La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 21 März. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2804x55b3r/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY C»q CENTIMES fil,. VIJF CEMT Kg DIX CKHTIMII p®*1 PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. < abonnement 1 moia, 3 sh. ; 3 moia, 9 «h. §24**A.NNEE MERCREDI 21 MARS 1917 i ' No 80 LA GRANDE GUERRE cent villages repris iUCCES AU NORD DE BAGDAD Incidents germano-americains apoursuite de l'ennemi a continué sur [tont àr l'ouest où la cavalerie et les ist-gardes ont repoussé les arriérées ennemies : du côté britannique quarantaine de villages ont encore pris; les Français, de leur côté, ont ncé au delà de Ham sur la Somme Chauny sur l'Oise, et entre ces deux alités un grand nombre de villages ont icapturés.Autour de Ham l'avance se npte déjà par une profondeur de 35 omètres. Au sud de Chauny les déta-ements avancés ont atteint la ligne t l'Ailette, tandis que la pression en-suie autour de Soissons a été complè-nent allégée. Au nord-est de Crouy les inents d'avant-garde Ont avancé le ig de la route de Maubeuge. A la fin la journée on comptait vingt .villa-s libérés dont une grande partie ont i incendiés à ras du sol. Toutes les lies de communication, tous les ponts, utes les maisons ont été détruites par mnemi, et les habitants abandonnés us abri ni vivres. Sur la rive gauche de la Meuse la plu-rt des tranchées qui avaient été per-«s à la suite de l'attaque en masse al-»ande entre Avocourt et le Mort-Mime ont été reprises, ce qui ne donne Is diversion ennemie qu'e peu d'espoir détourner l'attention des Français, p pccupés ailleurs. ta ligne de' retraite des Allemands est Dujours incertaine jusqu'ici. Du côté de iAisne le mouvement de recul s'étend isque Soissons avec une limite minium à l'est de Reims. Si l'on assume le les Allemands ont l'intention de res-r sur la défensive sur cette partie du rrain la ligne exacte ne pourrait être terminée que par des considérations ctiques qui dépendent de la connais-nce exacte du terrain. Dans ce cas il st pas clair pourquoi le recul se se-' fait sur un front aussi étendu ou urquoi la retraite aurait été si rapide. >1 l'intention de l'ennemi est purent défensive il semblerait être à 'antage des Allemands de harasser ait que possible une avance de l'ad-saire en l'obligeant à se déployer en x en toute occasion en lui opposant arrière-gardes très fortes; au conte la retraite se fait de la façon la > économique et la plus rapide. lais la supposition que l'ennemi che'r-une simple défensive ne tient pas lut puisque ce n'est pas ainsi qu'il ' espérer forcer une décision; son_ ul est de se ramasser le plus possi-pour chercher une décision dans une re de manœuvres à laquelle la ma-lation d'immenses corps de troupes Russie les a préparés de façon qui >e à réfléchir; ou bien Hindenburg I eu une désillusion au sujet de la S|e, avec laquelle, comme on sait, négociations de paix séparée étaient )urs en cours et approchaient même stage assez critique pour les Al-La paix séparée appartenant désor-à la classe des vieilles lunes Hin-wg ne doit-il pas prendre des préions pour un renouveau d'activité tant plus dangereux que cette fois-armée russe disposera de tous les ;ns pour faire une avance qui ne plus arrêtée par des intrigues ou machinations inspirées directement Berlin. ' n'en est rien, comment justifier la déclaration que Hindenburg a en octobre 1916 dans laquelle il dilue " c'était de la folie de prétendu il est dans mes intentions de rac-:'r le front occidental. Pourquoi 'e '■je? Notre froift de l'ouest est aus-r_t qu'il peut l'être! " Et cette dé--ion il l'a répétée en décembre de -me année en disant : " Laissez-les fe^dans le granit de notre mur dans Mésopotamie les troupes britanni-continuent leur marche en avant au de Bagdad. Au cours de la nuit du 1 18 mars les troupes du général Maude ont taversé la Uîala ,et ont occupé le village de Bahriz et une partie de la ville de Bakuba sur la rive gauche du fleuve, à environ 53 kilomètres au nord de Bagdad. L'ennemi se rejette sur Sha-nikin. Les Russes continuant la poursuite de l'ennemi l'ont délogé d'un grand nombre de positions dans la région au sud de Bana, dans le nord-ouest de la Perse. Dans la. direction, de Ker-manshah les Russes ont occupé Harou-nobad, à une trentaine de kilomètres au > sud-ouest de Kermanshah. Ces deux opérations conjointes indiquent que la sixième armée turque qui se trouvait à Hamadan, sur la route de Téhéran, lors de la chute de Kut-el-Amara a été .rejetée de 240 kilomètres par les Russes sous la direction du général Baratoff. La route normale de retraU te devait la conduire à Khanikin à travers les montagnes du Kurdistan. La route de Bakuba à Khanikin,qui se trouvent à une distance d'une centaine de kilomètres l'un de l'autre, suit la rive du Diala et entre dans la zone montagneuse avant d'arriver à Khanikin. De là la route se dirige vers le nord et puis par le sud-ouest jusqu'à Kerind et Harouno-bad.Une autre route à travers la montagne va de Harounobad et se dirige vers l'ouest. Cette route entre en territoire turc à Mendeli et rejoint la Diala à Bahriz qui vient d'être capturé. Une autre route à travers la montagne partant de la grand'route à un point situé entre Kerind et Khanikin, va dans la direction de Mu-sul; c'est vers cette route que les Tura, rejetés de Bana dans" la région au sud du lac Urmia, semblent se diriger. La victoire du constitutionnalisme se consolide partout en Russie et le nouveau régime est approuvé dans toutes les parties du vaste empire. Le torpillage de trois navires américains sans avertissement est considéré aux Etats-Unis comme un acte ouvert d'hostilité. On estime que le président Wilson devrait réunir immédiatement le Congrès et obtenir une déclaration de guerre contre l'Allemagne. o—o L'opinion hongroise craint une offensive La presse hongroise met avec insistance le gouvernement et le haut commandement en garde contre le péril d'une prochaine offensive fusse contre les Carpathes. La plupart des journaux de Budapest s'élèvent contre le facile optimisme des gens qui répandent en Autriche-Hongrie les bruits les plus absurdes sur une soi-disant préparation insuffisante de l'armée russe, sur son prétendu manque d'artillerie, sur le mauvais état de santé de Broussiloff, que la maladie, aurait, paraît-il, obligé de renoncer à diriger les opérations. L'obsession de l'offensive russe vers la plaine hongroise est le véritable motif de l'hostilité hongroise contre le projet d'une grande offensive sur le front italien. Les journaux évoquent le souvenir des désastres de juillet 1916 et disent que l'offensive sur le front italien a été, de toutes celles qu'il a commises, "la plus grande erreur du haut commandement autrichien et la cause première" des victoires de, Broussiloff, " qu'il importe, dit le Pester Lloyd, de ne pas renouveler o—o Bagdad est un gage important, avouent les Boches La Gazette de Francfort reconnaît que la prise de Bagdad par les Anglais est un événement de grande importance, qui réclame l'attention la plus sérieuse des gouvernants allemands. Elle ajoute : " On "sait, à vrai dire, en Angleterre aussi bien qu'en Allemagne, que la décision de la guerre ne peut être obtenue que sur le front occidental, mais il n'est pas indifférent que l'Angleterre reste ou non maîtresse d'un gage aussi important que Bagdad." Courage, mes frères ! Une nouvelle Pastorale du cardinal Mercier Sous le titre ' ' Courage, mes frères ! — Paroles d'exhortation morale et chrétienne", S. E. le cardinal Mercier a écrit à lgi date du Dimanche de la Sexa-gésime, fête de l'apparition de Notre-Dame de Lourdes (11 février 1917), une nouvelle lettre pastorale qui est bien une des plus belles pages que la guerre ait inspirées au Primat de Belgique. Avec une pénétration et une élévation admirables, le cardinal Mercier analyse la grandeur morale de la nation belge. Il rend le plus éloquent hommage à notre magnifiqué armée, la pourvoyeuse principale de notre Energie, mais il n'oublie pas non plus les prisonniers, les internés, les Belges exilés et les Belges au pays qui chacun dans leur sphère contribuent au renom de la Patrie. Pour la première fois, le cardinal Mercier fustige aussi en quelques lignes cinglantes les quelques traîtres qui se sont acoquinés avec l'ennemi, mais qui ne font que rehausser encore par contraste l'éclatant patriotisme de l'immense généralité des Belges. ' Le cardinal Mercier fait une fois de plus un chaleureux appel à l'esprit d'union de nos compatriotes. Il n'hésite" pas à dire que la grandeur morale n'est nullement le monopole des Chrétiens, il convie ceux-ci à se méfier de tout pha-risaïsme et, une fois de plus, dans une page magnifique, il prône avec une éloquente énergie la tolérance et le respect des opinions sincères. L'éminent philosophe fait ressortir cependant que la r grandeur morale trouve son plus ferme soutien dans 'la grandeur chrétienne,qui, à son tour, s'acquiert par l'exercice des enseignements de notre Religion. Il convie les catholiques à s'en pénétrer, à ne pas douter de l'amour de Dieu dans cette longue épreuve et à cherche!- dans un acte d'adoration, de soumission et d'amour le remède aux anxiétés de l'heure. Les incroyants comme les croyants liront avec un intérêt passionné et avec un profit évident ce puissant écrit où s'harmonisent si bien le sacré et le profane.La Métropole de demain en publiera, comme d'habitude, le texte in extenso. 0—0 Toujours les memes Le lieutenant de marine allemand Emil Lehmann, qui avait échappé ven-d-edi dernier à son escorte en gare de Manchester et avait été repris dimanche après-midi p"ès du village de Leek, a comparu lundi après-midi devant le tribunal de cette localité sous l'inculpation de sacrilège. * Lehmann ëta't inculpé de s'être introduit par effraction dans une chapelle méthodiste et d'y avoir mis le feu à un certain nombre de Bibles. La cause fut renvoyée à mercredi pour attendre des instructions du ministère de l'Intérieur. o—o Une majorité socialiste à Copenhague Les élections du Conseil municipal de la ville de Copenhague, qui eurent lieu récemment, ont fait remporter aux socialistes une importante victoire. Possédant maintenant trente mandats, le parti socialiste forme la majorité absolue de l'assemblée, qui se compose de cinquante-cinq membres. C'est donc les socialistes qui .auront à prendre prochainement les différentes mesures importantes qu'impose la situation extraordinaire du pays. o o Le' peuple allemand à la veille de mourir de faim Le général Kuhn, directeur de l'école de guerre de Washington et ex-attaché militaire à Berlin, parlant samedi- devant les élèves de l'école militaire de West-Point, a dit : ' " Il est certain que le peuple allemand est à la veille de mourir de faim. L'homme le plus brave succombe quand son estomac est vide. ' Mon sentiment est que l'Allemagne est toute disposée à écouter des propositions de paix et même à faire d'assez grandes concessions." Elle se trouve dans le cas de quelqu'un qui tient la queue d'un chat enragé ; il n'a pas besoin qu'on l'aide à tenir, mais il voudrait bien qu'on l'aidât à lâcher prise. " Deux navires du Relief bombardés Quinze victimes L'Allemagne continue ses provocations et ses crimes à l'égard des navires du Relief belge, ainsi qu'en témoigne là dépêche suivante : Amsterdam, 19 mars.— L ' Algemeen Handelsblad rapporte que deux des cinq navires du Relief, porteurs de sauf-conduits allemands, furent bombardés par un sous-marin dans le " couloir de sécurité ". A bord du Tunisie sept hommes furent triés. Le Selien (?), lorsqu'on tira sur lui, descendit un canot de sauvetage. Celui-ci fut touché par un obus, qui tua huit hommes.— Renier. Le " couloir de sécurité " auquel cette dépêche fait allusion est une étroite bande d'une dizaine de milles laissée libre dans la mer du Nord, entre le champ de mines britannique et la " zone dangereuse " allemande.Le Tunisie est le navire belge bien connu de la firme Deppe. Le Selien n'est peut-être qu'une erreur pour le capitaine Zelien, ancien commandant du navire-école. o—o Le martyre de Pirenne et Frédéricq Le Havre, 15 mars. — Un radiogramme allemand essaie de disculper l'Allemagne de la nouvelle mesure de rigueur prise à l'égard des illustres historiens belges Henri Pirenne et Paul Frédéricq, en prétendant qu'ils ont abusé de la confiance des autorités allemandes pour se livrer, à Iéna, à de nouvelles machinations germanophobes. Cette imputation, dirigée contre deux prisonniers que l'on prive de tous moyens de se défendre, sera sévèrement jugée. Le radio allemand a l'audace de parler de la mansuétude dont on a usé à leur égard. La vérité est que l'Allemagne a traité les deux savants avec une brutalité indigne. Arrêtés le 18 mars 1916 pour avoir refusé de favoriser la pseudo-flamandisation de l'Université de Gand, que leur enseignement illustrait, ils furent déportés sans jugement. On les enferma isolément dans des camps divers; Pirenne, d'abord au camp d'officiers, de Crefold, puis au camp d'intejrnés civils de Holzminden. Frédéricq fut enfermé au camp d'officiers de Gutorfloh. Il fallut le soulèvement d'opinion de l'élite intellectuelle des pays neutres, particulièrement "la Hollande, le Danemark, l'Espagne et les Etats-Unis, et l'intervention de hautes influences pour que j l'Allemagne se décidât, à contre-cœur, au [ mois d'août 1916, après cinq mois, à mettre fin à cette captivité rigoureuse et à autoriser la réunion des deux amis à Iéna. On était d'ailleurs résolu à saisir la première occasion pour interrompre le cours de cette soi-disant mansuétude. On remarquera que la mise en pénitence des deux professeurs patriotes coïncide avec la réclame de presse faite autour de la démarche à Berlin d'une poignée de traîtres recrutés parmi les " activistes " flamands.0—o L'aviation américaine Le Courrier Journal de Louisville écrit au sujet de l'aviation militaire américaine: " C'est une opinion générale que l'Amé- j rique se trouve loin en arrière de l'Europe en aviation militaire. Mais on oublie trop que, si les Etats-Unis entraient en guerre, ils pourraient compter sur les bons offices de l'Entente, qui a remarquablement développé son aviation depuis le début des hostilités. " On oublie qu'une grande partie du matériel d'aviation est fabriquée en Amérique, où sa fabrication peut être intensifiée en peu de temps. " De plus, les aviateurs américains ont été nombreux à prendre part à la guerre et n'ont pas été moins audacieux ou moins brillants que lés Français, les Anglais ou les Allemands. " L'avance des belligérants en aviation est d'ordre industriel. Nos ressources industrielles nous permettraient de regagner rapidement cette . avance. Avec les usines américaines marchant à plein rendement et les plus récents aéroplanes de l'Entente comme modèles, une flotte d'aviation serait bientôt prête. " ' « • □□□□□□□□□□□□□□O avis NOUS AVONS DECIDE DE REDUIRE LÉ PRIX DE L'ABONNEMENT POUR L'ETRANGER A 3 SHILL. PAR MOIS A DATER DU 15 MARS □□□□□□□□□□□□□□□" Croquis du front • 1 Les " Vieze Papo's " Vieze papo's est une corruption de vieze papas qui est une corruption de fieze papas qui est une corruption de fils à papa. Ce terme exprime tout le mépris que professent les miliciens d'avant la guerre pour les derniers venus, appelés ou volontaires de guerre, qui ont l'élégance ou les moyens pour se faire croire d'essence particulière. Je m'empresse de dire que beaucoup de jeunes gens qui pourraient se faire admettre de droit dans cette classification font tout ce qu'ils peuvent pour rester dans la catégorie plus nombreuse et d'ailleurs beaucoup plus intéressante des soldats proprement dits, en se soumettant à l'ordinaire et aux règles de ceux que la fortune a moins privilégiés qu'eux. Le Vieze papo, s'il est originaire des provinces flamandes, affecte d'ignorer la langue de ses ancêtres, ou au moins de ne la lire qu'avec peine. S'il est des provinces wallonnes, son séjour dans les Centres d'instruction de' Normandie l'a doté d'un accent " périsien " qui frise le plus ineffable comique. La rumeur publique veut qu'il se découvre surtout dans l'artillerie et de préférence dans l'artillerie lourde. La rumeur publique est une vieille r.sse. Lç Vieze papo possède un bonnet de police, un ceinturon, une cocarde, une valise, du linge, des articles de toilette de prix et un culot hors prix. Il jaillit un beau matin par la porte d'un abri, flaire du bout du nez le parfum compliqué de paille, de graisse, de lessive, d'huile, de café, de soupe et de cirage qui l'accueille; regarde du bout des cils les vétérans en sabots fendus et vestes trouées qui taxent déjà mentalement sa force musculaire; balbutie du bout des lèvres cette troublante question : "Est-ce ici le secteur sud-ouest de la i8me batterie du 3Ôme groupe du 23111e régiment d'artillerie lourde? " et touche du bout des doigts la main vigoureuse que le bon " zigue " de maréchal des logis lui tend en signe de bienvenue. Trois jours après son arrivée, il a trouvé le prétexte d'étaler aux yeux de ses nouveaux camarades toutes ses richesses : rasoir spécial, vaisselle spéciale, lampe spéciale, bassin spécial, santé spéciale et mentalité itou. Après huit jours de front il a "soupé" de la guerre et proclame bien haut que puisqu'on ne parvient quand même pas à passer il vaut mieux accepter la paix à tout prix et en finir. Une vague blessure qui refuse de se guérir, une traîtresse hernie qui le taquine au mauvais moment, l'empêche de soulever des poids lourds ou de faire des corvées pénibles. Le médecin l'a examiné et par pitié a mis à côté de son nom : A ménager.Un matin, il se présente chez le lieutenant pour lui annoncer la bonne nouvelle qu'il voudrait devenir officier. — Nous parlerons de cela quand vous aurez seize mois de bons services, mon garçon, lui répond ce brave troupier qui a lui-même gagné ses galons au feu. Dès lors le Vieze papa est toléré par tout le monde, traîne son ennui à travers la journée, soigne ses doigts et ses cheveux et néglige son cerveau et brosse l'uniforme qu'il a payé trop cher et qu'il réserve pour embellir les trottoirs de Londres ou de Paris à son prochain congé. Un beau jour, il disparaît par la même porte par où il est entré. (Il n'y en a qu'une à l'abri.) Nul ne sait où il va et nul ne désire approfondir les décisions de l'état-major qui le déplace. Il laisse derrière lui les boîtes vides des conserves chères que lui en'tovaient sa mère, ses amis ou sa femme. Quand le garde-chambre a balayé ces derniers vestiges de son passage, il est oublié. Qu'importe ! son entourage sait qu'il est au front et c'est là ail that matters, comme on dit à Londres. ARM. DE KAYSER. o—o La loi sur les jésuites fin < Allemagne D'après le Bayerischer Kurier du 14 mars, le Bundesrat examinerait incessamment la question de l'a*bolition de la loi sur les jésuites.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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