La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 21 März. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/df6k06xz0r/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22m ANNEE. DIMANCHE 21 ET LUNDI 22 MARS L915. Nos- 80 — 81. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. attaque repoussee a la boisselle. conquete d'une position allemande. PARIS, 20 mars.:—Communiqué ofticiel de 23 i^ares:— A La Bois selle,, au nord-est d'Albert, les Allemands après un violent bombardement ont tenté riic attaque nocturne qui fut repoussée, fls subirent des pertes appréciables. En Champagne au cours de la nuit de yen-Vlredi l'ennemi fit une contre-attaque a 1 ouest de Perthes; l'attaque fut repoussée. voiourd'liui il n'y a eu d action d infanterie. Votre artillerie a tiré sur des troupes allemandes qui concentraient et celles-ci eurent de fortes l!>! Argonne, près de Bol unie, il y a eu un bombardement assez violent sans attaque d mtan-«en'e: notre progrès continue à Eparges. A-nrès avoir repoussé deux contre-attaques ennemies nous emportâmes la plus grande partie je la position allemande autour de laquelle on s'est "battu pendant deux jours. Trois fois l'ennemi contre-attaqua, mais sans res'asner du terrain: il a laissé de nombreux morts sur le champ de bataille, et nous avons fait ^AiTsud If'Eparges. dans le bois Bouchot, nous :ivods repoussé une contre-attaque. En Woevre, dans le bois Montmorc, notre artu-erie a détruit un blockhaus et a fait sauter pinceurs wagons et dépots de munitions. Dans le bois-Le Prêtre nous avons fait des progrès.—Reuter.PAS DE MODIFICATION. PARIS, 21 mars.—Communiqué officiel de 15 'teures:— Depuis le communiqué d'hier il n y a pas d£ 'modification dans la situation.—Reuter. BOMBARDEMENT DE POPERINGHE. huit morts. LE HAVRE. 20 mars.—Comme une brève dé: .cche l'a déjà dit, la vfflè de Poperinghe a ete bombardé© vendredi par un avion aHemand, qui a jeté onze bombes. Le ciel était couvert. Vers deux heures, on ;iperçut un avion allemand. La population, au lieu de suivre les bons conseils donnes par les .îutorités et de se retirer dans- les maisons, s'amassa dans les rues et sux la Otrand I lace. l»a leçon fut dure : il y eut huit morts et -de nombreux Lu première bombe tomba, dans la. tu*î des Vlaruands. sur une annexe de l'école de dessin, "à Victor Lemaire, d'Ypres, et une femme qui onaient s'inscrire comme réfugiés, furent La deuxième bombe éclata près du trottoir, sur la Grand'Place, en faoe de la maison de M. .los. Notredame-Van Eeckhoutte, où les vitres furent brisées et où les plafonds furent fendus. I)<n:x hommes, une femme et un enfant furent tués sur le coup. 11 y eut aussi plusieurs blessés. La troisième bombe tomba dans le jardin de M. Henry Tliery, boulanger, rue de Fumes; pas le dégâts. La quatrième bombe éclata dans le •■atrëfour Notre-Dame, où une auto d'ambulance anglaise fut détruite et une autre endommagée; •s vitres furent brisées dans les environs; pas d'accidents personnels. . La cinquième bombe, une bombe incendiaire, tomba dans le jardin de M. Goemaere, curé de Notre-Dame; la sixième, dans le jardin de M. Van den Bulcke, Petit Marché: la septième, dans le jardin du Collège, près de l'hôpital; la huitième, ■|iri n'éclata pas, sur la brasserie de M. Bataille-Moacarey: la neuvième, dans la rue St-Joan. -:itre l'église et le couvent des Pénitents; la dixième, dans la même rue, devant la maison de X Maurice Capoeu-ïMettijn, où tout fut détruit, mais où personne ne fut blessé; la onzième, dans le jardin de M. Banckaert, curé de St-Jean. Voici la liste des morts:— 1. Henri Techel. 5 ans, rue des Dix-Commandements, Poperinghe ; 2. Julien Uoetynek, 16 ans, Poperinghe; 3. Henri Cavzèele, 13 ans, Vogelhoek: Emana Deseamps, épouse ïïaveyseeme, Westroosebeke : ■ 5. Maurice Baek. soldat à. la 45e compagnie do travailleurs. Wondelghem ; 6. Georges Gosset. soldat à la- 85e compagnie de travailleurs, Charleroi; 7. Gustave Dewuf, 20 ans, rue du Pont, Poperinghe;9. Firmin-Beheyt. Moorslede Voici la liste des blessés:— Désiré Dehulster, de Staden; Auguste Xvens, soldat à la 4e compagnie de tirailleurs; Victor Uœperville, 11 ;ins, rue de l'Epine, Poperinghe: Hector Timperville, 15 ans, son frère; ïïavey-seerne, de Westroosebeke, dont la femme a été ;ice; Paul Decommeere, de Oostnieuwkerke; ';cr,nd Vaaibelle, rue de Dunkerque, à Pope-rmgrh-e ; un soldat anglais qui a eu les deux ïambes brisées; un officier anglais, qui a une "die dans lo genou; Irma Demey, de Lange-'tiarck; François Ba.geiii, qui habitait chez M. •'os. Notredame-Van Eeckhoutte et qui se trouvait s,Ul" le seuil de la maison, Teçut plusieurs balles •' i? Ic dos; Léon Bagein, son frère, qui était à ultérieur, fut blessé a la tête par des éclats de verre; Jules Pitteliven, de Poperinghe, qui fut blessé à la poitrine et qui eut les poumons pèr-;>res: Maurice Oapoen. 13 ans, rue Waton, poperinghe; Julie Cauîier, de Oostnieuwkerke; Victor Lemaire, d'Ypres. RENFORTS RETARDES. AMSTERDAM, 19 mars.—Beaucoup de "troupes '.Q renfort ont passé par Aix-la-Chapelle vers le ont occidental. Les AUemands sont incapa-•nes d'amener leurs renforts rapidement, étant lonne la destruction de certaines jonctions de îemin de fer. On ignore de quelles jonctions s agi , ce point étant tenu secret par les auto-'cs allemandes, mais en. supposa qu'il s'agit des aidions de Menin et de Courtrai.—Central News. ^OUR LES SOLDATS BELGES EN CONGE, i, '6 commandant Maton, attaché militaire de •eigique à Londres, a pris les dispositions néces--ures pour que les soldats belges venant en Ân£le-;rrc eh congé régulier, jouissent de la gratuité u transport par chemin de fer jusqu'au-lieu où s'de leur famille. Les soldats qui désirent jouir de cette faveur oîvcnt, en débarquant en Angleterre se présenter ctat-major de la place à Folkestonc. '-es soldats qui se trouveraient fortuitement à ™ eS' sani5 lôS moyens de continuer leui .PeiIvent se présenter au secrétariat de A S^zdiaia,' lieuse, ! DANS LES DARDANELLES. trois navires allies | coules. 2000 obus, ATHÈNES, 19 mars (retardée).—Un télé gramme reçu ici au siîjet des opérations dans le; Dardanelles dit que suivant un officier anglai: le but du bombardement d'hier, qui à duré si: heures, était de préparer la voie pour forcer 1< passage entre Kalid Bahr et Chanak. Deux mille obus furent lancés, mais il rr avait pas possibilité hier de mener L'entreprisi à bonne fin. C'était là la première attaque générale et le; TurCs répliquèrent par un feu violent et con tinuel. L'information suivante a été reçue ici au suje des navires de guerre endommagés:— Le cuirassé français " Gaulois " toucha un< mine avec l'étrave, mais les dégâts sont si lége"r: que les réparations ne prendront que quelque; jours. Le navire a quitté les -DardaneUes et es ancré au large de l'île de Tenedos. Le croiseur cuirassé " Inflexible " fut touehi par une mine a l'étrave et a quitté le détroi convoyé par deux croiseurs. Outre cela un obus, qui fit explosion à bord, tua enviroi quarante hommes et en blessa de nombreux autres. Les forts, dans lesquels on dit qu'un granc nombre des défenseurs ont été tués ou blessés doivent avoir souffert des dégâts considérables. L'escadre alliée est rentrée dans le détroit a matin et à 9 heures 30 a ouvert un violen bombardement, qui continuait toujours quand 1< télégramme fut expédié. Note.—Suivant un communiqué de l'Amirauti de vendredi les navires anglais " Océan " e " Irrésistible " et le cuirassé français " Bouvet ' ont été coulés dans les Dardanelles. La presque totalité des équipages anglais a été sauvée. nouvell^attaque. soixante rescapes du "bouvet." PARIS, 20 mars.—Le communiqué suivant i été publié aujourd'hui par le Ministère de 1< ] Marine:— Des informations reçues au Ministère de 1; ; Marine font ressortir la part importante et bril lante prise par la division française dans 1< bombardement des Dardanelles le 18 mars. L'honneur de l'attaque des forts dans la pass< a portée rapprochée fut assigné à nos propre: croiseurs. Ils exécutèrent leur tâche avec uni vigueur qui fut vivement appreciée par le! marins anglais. Dans une. rapport télégraphique l'amiral Gue pratte dit que l'honneur du drapeau fut vive ment défendu quoique cependant, ehèreriien racheté par la perte du e; Bouvet." Le nombre des survivants du cuirassé est d< 64. Les pertes sur les autres navires son légères.—Exchange. RENFORTS TURCS. ATHENES, 20 mars.—Des nouvelles reçues d<: Smyrne il résulte que les forces turques dans 1< voisinage ont reçu des renforts et que leur nom bre actuel s'élève à 80,000. Un détachement de 10,000 hommes est, pa raît-il, parti en vue de renforcer la* défense dans les Dardanelles.—Reuter. L'OR EN SURETE. SOFIA. 20 mars.—Une quinzaine d'aviateur; allemands au service de la Turquie ont quitta Constantinople en route pour l'Allemagne. Au cours de ces derniers jours les succursales de la Deutsche Bank et de la Bankverein à Con stantinople ont envoyé aux bureaux principaux £ peu près iqutes leurs réserves d'or, s'élevaht ; environ 62 millions de francs.—Reuter. HONNEUR AUX BRAVES. TENEDOS. "19 mars.—Six cuirassés son rentrés dans le détroit aujourd'hui, mais par suit* du mauvais temps ils furent incapables de poursuivre les opérations avec la même énergie qu'hier. Dans l'après-midi un contre-torpilleur anglais alla recueillir un certain nombre de cadavres ai navire-hôpital et les confia à la . mer avec le: honneurs navals. En même temps tous les navires de l'escadre alliée mirent leur pavillon à mi-mat.-—Reuter. LES CRAINTES DU KAISER. AMSTERDAM, 20 mars.-t-Le Kaiser a reçi hier Djavid Bey à Berlin, et la question des Dardanelles fut longuement discutée. Dans uni interview qu'il accorda à un journaliste Djavic Bey fit remarquer que le Kaiser était très pré occupé au sujet du sort éventuel de Constan tinople. non seulement à cause des conséquence! politiques considérables qu'entrainerait la ejiuto de la ville, mais encore à cause de la prosperit< que le passage des Dardanelles apporterait ; Odessa. L'Empereùr a dit: Nous ne pouvon: pas admettre qu'Odessa devienne un seconc Hambourg.—Exchange. vapeur hollandais saisi par les allemands. interne a zeebrugge. AMSTERDAM, 21 mars.—Suivant le " Tele graaf," les Allemands ont saisi le vapeur hol landais li Batavier," qui avait quitté Rotterdan jeudi pour Londres avec un chargement de mar chandises générales et de viande. Le navire fu emmené à Zeebrugge. Le " Maasbode " apprend de Terneuzen qu< l'équipage et les passagers des vapeurs hollandais " Zaanstroom " et " Batavier," 500 personnes er touî, sont passés par cette ville hier. A leu: arrivée à Zeebrugge l'équipage, les femmes e les enfants furent relâchés, mais les officiers e 1 o passagers mâles belges furent arrêtés.—-Reuter.AMSTERDAM, 21 mars.—La ijIus grande in dignatioh règne dans les milieux maritimes ai sujet de la saisie de deux vapeurs hollandais pactes sous-marins allemands. Le "Telegraaf' urge le gouvernement à protester, car une tell< action peut.ruiner le commerce avec les colonies —Reuter. . — A partir du 1er avril, toutes les horloges er Allemagne seront avancées d'une heure. Or estime qu'en obligeant les gens à se lever un< heure plus tôt^ pendant les six mois d'été, or effectuera une économie de 25 millions de frane dans la consommation du pétrole. Le stock d< pétrole en Allemagne diminue de plus en plus ce qui cause quelque alarme aux autorités. — Le colonel Flébus, venant d'être appelé at commandement du 9e de 1., est déchargé de sei fonctions de directeur-général du personnel a* Ministère dû la £0 ! COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. capture de meme.l. bombardement de la ville. > j RETROGRADE, 21 mars.—Communiqué officiel :. du quartier-général :— 5 Nos troupes ont atteint Memel jeudi soir après avoir passé la frontière près de Gohrsdy et battu [ les troupes allemandes, capturant quelques mi-1 trailleuses et des autos chargées de provisions. . Memel était défendu par deux régiments de Landsturm, qui après avoir été repoussés, se mêlèrent à la population. Quand nos troupes en-j trèrent dans la ville à 8 heures du soir elles furent reçues par des coups de fusil partis des i maisons et de derrière les barricades. La popula-5 tion civile a pris part au combat autant que les ' troupes. Nos troupes furent alors retirées de Memel, qui ; fut soumis à un court bombardement. Nos obus ; mirent fin à la résistance de l'ennemi et la ville ' fut évacuée, les habitants s'enfuyant à Koenigs-berg 1e long de la bande étroite de terre qui sépare le Kurisch'e Haff de la Baltique. Sur la rive gauche de la Vistule notre artillerie , a dispersé plusieurs bataillons d'infanterie allemande en marche au sud de Rawa.—Reuter. LA LUTTE POUR LA HONGRIE, j PETROGRADE, 21 mars.—Sur le front oriental, on signale des opérations énergiques sur l'aile . droite verô Augustowo. ' La situation sur le restant du front semble ' indiquer qu'il y aura une longue interruption. En Bukovine on attend une bataille décisive ! pour la possession de Czernowice.—Reuter. UNE SORTIE DE PRZEMYSL. PETROGRADE, 21 mars.—Un communiqué officiel dit:— Suivant les derniers renseignements^ la sortie de Przemysl fut exécutée par la 23e division en entier, composée des 2e, 5e, 7e et 8e régiments. En repoussant la sortie nous capturâmes 107 officiers, y compris le commandant du 2e régiment, ' et 3954 hommes. Seize mitrailleuses tombèrent également entre nos mains. Les prisonniers disent que les pertes de la - division on tués et blessés sont énormes.—Reuter. la belgique et le vatican. i discours de m. van den heuvel. ROMK. 20 mars.—Le pape a reçu «n audience J solennelle M. Van dc-tv Heuvel, lo nouveau; ministre de Belgique auprès du Vatican, porteur 1 d'une lettre autographe du roi. Après l'audience, le ministre a rendu visite au cardinal Gaspari, secrétaire d'Etat., puis est ' allé à la basilique de Saint-Pierre prier sur Je : tombeau du Prince des Apôtres. Dans l'échange des discours, îe pape a bien voulu exprimer à M. Van den Heuvel la certitude que son action répondra fidèlement à la pleine . confiance que Sa Sainteté place en lui et, res: serrera plus étroitement encore les liens qui unissent le Saint:Siège à la bien-aimée nation belge. M. Van den Heuvel a répondu comme suit:— 4i Très Saint-Père, j'ai le bonheur d'être en-i Voyé auprès de Votre Sainteté alors que la Belgique traverse les heures les plus douloureuses de son histoire. Confiante dans les traités çt ne recherchant que l'amitié de ses voisins, la Belgique se consacrait aux mille travaux de son activité industrielle et agricole, au culte des • sciences et des arts, lorsqu'elle vit tout à coup, pour ne pas avoir consenti à violer les devoirs de sa. neutralité, la guerre envahir son territoire et y. commettre les plus épouvantables ravages. Ses monuments eux-mêmes, titres de gloire du pays, ne furent pas épargnés, et la riche bibliothèque de l'antique Université de Louvain, ce précieux legs scientifique des siècles passés, fur. livrée aux flammes de l'incendie. Toutes les classes sociales s'unirent autour de leur roi dans une même solidarité défensive et patriotique. Les autorités parlèrent unanimement des devoirs qu'imposait à tous cette cruelle situation. Dois-je rappeler avec quelle éloquence et quel cœur s'exprima le cardinal archevêque de Malines? "Parmi les douleurs que la Belgique a eu à subir, une des plus pénibles fut assurément celle qui atteignit les âmes pieuses du pays. De vieille l date profondément catholique, la Belgique avait . toujours veillé avec un soin tout particulier à ! la sauvegarde des intérêts religieux. Elle avait, [ en 1830, garanti aux cultes, pour leur pratique . et leur organisation, une liberté que peu de pays connaissent encore aujourd'hui et dont les avan-; tages ont pu être appréciés sur place par l'illustre j pontife Léon XIII. Elle avait voulu des églises : dignes de sa piété, elle entendait entourer de respect les ministres du culte et assurer la liberté ■ de la parole évangélique. Saluant dans le Saint-i Siège le guide religieux'et l'autorité morale suprême, elle lui voua un attachement qui n'a-jamais connu de défaillance. Aussi je ne puis dire quelle fut son affliction lorsqu'elle vit nombre de ses églises profanées et ruinées, plusieurs de • ses prêtres déportés, des centaines martyrisés eh fusillés, des évêques livrés à d'indignes traite ments, et l'enseignement épiscopal lui-même soumis à de multiples entraves. "Mais au milieu de ses malheurs, la Belgique a été profondément émue et touchée des témoignages de vive sollicitude et de paternelle bienveillance que Votre Sainteté a bien voulu lui accorder. Lo roi, mon auguste souverain, m'a chargé de vous dire combien il souhaite de voir les relations amies qui ont existé entre la , Belgique et lo Saint-Siège continuer à se dérouler dans une parfaite harmonie et pour le plus grand bien des fidèles belges. J'ai l'honneur de re-; mettre à Votre Sainteté les lettres royales qui m'accréditent auprès d'elle comme envoyé extra- • ordinaire et ministre plénipotentiaire en mission , spéciale." les atrocites allemandes. un dementi. LONDRES, 20 mars.—Le "Press Bureau5' communique la note suivante:— Il a été porté à la connaissanoe du gouvernement de Sa Majesté qu'une déclaration a paru dans la presse d'un pays neutre suivant laquelle l'ambassadeur américain à Londres a été informé ; par le gouvernement anglais que les déclarations de réfugiés belges au sujet d'atrocités commises ! par des soldats allemands doivent être attribuées 1 à l'hystérie ou à des idées préconçues. On dit en outre que l'ambassadeur américain a fait parvenir un rapport à Washington à ce sujet, i Le gouvernement de Sa Majesté désire, après > communication avec l'ambassadeur américain, i faire connaître qu'il c'y a âUGUQ fondement <fcui.s £03 dccian*£isn£<, LA GUERRE AERIENNE. quatre zeppelins au dessus de paris. degats insignifiants. PARIS, 21 mars.—Communiqué officiel :— Ce matin entre 1 heure 15 et 3 heures quatre Zeppelins sont partis pour Paris venant de la direction de Comotègne et suivant la vallée de l'Oise. Deux d'entr'eux furent obligés de ^ tourner bride avant d'atteindre Paris, l'un à Ecouen et l'autre à Mantes. Le6 deux autres furent attaqués par des canons anti-aéroplanes ét ne dépassèrent que les districts au nord-ouest de la ville et les faubourgs avoi-sinants. , Ils se retirèrent après avoir jete douze bombes. Les dégâts aux propriétés ne furent que de peu d'importance. Sept à huit personnes furent touchées, dont une fut sérieusement. blessée. Divers postes ouvrirent le feu sur les Zeppelins, qui furent constamment illuminés par !es projecteurs. L un d'eux semble avoir été touché. Des escadrilles d'avions prirent part à l'action, mais le brouillard les entrava dans leur action. En résumé, le raid des Zeppelins sur Paris fut un échec complèt et n'a servi qu'à démontrer combien les travaux défensifs ont été bien arrangés. La population de la ville est restée parfaitement calme. Sur leur retour les Zeppelins jetèrent une douzaine de bombes explosives et incendiaires sur Compiègne, qui ne causèrent que des dégâts insignifiants. . Trois bombes furent encore jetées sur Ptibe-court et Dreslincourt, au nord de Compiègne, sans aucun résultat.—-Reuter. NOUVEAUX DETAILS. PARIS, 21 mars.—Le Zeppelin Jeta deux bombes incendiaires, dont l'une tomba rue des Dames et l'autre dans la.rue Dulong, au numéro 17, dans le quartier des Batignolles. Une autre bombe tomba rue Chauveaux à Neuilly et y provoqua un incendie. Le Zeppelin montra des feux pendant la plus grande partie de son voyage au-dessus de Paris. —Central News. Les fragments des projectiles semblent démontrer qu'il s'agit de bombes comme en jettent les aéroplanes. Dans le Passage Désiré, près de îa gare de l'ouest, un incendie se déclara, mais il fut promptement éteint. Dans l'impasse My-lord à St. Ouen, un tas de-paille fut mis en feu; on signale aussi un commencement d'incendie dans la rue Chauveaux à Neuilly. A Asnières sept bombes furent jetées et causèrent des dégâts eonsidéra.bles. Trois personnes furent légèrement blessés. A Courbevoie, au No. 5, rue Louis TJlbach, deux ouvriers fiirent blessés, l'un légèrement et l'autre sérieusement. -.Ce dernier fut. transporté a l'hôpital militaire. A Levallois Perret. No. ;2, place Cormeilles. une maison fut touchée par un projectile et deux personnes furent ensevelies dans les débris pendant un certain temps, mais on les retira avec quelques contusions. Une bombe qui fit explosion au No. S, rue Boccard. mit le feu à la maison.—Reuter. un taube a deal. des bombes en mer. DEAL, 20 mars.—Un aviateur allemand montant un Taube a passé au-dessus des Downs, au large de Deal, ce matin et a jeté plusieurs bombes sur des navires. Toutes celles-ci tombèrent cependant en mer. L'aviateur fut apëiçu venant de l'est et volant à une grande hauteur. U fut rapidement aperçu par des navires de patrouille de l'Amirauté de service dans les Downs, et un navire tira trois coups de canon sur lui. Alors l'aviateur monta plus haut et fut perdu de vue derrière les nuages. Plusieurs témoins oculaires qui se trouvaient en mer disent qu'ils virent jeter deux bombes. Celles-ci manquèrent les navires en rade et tombèrent en mer sans faire du mal. L'équipage d'un bateau de Deal qui se trouvait dans les Downs est rentré et déclare qu'ils virent tombei des bombes en mer, rejetant de grands volumes d'eau. Une demi-heure après que l'aviateur allemand eut disparu plusieurs aviateurs anglais partirent à la recherche de l'ennemi. Ils continuent leurs recherches. Un télégramme ultérieur dit qu'une- bombe jetée par le Taube tomba juste à côté de la barque américaine " Manga Reva" et une autre à côté du vapeur hollandais " Flora." Les deuN bombes firent explosion.—"Evening Standard." UN ZEPPELIN MIS EN FUITE. PARIS, 21 mars.—-Un telegramme de Nancy dit qu'un Zeppelin a survolé hier les lignes françaises à, Pont-à-Mousson. U fut immédiatement visé par les "75" français et prit promptement la fuite vers Metz.— Exchange. BOMBES SUR UN NAVIRE. DOUVRES, 18 mars.—Un steamer anglais faisant le service de la Manche a été attaqué cette semaine par un engin aérien peu après son départ de Margate. Des bombes tombèrent très près du navire, manquant de peu de chose la proue, mais il ne fut heureusement pas atteint. AEROPLANE MYSTERIEUX. ALDEBURGH, 19 mars.—Un aéroplane fut aperçu hier soir à S heures, s'approchant d'Alde-burgh.Tout à coup, on n'entendit plus le bourdonnement du moteur, et on croit que la machine, dont la nationalité ne put être constatée, tomba à la mer. Le bateau de sauvetage d'Aldeburgh fut lance, et revint après trois heures de recherches infructueuses. Le bateau fut en rapports avec un navire repêcheur de mines, où l'on avait vu l'aéroplane passer au zénith, se dirigeant vers la terre. BUREAUX DE RENSEIGNEMENTS GRATUITS POUR TOURISTES. Les syndicats d'initiative contribuant pour une très grande part à la prospérité de notre pays actuellement dévasté, les directeurs et membres du personnel des bureaux de renseignements gratuits pour étrangers, syndicats d'initiative, bureaux de tourisme, Vreemdelingen Ver-keer, Inlichtingen Kantoor et organismes similaires, officiels ou non fonctionnant en Belgique, sont instamment priés de vouloir communrquer avec le chef de service du bureau de renseignements gratuits pour étrangers (syndicat d'Initiative de Bruxelles), aux fins d'aviser aux disposi-t'tonè à prendre en prévision d'un retour éventuei. Toute correspondance à adresser à: Piens A. L. Pleock, llobin's Neet. A<ielakJc4<aT«<:e. Black-ibiiTT). Xâmcâshixe!o LA UULÎIÎIL AU VAJrsuU DLLUL» j des rapports officiels. , Nous n'avons eu jusqu'ici que peu d'occasions de tenir nos lecteurs au courant des opérations j militaires engagées au Congo Beige. Nos lecteurs savent que nos troupes coloniales sont engagées avec les forces allemandes, en ( même temps, au nord-ouest du Congo, vers le Kameroun, et, à l'est sur la frontière de l'Afrique < orientaie allemande. Une double mena.ee s'était produite aussi contre notre colonie dès «la fin .( d'août dernier. Sur ces deux terrains, distant de 1400 kilo- , mètres, * les opérations mil itaires se développent -très favorablement. Des rapports officiels du gouverneur générai du Congo beige, il résuite, en effet, que Français et . Beiges, continuant dans la Sangha leur action contre les forces allemandes, se sont emparés, le ( 22 décembre dernier, après de violents combats ( qui durèrent trois jours, de Molundu, infligeant une nouvelle et sérieuse défaite aux troupes du ( Kaiser. (Molundu est sur la Ngoko, affluent de droite de la Sangha, dans le vieux Kameroun.) L'artillerie du vapeur belge " Luxembourg " coula, au cours des combats, le vapeur allemand " Bonga." Les troupes franco-belges se conduisirent admirablement et, après la victoire, les drapeaux français et belge furent laissés sur la.position con quise, avec le cérémonial d'usage. Les lieutenants Bal—qui vient d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur pour sa brillante conduite lors des premiers combats sur la Sangha—et Marin; les sous-officiers Vanroye et Margodt, de l'armée beige, furent cités à l'ordre du jour; le sergent Margodt, qui continua, bien que gravement blessé, à combattre à bord du " Luxembourg," a été proposé pour la médaille militaire française par le cnef de l'expédition. Dans cette région, les opérations sont considérées commo virtuellement terminées: toute menace contre les territoire bexges de l'Ubangi et du moyen Congo est définitivement écartée ; les forces allemandes, désorganisées, ont été repoussées à pius de 300 kilomètres de notre frontière, et les 1 troupes françaises ont repris possession, aes deux 1 antennes que le traité de Berlin de 1912 avait 1 enlevées au Congo français Du côté du Tanganyka, les Allemands ont tenté, depuis le début des hostilités, d'inquiéter les postes du Congo belge, à l'aide des trois vapeurs armés d'artilierie qu'ils possédaient sur le lac. Tous leurs essais ont cchoué. Un télégramme parvenu au 'ministère des Colonies nous apprend qu'au cours d'une nouvelle démonstration de la flotille allemande devant le port belge de Lukuga, l'un des navires allemands, le " Von Wissmann," a été atteint par l'artillerie beige et . gravement endommagé. C'est avec les plus grandes difficultés qu'il put rejoindre la rive allemande. ! La qualité des troupes, indigènes du Congo belge est réputée depuis longtemps. Partout où ils se sont rencontrés jusqu'ici avec les troupes allemandes, nos soldats noirs, encadrés par nos excellents officiers coloniaux, se sont battus avec un courage, une vaillance, une audace qui ont fait l'admiration de tous. Dans un rapport dont le gouverneur général du Congo belge a reçu communication, le général commandant supérieur des troupes de l'Afrique équatoriale française s'exprime comme suit au sujet de nos soldats qu'il a voue à l'œuvre dans l'Ubangi et la Sangha:— Le général tient à signaler tout particulièrement la conduite des troupes belges. Ces troupes ont subi sans fléchir de fortes pertes et ont douné l'assaut, officiers en tête, avec un entrain merveilleux. On cite dé nombreux traits d'héroïsme de la part de ces soldats qui n'ont peur de rien. C'est ainsi qu'un rapport, officiel constate qu'un noir étant allé, le fusil sur l'épaule, faire de l'eau, et revenaut, un seau dans chaque main, vit arriver • à lui une trentaine de soldats allemands. Tran- : quillement, l'homme dépose ses seaux, épaule son fusil et, tout en reculant derrière une roche, abat quelques Allemands. Une fois à l'abri, il continue son tir, abattant l'ennemi avec ta.nt de précision qu'à lui seul il le maintient jusqu'à l'arrivée des renforts accourus au bruit de la fusillade. Les rapports signalent une série de cas de l'espèce. L'armée noire que la vaillance et l'endurance de nos officiers ont sur créer en Afrique mérite vraiment le renom qui lui a été fait; nous aurons des occasions, certes, de le constater au cours de là guerre en Afrique. LE SERVICE DES POSTES DE L'ARMEE Avec ia collaboration de M. Paul Segers, ministre des chemins de fer, marine, postes et télégraphes, le grand quartier-général de l'armée 1 vient d'arrêter des instructions nouvelles concernant l'organisation du service des postes à l'ar-i mée. Il en résulte que. désormais, la correspondance et les petits colis, tant au départ qu'à l'arrivée, sont concentrés à un bureau de centralisation qui fonctionne à la base de ravitaillement de l'armée. Ce bureau classe la correspondance à l'arrivée en unités desservies par un même distributeur, au fur et à mesure qu'il la reçoit. Il expédie la correspondance en sacs fermés et cachetés, par les i trains de ravitaillement, aux gares divisionnaires. La correspondance à diriger sur le bureau de centralisation est envoyée à la base de. ravitaillement par les mêmes trains au retour et dans les mêmes conditions. Le personnel des postes préposé à la réception du courrier de la division dispose d'automobiles (avec conducteurs) à fournir par le corps des transports divisionnaire. L'une des voitures dessert Je quartier général de la division et les états-majors qui en sont les plus rapprochés: les autres voitures étant dirigées vers les autres états-majors. Un facteur, du rang de caporal, sergent ou 1er sergent à l'état-major de chaque bataillon d'infanterie, régiment de cavalerie, groupe d'artillerie. bataillon du génie* et train de corps des transports; il y a également un facteur par groupe de cinq ou six compagnies de travailleurs non ' divisionnaires. Sauf impossibilité matérielle, les facteurs militaires doivent remettre eux-mêmes la correspondance aux destinataires. » Les facteurs militaires retournent près des états-majors, au passage de l'automobile de la poste et remettent au préposé les correspondances recueillies dans les boîtes dont ils détiennent les clefs, ou i;eçues de la main à la main. inconscience. Après sept mois de guerre, nous sommes encore chaque jour stupéfaits et effrayés de oe que nous découvrons dans l'âme allemande. A en- , visàger les choses le plus froidement, loin de toute exagération et de tout emballement, nous nous convainquons de plus en plus que c'est bien une race et une civilisation différentes des nôtres qui s'affirment dans la conduite du peuple ; allemand. Ce peuple ne sent pas comme nous. U ne peut 6e rendre compte île ce qui doit nécessairement nous froisser. U tient pour toutes naturelles et même méritoires des propositions qui • ne peuvent pas ne pas nous faire bondir. Est-ce que l'évêque de Paderborn n'a pas fait connaître au général von Bissing que la Société catholique du diocèse de Paderborn placerait des enfants belges dans des familles catholiques allemandes? Si les vôtres n'avaient pas lâchement rendu ces enfants orphelins. Monseigneur, votre sollicitude d'après coup ne serait pas 6i kerrihîeroejifc les belges en angleterre Jsous nous mettons à la disposition de nos ectcurs pour leur procurer les ouvrages suivants ranco en Angleterre:— Le Livre gris belge avec préface de M. PauL îymans, à 1 fr. 10. Les autres livres dinlomatiques, chacun à ) fr. 70. "'Le Martyre du ciergé-belge," par A. Mélot, léputé, 0 fr. 70. "La Belgique martyre," par Pierre Nothonib, ) fr. (50. Les douze rapports officiels de la Commission l'enquête, avec illustrations et préface de M. /an den Heuvel, 1 fr. .45. Une Fédération artistique, littéraire et sportive dent de se former parmi les élèves réfugiés du Lycée de Londres, sous la présidence d'honneur le M. Proumen, proviseur au Lycée. La séance l'ouverture eut lieu le 17 mars dernier, et ce fut. e président effectif, il. Beulque qui traça eu quelques mots bien sentis le programme de la [édération. Après un intermède, musical une îauserie extrêmement intéressante sur le Japon, par le professeur M. .Tolly, fut accueillie par des applaudissements nowris. Une second fête aura lieu sous peu, à Marble ^.rch House. * * v M. Daniels, d'Anvers, a lu Samedi dernier à Elateliff une remarquable pièce patriotique ert m acte de Gustave Libeau : la " Nuit de Noël."' Le Bureau de Correspondance belge, Wounded Allies Relief Committee, Sardinia House, Kings-ivay, informe le public du ce que ses bureaux sont ouverts tous les jours, sauf "le dimanche, de 3Mi. à 5£h. * * * Le second " at home " organise samedi dei riiéf-par le '-Club Be'ge de Londres" confirma pleinement la réussite des réuniohs de ce genre qui, pour être sans prétention, n'en sont que plus ig'réables. _ U y avait une assemblée tout à .fait :-hoisie, et à trouver là nombre de figures connues Dn se serait tout à fait cru "chez .nous"; il n'y îut pas jusqu'au retard d'une bonne demie heure ju'on mit à commencer le programme qui ne parut tout à fait national, ce qui n'empêcha pas les artistes de se faire chaudement applaudir, iprès que Mme Collignon eut chanté do façon ravissante l'air de " Madame Butterfly," Mine Vogelaere détailla fort bien la romance: "Que ne peut-on rêver toujours ! " tandis que Mme .lulietU: Matton-Painparé fit beaucoup apprécier l'art ave< lequel elle débita " Pier décesti " de Lotti. Une intermède clïarmant fût fourni par Mlle 3ollignon qui, avec infiniment de grâce dansa une danse russe, sur l'air, de " Tipperary." Parmi les instrumentalistes citons: Mlle 3'Deyn, une mandoliniste de tout premier ordre; ['excellent violoniste Carlo Matton, qui se fit ap plaudir dans un poème de sa composition et dans la " Polonaise caprice " de Newlandsmith ; le pariait accompagnateur Koclis, le distingué chef du théâtre de Liège, ainsi qu'un virtuose du banjo iout à fait extraordinaire. On prit un nouveau plaisir à entendre Mmfe Fèltesse et M. Jan Collignon. Le succès de ce.-' îxcellents artistes ne fut pas douteux, et si l'on acclama longuement la première dans "Si vou-" l'aviez compris " de Deuza et dans l'air de • Louise," lo second fut ovationné après les 'Pensées d'automne" de Massenet et " Ik ken sen lied," chanté en flamand. Cette réunion se termina par une conférence sur les ruines de la Belgique, par Mme Lamben Oluvsenaer. L'auditoire suivit avec le plus grand intérêt la conférencière- dont la causerie était g^rémentée de projections lumineuses. pour les belges sans travail, Des arriuséiceuLs ont/ été pris par lo goUT^i-nement britan. • ^iqae pour organiser l'éfflçtoi des Belges dans rinduEtne hritanniquo par i intermédiaire des bourgs <îp. travail du Board of '{Vade, et il est essentiel, dans l'intérêt même c<-nos compatriotes, Que lc3 Belges né l'adressent pas d'autrej intermédiaires. T-e Board of Trado a entrepris d'obtenir pour le» Cuvrièr-, ou ouvrières belges <ioi cherchent, do l'ouvrage, des taîaire* st des conditions de travail, pour le moins au&si avanta^eiiïCT aue celles offertes par de bons patrons au^ ouvriers anglais. Nous avons conclu un accord avec le Board o! Tradc. par . lequel nous èerons informés à des intervalles régulière de* f branches dans lesquelles il y a des offres d'emploi pourtant être acceptées par les Belges. Nous «oram»; en mesure de publier ci-deeeoue une ^reir.icre uôwj uuui» ucuipiui.— HOMMES. Pour mach. à décolleter. Voor raach à dccolletor. Pour tours à revolver. Voor rcvolverdraaibankou. Pour mach. à rectifier. Voor Slypmachicnen. Pour macli à îraieer. Voor frau=eermachiencn. Pour étaux limeurs. Voor kleio6chaafmachien»«. Pour mach. à mortaiser. Voor heekmacfcienen. Pour mach. ù raboter. Voor tchaaftnachienen. Pour mach. à percer. Voor boormachieneo. Pour tourneurs. Voor draaiers. Pour tôliers. Voor blilœlagers. Pour monteurs. Voor monteurs. Pour fondeurs de bronze. Voor kopergietors. P<rui' forcerons de t<mf«» Voor smoders van alla catégorie?. eoorfccn. Pour outilleurp. Voor gericfmakcru. Pour armuriers Voor gc*,cerm»k<v.r Pour van nie:. Voor rtia.ndenma.kcr* Pour -vanniers. Voor ij-ne" mandoumaierw Pour cordicrt. Voor touvrolajtcrs. Pour travailleurs en cuiio Voor IcdcrrrerL-e.r;^ Ponr ajusteurs pour matrices.' Voor matricetoakern;. Pour toutee catégories de fera- Voor wolwerkers tw Tailleurs en laines. soortén. Pour 's. bonneterie. Voor breigoedwerk. Pour chauesurca pr, homme®. Voor tcpoeDmaker.. r-yor tnannon. Ponr la .brosserie. Voor borstolraakere. Pour travailleurs en epelter. Voor upelterwerkers. Pour d(tj instrumenta scion- Voor wctenochappîly»» tifiques. appamatœakon,. 3oorten. FEMMES. routes catégories u« travail- Wolwcrîcsters van all« leurs en lainœ. soorten. La brosserie. Voor borstelmaaksters. Pour la bonneterie Voor breigoedwerk. Tout Belge qui est en état d'accepter et désire obtenir H* l'oi'vragj dans une dp ces branches peut l'adretser au Labour Exchange. Oitherine-etreet, Strand (1er étage), en vue d> fournir tons les détails au sujet do fes capacités. Les femme* doivent s'adresser à la bouree do travail à Great Marlborougb •treet W Nous croyons ■savoir que des arrangements spéciaux ont Été pris à Earl's Court, à l'Alexandre Palace Skating Rink, et au camp d'Edmonton, pour les Belges résidant dans rr« centres, et qu'ils peuvent s'y adresser pour y fournir le» renseignements nécessaires au sujet do leurs capacités. — Suivant le "Neptune" M. Strauss, membre de. la commission intercommunale d'Anvers, a démissionné, ne voulant pas se soumettre aux exigences de " \ Kommandatur. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILES- Q-pence la ligne.—-Joindre le montant aux crdree. ?.r.?. G1 USTAVE BUREAU, soldat belge, 5e de ligne, C interné au camp d'Harderwyk, Hollande, baraque no. 15, lemande a personne charitable un pince-nez, numéro deo rerres 1.00. FIRME anglaise cherche personne responsable pour direction usine da superphosphates, ayant tenn imploi similaire eu Belgiquo.—Ecriro avec références bureau 3u journal, sous initiales; S.U.P. IEGE—Tout habitant de cette viiie empiové dan£ L'INDUSTRIE DU CAOUTCHOUC) 56t Instamment prié de s'adresser aux bureaux de la VICTOR TYRE CO.. Ltd. 15. CUrterct-strect. Westminster. "VTOUS mettons vivement nos compatriotes en Il garde contre certaines agences de placement d'employés, qui ao rieent qu'à leur escroquer de l'argent . Ne versez de cautionnement ou de garantio qu'pveo les références les plu» Eériensaol NAISSANCES \| et Mme Odilon d'Harveng-Ectors font pa.n ;T1.» de 1» nÊsEPace d'un fil?,—WerninKlon iicctoiy, Ësadbnea

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