La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1304 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1916, 12 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 06 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bv79s1mj0z/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LA MÉTROPOLE prix do numero vrort : cinq centimes botadmme-bhi: one penny hollande: vijf cent continent : dix centimes D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone : 212 Holhorn. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ml 23^ ANNEE VENDREDI 12 MAI 1916 No. 132 LA GRANDE GUERRE EFFORTS INFRUCTUEUX A VERDUN [SUR LA ROUTE DE BAGDAD — LA SITUATION EN IRLANDE Suivant le communiqué français de h ; nuit de mercredi les Allemands ont faii | un nouvel effort autour de la cote 304, I cette fois dirigé plus spécialement contre Ja cote 287. Cet effort fut voué à l'échec | et l'attaque fut complètement repoussée. Par contre une offensive française contre les pentes du Mort-Homme eut les meilleurs résultats et permit d'occuper des éléments d'une tranchée allemande. Il er résulte que l'action allemande contre la citadelle de Verdun n'est pas beaucoup plus avancée qu'elle ne l'était il y a quelques semaines malgré que l'offensive allemande contre la place ait été entamée il y a 83 jours, c'est-à-dire près de trois mois. Sur le front britannique il y a eu un peu d'activité d'artillerie et de mines dans les environs de Fricourt, Souchez, Hulloch et Cuinchy mais aucune modification ne s'est produite dans la situation générale de la ligne. L'artillerie britannique a , de son côté, bombardé les positions ennemies à La Boisselle et au sud de Messines. En Russie, sur le front du nord-ouest les Allemands après une préparation d'artillerie se concentrèrent dans la région i de Peraplianka, au nord de Smorgon, mais l'artillerie russe les força à la retraite. Au sud de Krevo, au sud-est de Pinsk il y a eu des bombardements et des explosions de mines. En Caucasie l'offensive turque entre Erzingan et Erzeroum fut arrêtée par l'artillerie. Dans la direction de Bagdad les Russes occupèrent la ville de Kasr-i-Shirin ou ils s'emparèrent d'une quantité considérable de munitions, de matériel de télégraphie et d'un convoi de cha-neaux portant une quantité considérable le vivres. La ville de Kasr-i-Shirin étant située sur la frontière turco-persane, à aviron 120 kilomètres de Bagdad, on roit que l'avance russe se fait avec une rapidité extraordinaire qu'on peut calcu-er à environ 30 kilomètres par semaine. 3n peut donc dire qui si cette avance Mtinue les Russes seront à Bagdad lans quelques semaines, compensant ain- ii largement la perte de Kut-el-Amara. D'après un communiqué de Berlin, un 'ngagement naval se serait produit de-;ant la côte belge au large d'Ostende, 'ntre deux torpilleurs allemands et cinq »ntre-torpilleurs anglais; un des contre-orpilleurs aurait été gravement endom-"agé. Seulement, suivant la version de amirauté britannique la nouvelle ainsi 'resentée n'est guère acceptable, la baille navale s'étant bornée à quelques oups de canon entre torpilleurs anglais ' allemands, après quoi ces derniers se étirèrent dare-dare dans le port d'Osten-le.Le War Office vient de publier une Mgue dépêche du général Sir John •'xon, chef d'une partie de l'expédition le Mésopotamie, au sujet des opérations '"tour de Kut-el-Amara. Le nombre original de troupes enne-n!K qui se trouvaient en Mésopotamie 'Près la victoire de Ctésiphon était de 3 °°o hommes avec 38 canons. Par sui-' d une série d'accidents à son service de Connaissance aérien il fut incapable de >e rendre compte de l'arrivée de grands enforts turcs; un délai de près de six "Mairies se produisit dans la première ®T?nce vers Ctésiphon après l'occupation "Azizyah, dû au manque de moyens de ,?nsP°rt suffisants sur le fleuve. Le deu-délai se produisit du 3 décembre , 4 janvier, et c'est ce dernier retard " occasionna l'accident de Kut-el-Ama- '8. ridant tout le mois de décêmbre les e rc.s se battirent avec l'énergie du dés-'0lr contre les défenseurs de Kut. am(e,ne fut que le 28 décembre qu'ils bas^'Tent ^es renforts considérables plus de' j,SUr 'e fleuve et bloquèrent l'avance 1? secours. Si cette der-:a; ®r,pée avait pu avancer une quin->W 'ours P^us tôt elle n'aurait proba-ent trouvé que fort peu d'obstacles e r°ute. On ignore pourquoi l'avan-e cette armée fut retardée, mais en i J tout cas le temps perdu ne put être regagné et Kut devait tomber tôt ou tard. La situation en Irlande se remet petit : à petit et la vie normale se rétablit. Le nombre de prisonniers qui ont été jugés par le conseil de guerre est de 79, dont 12 ont été condamnés à mort et exécutés, 4 aux travaux forcés à perpétuité, 21 à dix ans de travaux forcés, 2 à huit ans, 3 à cinq ans, 33 à trois ans, 2 à deux ans et 2 à un an. Les dégâts causés par l'incendie se chiffrent par 62 millions 500.000 francs; dans un magasin de bijouterie la valeur des objets détruits est de 175.000 francs. Une commission officielle d'enquête a été nommée pour examiner les causes de la rébellion irlandaise; les membres de cette commission sont Lord Hardinge of Penshurst, ex-vice-roi des Indes, Sir Montague Shearman, juge à la King's Bench Division et Sir Mackenzie Chal-mers, ex-sous-secrétaire du Home office. La commission fera l'enquête au sujet des causes de la révolte et au sujet de la conduite et du degré de responsabilité du pouvoir exécutif et militaire de l'Irlande. En même temps on annonce la démission de Lord Wimborne, lord-lieutenant de l'Irlande, suivant de près celles de M. Birrell et de Sir Matthew Nathan, preuve que le pouvoir exécutif de l'Irlande sera sous peu complètement transformé. Comme successeurs certains bruits indiquent lord Derby, qui est unioniste modéré, mais qui ne sera pas accepté par le parti des nationalistes; d'autres parlent de M. Churchill qui ne s'effraie devant aucune difficulté ni danger et qui trouverait là un exutoire à son activité débordante; d'autres encore indiquent comme successeur probable M. Tennant, sous-secrétaire d'Etat pour la guerre. Un communiqué du Press Bureau annonce que le total des pertes allemandes, pour les 21 premiers mois de la guerre s'élèvent à 2 millions 822.079, en tués, blessés et manquants. Dans ces chiffres il y a 664.552 morts à la suite de blessures, 41.325 morts aux suites de maladies, 137.798 prisonniers et 197.094 manquants. De la lecture pour nos soldats flamands Le ministre de la guerre, baron de Broque-ville, s'est constamment préoccupé de fournir à nos braves soldats du front d'attrayantes et réconfortantes lectures. Outre les journaux en langues française et flamande qui sont mis à leur disposition, des livres et brochures ont été distribués à plusieurs reprises aux troupes et dans nos hôpitaux, soit gratuitement, soit au prix coûtant. Depuis quelque temps, des mesures ont été prises pour assurer la vente au front de la Feuille littéraire, qui fournit, comme ou sait, pour le prix de 10 centimes, un roman français complet par numéro. Il importait de mettre à la disposition de nos soldats flamands une feuille analogue. C'était le désir du Roi, autant que celui du ministre. C'est pour y donner suite que M. de Paeuw, chef du cabinet civil du ministre de la guerre, a fait imprimer à l'imprimerie de l'Institut militaire belge de rééducation des grands blessés de guerre, à Port-Villez, un certain nombre de romans de Henri Conscience.Le premier de ces romans, De Arme Free-man, vient de sortir de presse. Il se présente sous le format habituel des grands journaux et compte deux feuilles à quatre pages, d'une impression splendide. Le roman entier sera vendu aux soldats au prix exceptionnel de 10 centimes. D'autres romans paraîtront sous peu. Ce sont : Het Wonderjaar, Het IJzeren Graf, Everard T'Serclaes, tous de Henri Conscience. A cause de la hausse persistante du prix du papier, ces nouveaux romans paraîtront en deux ou plusieurs feuilles séparées, qui se vendront 10 centimes la feuille. Voilà une nouvelle qui réjouira nos braves. L'initiative de M. le ministre et de son chef de cabinet civil sera unanimement approuvée. Nous espérons que nos confrères hollandais, qui accueillent souvent les doléances de certains Belgo-Boches qui posent en martyrs, voudront bien reproduire cette information. La famine en Allemagne Le télégramme suivant, envoyé de Berlin par sans fil, jette une étrange lumière sur les protestations allemandes contre le blocus britannique et la soi-disant famine qui en résulte. La dépêche est signée " Mac Clure " et est adressée à " Théodore Wasters, Christian Herald, New York". " Le lait est plutôt rare, dit le télégramme, mais les enfants n'en souffrent pas. Tout enfant en dessous- d'un an a droit à un litre de lait, ou, si la mère allaite, le lait est donné à la mère. Les enfants jusque 12 ans ont droit à un demi ou trois quarts de litre. Les femmes dans une situation intéressante ont droit à une allocation spéciale, de même que les enfants maladifs en dessous de 12 ans. Ce qui reste va au public. La santé des bébés, des enfants et des adultes allemands est meilleure qu'avant la guerre. Les taux de mortalité sont descendus à un chiffre plus bas que jamais dans l'histoire allemande. Le seul danger pour l'Allemagne serait la non-réussite de la récolte de cette année. Les vivres sont rares, mais il y en a assez pour maintenir la santé. Si la récolte est moyenne il n'y aura pas de misère. Dans toutes les villes les enfants sont plus lourds et plus grands de taille que les années précédentes.L'apparence des gens dans les villes et cités est normale et calme, et il n'y a pas de symptômes dé tristesse ou d'anxiété. L impression du peuple allemand produite par les conspirations et la propagande anti-allemande est complètement fausse. Ces gens n'ont jamais été plus dignes de respect et d'estime. A moins d'une faillite de la récolte de cette année l'Allemagne et ses alliés sont invincibles. C'est la possibilité de cette faillite qui fait demander au peuple la suppression du blocus des vivres. Donc, de deux choses l'une. Ou bien les détails qu'on vient de lire sont vrais, et alors pourquoi l'Allemagne prétend-elle que l'Angleterre fait mourir de faim ses innocents civils ? Ou bien ils sont faux, et elle est une fois de plus prise en flagrant délit de mensonge. Nous lui laissons le choix entre les deux hypothèses. Les pertes maritimes Le Lloyd's Register of Shipfting vient de publier les statistiques officielles des pertes subies par la navigation au cours de l'année 1915 : En 1915, l'augmentation du tonnage brut, dont 51 p.c. était nouvellement construit, s'élevait à 1.461.816 tonnes pour les vapeurs et à 61.934 tonnes pour les voiliers. Les déductions de l'année écoulée se chiffrent par 1.452.679 tonnes pour les vapeurs et 82.222 pour les voiliers ; le pourcentage des pertes dues à la guerre est de 58 p.c. et les pertes normales sont de 19 p.c. Le tonnage vendu à des armateurs étrangers est de 232.949, tonnes soit une diminution de 389.000 tonnes sur la moyenne des quatre années précédentes. Les pays qui ont acquis la plus grande quantité de tonnage sont : les Etats-Unis, avec 88.348 tonnes, la Norwège, avec 38.623 tonnes et la Grèce, avec 30.279 tonnes. 39-3°7 tonnes ont été transférées aux Colonies contre 68.265 en 1914. Le Lloyd's Register a classé en 1915, 417 nouveaux navires de 968.533 tonnes, soit une diminution de 768.198 tonnes sur l'année 1914. Le tonnage construit dans le Royaume-Uni s'élève a 70 p.c. du total. Diminution du nombre de navires sur le registre, en 1915 : 268 «avires ; diminution du tonnage, 11.151 tonnes. Le nombre de navires enregistrés dans le Royaume-Uni à la fin de décembre 1915 était approximativement le suivant ; 12.776 vapeurs jaugeant 19.154.277 tonnes, 8.021 voiliers jaugeant 844.391 tonnes, soit un total de 20.797 navires d'un tonnage de 19.998.668 tonnes. L'initiative britannique Un exemple entre mille de l'initiative et de l'esprit de décision dont témoignèrent les troupes britanniques chargées de réprimer les désordres d'Irlande. Elles imaginèrent de placer sur des châsiss d'autos des chaudières de locomotives dans les parois desquelles avaient été pratiquées des meurtrières. Et, da,ns les flancs de ces autos blindées improvisées, les Tommies purent patrouiller dans les rues de Dublin sous le feu impuissant des émeutiers. Le paix allemande Déclaration de M. Asquith Répondant à une question de M. D Mason, M. Asquith a déclaré mercredi soii à la Chambre des communes, que le paragraphe de la note allemande au gouvernement des Etats-Unis mentionnant que par deux fois au cours de ces derniers mois l'Allemagne a annoncé être prête à faire la paix, paraît se référer aux déclarations du chancelier allemand dans ses discours des 9 décembre et 5 avril. Les seuls détails que le gouvernement (britannique) possède au sujet de ces déclarations sont celles qui ont paru dans la presse. " J'ai traité de ces déclarations, ajouta M. Asquith, dans mon discours du 10 avril et je ne puis rien y ajouter." La campagne américaine Un peu déconcertés par l'éclat de rire qui a accueilli aux Etats-Unis l'exposé de leurs dernières " conditions de paix " les Allemands en présentent aujourd'hui d'autres, beaucoup plus modérées, qui paraissent dans un télégramme de Washington, évidemment inspiré par le Comte Bern-storff et que publie la Tribune deNew-York. D après ces propositions l'Allemagne se contenterait de l'établissement à l'est et au sud de ses territoires, d'Etats-tampons " indépendants " dirigés contre la Russie. Le télégramme dit encore : On ne demande pas que ces Etats se trouvent sous l'influence allemande, mais simplement qu'ils ne soient pas vassaux de la Russie. Cette condition s'applique aussi à la Serbie. Les Dardanelles devront être placées en mains amies. La liberté de la Belgique et le retour à la France du territoire occupé sont proposés. En échange, l'Allemagne recevrait ses colonies perdues et " assez de territoire colonial pour satisfaire son besoin d'expansion "(allusion transparente au Congo belge dont l'intégrité vient d'être solennellement reconnue par l'Entente !). La liberté des mers serait établie selon les vues esquissées par le président Wilson, c est-à-dire que le commerce pacifique, belligérant comme neutre, ne sera plus interrompu par la guerre. L'étendue de cette concession est douteuse, mais dépendrait beaucoup du détail des autres conditions. Aucune indemnité ne serait payée. On ne ferait aucune tentative pour assujettir des peuples étrangers (allusion à l'Alsace-Lorraine !), excepté en petit nombre là où les frontières stratégiques et linguistiques ne correspondent pas, comme autour de Metz. La Tribune fait suivre ce télégramme d'un commentaire où l'on lit : En premier lieu, le principal danger contre lequel l'Allemagne veuille se protéger est l'agression slave. En second lieu, elle demande de l'espace pour son commerce et non la domination de petites nations. En troisième lieu, la liberté des mers favoriserait la paix du monde, dans ce sens que si l'Angleterre se rendait compte qu'elle n'aurait pas à contrôler les mers contre la possibilité de la guerre, la principale cause de friction entre elle et l'Allemagne disparaîtrait.La Tribune fait ressortir, cependant, que pour modérées que ces propositions de paix puissent être, le mouvement pacifiste allemand aux Etats-Unis n'a pas de base ferme, parce que, quelque ardent que puisse être le désir de paix du peuple allemand et de ses alliés, l'Allemagne n'est pas prête à faire la paix sur une base qui serait acceptable pour ses ennemis, lesquels veulent qu'elle rétrocède, non seulement tout le territoire qu'elle a occupé au cours de cette guerre, mais aussi ses conquêtes de 1870. On ne pourrait se tromper plus grossièrement qu'en croyant qu'une Europe épuisée clame la paix. La France, qui a souffert le plus (après la Belgique, s'il vous plaît ! ), est la plus résolue ; la Grande-Bretagne,' avec ses armées enfin en campagne, n'a jamais moins pensé à la paix, sauf à la fin d'un conflit victorieux. Pour la Russie, même la presse allemande a cessé de parler de sa " faiblesse Si M. Wilson se croit autorisé à marcher sur des avis de Berlin et de Rome, qu'il s'informe à Paris, à Pétro-grade et à Londres. Qu'il demande aux Allemands ce qu'ils offrentj à leurs ennemis pour recevoir de ceux-ci l'autorisation d'employer les mers et de reprendre leurs relations avec l'univers. Les conditions des Alliés sont claires. L'Allemagne peut avoir la paix en la payant, mais elle ne saurait l'obtenir autrement, et l'endroit où elle doit s'adresser est Paris, et non Washington, Espérons que le comte Bernstorff se le tiendra pour dit. Une Brabançonne par Edmond Picard I Après des siècles d'esclavage, Le Belge sortant du tombeau, A reconquis par son courage : Son nom, son sol et son drapeau. Et d'une âme héroïque et fière, Parfois vaincu, jamais dompté, Il inscrivit sur sa bannière : Le Roi, le Droit, la Liberté 1 II Avançons d'un pas énergique, Marchons de progrès en progrès ; Qu'indestructible, la Belgique Rayonne, après les jours mauvais. Travaillons ! Que le labeur donne A nos champs la fécondité, Que la splendeur des arts couronne Le Roi, le Droit, la Liberté ! III Quand de cruelles destinées Ravageaient nos champs et nos toits ; Quand, au choc sanglant des armées, Tintait le tocsin des beffrois ; Flamands, Wallons, sortant de terre, N'ayant qu'une Ame, ont arrêté Ceux qui profanaient par la guerre, Le Roi, le Droit, la liberté ! IV O Vous, objets de tant d'alarmes, Frères, morts au feu des canons, Alors que la Patrie en larmes Put connaître à peine vos noms,. Dans la Gloire réparatrice Dormez, martyrs, groupe sacré,. Qui sauva, par son sacrifice, » Le Roi, le Droit, la Liberté L V Ame belge, longtemps niée, Par des fils ingrats et sans foi, Tu resplendis ressuscitée. Gloire à ceux qui crurent en Toi ! Par toi, leur vaillance' affermie, Avec la force, et la fierté, A ramené dans la Patrie. Le Roi, le Droit, la Liberté ! VI O Belgique, ô terre bénie, A toi nos cœurs, à toi nos bras, Et notre sang, mère chérie, Nous le jurons tous, tu vivras ! Puisses-tu toujours, magnifique, Dans une infrangible unité, Chanter l'hynme patriotique : Le Roi, le Droit, la Liberté ! Edmond Picard. Bruxelles, le 1er janvier 1916. Le " cran ' français Pour la Tribune de Genève, la caractéristique dominante du soldat de la troisième République, c'est le " cran et elle définit le cran comme suit : Le cran, c'est le panache, moins ce qu'il a de théâtral ; c'est la bravoure avec un peu de blague ; c'est l'héroïsme, mais bon enfant ; c'est le courage, mais pas trop austère ; c'est la confiance en soi, mais pas fanfaronne]; c'est le mordant par l'initiative, c'est l'enthousiasme condensé en bons mots, c'est la volonté de vaincre exprimée en gouail-leries, c'est l'offre de sa peau avec bonne humeur, c'est de bien vouloir mourir mais sans s'en faire. C'est Gavroche et d'Assas, c est Fanfan-la-Tulipe et Bayard, c'est une légende de Raffet sous un dessin de Neuville, c'est le faubourg de Paris avec la lumière de l'Arc de Triomphe. Le cran est offensif en Champagne, défensif à Verdun : c'est alors le cran d'arrêt. On ne passe pas. Et les marmites, les trombes de fer et de feu ne peuvent rien contre cette volonté arrêtée, contre cette assurance entêtée. Le nouveau casque anglais Le nouveau casque anglais vient d'être définitivement adopté. Absolument uni, il forme une sorte de calotte ronde d'acier aux bords amincis devant et derrière. Il est maintenu par une jugulaire ; entre l'acier et la doublure sont placés de petits tampons de caoutchouc destinés à amortir les chocs et à éviter par suite l'ébranlement cérébral que peuvent provoquer les éclats d'obus. La doublure est faite de deux couches, l'une de feutre, l'autre d'un tissu ouaté, qui doivent remplir un double but : arrêter l'éclat d'obus et arrêter ou du moins atténuer l'épanchement du sang, en cas de blessure. Slesvig Lorsque les journaux ont à parler du " Slesvig ils en parlent le plus souvent sous le nom de " Schleswig ". C'est là l'orthographe allemande du nom de cette province danoise, laquelle, comme on le sait, fut arrachée, en 1864, au petit Danemark par la coalition de l'Autriche et de la Prusse, et annexée purement et simplement par cette dernière, après Sadowa, où Guillaume 1er infligea une si complète défaite à celui qui devait être " le brillant second " de son petit-fils. Voilà pourquoi nous pensons qu'il vaut mieux écrire Slesvig, selon l'orthographe danoise.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Zeiträume