La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 15 Januar. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 26 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k06ww77z5p/
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The Newspaper for Belgians LA MÉTROPOLE ONE PENWY inoNT: CINQ CENTIMES lOLLANDE: VIJF CENT Panent : dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Ghancery Lane, W.C.2 — Téléphone : Holbom 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 25MH ANNEE MARDI 15 JANVIER 1918 No. 15 LA GRANDE GUERRE I Les négociations de paix continuent Recul autrichien au mont Tomba L intervention de, l'Ukraine I, ■ Un télégramme de Brest-Litovsk, tou-Ljjurs via Berlin, dit qu'une séance pdé-■ère de la Conférence a eu lieu le samedi 12 janvier. Cette dépêche ne don-e aucune indication dont on pourrait in-Srer que les Allemands ont présenté dé-[ leurs conditions de paix séparée, puis-ue, c'est apparemment dans cette direc-ion que l'on se dirige maintenant; sans Bute, délibère-t-on encore à ce sujet à 'otsdam- Le fait qu'une séance a été >nue après l'espèce d'ultimatum posé le 0 par les Allemands et la réponse de Ifonsteiri, dit Trotsky, acceptant de loursuivre les pourparlers à Brest paraîl ependant indiquer que l'on désire des ieux côtés continuer à parlementer. La dépêche de Berlin ne parle en toul :as que d'un seul point dont on s'est oc-:upé à la séance du 12, à savoir la ques-ion de la représentation séparée de l'U-craine. Le comte Czernin, ministre au-richien des Affaires étrangères, prési-lent de la Conférence, déclara au non les délégations des Centraux, que ceux 1 reconnaissaient la délégation ukrai lien ne comme "une délégation indépen lante de plénipotentiaires représentai a république ukrainienne indépendante. ' ji reconnaissance formelle de cette répu ilique comme Etat indépendant par le: juatre puissances alliéesfi ajouta-t-il, es éservée pour le traité de paix. Bronstein, dit Trotsky, déclara que 1< iélègation russe ne voyait aucun incon renient d'aucune espèce à la participa ion indépendante de la délégation "di iecrétariat général de l'Ukraine" aux né =;ociations de paix et reconnut donc 1< ait accompli, encore que celui-ci ne ren orce évidemment pas la position des Bol iheviks de Pétrograde. Il est clair et ffet que les Centraux s'entendent corn ne larrons en foire, alors que les point le vue d'Odessa et de Pétrograde n »nt pas toujours concordants. Comm ious l'avons dit depuis longtemps, Kùhl nann est assez fin renard pour tirer 1 naximum d'avantages de cette situatioi !t il se propose, sans aucun doute, en ex iloitant les antagonismes naturels entr e nord et le sud de la Russie, de leu aire avaler à l'un comme à l'autre plu iu'ne amère pilule. On verra bien di "este. En attendant, on se demande si les Al liés vont continuer à rester indifférent levant cette situation. Il ne s'agit n-atu Tellement pas de reconnaître tout de gi a nouvelle république, puisque les Cen raux eux-mêmes s'y sont refusés, mai I serait au moins possible d'entrer ave -lie en contact étroit pour ne pas laisse Siihlmann exploiter tout seul la situation 'on seulement au point de vue politique nais aussi point de vue économique. l'Agence Reuter a publié le rappor 'usse sur le discours de Trotsky à 1; ^ance du 10. Il est d'un ton plus vi foureux que la version allemande ne pou "a't le faire supposer, mais n'apporte au :"n nouvel élément d'appréciation. I aui y noter cependant les deux passage vivants qui furent passés complètemen ous silence par Berlin : "Le refus des délégations des puissan es centrales de transférer la conférenc II pays neutre ne peut s'expliquer qu >ar le 'désir de leurs gouvernements e k leurs puissants milieux annexionnis es, basé, non sur des principes temdan 1 la réconciliation de toutes les nations "lis sur la carte, de guerre. Mais le artes de guerre disparaissent, tand'i fut les peuples demeurent (sic). "Malgré l'attitude extraordinaire de lélégués de la Quadruple Alliance, nou royons que nous devons aux peuples e 'ux armées de tous les pays de faire ui louvel effort pour établir clairement e Nettement ici, au grand quartier généra lu front oriental, si une paix immédiat fvec la Quadruple Alliance est possible •ins violence, aux Polonais, aux Lithua liens, aux Lettons, aux Esthoniens, atn Arméniens et aux autres nationalités aux ftielles la Révolution russe assure, d< • son côté, le plein droit de libre dévelop-I pement, sans réserve, sans restriction, sans arrière-pensée." De son côté, la délégation ukrainienne a déposé le 10 une note très étendue où, après avoir fait ressortir que l'armistice avait été conclu sans accord avec son gouvernement, elle esquisse un programme de paix disant que toute la démocratie de l'Etat ukrainien lutte pour la fin de la guerre et pour une paix générale sans annexions et sans indemnités, avec le droit des nationalités et des "garanties adéquates". Von Kùhlmann répondit en proposant de placer cette note au procès-verbal du Congrès "comme important document historique" et en déclarant que "les puissances alliées réservent leur attitude quant aux détails de la note ukrainienne". Un télégramme ultérieur dit que la Conférence, sur la proposition des Rus- ! ses, s'est constituée en deux comités, l'un pour la discussion des questions politiques et territoriales, l'autre, composé d'experts, pour la discussion préliminaire des questions économiques et légales. ; Le premier s'est déjà réuni. La "démocratie secrète" s'oppose évidemment à ce que le monde sache ce qui se brasse ' dans ces parlotes ! 1 D'après le correspondant du Times à Pétrograde, les dernières négociations à 1 Brest montrent que les Austro-Allemands sont devenus plus durs dans leur attitude intransigeante au sujet de certaines 1 des propositions russes. Les Bolsheviks croient que cette attitude est due à la î pression exercée par l'état-major allemand, qui insiste sur une paix séparée. La délégation russe retourne mardi à 1 Pétrograde. Les négociations seraient reprises, après un intervalle, à Varsovie. 3 L'armistice a été prolongé du 14 au 18 : février. D'après le correspondant de la Daily Chronicle, le message de M. Wilson au 5 Congrès américain est considéré par les 1 Soviets comme une victoire morale pour leur programme. L'organe officiel du 5 "gouvernement" traite le président pres-r que comme un converti au bolchevisme, 1 mais l'organe officiel du Soviet de Pétro-1 grade, tout en commentant le message dans un sens analogue, ne manque pas d'émettre des doutes sur la sincérité de s profession d'amitié venant des représentants du Stock Exchange américain-3 E vide m an t, les Bolsheviks ne seront satisfaits que lorsque tous les pays de l'En-s tente auront été "transformés" à l'ima-^ ge présente de la Russie ! Le même correspondant fait ressortir ' le succès du contrôleur des vivres de Pé-' trograde, qui réussit maintenant à se faire envoyer chaque jour 200 wagons 1 de blé d'Ômsk et de Koursk (Sibérie). 1 Ce contrôleur bolshevik s'appelle Schlich-ter, nom vraiment russe et qui peut faire supposer que les agents boches ont déjà réussi, avec leur talent d'orgaanisation ' ordinaire, à assurer un certain ordre dans * les transports. Le but final de leurs ef- * forts est, évidemment, de ravitailler l'Allemagne avec le contenu des greniers de la Sibérie* et de la Russie méridionale. e A Pétrograde, on considère la "maladie" 2 de Sir George Buchanan comme diploma-t tique et on s'attend à le voir remplacer par M. Henderson. La presse allemande est ravie du nou-' veau tour qu'ont prises les négociations 5 de Brest. Enfin, dit-elle, Czernin et Kùhlmann ont adopté le ton qui convient "celui de vainqueurs". 5 s Le correspondant du Times à Odessa t raconte le massacre de soixante officiers 1 de la flotte de la mer Noire, qui a eu (. lieu à Sébastopol- Il n'y a rien moins I que quatre amiraux parmi les victimes. La ville de Kilia, à l'embouchure du Danube, a été mise à sac par les extrémistes; la population a pris la fuite. c Le calme continue à régner sur les fronts. Les Anglais ont fait un raid heureux près de Loos et ont repoussé quatre Distinction honorifique Une circulaire ministérielle du 8 janvier a décidé ce qui suit : Les prescriptions qui régissent l'octroi à l'ancienneté des décorations nationales , (Ordre de Léopold, Ordre de la Couronne, Ordre de Léopold II, Décoration militaire), imposent entre autres conditions un nombre déterminé d'années de grade ou de service. Considérant qu'il est équitable d'avantager sous ce rapport ceux qui, aû cours de la campagne, se sont signalés par leur courage ou par leur longue présence au front, j'ai, avec l'approbation du Roi, décidé ce qui suit : A l'avenir, pour l'obtention des décorations nationales susdites, il sera accordé : a) Une annuité supplémentaire pour une durée de présence au front de 3 ans au moins, cette durée se calculant comme pour les chevrons de front; b) Une annuité supplémentaire pour toute année de présence au front au-delà des 3 ans visés au paragraphe précédent; c) Une annuité supplémentaire pour toute citation individuelle à l'O.J.A. pour action d'éclat. o—o L'équipage du "Haelen" Amsterdam, 13 janvier.— Le correspondant de Flessingue du Telegraaf apprend que les membres belges de l'équipage du bateau du Relief Haelen, qui, voioi quelque temps, a été ancré dans un port allemand, ont été internés dans un camp de prisonniers. Les membres hollandais du même équipage ont obtenu l'autorisation de rentrer dans leur pays.— Reuter. o—o L'Allemagne et la Belgique Une "consultation" Amsterdam, 13 janvier.— Un télégramme officiel de Berlin apprend que Herr Wallraf, secrétaire d'Etat pour l'Intérieur, et le docteur Schulze, conseiller privé au ministère de l'Intérieur, sont partis pour la Belgique en vue de consulter des personnalités autorisées et de discuter des questions qui sont, pour le moment, d'un intérêt de premier plan. — Reuter. - o—o La fraternité d'armes franco-belgeLa mort du général Grossetti Le lieutenant-général de Ceuninck, ministre de la Guerre, a adressé à l'armée belge l'ordre du jour suivant : " J'ai l'honneur et le regret de porter à la connaissance de l'armée la mort du général de division Grossetti, qui commandait sur l'V'ser la 42e division d'infanterie française. "Les combattants de 1914 se rappelleront avec émotion ce brillant officier général et le concours dévoué qu'il .apporta à notre armée dans son héroïque résistance aux assauts furieux de l'envahisseur. " Au nom des défenseurs de l'Yser je lui . dresse un suprême adieu." o—o La ville de Mons punie Le bourgmestre, It-s échevins et les conseillers communaux de Mons ont été condamnes individuellement à une forte amende pour avoir refusé de faire sonner les cloches en : signe de jubilation lorsque les Allemands leur annoncèrent la victoire de Caporetto (Isonzo). \ coups de main allemands. Dans le bois de Chaume (Verdun), les Allemands ont attaqué avec l'aide de lance-flammes deux points de la ligne française; ils furent repoussés avet de fortes pertes par un feu violent. Du ter au 10 janvier, les Français ont descendu 15 aéroplanes et un ballon; on n'a pu vérifier le sort de 12 autres aéroplanes allemands descendes derrière les lignes ennemies. Depuis la capture du mont Tomba par les Français, les Autrichiens ont dû reculer leurs lignes sur les pentes nord du massif d'un kilomètre et demi. Des patrouilles ennemies ont évacué des positions près de la vallée de la Brenta. Le contre-torpilleur anglais Racnon a touché des récifs le 9 janvier an nord de l'Irlande pendant une tempête de neige et s'est perdu corps et biens. 11 y a une centaine de victimes. France et Belgique Une lettre de rapatriées françaises au roi Albert Le Comité central franco-belge communique à un collaborateur du Petit Journal (9 janvier 1918), qui la résume en respectant l'orthographe et le style, une lettre adressée par des rapatriées françaises au roi Albert. Elle confirme, d'une manière aussi éloquente que touchante, les nombreux témoignages de gratitude émanant des habitants du Nord français, hôtes momentanés des Belges du territoire envahi : Messieur le Roi, Je vous écrit ces quelques mots Pour vous présentez nos Amitiés. Je vous dirai Messieur le Roi, que Nous avon à remerciez M. et Mme M- J. et Mme L. demeurant à S- province du Hainaut De nous avoir logés 8 mois, bien arrangés sur tous les points. Ceux sont des braves gens, des braves patriotes il agisse avec courage et Douceur ils se sont privé pour survenir à nos besoins. J'espère en vous, Messieur le Roi que plus tard vous présen-teré nos amités envers ces bons M. et Mme M. J. et Mme L. et à son père. C'est un brave homme qui nous a don-naie du lait huit mois. Les Allemand ont fait des réquisitions sur les cuivres, mais ils les a caché. C'est un brave homme, je remercie mil fois tous ces braves gens de la bonté qui zont eu envers Nous et je vous remercie infiniment Messieur le Roi et Madame la Reine D'avoir été chez vous en votre pays.,. -o—o La santé de M. Maur. Lemonnier Nous lisons dans le Petit Journal du 12 janvier : M. Maurice Lemonnier, échevin de Bruxel-I les, faisant fonction de bourgmestre, emprisonné par les Allemands, est toujours en cellule à Dusseldorf. Il a toutefois obtenu un adoucissement à sa captivité en ce sens qu'il est autorisé à communiquer avec un de ses collègues, M. Delleur, bourgmestre de Boitsfort, emprisonné comme lui à Dusseldorf. La santé de M. Lemonnier est gravement ébranlée. o—o La Noël des petits pauvres d'Anvers Nous venons encore de recevoir, avec reconnaissance des ouvriers de la London. Ma-chining and Forging Répétition Work Co., un don de £ 5 iish., pour notre souscription de la Noël des Petits pauvres d'Anvers. o—o L'Amérique réclame 25.OOO canons lourds Des canons, de la coopération et de la promptitude, voilà les trois éléments nécessaires pour emporter la victoire dans le plus court laps de temps possible, à dit M. Mac Cormick à la Chambre des représentants, dans un long discours sur les résultats de son récent voyage en Europe. Les Aliiés, a-t-il dit, ont besoin avant tout d'au moins 25.000 gros canons. Ensuite ils ont besoin d'hommes et de la plus cordiale coopération de tous les éléments politiques de l'Amérique, en raison de son effet moral pour la victoire. M. Mac Cormick a plaidé longuement pour la création d'un ministère des Munitions. Il a dit : " En Angleterre et en France, la fabrication des canons et des munitions fut enlevée au ministère de la Guerre. II doit en être de même ici, si les Etats-Unis veulent profiter des leçons de la guerre." o—o Cent et trente villages rasés dans la région de Saint-Quentin Selon des renseignements de bonne source, | les Allemands ont fusillé des Français qui, : au moment de l'évacuation de Saint-O.uentin par la population civile, n'avaient pas obéi assez rapidement à l'ordre d'évacuation. Sur l'ordre de Hindenburg, le nombre des villages qui ont été complètement rasés afin de former 1111 véritable glacis, sans obstacle ' ni abri, s'élève à 130 sur la partie du front qui est au delà de Saint-Quentin et de Pé-ronne.On peut en outre affirmer que sur trois cent mille Belges déportés en Allemagne, un tiers seulement, malgré les affirmations contraires, a pu jusqu'à ce jour regagner ses foyers. o—o Notre journal : EST EN VENTE AU : COIN DE FRANCE 17-18, GREEN STREET, 17-18 : : LEICESTER SQUARE : : "La France ne cédera pas!..." Un discours de M. Deschanel En prenant possession du fauteuil présidentiel de la Chambre française, M. Paul Deschanel a prononcé un très beau discours qui fait un écho énergique aux paroles de M. Lloyd George et du président Wilson. Je ne puis mieux vous remercier de votre persévérente confiance, je ne puis mieux répondre à l'émouvant appel de l'Alsace criant sa douleur et son espoir par les lèvres de M. Jules Siegfried, qu'en proclamant une fois de plus votre volonté de réparer le crime commis il va quarante-sept ans contre la France et contre le Droit. Point de repos pour l'Europe, tant que les armées allemandes tiendront l'accès des routes par où, plus de vingt fois, elles nous ont envahis. Point d'organisation internationale stable, tant que l'Allemagne, aux mains d'une caste conquérante, sera un instrument d'agression. Si nous n'assurions pas aux peuples une paix sincère, tout le sang répandu ne serait que semence d'iniquité. Aussi, ce qu'ils regardent, c'est moins la date que le but. Gloire à ceux qui, en luttant pour leur existence, s'efforcent de préparer une humanité plus haute : La Belgique, dont le salut est, pour to.ute conscience, une question d'honneur, l'Angleterre, qui, avant fondé la liberté politique, défend avec nous la liberté du monde ; ceux des Russes qui, fidèles à la foi jurée, n'oublient pas que la France pour eux a lovalement risqué sa vie et refusant d'asservir la démocratie slave au militarisme prussien ; la Serbie, la Roumanie, la Grèce, qui, après des siècles de souffrances, sont les ennemies prédestinées du despotisme militaire; le Japon, qui, par sa victoire de Kioa-Tchéou, a mérité la colère de Berlin ; le Portugal, qui, à travers les troubles fomentés par l'Allemagne continue d'écouter la voix de ses ancêtres ; l'Italie, avec laquelle, d'âge en âge, nous sauvons notre commun wgénie et qui, sous les coups de l'Allemand, sent mieux encore son unité ; les Etats-Unis qui de Washington à Lincoln et à Wilson, ajoutent à leur drapeau de nouvelles étoiles ; la Chine, dont l'immense marché est désormais fermé aux convoitises germaniques; le Brésil, dont les nobles fils avaient aussitôt protesté contre la violation de la neutralité belge ; à tous ceux qui, excédés par l'orgueil de l'Allemagne, lui ont déclaré la guerre ou ont rompu avec elle; vingt-cinq Etats dressés ensemble, Société des Nations alliées, à défaut de celle que l'Allemagne empêche, qui doit s'organiser, non pour anéantir un peuple, — mot dépourvu de sens, qu'il faut laisser à la triste fureur d'aveugles ennemis, — mais pour affranchir les nationalités opprimées et pour vivre elle-même à l'abri des menaces et des insultes, dans l'indépendance et dans la dignité ! Gloire à nos morts, debout au milieu de nous et qui nous mènent aux combats, vrais maîtres de notre vie spirituelle, à ceux qui meurent comme ils ont vécu, simplement, offrant leur jeunesse, immolant leur sort et leurs foyers à l'idéal sublime dont la France est l'image ' Nous voici, par la défaillance russe, à l'année la plus dure de la guerre. La France, victorieuse sur la Marne, sur l'Yser, à Verdun, la France, victorieuse en Lorraine, en Alsace sur la Somme, sur l'Aisne, en veut pas d'une paix de vaincue : elle ne cédera pas. Après ces paroles unanimement applaudies, M. Deschanel a loué le travail accompli par le Parlement en 1917 et a conclu par ces mots à l'adresse de l'envahisseur : Nous opposerons à ses outrages un cœur inflexible, frappant les traîtres, enflammés d'une seule passion, celle de la France, pour sauver les biens suprêmes, la Patrie et la Justice. o—o Le nouveau gouverneur de Jérusalem Selon le Times, M. Ronald Storr a été nommé gouverneur de Jérusalem, avec le rang de lieutenant-colonel. M. Ronald Storr se trouvait en Egypte depuis 1904 où il occupait un poste important dans l'administration. Il succède aujourd'hui à Borton pacha, ancien contrôleur des postes d'Egypte, qui avait été nommé gouverneur de Jérusalem au lendemain de l'entrée du général Allenfev dans cette ville. L'état de santé de Borton pacha l'a obligé' à renoncer à cette charge. ISHHgaMMsaHUU Tout le monde s'imagine qu'il peut faire un journal ou devenir homme d'Etat sans entraînement ni expérience. D. LLOYD GEORGE. ■■■■■■■■■■■■■■■

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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