La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 20 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 01 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7p8tb0zp3p/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY CINQ CENTIMES VIJF CENT îonOTW; CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphone: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sb. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ab. I[ COIÎTÏNENT : ^ 23ME ANNEE DIMANCHE 20 ET LUNDI 21 AOUT 1916 iu^vi. • a luuifl) -«■ sut $ « uivw) ■<« Nos. 232-233 LA GRANDE GUERRE I SERIEUSE AVANCE BRITANNIQUE L'ARMEE SERBE RENTRE EN ACTION SUCCES DE LA BRIGADE MOLITOR f Une grande bataille a commencé vei Iredi sur le front de l'offensive angla * au nord de la Somme, entre Ovillei etClérv et comme de l'aveu de Berlin k [lignes allemandes ont été légèremei | raccourcies " on peut conclure à un su. ces sérieux pour les troupes du gêner; I Haig- Cette bataille que le communique a lemand appelle "un effort stupéfiant commença vendredi après-midi apn une violente préparation d'artilleru |l'attaque britannique, combinée avec ur attaque française qui était dirigée coi tre le secteur de Thiaumont-Fleury ■ [contre les secteurs du bois Chapitre i I du bois des Foureaux, se fit sur tout f front situé entre Ovillers et Cléry, coi Iyrant une distance d'environ vingt kil mètres. L'attaque se développa bienti eu une immense bataille, dont le résu tat fut le gain de plusieurs centaines e. mètres de tranchées entre le bois de Foureaux et la route d'Albert à B I paume; de ce point jusqu'à la ligne ( jonction avec les Français le front a é avancé de deux à six cents mètres si une distance de plus de trois kilomètn [et demi; la lisière ouest de Guillemo I et une ligne allant de (iiiillemont ve I le nord jusqu'à mi-chemin du bois Dt [ ville et Ginchy, de même que les ve gers au nord de Longueval se trouve en possession des troupes britannique : A l'est et au sud-est de la ferme e Mouquet la ligne a été avancee sur ui ; distance de trois cents mètres. Au nor est, entre Ovillers et Thiepval une ava I ce a également été faite sur un front i [ huit cents mètres. Au cours de ces op rations un millier de prisonniers fure capturés. Malgré de v iolentes contre-attaques ! général Haig' ne voulut pas s arretei dans la journée de samedi il avança s lignes jusqu'à mi-chemin de Ginchy dans Guillemont s'empara de la statie de chemin de fer et de la carriere, d u grande importance stratégique. I nord-est de Pozières une nouvelle ava ce conduisit les troupes anglaises trois cents mètres au nord-est du me lin, sur les deux côtés de la route Pozières à Bapaume. Les Français de leur côté, à la su de leur attaque combinée dans le se leur de Thiaumont-Fleury, se sont ei parés du village de Fleury dont les n ues furent reconquises pour ainsi dil pierre par pierre. Dans, la région à 1 ' e du bois de Vieux-Chapitre, sur la rot allant vers le fort de Vaux, des coi bats aux grenades continuent. De vi lentes contre-attaques ennemies ne de wrent aucun résultat. Pendant la nu i dans ce secteur, comme sur le reste j 'font, l'ennemi s'est contenté de fai I des démonstrations d'artillerie. En Galicie, en particulier dans la B [ mine, von Bothmer qui s'est ména I »e retraite habile et sans beaucoup [ Mes, d'entre les pinces de Sakhare au nord et de Letchisky au sud, a 1 I Pris une offensive sérieuse, grâce à d I renforts considérables envoyés de Ti 1uie. Cette offensive, opérée dans le cc tre de la ligne de von Bothmer, près l'odhajec, n'a jusqu'ici donné aucun i sultat tangible; dans la direction de K l'bab, dans la Bukovine du sud-oue Près du mont Kapul (Carpathes) v bothmer réussit à rejeter l'avant-gar russe sur une petite distance. Par contre Letchisky parvint à ava j Ce'' légèrement dans ,les Carpathes. S l 'roupes qui se trouvaient à [ablonica, •rots kilomètres de la frontière ont ava '<■ légè rement en deçà de celle-ci m; E ne I ont pas encore traversée. La lig [ ('f' 1 avance passe par le défilé de Jabl | n,ca, la route principale de Kolomea | ''' 'a Galicie orientale, jusqu'à Debrf ! 'en, dans la plaine de Hongrie. ■^u nord et au nord-est de Gorizia, 1 "fnçhiens, renforcés ici également P"sieurs bataillons d'infanterie et d'é i- tillerie turque, défendent désespérement i- leurs positions dans la montagne- Sur le s front italien il n'y a pour le moment que s des combats d'artillerie et les batteries ît autrichiennes n'épargnent pas Gorizia. Sur le Carso l'ennemi livra une atta- il que contre l'aile gauche des positions italiennes mais il fut arrêté par un bar- 1- rage de l'artillerie italienne. Pour la première fois depuis bien longes temps nous saluons la réapparition d'un :; communiqué serbe. Nos alliés, reposés ie et reéquipés, ont repris leurs opérations i- dans le secteur qui s'étend de Mogléna ;t jusqu'au nord des villages de Strupina et t de Pojar. Les Bulgares furent rejetés le grâce à l'artillerie serbe, mais le villa-i- ge de Flounà, occupé par des avant-pos-> tes serbes dut être évacué. Autour de )t Doiran il y a toujours de violents com-1- bats, et plusieurs villages ont changé de le mains à différentes reprises. ^ ;s En Afrique Orientale la brigade Moli-a- tor a occupé St-Michel, et a depuis le le début de son offensive, traversé une ré-té gion de 500 kilomètres à vol d'oiseau, rr de territoire allemand, à peu près im-3S praticable. Au cours de sa marche elle -it a défait cinq fois les troupes allemandes rs et a permis au colonel Molitor d'établir :1- les communications avec les troupes an-r- glaises venant de Muanza. Kigoma et: ît Udjiji furent capturés le 29 juillet. Le s. 1er régiment de la mène brigade a occu-le pé Rustchugi, à 100 kilomètres à l'est ic de Kigoma. d- ' Les pirates allemands é- et les navires suédois nt • Le journal suédois Dagens Nyheter pro-le teste contre les procédés inqualifiables des et pirates allemands à l'encontre des navires es suédois : et Les fortifications d'Aaland ont transfor-511 mé le golfe de Bothnie en une mer intérieure le russe, telle est la chanson que nos activistes ^u nous chantent à tue-tête depuis longtemps n- déjà. Or, voici que des navires de guerre à allemands capturent des vapeurs suédois u_ dans cette " mer intérieure russe Ils coulent un autre vapeur suédois et arrêtent tout trafic entre la Suède et la Finlande. u. La saisie des colis postaux et des correspondances privées par l'Angleterre a soulevé :c" dans notre pays de justes indignations, rj" Mais les procédés allemands méritent bien u- aussi qu'on s'y arrête et qu'on les compare e aux procèdes anglais. Les Anglais saisis-:st sent le courrier, le censurent, puis le remettent te en route. Les Allemands l'anéantissent en T1_ lui faisant suivre au fond des eaux le vapeur Q_ torpillé.C'est un principe pour les Allemands: la poste qui se trouve à bord des vapeurs n qu'ils coulent est condamnée à périr. Il l1, eût suffi de quelques minutes pour sauver du les lettres et les valeurs transportées par re le Hùdiksvall. Mais au capitaine suédois qui demandait qu'on lui permît de déména-u- ger courrier sur le navire allemand, le ;ré .chef du sous-marin opposa un veto inébran-lable " Il devait faire son devoir ex-3j-j pliqua-t-il, et dans ce devoir rentrait évi-( demment l'obligation de détruire le courrier. es "- L'incorporation de la classe 1918 ('iV en Saxe On signale qu'en Saxe les jeunes gens de la classe 1918 ajournés une première fois , . ! ont dû passer la revision une deuxième fois -ii le 21 juillet. Dn Ce renseignement tend à confirmer que l'incorporation de la classe 1918 a commence en Saxe en ce qui concerne les jeunes gens n- de constitution normale, tout au moins es ' :> Condamnation d'un Néerlandais par les Allemands ne M. Louis Keyzer, fils du pharmacien Ke\-Q_ zer, de Tilburg, qui séjournait déjà depuis C1 quatre ans à Bruxelles, a été arrêté le onze mars par les Allemands, sous prévention de complicité d'espionnage. Il a été transporté à Mons, où il a appris que son arrestation es avait eu lieu à la suite d'une lettre anonyme de qui est parvenue à la Kommandantur de ir- Mons. I ■ Le rappel des Belges La rémunération Les Belges atteints par le récent arrêté-loi, et en particulier les Belges mariés et pères de famille envisagent avec une patriotique fierté l'accomplissement du Devoir qui leur permettra d'aller remplacer à l'armée des éléments jeunes, aptes à la victorieuse reconquête du territoire national, à laquelle les " vieux " auront donc la joie de contribuer indirec-ment.Chacun sait que si les engagements volontaires de Belges mariés n'ont pas été aussi nombreux qu'on eût pu le souhaiter, c'est uniquement parce que les-dits Belges sont exilés, et le plus souvent sans ressources personnelles, qu'ils ne peuvent pas disposer de leurs économies restées au pays et que leurs familles ne sont pas entourées des sympathies généreuses qui permettent au citoyen français et anglais de mettre ses bras au service de son pays sans vouer sa femme et ses enfants à la misère. Aussi, lorsque le conseil des ministres envisagea le recrutement des Belges mariés et exilés a-t-il posé en principe que des mesures seraient prises pour modifier à leur intention les dispositions régissant la rémunération en matière de milice. Nous ne pouvons pas dissimuler que ces Belges ont été quelque peu surpris de ne trouver aucune allusion nette à leur situation spéciale dans l'arrêté-loi du 20 juillet 1916. Nous avons pu, à ce moment, leur donner officieusement l'assurance qu'on ne les avait pas oubliés et que les dispositions qui les concernent seraient prises par arrêté royal. L^n mois, cependant, s'est passé depuis la publication de l'arrêté-loi, quelques jours seulement nous séparent dt délai prévu pour l'inscription en Angleterre, et rien ne vient. Les groupes I et IV, comprenant des hommes mariés et pèreu de famille peu vent être appelés assez rapidement, e' il est juste que ces Belges exilés, dési reux au surplus de ne mettre aucun ob stacle à leur entrée dans l'armée — biei au contraire — soient pour le moin-fixés sur les conditions d'existence qu seront faites à leur famille. L'arrêté-loi du 20 juillet a été unani mement approuvé. Il serait regrettable qu'un manque d'initiative vigoureuse df la part des bureaux chargés de prépa rer les dispositions modifiant la rému nération en matière de milice vînt invali der cette heureuse impression. Nous attirons sur Ce point l'attentioi du gouvernement. Nous savons que soi silence inquiète sérieusement beaucouj de Belges atteints par l'arrêté-loi et ré sidant en Grande-Bretagne. Nous con sidérons comme u'n devoir de l'en, pré venir. Le monument de Charlero: Les Allemands ont voulu commémorer 1; bataille dite de la Sambre (22 août 1914) pa un monument qu'ils ont élevé aux porte: de Charleroi Ce monument qui domine 1< paysage industriel est situé à proximité di la route de Couillet à Châtelet. Lourd a moncellement de matériaux, il mesure quin /,e mètres de haut sur quatre de large e trois de profondeur ; il est surmonte d'ui / bloc de granit où se détache cette inscriptioi laconique : August 1914. Cet hommage à une bataille qui devait si terminer pour les Boches par le désastre de la Marne évoque les monstrueuses cons tructions assyriennes faites, non pour tou | cher Je coeur et l'élever, mais pour étaler au) ! veux la puissance arrogante dans sa brutali expression Ce qui frappe surtout ici, c'es le morne aspect du paysage ambiant. Et effet, alors que les ciels de la région de Char ! leroi ont un caractère si particulier de .graii deur où se révèle lé gigantesque labeur lui main, ils sont " en prQ.i>_" aujourd'hui à uni sérénité morbide et pafnëtique en attendan l'heure prochaine'de la résurrection La Russie et les Alliés La presse allemande ayant insinué qu'01 pourrait engager des négociations de pai séparée avec la Russiev maintenant que M Boris Sturmer a remplacé M. Sazonoff, 1 ! président du Conseil russe a fait savoi qu'if repoussait avec mépris ces racontar absurdes, contraires à son langage cornm à ses convictions. La presse de Londres, notamment, a ét avisée de cette protestation du premier mi nistre russe. Edith Cavell Bruxelles dort... Son ciel est de cendre imprégné Le cœur de la Cité peut sembler résigné. Mais farouche, il égoutte en silence ses larmes. Sa résignation est une veillée d'armes Son orgueil qui se tait n'est que plus accablant Rien ne bouge... II fait nuit.. Seul, un doux rêve [blam Semble s'être égaré dans l'ombre des ruelles. Il se hâte. On dirait un voile ayant des ailes. Un pas léger résonne alors sur le pavé, Suivi de pas plus lourds . Un doigt fin s'est levé " Chut !" murmure une voix... Parmi l'ombre [complice Edith Cavel avec des prisonniers se glisse. Elle veut délivrer des captifs, ses alliés, Ses frères; elle sait que là-bas, par milliers, La patrie a besoin de soldats. Vive et fière, . Elle lui rend ceux-ci. En exil, l'infirmière Se multiplie autour des lits de ses blessés. Anglais et Allemands par elle sont pansés. Elle pratique avec un surhumain courage L'Humanité. Certe ! il n'en faut pas davantage Pour offenser la Germanie et sa Kultur ; Bientôt son acte brave est dévoilé ! Le dur Procès commence, infâme et tyrannique. L'adjoint du gouverneur écarte l'Amérique, Qui s'interpose au nom de l'Univers entier. Trente-cinq accusés sont là. Pas de pitié ! L'Allemagne autour d'eux resserre ses réseaux, Le drame monstrueux se déroule à huis clos, La force inique se déchaîne contre une âme. L'Allemagne redoute a présent cette femme. Le monde en invoquant le droit saint et légal Frappe à la porte encor du lâche tribunal, Les barbares jamais ne rendront leur victime, Qui, devant le verdict, dit sa phrase sublime, Sachant qu'elle mourra comme un soldât de cœur " En vérité, je n'ai ni crainte ni terreur. " Malgré tout son système et sa philosophie. Elle ne comprend pas ces mots, la Germanie, Mais celle qui les dit goûte un apaisement. De ses bourreaux elle se venge noblement. Sa sereine douceur grandit avec son âme... Pendant soixante jours, on verra cette femme S'avancer sans effroi vers l'immortel repos. Elle se sent la sœur vaillante des héros. Après une existence aride et difficile " Elle se voit, dit-elle, infiniment tranquille ". A son ami, le chapelain, qui vient la voir, Elle jette un adieu souriant... C'est le soir. Rien ne peut délivrer Edith Cavel captive, Mais son âme jaillit comme une source vive : "Je suis heureuse de mourir pour mon pays.. " .. Oh ! parmi les plus fiers, les plus nobles défis Que le droit révolté jette au Kaiser infâme Rien ne peut égaler ce sourire de femme. Chaînes, prison, bourreaux, Edith ne vous crain Elle sourit... sachant que tout vient ici-bas, [pa; En son heure, en son temps, et que son sacrifice, Un jour ou l'autre, aura sa suprême justice. Sourire pitoyable et clairvoyant; c'est là Que tout son héroïsme admirable éclata. 1 Sa grâce douloureuse est bien mieux qu'une plain Sourire de martyre et sourire de sainte [te Qui s'attendrit sur ceux qui ne l'ont pas compris Edith l'avait encor, lorsque, sous les fusils, Pâle, elle s'avança, animée, encore fière. Eut-elle à ce moment une vision dernière. Se souvint-elle, ô Pieu, de ce soir émouvant. Où sa main déliait les captifs, où, rêvant De liberté, de droit, elle servait sa cause. Or, tandis qu'elle évoque en paix la noble chos< Sa force la trahit, Edith tombe, et voilà Que l'officier chargé de la fusiller, là, 1 S'approche d'elle, et la voj'ant évanouie 1 L'achève... Près du corps vénérable et sans vi< ) Ceux qui liront l'histoire à jamais reverront Cet homme qui portait le meurtre sur son front Et les peuples, devant ce groupe pathétique, Rougiront, S'ils n'ont pas puni le crime inique. Le lâche assassinat, sombre réalité, Que Shakespeare vivant n'aurait pas inventé. Le sourire d'Edith fut mieux qu'une victoire, 11 flétrit l'Allemagne, il efface sa gloire ; Rayon surnaturel, héroïque et puissant, 1 11 brille en son ciel noir comme un astre de san| Suzanne Merce' Comment François-Joseph appri la prise de Gorizia D'après des renseignements reçus cl ( Vienne de source diplomatique neutre, nouvelle de la chute de Gorizia a été con muniqué à l'empereur François-Joseph p; une dépêche du chef de l'état-major Coi rad von FPcetzendorf. Le vieil empereur h la dépêche, la tête basse, et se retira, sar prononcer un mot, dans son cabinet de tr; vail, où il resta enfermé pendant trois hei res. On assure que François-Joseph en a él très affecté, et qu'après les autres défaite on ne l'avait jamais vu si abattu. ) Nous n'avons qu'un ennem De Polybe, dans le Figaro : Nous n'avons pas doux ennemis, l'Aile magne et l'Autriche' Nous n'avons qu'il ennemi : l'Austro-Allemagne, avec de-ux te les, le Habsbeiurg et le Hohenzollern, con me de-s .aigles héraldiques. Nous n'en vièi 1 drons à beiut que' par la bataille' généra t sur un seul front. Nous ne fonderons la pai du monde que sur un seul-droit, le' mêm pe>ur tous : le droit des peuples à dispose d'eux-mêmes et à choisir leurs patries, qu ' ce soit la Belgique- e)u la Serbie, la Pologn ou la Bohême, la Transylvanie ou l'Arme nie, ou, symbolique entre toutes, l'Alsac '' redevenue française, d'où est parti le téle gramme de félicitations à Gorizia, rede venue italienne. Lettre du général Léman Le vaillant défenseur de Liège vient d'écrire une lettre que publie le Courrier de l'armée, lettre pleine de noblesse et digne du soldat dont elle porte la signature. La ; voici : Camp de Blankenburg. Mes chers enfants, Dans une carte que je vous ai adressée il y a quelques jours, je vous priais de la manière la plus formelle de n'entreprendre aucune démarche en vue de mon transfert en Suisse. , Je savais, depuis le 4 mars, que l'autorité allemande aurait accueilli l'idée de me transférer dans ce pays si j'en avais manifesté le désir. Mais j'ai refusé catégoriquement de solliciter ce changement de situation, parce qu'il impliquerait ma disqualification; les désignations pour la Suisse ne se font, en effet, que pour raisons d'âge ou de santé. Or, non seulement je me sens très apte à reprendre du service de guerre, mais mon plus ardent désir est toujours de retourner au front. Au point de vue moral, le plus important de tous, à mes yeux, j'estime que je m'abaisserais en faisant une démarche. Enfin, par une demande ou des démarches, je me trouverais comme engagé envers l'Allemagne et la Suisse, puisque j'aurais sollicité d'elles une situation favorisée. Ma liberté se trouverait ainsi aliénée, au moins dans une certaine mesure. Qu'il ne soit donc plus question de transfert en Suisse, et puisque je dois abandonner, pour le moment du moins, l'espoir d'un échange direct de prisonniers valides, je me résignerai comme il convient à un soldat que le sort des armes a cruellement frappé et qui ne voit pas encore le terme de sa longue captivité.Mes bien chers enfants, je vous embrasse avec toute ma tendresse et tout mon amour paternel. 4 G. LEMAN. Chez les socialistes allemands Au cours d'un important meeting organisé , à Leipzig par les socialistes de cette ville et — auquel assistaient plus de 5,000 personnes la question du ravitaillement et celle tle là paix ont été examinées. Les prix des vivres ont augmenté de 1.000%, a déclaré le eleputé Geyer. Le peuple n ose se. plaindre et les journaux ne peuvent rien écrire. On nous force à nous taire mais on oublie que l'exaspération grandit parmi '• le peuple et qu'elle n'est pas à sa fin (Vifs applaudissements). Le peuple doit avoir le droit d'exprimer ses désirs et sa misère afin qu il soit écouté La création du département des vivres avec Batocki n'a pas tenu ses belles piomesses qui se sont complètement évanouies par suite de l'influence des agrariens. Nous exigeons du gouvernement qu il ordonne la réquisition des vivres et leur partage égal." Et tl a ajouté : Nous avons tous le ferme espoir de voir la gueire se terminer le plus vite possible. » La parole n est plus à la politique d'annexion des partis bourgeois allemands. Une paix ne pourra être maintenue que si tous les différends entre les peuples sont réglés par ï un tribunal arbitral et lorsque la paix ou la guerre ne dépendront plus d'un individu ou d'un gouvernement, mais de tout le peuple." Après lui, le député socialiste Libenski a prononcé un discours violent : r ( e 11 est pas parce que neis ennemis ont empêché le développement de l'Allemagne que cette guerre a éclaté, s'est-il écrié, nous la devons à la soif d'annexions et de conquêtes qui a été si souvenf»éxprimée par la parole et par la presse La cause de la guerre, l'attentat de ^ Serajevo, est e>ubliée depuis longtemps s D'ailleurs, c'eût été un crime de faire tuer deux millions d'hommes pour venger la mort ele deux personnes, si haut placées fussent-elles. 1 " Aujourd'hui, en Allemagne, il y .1 des partis qui voient élans la Russie, d'autres élans l'Angleterre, l'ennemi principal qui doit n être anéanti \ussi longtemps qu'on parlera d'annexiein, il ne peut être question de paix ,_ | ("est pourquoi le peuple doit élever la voix ( | contre la folie d'annexion " e ! '-a réunion s'est terminée par le vote, à x : ' unanimité, el un ordre élu jour par lequel l'assemblée s'est déclarée contre toute an-]- nexion et a demandé que le gouvernement t, fasse connaître ses buts ele guerre e ~ r — Le ministre belge de l'instruction pu-e blique, actuellement à La Haye, a fait pari au ministre de Russie de la détresse dans laquelle se trouvent les prisonniers de guerre russes internés près de Bruxelles. ^

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