La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1218 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1917, 11 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9882j69407/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LA MÉTROPOLE ONEJPENNY ■nnNT' cihq centimes ■HOLLANDE: vijf cent ■ojtinent: dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212, ABONKEMEHT 1 mois 3 «h. ; 3 mois,,,9 sk. 24mb ANNEE SAMEDI 11 AOUT 1917 No 223 LA GRANDE GUERRE L'artillerie allemande dans l'Ouest (Actions mineures sur le front russe La propagande allemande en Grèee ■La situation militaire dans les Flan-Hres n'a pas changé au cours de ces der-Hers jours,sans doute par suite die la per-^Ktance du mauvais temps- Les commu-I njqués ont bien parlé d'une recrudescen-K considérable de l'activité de l'artille-I rit sur ce front mais le communiqué britannique autant que le communiqué of-Hciel français de jeudi ne mentionnent ■cette activité que " pour mémoire ■Parmi les spéculations au sujet de l'ar-flêt de l'offensive en Flandre, il en est Ke — le mauvais temps mis à part — Hui mérite bien qu'on s'y arrête. ■fUn expert militaire allemand, Herr RGaedke écrivant dans le Vorwaerts, Har'c de l'augmentation considérable de ^Approvisionnement en munitions des ^Eupes allemandes dans l'ouest. Après ^Affirmation usuelle que les ennemis de M&llemagne font état de calculs mathé-^Aatiques mais ne tiennent aucun comp-■tè des " forces intellectuelles et mora- ■ les Herr Gaedke poursuit ainsi : ■ Cependant dans les circonstances ac-■jielles ils (les Alliés) se sont trompés, Riême dans le calcul des ressources pure-Hntnt matérielles à la disposition de l'ar-^Hnée créative des travailleurs allemands ^■ivons sont un temps de gloire pour l'ar-créative de travailleurs allemands Be l'intérieur autant que pour les travailleurs armés qui font face à l'ennemi ■«pour l'énergie des chefs allemands. H'o:re travail chez nous nous permet ■ d'accumuler des armes défensives égales Mievant les armes d'attaque anglaises en ^pandre. La loi du service auxiliaire a Hnaintenant fait son devoir et les priva-Bons et la misère à l'inténieur n'ont pas Hlté subies en vain. La ténacité et la dé-Bermination anglaises ont réussi à pro-■luire une surprise dans l'offensive de la ^Bomme et les effets s'en font encore Bentir dans l'offensive du printemps de ^Bette année, mais à présent ils ont été Burpassés par la force plus grande de B:Allemagne. ' ' H La loi du service auxiliaire, on s'en ■Appelle, est celle qui nommait le général Groener directeur de la conscription B">e grâce à laquelle les militaires em-B'oyés dans les usines de guerre furent Bpérés pour le service et remplacés par ■<les civils et surtout des femmes, sans Bublier les malheureux Belges qui furent ^fc'ortés de leurs foyers pour aller tra-^fciller dans les usines et les mines alle- ■;I1 faut tout naturellement accepter la Bworie de Herr Gaedke avec le grain de indispensable mais il n'est pas dou-Bf® qu'avec leur esprit d'organisation de décision ainsi que leur absence abso-BPe de scrupules,les Allemands n'aient fait B™s ce sens un effort considérable. Cette ^•eorie explique sans doute aussi l'exaltation manifeste, dans les communi-B« allemands, de la " violence inouïe"' B* 1 "intensité terrible et formidable " Bs. ^rabard'ements britanniques, la su-B^r'orité de l'artillerie allemande n'en ■j^'enant que plus manifeste- Quant à Br? lue la supériorité allemande en mu-Bjt'ons dans les Flandres est seule res-^P°nsable du peu de progrès de l'offensive B[anc°-britannique en Belgique Herr ^»aedke exagère manifestement, car il ne MM aucun compte de l'avantage consi-Be,rable que la nature du terrain et les Bwnents ont donné à l'ennemi. H; Quoi qu'il en soit il n'en est que plus Brai lue les Alliés ne doivent épargner B efforts ni peines p>our donner à leurs ■finées cette véritable supériorité en mu-Btlons et en hommes que leurs ressour-combinées doivent ou devraient fa-B'e®ent produire. ■ \Ur le front russe il y a eu quelques ■Us'jades dans la direction de Brody, ■?ndis que dans la région de la Pruth B^nnemi a fait une série d'attaques qui B . toutes repoussées; au nord-ouest H 'Pot et de Katergali l'ennemi occupa Be r'ues hauteurs. En Roumanie l'enne-■)' flt.taPua les positions de nos alliés et BnSMt ^ les refouler légèrement entre et le Casinu. | En Grèce la loi martiale a été promulguée et en même temps la censure de la presse a été réintroduite. Ces deux mesures furent vivement critiquées à la Chambre par un député qui fit l'éloge de la presse d'Athènes et des organes proallemands et reprocha à M. Venizelos de vouloir prendre l'attitude d'un dictateur. Après un violent débat lie député en question fut expulsé de la Chambre. M. Venizelos déclara alors que dans les circonstances actuelles il ne pouvait accepter la responsabilité de diriger les destinées du pays sans disposer de pleins pouvoirs pour combattre l'hostilité ouverte et la trahison secrète à l'intérieur. Il était déaidé avec le parti libéral à ne pas tolérer un retour du régime criminel et à la politique qui venait d'être renversée. M. Venizelos fit remarquer que c'était un secret de Polichinelle que le baron von Schenck avait dépensé de fortes sommes pour la propagande allemande et la corruption de l'opinion publique grecque. Ces déclarations de M. Venizelos sont d'ailleurs confirmées par une statistique officieuse dans laquelle il est dit qu'en 1915 la légation allemande a dépensé pour la propagande une somme de 5 milliards et demi de marks et en 1916 une somme de 6 millions 532.000 marks. Les sommes les plus fortes furent dépensées aux mois de juin, juillet et août 1916 lors de la réorganisation secrète des ligues de réservistes-——o—o La portee de la politique "flamande" de l'Allemagne La Norddeutsche Allgameine Zeitung du 21 juillet 1917, ire édition, dans un article résumant l'œuvre accomplie par l'administration allemande en Belgique, reconnaît ouvertement que l'Allemagne n'a pas favorisé le développement du mouvement flamand dans le seul intérêt des Flamands, mais encore et surtout dans son propre intérêt.Ainsi, conclut l'article, il faut attribuer à la politique .flamande de l'Allemagne une portée qui s'étend loin au delà des limites de la Belgique et du présent.C'est là un aveu qui, émanant d'un organe officieux mérite d'être noté. La "grande trahison" de la Belgique C'est sous ce titre que l'on pourrait placer les neuf lignes que la Norddeutsche All-gemeine Zeitung du 2 août 1917 (n. 211, ire édition) consacre à la Belgique dans un article intitulé : " Die Schuld am Ausbruch des Krieges " (La responsabilité du déchaînement de la guerre), dans lequel la feuille officieuse entreprend, œuvre difficile, de justifier l'attitude de l'Allemagne. La Belgique, écrit la Norddeutsche Allgemeine Zeitung, trahit, par son brutal refus à l'Allemagne et son appel à l'aide anglaise, qu'elle se trouvait aux côtés de l'Entente. Le " brutal refus à l'Allemagne ", c'est la réponse belge à l'ultimatum allemand, par lequel Guillaume II exigeait, pour ses armées, dans les 12 heures, le droit de passage à travers le pays afin de pouvoir envahir la Franoe par le Nord. Le gouvernement belge refusa, conformément aux stipulations des traités de constitution de la çnonarchie, de trahir son devoir. II osa même rappeler au roi de Prusse qu'il se trouvait, par la signature de son aïeul, engagé d'honneur à respecter, à perpétuité, la neutralité de la Belgique. Quant à, l'appel à la Grande-Bretagne,autre garante de la neutralité belge, il eut lieu seulement lorsque les troupes de Guillaume II, au mépris des traités et du Droit, eurent foulé le sol de la Belgique. En agissant ainsi, le roi Albert et son gouvernement se conformaient, en tous points, aux obligations qui incombaient à la nation en vertu des traités portant, entre autres, la signature de la Prusse. La Conférence de Stockholm La décision du Labour Il faut attendre le résultat du poil ai Congrès du î.abqu qui .s'est tenu hier ; Londres pour être fixé sur le cours qui vont prendre les .événements. L'Exécu tif, réuni jeudi, avait décidé par neuf vob contre cinq de maintenir son point de vu< et M. Hcnderson était plus partisan qui jamais de Stockholm. Il sera cuiieu} de voir quelles conséquences aura soi attitude en cas d'échec. Des journaux ra dicaux avertissent déjà lëurs lecteurs qui M. Henderson est avant tout le représen tant du Labour au sein du Cabinet e que, même s'il devait différer d'opinioi sur certains points avec le gouvernemen' dont il fait partie, ce ne serait pas là uni raison pour qu'il démissionnât. Ces jour naux oublient cependant de dire si M Henderson représenterait encore le Labow, si celui-ci, par un vote, lui donnait ui camouflet ? Dans ce cas, ne devrait-i pas faire place à un représentant qui com prendrait mieux, sur des questions auss vitales que le fait d'aller fraterniser avei les Boches, les intérêts de ses commet tants ? Le Labour anglais, comme la plupar des organisations socialistes, est mal serv par ses " chefs ", inféodés, par leur édu cation internationaliste, au marxism< prussien. Les minorités ont certes 1 droit de se faire entendre ; encore faut il que ce soit d'une façon conforme à le'u importance. Comment apprécie-t-on 1< fait qu'à la Conférence des socialistes al liés du 28 août le Labour Party ne ser; représenté que pa:_ 12 délégués alcfs qu l'I.L.P. en aura 8 (p ur 30.000 membres ! et le B.S.P. 8 (pour 5.C00 membres !) Une minorité insignifiante disposera don d'une majorité de 4 voix ! Qui arrang les choses de cette " màniè 'e ? Est-c Berlin ? De même, pourquoi les socia listes belges," patriotes , en immense rnajc rite, ne désavouent-ils pas Camille Huys mans ? S'il ne peuvent le faire, que sign: fie leur " organisation " ? La réunion du B 'itish Worker's League jeudi soir, a été un grand succès. M)V G. X. Barnes et G. H. Roberts, membre socialistes du Cabinet, y ont ouvertemen p is parti contre il. Henderson. Diver orateurs ont déclaré que la Conférenc ! de Stockholm serait " la trahison de 1 démocratie " et que le Labour anglai n'avait pas le droit de décider sans en tendre les Dominions. A la Fabian Society, M. G. B. Shav l'auteur socialiste, s'est . spi' ituellemen j moqué-de Stockholm. " Si les Allemand gagnent la guerre, dit-il, nous serons éepi cfaés vifs, si nous la gagnons, nous les écoi cherons vifs. Si nous ne le faisons pas pourquoi nous battons-nous ? Nous son" mes en guerre et nous devons nous battre Ce n'est vraiment pas la- peine d'aller Stockholm pour raconter cela aux Aile mands. Les gens qui s'imagjnent qu les socialistes ou les pacifistes auront que! que chose à dire à la paix sont des idiots. M. G. B. Shaw est souvent paradoxa mais les paradoxes renferment souven de grandes vérités. Le Soviet et Stockholm Pétrograde,' 2 août (retardée en trans mission). — La séance plénière, commi ne du Comité du Soviet et du Comité d Conseil des paysans a voté sur 1 question de la Conférence de Stockholrr la résolution suivante : Constatant que le seul moyen sérieux c liquider la guerre le plus prochainemet possible et dans des conditions les plus f; vora,bles pour la démocratie gérait de dév< lopper et de renforcer la lutte pour la pai sans annexion ni contributiqn, sur la ba? du droit des peuples d'organiser leur aven eux-mêmes, les Comités exécutifs du Sovï< et des pavsans chargent leurs bureaux respei tifs de prendre les mesures les plus active pour que la Conférence de Stockholm « réunisse à la date fixée. Un régiment de fantassins israélites Le War Office constitue actuellement u régiment de fantassins israélites qui aur pour insigne le bouclier du roi David. C régiment comprendra tous les soldats israe lite^ qui connaissent le russe ou le dialect germano-hébraïque appelé Yiddiche, pari couramment dans le quartier Est de Londre: Cette mesure est fort critiquée par la press juive en Angleterre. Le nouveau ministre de la Guerri Le lieutenant-général de Ceuninck Nous complétons ci-dessous les quelques notes biographiques que nous avons 1 consacrées dans notre dernier numén 1 au nouveau ministre de la Guerre : Lors de la mobilisation, il était colonel d'état-major et chef de section à l'état-: major de l'armée belge ; il conserva ce1 ; emploi jusqu'au 6 septembre 1914, puis fut promu général-major commandant h : 18e brigade mixte coiriposée des régiments 1 de grenadiers. Il participa, en cette qualité, aux sorties d'Anyers des 9 ei - 13 septembre, qui contribuèrent à la vie toire de la Marne. Le général de Ceuninck se distinguî 1 partout : au siège d'Anvers, dans la re : traite vers la côté, à la bataille de l'Yser. ? Le 21 avril 1915, à Ste'enstraete, lors d'une attaque allemande à l'aide de gaz as phyxiants, la 6e division d'armée occu K pait le secteur immédiatement voisin de 1 celui occupé par les territoriaux français 1 Surp'ise par l'attaque traîtresse, décimée ; elle dut reculer. L'heure était grave 1 à tout pix il fallait arrêter la progressior : ennemie, sinon le front allait être rompu Le général de Ceuninck ordonna toutes les dispositions et avec ses carabiniers, re-t levés progressivement par les 3e et 4e 1 régiments de ligne, appuyé par toute l'artillerie disponible, déclancha une attaque - qui brisa l'effort allemand. Grâce à son énergie et à celle des troupes sous ses ordres, le front français menacé r fut bientôt solidement rétabli. - Les Allemands furent aussitôt punis de leur audace : Français et Belges, par une 1 splendide contre-attaque, reprirent Steen e straete et Lizerne et refoulèrent l'ennem ) jusqu'au delà du canal de l'Yser. Reconnaissant ses mérites pour ce fai " d'armes, le président de la République e remit au général de Ceuninck la cravati e de commandeur de la Légion d'honneu et la Croix de guerre française avec palme S. M. le Roi le promut au grade le plu élevé dans l'armée belge, celui de lieute nant-général, en lui remettant la cravat de commandeur de l'ordre de LéopOi et la Croix de guerre. Notre nouveau ministre de la Guerr s est encore porteur des distinctions hono t rifiques suivantes : Commaneîeur des or s drés de Saint-Maurice et Lazare, Saint e Michel et Saint-Georges et commandeu a de 2e classe de l'ordre de la Couronne d'I s talie. 0—o Le témoignage d'un Allemand t s . Au consulat belge de Rotterdam, u déserteur allemand, appartenant jadi aux troupes cantonnées à Metz, a f >i spontanément la déposition suivante, en tièrement écrite de sa maiin. En vo;ici un traduction aussi littérale que possible Vers la fin de février (1917, N. d. 1. R." 500 prisonniers civils belges arrivèrent dan 0 le camp retranché de Metz, afin de travaille à dés positions de réserve. (Réservestel'ur gen). Les cantonnements (Quartiere) étaler [, très mauvais et non chauffés par le gran t froid qui régnait alors. Si les pauvres gen entraient à la cantine pour réchauffer leur membres à moitié gelés par le froid, ils e étaient chassés et, en une occasion, à coup de pied, et cela par le Hauptmann de 1 forteresse Feldb. Betr. Abt. II. La nourr i_ tur.e était fort insuffisante. Les gens o fraient jusqu'à 10 marks'pour Un petit pai de soldat. Le sous-officier Brechter, d a " Arm. Battl. 138/4 Komp " ven'dit, à d 1 verses reprises, le pain à 8 marks. Les avi; teurs lançaient souvent des bombes d'ans 1 e région. Il n'existait pas d'abris contre le [t bombes. (. Je soussigné certifie que j'ai écrit oe qi se trouve ci-dessus, de ma main, le 28 jui x 19171 et que cela est la pure vérité. Suit la signature avec les désignation militaires du témoin. * La coopération du > Brésil Le gouvernement brésilien dispose c seize unités navales pour faire la patrouil de l'Atlantique du Sud. Les commissions du Congrès examiner le projet ouvrant des crédits spéciaux s'él-i n vant à 250 millions de francs pour l'arme a et la marine. e Les enrôlements de volontaires augmei ■- tèn.t. e Un festival monstre a eu lieu au bénéfie é du ravitaillement belge. Le sénateur Ri 3. Barbosa y a pris la parole. e Une ambassade spéciale est partie poi la Bolivie. La valeur légale des décrets allemands en Belgique Jurisprudence de la Cour de Cassation de Belgique Quelle est la valeur légale des décrets pris par l'autorité ennemie dans les territoires occupés par elle? La Cour de cassation de Belgique a examiné ce point dans ses arrêts du 20 mai 1916. Elle a décidé qu'en cas d'occupation de guerre, les décrets de l'occupant ne sont pas des lois, au sens juridique du mot, mais bien des ordres d'une autorité militaire étrangère. Par l'effet de la troisième des conventions énupiérées en l'article unique de la loi belge du 25 mai 1910, si l'un des contractants 1 occupe une partie du territoire de l'un des autres, le premier doit faire prendre par ses autorités militaires des mesures pour œt ob-. jet déterminé, qui est de rétablir et d'assurer dans le territoire occupé la vie publique, et les ressortissants du second doivent se conformer à ces mesures. Si l'occupant, en vue de rétablir et d'assurer la vie publique, prend une mesure consistant précisément dans une injonction adressée directement aux tribunaux du territoire occupé, ceux-ci doivent s'y conformer par l'application de la loi belge qui a approuvé les. Conventions de La Haye. La Cour de cassation de Belgique subordonne la force obligatoire des mesures prises par l'occupant à l'objet même qu'elles doivent réaliser : iil faut que celles-ei tendent à rétablir et à assurer dans le territoire occupé la vie publique et l'ordre public. Les juridictions belges appelées à statuer ne peuvent les appliquer que pour cet objet et dans les limites de cet objet. Un arrêt tout récent rendu par la Cour de cassation de Belgique le 14 juin 1917 confirme cette jurisprudence. D'après ces motifs les tribunaux belges ne peuvent appliquer i les arrêtés allemands que s'ils peuvent leur "reconnaître le caractère d'une de ces mesu-res qui, à raison de l'objet spécial et limité 3 qu'elles ont réellement et uniquement en ^ vue, rentrent dans la mission exceptionnellement reconnue à l'occupant par la Con- 1 vention de La Haye et son annexe, et qui sans avoir par elles-mêmes d'autorité juri- 3 dique, s'imposent aux citoyens par répercussion de la loi belge d'ordre public du 25 2 mai 1910." j II va de soi—et l'arrêté-loi du gouvernement belge du 8 avril 1917 l'édicté expressé-a ment, — que toutes les mesures prises par l'occupant seront tenues pour abrogées de plein droit, au fur et à mesure de la libération du territoire. o—o L'appel des jeunes classes en Grèce Le Neon Asty ayant annoncé que le gouvernement grec allait procéder à bref délai à la mobilisation des réservistes, M. Veni-n zelos a fait publier dans l'Hestia du même s jt)ur la. rectification suiyanfe : j. "J'ai exposé1 très clairement, dans une harangue d'il y a quelques jours que le gouvernement est convaincu que la Grèce doit e prendre part à la guerre mondiale pour expulser de Macédoine l'ennemi héréditaire. , Mais ceux qui s'imaginent que nous pouvons s mçbiliser immédiatement les réservistes sem-r blent tomber de la lune. Ils ignorent les ru'-nes que les libéraux ont trouvées en reve-t nànt au pouvoir. Je serais content si nous rj pouvions dans le' délai d'un mois, appeler s sous les drapeaux les deux classes de oons-s crits 1916 et 1917." n 0—0 a La crainte de l'indigestion î- Nous trouvons dans la brochure inti-n tulée Notre but de guerre belge, par Al. " Meister, la phrase typique suivante : 1- ...Au fond tout le monde chez nous esti-a me qu'il serait extrêmement désirable de is reculer nos frontières jusqu'à la côte flamande. Nous.sentons que l'annexion de la îi Belgique est pour nous la, plus grande des n sûretés militaires, mais ensuite, en reconnaissant notre insuffisance, nous ajoutons tous : " Nous voudrions bien, mais nous ne s pouvons pas, nous sommes incapables de digérer la Belgique politiquement. C'est pourquoi' le nombre des annexionnistes purs pour ce qui concerne la Belgîique est chez nous très petit. Pour cette raison l'auteur n'est pas partisan d'une annexion pure et e simple, mais de la création de deux Etats e vassaux de l'Allemagne, la Flandre et la Wallonie, qui n'auront qu'une ombre d'in-it dépendance et tout au plus l'autonomie administrative. Pour le reste, dépendance mi-e litaire et économique de l'Allemagne, mainmise sur les chemins de fer, richesses mi-1- nières, suppression de la représentation à l'étranger — la Belgique serait représentes e à l'étranger par les ministres allemands — y etc... lr Voilà ce que voudraient les Allemands " modérés '' !

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume