La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 14 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/rj48p5wg3x/
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The Newpapor for Belgian» LA MÉTROPOLE IONE PENNY ,^afi CI3Q ilUUUf ffîieii vu» «« jJJniMT ! DIX ™™s PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Cktocerv Lue, W.C.2 —■ Téléphoné : Hslbora 212. f 3 moi# 9 tkf Abonnements j I émoid 17 «ta. I i ï«n 3a «h. 25« AJNJN Jli.cj SAMEDI 14 SEPTEMBRE 1918 RigUtfii mt th* G. P. O. M m Ntwsfmftr. No. 257 | a, aRA.NDXl OUHB.^XI ■ Le saillant de St-Mihiel I Premiere victoire américaine 8000 prisonniers Vendredi midi. «Les Allemands n'ont pas d'Amérique ", £ il lier, à Manchester, M. Lloyd George. Ils is'en seront jamais aussi bien rendu compte j'aujourd'hui, lorsqu'ils auront appris que U pnière armée américaine (la première, Mes. «ri les Boches 1) sosu les ordres du généra trshing, a attaqué jeudi matin le saillan t St-Mihiel et a remporté tout de suite ur iccès considérable, capturant en quelque; jures huit mille prisonniers et menaçant d< «iper de leur base tous les régiments enne. is qui tiennent la tête de pont de la Meuse ! imita forte parole de Foch "je ne les lâche i plus " se vérifie et nous permet d'entre ir,avant l'hiver, de nouveaux et important: iccès; ainsi s'avère la puissance du nouveai cteur introduit dans la lutte contre la bar-nie par la clairvoyante énergie du présideni Hson; ainsi menacent de s'évanouir les es-»rs fondés par l'Allemagne angoissée sui système défensif qu'elle a établi en Francc en Belgique pour défendre ses frontières. Le communiqué américain qui annonce ce: talents importants est peut-être plus la inique et plus éloigné de tout bluff facile que (ut ce qui a été publié jusqu'ici par les Allié: i cours de cette guerre. " Ce matin, d&t-i mplement, nos troupes opérant dans le sec ur de St-Mihiel ont effectué des gains con-dérables. Assistées par des unités françai s, elles brisèrent la résistance ennemie e' rancèrent en certains points sur une profon-air de huit kilomètres. Nous avons compte isqu'à présent 8.000 prisonniers. L'opéra »n se poursuit encore." Des télégrammes officieux et les dépêches s correspondants de guerre en France vien-rat heureusement compléter ces indication: lès brèves et permettent de se faire une idée ssez claire de la manœuvre entreprise par 1< fnéral Pershing. Le saillant de St-Mihiel dessine comme or ait Mitre la Moselle et la Meuse, immédia-tment à l'ouest de la frontière allemande,ur aste coin enfoncé entre les forteresses de erdun et de Nancy-Toul. La face sud de ce oin court de l'est à l'ouest entre Pont-à lousson (Moselle) et Ailly (Meuse) ; la branle nord dessine une courbe dont le rentrani ;t à Fresnes et qui de là rejoint le front de erdun par Moranville, Orres et Beaumont e saillant de St-Mihiel a été formé en sep-fflbre 1914, lors de la première grande ruée ontre Paris. Les Allemands occupèrent 1e Ile avec le fort du camp des Romains sur h 't droite, et organisèrent une tête de poni ■r la rive gauche de la Meuse, mais ils ne urent jamais avancer au delà, le terrain si-le plus à l'est étant extrêmement accidents loffrant à la défensive française une position ominée notamment par les Poroches avec '°rt. et par le massif de Rupt, quasimenl "prenable. Par contre cette tête de pont joua un rôle ans ' offensive du Kronprinz contre Verdun. <|r elle empêcha les Français de faire usage chemins de fer stratégiques, importants n outre, il faut le considérer dans la situatior resente comme un bastion avancé de la gran-'place forte de Metz. "versement, les Français ne réussirent ja-'®ls. par des attaques frontales, à chasser le: wiands de St-Mihiel parce qu'ils s'appuy. "e" sur le fort massif valonné et boisé ai W duquel coule la Meuse, et qui ne pouvait re attaqué dans des coneiitions favorable: ne de revers. Cest donc à une manœuvre de cette sorte le le général Pershing eut recours. Sur le anÇ sud du saillant, il porta son effort prin-jr. ,®u centre, vers St-Baussan-t ; sur le flanc "attaqua à Fresnes, tandis que les Fran. se lançaient à l'assâut de St-Mihiel lui-Probablement avec des forces relalfcive-'nt faibles et en vue d'une action plutôt dé- 10nstrative. attaque fut précédée par un violent bom-«ment commencé à une heure du matin et i les tranchées allemandes ; puis è ut*\ l'infanterie se lança à l'assaut sous le , Vert d'un immense rideau fumigène, con-Hr'e,Par une flotte de plus de cent tanks Urv"u ^ar ^es "équipages" américains, el 0 e par une masse d'aéroplanes, chas-^ et bombardiers, qui acquirent tout de rla maîtrise des airs. L, Pr°grès des Yanks furent extrêmement (iv/' ®,ntre Fey-en-Haye (sur la Moselle) e1 i8n' c'e9t-à-dire sur un front de plus de L ' "mètres, la ligne allemande fut enfon-L fs Américains enlevèrent immédiate-L es villages de Pannes et de Nonsard, filial ^'assaut avec un admirable élan 1e 4 g i ..e Phiaucourt, sur la route de Fresnes, L'1 f'm^res de leur point de départ et pous. ^u. de cette localité. Sur le fronl [ ''s capturèrent Combres et s'avancè rent sur la route de Fresnes à Vigneulles (au milieu du saillant) vers laquelle localité s'approchent aussi des patrouilles de cavalerie | s'avançant de Nonsard. Il semble ainsi que des deux côtés du saillant les éléments avancés des assaillants n'étaient éloignés jeudi ' après-midi que de quinze kilomètres ! De leur côté les français atteignaient, malgré la plus vive des résistances, les confins ouest de St-Mihiel et attaquaient le fort du camp des Romains.La situation des régiments allemands qui tiennent le saillant de St-Mihiel est évidemment difficile. Ils n'ont certainement pas été tout à fait surpris, car les récents communiqués avaient signalé de nombreux raids sur ce ' front, entrepris sans aucun doute pour sonder 1 l'état des préparatifs américains. La carte ne ' révèle que peu de bonnes routes qui p viraient servir de lignes de reraite,maisi on siit ' qu'en cours de leur avance initiale dans cette région les Allemands avaient construit un ré-1 seau serré de lignes de chemin de fer à voie étroite, qu'ils auront certainement developpé depuis lors avec du matériel volé en Belgique. Il n'en est pas moins certain que, "fixés" ; à la tête du saillant par les attaques françai-j ses, ils éprouveront les plus grandes difficultés à se retirer. D'autre part, on ignore évidemment dans quelle mesure ils pourraient se faire renforcer. On manque donc de points de repère pour décider dans quelle direction les événements vont se développer, mais ce qu'on peut dire c'est que les Américains ont beau-conup de chances d'aplatir complètement le saillant de St-Mihiel et d'effectuer des captures considérables en prisonniers et en matériel.Quant à la portée stratégique d'une telle victoire, il est encore plus difficile de spéculer à oe sujet. La capture pure et simple du sail-: lant constituerait évidemment un succès de premier ordre. Elle fermerait une de portes d'entrée dont les Allemands disposent encore en France et découvrirait sensiblement Metz avec le bassin de Briey. Mais elle peut aussi : constituer le point de départ d'opérations plus 1 ambitieuses. La ligne allemande sur le front occidental affecte la forme d'un énorme croissant établi, au nord sur Lille, au sud sur St-■ | Mihiel-Nancy. En saisissant un de ces pivots, : I Foch acquiert un point d'a^oui dont il peut se servir. L'avenir seul peut décider de la question. L'offensive américaine tend à diminuer l'importance des nouveaux succès remportés par les Britanniques sur le front de Cambrai. Ceux-ci n'en sont pas moins fort intéressants 1 et d'autant plus méritoires qu'ils ont été accomplis dans les circonstances atmosphéri-1 ques les plus difficiles. Des troupes anglaises ont capturé Trescault, les Néo-Zelendais ont progressé à l'est du bois de Gouzeaucourt et une division du Yorkshire a enlevé à nouveau le village d'Havrincourt qu'elle avait occupé l'automne dernier. Au nord d'Havrincourt, les Anglais ont attaqué au delà du canal du nord et ont capturé la partie de la ligne Hindenburg située entre le canal et le village, Mceuvres a été complètement déblayé. Un millier de prisonniers ont été capturés dans toutes ces opérations. Devant St-Quentin les Britanniques ont pris Vermand, Attily et Ven-delles ; au sud-ouest de La Bassée ils ont capturé une très forte position connue sous le nom de Triangle du chemin de fer. Les Allemands continuent à tendre partout des inondations.Des troupes américaines ont débarqué à Archangel. D'après certaines informations, Pétrograde serait entre les mains des paysans anti-bolchévistes, et les Rouges se seraient retirés sur Tsarkoe-Selo. ; 1 ♦ Nos internés en Hollande On dit dans les Nouvelles de La Haye : Le générait Dossin, attaché militaire belge à La Haye, ayant reçu quelques internés d'Harderwijk à propos d'une fusion possible de tous les camps en un seul, a fait, entre autres, cette déclaration que les gouvernements intéressés discutent en ce moment au sujet de la libération d'une partie des internés belges : il s'agirait des hommes appartenant aux quatre ou six dernières levées, soit 18.000 hommes environ. Le directeur de l'Office belge, M. le député Dr. Terwagne, confirme cette information. On ignore si les soldats libérés seront transportés en pays allié, ou s'ils resteront libres en Hollande. ♦ — M. Llovd George, qui -reçut à Manchester un accueil des plus enthousiastes, subit, le soir même de sa visite, dans la grande cité manufacturière, les atteintes d'un rhume n'ayant aucun caractère de gravité. Comment nous traitâmes les Allemands à Bruxelles Qu'on produise les documents ! Nous avons reçu la lettre suivante : Richmond, 13 septembre 1918. Monsieur le Directeur, Je remarque que, dans 3e numéro du 12 septembre die votre estimé journal, est reproduite, en partie, l'article paru dans l'Indépendance et intitulé: "Comment les Belges ont traité les Boches" et que vous manifestez le désir de savoir où sont les déclarations éorites et signées pair les Allemands eux-mêmes. Voici ma réponse : Ces pièces ont été Confiées à M. X... (ici les noms et qualité), qui habite Rouen à oe qu'on m'a dit. On vient précisément de me communiquer une lettre du Havtie émanaint de la direction de l'Office de la propagande belge, demandant de bien vouloir lui communiquer ces documents qui lui paraissent fort intéressants pour lia propagande. J'ai prié immédiatement la direction de cétte propagande de vouloir se mettre en rapport avec M. X... Je vous prie, etc. E. DUJARDIN- Nous voici fixés. Les documents sont en la possession de quelqu'un que l'on connaît et dont, pour des raisons d'opportunité, nous taisons les noms et qualités. Les services compétents sont avertis. Epérons que ces documents seront produits maintenant que leur publication est utile à la cause nationale et qu'on n'attendra pas- notre rentrée à Bruxelles pour les publier pour la vaine satisfaction de jouer l'important... Ce serait alors, comme on dit, de la moutarde après le dîner. ♦ Colonisation et massacre L& destruction des Herreros par les Allemands Nous voulons un règlement des questions coloniales sur le principe que les possessions coloniales correspondent à la force économique des nations européennes et au mérite qu'elles ont montré dans la protection des races de couleur confiées à leurs soins. (Dr. Soif, ministre allemand des Colonies.) Les autorités anglaises sont entrées en possession de documents allemands relatifs Y l'administration de la colonie allemande du Sud-Ouest-Africain et elles ont publié, sous forme de Livre Bleu, ces documents épouvantables. Nous connaissions déjà les exploits des Peters et consorts, mais ceux que nous révèlent les Allemands eux-mêmes les dépassent en horreur. C'est en 1904-1906 qu'eut Heu le massacre des Herreros, après qu'on les eut chassés de leurs terres et qu'on leur eut volé 90.000 têtes de bétail, dont 44.487 passèrent aux mains der fermiers allemands de la colonie. Von Trotha, commandant en chef du territoire, publia cet ordre: "Tuez-les tous; n'épargnez ni un homme, ni une femme, ni un enfant." Quatre-vingts pour cent de la malheureuse et intelligente tribu des Herreros fut ainsi détruite ou "mourut de soif dans le désert, où ils furent chassés par les impitoyables soldats allemands". En 1904, les Herreros étaient 80.000. En 1911, il n'en restait plus que 15.130. Nous savons bien que les Allemands ont invoqué la rébellion comme raison, mais nous savons par le gouverneur Leutwein lui-même comment naissaient les révoltes. Là, tout comme en Belgique, on se moquait des traités conclus avec les chefs : "Après que cet état de choses eut été changé, les accords étaient, en pratique, traités de la même manière, sans égard pour les détails stipulés", écrivait-il. Les Herreros ne furent pas les seuls exterminés. Voici ce que nous apprend la statistique allemande : 1904 1911 Herreros 80.000 ï5'I3° Hottentots 20.000 9.800 Berg Damaras 30.000 12.800 Après tout, ce que le Dr. Soif entend par "protection des races de couleur" n'a peut-être pas pour lui la même signification que pour nous. Les Allemands n'estiment-ils pa que nous sommes insensés en leur résistant? ♦ Un beau coup des aviateurs anglais Le Hamburger Fremdenblatt annonce que le général Hugo Huhn a été tué près de Saint-Quentin. Une dépêche de Bâte dit qu'une grande partie des membnes de l'état-major du même général furent tués lia semaine dernière par des aviateurs anglais et que d'autres généraux n'échappèrent que par miracle. LA COUR ALLEMANDE DU LUXEMBOURG UN PEUPLE TRAHI LA FIANCEE DU PRINCE Tels sont les titres que donne le Daily Mail & un article de son sorrespondiant de La Haye. Cette correspondance qu'analyse et commente un article du Telegraaf d'Amsterdam nous révèle des choses surprenantes au sujet des fiançailles de la sœur de la grande-duchesse. La circonspection avec laquelle nous avons accueilli les propos malveillants dirigés contre la cour grand-ducale ne nous dispense oependant pasi de relever les accusations oaitégoriques du grand journal hollandais. Nos lecteurs savent déjà quel traitement odieux les Allemands ont infligé aux Luxembourgeois. Ceux-ci avec toutes les apparences d'une autonomie gouvernementale sont sous la botte, tout comme les Belges. Les Allemands ont même expulsé les ministres étrangers accrédités près de la Cour, ce qui fait que les plaintes dtes Luxembourgeois ne peuvent être entendues. Les chemins de fer, le télégraphe et la poste sont entre les mains des Allemands; l'immunité parlementaire est suspendue. La famille grand-ducale seule, dit le Telegraaf, ne partage pas les sentiments du peuple. Ses sympathies sont ouvertement pour l'envahisseur. Pendant les vingt-huit (?) ans de son gouvernement, la dynastie des Nassau n'a rien oublié ni rien appris. Elle se rappelle toujours son origine étrangère, ignore le caractère essentiel du Luxembourg et, comme elle est allemande, s'est entourée elle-même d'Allemands. Le peuple luxembourgeois a toujours été mécontent à l'arrogance insultante et au zèle antipatriotique de cette camarilla étrangère. La presse lui fit de l'opposition; des députés soulevèrent la question et le ministre d'Etat, M. Paul Eyschen, fit une représentation discrète à la Cour. Rien n'y fit. La famille de Nassau continua à chercher conseil au dehors. Quand les premières bandes allemandes inondèrent le pays, ces extraordinaires représentants d'une soi-disant Cour neutre s'agitèrent dans les rues de la capitale, montrant la route aux avant-gardes de l'envahisseur et fraternisant au camp de Merl avec des officiers allemands. La grande-duchesse ne les renvoya point. Ils gardèrent leurs titres et leurs salaires et on vit le spectacle extraordinaire d'un courtisan luttant dans les rangs de l'armée qui avait assassiné l'indépendance luxembourgeoise.Le 30 août 1914, les Luxembourgeois purent voir comment leur princesse, debout à l'entrée du palais, entourée de sa mère et de ses sœurs, salua humblement l'Empereur allemand, qui condescendait à lui faire visite — on aurait pu dire un vassal rendant hommage à son seigneur suzerain. Et Guillaume fut assez aimable pour exprimer sa haute et impériale satisfaction ! Et plus loin, le grand1 journal hollandais ajoute : Peu après, une des sœurs de la grande-duchesse, accompagnée de sa tante, la grande-duchesse de Bade, fut présente, à Karls-ruhe, à une revue de troupes allemandes. Cela après la chute d'Anvers! Par l'indiscrétion d'un employé des postes, des preuves existent de la sympathie, échangée télégraphiquement, entre le Kaiser et les grandes-duchesses. On sait aussi avec quelle joie triomphante la grande-du-chesse Marie-Anna s'empressa d'informer ses filles que Félix, un des parents de la famille grand-ducale, "fut le premier à entrer à Przemyl". Ce n'estt pas un secret que les relations entre les cours luxembourgeoise et allemande n'ont jamais été plus régulières et plus cordiales. Les princesses et la grande-duchesse Marie-Adélaïde et la mère de la grande-duchesse saisissent toutes les occasions pour se rendre en Allemagne. Les journaux luxembourgeois, il y a une semaine environ, ont annoncé que la grande-duchesse était rentrée de Cologne, où elle avait passé plusieurs jours. Le prince héritier de Bavière et la grande-duchesse de Bade sont les hôtes favoris au château de Berg et une personne bien informée affirme que jamais la grande-duchesse ne prend une décision, importante en affaires politiques sans consulter le chancelier allemand, comte Hertling. Maintenant est arrivé le couronnement de ces procédés scandaleux. La grande-duchesse a abandonné toute réserve et est passée ouvertement à la Cour ennemie. C'eslt la main adroite du vieux Hertling qui l'y a amenée... Les résultats ont dépassé les RUPPRECHT DE BAVIERE plus hardies anticipations. La grande-duchesse Marie-Adelaïde, chef de la maison régnante de Luxembourg, a donné la main de sa sœur Anton.ia à l'un des princes qui viola son pays et oppressa son peuple. Elle se fait elle-même complice du crime allemand. Mais, si l'on songe que la fiancée n'a pas dix-neuf printemps et que son fiancé a environ 50 ans, qu'il est veuf avec un grand fils, on doit supposer que l'amour n'a pu excuser cetlte alliance, qui ne peut être autre chose que le résultat d'un calcul politique. C'est une assurance donnée par la famille de Nassau au cas où les chances de la guerre tourneraient.Le Luxembourg est lié à l'Allemagne par les liens dynastiques et condamné, après la guerre, à entrer dans la fédération ou au moins dans la sphère politique de l'Allemagne.Le Telegraaf fait remarquer que ceci détruit l'ieffet des protestations de la grande-duchesse contre la violation du Luxembourg et de son discours du trône du 10 novembre 1914, où elle déclarait partager les sentiments de son peuple. * * # Une crise ministérielle Le Luxembourg contre Rupprecht de Bavière Une crise ministérielle dont on ne connaissait pas le motif et qu'on attribuait au résultat des élections, a eu lieu au Luxembourg. L'Agence Radio publie à oe sujet la dépêche suivante, reproduite par les journaux français : Amsterdam, 9 septembre.— On mande de Luxembourg : "La crise ministérielle a été provoquée par l'annonoe des fiançailles de la princesse Antoinette avec le prince Rupprecht de Bavière. La majorité au Parlement a demandé des explications au gouvernement, qui a préféré démissionner que de répondre. "La question n'est pas encore réglée. Tout le peuple luxembourgeois est hostile à ce mariage qui constituerait un lien de plus entre le grand-duché et l'officier qui commande les armées chargées de ravager le pays. Dans les milieux parlementaires, on envisage même la possibilité d'une démarche extraordinaire auprès de la grande-duchesse régnante pour Ja prier d'annuler les fiançailles, en lui faisant remarquer que le peuple considère l'acte de la famille régnante comme une violation de la neutralité luxembourgeoise. M. Lloyd Georges à Manchester Au cours du discours qu'il a prononcé jeudi, à Manchester, où il reçut la franchise de la Cité, M. Lloyd Georges a indiqué les dix points suivants qui, après la victoire, devront particulièrement attirer l'attention des gouvernants. 1. Développement de l'Empire qui doit être éabli sur des bases plus solides. 2. L'Etat doit avoir soin de la santé du peuple. 3. La réforme domestique doit être complète et les maisons insalubres doivent être démolies. 4. Le travail doit être rétribué par des salaires permettant de vivre. S- Il doit y avoir une grande réforme de l'hygiène et de l'éducation et de nouvelles organisations de l'autorité publique, ayant pour but de développer les ressources nationales et d'en assurer les meilleurs moyens de production. 6. L'Etat doit supprimer tout empêchement à la production et faire rapporter le maximum à la culture. 7. Boisement. 8. Les industries nouvelles doivent être protégées. 9. La reconstruction doit commencer immédiatement et sans aucun délai après la victoire. 10. Ne nous préoccupons pas d'anciens préjugés, ainsi que de prédilections et d'opinions du passé. ♦ Von Payer et la Belgique Un court résumé du discours de Herr von Payer, vice-chancelier de l'Empire, à Stuttgart, contient le passage suivant : Nous et les Alliés sommes une fois de plus en possession de tous les territoires que nous occupions en 1914. Si nous n'étions certains qu'aucun Etat ne serait en meilleure position à l'égard de la Belgique que nous 'e serions j'estime pouvoir dire que la Belgique peut-être restaurée sans charges et sans conditions.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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