La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 11 Mai. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/t43hx16v9g/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY a,». CINQ CENTIMES 2lLA»DBl VIJF CERT STHMI: DIX CEICTIMK» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbern 212. âBONNSMEMT 1 mois 3 ah. ; 3 mois, 9 ah. 24M» ANNEE VENDREDI 11 MAI 1917 No. 131 LA GRANDE GUERRE LA BATAILLE DE FRESNOY |U LUTTE CONTRE LE SOUS=MÀRIN . — | Le gouvernement russe et le peuple Les Allemands qui avaient suspendu leurs contre-attaques sur le front fran-! cals les ont reprises mercredi. Une véritable bataille eut lieu au chemin des Dames où l'ennemi fit usage d'effectifs considérables. A divers points, notamment au plateau de Californie, la bataille fut ! extrêmement obstinée et dégénéra en corps-à-corps. Finalement l'ennemi dut admettre la futilité de ses efforts malgré sa formidable artillerie et l'élan de son infanterie. Une opération exécutée brilllamment du côté français permit de capturer la première ligne de défense ennemie, sur un front de 1,200 mètres, au nord de Chevreux, diminuant encore ainsi la pression contre Craonne. Au nord de . Reims, 400 mètres de tranchées allemandes furent capturées, en même temps qu'une centaine de prisonniers apparte.-nant à quatre régiments différents, ce qui prouve la densité des troupes massées par l'ennemi dans cette région. Sur le front britannique les contre-attaques allemandes se sont terminées par la capture de Fresnoy, dont une partie vient cependant d'être recapturée par nos alliés. Ce village, situé dans une sorte de bassin à six kilomètres a 1 est de Vimy, avait été conquis par les Canadiens le 3 mai, et la reprise par les Allemands montre quelle importance ils attachaient a cette place. De fait Fresnoy est une des positions principales du système defen-sif allemand. # L'Amirauté britannique vient de publier les chiffres des pertes subies en mer à la suite de torpillage par les sous-marins allemands, pendant la semaine finissant le 6 mai. Ces chiffres sont de 24 navires de 1.600 tonnes ou au-dessus, 22 navires en-dessous de 1.600 tonnes et 16 bateaux de pèche. Par contre, 34 navires—probablement armés—furent attaqués par des sous-ma-rins et parvinrent à échapper. Le total des arrivages pour la semaine est de 2.374 navires et celui des départs de 2.499. Au cours de la semaine précédente ces chiffres étaient de 38 navires de 1.600 tonnes et plus, 13 navires en-dessous de 1.600 et 8 bateaux de pêche. Il y eut 2.716 arrivages et 2.690 départs. Comme on le conçoit ces chiffres ne se prêtent à aucun commentaire. Mais le total des pertes subies par la flotte marchande britannique depuis le 25 février n'en laisse pas moins d'être éloquent. Depuis cette date — toujours d'après l'Amirauté — les sous-marins allemands ont coulé 208 navires de 1.600 tonnes ou plus, 86 navires en-dessous de ce tonnage et 82 bateaux de pêche; 178 navires ont été attaqués mais réussirent à échapper. Le total des arrivages est de 48.094 navires. S'il faut s'en rapporter aux affirmations de l'amiral von Capelle, chef de l'Amirauté allemande, le butin des sous-marins pendant le mois d'avril ne serait pas moins de 1 million 100.000 tonnes. " Nous attendions, déclare-t-il, un butin moyen de 600.000 tonnes par mois, soit 1 millions 800.000 tonnes pour les :rois mois. En ce moment le résultat tour les trois mois s'élève à 2 millions Î00.000 tonnes; c'est-à-dire 55 pour :ent de plus que nous n'attendions et >ur lesquels nous avions basé nos dédiions. En tout, en trois mois, nous avons »ulé r.325 navires." Quoique l'on doi-re accepter .ces chiffres avec'le grain de «1 indispensable—le public allemand ne lemande qu'à être bien berné — on doit e rendre compte que la menace des ous-marins allemands devient de plus n plus grave et que: ce n'est que par les 'lus grands sacrifices personnels — le ationnement volontaire — que nous par-iendrons à épargner les ressources né-essaires pour tenir jusqu'aux récoltes ' rochaines, et ainsi jusqu'au jour où la ictoire couronnera les efforts de nos ar- j lées. , Il y a néanmoins un symptôme con- ( îlant qui se fait jour en Amérique. Ce c sera décidément de l'Amérique, avec son génie pratique et inventif et ses ressources financières, industrielles et économi- 1 ques, que nous viendra le salut. Des efforts incessants ont été faits pour trouver une solution à la question sous-marine et des inventeurs illustres , — dont le célèbre Edison — ont mis la main à la pâte. Des conférences d'une ; importance inusitée ont eu lieu mercredi 1 soir à la résidence de M". Daniels, secrétaire d'Etat pour la flotte, entre les fonc- ' tionnaires du département de la flotte et les membres du-comité de consultation au sujet des expériences déjà faites et des propositions qui doivent encore être , examinées. A la fin de la conférence, M. Daniels déclara que tous les problèmes avaient été examinés et les experts continuaient à essayer les inventions destinées à débarrasser les mers de la plaie des sous-marins. " Quant à leur travail et leurs plans, dit-il, je ne puis que ' dire que ce ne sont pas là de vains rêves, au contraire, ils sont très importants et il est probable que les résultats s'étendront très loin. , Les experts navals américains ont rejeté de nombreuses propositions et bornaient leurs recherches à quelques projets dont un ou deux seraient probablement très effectifs. La crise en Russie est loin d'être ter- < minée. M. lverensky, ministre de la Justice, a adressé au comité exécutif de la Douma, au comité des D.O.S. et aux aux partis socialistes de Pétrograde, une lettre dans laquelle il dit que la tâche qu'il a assumée de représenter les intérêts de la démocratie au sein du gouver-ment provisoire est devenue trop lourde pour un seul homme; il ajoute que comme la situation dans le pays devient de plus en plus compliquée et que la démocratie s'organise et se développe, elle ne peut plus longtemps être exclue d'une participation responsable dans l'administration de l'Etat et que ses représentants doivent porter la charge du pouvoir avec l'autorisation des organisations auxquelles ils appartiennent. , D'autre part le gouvernement provisoire a adressé une proclamation au , peuple dans laquelle il énumère les bien- 1 faits qu'a amenés le renversement de l'ancien régime; mais les liens sociaux , se développent trop lentement et se soudent de façon peu satisfaisante. Des groupes isolés de la population, manquant de toute conscience, cherchent à 1 réaliser leurs aspirations par la violence , et menacent de détruire la discipline de ' , la politique intérieure et de créer l'anar- , chie. | Le gouvernement provisoire fait appel 1 à l'union de tous pour fortifier le pouvoir qui les sauvegarde, et invite les re- ( présentants des forces vives de la nation ] de se joindre à lui en vue de renforcer ] sa composition, de conserver et de consolider la liberté nouvellement con- j quise. ( Un discours d'Alphonse XIII A l'ouverture du congrès des sciences ; de Séville, le roi Alphonse XIII a donné j lecture d'un long discours dans lequel il a. loué l'œuvre de la science. , Le souverain, s'adressant au docteur , ; Gomez Texeira, recteur de l'Université de 1 < Porto, prononça les paroles suivantes : C'est avec une vive satisfaction que je ! ialue, en l'illustre personne du recteur de 1 ['Université de Porto, le représentant de la nation sœur, de la nation aimée qui partage ] ivec nous le sol où vécut-la race ibérique. Je puis déclarer en toute sincérité que tous es Espagnols partagent avec leur roi le plus orofond amour pour le Portugal et j'affirme qu'une des plus grandes satisfactions de ; ma vie fut d'apprendre que le Portugal m'a ;onfié la sauvegarde de ses intérêts dans , es pays ennemis. J'en suis profondément j •econnaissant à la nation sœur et je l'assure jue je me rendrai digne, par tous les moyens, ' le l'honneur que j'ai reçu d'elle. La Conférence de Stockholm. Les anglais n'iront pas Une contre-conférence & Londres Le comité national exécutif du British Labour Party s'est réuni mercredi à la 3hambre des communes pour discuter une invitation de la section hollandaise du bureau socialiste international au British Labour Party pour envoyer des délégués à la conférence de Stockholm. Considérant la décision prise aux deux iernières conférences annuelles du British Labour Party le comité exécutif a décidé ju'il ne pouvait s'associer d'aucune façon à a conférence proposée. Le comité considère que la convocation l'une telle conférence par la délégation hol-.andaise est irrégulière La conférence n'a apparemment aucun but défini et ne possè-ie aucun mandat. En vue des circonstances présentes de la guerre, du fait que la Russie se réorganise pour compléter la liberté qu'elle saura défendre cbntre l'ennemi du iehors, et de la décision des Etats-Unis de eter leur poids dans la balance pour assurer a paix universelle et durable sur la base du iroit international, le comité exécutif du parti ne peut s'engager dans une telle entreprise.Le comité exécutif a aussi examiné la position de la Russie et pour réaliser les résolutions votées à la conférence du parti à Manchester, il a été décidé de préparer une conférence des partis travaillistes et labouris-:es de tous les Alliés, y compris les Etats-Unis, qui se tiendrait à Londres vers la mi-uin.Mr. W. F. Purdey, président du comité îxécutif, le Right Hon. Arthur Henderson, nembre du Pnrlement,ministre sans porte-éuille du cabinet britannique, et M. J. H. Roberts, membre du Parlement, furent choisis pour former une députation qui se rendra en Russie aussitôt que possible, pour y conférer avec les partis travaillistes it socialistes et pour les convaincre de l'abso-.ue nécessité d'éviter tout ce qui pourrait ressembler à une paix séparée ; et aussi pour faire connaître la désirabilité pour le comité des ouvriers et des soldats de nommer ies délégués à la conférence de Londres. — Daily Chconicle. Une note officieuse belge On lit dans les officieuses Informations Belges (supplément au no. 329 du 8 mai 1917) : L'indication des points de fait ci-après ;st donnée de bonne source : La " délégation hollandaise " ^ui a ;onvoqué la conférence n'a été adjointe, plus ou moins régulièrement, au comité jxécutif du Bureau socialiste international }ue provisoirement et pour la durée dç la guerre. Elle a pris l'initiative de convoquer cette conférence sans avoir même îemandé l'avis du président du B.S.I., M. E. Vandervelde et sans avoir consulté les ieux autres membres permanent du Corni. :é exécutif, les députés socialistes belges \nseele et Bertrand. D'après une correspondance de VHu-nanité M. C. Huysmans aurait déclaré pi'il n'accompagne les Hollandais qu'en qualité de fonctionnaire du Bureau et nour se documenter sur le mouvement jui s'ébauche mais sans s'associer à l'ini-iative hollandaise. Quoiqu'il en soit, i'r est dès à présent certain que la conférence de Stockholm l'aura à aucun titre le caractère' d'un •éunion plénière du B.S.I. Le parti socialiste français a décidé de îe pas y envoyer de délégués (Humanité lu 28 avril 1917). Les Belges, conformément aux instruc-:ions qui leur ont été envoyées par le parti )uvriers se refusent naturellement à délibérer avec les socialistes allemands qui se sont solidarisés avec le gouvernement mpérial. Les principaux- leaders du Labour Party Dnt décidé de né pas se rendre à Stockholm et de se solidariser avec les Belges / rt les Français. Dans ces conditions, si la conférence se réunit, on n'y verra que des Allemands, les Autrichiens, des Bulgares, quelques leutres et des " Zimmerwaldiens " d'Ita-ie et de Russie. Les espoirs allemands Le président du parti socialiste officiel illemand, M. Fritz Ebert, écrit dans le Vorwaerts que le parti nourrit les plus grands espoirs au sujet des résultats de a conférence de Stockholm. Il est probable jue celle-ci se divisera en deux comités ; (Voir suite, 3e page, 3e colonne). Nos parlementaires en Angleterre Un communiqué, quelques réflexions, des points d'interrogation et une incartade anti-nationale Le groupe parlementaire belge en Angleterre nous prie d'insérer la note suivante que nous croyons devoir faire suivre de quelques réflexions adéquates. La dernière séance du groupe de nos sénateurs et députés résidant dans le Royau-me-Uni (ils se réunissent tous les quinze jours dans le local mis par le gouvernement à leur disposition, Grosvenor Place,32), a été consacrée à l'étude de diverses questions, parmi lesquelles celle relative aux dommages de guerre, a particulièrement retenu leur attention. Après une discussion approfondie, ils ont donné leur adhésion à un avant-projet du département de la Justice, visant, par mesures préparatoires, la constatation et l'évaluation des dommages de guerre causés aux biens, ceux causés aux personnes et aux intérêts maritimes restant reservés pour faire l'objet de dispositions ultérieures. Ces mesures, qui seront très prochainement décrétées par un arrêté-loi, dont l'externe urgence ne peut être contestée, seront immédiatement applicables à toutes les parties du territoire au fur et à mesure de leur libération. A diverses reprises, nos mandataires ont insisté pour qu'un contrôlé parlementaire des recettes et des dépenses de l'Etat, efficace et sérieux, adapté aux circonstances, fût instauré. Au mois de novembre dernier — comme tous les journaux à cette époque l'ont annoncé — ils avaient reçu la promesse de la création " d'un organisme appelé à suppléer la Cour des comptes La réalisation de cette promesse ayant été, depuis lors, . constamment différée, l'assemblée a décidé de renouveler, avec insistance, ses précédentes démarches. Plusieurs questions d'ordre économique et politique ont été posées au gouvernement. Lefe réponses seront publiées. (Si questions et réponses en valent la peine.— N. d. 1. R.) La situation des parlementaires belges en Angleterre et ailleurs appelle, après l'expérience d'un semblant de contrôle, quelques réflexions. En effet, de l'ensemble et de la nature même des questions posées on peut conclure que les parlementaires belges ne connaissent pas les sentiments de la nation ou, à tout le moins, qu'ils ne s'en soucient guère, car ils négligent constamment l'essentiel pour le secondaire et le peu important. Nous ne savons pas si le groupe pose des questions au gouvernement après les avoir agréées en commun ou bien si chacun y va de sa petite question sous le couvert de la collectivité. On remarquera en effet qu'aucune question n'est signée. Quoi qu'il en soit, nous avons l'impression qu'une majorité plus préoccupée d'électoralisme que des intérêts du pays fait sentir son influence dans le groupe parlementaire. Il a été posé au gouvernement de très rares questions utiles; beaucoup de questions saugrenues et un bon nombre de questions de complaisance manifestement posées pour permettre à des ministres de se justifier en long et en large. Aux questions utiles, le gouvernement n'a pas toujours répondu comme il aurait convenu. Cela tient probablement à ce que le gouvernement tolère un semblant de contrôle mais le supporte fort mal. Nous en avons la preuve dans certaines réponses à des questions saugrenues, réponses qui n'ont pas précisément relevé le prestige de nos parlementaires. Le gouvernement supporte mal le contrôle, parlementaire, en partie sans doute, parce que ce semblant de contrôle est exercé avec un souci de préoccupations personnelles et électoralistes. Pour nous, enfin, qui représentons l'opinion, la publication facultative des questions et des réponses posées au gouvernement entache l'action parlementaire de suspicion. Les parlementaires ne posent au gouvernement aucune des questions que le public voudrait lui voir poser et qu'ils devraient certainement connaître. Dès lors, nous devons considérer que les parlementaires, ou bien ignorent tout de ce qui se passe, se fait, se dit; ou bien qu'au lieu d'aider le gouvernement et de traduire les sentiments et les vœux de la nation ils émettent l'extraordinaire prétention de conduire celle-ci suivant leurs sentiments personnels et sans la consulter,par le fait d'omissions graves. En présence de ces faits, nous croyons devoir déclarer que nous ne publions les documents du groupe parlementaire que pour mémoire. Si on mettait en doute la justesse de notre décision il suffirait, croyons-nous, de mettre sous les yeux de nos lecteurs l'extravagante question suivante, qui assimile les Flamands aux Polonais, aux Finlandais et aux Irlandais et qui accorde à l'Allemagne une confiance que ceux qui ont des raisons de la haïr — et ce sont tous les Belges dignes de ce nom — ne lui accordent pas. Nous demandons à Messieurs les parlementaires belges s'ils prennent collectivement la responsabilité de cette inconvenance et de cette incartade anti-nationale?Voici le document, auquel nous faisons allusion : ROYAUME DE BELGIQUE Feuilleton n. 30 2 mai 1917 Question posée au Gouvernement et réponse de M. le Ministre N- 63. — 31 mars 1917. — Question à M. le Ministre de la Guerre. C'est avec une profonde satisfaction que les amis du droit et de la justice constatent que le but de la guerre, tel qu'il fut proclamé par les Alliés, commence à se réaliser. Le nouveau gouvernement russe vient d'émanciper les Finnois, les Polonais. La question irlandaise est sur le point de recevoir une solution. Même l'Allemagne se voit forcée d'étudier la question polonaise et de permettre la libération des Polonais. Le gouvernement belge ne juge-t-il pas le moment venu d'instituer une commission, à l'instar de celle nommée dans le but d'étudié^ l'alcoolisme et la question des indemnités, une commission chargée d'étudier les mesurés■_ à prendre pour assurer l'union de tous les Belges par l'égalité complète entre Wallons et Flamands devant l'administration, la justice, l'enseignement et l'armée? (1) 27 avril 1917. — Réponse de M. le Ministre de la Guerre. L'union entre Flamands et Wallons n'est ni d'ordre juridique ni d'ordre technique comme le sont la question des indemnités de guerre et celle de l'alcoolisme. La manière de voir du gouvernement a été affirmée publiquement notamment dans deux documents officiels et récents. Le gouvernement ne juge pas avoir besoin du concours .d'une commission pour l'éclairer. (1) Von Bissing tenait le même langage; donc, le groupe -parlementaire donne raison à la campagne allemande en faveur (?) des Flamands. o—0 L'anniversaire du " Lusitania " Il y a deux ans, on apprenait qu'un paquebot transatlantique, un des plus grands qui aient jamais relié l'ancien monde au nouveau, venait d'être, sans avertissement préalable, torpillé et coulé par un sous-marin allemand. Le crime avait été commis en plein jour, au large des côtes d'Irlande. Le Lusitania avait sombré en quelques minutes, par 72 mètres de fond, et avec cette ville flottante s'étaient engloutis sous les eaux plus d'un millier de passagers, parmi lesquels ' un grand nombre de femmes, de petits enfants et 186 Américains. La stupeur fut telle que ceux qui, malgré Reims et Louvain, ne connaissaient pas encore ce dont l'Allemagne est capable, doutèrent un moment de la réalité de l'attentat. Dès le lendemain, la presse allemande exaltait bruyamment cet assassinat collos-sal, qui faisait enfin sortir la guerre sous-marine de la médiocrité où elle avait languit jusqu'alors, tandis que, à Washington, Bernstorff déclarait, avec s.on cynisme habituel, qu'il constituerait, pour les Etats-Unis une leçon salutaire. Cette leçon, les Etats-Unis l'ont entendue; ils sont aujourd'hui, à côté de nous, pour défendre l'humanité et venger leurs morts. Au cours de ces deux années, les Allemands se sont fait la main ; la guerre sous-marine aggrave, chaque jour, ses ravages et c'est par milliers que se comptent les pertes de vies humaines, par millions de tonnes que se chiffre l'anéantissement du matériel et des marchandises. Les dépêches nous • apprennent que les pirates auront, dans six mois, sept cents sous-marins occupés à leur effroyable travail et douze cents dans un an. Sur terre ou sur mer, la doctrine est la même. Si l'Allemagne doit périr, elle ensevelira, en s'écroulant, l'univers sous ses ruines.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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