La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 17 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7m03x84j6f/
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» Ttf Newtpap>r for Belgian LA MÉTROPOLE ONE PENNY ri eoiQ cnmiïEr ûmil vu» osbt nswrea dix nsme PARAISSAIT rRO v ISOIREMExTr A LONDRES Btirem S 43, Cfcaneery Lut, W.C.2 — Telephe&e : Holkora 212. (3 mois 9 ihi éjmala i7 «h. ijan ]i shi 26um ANNEE MARDI 17 SEPTEMBRE 1918 i "" ' ===^aHa Rtgirtsred «t the G. T. O. «s m Nrwsfmfer. No. 260 frjgL OBANDX9 OUXIB^XI Sur la route de Metz L'OFFENSIVE AMERICAINE Nouveaux succès de Mangin t iin^; mirli I Pins an nord_ Mancfin. a remoorté un suc- La brillante victoire américaine de St-Mi-L a provoqué des développements d'une «rande importance dans la partie sud du front occidental. Les Allemands, malgré tous leurs efforts, n'ont pas pu tenir les nouvelles lianes qu'ils occupaient vendredi entre ies hauts de Meuse et Pont-à-Mousson. Ce fait prouve bien qu'ils n'étaient nullement préparés à recevoir l'attaque de nos alliés. Il est évident en effet que s'ils avaient prévu le mouvement si bien mené par le général Pers-jiing ils auraient organisé en arrière Je St-Mihiel, par exemple sur le front Fresnes-Vigneulles-Thiaucourt, une position d'accueil où ils auraient pu résister aux efforts de leurs adversaires. En l'absence d'une telle position, ils en sont [réduits à continuer ieur retraite jusq'au point ;où ils pourront réagir sur des lignes naturellement plus fortes, occupées par des renforts et que leurs ingénieurs s'emploient en toute hâte d'organiser. [ En attendant, ils reculent toujours, lentement mais progressivement, sur le front de ijo kilomètres compris entre Bézonvaux, au nord-est de Verdun, et Novroy, au nord dî Pont-à-Mousson, serrés de près par les Américains et par des troupes coloniales françaises. ' Dimanche après-midi le front passait par iAbaucourt, Fresnes, Doncourt, Haumont et Rembercourt, ce qui représente pour les Alliés une avance générale de 3 à 5 kilomètres. Èn certains points les avant-gardles américaines avaient poussé de deux à trois kilomètres au delà de cette ligne générale. On signale i|ue les gros canons de la forteresse de Metz défendant la frontière allemande sont entrés en action — pour la première fois depuis le idébut de la guerre — contre les Américains. C'es là un tir véritablement symbolique. Il montre que la place forte allemande, malgré la sortie que ses défenseurs ont effectuée à l'Est, est investie de près et qu'un danger sérieux menace le Vaterland. Généralement parlant du reste, l'artillerie a été plus active sur tout le front Meuse-Moselle Les Américains sont entrés dans la petite pille de Vilcey. Jusqu'à présent, la réaction ennemie est faible. Le communiqué américain ne signale qu'une seule contre-attaque, près de St-Hilaire et elle fut " aisément " repoussée avec capture de prisonniers. I Le nombre total de prisonniers capturé depuis jeudi par les Américains atteint maintenant 15.000 et le nombre de canons que l'ennemi a été forcé d'abandonner dans sa retraite prétendûment " préparée " dépasse 'e chiffre très respectable de deux cents. On F°it que l'ennemi se retire sur une ligne préparée couvrant le chemin de fer Conflans-Metz-Longwy et le bassin minier de cette ré-$°n, qui sera donc exposé sous peu au bombardement à longue portée de l'artillerie américaine.Le beau temps a favorisé les aviateurs et " Indépendants " britanniques ont de Cwau rendu d'inappréciables services aux plues en bombardant avec une activité nulle-Kent extraordinaire les objectifs militaires ; la zone allemande d'arrière sur lesquels I moins que 27 tonnes d'explosifs ont été ancés en vingt-quatre heures. Entre samedi ^Près-midi et dimanche midi Metz a été bom-r 1 quatre fois et le triangle de chemin de tr Je la grande place forte ainsi que la gran-_e gare stratégique des Sablons, ont reçu un r"we considérable de bombes. Malgré l'op-praon de vingt appareils allemands (dont peux turent détruits) les usines Daimler de i u"gart furent attaqués avec succès et sans r [ es d'avions. Les autres objectifs compre-a,ent notamment les aérodromes de Boulay L rascaty.Metz, les gares de Courcelles, p .uck, Ehrange et Kaiserlautern. Les "Çais ont bombardé Conflans et Mars-la-. Ur- Ces opérations ont dû perturber consi-a ement la défensive allemande. ^ général Mangin continue à progresser •Ai!ment mais sûrement, entre l'Oise et lui- et quoique les résultats qu'il obtient l'enCnt Para'tre intrinsèquement minces, ils a|)|e<lnt Pas moins une importance considé-nom' en qu'ils peuvent conduire d'un ItérêTé ''autre ^ ^es développements d'un iquemet"'. donc, les Français, à l'aide d'at-je inS PUlssantes, mais cependant qualifiées Lu; a es' ont enlevé Lallemant et la forte L"" er|nemie du Moulin de Laffaux. Ils bande'^ vi°'entes contre-attaques alle. Istion' 1 ^ue ''ennerni attachait à ces Ly, ? est nettement indiqué par le nombre Irise (|pS Prisonniers — plus de 2.500. La ieau C€® deux positions marque un nou-lroSres sur la route de Laon. cès plus estimable encore. Malgré une très vive résistance, dont témoignent 1.000 prisonniers, il a emporté le plateau situé à l'est de Vauxaillon, puissamment organisé par l'ennemi. Il est à remarquer que toute avance dans cette direction contribue à l'enflanque-ment par le nord^ouest du chemin des Dames. Si les Français pouvaient investir la forêt de Pinon ills provoqueraient presque sans coup férir un nouveau recul allemand et forceraient probablement l'ennemi à abandonner tout ce qu'il conserve encore de la ligne de l'Aisne. Les Britanniques maintiennent leur pression sur tout le front Lys-Cambrai-St-Quen-tin, en attendant mieux encore. Ils ont enlevé le village de Maissemy, au nord-ouest de cette dernière ville. L'anarchie russe a atteint la phase du terrorisme absolu. Les Bolchevistes, malgré les protestations des neutres, poursuivent inlassablement leurs massacres en masse, dont les officiers et les prêtres sont les principales victimes. On peut voir des centaines de cadavres flottant sur la Neva et échoués à Cronstadt. La situation est extrêmement tendue, et une révolte peut, assure-t-on, éclater d'une minute à l'autre â Moscou. Le "gouvernement" maximaliste se tient prêt à déménager au premier signal. Le Galway Castle, steamer de 8.000 tonnes de la Union Castle Line, a été coulé jeudi matin probablement par un sous-marin ennemi, à deux jours de mer de Plymouth. Sur ses mille passagers, cent cinquante, dont un grand nombre de femmes et d'enfants, sont portés manquants et ont probablement péri. Le sous-marin n'a pas été aperçu. Ce nouvel acte de barbarie scientifique constitue une excellente entrée en matière à la nouvelle offensive pacifiste des Centraux, dont on lira le détail d'autre part. ♦ Les sympathies américaines La vente du "Forget me not,, Sur la demande de dames américaines, la reine Elisabeth a choisi une fleur destinée à être vendue en Amérique au profit des bébés belges — le myosotis. Mme Woodrow Wilson a accordé son haut patronage à l'œuvre que dirige le major Léon Osterrieth, attaché militaire et chef de la mission militaire belge aux Etas-Unis. Le total des sommes recueillies — plus d'un demi million de francs — dit assez le chaleureux accueil fait par la population au "forget me not", dont un des principaux journalistes américain traduit ainsi le langage : "N'oubliez pas, n'oubliez jamais ce qu'a fait la Belgique ! "N'oubliez pas les bébés belges qui représentent son avenir ! "N'oubliez pas les couleurs de son glorieux drapeau ! " ♦ Une proclamation des Alliés Les chefs des missions alliées à Ar-changel ont publié la proclamation suivante : Les représentants des puissances alliées, dont les troupes sont arrivées dans le nord de la Russie, ont appris l'expulsion des membres du gouvernement de la région du Nord et déclarent décliner toute responsabilité à cet égard. Ils désapprouvent les mesures violentes, de quelque côté qu'elles proviennent et cela d'autant plus qu'ils sont venus en Russie dans l'espoir d'y voir s'établir un régime d'ordre et de liberté. L'acte en question a été exécuté par des Russes contre d'autres Russes et, par conséquent, ne regarde pas, à proprement parler, les Alliés. Les représentants de ces derniers se sentent cependant obligés, dans les circonstances spéciales qui existent, de faire mettre immédiatement en liberté et à ramener à Archangel les membres arrêtés du gouvernement. Dès que ce sera fait, il est à souhaiter qu'un arrangement puisse intervenir qui préviendra le retour de semblables incidents si regrettables et unira tous les Russes de bonne volonté dans l'œuvre de régénération de leur pays. Dans l'intervalle, les affaires du district seront conduites comme auparavant et les représentants alliés invitent tous les bons Russes à poursuivre leurs occupations normales en pleine confiance que les Alliés n'encourageront aucune atteinte à leurs libertés. L'admirable résistance de notre armée Vaines contre-attaques allemandes Dans la nuit du 12 au 13 septembre, après une violente préparation cl artillerie, les colonnes d'attaque allemandes s'élancèrent sur les positions que les Belges avaient enlevé dans la nuit du 10 septembre. Un corps à corps s'engagea et dura jusqu'au matin. Après avoir subi des pertes très lourdes, l'ennemi parvint à prendre pied dans nos positions, mais les troupes belges, par une contre-attaque brillante effectuée en plein jour, bousculèrent les Allemands et reconquirent le terrain perdu. La contre-attaque ïut si violente que l'ennemi laissa entre nos mains avec un matériel et des mitrailleuses, 50 prisonniers.Les Allemands ne renoncèrent eour-tant pas encore à la lutte et, jusqu'à midi, lanoèrent plusieurs contre-attaques contre nos positions. Tous leurs efforts furent vaiins. Nos troupes conservèrent intégralement le terrain conquis. Les pertes subies par l'ennemi furent fort élevées. ♦ Nos footballers en Angleterre Pour la première fois, depuis le commencement de la tournée qu'elle fait en ce moment en Angleterre, notre équipe nationale connut la défaite samedi dernier à Birmingham ce qui n'empêcha pas nos joueurs de faire preuve de leurs brillantes qualités. Plus -de 3.000 personnes s'étaient rendues au terrain d'Aston Villa où les mêmes équipes qui se rencontraient jeudi au terrain de Chelsea étaient mises en présence. Cette fois la victoire alla nettement au team de l'armée britannique nos "diables rouges" suscitant l'admiration des spectateurs pour leur belle défense. Le match se terming par 3 goals pour les joueurs anglais contre o pour notre team national. Voici jusqu'à ce jour les résultats de la tournée belge. Sheffield : Canadiens, o ; Belges, g. Crystal Palace: Royal Marine Depot, 1; Belges, 1. Chelsea : British Army, 2 ; Belges, 2 ; Birmingham : British Army, 3 ; Belges, o. ♦ Membres du Congrès américain au front belge Dix membres du congrès américain ont visité le front belge. Après avoir été reçus par le général Gil-lain, chef d'état-major général, ils se rendirent aux tranchées et explorèrent les secteurs de Merckem, où les troupes belges se couvrirent de gloire et le saillant d'Ypres où les soldats du Roi Albert viennent de se couvrir de lauriers. Les membres du congrès américain remportèrent de cette visite la meilleure des impressions.♦ Les Allemands reconnaissent que l'agence Wolff exagère Un article tout récemment paru dans la Gazette de Cologne reproche à l'Agence Wolff d'avoir, par ses communications mensongères, contribué à la dépression actuelle du moral allemand. Cet organe semi-officiel d'information, écrit la Gazette de Cologne, en faisant allusion aux succès allemands du printemps au lieu de se contenter de laisser parler les faits, a donné l'impression que nos adversaires ne pourraient plus désormais se relever, que leurs ressources étaient épuisées et qu'un dernier effort suffirait pour les achever. Voilà pourquoi la victorieuse offensive des Français d'abord, des Anglais ensuite a produit sur le peuple allemand l'effet d'une surprise et d'une énigme incroyable parce que l'on n'en possédait pas la clé... Ce n'est pas la première fois que les informations provenant de sources officielles et officieuses ou simplement de personnes intéressées aux affaires publiques, révèlent ce défaut. Que l'on se rappelle la façon dont on exagéra le résultat des moissons clans les premières années de guerre, les espérances conçues au sujet des approvisionnements que devaient fournir la Roumanie et l'Ukraine, et les promesses de la guerre sous-marine. Que l'on se rappelle aussi l'extravagance avec laquelle on trompettait de par le monde la nouvelle d'inventions de toutes sortes et des effets que l'on en attendait. Le rôle de l'Agence Wolff qualifié de néfaste. Voilà un fait nouveau en Allemagne. C'est là un signe des temps et qui révèle que, depuis la victorieuse offensive des Alliés, le moral des Allemands et la confiance dans l'issue de la guerre ont reçu un coup sérieux. LA MANŒUVRE PACIFISTE UNE OFFRE DE PAIX (?) A LA BELGIQUE L'APPEL DE VIENNE 1 L offensive paciifiste, qui s'est intensifiée duraint les dernières semaines, vient d'être lancée simultanément dans plusieurs directions. Depuis vendredi dernier, trois offres bien déterminées ont été faites par les puissances centrales, soit conjointement, soit séparément. Les voici : 1. Une note adressée par le gouvernement austro-hongrois à tous les gouvernements neutres et belligérants et communiquée de façon spéciale au Saint-Siège. Cette note propose une conférence entre les représentants des Etats actuellement en guerre pour discuter de façon secrète et "sans qu'ils se trouvent liés" les conditions de 'la paix. 2. Une offre de paix de l'Allemagne à la Belgique. 3. Une offre communiquée par l'entremise du ministre d'Allemagne à Helsing-fors, disant que les troupes allemandes n'attaqueraient pas la Karélie orientale, à condition que les troupes alliées se retireraient de ce district, ainsi que toute la côte mourmane. "Dans les milieux anglais les mieux qualifiés pour apprécier ces diverses offres, et principalement la paix austro-hongroise et la proposition faite à la Belgique., dit le Times, on estime que ces propositions sont faites pour provoquer chez les Alliés une discussion sur la paix et permettre ainsi à Hindenburg de réorganiser ses armées et de reconstruire ses lignes. Tout porte à croire que la situation militaire de l'ennemi est plus mauvaise qu'tlle ne parût jusqu'ici. De là son désir de gagner du temps à tout prix. " * # * L'offre de paix à la Belgique Tous les journaux anglais partent de l'offre de paix à la Belgique dans les termes à peu près semblables, mais sans dire quand et par quel intermédiaire elle a été faite à notre gouvernement. Celui-ci, comme d'habitude, reste provisoirement muet. Le Daily Express résume comme suit la substance des conditions offertes par l'Allemagne : 1. La Belgique restera neutre jusqu'à la fin de la guerre ; 2. Après la guerre, elle recouvrera son entière indépendance économique et politique;3. Les traités de commerce germano-belges seront remis en vigueur après la guerre pour une période indéterminée; 4. La Belgique s'entremettra auprès des Alliés pour obtenir le retour à l'Ai lemagne de ses colonies ; 5. La question flamande sera po'sée; 6. Les activistes flamingants ne seront pas punis. Il n'est pas question dans cette offre ni de restauration, ni d'indemnités d'aucune sorte. "Le truc, dit le Davly Express, est contenu danis la suggestion, que la Belgique deviendrait (sic) neutre. Le gouvernement allemand se rend compte que l'Allemagne devra bientôt se retirer de la Belgique, qu'elle Le veuille ou non. Si elle peut obtenir u'ni traité qui fermerait le territoire belge aux troupes alliées et à l'aviation allliée, elle ajouterait énormément aux difficultés d'attaques hostiles contre le territoire allemand et les villes allemandes." Le Times dit : "Telles sont les conditions que l'Allemagne est prête à consentir au peuple qu'elle a massacré, pillé et opprimé durant quatre^ ains d'un despotisme sans exemple par sa méchanceté dans les temps modernes. Il n'y a pas un mot dans son offre de "paix" de restauration ou ed réparation. Les Alliés ont fait le serment de procurer l'un et l'autre à la Belgique et de lui donner les garanties additionnelles qu'elle ne sera plus jamais foulée aux pieds par le "militarisme" prussien. C'est là ce que leur dictent leurs principes." Il est à peine besoin d'ajouter que les Belges repoussent du pied des "offres" qui mettraient en question la loyauté de la Belgique combattante aux garants qui défendent sa cause et qui ne lui assure raient ni les réparations, ni les garanties auxquelles elle a tous les droits. ' * * * La note autrichienne Amsterdam, 15 septembre.— Un télégramme officiel de Vienne dit : Un examen objectif et consciencieux de la situation de tous les Etats belligérants ne laisse plus de doute que tous les peuples, de quelque côté qu'ils puissent combattre, aspirent à une fin rapide de la lutte sanglante. Malgré ce désir de paix naturel et compréhensible, il n'a1 pas été possible de créer jusqu'à à rapprocher de leur réalisation ces efforts de, à rapprocher de leur réalisation ces efforts Je paix et de jeter un pont sur l'intervalle qui à présent sépare toujours les belligérants. Il faut donc prendre en considération des voies et moyens plus efficaces par lesquels il puisse être offert aux facteurs responsables dans tous les pays une opportunité d'examiner les possibilités présentes d'un accord. La première démarche que l'Autriche-Hon-grie, d'accord avec ses alliés, entreprit le 12 décembre 1916 pour provoquer la paix n'aboutit pas à la fin espérée. Les causes en furent assurément dans la situation à cette époque. Pour maintenir l'esprit belliqueux ae leur peuple qui déclinait continuellement, les gouvernements alliés avaient supprimé par les moyens les plus sévères même toute discussion de l'idée de paix, et il arriva ainsi que le terrain pour une entente pacifique n'était pas convenablement préparé. La transition naturelle de l'agitation de guerre la plus sauvage à la conciliation faisait défaut. Il serait faux cependant de croire que la lé marche pacifique que nous fîmes alors fut complètement sans résultat. Ses fruits, cepen dant, consistent en ce phénomène qui ne do t pas être perdu de vue, que la question de la paix n'a plus disparu depuis lors de l'ordre du jour et si, cependant, les discussions pertinentes qui eurent lieu devant le tribunal de l'opinion publique prouvent en même temps les différences non négligeables qui séparei: toujours aujourd'hui les puissances belligérantes dans leur conception des conditions de paix, néanmoins une atmosphère ai été constituée qui n'exclut plus la discussion du problème de la paix. Sans optimisme exagéré, on peut au mo' s déduire assurément des déclarations d'hommes d'Etat responsables que le désir d'arriver à une entente et de ne pas décider exclusivement la guerre par la force des armes commence également à pénétrer les Etats alliés, sauf pour quelques exceptions d'agitateurs de guerre aveuglés qu'il ne faut certes pas estimer à la légère. Le gouvernement austro-hongrois est conscient qu'après les profondes convulsions qui ont été provoquées dans la vie des peuples par les effets dévastateurs de la guerre mondiale, il ne sera pas possible de rétablir d'un seul coup l'ordre universel chancelant. Le chemin qui conduit à la restauration de relations pacifiques entre les peuples séparés par la haine et l'amertume est dur et ardu; c'est cependant notre devoir de nous engager dans cette voie — la voie des négociations — et s'il existe encore des facteurs responsables qui désirent surmonter leur adversaire par des moyens militaires et de leur imposer la vo-: lonté de la victoire, il ne saurait plus néanmoins exister de doute que ce but, en admettant même qu'H puisse être atteint, nécessiterait d'abord une nouvelle lutte sanglante et prolongée. Mais même une paix tardive et victorieuse ne sera plus à même de compenser d'une telle politique, conséquences qui seront fatales à tous les Etats et peuples de l'Europe. Seule une paix qui pourrait ajuster dans ia justice les conceptions toujours divergentes des adversaires serait la paix désirée par tous les peuples. Dans cette conscience, et dans notre désir irrépressible de travailler dans les intérêts de la paix, le gouvernement austro-hongrois se présente de nouveau maintenant avec une suggestion dans le but de provoquer une discussion directe entre les puissances ennemies. La volonté sérieuse de paix de larges couches de la population de tous les Etats qui souffrent conjointement de la guerre, l'indiscutable rapprochement dans les questions individuelles controversées, comme l'atmosphère plus conciliante qui est générale, semblent fournir au gouvernement austro-hongrois une certaine garantie qu'une nouvelle démarche dans l'intérêt de la paix, qui tient également compte d'expériences passées dans ie domaine, pourrait à l'heure actuelle présenter une possibilité de succès. Le gouvernement austro-hongrois a donc résolu de faire remarquer à tous les belligérants, amis et ennemis, une voie qu'il considère comme praticable et de leur proposer (Voir suite 3e page, 3e colonne.)

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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