La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 28 Februar. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/930ns0ms9k/
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LA MÉTROPOLE ■ONE PENNY cinq cEirrmEi ■HT;.., vijf CEHT DIX CEÏITIMII t PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. ■24MB ANNEE MERCREDI 28 FEVRIER 1917 No 59 LA GRANDE GUERRE I Reprise de Kut-el-Amara le signifie la retraite allemande? LES ETATS-UNIS PROVOQUES Jn communiqué de lundi soir nous a jrté la nouvelle de la recapture de iel-Amara, où le général Townshend [opposé aux Turcs une résistance si pâtre l'année dernière, et c'est au Irai Maude que revient la gloire 'oir vengé l'honneur de Townshend. v, février le fleuve fut traversé au ie de Shumram et le 24 la crête de ïninsule du même nom fut capturée on put se rendre compte que l'enne-Itait en pleine retraite dans la direc-de Baghartah,à 38 kilomètres à l'est [ut. Les dépôts turcs étaient en flam-[et de fores arrière-gardes s'apprê-nt à arrêter l'avance des troupes bri-liques. Vers 8 heures du matin un estai de cavalerie traversa le fleuve et œuvra aussitôt pour attaquer de les Turcs en retraite. litre temps l'infanterie poursuivait succès, à Sanna-i-Yat et capturait sssivement la cinquième ligne tur-, les positions de Nakhailat et de rada et la ligne Ataba-Mogasis. De ! façon Kut-el-Amara passe automa-tment aux mains des troupes bâtantes. Le nombre de prisonniers captu-en deux jours s'élève à 1.730, y com-1 un général turc et quatre officiers (rieurs allemands. La quantité de bu-est considérable. ta juger de l'importance de ce suc-a Mésopotamie il faut se rappeler k siège de cette ville arabe par les pes britanniques dure à présent de-quinze mois. Kut avait été entourée Fies Turcs le 3 décembre 1915. Moins S:mois plus tard, le général Aylmer 'était parti au secours du général inshend rencontra des lignes turques inidables, aussi fortes que les posi-ns allemandes sur la Somme. Des ma-S étendus des deux côtés de la ville peignaient le passage à un étroit cor-or facile à défendre et protégaient les rcs contre une attaque éventuelle par fane. Trois tentatives furent faites p secourir Townshend, l'une en jan-F 1916, la seconde en mars et la troi-foeen avril; les deux premières tentais permirent aux troupes de secours jccuper quelques positions turques ; la "sième échoua. Comme la situation à itérieur de la ville devenait intolérable général Townshend décida de se ren- se rappelle que Townshend, qui fdiait sur Bagdad, fut arrêté à Ctési-m)°ù, après une bataille qui lui coûta s de 4.000 hommes, il dut se rejeter Kut-el-Amara. ar suite de la reprise de cette ltlon, il est probable que le général 'de, qui dispose maintenant des che-^de fer dont le besoin se faisait tel-® sentir, essayera de venger le lll?e britannique atteint sur le champ bataille de Ctésiphon. Dans tous les tes positions turques entre Ctési-5 et Kut deviendront intenables une lue le fleuve dépassera ses rives. nt à l'avance combinée des Russes Anglais le long de la vallée du e> elle dépend de la discrétion des 1 puissances intéressées. lr le front de l'ouçst les nouvelles également satisfaisantes. Conti-" leur pression les troupes britanni-°nt fait une nouvelle avance dans Section de Bapaume — dont l'éva-on par l'ennemi a été annoncée à cette fois sur un front large de de 18 kilomètres, et profond de ' de l'est de Gueudecourt jusqu'au te Gommecourt. Outre le village de 'es troupes britanniques ont occu-butte de Warlencourt ainsi que les [es de Warlencourt, Eaucourt, Pys lraumont et se trouvent à la lisière '"âges de Le Barque, Irles et Pui-;au-Mont. Pas plus qu'hier il n'est lon de prisonniers dans le commu-Wtannique, ce qui semble confir-' hypothèse que l'ennemi a opéré •yacuation générale sur ce front, ation qui va peut-être jusqu'à une forte ligne défensive qui s'appuye sur Bapaume. Le village de Le Barque est situé à moins de trois kilomètres de Bapaume, tandis que Irles se trouve sur l'Ancre, au nord-est de Miraumont et Puisieux-au-Mont se trouve au nord-ouest de Miraumont. Le but de l'évacuation allemande, faite de façon systématique, ne se devine pas encore, et c'est pourquoi il faut rester dans une expectative prudente au sujet des résultats obtenus jusqu'ici par la faible pression britannique. Le saillant de Bucquoy, que les Allemands ont considéré comme imprenable, diminue de jour en jour. Vont-ils l'abandonner, ou réservent-ils une surprise aux Alliés ? Une0 température meilleure, qui ne peut tardèr longtemps, nous fixera à ce sujet, car il n'y a pas de doute que de graves événements se préparent. Par suite du torpillage du Laconia, de la Cunard Line, à bord duquel se trouvaient sept passagers américains dont deux ont été tués, la question de ce que feront les Etats-Unis se pose à nouveau avec une intensité tragique. Dans un discours qu'il a prononcé devant le Congrès, avant que l'attaque contre le Laconia ne pût être connue, le président Wilson a fait ressortir avec une fermeté remarquable qu'il fallait que l'Amérique prenne en mains propres la protection de la vie de ses citoyens et que dans ce but il fallait que tous les navires soient armés. Le Congrès se déclara du reste d'accord et un projet de loi fut déposé à ce sujet et en même temps une somme de cinq cents millions de francs fut mise à la disposition du président pour veiller aux mesures nécessaires.Cette neutralité armée qu'invoque M. Wilson n'est pas sans précédents. Car le 11 mars 1780, lorsque la Grande-Bre-tagne décida d'étendre sa liste de contrebande, les autres puissances, la Russie à la tête, firent une déclaration commune et réclamèrent l'immunité de leurs navires, ajoutant qu'au besoin les flottes navales, en cas de provocation, interviendraient. En 1800, la Russie fit un nouveau traité avec la Suède, traité auquel d'autres puissances adhérèrent. Mais, maintenant que l'Amérique vient d'être directement provoquée par l'assassinat en haute mer de deux citoyens américains, le président Wilson invoquera-t-il encore la neutralité armée? N'est-il pas temps qu'il agisse? 0—0 Les Belges dans l'armée allemande Nous trouvons dans une correspondance ayant trait à la vie à Gand les détails suivants au sujet de l'incorporation des Belges dans l'armée allemande. Les Allemands rappellent maintenant tous les hommes à partir de 16 ans. Notre Constant est déjà incorporé aussi ; il reçut des ordres à 1 heure et à 3 heures il devait être rentré et depuis lors nous ne l'avons plus vu et nous n'avons plus rien appris à son sujet et ne savons pas te qu'il est devenu. Quant à ceux qui sont appelés il ne s'agit pas de dire je veux ou je ne veux pas, on vient vous chercher dans votre lit et en même temps on vous administre encore une rossade. 0—o Les Boches réquisitionnent le c cuivre des églises belges Amsterdam, 20 février. — Les atotorités allemandes en Belgique viennent de donner l'ordre aux fabriques d'églises de déclarer aux " Kommandanturen " tous les objets du culte en cuivre, nickel, bronze et étain qu'elles peuvent détenir. Le cuivre sera payé à raison de 4 francs le kilo, le nickel il, le bronze 3 et l'étain 7 francs. Ainsi se trouvent menacées par les vandales les précieuses dinanderies de Belgique que. leur valeur artistique avait fait jusqu'à présent respecter. L'avenir de la Belgique Des garanties économiques Au cours d'un récent débat à la Diète prussienne, un député, M. Beumer, a déclaré, d'après le Times (27 février) : Tous ceux qui connaissent le présent état de choses dans l'industrie belge conviendront avec moi qu'en admettant que la Belgique redevienne indépendante, il faudra plusieurs années avant qu'elle puisse penser à entrer en concurrence avec nous sur le marché mondial. Et tous ceux qui ont voyagé, comme je l'ai fait, dans les départements occupés de France conviendront avec moi que tant de dégâts ont été faits à la propriété industrielle qu'il ne faut pas être prophète pour dire qu'il faudra plus de dix ans avant que nous puissions considérer la France comme un concurrent, ou avant de voir le rétablissement de l'industrie française.Perssonne moins que moi ne sous estime puissance financière de l'Angleterre. Mais, Londres a déjà sacrifié sa fière position de point d'échange central du monde et les. conditions du marché du travail seront si difficiles en Grandre-Betagne après la guerre que nous ne devons pas craindre de nous trouver en présence de plus grandes difficultés pour concurrencer l'Angleterre, la France et la Belgique que nous n'en avions avant la guerre. Les deux seules puissances dont nous devons attendre une concurrence plus forte sont le Japon et les Etats-Unis. Elles se frottent déjà les mains, mais la concurrence américaine et japonaise frappera la Belgique, l'Angleterre et la France au moins autant que nous. Tous ceux qui connaissent les Yankees et les Japonais savent qu'ils ne se laissent pas guider en affaires par des instincts sentimentaux. Notons en passant le précieux aveu de ' M. Beumer. La presse allemande ne cesse de claironner que, sous l'égide germanique, l'industrie belge a atteint une prospérité sans égale. Le député prussien la convainc de mensonge en montrant que notre industrie est si durement frappée par l'invasion qu'il lui faudra plusieurs années pour se reconstituer. Nous en prenons acte. Mais là n'est pas la question-. C'est le plan allemand dans toute sa beauté qui se dégage des déclarations de M. Beumer. En envahissant la Belgique et le nord français et en détruisant leur industrie, les Allemands ont voulu, quoi qu'il arrivât, sa débarrasser, au moins temporairement, de concurrents qui les gênaient, de façon à pouvoir reprendre, à la paix, leur tentative d'hégémonie économique dans des conditions plus favorables qu'en 1914. La même pensée constitue le mobile secret de la guerre sous-marine à outrance.Il faut épingler avec soin ces déclarations.Elles justifient mieux que tout autre argument l'inéluctable nécessité pour notre pays d'obtenir des garanties sérieuses en vue du rétablissement de notre position économique handicapée. Et la seule de ces garanties qui puisse nous sauver sûrement est l'occupation d'une partie de l'hinterland industriel et minier de la Westphalie. o—o Qu'est devenu le "Deutschland" ? On a lu dans les journaux allemands que le sous-marin def commerce Deutschland avait cessé ses fonctions de " sous-marin de commerce ", mais il serait inexact de croire qu'il ne sert plus à rien. En réalité il approvisionne les autres sous-marins et a été aménagé pour emporter une très considérable provision de pétrole. Les sous-marins allemands sont avertis en temps utile de l'endroit où se trouve le Deutschland. D'après les spécialistes au courant des choses maritimes allemandes, ces sous-marins ne peuvent en réalité rester que quatorze jours sans revenir à leur port d'attache ; ils sont envoyés en haute mer par équipes ; la première est partie le 5 février, on attendait son retour vers le 19. Après ces quatorze jours de croisière, il est de toute nécessité que le sous-marin soit mis en cale sèche et que ses machines et son moteur soient nettoyés à fond et fassent l'objet d'un réglage minutieux. Une question assez obscure est de savoir la profondeur où ils peuvent descendre. Ce qui est vraisemblable c'est que, ayant 5 centimètres au moins d'épaisseur, ils peuvent descendre en tout cas légèrement plus bas que trente mètres. Il se confirme que le chiffre des sous-marins existants n'atteint certainement pas deux cents. Il faut des mois pour les équilibrer et procéder à des essais sans cesse répétés pour que le capitaine et les équipages s'adaptent à la conduite de chaque navire en particulier. LA PSYCHOLOGIE DU BELGE NOTRE ESPRIT D'INDEPENDANCE Sous le titre " L'Arrière-Front de la Somme. Notes d'un témoin ", la Semaine littéraire, de Genève (10 février 1917), consacre à la psychologie du Belge les très intéressantes et très justes lignes ci-après : A Paris, on ne connaît guère que les permissionnaires . de l'armée belge. Beaucoup de Français même, depuis les héroïques journées de l'Yser, ont perdu de vue et son importance et son rôle. Mais, dans la région du Nord, on se rend compte du magnifique effort qui, depuis un an, se développe sans arrêt du Havre à La Panne. L'artillerie belge, dont les canons de tous calibres ne cessent de tonner aux oreilles allemandes et montent en travers de la route toujours convoitée — nach Calais! — une garde vigilante et efficace a été splendidement perfectionnée et ne le cède point à celles dont elle prolonge jusqu'à la mer et les échos et les effets. Ses réserves, en arrière du front, ne restent pas un seul jour inactives. Les exercices de tir alternent, quel temps qu'il fasse, avec l'école des élèves officiers et des canonniers. Cette instruction, d'une durée de trois ou quatre mois, est donnée par des gradés qu'on prélève sur le front, le plus souvent d'office, tant ils sont acharnés dans la lutte et attachés à leurs batteries. C'est ainsi que j'ai vu un capitaine solliciter instamment qu'on lui rendît le commandement de ses hommes qui, sous un autre chef, étaient, craignait-il, davantage exposés. Ce pressentiment ne l'ayant pas trompé e,t plusieurs servants ayant été tués, la douleur du capitaine était navrante. " Mes pauvres enfants !" disait-il; et il pleurait comme un père. Dans leur Brabançonne, les Belges glorifient le Roi d'abord, puis la Loi, en-, fin la Liberté; et leur fête nationale ést celle de l'Indépendance. Au fond, c'est l'esprit d'indépendance qui gouverne le tempérament belge. Les Allemands, cou-tumiers d'erreurs psychologiques, ont méconnu ce principe qui, même en pleine paix, se manifestait à tous les yeux. Flamands et Wallons peuvent se distancer par le libéralisme et la religiosité. Ils sont frères jumeaux par l'indépendance du caractère. Sous se rapport, Albert 1er ressemble au cardinal Mercier, et tous deux ressemblent au dernier mineur.La discipline, chez les Belges, reflète cet individualisme autochtone. Elle est l'antipode de la discipline prussienne. Le nécessaire seul en est imposé aux hommes, qui n'en accepteraient pas les hors-d'œuvre. Les Be'ges ne se laissent mener qu'où ils veulent qu'on les mène. Cette disposition fait d'eux d'invicibles héros, comme sur l'Yser, ou d'indomptables martyrs, comme à Bruxelles. J'ai retrouvé les mêmes symptômes dans mille circonstances différentes. Des Belges, qui, pour venir s'enrôler au Havre, avaient couru le risque d'être électrocutés, fusillés, torpillés, des soldats dont on ne pouvait suspecter la patriotique abnégation, n'acceptaient pas un reproche sans importance, quant il était sans fondement. 'Je me souviens, avec un attendrissement amusé, d'un tout jeune artilleur, nommé H... lequel ayant dissimulé son âge — quinze ans — avait pu se faufiler dans les rangs, dès le début des hostilités. Ses camarades et ses chefs le traitaient en Benjamin. Mais lui, déjà fort, excellent cavalier d'ailleurs, ne voulait accepter ^u'un traitement d'égalité. Commet il était de garde permanente au bureau du cantonnement, sinécure qu'on lui avait ménagée et dont il jouissait inconsciemment, son capitaine, un colonial rude et paternel, lui dit un jour, en lui pinçant l'oreille : " Tu as tiré ton plan, mon petit." Un mois après, le petit planton recevait la croix de guerre, avec citation, " pour avoir sous un feu meurtrier fait preuve du plus grand sang-froid ". Aussi, non seulement averti, mais pénétré lui-même de cet esprit, l'officier belge use-t-il envers ses hommes d'une bienveillante autorité. Il est à la fois leur chef et leur ami. Par un dimanche de mai, je suivais les méandres d'un chemin vicinal, quand un chauffeur militaire me demande de lui indiquer où se cache le village de Woignarne. — J'y vais aussi, et vous êtes en bon chemin. L'automobile fait quelques mètres, s'arrête, et la portière s'ouvre. — Puisque vous y allez, montez donc, me dit le colonel. J'ai à peine le temps de remercier que nous débouchons sur la grand'place. Un noyer l'ombrage toute, et l'herbe croît là comme en pleins champs. Une auberge flanquée d'une salle de bal, l'église et des granges, regardent ce quadrilatère irrégulier que décorent aujourd'hui, outre les jeux de la lumière et de l'ombre, des banderoles de grand pavois. Car c'est la fête du pays. Le commandant du cantonnement salue le colonel et lui présente ses subordonnés. Le colonel répond de la main. Quelle dignité, quelle urbanité, quelle bonté ! Un seul geste, prismatique, décompose ces trois nuances. Et voici que l'un des meilleurs chefs de la vaillante armée belge s'assied, entre Monsieur le maire et Monsieur le curé, devant des tréteaux enguirlandés où ses braves Soldats vont lui donner joyeusement la comédie. Et comme il rit le colonel ! Et comme 11 applaudit la zwanze, l'humour belge, qui est la forme comique de l'irréductible indépendance ! — Cré non, dit-il, " tire ton plan Ces expressions reviennent à tout moment dans le dialogue, et ce sont célles que le colonel emploie volontiers dans le service... et dans la bataille. Mais le programme comporte aussi des choses graves : des chansons sentimentales et des récits épiques. Le colonel ne rit plus; il, essuie son binocle. o—o L'unité polonaise La Sprava Polska, qui vient d'arriver ici, publie la déclaration suivante faite à ce journal par le comte Sigismond Wielopolski, écuyer de l'empereur, président du Comité national de la Pologne et membre du Conseil de l'empire, qui a été reçu dernièrement par Nicolas II à Tsarkoïé. L'ordre du jour de S. M. l'Empereur du 12 décembre est un événement d'une grande importance historique. Il proclame que la paix ne sera pas conclue avant que la guerre amène la création d'une Pologne libre formée de ses trois parties actuellement séparées. Par ce fait, la question polonaise devient un des grands problèmes de la guerre actuelle. La reconstitution de la Pologne est une des conditions que, suivant son exemple, les Alliés envisagent comme nécessaire pour conclure la paix. J'ai été chargé par le Comité national de communiquer à l'Empereur nos remerciements pour cette nouvelle si heureuse pour la nation polonaise. Ma tâche ne devait cependant pas se borner à exprimer seulement no% sentiments de reconnaissance et de bonheur, mais je sentais qu'il était de mon devoir de demander comment nous sommes autorisés à comprendre les paroles de l'ordre du jour de Sa Majesté. J'estimais nécessaire d'écarter tous les doutes à cet égard, en raison de la position si difficile dans laquelle se trouve actuellement mon pays. Je suis autorisé à déclarer que la Pologne doit être unifiée. La Pologne doit être libre, ce qui doit signifier qu'elle obtiendra sa propre Constitution d'Etat avec ses Chambres législatives et son armée. La victoire de la Russie et de ses alliés nous assure la réalisation de nos plus chers désirs. Cette victoire assurera à la nation polonaise les mêmes droits que possèdent les autres nations qui travaillent pour le bien de l'humanité. L'issue de la guerre se trouve dans les mains de Dieu. Je crois cependant fermement qu'au moment de la paix la voix décisive appartiendra aux puissances qui luttent pour défendre les intérêts les plus sacrés de 1 humanité, aux puissances qui ont inscrit sur leurs drapeaux l'appel à la liberté des nations. J'ai pleine confiance dans la liberté de la Pologne. C est avec une foi inébranlable dans l'avenir que nous devons nous préparer à remplir chacun notre devoir dans une patrie unie et libre, dans des conditions nouvelles et réelles.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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