d'après Wendel, la forme la meilleure de neutralisation pour l'Allemagne serait celle qui laisserait l'Alsace-Lorraine dans son territoire douanier et économique à peu près comme le Luxembourg.Wendel conclut en déclarant que l'immense majorité du peuple allemand, avide cle paix, saluerait avec enthousiasme la transformation de l'Alsace.-Lorraine en un Etat fédéra]. Les Alsaciens-Lorrains décideraient si leur, pays veut être républicain ou monarchiste, mais la prémice indispensable est que le nouvel État re-oive, un régime parlementaire. Après ces trois années de guerre, Wendel demande que. le problème soit examiné sans "romantisme nationaliste " et avec le plus grand calme d'esprit.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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