La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 16 Dezember. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gf0ms3m12p/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY ydOHT: CINQ CEKTIMtr» HOLLANDE : VIJF CBST gOHTIHEHT I DIX CEHTIM8I PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS 1 mois 3 sh. ; 3 mois. 9 sh. 24" ANNEE DIMANCHE 16 ET LUNDI 17 DECEMBRE 1917 No. 358-351 LA GRANDE GUERRE "Pas de milieu," dit M. Lloyd George VICTOIRE OU DEFAITE Kaledine serait arrêté L'activité militaire sur le front français s'est encore limitée à des duels d'artillerie dans les régions de Maisons de Champagne, à l'est de Suippes et en Alsace. Sur le front britannique, après un raid à la bombe, nos alliés ont légèrement amélioré leur position à l'est; de Bulle-court; dans l'après-midi le bombardement .de l'artillerie ennemie devint d'une grande intensité. S Après ses essais infructueux à Bulle-court, l'ennemi a opéré un "sondage sur grande échelle au sud-est du bois du Polygone, à l'est d'Ypres, où, vendredi matin, aux premières heures du jour il attaqua les positions britanniques dans le voisinage du château de Polderhoek. Cette attaque fut repoussée, excepté à un point où l'ennemi réussit a pénetrer dans une tranchée avancée sur un front de 300 mètres. Sur le front italien, l'ennemi continue de fortes attaques. Vendredi a l'aurore, aorès avoir concentré le feu de ses batteries sur les positions dans le col du Col Caprile-Col délia Berretta, il en fit l'assaut, mais il y rencontra une forte résistance; l'ennemi lança des forces considérables contre le Col délia Orso-Mont Sola-rola et la tête de la vallée de Calcina, ou à la tombée de la nuit une petite section de terrain» au nord de la ligne citée plus haut fut abandonnée pied à pied à l'ennemi.Les nouvelles de Russie, s'il faut en croire l'Agence télégraphique (maxima-liste) de Pétrograde, sont moins bonnes qu'on aurait pu l'espérer. Lés villes de Rostofï, devant laquelle l'on disait hie que le général Kaledine avait mis le siège, Makhitchevane et Taganrog seraient entre les mains des troupes révolutionnaires (bolsheviks) ; les généraux Kaledine et Pototsky, ainsi que leurs états-majors auraient été arrêtés. Le général Kaledine a demandé au maire de Ros-toff de venir à Novatcherkassk pour discuter avec lui la suspension des hostilités. En Ukraine, les troupes agissant sur l'ordre du Rada, ou Conseil suprême, ont désarmé les unités maximalistes se trouvant à Kieff et les ont renvoyées chez eux. Suivant un journal, des membres de l'Assemblée constituante sont partis pour Kieff pour discuter la possibilité de se réunir dans cette ville. A l'Institut Smolny, en quelque sorte l'hôtel du gouvernement de Pétrograde, on a appris que les Allemands ont renoncé à leur demande originale du désarmement de toute l'armée russe pendant l'armistice-Le discours que le premier ministre du Royaume-Uni a prononcé à Gray's Inn vendredi soir était attendu avec une vive curiosité en raison des circonstances. La lettre du discours, les événements actuels faisaient conjecturer des déclarations sensationnelles. Pour ce qui concerne la lettre de Lord Lansdowne, M. Lloyd George a obtenu l'assurance qu'elle était écrite dans l'esprit du discours du président Wilson. Comme nous sommes tous d'accord avec ce dernier, il est cependant regrettable qu'elle ait été écrite alors qu'il eût suffi, pour éviter toute discussion, de dire tout de suite que le programme Wilson suffisait. Car les pacifistes ont cru trouver en Lord Lansdowne un chef. Non les extrémistes que nous ne craignons pas mais ceux qui croient que l'on peut composer, qu'il v a un moyen terme entrrf^la victoire et la défaite. Il n'y en a pas. Nous sommes entrés dans la guerre pour le respect d'un traité. Sans réparation pour la violation de ce traité, conclure un nouveau traité serait une farce dans le cadre d'une tragédie. Il n'y a rien de plus fatal pour le caractère qu'une tâche à demi terminée. L'homme que je ne puis comprendre est celui qui, voyant l'outrage, se sentit emporté par son tempérament généreux et qui nous ayant exhorté à la lutte vient aujourd'hui nous dire: "J'en ai assez." Il faut rendre la guerre si peu profitable que les Etats criminels ne soient plus tentés de l'entreprendre. L'action de la marine britannique produit son effet et la valeur de nos troupes fait impression qui aboutira. Nous jetons les fondations d'un monde nouveau-Si la Russie avait été à même d'exercer sa force, nous aurions pu imposer cette année une paix honorable et rationnelle. Par sa défection, elle renforce le hohenzollernisme et affaiblit la démocratie- Il serait fou de diminuer le danger. 11 serait tout aussi dangereux de l'exagérer.Il n'y a pas de plus puissante contrée dans le monde que les Etats-Unis et la Russie est hors cause, les Etats-Unis l'y remplacent. C'est le moment le plus redoutable parce que tandis que la Russie s'en va, l'autre puissance se prépare seulement à entrer. Mais la. volonté britannique est d'acier trempé. Le cabinet s'occupe des moyens propres à renforcer notre armée tout en s'occupant de la grave question du tonnage. Il faut qu'on nous aide en économisant les importations. La nation peut nous aider en gardant son moral à la hauteur de la situation. Si nous n'obtenons pas la victoire, le nouveau monde sera simplement le vieux sans le cœur... Des millions d'hommes sont morts pour la foi divine, mais si l'erreur triomphe, nous ne connaîtrons que la force brutale. Les Alliés ont décidé de créer un conseil naval allié en vue d'assurer la coopération la plus étroite entre les flottes alliées. La tâche du Conseil sera de veiller à la conduite générale de la guerre navale et d'assurer la coordination des efforts sur mer ainsi que le développement de toutes les opérations scientifiques résultant de la guerre. Le Conseil sera composé des ministres de la Marine des nations représentées et des chefs d'état-major navals. o—o L'internationale protestante Pas de passeports ! M'. R. Lambert a demandé le 13 décembre aux Communes s'il était exact que l'archevêque Soderblom, et les évêques de Christiania et de Copenhague, avaient envoyé une invitation à leurs frères chrétiens des pays belligérants pour une réunion qui devait avoir lieu à Upsala (Suède) le 14 décembre? Lord Robert Ce cil répondit : Je fus informé de l'invitation de l'archevêque d'Upsala par l'archevêque (angli'can) de çanterbury qui, avec mon entière approbation, répondit à l'archevêque Soderblom qu'il regrettait son ina-bilité de ne pouvoir accepter l'invitation. La question de délivrer des passeports à des sujets britanniques qui pourraient désirer assister à cette réunion fut également examinée, et comme il était évident que la conférence ne se bornerait pas à des questions religieuses, on décida que tout passeport serait refusé. o—o Les juges qui ne sont à... Berlin Il vient d'arriver à frau la comtesse Van Platen, née baronne van Alden, une mésaventure qui vient de lui prouver qu'il pourrait y avoir des juges autrement qu'à Berlin. Devant le tribunal d'Arnhem la noble dame qui se rendait en Allemagne, a été poursuivie pour fraude de plus de 100 kilos de vivres et d'une quantité considérable d'effets d'habillement. Malgré que l'on avait prié les autorités douanières de traiter la Voyageuse avec la plus grande considération elle n'en fut pas moins prise la main dans le sac. Interrogée au moment de son arrestation, ! frau van Platen déclara qu'elle allait résider à Berlin auprès du secrétaire d'Etat aux Af-faire#étrangères Herr von Stumpf. Le ministère public a demandé la confiscation des marchandises et a réclamé une peine d'emprisonnement de deux mois. o—o — Herr Friedrich Lezius, professeur de théologie à l'Université de Kônigsberg (Prusse) a été condamné à deux mois de forteresse pour crime de lèse-majesté. — D'après le Matin, le Kaiser a télégraphié à " Tino " : " Encore un peu de patience. Tu retourneras bientôt dans une Grèce libéré et agrandie ". Le général Léman en Suisse Des prisonniers arrivés d'Allemagne en Suisse disent que le général Léman, le glorieux défenseur du fort de Loncîn, viendrait de quitter l'Allemagne où il était en captivité depuis plus de 3 ans et irait séjourner en Suisse.Le général Léman commandait durant les premiers jours de la guerre la défense héroïque de Liège à laquelle le monde assistait haletant. Le 6 août il s'était établi au fort de Lon-cin et y résista jusqu'au 15. Ce jour là seulement, bombardé par les obus de 420, le fort fut entièrement détruit par l'explosion d'un magasin à munitions et le général Léman, que les gaz avaient asphyxié, fut retiré des décombres, privé de connaissance. Le lendemain il écrivait au Roi une lettre sublime se terminant par ces mots : " je suis certain d'avoir soutenu l'honneur de nos armes. Je n'ai rendu ni la forteresse, ni les forts. J'aurais volontiers donné ma vie pour mieux servir, mais la mort n'a pas voulu de moi. "•En Allemagne, où je vais être dirigé, mes pensées seront ce qu'elles ont toujours été : la Belgique et son Roi." C'est avec un véritable soulagement que nos compatriotes apprendront que ce grand Belge vient enfin de voir mettre un terme à une dure captivité. o—o La campagne coloniale belge Réponse à des calomnies allemandes La Gazette générale de l'Allemagne du Nord (23 novembre 1917) revient sur les "atrocités" que, selon elle, les troupes alliées auraient commises contre les populations indigènes au cours de leurs campagnes coloniales. Contre les Belges, elle argumente d'une lettre que le roi Musinga, chef noir du Ruanda, aurait envoyée au général Tombeur et où il se plaindrait de ce que son pays est voué à la ruine parce que les soldats belges ont razzié le bétail et violé les femmes. Le ministère belge des Colonies à lui-même fait publier le texte intégral de cette lettre. Elle a une signification absolument différente de celle que les Allemands lui attribuent. Elle est datée du 20 mai 1915 et fut remise par un émissaire de Musinga, au chef de la colonne belge qui pénétra la première sur son territoire : Après avoir déclaré que, ne pouvant se refuser à exécuter les ordres re^us, il avait fourni aux Allemands des vivres et "des atuzis, un peu, afin qu'ils montent la garde". Musinga exprime l'espoir que les Belges ne lui feront aucun mal parce "qu'il a agi méchamment avec ses amis d'autrefois". "Nous ferons,ajoute-t-il,un bon parcte, je suis un homme de parole d'honneur". Il termine sa lettre en di^ sant : "Maintenant si tu viens chez moi, je t'obéirai, mais je te demande de ne pas abîmer mon pays inutilement ; ensuite que tu ne tues point de vaches, que tu veilles sur toutes les femmes, qu'elles ne fassent pas de mal avec tes soldats." Telle est la lettre de Musinga, qui est une lettre de soumission confiante et non un recours désespéré à l'autorité suprême du général Tombeur, ainsi qu'on le prétend dans la presse allemande. Musinga a tenu sa promesse, car il est devenu le collaborateur le plus dévoué des Belges, qui consacrent tous leurs efforts à donner aux territoires soumis à leur juridiction, la plus grande prospérité.La famimne ayant sévi dans certaines régions, par suite surtout des razzias et des réquisitions qu'y avaient faites les Allemands avant de les évacuer, l'autorité belge a montré un tel dévouement à en conjurer les misères, que les chefs indigènes ne savent comment exprimer leur reconnaissance. L'un d'eux faisait savoir récemment au général Mal-feyt, le haut-commissaire royal belge : "Les Belges sont comme des pères. Ils nous voulont du bien. Si les Allemnnds étaient restés ici, nous auraient-ils aidés ainsi ?" o—o Un scandaleux abus de pouvoir Belges incorporés de force dans l'armée allemande La Haye, 14 décembre.— On signale que 250 Belges, de la vallée du Geer, employés dans une fabrique de chapeaux en Allemagne, ont été incorporés de force dans l'armée allemande et envoyés sur le front russe.— Reuter. Les atrocités allemandes en Afrique orientale Un correspondant de la Tribune congolaise (13 décembre) donne les précisions suivantes sur la façon dont les femmes alliées f^ent traitées par les Allemands en Afrique orientale : J'ai connu, dit-il, pour y avoir été retenu prisonnier, deux camps de concentration : Kilimatinde et Tabora. A Kilimatinde, huit femmes et deux enfants étaient logés dans deux chambres, dont l'une avait environ 4 mètres sur 4 et l'autre 3 mètres sur 4. Pour pouvoir les y loger, on était forcé-d'employer des lits superposés deux à deux. Ces lits étaient constitués de 4 branches d'arbre non équarris, soutenues par 4 pieux de même nature. Le fond de ces lits était constitué de cordes indigènes tressées; pour matelas, draps de lit, oreillers et couvertures, les pauvres femmes avaient deux couvertures très fines, du genre de celles made in Germany ; c'est tout ! Au bout de quelques mois, on a donné, pour les femmes seulement, un tout petit matelas, très mince. Avec les deux petits enfants dans leur chambre (l'un de deux ans, l'autre de quelques mois à peine) combien de nuits blanches oes malheureuses n'ont-elles pas eues? Ces petits enfants appartenaient à une femme italienne dont le mari était gravement malade; on lui la refusé un boy (serviteur noir) de sorte que la malheureuse était forcée de travailler tout le jour comme une esclave. Deux femmes ont été mises en cellule pendant deux jours, au pain et à l'eau. A toutes leurs sorties de la oellule, un soldat noir, bavonnette au canon, les accompagnait.C'est dans ce même camp qu'un soudard prussien repoussa brutalement une femme belge (alors qu'elle tenait un bébé sur les bras) et la fit pousser ignoblement par des noirs sur les marches d'un escalier. Je demande à tout colonial, s'il peut concevoir l'idée de diminuer à tel point le prestige du blanc que de frapper une femme blanche en présence d'un nègre!... Mieux que cela, la faire rudoyer par un soldat noir ! A Tabora, 33. femmes étaient logées ensembles dans un hangar ; leur lit était distant l'un de .l'autre de 5° centimètres à peine; elles ont rarement reçu l'autorisation de sortir et, même alors, un askari noir les suivaient dans la rue bavonnette au canon. Jusqu'au moment où les Belges allaient faiire leur entrée à Tabora, jamais de boy pour aider ces femmes. Elles étaient obligées de faire toute la besogne par elles-mêmes, sous le dur climat des tropiques : lessiver, relaver, faire leur lit,... etc., et bien souvent forcées de travailler pour les soldats noirs allemands : tricoter, coudre, etc. Ce n'est qu'un mois avant l'entrée des Belges (la crainte est le commencement de la sagesse) que des serviteurs noirs ont fait le,lessivage pour elles. Cependant, après l'occupation belge de Tabora, les femmes allemandes sont restées libres et ont pu garder leurs serviteurs. La vérité est que les femmes allemandes qui ont connu le traitement infligé aux femmes alliées doivent n'avoir rien compris à notre sollicitude pour elles. La Gazette de l'Allemagne du Nord ose-t-elle contester ces faits précis ? o—o Le désastre d'Halifax et le Comité officiel belge En réponse au télégramme qu'il a adressé lundi à Halifax au nom des Belges d'Angleterre, le Comité officiel belge a reçu le télégramme suivant : "Carton de Wiart, Hon. Secretary Belgian Officiai Committee, London. "Relief Committee and citizens gene-rally deeply appreciate your expression sympathy in our terrible disaster. (Signé) Macllreith, Chairman Relief Committee. o—o Nos héros de l'air Funérailles de Pierre Braun FRONT BELGE, 14 décembre. — D'un "témoin oculaire" : L'appareil de l'aviateur Pierre Braun, récemment victime d'un tragique accident, a été repêché mercredi dernier par un torpilleur français devant La Panne. Les funérailles furent célébrées jeudi, dans la stricte intimité. Les derniers renseignements révèlent que Pierre Braun, avant l'accident fatal, avait abattu un avion allemand devant Nieuport. (i—n / — La semaine dernière, le nombre des chômeurs au Danemark s'est augmenté de 20 I our cent. Le Noël des petits pauvres d'Anvers Physiologiquement. nos enfants se meurent de faim. Dr. SCHUYTEN. Chef du Service pédologique de la ville d'Anvers. Les sommes recueillies seront réparties entre les enfants pauvres d'Anvers, sans aucune distinction de parti ou de religion. VINGT-DEUXIEME LISTE Report £ 226 15 8 Fr- 210 Souscriptions transmises par le journal Neptune : F. Krut-wig 1 1 o Victor, Robert et Léa ... 100 Jos. Van Lakwijck 100 Toy and Fancy Goods Faetory, Lewisham 100 F. Vanden Bossche 10 o F. Verschueren ... ... io o A. Meyerson ... ... IO 0 M. J. Baele ... I 0 Mendés ... ... ... j 0 Brys et Gylsen 10 o o Compagnie belgo-maritime du Congo 300 Agence maritime Walford ... 300 Anonyme 300 Edgar Wilvers, Glasgow ... 116 Davies, Turner et Coquyt ... 1 1 o Lucienne ... ... ... 20 W- Renshaw, Esq., J.P., K.C., quelques amis de Haywards Heath, Mssrs. -Charles Clarke Ltd, d'Haywards Heath, par l'entremise de notre collaborateur William Layton ... 637 Total £ 259 16 9 Fr. 210 Notre souscription étant à la veille d'être clôturée, nous prions nos lecteurs voulant encore contribuer à notre Noël des petits pauvres d'Anvers, de vouloir nous adresser leur obole sans retard. o—o L'affaire Caillaux Voici les articles du code pénal en vertu desquels est poursuivi M. Caillaux : litre Premier. — Chapitre Premier. Çrimes et délits contre la sûreté extérieure de l'Etat. Art. 76. — Quiconque aura pratiqué des ma-chinations et entrepris des intelligences avec les puissances étrangères ou leurs agents pour les engager à commettre des hostilités ou à entreprendre la guerre contre la France ou pour leur en procurer les moyens, sera puni de mort. Cette disposition aura lieu dans le cas même où lesdites machinations ou intelligences n'auraient pas été suivies d'hostilités. Art. 77. — Sera également puni de mort quiconque aura pratiqué des manœuvres ou entretenu des intelligences avec les ennemis de 1 Etat, à l'effet de faciliter leur entrée sur le territoire et dépendances du royaume, ou de leur livrer des villes, forteresses, places, postes,^ ports, magasins, arsenaux, vaisseaux ou bâtiments appartenant à la France, ou de fournir aux ennemis des secours en soldats, hommes, argent, vivres, armes ou munitions ou de seconder les progrès de leurs armes suies possessions ou contre le forces françaises de terre ou de mer, soit en ébranlant la fidélité des officiel s, soldats, matelots ou autres envers le roi et l'Etat, soit de toute autre maniéré.Art. 78. — Si la correspondance avec les sujets d'une puissance ennemie, sans avoir pour objet l'un des crimes énoncés en l'article précédent, a néanmoins eu pour résultat de fçur-nir aux ennemis des instructions nuisibles à la situation militaire ou politique de la France ou de ses alliés, ceux qui auront entretenu cette correspondance seront punis de la détention, sans préjudice de plus forte peine, dans le cas où ce=i instructions auraient été la suite d'un concert constituant un fait d'espionnage Art. 79. — Les peines exprimées aux articles 76, et 77 seront les mêmes soit que les machinations ou manœuvres dénoncées en ces articles aient été commises envers la France, soit qu'elles l'aient été envers les alliés de là France agissant contre l'ennemi commun. * * » M. Clemenceau a déposé devant la section de la Chambre. Il a produit des documents. Comme on lui en demandait plus, il a répondu que cela ne pourrait se faire qu'avec l'assentiment des Alliés A un partisan de M. Caillaux qui s'opposait l'envoi de ce dernier devant une juridiction quelconque sur d'aussi faibles preuves, îe président du Conseil a répondu : " Mais vous avez bien envoyé M. Malvv devant la Haute-Cour sur un blanc-seing. La justice doit être sgale pour tous." o—o Le Pape a célébré une 'Messe .solennelle à l'occasion de la fête de Notre-Dame de la Guadeloupe, patronne du .Mexique, et a prié pour la fin de la guerre civile dans ce pays.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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