La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 26 März. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/q52f767b3w/
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The Newspaper for Belgiart LA METROPOLE Il oNE PENNY ... CINQ CEHTIHM E?îî«nE ■ VIJF CEST S&: DIX CBHTIMB PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Gkancery Lane, W.C.2 — Telepkcsûf : Holbora 212. aounnuisiejnï j 1 mois, 3 sb. ; 3 mois, 9 «1 25« ANNEE MARDI 26 MARS 1918 No. 85 LA GRANDE GUERRE Effort allemand vers Arras ? [calais est-il l'objectif ? ï,p JaaoR n'intervient oas Une remarque au sujet de l'avance alleman-Ltque celle-ci s'effectue sur l'ancien terrain Luis par les Anglais pendant la bataille ha Somme, l'an dernier et que le territoire Lis à nouveau est nettement compris entre ;;cien et le nouveau front. Si l'on note iautre part que les Canadiens au nord d Ar-is et dans la direction de Lens non seulement |stent mais conservent une certaine initiatique, d'autre part, au sud et au nord-est e Noyon, c'est-à-dire vers le point de jonc-on franco-britannique une même solide résis-nce est opposée il y a plusieurs conclusions à rtr sous bénéfice d'inventaire, bien entendu. Tout d'abord il est certain que, s'il a .fallu Mer il est préférable que ce soit un terrain «à soumis auparavant à la désastreuse occu-ation ennemie, labouré par les projectiles, atiquement ruiné, comme nous en avons pu ms rendre compte de visu, qu'une partie du •rritoire n'ayant pas souffert l'occupation al-Irnande ou 'les destructions inévitables des imbats. . Bien que, dans une semblable région les Mais aient dû faire des travaux d'appro-riation et de rétablissement des routes on tut supposer que ces travaux ont un carac-ire de précarité qui peut expliquer le grand ombre de pièces d'artillerie que les Anglais Ht dû abandonner à l'ennemi. Celui-ci parle w canons, mais en tenant même ce chiffre Dur exact on peut croire qu'il comprend toute jpèce de pièces y compris des pièces de tran-jées.Mais cet avantage des Allemands a sa con-é-partie dans la difficulté que 1 artillerie alle-aiide elle-même éprouvera à suivre son interne. Et cela pourrait expliquer dans une itaine mesure l'arrêt relatif que nous noms dans les opérations. [ Celles-ci ne continuent, en effet, que plus tu nord dans la direction de Bapaume où sui-fant le communiqué allemand un combat gigantesque est engagé. La bataille se poursuit ur la ligne de Translov-Combles- Maurepas. Voici au surplus ce que dit le dernier com-jiuniqué allemand de dimanche après-midi : I La bataille près de Monchy-Cambrai-St-Juentin a été gagnée. Les 3e et 4e armées anglaises ainsi que des parties des réserves fran-p-américaines furent repoussées et sur la li-|ne Bapaume-Bouchavesnes ainsi que derrière l Somme entre Péronne et Ham aussi bien [u'à Chauny elle furent forcées de reculer vecdes pertes considérables. L'armée du général von Belovv s'empara 'assaut des hauteurs de Mondy et poussant in avant vers le sud effectuèrent une attaque 'ans la direction de l'ouest entre Wancourt et Henin. Elle se trouve actuellement engagée pans un combat au nord-ouest de Bapaume Jour la troisième position ennemie. De violentes contre-attaques anglaises furent repous- p'S [L'armée du général von der Marwitz poursuivant sur ses talons l'ennemi vaincu poussa F" avant dans la nuit du 22 au 23 aussi loin F que la troisième ligne ennemie dans la ligne Equancourt-Nurfu-Templeux-La Fosse-pernes.[Hier dans les premières heures de la matinée, Pje renouvela son attaque contre l'ennemi et F infligea une défaite malgré une défense dés-FPerée et des contre-attaques continuelles. I La jonction avec l'aile gauche d'attaque du pnéral von Below fut établie. I Entre Marancourt et Péronne les troupes u général von Kathen et von Gontard ont tra-P 'e secteur de la Tortille et sur le champ '"bataille de la Somme luttent autour de Bou-pavesnes.Péronne est tombé et d'autres divisions ont P°ussé jusqu'à la Somme. , °rt tôt dans la soirée du 22 l'armée du gé-^rai von Hutier, poussant de l'avant, prit , assaiit la troisième position ennemie qu'elle uTT'' ^or(*ant ''ennemi à se retirer. I une poursuite ininterrompue les corps m généraux von Luttwitz et von Cetingen Léatuint 'a Somme. Après une lutte déses-»it - am tomba aux mains de nos troupes L rleuses- Des réserves anglaises lancées I 1 re nous subirent des pertes sanglantes. L s troupes des généraux von Webern et von no f.( ce]]es général von Geyl traver-l*rtnt le canal de Crozat. ■dn? r^.S'ments français, anglais et améri-I* 1 arrivés du sud-ouest pour la contre-atta-. Urent repoussés jusqu'à Chauny et dans :*f«t,on sud-ouest! " . L, ^ '™upes appartenant à toutes les par-\i nr' ^"eiriagne ont contribué à ce succès. |fcnnmk>re ^es Prlsonniers s'élève à 30.000 et I 're des canons capturés à 600. Hit p ""rimun'c!ué allemand de dimanche soir IP'usipi "Utre. tlue 'a Somme a été franchie en lrs Points entre Péronne et Ham. Entre la Somme et l'Oise, les troupes combattent toujours. Chauny a été capturé. Le butin est énorme. Les Anglais en se retirant brûlent les villes et villages français (?). Nous avons bombardé Paris avec des canons à longue distance (Voir à ce sujet notre article d'autre part). Le communiqué anglais admet que le combat a continué toute la journée de dimanche.Au nord de Péronne l'attaque ennemie fut dirigée avec la plus grande violence contre la ligne de la rivière Tortille. Nos troupes se sont retirées de cet endroit sur des nouvelles positions. Plus au nord, des assauts répétés par de grands corps d'infanterie allemande ont été repoussés avec de fortes pertes, ceci confirme notre hypothèse du début relative à la résistance au nord du front de combat. Cette résistance s'explique en outre par la situation menacée dans laquelle se trouveraient les troupes gardant le front depuis la mer jusqu'à Arras. Et ici vient à l'esprit nécessairement la supposition que les opérations effectuées jusqu'ici seraient une vaste démonstration alors que l'opération principale avec Calais pour objectif serait plus au nord. Dans ce cas, les Allemands chercheraient-ils à percer vers Arras ou vers Lens et à emprisonner les troupes an- ' glo-belges au nord de cette région ou bien s'attaqueraient-elles au front de l'Yser, cherchant à refouler les défenseurs de ce front? Les deux hypothèses sont dans l'ordre des possibilités, étant donné l'ardent désir de l'Allemagne d'atteindre Calais et les cris de Nach Calais poussés devant nos troupes dans ces derniers jours. La possession de Calais,outre qu'elle donnerait à l'Allemagne la maîtrise du canal de la Manche lui permettrait avec des canons de la puissance de celui qui bombarde Paris de bombarder la côte anglaise. Mais, on peut être certain que toutes ces hypothèses ont été envisagées jiar le conseil de guerre de Versailles et qu'elles ont été étudiées. Nous ne serions pas surpris qu'une diversion s'effectuât dans un avenir rapproché. L'Echo de Paris suggère la possibilité d'une opération vers La Fère. Notons que la supériorité de l'air — chose t rès importante — semble rester du côté des Alliés et que les Anglais enregistrent 50 avions ennemis descendus contre huit perdus et que -Mannheim fut encore attaqué ainsi que les usines de Konz au sud de Trêves. Les Français ont repoussé des attaques sur l'Aisne. Quant à l'intervention du Japon, le comte Terauchi, premier ministre, a répondu que : le gouvernement n'avait pas considéré la question de l'intervention en Sibérie. L'empire n'est pas si peu puissant qu'il soit effrayé d'une pénétration allemande dans l'est. En Palestine les Anglais ont franchi le Jourdain.o o Contre le Conseil des Flandres Le tribunal de première instance d'Anvers Le tribunal de première instance d'Anvers a suspendu ses sessions en manière de protestation contre le coup de force perpétré par les Allemands cont' e les magistrats de la Cour d'appel de Bruxelles. o o Les frontières "rectifiées" en Roumanie La Taeglische Rundschau apprend de Vienne, relativement à la rectification de la frontière de Roumanie, que le district de Khotine, en Bessarabie septentrionale, sera rattaché à la Bukovine et que toutes les hauteurs roumaines d'importance stratégique commandant les cols vers la Roumanie seront cédées à l'Autriche-Hongrie. D'autre part, la Roumanie recevra les trois districts de Bessarabie cédés à la Russie en 1878, ainsi qu'un accroissement de. territoire relativement important au délà du Pruth. Pour compenser les extensions territoriales de la Bulgarie en Dobroudja, la Turquie demande à la Bulgarie une rectification sur la Maritza inférieure et la rétrocession du chemin de fer d'Andrinople à Dédéagatch.L'Allemagne et l'Autriche-Hongrie appuient fortement cette demande. Selon la Gazette de Voss, le journal turc IVakit déclare que la Turquie réclame également Makou et Kotour, à l'extrémité nord-ouest de la Perse. Le bombardement de Paris Un canon qui tire à 120 kilomètres Depuis samedi matin, l'agglomération parisienne est bombardée à intervalles réguliers par un ou deux canons allemands établis au delà des lignes et qui tirent des obus de 28 centimètres de diamètres à la formidable distance de 120 kilomètres. Le bombardement commença samedi à 8 heures du matin. On crut d'abord à une attaque aérienne, on sonna l'alarme des Gothas à 8 heures 20 et cette impression fut renforcée par le fait que des avions allemands survolèrent Paris à une très grande altitude pendant la matinée. Mais la régularité des explosions qui se produisaient exactement à 15 minutes d'intervalles, et la nature du bruit firent bientôt soupçonner quelque chose d'insolite. L'aviation de défense nota que les Gothas ne jetaient pas de bombes et les fragments de projectiles relevés prouvèrent de façon indiscutable qu'il s'agissait d'obus de gros calibre d'une construction spéciale et du type onze pouces. Un communiqué offioiel vint bientôt dissiper toute équivoque, affirmant que Paris était bombardé par un canon tirant à une distance de plus de 120 kilomètres, c'est-à-dire peut-être assez loin derrière le front dont le point le plus rapproché est distant de cent kilomètres de la capitale. Le bombardement de samedi cessa avant midi — on ne dit pas exactement à quelle heure — faisant environ 24 victimes, dont 12 morts et 12 blessés. Dimanche, à 7 heures du matin le bombardement reprit à raison toujours, d'un obus toutes les huit ou neuf minutes. A 10 h. 30, on avait compté dix-sept obus. L'alarme fut aussitôt donnée et toute la population se réfugia dans les caves ou les abris. L'Ail Clear fut donné à 3 heures 20 de l'après-midi. On dit que le bombardement a recommencé lundi, mais ce bruit n'est pas confirmé. Le gouvernement français a décidé que la vie administrative de Paris continuerait. Les trains, les trams et le métro fonctionnent toujours. Des mesures ont été prises pour arrêter le bombardement. Il est probable qu'elles seront les mêmes que celles prises lors du bombardement à longue distance de Dunkerque. On se rappelle que l'année dernière Dunkerque fut bombardé par voie de terre. L'aviation franco-belge localisa assez rapidement la double batterie située près de Dixmude, dite " batterie von Tirpitz ", d'où venaient les obus et réussit après quelque temps à la démolir avec ses cuvettes bétonnées. Il est possible que le bombardement de Paris ait été favorisé par le temps exceptionnel. Il faut en effet un ensemble de circonstances spéciales, vent faible et régulier, température et densité d'air très égales, pour permettre le tir plus ou moins précis à des distances aussi colossales. En outre, un tir pareil comme celui des mortiers de 420 est très " usant ", et met rapidement hors de service le meilleur acier. C'est là une considération rassurante, tant pour Paris que pour les villes de la côte anglaise...Le tir d'un canon à 120 kilomètres — d'ailleurs prédit par Jules Verne dans ses Cinq cents millions de la Bégum — est en tout cas un fait extraordinaire qui constitue un succès " scientifique " indiscutable pour l'Allemagne. Peut-être la désignation récente pour le front occidental à la tête d'une " armée spéciale " du général von Gallwitz, ancien inspecteur de l'artillerie allemande, n'est-il pas sans rapport avec ce succès. Jusqu'ici la pdrtée maxima d'un canon était voisine de 40 kilomètres. La portée maxima se trouve donc triplée d'un seul coup ! On fait naturellement de nombreuses hypothèses au sujet de la technique du nouveau tir à longue portée. Les principales sont : 1. Nouvelle poudre propulsive permettant d'imprimer à un projectile l'énorme vitesse initiale requise, grâce à une très longue, âme ; 2. Dispositif du genre de celui employé pour les fusées de sauvetage " prolongeant " la vitesse du projectile (le poids de celui-ci s'oppose à cette hypothèse) ; 3. Propulsion électrico-magnétique ; 4. Procédé diminuant la résistance atmosphérique en entourant, grâce au jeu d'une fusée spéciale, l'obus d'une couche d'air chaud ; 5. Dispositif supprimant le recul et permettant de tirer de gros obus d'un zeppelin (hypothèse Painlevé). A notre avis, la première hypothèse est la plus plausible. Il est à noter que pour tirer à 120 kilomètres de distance la trajectoire de l'obus doit-être très forcément courbée et que le projectile doit monter à une altitude voisine, croit-on, de 37 kilomètres — le record de la hauteur ! O -o ■■■I1HI11IIIHI La Métropole, au Front, ne doit être vendue qu'à 5 centimes Nos amis du front nous obligeraient en nous signalant toute infraction à cette règle, ainsi que tout refus ds vendre qui leur serait fait par les vendeurs officiels, Les barbares Dix jeunes Belges déportés tués sur le front Des évadés de Belgique occupée arrivés en Hollandte rapportent qu'à Erne-ghem, on a enterré, il y a un mois, dix corps de jeunes gens belges, rapportés du front où ils avaient été forcés de travailler pour les Allemands. Un père offrit une forte somme d'argent pour racheter son fils âgé de quatorze ans ! o- o Un témoignage d'admiration italien à l'armée belge M. Asti, directeur de l'Institut militarisé S. Celso, de Milan, "désireux die témoigner ses sentiments de vive admiration pour l'héroïque peuple belge", a offert au gouvernement belge de mettre gratuitement à sa disposition, dans son collège, un poste d'honneur en faveur d'un orphelin d'un glorieux officier belge mort en héros. La place si généreusement offerte comprend les études et la pension au collège S. Celso. Le programme d'études de cet établissement est celui que le gouvernement italien a fixé pour toutes les écoles publiques de Milan. Les jeunes gens y sont admis entre 6 et 14 ans; la durée des études dépend de la oarrière choisie par l'élève et de sa conduite. L'année scolaire commence le 15 octobre et se termine le 30 juin. Les élèves peuvent passer les vacances d'automne dans leur famille ou dans la villégiature propre au collège. o o Russie et Belgique La note suivante a été remise par le gouvernement belge aux gouvernements britannique et français et à M. Nelidow, ministre de Russie à Sainte-Adresse, accrédité par le dernier gouvernement russe reconnu : Par le traité du 19 avril 183g, la Russie a placé sous sa garantie l'indépendance et la neutralité de la Belgique. Le 4 août 1914, cette neutralité ayant été violée par l'Allemagne — qui, elle aussi, l'avait garantie — la Belgique appela la Russie à son aide. A cet appel, la Russie répondit le 5 août en promettant à la Belgique le concours de ses armes. La nation belge est ainsi entrée dans la lutte pour la défense de son indépendance et de sa neutralité, confiante dans la loyauté indéfectible du peuple russe. Le 14 février 1916, la Russie tint à renouveler par un acte solennel les engagements qu'elle avait pris vis-à-vis de la Belgique "héroïquement fidèle à ses obligations internationales". La Russie déclara devant le monde attentif qu'elle ne mettrait pas fin aux hostilités sans que la Belgique fût rétablie dans son indépendance et largement indemnisée des dommages qu'elle a subis. En outre, elle lui promit son aide pour assurer le relèvement commercial et financier de la Belgique. Les pouvoirs issus de la révolution russe viennent de signer les 9 février et 3 mars 1918 des traités par lesquels ils mettent bas les armes devant les empires allemand et austro-hongrois. Cependant, la Belgique est encore la proie des armées impériales allemandes qui la pressurent, déciment sa population par les privations et les répressions impitoyables et l'accablent des pires souffrances morales. A ces violences, la nation belge continue à~ opposer la force de résistance qu'elle puise dans la conscience de son droit, dans la beauté de sa cause, dans son attachement à la liberté.Le respect des traités est la base des relations morales et juridiques des Etats et la condition d'un ordre international probe et régulier. Entraînée dans la guerre par la volonté de faire respecter un pacte dont la Russie était garante, la Belgique poursuit la lutte sans défaillance et au prix des plus douloureux sacrifices. Elle considère que la parole de la Russie, en qui elle a eu foi, reste engagée vis-à-vis d'elle. Elle se refuse à croire que le peuple russe, maître de ses destinées, méconnaîtra irrévocablement les promesses solennelles contractées en son nom. La Belgique, confiante dans l'honneur et la loyauté du peuple russe, se réserve de lui réclamer l'exécution d'obligations que leur caractère permanent soustrait aux changements du régime intérieur de l'Etat. o o Le Courrier de la Meuse apprend qu'une dizaine d'habitants de Hasselt viennent encore d'être condamnés à des peines diverses. Nos parlementaires à la Chambre des Lords Sur invitation officielle du Lord Chancelier d'Angleterre, les membres du groupe parlementaire des sénateurs et députés belges y résidant ont été reçus mercredi dernier à la Chambre des Lords. Tous étaient présents. Introduits vers trois heures auprès de Sa Seigneurie le président du groupe, M. Begerem lui présenta chacun de ses collègues. Prenant la parole, le Lord Chancelier, après avoir dit tout le plaisir qu'il avait à faire la connaissance de ses collègues du parlement belge et à les recevoir, rappela éloquemment le rôle glorieux joué dès le début et, depuis lors, héroïquement continué par la nation belge dans le grand drame de la guerre qui se déroule. I] insista sur les injustices ett les abominations commises par l'Allemagne envers la Belgique, coupable seulement d'avoir mis au-dessus de tout les lois dte l'honneur. Il souligna les déclarations souvent répétées par le gouvernement anglais de ne déposer les armes qu'après que la victime de cette odieuse violation du droit aurait obtenu, avec la restitution de son entière indépendance, la réparation de toutes les injustices commises à son égard et, après avoir fait un vif éloge des souverains belges, il demanda au président de ses invités de transmettre à Leurs Majestés l'hommage du profond respect et de l'admiration de tout le peuple britannique. Dans une chaleureuse improvisation, M. Begerem remercia Sa Seigneurie, au nom de ses collègues, de l'aimable et courtoise attention qu'elle avait eue en les invitant et de l'accueil si bienveillant qu'elle venait de leur réserver. Faisant un saisissant parallèle entre l'Angleterre fidèle à la parole donnée et l'Allemagne parjure; il montra la Grande-Bretagne, garante de l'indépendance de la Belgique, répondant, sans un moment d'hésitation, a l'appel fait à son intervention. Lorsque, écrasée sous le nombre de ses assaillants, après avoir défendu pied à pied son territoire envahi, l'armée belge fut obligée de reculer jusqu'à la rive de son glorieux Yser, où, aujourd'hui encore, elle défend le dternier lambeau de la Belgique mutilée et où, dorénavant, aucun effort de l'ennemi ne parviendra à la vaincre, nombre de Belges durent prendre le chemin de l'exil. Ceux qui sont réfugiés en Angleterre n'oublieront jamais la grande dette de reconnaissance que sa large et généreuse hospitalité leur a fait contracter envers cette noble alliée. Rendant hommage à la bravoure et à l'héroïsme de l'armée et de la marine anglaises, devenues fortes de cinq millions d'hommes, dans des conditions sans précédent dans l'Histoire, il les montra faisant flotter victorieusement sur tous les fronts de lutte les plis de leur glorieux drapeau. A son tour, en terminant, il pria Sa Seigneurie de recevoir pour ses Augustes Souverains le tribut d'admiration et de reconnaissance du peuple belge. Cette entrevue terminée, nos parlementaires, sous la conduite de Lord Whal-dane, le dévoué et très distingué président de la section britannique de l'Union interparlementaire, furent admis à visiter les locaux de la Chambre-Haute. Ils parcoururent successivement la riche bibliothèque, l'antique crypte, la chapelle, les salles où se sont déroulés tant d'événements historiques. A l'abbaye dé Westminster, dont on connaît les trésors de souvenirs nationaux, l'érudit conservateur du temple leur en révéla tous les détails.A quatre heîures, ils furent reçus à un thé d'honneur, après lequel ils assistèrent, dans les tribunes diplomatiques, à la séance die la Chambre qu'ils ne quittèrent que vers cinq heures, emportant du cordial accueil de leurs collègues anglais le plus agréables des souvenirs. 0 o L'Allemagne et la question belge Le Nonce de Munich appelé à Rome Amsterdam, 22 mars.— On mande de Munich que la nonce Paceili a été appelé d'urgence au Vatican h ta demande expresse du Saint-Père. Les journaux bavarois affirment unanimement que le voyage du nonce 1 u;>e grande imp-_,rt:)n-ce politique et aurait notamment trait au règlement ultérieur de la question belge.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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