La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 22 Februar. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/d795718n5n/
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t "LA METROPOLE," the influenîial Bclgian newspaper now enjoying th« hospitality of Sti3îîîïar&, was removed to this country after the destruction by thc Gernians of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction vvith this paper thousands of refugees from Antwci-p and other parts of Belgium are able îo obtain the latest Belgian news in their owii languagc. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 23me ANNEE. MARDI 22 FEVRIER 1916. N°- 53. I TA GRANDE GUERRE. ■ CN NOUVEAU RAID AERIEN.—HYDRO PLANES ALLEMANDS A LOWESTOFI ET AU-DESSUS DU KENT — NOU V5LLES VICTIMES INNOCENTES.-AUCUN DEGAT SERIEUX—SITUA TION CRITIQUE DE L'ARME! TUKQUE EN CAUCASIE.—L'OFFEN SIVE" RENDUE IMPOSSIBLE—SU! LE FRONT DE L'OUEST.—BERLIî ET LE FRONT BRITANNIQUE. —LJ CONQUETE DU CAMEROUN. I le raid récent des hydroplartes allemand ■ aiMkïUc de la côte orientale est à pein ■ oublie que les voici revenus au-dessus cl Bj.n««toft et sur le comté de Kent; quatr- ■ Jiydrop'anes y prirent part; les deux premier ■ apparurent au-dessus de Lowestoft ver H10 h. 5ô. Es décrivirent des cercles au-dessu ■ de la partie sud de la ville et tancèrent de ■ bombes. En près de cinq minutes ils s'éle ■ vèrent à une grande hauteur et semblèrent dis ■ paraître. A 11 h. 10 les deux hydroplane M revinrent au-dessus de la ville et disparuren ■ de nouveau dans la direction de l'est. El ■ tout, 17 petites bombes à hauts explosifs fu ■ reat lancées. Il n'y eut lias de blessés. De: ■ dommages coiteidérabies furent causés au; ■ annexes d'un restaurant et à deux maison I habitées. I Deux autres biplans se sont dirigés ver ■ la côte du comté de Kent. Le premier passi I au-dessus du bateau phare do Kentish Knock ■ lançant des bombes dans son voisinage i ■ il h. 20. Le second se dirigea directemem ■vers Walrner, atteignant cette ville à 11 h. 27 I Volant à moins de 1200 mètres de hauteur, i [ lança six, bombes et tourna iminédiatemen I vers l'est. I Deux bombes détruisirent des toits et bri Isèrent des fenêtres dans le 'Voisinage; l'uni [d'elles tomba tout près d'une église, bri Isantles fenêtres, pendamt que la congrégatioi | chantait le Te Deum. Une troisième bomb< Itomba par la route le long de la plage, tuan [un civil et blessant un soldat de marinne. I II y eut en tout deux hommes et un jenn< [garçon tués, et un soldat de marine blessé. I Toutes les tentatives de poursuite Testèren I vaines; à Lowestoît et à Douvres des hydro I planes britanniques partirèrent à 1-a recherch( Ides avions ennemis, mais ne réussirèrent pa; I it les rattraper. On s'est étonné dans certaines milieux d< [la facilité avec laquelle les hydro-avions aile [iuands parviennent à franchir la mer du Noré iffialgré le temps peu clément, et l'on a émis lf Supposition que ces biplans pourraient peut ite avoir été transportés à l'aide de bous juanns de construction spéciale. 1 Sur les divers fronts les nouvelles sont plutôt maigres. Quant à la grande défaite turque [«Erzeromn—sur laquelle le communiqué de Fonstantinople garde un silence obstiné—M [Ludovic Naudeau télégraphie de Rétrograde 1"®.!a SUi',e 'a capture d'Ahlat et de Musb [.des éléments de la troisième armée turque qui essayèrent de battre en retraite au sud dans la direction de Mosul, où se trouve le quartier-général turc, ainsi que la 12e armée, se trouvent gravement compromis. La 3e armée est fn fuite dans la désordre le plus complet, san.-[vivres et sans base d'approvisionnement, per- en. même temps la plus grande partie de f.°,n artillerie et de ses effectifs. En un mot 1 Arménie est dès à présent entre les mains "es Russes, et tout retour offensif des Turcs en I Apposant qu'ils soient capables d'opérer une concentration serait condamné d'avance à cause du manque complet de voies de commutation.| Jusqu'ici les détails du butin ou du nombre [ ? Pns°nn;ers capturés à Erzeroum n'est pas lla!fiiPuhlié' maisèu égard à la rapidité.avec ' laTtj !ËS ^usses se sont rendu maîtres de dp' il e* avec iaclueHe ils ont avancé au •Me la forteresse on suppose que les chiffres Ie«W considérables. L (:eJr°n.t do l'ouest il y a eu une légère il'evn1 - artîllet,ie des deux côtés du front, à ; •»LtP-lW?I Verdun, où la canonnade a été wlline ua i-Bn Af-tois' al! nord-°uest de Ia rlnnv l 1 'ennemi a essavé, sans succès. Un que'',? raide d-e bombes-Idé de--rUÎe fTanÇaise d'avions a bombar-Itean.v M(-Pots de munitions ennemis au Châ-I dé i)îp, nc,ourt d'Azoudanga. au sud-ouest I.un m;iZe' r av:°.Tls allemands executèrent [ m,:sur Luné ville, Dombasle et Nancy, I Si S ?au,S€r de déKâts. ■ britani?01 knlletin de Berlin, une attaque ■tant YnlUe c5"?'re 'es nouvelles positions do-|loosp4^eSiec a' de ^ême qu'au sud de I d'avions F,-1 r°ute de Lens à Arras. Un raid ■sus do eut Heu également au-des- I h1r.„t?M;.f0perinKlM? et Amicns- Étavern»,,. îî- 8r^mme re?u !e 18 janvier du ■mande c'p '^rC'noT!i (lu Niger, la garnison alle-Ipitulé B °ra' au nortl du Cameroun, a ca- I Ç fi l^meroun £°™PIètf Ja conquête du I Uw a t«lÂor - forces a^lees» et M. Iîonar I Pénéni iv,C„mP '' s(js félicitations au major-I iorce, ni' ' )rif?a(liG1'-sénéral Cunliffe et . 'Ceeo sous leur commandement. UN DON PRINCIER. fi augsi°"Lr|i00ïlté 11 y a quelques jours k I Princesse nL ,que t<3u«hant de S. A. R. la f^Ponse à un. 0?'lne d!s Belgique, qui, en | Journal, fit tl,em,a-nde parue dans notre I Ailleurs d" 1- "'f ?n sùp?îbe acc-o-rdéon aux I ^ s'x pouce- 'i "f. atterie des canons longs La prêche, ' armée belge. [ ^estination pf 1Ilstriinient vient d'arriver à une let»«ô'0US. Ten'ons de recevoir à ce I ,!'le de Te"nn,,.,aUssl entLousia&te-que rem-I sBâtic-e pour la généreuse || \e™31rV„ra,Iment beau. nous écrit-on; I mf? " i5uten:r r,lar^oni'°ux n'auront mulle | f rnts les ftlvis r£^l, E!T1'e dans les mo-I dft f de» «anonnL™ ' fut confié aux bons I «éri ^erie f, Pai" Ic caPifaine à l'appel I inr.. 1,I10n'-p, et (■□ : e c°urte mais vibrante [ ■ l'accordéon •' Cans 'es c'aiI»ton-I ^^^^Pnncier fut à la fête. L'EFFORT ANGLAIS. . UN FAIT SANS PRECEDENT DANS L HISTOIRE. Nous aurions tort, nous autres Belges et par-, ticulièrement les Belges d'Angleterre de nous associer d'une manière quelconque aux t critiques formulées par des esprits impatients J contre la lenteur du gouvernement anglais. Il y a eu en cause des préoccupations politi- 1 ques qui doivent nous demeurer étrangères. Cette impatience, nous la comprenons et nous la partageons d'instinct par sentiment plus 3 que par raison. Là -est le danger. Gardons-nous ' de nous associer aux plaintes de certains J Anglais, car c'est une faute lourde. Ceux 2 même qui se plaignent n'aiment pas que nous s fassions chorus avec eux dans leurs attaques 3 contre leur pays. 5 Nous connaissons tous l'histoire de ce mari 3 qui bat sa femme; survienne un agent de . police pour emmener le mari, la femme _ tombera à bras raccourcis sur le malheureux j agent t Ne jouons pas le rôle de l'agent de police et l plutôt que d'intervenir raissonons un peu et nous verrons combien des critiques formulées , à la légère -sont déraisonnables. Commençons par mettre en évidence le j concours naval anglais qui assure la liberté des transports de troupes, de munitions, et d'approvisionnements des belligérants. i La France manquait de charbon, l'Italie manquait de charbon, ce fut l'Angleterre qui | leur en fournit. Il fallait des munitions à la |. Ft&nce, à la Belgique, dès le début, à la Russie ensuite, c'est l'Angleterre qui les leur J fournît. Dans la nécessité d'aller au plus , pressé, c'ost à dire d'alimenter des armées organisées e>t combattantes, l'Angleterre se voit forcée de négliger ses propres préparatifs d'ap-[ provisionnements. Chose grave si l'on songe qu'elle commence à lever un million d'hommes ' et qu'elle doit pour cette première arméè de ( Kitchener fabriquer un matériel de toutes pièces, c'est à dire fusils, canons, caissons, autos, équipements, munitions. Aussi voyons-nous, dès lie début, les recrues faire l'exercice avec des fusils et des mitrailleuses en bois ! Nous ne pouvons manquer d'appuyer sur les ' difficultés qu'il y eut à créer les ateliers divers [ pour répondre aux besoins. Pour la îabriea-' tion de l'étoffe khaki on connut à certain ' moment des difficultés pour la teinture; poulies ateliers d'armurerie, les fabriques de muni-' tions, le matériel manquait. Il fallut le faire venir ou d'Amérique ou le fabriquer. Tout cela ne surgit pas du sol par la simple pres-1 sion d'un bouton électrique. Et le premier million d'hommes? Où le caser, où l'instruire? Les camps d'instruction existants ne suffirent pas, il fallut en bâtir. Le cadre manquait. Il fallut prélever sur l'armée active, dont l'importance numérique originelle ne dépasse guère celle de l'armée belge, des officiers pour former des écoles d'officiers et de sous-officiers. Devons-nous insister encore pour faire comprendre qu'il ne suffit pas de revêtir un monsieur quelconque d'une vareuse d'officier pour qu'il possède d'un coup les capacités nécessaires? Il nous souvient qu'au début de notre séjour en Angleterre des Belges disaient : L'Angleterre avec ses quarante-cinq millions d'hommes peut mettre quatre millions de soldats en campagne. Fort bien, mais au bout de combien de temps? Fallait-il appeler ces hommes tout de suite, décréter la conscription, les mettre dans les camps sana tenue, sans armes, sans chefs? On n'aurait pas été plus vite qu'on ne l'a été. Et puis tout cela est aisé à dire : décréter la conscription. Ceux qui parlent de la sorte oseraient-ils affirmer que, chez nous, pareille mesure aurait passé sans encombre? Or. ici, nous sommes dans un pays où le respect de la liberté individuelle est poussé à l'extrême. Il fallaH compter avec cet esprit. Il fallait compter avec la difficulté de faire comprendre au peuple anglais que le combat pour la liberté du pays devait se mener sur le continent. qu'en dépit de la sécurité que la flotte assurait à l'Empire, l'écrasement aujourd'hui de la France et de la Belgique signifierait demain celui de l'Angleterre. Résumons-nous: Avant la guerre, la France s'estimait satisfaite de la collaboration anglaise de 150,000 hommes. Il semblait que cela devait suffire. Voyons où en est aujourd'hui cette collaboration. Elle est plus" que décuplée et cela après dix-huit mois de guerre, c'est-à-dire le tempe minimum qu'il faut pour former un soldat ! L'effort anglais est sans précédent dans l'Histoire. UNE LETTRE DU ROI ALBERT AU CARDINAL DE CABRIERES. On lit dans 1' "Action française":— S. E. le cardinal de Oabrières, évêque de Montpellier, avait, suivant les usages de la cour pontificale, adressé à Sa Majesté le roi des Belges ses vœux de nouvel an et ses souhaits pour la famille royale et la nation belge. Par l'intermédiare du ministère des affaires étrangères et de M. le consul de Belgique, S. M. le roi Albert a répondu au vénéré prélat par la lettre suivante:— " Mon cousin,—J 'ai été très touché des sentiments de sympathie que Votre Eminence a bien voulu m'exprimer à l'occasion du renouvellement de l'année et du témoignage d'admiration qu'elle a tenu à donner a la vaillance de mes soldats et à l'inébranlable fidélité dont mon peuple ne -cesse de faire preuve, malgré les humiliations et les misères de l'occupation ennemie. "Je n'ai jamais douté des sentiments de Votre Eminence et je suis heureux de la remercier vivement des vœux qu'elle forme pour la prospérité de mon règne, pour le bonheur de la reine et de la famille royale, et pour l'entière et prompte libération de la Belgique. " Sur ce. mon cousin, je prie Dieu qu'il vous ait en sa sainte et digne garde, et je suis, de Votre Eminence, " Le bon cousin, " ALBERT." L'APPAUVRISSEMENT INDUS-TRIEL DE LA BELGIQUE. UN MEMORANDUM DE SIR E. GREY. Sir Edward Grey, secrétaire du Foreig) Office, vient d'adresser à notre ministre à Lon dres le mémorandum ci-après, concernant l'ap pauvrissement industriel de notre pays, oppe sant ainsi le démenti le plus catégorique au: rapports mensongers des Allemands au suje de la " prospérité renaissante de la Belgique.' La question ici envisagée, écrit Sir E. Gre; dans une lettre au ministre de Belgique, es ' entièrement distincte de l'importation de pro duits alimentaires en Belgique par la Commis sion de Secours, l'attitude du gouvernement d Sa Majesté restant à cet égard celle récemmen communiquée au Parlement, c'est à dire que 1 gouvernement de Sa Majesté facilitera l'actioi de cette commission aussi longtemps et pou autant que cette oeuvre sera conduite sous li surveillance neutre nécessaire, complètemen indépendante d'un contrôle allemand, et con formément aux conditions communiquées d-temps en temps par le gouvernement de Si Majesté. Voici la traduction du mémorandum de Si E. Grey:— Il paraît qu'il existe parmi les Belges l'im pression sérieuse que la détresse industriel!1 en Belgique doit être attribuée seulement i l'action des gouvernements alliés qui empêch les importations, et l'on prétend souvent qu> cette action ne nuit pas sérieusement à l'Aile magne, tandis qu'elle cause au peuple de notr alliée les pertes les plus sérieuses. Comme on le sait déjà, le gouvernement d< Sa Majesté n'a pu admettre que Kindustrl belge pourrait être maintenue, dans les circon stances présentes, sans qu'il en résultât ui avantage très considérable pour l'ennemi, d' nature à retarder la restauration do l'indé pendance belge. Mais, en même temps, 1 gouvernement de Sa Majesté a été pleinemen impressionné par la nécessité d'assister la po pulation belge, et c'est pour cette raison eiu'i a donné son appui à la Commission de Secour: en Belgique, et qu'il a autorisé l'exportatioi belge à de certaines conditions. C'est égale ment pour ce motif qu'il a décidé, il y a quel ques mois, de faire connaître qu'il était prêt ! considérer des propositions pour l'importatior de matières premières en Belgique par l'inter médiaire et sous la garantie de la Commissioi de Secours. Ce que l'on demandait aux Allemands étai simple. Us devaient permettre la libre im portation de matières premières et l'exporta tion des produits manufacturés au moyen di cas*mat.ériaux, par la Commission de Secours ils devaient respecter et libérer de tou " embargo " ou réquisition tous stocks de ma tières semblables similaires ou de produit! manufacturés restant encore dans le pays; e ils devaient, en général, accorder à toute usirn recevant ees produits de la commission lei mêmes privilèges et immunités que ceux accor dés aux entrepôts et magasins de cette com mission. L'on croyait que des importation: faites de cette manière suffiraient à réduire li chômage et à délivrer la population d'au moin! une grande partie de la détresse inséparable di sa situation infortunée. Ce projet fut soumis aux autorités aile mandes à Bruxelles par la Commission di Secours il,y a quatre mois. Des enquêtes on été faites quant au résultat des négociations mais sans résultat. Jusqu'à présent, aucum réponse d'aucune sorte n'a été reçue des Aile mands. Il n'y a jamais eu de doute quant à h politique réellement poursuivie par les Aile mands en cette matière, mais celle-ci apparaî maintenant très clairement. Tandis qu'ils proclament en toute occasion au peuple belgi que la ruine de'la Belgique n'est due qu'à 'i politique des Alliés, tandis qu'ils font valot qu'ils sont tout prêts à donner aux industriel belges la garantie qu'ils ne réquisitionneron pas pour leurs usines les matières première; importées de l'étranger, ils sont décidés à p. faire aucun arrangement en vue d'aider l'in dustrie belge avant qu'ils n'aient retiré ui pays le dernier gramme des matières première; qui s'y trouvent ou des produits manufac turés qui peuvent leur être utiles d'uni manière queleonciue, et avant qu'ils n'aien pu créer une misère' suffisante pour force la quantité de main-d'œuvre qu'ils désirent ; émigrer en Allemagne ou à travailler dans dei usines belges qu'ils contrôlent dans leur pro pre ^ intérêt. Quand ces buts auront éti atteints, dans la mesure réduite où le pa triotisme et la fermeté des industriels e ouvriers belges le leur permettra, ils feron sans nul doute connaître qu'ils sont disposé; à faire un arrangement par lequel le pays dont ils auront drainé toutes les ressources pourra être réapprovisionné. Avant que a moment n'arrive, il était donc nécessaire d< dénoncer complètement la politique allemande Quelques chiffres seulement suffiront à prou ver des faits aussi évidents. En un mois, di 26 octobre au 26 novembre, et pal- une seul route, il fut exporté de Belgique en AUemagm 74,000 tonnes de charbon, 6100 tonnes de phos pliate, 100 tonnes de plomb, 1350 tonnes di minerai, 340 tonnes d'étais de mines, 120( tonnes de guano, et 1600 tonnes de bri quettes. Le mois précédent il se fit uni grande exportation des mêmes article; par la même voie, plus 840 tonnes d< pyrites. 1600 barils d'extrait de tan nage, 350 tonnes d'extrait de plomb, et de cj'Uantités de fer, de plomb, de caoutchouc e de eopal. Il est bien connu que la moitié ai moins de la production des textiles belges i été réquisitionnée. Dernièrement le coniman dant en chef de la IVme armée en Belgique or donina, sous les peines les plus sévères, qui tous les stocks de coton devraient être dé clarés et interdit le travail du coton. Vraiment, la politique générale des Aile mands ne pourrait être mieux illustrée que pa les garanties qu'ils ont données dernièremen à un grand négociant belge de respecter cer tains métaux, tels que l'acier et le cuivre, es sentiels au maintien de l'une des principale! industries belges, à la condition de prouve " que ces articles avaient été importés." On peut conclure évidemment que tous le LA DECLARATION DU HAVRE. LA REPONSE DU BARON BEYENS. Nous publions oi-dessous le texte exact des j déclarations échangées le 14 février entre les . ministres de France, de Grande-Bretagne et - -de Russie, d'une part, et notre ministre des - affaires étrangères, le baTon Beyens, d'autre ^ part. Le prince Koudacheff, prenant la parole au nom do ses collègues, s'est exprimé en ces j termes :— Excellence,—Les puissances alliées, signa- - taires des traités qui garantissent l'indépen-3 dan-ce et la neutralité de la Belgique, ont dé-t cidé de renouveler aujourd'hui, jjar un acte 3 solennel, les engagements qu'elles ont pris i envers votre xjays héroïquement fidèle à ses L" obligations internationales. 1 En conséquence, nous, ministres de la t France, de la Grande-Bretagne et de la Rus-" Siie, dûment autorisés par nos gouvernements, 3 avons l'honneur de faire la déclaration sui-1 v-ante*— r Les puissances alliées et garantes déclarent que, le moment venu, le gouvernement belge sera appelé à participé* aux négociations de paix et qu'elles ne mettront pas fin aux hos-3 tilités sans que la Belgique soit rétablie dans 1 son indépendance politique et économique, et ^ largement indemnisée des dommages qu'elle a subie. . Elles prêteront leur aide à la Belgique * pour assurer son relèvement commercial et financier. i Le baron Beyens a répondu :— 3 Le gouvernement du Roi est profondément " reconnaissant aux gouvernemeaits des trois 1 puissances garantes de l'indépendance de la J Belgique, dont vous êtes auprès de lui les " représentants, de la généreuse initiative qu'ils , ont prise en lui apportant aujourd'hui cette 1 déclaration. Je vous en exprime ses clia-^ leureux remerciements. Vos paroles auront un vibrant écho dans i le cœur des Belges, soit qu'ils combattent sur le front, soat qu'ils souffrent dans le pays occujié, ou qu'ils attendent en exil l'heure t do la délivrance, tous avec un égal courage. l Les nouvelles assurances que vous venez de . me donner confirmeront leur conviction iné-L brainlable que la Belgique se.ra relevée de ses ruines et restaurée dans sa complète indépen-t danc.e politique et économique. Je suis certain d'être leur interprète en vou-s disant que vous devez avoir pleine confiance en nous, comme nous avons confiance en nos loyaux garants, car nous sommes tous résolus à lutter éiieTgiquememt avec eux jusqu'au triomphe du droit, pour la défense duquel nous nous sommes sacrifiés sans hésita-i tion, après la violation injustifiée de notre patrie bien-aimée. M. le ministre d'Italie a annoncé de son côté au baron Beyens que l'Italie, n'étant pas au nombre des puissances garantes de l'indépendance de la neutralité de la Belgique, faisait connaître qu'elle n'avait aucune objection à ce que la déclaration susdite fût faite par ses alliés. De son côté, le gouvernement japonais a , fait une communication idenfïque. t AVIS IMPORTANT. A NOS LECTEURS. En raison de la suppression de l'importation t du papier et de la réduction possible du nom-' bre de pages du Standard, nous devons en-5 visager la possibilité de devoir publier la ( Métropole séparément. r Nos lecteurs nous rendraient un très grand ; service et s'assureraient la continuation de 'a t lecture de Leur journal en nous faisant savoir 5 où et comment ils le reçoivent. Les personnes qui se sont abonnées direete-[ ment au Standard et dont nous devrions, ! éventuellement; continuer l'abonnement, sont , priées de nous faire connaître leur nom et ' adresse. " En satisfaisant à cette demande, nos lecteurs ' nous permettront d'établir une base pour notre tirage, base que nous ne possédons pas puis-r que notre circulation, se confond avec celle du 1 Standard. ; —-Avant de quitter Rome, le cardinal Mer-[ cier a visité une école d'infirmières, puis l'hô-|. pital Sainte-Marthe, où il a été reçu par les k représentants de l'Ordre de Malte. Les direc-, teurs ont offert des fleurs au cardinal. Celui-ci a adressé à chaque soldat des paroles de ' réconfort. A sa sortie, les convalescents, ran-; gées en double file, ont acclamé la Belgique et ; le prélat. — Le lieutenant Léon Moreau a été désigné pour prendre la direction des études de l'Institut administratif et commercial de l'Ecole de 1 Mortain. Le lieutenant Moreau fut au service 3 dès le déclaration de guerre: il prit part à la ! retraite d'Anvers et à la bataille de l'Yser. ) stocks belges de ces articles seraient saisis. - Tous les articles les plus nécessaires en Bel-; gique, tels que l'huile et les métaux, sont sous i ; le contrôle d'organisations allemandes agissant î | dans l'intérêt allemand, et ne peuvent être - I obtenues si le client ne se conforme aux désirs i de l'ennemi. t La position, dès lors, est celli-ci;—Le gou-i | vernement de Sa Majesté essaie de venir en i | aide à l'industrie belge par l'importation de - I l'étranger de matières brutes, malgré son opi- - j nion ciue ces importations, même sous les 3 | garanties proposées, donneraient un avantage - appréciable à l'ennemi. Il est à présumer que les autorités allemandes, étant donné leur - silence persistant, ont refusé leu-r consente-r ment à un projet proposé par la commission de fc secours. Leur politique arrêtée d'appauvrir - le pays et de pousser les ouvriers à travailler - pour eux se trouve maintenant révélée et le s gouvernement de Sa Majesté doit décliner r toute responsabilité vis-à-vis du peuple belge pour les maux que l'ennemi a causés ou a s refusé de faire disparaître. NOUVELLES DU PAYS. On apprend ici un trait, écrit-on du Havre à 1' "Echo de Paris," qui prouve la bonne entente des Flamands et des Wallons dans la Belgique opprimée: les religieux Prémontrés de l'abbaye flamande de Tongerloo ont récemment élu un nouveau supérieur. Us sont 60 Flamands et cinq Wallons. Parmi divers religieux également méritants, ils choisirent un. Wallon, Mgr Lamy, expressément pour prouver, tant aux Allemands qu'aux Beiges, que l'union la plus étroite existe en Belgique et que c'en est fait des querelles linguistiques d'autrefois. Ce fait a produit dans les provinces occupées la meilleure impression. * * * L'avis suivant a été affiché à Bruxelles:— Par arrêtés des 12 et 19 janvier, rendus par une cour militaire, ont été condamnés:— lo Victor Marschandt, ouvrier à Hoeylaert, aux travaux forcés à pérpétuité, pour trahison commise durant l'état de guerre et en même temps pour port illicite d'armes et pour braconnage. 2o Hippolyte Jans, cultivateur à Lennick-Saint-Quentin, à 15 ans de travaux forcés pour tentative de trahison faite durant l'état de guerre et en même temps pour port illicite d'armes et pour braconnage. Les deux inculpés, porteurs do fusils et de lampes à acétylène, ont, en pratiquant le braconnage, fait feu sur une patrouille allemande. Marschandt a blessé grièvement à la jambe un sous-officier allemaud, tandis que Jans n'a atteint aucun soldat. * * * Le gouverneur général von Bissing fait toujours la chasse aux journaux prohibés. Cependant, il y a encore moyen de s'en procurer. Comme l'expédition en est très difficile, ces journaux coûtent fort cher. Beaucoup de Bruxellois achètent collectivement un journal, dont le contenu est résumé ensuite à la machine à écrire. Et ces journaux réduits passent de main en main, en dépit des efforts de von Bissing et de ses espions. Les Allemands ont l'intention d'expulser les religieux qui habitent le cloître d'Aehel— comme suite à la mesure prise récemment et par laquelle toutes les habitations situées près de la frontière doivent être évacuées. Actuellement, ils s'occupent d'abattre les maisons de tpaysans, construites en bois. Ils ne toucheront pas aux maisons en briques, dans lesquelles ils feront cantonner leurs troupes. » » » Les paveurs d'Alost ont été " invités " à ré-fectionner les chaussées du front de l'Y-ser. Tous ces ouvriers ont été mandés à l'hôtel de viJLe en même temps que M. Van den Berghe, ff. bourgmestre. Ce dernier fut " invité " par le commandaait allemand à adresser la parole aux ouvriers. Il leur tint à peu près ce langage: "Camarades, vous devez savoir vous-mêmes ce que vous avez à faire. Vous êtes assez grands et âgés pour comprendre votre devoir." Aucun ouvrier n'est parti. * * * Le mystère de la disparition des officiers boches à Kieldrecht est éclairci. Vendredi après-midi, le poste néerlandais de la frontière de St-Jansteen reçut la visite de trois déserteurs allemands qui priaient l'officier de service de constater leur présence en Hollande. Tous trois déclarèrent être les déserteurs recherchés à Kieldrecht par les autorités allemandes et être respectivement lieutenant, sous-officier, et soldat, ce dernier sentinelle de service au poste allemand lors de leur fuite le jeudi 3 courrant. Us ont été internés à Bergen. * * * Pendant l'année 1915, 9858 bateaux d'intérieur sont arrivés à Anvers, ce qui représente 2,517,899 tonneaux. D'autre part, 10,257 bateaux d'un tonnage de 2,698,363 tonnes ont quitté le port. L'année précédente, on avait enregistré 27,249 entrées et 16,172 sorties. * * # Le comité de secours et d'alimentation d'Anvers ne s'occupe pas que de la nourriture du corps. Il veut aussi nourrir l'esprit—ce qui est logique. C'est pourquoi, ayant loué des locaux qu'il a sobrement meublés et qui sont excellemment chauffés, le comité les a garnis de livres. Deux salles de lecture sont à la disposition du public. La première est établie dans le local " Festa " de la rue de l'Offrande (elle est dirigée par M. John Venkeleer); la seconde se trouve installée dans le " Risquons-Tout " au coin de la place Léopold de Wael et de la rue Verlat (son directeur est M. Victor Goniaux). Mais voici en quoi l'idée de ces salles de lecture est nouvelle. Le public est composé généralement d'illettrés et, tandis que ies braves femmes s'occupent de tricoter ou de réparations de vêtements, on leur fait la lecture. Il y a aussi des hommes parmi ce public, des dockers, des ouvriers sans travail, souvent, même des employés sans emploi et qui viennent passer là quelques heures de saine distraction intellectuelle. Le premier mois, 1122 visiteurs se sont présentés au local du " Risquons-Tout." Parfois la salle était pleine à refuser du monde. Succès complet. i Les deux salles de lecture sont ouvertes tous les jours, le dimanche compris. * * * Notre grand poète Emile Verhaeren possède en Hainaut, à deux pas de la frontière française, un petit ermitage campagnard: la maison du Caillou-qui-bique. Elle a reçu la visite d'officiers allemands. Par hasard, ils s'y sont bien conduits. Aussi ont-ils désiré qu'on le sache, et l'agence Wolff a été chargée de transmettre au monde un procès-verbal attestant officiellement cetfp sorte de miracle. Le poète en a reçu communication. Le document en question est timbré, dans le coin de gauche: Kommandantur von Saint-Ghislain. Sur un ton presque obséquieux, ee procès-ver-bal relate la visite faite par les officiers inspecteurs au " Caillou-qui-pique," car le scribe allemand écrit comme il prononce. Cela n'empêche point la "Iiôlnische Zei-tung " de traîner Verhaeren dans la boue. LA LIBERTE (?) DE M. MAX. IL LA REFUSE. On écrit d'Amsterdam qu'une affiche sgnéa von Bissing placardée à Bruxelles dit qu'il ne faut pas s'attendre à la libération de M. Mas avant la fin de la guerre. Cette nouvelle aurait causé un grand ressentiment en Belgique. La libération de M. Max était offerte, par l'intermédiaire du roi d'Espagne, à condition qu'il restât en Suisse et ne prît part à aucuna agitation anti-allemande. Le bourgmestre aurait refusé énergique-ment, disant qu'il préférait rester en prison jusqu'à la fin de sa vie. La décision du bourgmestre de Bruxelles doit sans doute être interprétée par le désir qu'a M. Max de ne pas se soumettre aux ordres allemands en s'engageant à rester dans un pays neutre et de plutôt rester emprisonné dans une forteresse. ECHOS. Ypres avant la guerre et depuis. Rappelons que c'est demain mercredi, à 5 heures, qu'aura lieu, au Savoy Ilote!, la conférence que donnera au Savoy Hôtel M. le notaire Butaye, président de la i édératioîi dea notaires. L'entrée se fera par l'Embank-ment."Ypr.es avant la guerre et depuis" servira de sujet à cette conférence, qui sera agrémentée de projections lumineuses. La réunion sera honorée de la présence de M. Le ministre Paul Hymans et de M. le consul général Pollet. Une silver colection sera faite a>u profit du penny belge. Les Beiges a Bradfo d. Une organisation dont 1-e besoin se fait vivement sentir depuis longtemps à Bradîord est en voie de formation. Cette organisation, à laquelle seront invités à faire partie tous les Beiges réfugiés résidant à Bradford et district, aura comme but principal de réuniT et de grouper d'une façon amicale nos compatriotes, ainsi que cela s'est lai; avec tant de succès dans de nombret^cs villes anglaises. Elle leur donnera eu outre l'occasion d'une distraction, d.int nous avons tous le plus grand besoin par l'organisation de soirées musicales, fêtes, conférences, etc. Nous espérons que tous les Belges apprécieront ee projet à sa juste valeur, et qu'ils se trouveront nombreux à la première assemblée, dont la date sera fixée très prochainement, où tous seront invités à venir et donner leur avis. Dès à présent les personnes possédant un talent quelconque, musique, chant, art dramatique, etc., même em amateur, sont priees de s'adresser par lettre le plus tôt possible à M. PoisisingicT, 19, Pollard-lane, Bradford, pour inscription. — M. Boris Vladimirovitch de Stùrner, membre du Conseil de l'Empire, qui a succédé récemment comme président du conseil des ministres de Russie à M. Goremykine fait comte, vient d'être autorisé par le tsar à changer son nom de Stùrner, à désinence germanique, pour le nom russe de Panine. —De source allemande, le "Journal de Genève " apprend que cent nouveaux sous-marins allemands ont été construits et que la guerre sous-marine va reprendre avec encore plus de vigueur presque immédiatement — Sera-ce la liberté? Le " Berliner Tage-blatt" propose de remettre en liberté Gilbert et un aviateur allemand de même grade, et ii émet l'avis que l'on pourrait agir de même par la suite. La "Suisse" approuve la proposition. Il ne paraît guère possible, en effet, de garder éternellement en cage un oiseau comme Gilbert. ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le Royaume-Uni sont informés que .es " Board of Trade Labour Exchanges" (qui sont le» seules autorisées par le gouvernement brnan-nique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais) ont un grand nombre d'emplois à conférér surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse, se renseigner au bureau de3 postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles '-i réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans et» asiles; d'autres Belges résidant à Londres, ja la Bourse du Travail chez " The War Eefugees Committee," General Buildings, Aldwych, W.C. (au premier étage). Le rein est le filtre de l'organisme ViUel Grande Source fait fonctionner te rein ANNONCES. 9 penco la ligne.—Joindre le montant aux ordres, irp Prière dé s'adiesser directement à noe bureaux. 1C4. Shoe» lane. au premier \ D CORYN, professeur de chant français au l\. Guildball School oi Music, leçon* particulières, répertoire,—S'adresser par correspondance au journal or au Guild, hall Music School, Johu Caipenter-street^ DEMOISELLE voudrait s'occuper éducation et, instruction d'un enfant.—Eclire: M. S., bureau du Journal._ , ... DENTISTRY.—VICTOR COTILS. d'Anvers (rie Quellin).—Consultation^ tous les jours do 2.30 t 6 heure;-. —Oxford-street, 351 Téléphone, 2782 Mayîair. Cl KUNIS HEXKI, A. 185, 2e bat il cheval, arniéo JT bolfr' en c<>mpagiïe, demand» m n-ruin^ nom r.> ivsnondre. JEUNE anglaise, institutrice diplômée, cherche Occupation.—Ecrire bureau du jdUrna 1, L. JB JEUNE tiile, 1(5-18 an», recevrait hospitalité duos famille anglaise habitant llavward's Ileath. en échange léger trarail de ménage et &oins à donner aux enîants. Vie de famille — Ecrire W. L bureau du journal PL/^E "d'ingénieur est dir^ponib ' pour ]o. J'-^on. F f sonnes compétentes poiirra'ént crri.e, avo réfèrent * à M. J. S., . . . bure«i du JLottSfc A en gui rcnr-.^nvpp? la mention: . lenSJ

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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