La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 30 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 20 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/222r49h144/
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LA MÉTROPOLE I ONE PENNY T JJf CINQ CEHTIMEI EÏ?îîin)ï:r VIJF CENT ftwm: 'DIX CENTIME! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone: Holborn 212. ABONNEMENT^: 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sb. Etraneer : 1 mois. 4 sh. : 3 mois. 12 sb, 23me ANNEE MERCREDI 30 AOUT 1916 —i- No. 242 LA GRANDE GUERRE I LE COMMENCEMENT DE LA FIN |A ROUMANIE ET L'ENTENTE ESPOIRS ET PERSPECTIVES I L'entrée en scène de la Roumanie est Hun immense succès pour les Alliés, à ■tous les points de vue : militaire, diplo-■matique, économique, moral. H Au point de vue militaire, la Roumaine représente une armée peu inférieure K un million d'hommes avec quinze cents ■ canons, armée bien entraînée, bien com-■mandée, toute fraîche et dont le haut ■commandement a fait ses preuves. { Les possibilités de son intervention ■sont considérables. Les premières nou-Kelles des hostilités indiquent que les. ■ éléments avancés de l'armée roumaine ■ont pris possession de deux passes im-■portantes des Alpes transylvaniennes ■ conduisant aux villes de Kronstadt et ■ d'Hermanstadt, paraissant donc indi-■<juer que le premier objectif du nouvel ■allié de l'Entente sera la conquête de la ■ Transylvanie roumaine, où plus de la ■moitié de la population est irrédentiste; ■cette invasion ira sans doute de pair ■avec une nouvel effort russe dans les ■Carpathes et son effet politique sur la ■ Hongrie sera considérable. I Les Autrichiens ne disposent d'une fa- ■ çon permanente sur le versant occiden- ■ tal des Alpes que de cinquante mille ■ landsturmiens et comme leurs 45 divi-■sions faisant face à la Russie et leurs ■^divisions opposées à l'Italie sont déjà Btrés affaiblies on ne voit pas comment ■ils pourront contrebalancer un allonge-■ment aussi énorme de leur front oriental- I Ce premier objectif dont l'aboutisse-■ment peut contribuer d'une façon très ■vigoureuse à l'écroulement de la monar-■chie dualiste ne doit pa», toutefois, dé-■tourner trop fortement l'attention d'un ■ autre but essentiel, la défaite de la Bul- ■ garie, obtenue, soit par une offensive vi- ■ goureuse au sud du Danube des divisions ■ roumaines concentrées entre Turnee-Se- ■ verin et Bucarest, soit par l'armée russe ■ d'Odessa dont l'intervention contre les ■ divisions de Jékof aurait un effet ■ politique encore plus considérable. ■ L'écrasement de la Bulgarie serait un ■ coup terrible pour Berlin. Il isolerait la ■ Turquie et la détacherait probablement ■ de l'influence germanique; en coupant ■ le chemin de fer Anvers (?)-Bagdad il ■ mettrait fin au rêve allemand du Drang ■ *fi Osten. i Mais ce sont là des considérations ■ peut-être prématurées. Il ne faut pas ■ oublier en effet qu'une partie importan- ■ 'e de l'armée bulgare est concentrée sur I la frontière nord du royaume et que ■ l'offensive du général Sarrail ne peut se ■ développer que lentement tant que la "convalescence politique " de la Grèce ■ ne sera pas terminée. Mais il est évi-I dent que la décision de Bucarest aura un ■ effet énorme à Athènes et qu'on peut ■ s attendre de ce côté à toutes les sur- ■ î'ises. D'autre part, et de toute façon, ■allongement de plus de 1.100 kilomè- ■ •'fsque vient de subir le front"' des Cen- ■ traux est un phénomène dont l'impor-I fonce doit être évaluée à sa juste valeur. I : L'entrée en scène de la Roumanie est I paiement une victoire signalée pour la I ™Pl°tnatie de l'Entente et spécialement, I c°mme le Times en fait justement la re-I marque, pour la diplomatie française et ■ P°ur M. Briand, qui a infiniment mieux I °mpris que le Foreign Office l'impor-I tance de l'expédition de Salonique au re-I |ar(l de la situation dans les Balkans. ■ Malgré l'activité de la propagande alle- ■ ®ande, et les monceaux d'or répandus ■ Par les agents germaniques, la Rouma- ■ |He n'a écouté que la voix de ses aspira-Il0ns nationales et elle a choisi pour |es réaliser le moment le plus opportun. ■ Au point de vue économique l'adhé- ■ Ail "i 'a ^ournanie ^ la politique des I |e • est tr^s importante. Ce pays, on ■ et isft' est un ^es greniers de l'Europe I re "emagne tirait grand profit de ses ■ ^sources en grains; désormais, cette I hi,1|rr' cst tarie et sa disparition contri- ■ fcrj! 3 'î1 accentuer les effets du blocus ■ en annic3ue dont on aperçoit de mieux m'eux, chaque jour, le rôle essentiel. nhn, la juste cause de l'Entente tire un grand avantage moral de la courageuse décision du Cabinet de Bucarest, en annulant complètement les inconvénients provoqués par la traîtrise de Sofia. Les hommes d'Etat roumains ont toujours eu la réputation de froids calculateurs, habitués à apercevoir la claire réalité des choses sous les apparences les plus décevantes. Leur attitude prouve mieux que tout autre indice que les Centraux sont dès à présent voués à la défaite d'une façon inéluctable et que rien ne peut plus les sauver de la débâcle. Certes, il peut se passer quelque temps encore avant qu'on aperçoive les effets décisifs de la suprématie potentielle acquise par l'Entente, mais il est permis de croire dès à présent que l'époque où une décision interviendra ne saurait plus être très éloignée. Les Roumains entrent en campagne dès la récolte terminée; il est peu probable qu'ils le fassent sans être assurés de pouvoir reprendre la charrue au printemps- Nos ennemis aperçoivent ces conséquences avec plus de netteté peut-être encore que nous. En Autriche, la décision de la Roumanie était attendue dans des sentiments plutôt fatalistes et l'opinion y avait été préparée dans une certaine mesure, ne fût-ce que par l'importance que les journaux avaient brusquement commencé à accorder à la question il y a quelques jours. En Allemagne cependant, on espérait encore. Aussi la nouvelle a-t-elle retenti à travers l'empire comme un coup de tonnerre. La rage contenue du public, auquel il fallait donner une satisfaction immédiate, est illustrée par le fait que la Wilhelm-strasse n'a pas attendu vingt-quatre heures pour déclarer proprio motu la guerre à la Roumanie, alors que dans le cas tout à fait similaire de l'Italie (membre en outre de l'ancienne Triple-Alliance) Berlin a attendu la déclaration de guerre de Rome ! Le temps n'est plus éloigné où la vérité commencera à se faire jour dans les cerveaux germaniques les plus obtus. Quant aux neutres, ils finiront par s'apercevoir les uns après les autres que leur abstention, dans une guerre où le Droit essentiel est en jeu, celui des Nations d'être seules et uniques maîtresses de leurs destinées est pire qu'une faute. Le mauvais temps persistant de ces derniers jours a provoqué une accalmie sur presque tous les fronts. Au nord de la Somme, les Anglais ont fait quelques progrès dans le bois Delville et près de la ferme du Mouquet. Le duel d'artillerie se poursuit avec vigueur. Une bourrasque a surpris une escadrille de huit aéroplanes, dont cinq sont portés manquants.A Verdun, plusieurs attaques allemandes contre les positions françaises de Fleury ont été repoussées à coups de grenades. Les Russes enregistrent une légère avance vers Halicz. Ils ont capturé une position à l'est du village de Debjof, à onze kilomètres au sud-est de la tête de pont. Berlin avoue ce succès mais ajoute qu'il fut neutralisé par une contre-attaque de nuit. En Macédoine, il n'y a pas de changement essentiel dans la situation. Les Allemands dans le Luxembourg belge Une grande activité règne dans le sud de la provinceTde Luxembourg. Des ingénieurs sont arrivés spécialement, paraît-il, pour diriger les travaux de construction de lignes de chemins de fer et d'aménagement de'gares dans'lesquelles on construit des quais d'embarquement pour les troupes De nouvelles voies ont été construites récemment et relient Sedan avec deux lignes existant en Belgique vers Trêves et vers Cologne. Toutes les lignes ont été doublées et même quadruplées. Tous les employés belges et les concessionnaires de services quelconques dans les gares ont été remplacés par des'employés allemands et des soldats du landsturm. Les usuriers allemands La mentalité qui règne de l'autre côté du Rhin dans certaines sphères commerciales est bien illustrée par le grand procès qui va commencer devant le tribunal correctionnel de Berlin et dans lequel sont inculpés, non seulement un certain nombre de négociants, mais même des fonctionnaires de l'Empire. Vers la fia du mois de mai dernier, certaines indiscrétions révélèrent qu'un trust de sept à huit gros négociants en céréales avaient accaparé de grande quantités d'orge, de froment et de farine. La provenance en était couverte par de fausses déclarations et la vente, à des prix usu-raires, rapportait des sommes "kolossales". La " division de l'usure de guerre "— admirez l'existence de cet organisme ! —• de la police berlinoise se mit en chasse et acquit bientôt la conviction que les vivres avaient été expédiés de la Prusse rhénane et provenaient sans doute—évidemment ! —de la Hollande. Le transport de Cologne à Berlin sur les chemins de fer prussiens avait été organisé d'une façon des plus ingénieuses, dans des caisses spéciales préalablement " lestées " et qui portaient comme inscription : " Machines " (!). Elles étaient embarquées et débarquées dans des gares différentes. Lorsqu'un fonctionnaire du chemin de fer se montrait trop regardant on satisfaisait à sa curiosité en 1' " arrosant ". Le trafic était assçz rémunérateur pour couvrir ces " frais généraux ". Il rapportait en effet du trois cents pour cent. La police berlinoise, à la suite de son enquête, a réussi à mettre la main sur les principaux organisateurs de l'affaire, qui sont actuellement sous clef en compagnie de quelques-uns des fonctionnaires complices. On a laissé provisoirement en liberté de nombreux agents des usuriers, qui se recrutaient surtout dans l'intéressante catégorie des aubergistes et cafetiers, L'un d'eux avait en sa possession une somme de cent mille marks qui devait servir à graisser la patte à d'autres fonctionnaires. C'était ce qu'on appelle là-bas du Schmiergeld. Jusqu'à présent, le nombres des inculpés dépasse la centaine et le scandale ne cesse de révéler de nouvelles complicités. Les Allemands ont le génie de toutes les organisations... Mgr Locatelli S. E. Mgr Locatelli, le nouveau nonce du Pape pour la Belgique et internonce pour les Pays-Bas, est arrivé à Flessingue, le 17 août, sur la malle Prins-Hendrik, venant du Havre, via Londres. Il fut reçu sur le quai de débarquement par M. F. Goffart, consul général de Belgique à Flessingue, qui lui souhaita la bienvenue. Mgr Locatelli se rendit à Roosendael, où il fut, avec son secrétaire, Mgr Vallega, de la légation papale à La Haye, l'hôte de la Mission de la ville frontière. Le 18 août, à neuf heures et demie, Mgr Locatelli est parti en auto pour Bruxelles, via Anvers. Le lendemain de son arrivée dans la capitale, il a reçu la visite du général von Bissing, gouverneur général (temporaire) de la Belgique (occupée) qui, comme on sait, se prétend catholique et s'honore en tout cas de l'amitié du cardinal Hartmann, archevêque de Cologne. Hollande et Allemagne Pendant les sept premiers mois de cette année, les exportations de fromage des Pays-Bas se sont élevées à 61.645 tonnes de 1.000 kilos. De ce total, 59.496 tonnes ont été envoyées en Allemagne et 2.198 tonnes en Belgique. La Grande-Bretagne a reçu pendant la même période 908 tonnes. Précédemment, la Grande-Bretagne recevait plus de fromage de Hollande que l'Allemagne. Les exportations totales de fromage hollandais consignées dans la statistique publiée en janvier dernier étaient en tonnes : 1913 1914 1915 1916 (7 mois) Angleterre 19.118 22.130. 8.409 908 Allemagne iS-S6o 21.091 63.121 56.496 La plume d'autruche On écrit de Stuttgart qu'en l'honneur du comte Zeppelin, la ville de Leipzig ajoute à ses armoiries une plumé d'autruche jaune figurant dans le blason de la famille Zeppelin. On sait que l'autruche, lorsqu'elle est menacée par quelque danger, pousse sa tête dans le sable... pour ne pas voir. La Roumanie et la Triple Alliance Texte de la déclaration de guerre A la fin du conseil de la Couronne, tenu à Bucarest, le ministre des Affaires étrangères de Roumanie a remis au comte Czernin, ambassadeur austro-hongrois, le texte de la déclaration de guerre dont nous extrayons les passages suivants : L'alliance conclue entre l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie n'avait, suivant l'opinion des gouvernements eux-mêmes, qu'un caractère essentiellement conservateur et défen-sif. Son but principal était de garantir les pays alliés contre toute attaque de l'extérieur et de consolider l'état de choses créé par des traités antérieurs. C'est dans le désir d'harmoniser sa politique avec ces tendances pacifiques que la Roumanie a fait partie de cette alliance. ... Mais dans la poursuite de ce but (le nteintien de la paix dans les Balkans), la Roumanie a été désappointée de voir qu'elle ne trouvait pas au cabinet de Vienne l'attitude qu'elle avait le droit d'attendre. Quand la guerre actuelle éclata la Roumanie, comme l'Italie, refusa de s'associer à la déclaration de guerre par l'Autriche-Hongrie, dont elle n'avait pas été informée par le Cabinet de Vienne. Au printemps de 19x5, l'Italie déclara la guerre à l'Autriche-Hongrie. La Triple Alliance n'existait plus et les raisons qui déterminaient l'adhésion de la Roumanie à ce système politique disparaissaient.En même temps, au lieu d'un groupe d'Etats cherchant par des efforts communs à travailler d'accord en vue d'assurer la paix et la conservation de la situation de fait et de droit créée par les traités, la Roumanie s'est trouvée en présence de puissances faisant la guerre dans le seul but de bouleverser de fond en comble les anciens arrangements qui avaient servi de base à leur traité d'alliance. Ces modifications profondes furent pour la Roumanie la preuve évidente que le but qu'elle avait poursuivi en se mettant du côté de la Triple Alliance ne pouvait plus être atteint et qu'elle devait orienter ses vues et ses efforts en de nouvelles voies,d'autant plus que l'œuvre entreprise par l'Autriche-Hongrie assumait un caractère menaçant pour les intérêts essentiels de la Roumanie, de même que pour ses aspirations nationales les plus légitimes. En présence d'une modification aussi radicale dans la situation entre la monarchie austro-hongroise et la Roumanie, cette dernière a repris sa liberté d'action. La neutralité que le gouvernement royal s'était imposée, en conséquence d'une déclaration de guerre faite indépendamment de sa volonté et contrairement à ses intérêts, avait été adoptée, en premier heu, à la suite d'assurances données au début par le gouvernement royal et impérial que la monarchie en déclarant la guerre à la Serbie n'avait pas été inspirée par un esprit de conquête et qu'elle n'avait absolument aucune asquisition territoriale en vue. Ces assurances n'ont pas été tenues. Aujourd'hui, nous sommes confrontés par une situation de fait dont peuvent résulter de grandes transformations territoriales et des modifications politiques d'une nature constituant une grave menace pour la sécurité et l'avenir de la Roumanie. L'œuvre de paix que la Roumanie, fidèle à l'esprit de la Triple Alliance, a tenté d'accomplir a été ainsi rendue stérile par ces mêmes puissances qui devaient l'aider et la défendre. Les raisons que la Roumanie donne comme l'ayant décidée à entrer en guerre sont les suivantes ; 1. L'anxiété pour la population roumaine en Autriche-Hongrie qui est exposée non seulement aux risques de guerre mais aussi aux risques d'invasion. 2. La Roumanie, par son intervention, croit qu'elle abrégera la durée de la guerre mondiale. 3. La Roumanie prend sa place aux côtés de ces puissances qui peuvent l'aider le plus effectivement à réaliser son idéal national.La sincérité britannique Le journal suisse de langue allemande Vaterland, qui s'imprime à Lucerne, rend hommage à la sincérité des communiqués du grand état-major britannique dans les termes suivants : " Les critiques sévères qui ont été formulées récemment par des Allemands contre les communiqués de l'armée britannique sont sans fondement, pour autant qu'il s'agit des communiqués officiels. Nous n'avons pas mémoire que, jusqu'à présent, n'importe quelle indication de fait contenue dans ces bulletins qui sont régulièrement à la fois modérés et concis, ait été trouvée incorrecte dans la suite. En vérité, la franchise avec laquelle les échecs mêmes ont été reconnus dans certains cas est digne de remarque, et il était agréable d'observer la façon dont le Bulletin des armées britanniques du 22 juillet rendait loyalement hommage à la bravoure de l'adversaire, en l'espèce la garde prussienne." Le roi Ferdinand Le roi Ferdinand de Roumanie, comme son oncle le roi Carol, le grand roi qui a créé la Roumanie, est un Ho-henzollern et un catholique romain. Né en août 1865, il succéda au trône en 1914, à son père le prince Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen. Le roi Charles régna pendant près d'un demi-siècle et changea le pays d'une dépendance turque, chaotique et mal gouvernée en un Etat prépondérant dans la péninsule balkanique, et dans cet accomplissement, sa position de prince allemand puissamment apparenté, en dehors et au-dessus des partis roumains, l'aida beaucoup, mais il n'oublia jamais qu'il était un Hohenzollern. Il menaça d'abdiquer à la suite des tendances francophiles de ses sujets au cours de la guerre de 1870-71, et quand au début de la guerre actuelle le peuple roumain se rendit compte que l'heure était venue de la libération de ses frères de race en Transylvanie et en Bukovine du Sud, le roi Charles, en sa qualité de Hohenzollern déclina de se ranger contre les empereurs d'Allemagne et d'Autriche. On dit même qu'il avait un engagement d'honneur de ne jamais entrer en campagne contre la cause des Hohenzollern.Le roi Ferdinand, cependant, est avant tout, comme il l'a déclaré lors de son accès au trône, un Roumain. Par sa mère, la princesse Antoinette de Portugal, il est apparenté à la Maison de Saxe-Cobourg et Gotha- Sa femme, la reine Marie, est une princesse anglaise, fille du duc d'Edinbourg, et par là cousine au premier degré du roi George, du Tsar et aussi de la princesse Nicolas de Grèce. Ses trois sœurs ont épousé respectivement le grand-duc Cyrille de Russie, le prince Ernest (fils aîné du prince de Hohenzollern-Langenburg) et l'infant Alphonse d'Orléans d'Espagne. Le roi Ferdinand a trois fils, dont l'aîné naquit en 1893, et trois filles, et parmi ses proches parents sont le roi des Belges et le roi Ferdinand de Bulgarie.La Bulgarie condamnée La grande Société russe de la Réciprocité slave a tenu ces jours-ci, en présence d'un très nombreux public, sa réunion générale, sous la présidence de M. Briantchaninef. Le comte Pozovski a lu un long rapport sur la Bulgarie. Pour l'orateur, qui a été constamment interrompu par les applaudissements enthousiastes de l'assemblée, le peuple bulgare est plus coupable encore que son roi de ce qui s'est passé. C'est le peuple qui a voulu la guerre contre la Serbie, parce qu'il se croyait le plus fort, et lorsqu'il sera certain de la victoire de l'Entente, il sacrifiera sans hésiter son roi à son désir de conserver ce qu'il a volé. Il ne faut pas entrer en pourparlers avec la Bulgarie, car ce serait reconnaître la légitimité de la trahison. Il ne faut pas que les Russes interviennent en faveur des Bulgares pour les protéger contre la vengeance des Serbes et les coups de leurs voisins, et, de plus, toutes les personnalités responsables, à quelque titre que ce soit, de l'agression contre la Serbie, devront être punies comme de vulgaires malfaiteurs. L'assemblée a voté une motion exigeant la punition exemplaire du peuple bulgare et sa sujétion à l'Entente et déclarant que : 1) La responsabilité de la politique suivie par le gouvernement bulgare et par le roi Ferdinand incombe au peuple bulgare ; 2) Le peuple bulgare et surtout les soi-disant russophiles n'ont rien fait pour empêcher l'action ignoble commise par le gouvernement bulgare ; 3) Aucune personnalité, aucune parti en Bulgarie, aucun acte qui pourrait être accompli en Bulgarie, dans le cas d'une défaite de ce pays, ne sauraient rien faire pour réparer la faute commise ; 4) La Bulgarie défaite et occupée, le roi Ferdinand et ses ministres devront être déférés à un tribunal ordinaire ; 5) Le peuple bulgare ayant démontré son incapacité à se gouverner lui-même, le gouvernement de la Bulgarie sera confié à des commissaires désignés par l'Entente,—après que les frontières de la Bulgarie auront été modifiées en faveur de la Serbie et de la Roumanie et après le payement par la Bulgarie d'un indemnité de guerre à fixer par les puissances alliées, pour dédommager la Serbie, dans la mesure du possible, de tout ce qu'elle aura souffert par la faute des Bulgares. La plupart des journaux russes ont reproduit et commenté en termes chaleureux cette motion, votée par une assemblée où figurait l'élite de la société de Pétrograde.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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