La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 20 Juni. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6w96689g3d/
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LA MÉTROPOLE IONE PENNY .FRONT : CINQ CENTIME HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIME PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Burem : 43, Chancerv Lune. W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENT 1 mois 3J»h. ; 3 'mois, 9 sh. 24"* ANNEE MERCREDI 20 JUIN 1917 No. 171 IXmA. £3-BAlgPB GtrBaRB VERS L'ESCAUT? I F, CftNfiRFS DBS D.O.S. ET LA GUERRE LA REVOLTE EN ESPAGNE Les Anglais, fidèles à leur excellente méthode, continuent, après la bataille et pendant la préparation de la suite, à progresser vers la Lys, profitant de tous les espaces que le canon oblige l'ennemi à abandonner. Après avoir reculé assez loin à l'est de Messines, les Allemands étendent leur repli plus au sud; les Anglais les y obligent en approchant de Warneton, en avant de La Poterie et de Gapaard. C'est ainsi que l'ennemi évacue Saint-Yves, au sud de Messines et de la Douve, puis la forêt de Ploegsteert encore plus au sud, région dans laquelle il touche dès à présent à ta Lys, dont il va vraisemblablement occuper la rive droite vers Deulemont. Mais la Lys elle-même n'est pas une ligne d'orientation favorable. Si elle répoçd bien au besoin actuel de l'ennemi jusqu'à Comines,où le canal d'Ypres la joint, il en est autrement plus loin en aval, car elle file vers l'est pour gagner Menin et Courtrai. Il I faut donc prévoir qu'elle sera remplacée, à partir de Comines vers le nord, par une autre ligne de direction plus appropriée aux circonstances. C'est évidemment sur cette autre ligne que la grosse artillerie allemande, cessant de riposter à l'artillerie anglaise, est ramenée en arrière. Où faut-il la-situer? Une information de source hollandaise nous apprend que plusieurs milliers I de travailleurs sont occupés à l'établissement de nouvelles défenses derrière le Dendre. Mais ceci est en prévision d'un recul béaucoup plus étendu qu'il n'est I actuellement nécessaire. La Dendre passe par Alost et Tenmonde pour se rac-I corder au Bas-Escaut et prolonger la partie de ce fleuve que tient la place d'Anvers. Des positions anglaises actuelles jusque-là, il y a lojjj, c'est du méridien de Maubeuge qu'il s'agit. Avant la Dendre, nous trouvons la grande ligne de l'Escaut qui, à notre avis, I reste toujours la principale, opposée à tout le front anglais actuel jusqu'au Ca-I telet. Avant la ligne de l'Escaut, on I n'en voit aucune- Il existe bien, à l'est de Messines, I une ligne constituée par le canal d'Ypres, I que double le chemin de fer. Elle peut I faire illusion sur la carte. En réalité elle est sans valeur, parce que la voie ferrée ne constitue pas un obstacle et parce que le canal lui-même, avec ses quinze mètres de largeur en terrain plat, en est un fort peu sérieux. D'ailleurs, l'ensemble est déjà tourné. Dans tout ce pays, et à grande distance, les Allemands ne possédaient qu'une seule position de défense réellement bonne, celle de Messines à Wytschaete ; aussi leurs ordres prescrivaient-ils de la conserver à tout prix, et en cas d'échec de la reprendre coûte que coûte. Ils l'ont perdue et ne l'ont pas reprise. Maintenant, ils ne peuvent avoir jusqu'à l'Escaut qu'une ligne arbitraire, le terrain n'offrant rien, et alors la situer n'importe où, à un endroit que les événements nous feront connaître avant peu. Entre temps les Allemands ont fait une violente contre-attaque au sud de la Scarpe, où ils ont essayé de reprendre le terrain perdu le 14 juin en face de Monchy-le-Preux; nos alliés ont dû céder quelques éléments avancés sous la pression de forces supérieures, mais grâce à leur bravoure ils gardèrent intactes les positions de l'Infantry HiJl. En même temps les troupes britanniques ont fait des progrès sur le front de Messines dans la direction de Warneton.Dans le secteur français la journée a été marquée par un succès local en Champagne. Il s'agissait de réduire un saillant formé par les lignes ennemies entre le mont Cornillet et le mont Blond; toute la tranchée allemande intermédiaire tomba aux mains des Français sur une longueur d'environ 500 mètres et la formation du front étant ainsi rectifiée la ligne a été considérablement améliorée dans cette région. Outre les violents bombardements qui continuent au chemin des Dames il n'y a rien à si gnaler si ce n'est la férocité barbare et inexplicable des Allemands à s'acharner contre la ville de Reims qui pendant les dernières vingt-quatre heures n'a pas reçu moins de 200 obus. ' Le Congrès général des D.O.S- qui s'est ouvert à Pétrograde et dont nous parlions hier à propos de l'expulsion du pacifiste suisse R. Grimm, est composé de délégués de toute la Russie représentant chacun 50.000 ouvriers et soldats. Sur les 1.900 voix le district de Pétrograde ne dispose que de 8 voix; il en résulte que le Conseil de Pétrograde, qui dans ces derniers temps s'est donné des airs de matamore, perdra à peu près toute son influence, et cela pour le bien de la Russie entière. Le nouveau congrès qui représente 25 millions de citoyens aura une influence prépondérante et pourra nommer un comité qui assistera le gouvernement. Au cours d'une des séances M. Tse-retelli, ministre des Postes et Télégraphes, a déclaré, à propos de la politique étrangère du gouvernement provisoire, que le gouvernement désire hâter la conclusion d'un nouveau traité dans lequel les principes proclamés par la démocratie russe seront reconnus comme bases de la politique internationale des Alliés. " Employons, dit-il, tous les moyens possibles pour que ce programme soit d'accord avec celui de tous les gouvernements alliés afin d'éviter une rupture. Réfléchissons que le pire résultat de notre lutte pour la paix universelle serait une paix séparée avec l'Allemagne qui détruirait les résultats de la révolution et serait désastreuse pour la cause de la dérrlocratie internationale. Une paix séparée est en fait impossible, car elle ■mettrait la Russie dans», une nouvelle guerre du côté de la coalition allemande, et ce serait quitter une coalition pour entrer dans une autre." Samedi dernier un vote secret fut tenu au Congrès et par 75 voix contre 55' il fut décidé de favoriser l'offensive, tandis que les socialistes révolutionnaires votèrent par 325 voix contre 25 en faveur d'une politique favorable à la guerre. Comme on voit tout n'est pas perdu en Russie. On a enfin des détails sur la situation intérieure en Espagne. La révolution qui y a éclaté est une révolte de l'armée contre ses chefs. Le général Marina, envoyé pour étouffer la révolte reçut de 1'" Ufiion de l'infanterie et comité de défense " une lettre qui n'était autre chose qu'un ultimatum, dont le délai était de douze heures. L'infanterie demande que l'armée soit gouvernée uniquement par la justice et l'équité- Ses conditions sont les suivantes : Libération des soldats arrêtés, réinstallation de ceux qui avaient été transférés, une garantie qu'aucune représaille ne serait faite, et que l'infanterie jouira de plus de sympathie et d'intérêt, et enfin reconnaissance officielle de l'Union et du comité de défense. Par contre le comité s'engage à ne pas devenir un centre d'insubordination et à respecter l'autorité reconnue. Ces conditions furent soumises au roi et avant que les douze heures ne fussent écoulées les demandes avaient été accordées.La dernière liste des pertes allemandes renseigne les chiffres de 110.956 pour le mois de mai et de 4.356.760 depuis le début de la guerre. Dans ces derniers totaux il y a 998.439 morts à la suite de blessures et 69.688 morts à la suite de maladies, 303.309 prisonniers, 254.101 manquants et 571.386 grièvement blessés. o—o Les chevaux allemands manquent de fourrage au front A Coblenz, le général commandant von Ploetz lance un appel pressant aux fermiers, disant que les chevaux au front manquant du fourrage nécessaire. " L'armée a confiance en vous ! Imposez-yous des restrictions et des sacrifices, vous aurez la reconnaissance de la patrie ! " Des prisonniers belges rapatrié) en France M, Mulatier, consul de Belgique à Lyon nous communique la liste suivante de soldats prisonniers de guerre en Allemagne, interné: en Suisse et rapatriés en France, via Lyon Le lieutenant Asterwelde, artillerie d' forteresse ; né à Bruxelles le 29 juin 1890 Goosse Victor, artillerie de forteresse, n à St-Hubert, province de Luxembourg le 22 mai 1888 ; ' Caloens Louis, soldat au 14e de ligne, i/j né à Acoz le 6 avril 1885 ; Degraeve Jérôme, xer carabiniers, né ; Oostcamp-lez-Bruges, le 18 novembre 1890 Dekeuwer Léonce, artillerie de forteresse Anvers, né à Wytschaert le 26 août 1885 Vandenhoudt Joseph, 14e d'infanterie, n à Alken le 29 mars 1891 ; Piersoel Jean, caporal au 14e de ligne ; Duvill ers Gustave, soldat au 8e de ligne né à Meerlebeck le 12 août 1881 ; Gelleroy Michel, soldat au 3e chasseurs pied, né à Ixelles le 21 avril 1883 ; Van Huile Charles, sergent fourrier, ie régiment de ligne, né à- Tête-de-Flandre 1 2 janvier 1892 ; Maréchal Emile, soldat au 13e de ligne, n à Tongres le 2 juillet 1889 ; Sottiaux Eugène, soldat au ne de ligne né à Liège le 7 février 1889 ; Collin René-Julien, colonne ambulance brancardier, 3e D. A. A.B., passé au G.Q.G motocycliste. o—o La Conférence • de Stockholn Les minoritaires allemands La Nouvelle Gazelte de Foss annonce que le socialistes minoritaires allemands enverror une délégation à la conférence convoqué par le Conseil des délégués ouvriers et soldai dè Russie, à Stockholm, du 23 juin au 8 jui let. o—o Les naturalisés M. Hancock, à la Chambre des corr munes, a prétendu que le président, le directeurs et 63 pour cent des actionna res de la firme A. Goerz and Co., d Londres, étaient des Allemands et il demandé ce qui avait été fait à l'égar de ces marchands étrangers. M. Roberts déclara que la compagni était enregistrée dans le Sud-Afrique. Avant la guerre, cinq des huit dire< teurs étaient des sujets ennemis, mai le président actuel est un sujet brltann que de naissance, un directeur est Frar çais et les dix autres des naturalisés br tanniques d'origine ennemie. Les seize ennemis de l'Aliemagn Répondant à une question à la Chan bre des Communes, Lord Robert Ceci secrétaire d'Etat aux Affaires étrange res, a dit que les pays qui ont rompu le relations diplomatiques avec l'Allenu gne sont les suivants : la Russie, 1 France, la Belgique, la Grande-BretE gne, la Serbie, le Monténégro, le Japor le Portugal, l'Italie, la Roumanie, le Etats-Unis,j la république de Cuba, la re publique de Panama, la Chine, le Brési la Bolivie, le Guatémala, le Honduras le Nicaragua, les républiques de Libéria de Haïti- et de Saint-Domingue. Les seize premiers pays sont en guerr avec l'Allemagne et doivent être cons: dérés comme alliés dans ce but. o—o Le Saint-Office et les tables "à esprits" Le dernier numéro des Acta apostolic, sedis nous apporte une décisive réponse d Saint-Office — décisive et, il va sans dire négative — épiant à la participation au: séances de spiritisme. La question était ainsi posée : " Est-il permis, en recourant ou non à u: médium, en se servant ou non de l'hypnc tisme, d'assister à un entretien ou des mani festations qu^onque.1, de spiritisme, offris sent-elles l'apparence de l'honnêteté ou d la piété, soit en interrogeant des âmes ou de esprits, soit en écoutant les réponses, soi en restant simplement spectateur, même ej protestant tacitement ou expressément qu'01 ne veut avoir aucun rappoit avec les esprit mauvais ? " La Sacrée Congrégation a répondu : Negati ve in omnibus, " Non, sur tous les points ". Voilà qui est clair, et il n'y aura plu d'échappatoire. Les " fidèles " qui feron encore, après cela, tourner ou parler de tables — ce qui ne dépasse d'ailleurs pa les facultés du premier venu — sauront di moins qu'ils désobéissent à l'Egiise dan une matière où l'Eglise a droit à leur obéis sance. LA VIE A OSTENDE Un repaire de sous-marins. — Les victimes des raids. — Les patriotes. — Les autres... — Les hôtes mystérieux. — " Bommetje " Devriendt. — Les déportés. • Une personne qui a résidé à Ostende jus-3 qu'au 1er juin dernier, qui s'est échappée vers la Hollande et a actuellement déjà pris du service dans l'armée belge, nous fait •• parvenir de cette " zone d'étape " les nouvelles intéressantes qui suivent.: ; ... De nombreux Ostendais sont obligés d'écrire à leurs amis résidant en pays • étranger que la vie à Ostende est normale, 3 qu'il y a ele tout, mais que tout y est très cher. Les officiers allemands avouent ouvertement qu'ils croient que les " sales " à, Anglais, "les auteurs de la guerre", leur feront évacuer la côte sous peu. Pourtant r le maréchal Hindenburg a pris ses pré-e cautions et, s'il faut entrer en Hollande et occuper l'Escaut comme base navale, e ils le feront ! , Dans les derniers temps, Ostende a été un .véritable repaire de sous-marins Aus-si les avions ont été bien inspirés en allant souvent la bombarder. Les ateliers xle la Marine ont été, pour ainsi dire, complètement détruits ; un grand nombre d'Allemands y ont trouvé la mort ainsi que quelques rares Belges qui y travaillaient. * Il est absolument inexact que de nombreux Belges aient été tués, depuis le début de l'occupation, par les raids d'a- :s vions. Il n'y a eu que 25 à 30 Ostendais t- tués par les bombes durant ces 32 mois e que nous nous sommes trouvés sous le :s joug de l'oppresseur. La digue est absolument interdite aux habitants, car il y a un nombre considérable de gros canons. Le grand phare a été détruit par le bombardement anglais et, chose marquante, la petite mai-s son du garde est intacte et la famille qui [. se trouvait dans celle-ci n'a pas été at-e teinte, alors que huit Allemands sont a morts sur la tour ainsi que deux gardes d qui se trouvaient à la porte. M. le commissaire Daneels, qui a ren-e du énormément de services à ses concitoyens pendant cette période critique, a été chargé, par les Allemands, de la réqui-s sition des objets dont les propriétaires i- sont absents. 1- Mme Guillaume, veuve du colonel de ce nom et bienfaitrice de la crèche Marie-Louise, est morte au cours de l'hiver. MM. Devriese, f.f. de bourgmestre, le doyen Camerlink, le député Hamon, ainsi que M, De Bruyne, de l'hôtel de ville, 1- s'occupent spécialement de la question ., du ravitaillement. Dire qu'il y a de tout serait inexact et s dire qu'il y a de trop est faux également ; l~ seulement, comme partout ailleurs, quand a on a de l'argent, il y a moyen de se suffire. Il y a plusieurs Ostendais qui ont fait > preuve de grafid patriotisme et d'un s sang-froid surprenant ; citons parmi " ces bons patriotes : MM. Hillehondt, Alph. Elleboudt, directeur du Littoral, > le docteur Pleyn, qui a été trois fois en ■» prison, le pharmacien Limbor, etc. L'Hôtel de l'Océan a été légèrement : endommagé ; les Allemands ont établi au-dessus de l'hôtel de ville un observatoire pour signaler l'approche des avions alliés. Je disais que plusieurs Ostendais ont fait preuve de patriotisme ; malheureusement, il y a des exceptions. En plus de ceux déjà connus de tous, il faut ajou-. ter un certain major de la garde civique ç employé à l'hôtel de ville, qui, paraît-il, dirige un service de police secrète en faveur de nos ennemis. traître n'ose i plus sortir seul, il y a un officier boche qui l'accompagne. Il y a également le Dr. Eugène Van Oye/dit " Sterrekieker ", * qui a signé le fameux papier de l'Univer-~ sité flamande ; cet octogénaire a passé t tout son temps en compagnie d'Alle-T mands. On sait du reste qu'il a eu 1 près de 25 ans une gouvernante àlleman-5 de. Il est tellement " bien vu " par les Ostendais, que les Boches sont obligés de mettre, devant sa maison, des sentinelles pour éviter les bagarres. £ La brasserie du " Helder " sert d'écurie ainsi que la Terrasse. Plusieurs hôtels ! et quelques maisons servent de casernes. 1 Les belles maisons sont employées par les 3 officiers. Citons, au hasard, celles de MM. Elleboudt, Serruys, Dejardin, Van-demaele, toutes avenue Ch. Janssens ; celles de MM. Èaels et Bauwens, avenue Serruys ; de M. Van Iseghem, rue Saint-Petersbourg ; de MM. Detollenaere, Cop-pens, rue, Euphrosine Beernaert ; de ■MM.' De Guelder et Moreau, avenue Léo-pold ; de MM. Berghman, Dehoust, Houtsoegher, boulevard Van Iseghem ; de MM. Thomas, Garnier et Van Iper, rue Royale ; chez le Dr. Verscheure ne sont logés que les personnages mystérieux, comme on les nomme à Ostende. Parmi ces mystérieux, on cite von Hindenburg, qui a passé la journée du 27 mai (Pentecôte) à Ostepde ; le maréchal y a été rejoint par le Kaiser lui-même qui revenait d'une tournée d'inspection à la base navale de Zeebrugge. Il y a eu également le baron von Dru-lich, qui a fait sensation pendant huit jours à Ostende ; il portait l'uniforme de général et était très respecté par ses compatriotes qui disaient que c'était un grand, financier. Chose digne d'être citée, tous les libéraux et tous les catholiques continuent à fraterniser patriotiquement au Cercle Cœcilia, local du parti libéral. Le clergé est obligé de s'habiller comme les prêtres anglais, ils ont dû supprimer la soutane par ordre des Allemands. * * * D'une autre source nous apprenons encore que le seul Ostendais qui soit admis sur la digue c'est le populaire nain connu sous le nom de "Bom>metje" De- * vriendt, qui promène un officier allemand blessé. Le nombre de personnes déportées d'Ostende et des environs s'élève à 3.060. •—e Le pangermanisme tel qu'il est Dans la Gazette de Lausanne (10 juin), M. Maurice Muret insiste, comme nous l'avons fait si souvent, sur les menées retorses du pangermanisme : Nous n'ignorons pas que le mot d'ordre est plus que jamais en Allemagne de dénier au pangermanisme tout crédit. Honteux d'avoir cédé à la pression scélérate, les gouvernants s'efforcent de faire croire aux neutres que YAlldeUtschtum n'avait ni l'importance, ni l'influence dénoncées par " les ennemis de l'Allemagne ". Il ne faut attacher aucun crédit à ces tardives dénégations. Le pangermanisme était devenu en 1914 l'état d'esprit de l'Allemagne —<»sque entière. Et c'est sous la pression du Bigermanisme que Guillaume II, après avoL longtemps résisté, s'est décidé à faire la guerre. ^ Ceux qui disent : ' ' Le peuple allemand n'a pas voulu la guerre " se trompent ou -, nous trompent. Si le peuple était pacifique, pourquoi donc lisait-il si avidement les jour-• naux pangermanistes qui appelaient de leurs vœux la catastrophe ? La Ligue pangermaniste avait un organe hebdomadaire très répandu, les Alldeutsche Blaetter, mais l'esprit pangermaniste triomphait aussi dans une foule de gazettes allemandes très répandues dans tout l'empire. La Deutsche Tageszeitung tirait en 1913 à 290.000 exemplaires, \a.Rheinische-Westphceli-sche Zeitung à 140.000, les Leipzigev Neuesten Nachrichten à 137.000. Et nous ne citans que les feuilles principales. La vérité est celle-ci : la presse libérale perdait chaque jour du terrain, à la veille de la guerre, en faveur de la presse pangermaniste. Et si le crédit de VAlldeutschtum montait si rapidement, c'est bien parce qu'on prévoyait dès lors que le gouvernement se rangerait peu à peu de son côté. Le Berliner Tageblatt en faisait, le 21 avril 1913, l'aveu dépourvu d'artiffce : " Ces derniers temps, écrivait->il, ont clairement démontré que des fils nombreux relient les bruyants personnages du pangermanisme aux milieux officiels." Il faut sans se lasser remettre, si l'on ose dire, sous le nez de ceux qui nient l'influence du pangermanisme, les preuves palpables de sa malfaisancte action. Soutenu, encouragé par le Kronprinz, le pangermanisme était devenu, à la veille de la guerre, une force irrésistible. ■■■■■■■■■■■■■■M Soyons hardis ! Soyez hardis ! soyez hardis, et partout soyez hardis ! Longfellow. BBBBHBBHBBBW

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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