La Métropole

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s.n. 1914, 09 März. La Métropole. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/1j9765b797/
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LA MÉTROPOLE 21e Annêe ~NÖ~67 Kditicn. B A rviv Uo to. Sis molt • «•••••••••• • & • 8 — Truis mola. • •••••••••• .fr. 460 On r&bonne ft tous les bureaux de poste et auz facteurs. ETRAI^GER. ie port en sus: Po ui 1* HOLLANDE. s'abonner de préférence aux LE NIJHERC 5 OTIMFS i Journal quotidien du matin Tous les jours d3 4 a 10 na/iot 59,ruedes Peignes, Arivers Administration: » 3519 Le dimanche de 10 a 16 LE NUMERO 5 CENTIMES Annonces : la petite Ciironiquo sportlve Ia Hgne lig-na . . fr. O 30 fr. 3 00 Annonces financ.lcL *» I 00 Faits divers fin ld. • 2 00 Réclames la li«ne, » I SO La Ville ld. • 9 00 Faits divers corus td. » 3 00 Emissions Prtx k convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An-vers, i'adresser a l'AGENCE HAVAS : k BRUXELLES : 8. place des Martyrs. A PARIS 8, place de la Bourse. A f MMAD ITO . ..1 ('k.ni.xi/U ET C Lundi * ... i■< 9 Mars 1914 L'effort francais en Afrique Eptorii )0( I Dans lo discours qu'il pr011on5a.it i Bfó»ion ordinaire do juillet 1912 du C seil de Gouvernement de 1 Afrique iic toriale franCaise, M.Merhn, Couverni Génér&l, s'exprimaifc comme suit: Le Congo franc-ais a eu un© singuliere tune. Grace a i'acfcivitiS de nos expiorat-c £ i'fiabileté di- nos diplomabes, ses territo ont été délimités avant d'avoir été recona Aussi la première période d'existence d< co jon ie, de 1885 a 1899, a-t-el'le été tout tière eonsfioróe k pareourir tes contrées i velles pl-acées, par des oonventions diplom ques. dans notro sphère d'action, k dispi a des voisins entreprenante et a fixer les fi tières des territoires qui nous étaient dévo tTne fois les frontières de la eolonie a prés fixéesj une ceuvre considérable restai foursuivre: la pénétration, 1'oceupation organisation de la oolon.be même que nc erffoi-t venait de oonstituer. Après quatc fijinécs de déiaisserae-nt la metropol o per en 1899, pouvoir se décharger de cette ta ardue par l'adoption d'une formule pi ment commerciale et en instituant les gr des soeiétés concessionnaires, entre lesque elilo partago les deux tiers du Congo fr $ais. Ce hit une errour. I/avenir ne ta pas a démontrer qup la pénétration, l'cx pation ot 1'organisation d une eolonie con iuent des oeuvres que la Nation peut s< aocomplir et qu'eUo dodt seule ont-repren par los moyens militaires et administra dont ellie dispose. # En effet, en ereant de grandes com si ons efc en abandonnant aux sociétés c cessionnaires lo soin de développer et pén ét rei' Ie pays, Ia mótropole, non s< ïeinent ne se libér&ifc d'aueune de ses ol gafcions de puissance civilisatrice, m ello en assumait de nou vel les: garan rux capifcaux auxquels il avait été fj appel la sé?urité laquelle ils avaie droifc, sauvegardcr la vie des Europée exposés aux attaques d'indigèues encc sauvages, protéger les indigènes cont les abus que les biancs auraient pu coi mett-re a leur égard dans des régions sa aueun contróie administratif. Mais Ioin do prendre ccBur la fcacl qui lui incombaifc, la Franoe seniblait désintéresser do cet-te eolonie qui agon saifc au milieu d'inextricables embarr de t-outo nature. Ei 1908, ajoute M. Merlin, le Gouvern mccit comprit enfin que persister a délaissi I'uno des plus riches possts&ion.s de notro eii pire co Ion tal, c'était pratiquer une ruineu: ot détestable poHtiqne. S'obstiner a ne p; occupcr ot ïv ne pas organiser le pays, c'éta xaamtenrr l^o scj\ dans jaolièvo, les popub tions clans la barbarie; o'ét-a-it abandonm [■os eapitauK engagéa dans la eolonie aux.pi.ri ft ve—fcures, Lrvror les indi genos aux pire6 abu Aussi dés 1908 les forees militaires d'o cupation furent-eiles augmentées, un ei prunt do 21 millions fut consenti par Ic>i du 12 juillet 1909 ; 1'occu^ation adn nistrafcive devinb plus effective. C'est i cotte année 1908-1909 que le Congo fra Cais commenQa k sortir de la torpeur vc sine de la mort qui le fcenait immobili depris l'origine. Mais survinfc comme un coup de to nerre la convention franco-allemaude c 4 novembro 1911 qui, en reconnaissan du profcectorat francais sur Ie Maroc fa sait abandon a 1'AIIemagne d'une lar^ ba.ide de territoir© au Nord du Gaboi «lans le bassin de ia Sangha et dans bassin du Logoné. L'Allemagne remettaifc par contre h 1 France une minime portion de territoii dans Ie voisinago du lac Tchad, entre J Cliari efc le Logono. Les parties cédées l'A'lemagne, par Ia convention do 1911 >caupenfc. en deux- u antennes » venant s berminer ^ sur lo fleuvo Congo et su 'Ubanghi, une superficie de 27 million 1'hectares environ, avec une populatioi lue 1'on peufc évaluer k 1 million 200.001 ïabitants. La configuration antérieure a Taccori 10 1911, de 1'Afrique Equatoriale fran :aise, avait commo caractéristique de s omposer do deux bloes compacts, 1'ui ouchanfc a 1'Ouest, a I'Atlantique, limit ,u Nord par le Cameroun, au Sud et ; 'Est par l'enclavo de Cabinda efc par 1 'ongo beige; 1'autre sis au centre d 'Afrique, séparé des océans par le Came oun a 1'ouest, le Sahara au nord, le Sou [&n Anglo-Egyptien k l'est. Une band> [o terrain, d'une largeur de 150 a 200 ki omètres, étrangléo entre 1'Ubanghi et li .'ameroun reliaib ces deux bloes. La convention franco-allemande a eou »é cette liaison entre les deux parties d< ev eolonie frangaise. Les possessions alle ïandes nouvelles s'étendent comme deu: ras en travers do la bande étrangléo, ce 11 du Nord venant toucher 1'Ubanghi i i hauteur du Mongpumba, celui du Suc tfceignanfc Ie Congo h l'embouchure de lf angha- efc des deux Likouala. Entre ce,( eux anbennes allemandes, isolé, s'éfcenc n territoire francais affeefcanfc la formt 'un triangle dont la base seraifc forméc ar 1'Ubanghi et le Sommet le point d'ou ifurquent les antennes allemandes. II n'y a donc pas ii se dissimuler, Ie ongo francais est bel efc bien coupé en o is tron^ons, communiquanfc entre eux uJemenfc par la voie fluviale Congo-banghi, \ oio occupée sur 1'une des rives ive droit-e) en deuv endroits par les Al-mands. La partio centrale, riche en O'itchouc, d'une superficie de 47000 ki-raètres carrés environ (la Belgique tnpte 29.457 kilomèfcres carrés) est dc us enserrée enfcre les robustes bras alle-^nds,sans communicafcions terrestres, en rntoire trangais, avec Ie restant dc la lanie. De plus, I Aremngne, on s'installant x abords memes do Libreville et dans iite Ia partie Nord du bloc touchant a fclanfcique, menace les établissements Uanon d une concurrence commerciaïe •nudable. -i COf?l;l"''ice SYMA^S tê JtTéfropolc 1 e»e sei'yïe i gratuitemem ; pandant 8 joars sur demande I L'Actualité 116 Les élections en Espagi 'J& Pei,P^e souverain espagnol L désigné liier ses roprésentants p< Jon- seconde Chambro des Cortès. [Ua- tót vra i qu'en Espagne 1'influonce >ur- c? penple souverain sur la com] sition du Parlement est encoro bi moins sensible que dans n'importe quel £ £or_ tre pays. Les élections législatives cons iirs ^uen^> cu. éffet, un véritable postiche d'ii jres' oonsultation populaire et les mandate so [11S répa'rtis sur les partis en présence n\ ant n > me que les électeurs aient songé a aller a on_ urnos. II suffit de se souvenir seuioment ou_ la fa^on dont eurent ueu les dernières él< a^j. tions pour s'en rendre compto. Le 21 octobre 1909, lo minister© Man !on_ avait démi sionné a la suite des attaques ! 11S cessantes des ferréristes unis aux libéraux rout acabit contre le président du Conseil t surtout contre 1© ministre de 1'intérieur de! 6t Cierva. Le minister© Moret lui sucoéda av tre mission naturellement de dissoudr© les Cc rzo tès ©t de faire procéder k d© nouvelles é]e sa tions. En d'autres terines, le cabinet libé: avait re<?u du Hoi 1'autorisation de fair© i re_ la majorité conservatrice et maurist© de an_ Chambre une majorité libérale dévouéo Lies ^orefc> Ce dernier cependant n'avait p an calculé sans doute avec 1'influonc© d'un je rda n0 démocrat© ambitioux ©t soutenu par to tu_ tes les forces anticléricalos, c'est-a-dire av sti_ 1'influence de M. Canalejas. Ce fut, on < >n]0 fet, M. Moret qui succéda au cabinet Ma (lrc ra, mais les élections furent fajtes par J bifc Canalejas, arrivé au pouvoir le 9 févri 1910. Les résultats naturellement furent ce qu'« ^jg. les dovaient être. Le 9 mai, les électeurs : 3n. rendiront aux urnes et les résultats qu© vc (je ci furent proclamés le londemain par je go vernement. Etaient ólus: 41 conservateur ,114 libéraux, 48 républicains, 10 carlrstes, régionalistes et 3 députés n'apparfenant l.ls aucun© fraction. kil' Après quatre ans de régimo libéral a lit cours duquel, comme on le sait, Jes ministèr« nt Moret, Canalejas et Romanones ont tour ns tour gouverné 1'Espagne, le tour est ven re do nouveau aux conservateurs de prondr© 1 re pouvoir. La sou!© chos© qui peut mtéressei c'est de savoir comment le chef incontest n" du parti conservateur, M. Maura, va traite 18 Ie ministère Dato. On sait qu© lors de l chute du cabinet libéral Romanones, co n ie fut pas M. Maura, mais un de ses ancien 3e collaborateurs, M. Dato, auquel le Roi a fai i- appol pour la formation du nouveau cabinet ls M. Dato a toujours prétendu qu'il pouvai compter sur 1'appui de M. Maura, mais i n'est pas impossible que 1© parti conserva ^ teur se trouve devant une scission h oause d( vr cotte situation peu claire créée par M. Date en acceptant Ie pouvojr. On prétend, on ef e fet, que Ie nouveau président du Conseil «i is <^0R velléités d^© s'ontendr© plntót avec 'a ^ fraction modérée du parti Irbéral qu'avoc M. L_ Maura ot quo, d'accprd 'avec le comle Roma-,r nones, il fora plutót ane politique d'affaires ja que franehement conservatrice. II est nossi-3> b o quo la situation de la monarchie espagno-lo exige du gouveniement une politique as-c. sez moderée, mais il est tout aussi certain tl- ^r'.° )a scisf'.°n dans le parti (onsen'ateur so-la rait une ov°ntuanté des plus rcgrettable li- Pre<-ise^7> au point de vue de la monarchie et d6 1 idee monarchiste. Une combinaison 1 comme colle qu'on pret© ü M. Dato ne ,.o- t n- etre de longue durée et rexpórionce dn Por->1- tugal a niontre oü cett© politique dos conces-se sions continuelles et"souvent incónsidórées peut conduire la monarchie. n. Mais quol qu'il en soit, nous pouvons étr< lu convaincus que lo .ministère Dato verra de: urnes sortir une majorité avec laquelle i . pour ra gouverner jusqti'au moment ou les li béraux auront conscience de Ia nécessité qu >e s'impose pour eux do reprendre Ie pouvoir 1, II est vrai, M n'est' pas impossible quo si I< [e comte Romanones reste fidèl© k la combinai-con actuelle, I© parti libéral se tronvera éga-a lement dans un© situation trés diffjeijo ot ,e qn0 seuls les éléments d'extrêm^-gauclic pouiv-aient alors succéder au ministère ac-, Ituel. Peut-dtr©^ pourrait-on trouver alors en-a córe une enseigne libérale a un ministère , radical et aux tendances républitnines, mais e lesJ&vénemehte ne tarderaient pas a se pré-r cipiter dans ce cas. 5 Si I'on peut avoir un© idéo de ce qu© sera i la prochaine Chambre espagnolo, il suffit de ) voir comniont s© répartissent les mandats des députés proclamés élus sans lutt© dès 1^ Ier . mars dernier. Ont été nompic's •. 49 conserva-1 tours dont 7 partisans de M. Maura, 22 libéraux romanonistos, 12 libéraux r>riétistes. ? 2 carljstes, 3 indépondants, 1 radical, 1 ré-i gionaliste, soit en tout 93 députés sur 225. '■ Tya proport'on est d'aitlears assez sensibl©-^ mont la même qu'en 1910. Les libéraux -> avaiènt alors 114 élus; les conservateurs, en J admettant la proportion des députés élus sans hitte, auront au del& d'une centajne do mandats. C'ost parfaitoment ea règ'e, et I'on pourra travailler dans quelques semaines a 3 une rouvr© législative qui p'^urrait dnnner - des résultats sous la direction de M. Dato. ; si les libéraux n'empêchent pas le gouvernement do faire tout le bion qu'Us pourra jent. _ Tl serait grand temps que ce facheux sys-tème de rotation prït fin ot que les ©lécteiirs ^ pirssent librement exprimer leur opinion. : I-os partis politiques seraient vraiment les derniers k perdre quelque chos© fi ce change-■ ment, tandis qu© 1© pays y gagnerait beau-| coup. — J. Joerg. SévoiytfösïiBais«©s ~)°{— Le n Peupl© » s'irrit© de Co qu'a la der- ■ moro assemblée généraJe de I'Association pro- ( gressjsto üégeoise, M. Jemiissen a déciaré quo le c parti socialisto est entré en scène < [d une manière maladroite en parlant d'in-? cendie, de partag© ©t d© collectivisme ». c Et le a Peuple », en manière do repré- c sailles, porte ce ooup droit a ses alliés du 2 i juin 1912: « Co n'est pas, pensons-nous, a ceux qui 0 lors des élections dernières avaient sans ces- f so lo mot de révolution a la bouche qu'il c appartient de fair© montre d'une modéra- e bion qui rossemble plus k un accident qu'è n ano( règlo coutumière. » s C'est k peu prés do la^ même fa^on qu'au endemain des émeutes do 1912 le « Voor-lit » rembarrait la « Flaudr© libérale », re->rochant aux socialistes leurs tendances ré-^olutionnaires. q Les gazetiers libéraux, en effet, ne so le >nvent pas d'oxciter les socialistes a chaque ir O's qu ils conQoivent 1 'ilIusion de renverser e gouvernement par 1'agitation. Et lorsque les socialistes, grisés par 1'espoir gi l un ooncoui-s libéral, sortent d© la léga- d< ite, et lorsqu© 1'agitation extra-légale a ui vorte, ces mêmes gazetiers sont les plus ar- pl ente a desavouer le désordre. qi ri,j^tnoU3> on «PP**11© cela de 1'hypo- lei Échos azs ö «s>—<■ LA VILLE )Ur Program me de la journée : II FETES ET CONFERENCES (Je Concorts symphoniques populaires. —A 8 h< ^ ?t dfimie, au Théatre Royal, troisièmo c.oncei Pour les mafade3 do Lourde$. — A 8 beur clemle, au Cenole Catholic/ue. cx>nférence avec l}" jections r»ar M. 1'abbé do Belleney: « ilalte « t-i- Jardin Zoologique. — A 8 lieur£5 et quart, ne la salie des marbres, conférence par M. Cl nt Bósscliere. avec projeetions en couleur de & ,ê_ commandant Bianpain : « Hommage a la mén JX de S. M. LóopoUd II; les serres royales de Laek , Voreeniging voor Letterkundigen. — A 8 lie an la salie des marlages de 1'hótel de vllle, c< !C_ rence par M. Fernand Toussaint van Boela i Het stadsleven ln het vlaajnsche proza o ra Jagen. » Antwerpen's Oudheidskundige Kring — A8 je res et demle, k la malson «Gulden Spoor», c< . rence par M. A. van Reybroeck : « De bade de oudheid. » la Extenslon universitaire catlioliquo flamandi sc A 8 heures, au Collége St-«Tean Berchmans, cc r- rence par M I. K. I'ansaers: aWagner en Parsi C- Cercle d'Etudes pour géomètres — Kring aj Bouwkunde. — A 8 heures et demie, au « je Suisse», oon-férence avec projeetions par M. D I V-06 : « Des cités-jai-dins allemandes." , Antwerpen's Coiffeursgasten Kring. — A 8 I a res et demie, au théatre El Bardo, concert a as tique. u- COURS u- Po!ygJot-C!ub. — A 8 heures 45. au Syadicai comrnerce et de l'industrie, courte ruo Ne c réunion de la sectlon de sténographie. Club Afrlcain-Cercle d'Etudes coloniale6. -l'" S lïeures et.demie, a I'Institut supérieur de.c !• mei-ce, cours d'hygièno coloniale, par le Dr ïr trand. Ccriitz School, 8, Melr. — Langues vivantes. f Le démantètemcnt d'An vers Le gouvernement, dit la e Chronique , Travaux publics d, cherche a act ver les g goc'ations relatives ii la cession de3 tem ^ de 1'ancionne onceinte d'Anvers. Lo mon ment est parti du département de la gue t en ce qui concorne le démantèlement intéi s sant les communes d'Anvers, Borgerhout v Borchem, démantèlement qui peut oomm eer sans inconvénients. ' Lo gouvernement fait mpntr© du plus désir d'aboutir ot c-hercher a trouver di i le plus bref délai un© solution radicale ©t ■ " finitive. r Les départemente des financ.es, des cl , mins de rêr, de 1'agriculture ©t des trava , publics ofc de 1'intérieur, ainsi qu© la comir l sion d'études, ont été saisis de propositi( a e© sujet. ! Un voyage d'études è faire [ Nul n'jgnoro qu© lo pavage en Ix>is ( ; éminomment g'issant. Si nos édiles, au ooi 1 cl© leurs innombrables voyages d'études a f rais do'la prijreesse, ayajeait Ie moindre d d'observation, ils auraient romarqué q dans las grandes viUes oii répancl du gravi sur les chaussées en bois. C'est faute de connaitr© ces particularit qu'ils laissent persister un abus revoltant. Cértains . particwliérs ont fait plac devant 1'entrée cochèro de leur maison c pavé en bo's. L'inclinaison d© cdlui-ci et l'h midite aidant, c'est la chute presqu'inévit ble pour lo passant qui n'y prend garde. On peut se deinander ju-qu'a quel poin en droit, la Ville n'est pas responsable d accidents qui surviennent ainsi do par i faute. Chez nous aussi T/impudenco dos fabricants d'élecfceurs d pass© les^ borues. Co qui se pass© a prop ' des élections des coiiseillors prud'iiommes c insensé. lino prouvo pcrsonnello vient < ; nous en êtr© fournje après ben d'au tros. 1 1 directeur do notre jour nul, é'ecteur pour 1 conseillers patrons, vient d'être ra.vé de 1 liste des électeurs. C'est apparemment ps^i que son personnel s'est accru d'un© vingt: n© de personnes depuis los dernières él( tions ? Voir Ie urbaine Nous avons des mes fort bien paveel d'autres, par contre, qui 1© sont fort nu Ainsi il n'est pas un seul de nos concitóyo qui n'ait romarqué avec étonnemont 1'ét déplorable du pavage de la chaussée f Pont de Meir, au Marché aux Souliers, & chaussée de Malinés, et quelques au tras ru dópendanfc de la grande voirie. II est pa fois impossible do traverser cértains de c endroits sans risquer cFavoir le talon pr entre deux pavés ou de se fouler Ie piet Ce n© sont qu© bossès ©fc fosses ou les ai tos, les jours boueux, accomolissent leurs pli be.-iux exploits d'éclaboussures. Or, notro administration provincial© s'cx cupe beaucoup de la voiri© ruralo; n© poui -ait-ello songer'aussi un peu a Ia. voirio ui baino ©t réserver quelques bons pavés a ce es d© nos chaussées qui dépendent de son dc maine? M. Helleputte, do son cöté, qui s'o( cupo beaucoup d'Anvers en ce moment, pa suite des graads travaux engagés ici, n< oourrait-il jeter un coup d'ceil en passant su 1'état cl© chos es quo nous lui slgnalonsp 1 s'empresserait sans nul douto crordonno une réfeotion compléte des chaussées d'Eta travorsant notr© territoire, car el!es en on vraiment plus qu0 besoin. Attitudes Voyez cotte jeune fill© marclier dans L ruo: olie est fraïche et jol ie. Sa taille si balanc© avec un© grace naturelle. Ses mou rements ont Ia souplesse que donno la jeu no-se; «lle passo au miiiieu d'un moncle qu la regard© et l aimire; on cherche un de ce regaTds; on voudrait voir c0 coin du oio lans ses_ youx; on se sent comme écJairé di >a clarté. échauffé d© sa chaleur. Mais ©He traverse la foule saus sou,pcon ïer 1'émoi qu'ell© cause. El.le a lö désir d"'ar iver. Sa marohe est viv© ©t presséo; se: >enséos Ja devancent; son ceij ne voit riei Ie ce qui 1'entoure; son ceeur est agité dlur.< motion fcrop vive, trop intime, trop "mys-érieuse pour qu'elle puisse s'arrêter ot laia or tomber une do ses pensées sur le chemin. ia vie est ailleurs; pour olie comm© poui hacun, la jouruée a des heures marqué©? uxquelJes il faut obéir. E le aiM-iye au milieu de ceux qu'ello aimc t son attitude chango; olie se repose, son sprit descend^ aux dé't/ails de la vie. son ^ur. s'ouvre a ses premières et naturelles ïfusions. EIJ© les retrouv© et cette physio-omi© si fiero, si indifférente est redovonue mple, naturelle, mcxleste efc radieuse. La taïcisation des hopitaux ITn écrivajn « modern© » nous a dit de :iell0 conception philosophiquo so targuent 3 hommes qui chorchent k dépossécler 3e: alades du concours et des soius des reli-euses hospltalières. Cet homm© d© progrès envisageait un ré-me social dans iequol Ie soin des ma lades viendrait simplement pour les infirmières i acte de la vie éconpmiqu© qu'eWes aocom-J iraient « sous 1'empir© des mêmes mobilos' ii les poussent k filer la laine ou, pour ; hommes, a extraire de Ia houijle » &).| y aura |a, poncluait-il, une profession fcou-j te semb'able aux au tres od ia notion de til© suffira a lui assurer 1© rcorutement personnoi qualifié. Autrefois, le dévouement, 1'esprit de crifice, 1'amour divin étajent les souvei moteurs de la solidaritó .humaino. La d< cratio a cru pouvoir &e passer des ve sorties do 1'EvangiJe, et que voyons-m En Belgique comme ca F ra nee, les & dal es éclatent dans lo personnel des höpii laïclsés avec une continuité déconcerta De la société nouvoWo rêvée on voulaat n'r lo désintéressemont ©t la générosité ;"rcs religieuses. lie règne de^ la charité f ct éteint avec celui de I'Evangi!© qui 1'a pro- enfantée et nous vo.vons 1'asile d© la s franco livtré au même personnel, identi dans ©n sentiments a celui qui exp'oit© les • (,e nufactüres» et les mines.do houille! Per [oir no^ mercenaire n'ayant qu'une préocci j,n l fcion: ceHe d'achever le plus rapidement ires. siblo un travail fastidieux, pour courir >n,fé- plaisirs. ere: nzer Nos artisies a l'étranger lieu- . . aifó Les journaux du Midi de la Franco n n in ©nt apporté depuis quolqu0 temps 1'écho _ succes que remport© sur les scènes yriq fT méridionales un do nos concjtoyens, le bi raj „ ton Goris. „oor Etr© du Nord, de ce pays réputé froid Dafé sans vie, et aller enflammer^ rcnthousia.1 ■ öc .les auditoires dans des provinces oü, ?e le mot célèbre, tous les aido ma<?ons ont Int. million dans Ie gosier, 1'aventur© est as peu banale. Et 1'émer.veililement de nos confrères fr , du <^ais ne va pas a 1'artiste dans un seul : < ive, clans une interprétation plus heil reus© que autres. Quo Ie baryton incarno I© Prince 1 óm- nil°' c*° * ^r°uvo Joyouso », ou Pan ^er' gö, de 1'ceuvre do M assen ot, ij charm© t jours ses auditeurs. Clan ons dans les divers feuiMetons mi caux quo nous avons sous les yeux ces c pures éloquentes: , « M. Goris a donné beaucoup cl© couleur ^ joli role do Panurge; il a compris son 'p sonnag© et 1'a rendu avec infiniment J' 'ins teLl'genc© et de sentiment. » vö" « M. Goris est paófait commo acteur rre mcrveilleux comme baryton ; le • Prine© 1 ^ nilo a donc .eu cette fois la bonne forti ot de rencontrer un interprète de choix. » &u" Voilé, comme on juge en .Avignon no .. coneitoyen qui n'est enoore qu'un débuta 71 et qui trouvera certcs dans scn pavs, au w's tour, a eniployer les grandes quaiités dc il paraït cloué. 10- ux "lMferiiwi eonsio >s 0 i's L'autr© jour, vulgaire profane. j'aSsJst; ix sans aucun tjtro a un diner do médoeins. I mjhasard, ■ clont j© n'ose dii'e s'il fut heuroi ^é(ou nefaste, m'avait va]u .cette auba-ine. i<e er contrant un v.eux copain, bridant spéciai , te du nez, de la gorgo et-des oi-eiiJos, il m'i es yita sans fa?on a ces agapas médicales, < jo goütcirais, m© dit-ilj des vo-luptés sans m *r 'range. ■— J'acc©pte, fis-jef^k trois conditiën i;- D'abord, tu n© parieras p;vs du nez. Puis a- ne viendras pas, au potage, suivant 1 lial tudo déplorab;© que tu tiens d© ta profe fc; sion, mottre ta cuil.ler dans mon larynx. 1 ©nfin tu n'expiororas pas, a l?aiiie a'un.cur 111 dents indiscret, les moindres détours de m< oreilkxs. Sur les manes sacrés d'Escuiape, il jui de se tenir tranquille et m'assura que £> confrères n© m'jnquieteraient pas davant ge: Us abandonneraient, i\ I'en croire, toi >s leurs soucis prof ess ionne-ls avec leur canne < ^jlour chapeau aux mai ns dessa.ariés préposi 16 au vestiaire; ce n'étaiont plus a table qi j0;clo gais compagnons, tout au plaisir lég< ^,de pauser on mangeant. Ceci .acheva de n •ajclécider et, au jour di, jo 'fus fidèl0 au rei © dez-vous. '! . me trouvais assis a table entre un m - ciecin consultant, pourvu d'un© grosse cl ie: telo, et un chirurgien ilhistre; il y avait c faco d© moi un gyncoologue et un dentis: renommé. L'appétit largemont ouvert, j© n _i. préparais a déjuster lc\s délices d'un superl menu et les spiritüeMes finesses d'un© coi • versatioft agréab e (genres de sports oü toi ' mes amis savont que j'excoll© depuis toi jours), lorsqu© I© inédecin consultant, qi , était mon voisin de gaucho, crut a propas c consulter mon autr© voisin, le chicurgien, si ses opérations du jour. L'émul© du va-leuren ' Doyen on fit scrupuleusement lo compte r deux jambes et trois bras ampufcés, uri© co lection cl© ventri ouverts et reeousus, ciue que3 cranes trépanés, en tout senlement ciuj tre morts. s On apporta les huibi'es, ©t co « père coup< toujours »" s© mit a les ouvrir, de fair cl décision féroce et implacable qu'il apporta: ~ sans douto au cours de sa journée a des opt " rations plus rémunératrices, tandis que " comme poussé par uno force invincible, j© rc " gardais malgré möi juir© la lam© du 'peti r couteau dont il seniblait me monacer. Un ^ sueur glacé© me dégoulinaifc entre les ome r l>Iates et j'aurais donné jo n© sais quoi a , monde" pour èt-ro en c© momont sur la gran • de plate-fórme de la cathédralo. . Cependant, le gynécologu© parlait foi-ceps t eufants' morts-nés, jeunes mères trépassées i vhigb ans ©t autres badinages moins fola tres. tandis qu'apparemment jaloux d'ui confrère si bien partagé, 1© dentist© racon tait trés haut, afin d'épater la galerie, qu'ui vieillard, arrivé chez lui pour so faire ex v traire un© molaire, avait subitemenfc rendi 1'am© sur 1© fautouil d'opération, vaincu pa; " un© douleur trop forto pour son granc • age, 1 L'liomme assis a ma gauche, 1© médecii j oonsuilbant, peu loquae© par nature, cher-, chait visibloment a me dir© quo'que chose qui püt m'intéresser. Quand la première « ontrée » fit son apparition^ ü avait trou-' vé, lui, son enbrée en matièrc: "7 Vous connaissez, jo crois, cette délicieu-' s© jeun© fill© qui a uom Gudulo Z. ? s'in-lorma-t-il doucement, 1 A cette question impróvue, j'avoucrai que ie rougis jusqü'a la racin© des cheveux, car ' ïncomparablo GuduJ© m'inspirait depuis longtemps le plus tornlre des intéréts, et soulo ma timidité provorbiale dans tout An-vers m'avait retenu jusqu'alors d'aller de-ïnander sa blanche main a sa redoutable mere. L0 bon docteur, h ce signe, c'est-a-diro a nia rougeur, vit qu'il avait frappé justo, ©t, iissant sa barb© soycuse, il me dit du memo air doux: — Vous savez qu'elle est malado0 Gudule malado! Juste ciol! J© pensai m'é-vanouir, n en ayant jamais rien su. . — Appelé en consultation par son méde-om ordinaire, continua, mon voisin, j'ai con firmé en tous pojnts son fafcal d-agnostic- la jPaiuT© petite n'en a plus que pour quelque^ jours a vivre. Et la-dessus^il èntama gaiement une cuisse (io poularde. Moi, j'avais poussé un cri un soul, mais quel cri, grand Dieu! Puis, per danfc toute oonnaissance, j'avais rouló sous Ia table. Uno auto Blo raraena clieü rnoi et ie iu-rai, mais un peu tard, qu0 plus jamais on ne me prendi-ait h uu fastin de mo.-tiooles 1 Parfalot. d un Les éconocues ains au chemin de fe mok rtus . , >us? ïan- fvjotre railway possède suffisamment do m. aux tériol. mais celui=ci est mal employé. ute. san- De la correspondanc© bruxellloisc du «Bic (]es Public» ï 1 On s'est étonné et 1'on continuo a s© moi trer surpris dans .© monde industriel do c ')Ur" quo 1© gouvernemeiit, depuis quelques moi: 0,110 ait suspendu ses achats de locomori>es et d "ia" wagons. La vérité ost qu© nous possédons su: ^n~ fisamment d© matériel pour satisfairo a toe P3- les besoins, mais qu© nous n'en obtenions ps >ns" iusqu'ici un rondoment ou une utilité sul aux fisante. Depuis quelques mois, grace h 1'initiativ d'un jeune ingénieur du chemin de fer, Al Dugniolle, secrétaire du cabinet du mini* tre, .es méthodes suivies jusqu'a Ce jour on ous été bouleversées ot 1'administration est e «iesjvoie de réaliser des économies annuellos con uos'sidérables. On va voir comment. •ry-| II suffit de comparer la situation des chc mins do fer de i'Etat et colle d© la Compa et'gnii* du Nord francais pour coustater uni me différence énorme en 110.10 défaveur entr Ion los deux systèmes d'exploitation. un Lo chemin do fer de I'Etat beige disposi sez de 4,300 looomotives, de 8,000 voitures ot di 1,400 fourgons a voyageurs pour le trafi< an- sur un réseau de 4,730 kjlomètres. La Com ile, pagnie du Nord, sur un réseau d'une éten lo= duo analogue, n'emploie quo 2,000 machine )a- ©t 5,lC/0 \ oitures et fourgons a voyageurs. I ur- résulte de la confrontation do ces chiffre >u- qu© la quantité de matériel dont nous dispo sons dépass© évidemment les ex; gen ces d'u-isi- no oxploitation rigoureusement contróiée. )u- Les c-auses auxquelles il faut attribuoi cett© situation sont, d'après M. Dugniolle au do divors ordres: faible iiarcoui's journaliei er- des locomotives et voitures, emploi abusif d« in- !a doublé traebion, .mauvaise appropriatior des rames a Ia clientèle des trains. et Certaines locomoti" o effectuent quot'd en->a- nement un parcours trop restreint (30, 40. ne 50 km.). Elles font- aussi do trop lohgs sta-tionnements sous pïession dans les remises. >re En co qui conce ne la doubl© traction, la nt règle est que 1'on doit seulement 1'appliquer re- i>our éviter un dédoublement. Pour la rédui-nt r© au minimum, il faut d'abord que les ra-mes fr reiii^rquer soient bien appropriées au trafic. II faut aussi une bonne répartition — des moteurs entre les remises. Rest© la mauvaise appropriation deA rames a la clientèle des trains. II est certain que Bbon nombre de.ces trains ont une compositum trop forte. D'autre part, il rest© beau-' coup a fair© aussi pour améliorer I© rendement des 'rames et navettes. Certaines ra-mes servent '.e matin ot lé soir seulement.. tels . les .trains ouvrjers.d'autres sont utijisées lls tai*div©ment dans la matinée et flnissent tót n da ns 1! a prés- midj. «; II suffisait. pour remédior a c©t état de s" cbos©> d'riugmenter lo pa-c&m-s jc>urnalier des voitures et dos locomotives et de leur évj-ter de trop longs stationnements. C'est co a quoi s'est employé, avec suooès M. Dugniol!©, " assisté seulement d© son colJègue, I'ingénieur Lamallö,; chargé de sVecuper spécialement du roulement des locomotives, et d'un jeune '• commis, M. Verheyden, qui depujs plusieiirs années s'occupe ëxclusivement du roulement des voitures. Le nouveau système fonctionne depuis lo s mo's d© juillet 1913. Et 1© résultat s'est traduit a ce jour pa" une économie de 138 loeo-motives représentant un capi'al do premier s établissement do 12 1/2 millions do francs et une éeonomie budgétaire annuello de 1 mil-x' lion 270,000 fr. , Pour les voitures a voyageurs, réconomi© . a été de 412 véhiculés représentant im ca-pital de G m'llions 200 000 fr. et ••ne éco-)r nomio budgétaire annuel © d© 410,000 fr. e 11 a été impossible d© faire un travail ana-j_ logue pour les wagons, car on ne possède pas " d0 documents pormettant de controlcr leur parcours ct partant leur uti'.isation. D'autre i~ P?rfc' ]a composition des trains do marchan-n C]1S^S étant trés variab'e, les renseignements ^ étaient difficiles a' établir. Le résultat obtenu n'on Pst pas moins d'im-)0 portanc© capitale, puisqu'il pennet a I'Etat , de réaliser une économie considérablo sur lo is matérie'. Songez que 1'administration do-t mandait 415 locomotives pour les besoins do ]. 1914 ainsi qu© 800 véhiculés ot 138 four-i gons! Or, depuis la révision, pas un© niaclii-[r no n a été commandée. x . I,c , locomotives dont on dispos© ont . eté d'un précioux' secours pour les remises !_ attcintes par j:i cris© récente du réseau. II y a lieu de remarquer, en effet, que les réduc-' tions do matériel réalisées ainsi n'intéres-" saient pas l©s dépots d'Arlon, Ronet, J©m©l- 1'enory et Sc:haerbeek, affectés par lo oésarroi. Les roulements ont pu êtr© main-teuus saus inconvénient pendant tout© la du-re© d© la crise. i La «risc lalhnlpe ~x . L'administration des noiiveauv territoires Bekjrade, 7 mars. —■ Dans le diiscours qu'il * , a prononcé a Ia Skoupchtina, M. Patohou, ' 1 minlstpe dies fina-noés, a pïirlé a/vec urn certain 1 . pessimisme des difficultcs q.ue Le ^ouveimie- ' l "ient aura k surnionaer daais 1 'adbiiinoisïrait'ion 1 . des -nouveaux ternitoiires. I^cs piv?4iiiers efforts ^ , se poa-teromt sur le rè.^lemeait de la quiesitkxn 1 . a^naire, la création de ro>u<tes et de li^nes J 1 'o^ées. On oommencera par 1'étobLissearienit •' . d 'tine voie ferrée de Monasbir k Usku-b. Les ( [ iarifs dlouaniiei-s serbes étant actudlemerat ( lxaucoup plus élevés que ceux des pays Idrnd- ( troplles on peut pró voir une contrabande ac- 1 tive dont la répressión exi^era unie augmen- * > ;t at ion pc>n:sidórable du personnel douaaiaer. 1 Le ministro a exprimé 1'espoir que le pays, qui sut conquórk- de nouveaux territoires saura vaincre toute3 les difficulités d'ordiv adiurwustra-tif. Le traité de paix turco-serbe Conslantioiople, 7 mars.— Le traité de paiix lurco-serbe «era si&né demain. L'accès de Ia Serbic sur l'Adriatique <i oel^rade, 7 mars. :— La «Samourprai\ra», .5 da-ns uin article de fond, dit que Ten-te-nte sur u les dietauils d'exócuitiion du pro jet de création q d un .port neutre serbe on Allxinie sera une d première quiostion qui montrera les dLsposi- n tiiouiS reolles des représcniants offictels des I cksux pays; etant domné la grande iniportanoe é eeononiaque que la H-gine de diemin de fer k v construre au-ra pour PAlbainie, 1'accotxl sera p sans doute ra-pkle et faoiile. q Le jouirml espère que l'in,tór6t coir.muin que }>resemte la question permetitra 1'étabLisse-| ment die bons rapports entre les deux pays et que le gouvernement du priine© de Wied prouveria sou respect de Ia décision des puis- dj sanoes de menie que son désLr de rappoi'ts ei anucajux avec la Serbie, cï EN ALBANIË se Un conseiller rcusulman du prince d'AIbanie ei Londros, 8 mars. — O11 assure que Tut*- U' khaai paclia auraic accepté Ie poste de prési-dont du conseil du ecouvciinem-eant alibanais. pi On consiidèn© fjénératomenit com-nie une ciir- G oon.slariice tres favoi'able poiur l'aveniir de lu 1'ALba.riiie 1'aoceptatjoai d'un lioarijme óm.;a>en,t qui fut dc]k ^raud-vjziir et anibassadtouir tr. Rome et qui jouit auprès de La diplomatie ch europeeiuie d'une entlèr© ooafianoe^ rli EXTERIEUR Ailemagn« l- Le procltaiu voyage *du prince Henri de Pruss " Hambourg, 8 mairs. — Hier sok' au dine de la Société asi^tique, le prince Henri ; l- déclaii-é que son prochain voyage dans l'Amé e rique diu Sud aurak un cai*aotèi"e puiXMiuein >, prJivé et qu'il ne poursuivaiit en accomplLssan e ce vo}'age aucun but politique. s Italië LA SITUATÏON MINISTERIELLE 0 Les radicaux contre le cabinet Rome, 8 mars. — Le öroupe pairlame.iiitaiirc 1 radical a adopfcé oet apres-mid i un ordre ck " jour declarant que par la fin de la discussier ooncerrianit la Libye se termirte la périock " ;x>lat!iQue dans laquelle 1 'actïon du gouverne-- ment, accomplie ^raoe k la collectirité efficaoc 5 cks républicains et des radicaiux, a donné des 3 résultats profitables aux idees démocn-aiiques et nationiales. II faut maintenamt orienter 5 d'urgenice les gixmpes parlementaii'es \'cr^ 5 des différonitiatiions politiques toujours pluis ! détenninées afin c|ue le Parlement puisse " próparer la réaliisation de réformes netitement " démocrat i-ques. Le groupe a décidé enfin de ' ne pas oonsei-vca- son adlhésion, k la situation ' parlemenfcaiire actuelle. 1 La <( Tribumi » dit que cette délif>énat;ion du ■ groupe radiicad a été prise par iq vöix'. II y a ' eu 14 absteritions. Cependant les membres du grouipe qui se sont abstenus se con-forme-ronit A la décision de la majorité par esprit die discipline. II reste mainitenamt k savoir, dit la «Triibuna »>, ce que penseront les mi-nistres radicaiux de cette déoision èt quel Je répea*ous-sion c.'lile poumra avoir sur la situation. politique. En fjénéral on prévoit que la d-émission di?s deupc miniÏ9tres radicaux pourrait avoir poui*. conséqu'once la retraite du ca<binet tout entiea'. Rome, 7 mars. — Les mini,stres radicaux tromt pas oncore démissionné, Le ministère est toujours en fonotions et déj& dans les cou-ioirs de la Chambre ciroulent dies listes. I-e nom de M. Salandra est toujours mis en avamt. On clési^ne ensuite comme président-s du conseil posslbles, k diófaiut de M. Salandra, MM. Facta, Carcano, Orkindo et même M. Luzzatti. I>e nouveau président clevra Irouiver une majorité dans les éléments suivants qui com-;xx9ent actiuelllement ia Chambre:. 280 libéraux, 25 catholiques, 35 démocrates constitu-tionnels, 70 radicaux, 80 socialistes, 16 républicains.Rome, S mars. — Les journaux considè-ront la démnssion des minlstres radicaux comme certaine et disent que la diémission du cabinet tout entier aura lieu demain. Selon le «MesJö^ero» et le (tCorriere d'Italia», Ie ministro Giolittl présentera ce matiin au' Roi la démisskxn du cabinet qud sera annion.oée au Parlement lundi'ou mardi. I Rome, 8 mairs. — Les affirmations des journaux sur la clémièsion du cabinet se ren-forcenit par le fait que la Chaanb'rc a approuvé dófinifcivement hier Ia toi des crédits pour Ia Liibye. Ce vote étanit le but que semblc s'être fixé lo ministère actiuel ot sur tout M. Giolitti. Rome, 8 mars.—II faut ajouter M. Sonmino auix tioms qui ciroulaient hier soir pour la présidence du conseil. Turquie Les juifs des territoires annexés rentrent en Turquie Coustaintinople, 8 mars. — Les aiiégooïaints et petiits marchands tures israól'iites résidant dans les territoires annexés ont sollicité du gouvernement ottoman la franchise douanièrc pour les stocks ayant pa}ré les droits on Macé-doine afin de pouvoir s'étabLii- en Turquie dans de hommes oonditions. Après examen de cette requête ,1a Porte a domné un avis favo-rable. Un ima.clé impériad sametiommera inccs-sammeiift cette décision. On s'attend k ce qu'ensudjbe conimenoe un important mouve-nijent d' imnnigiration, _ On annonce d'aiuibre part que le grand rab-om de Sailcn^que a c>btenu d'une com.pagnie de transport un<e réduction de 50 % pouV ie passage de 140 • famiMés israélites émiigrant k Jaffa. Russie L'AUGMENTATION DES EFFECTIFS I.c «Temps» est en ayeu Paris, 8 mans. — Du «Temps»: Saiot-Péterstoung, 8 m,ars. — On a amnon. Que !a I>ou:na avait voté l'aniné& demdène 1 j'ne auigmiernaticm d'effectifs de 2.^,000 hom- c nes. ce quii faisaiL^7s,ooo hommés au boui: ' lo (trois ans. C 'est I 'année prochaine. que sera v neorpoi-ée la derniène classe qui pontera k cc. v ihiffre 1 'augmemtation pré vue. En ce moment F I y a done .150,000 hom.mies sous les dnapeaux le p-us qu'il y a trois ans. On sait aussi que s on avait prom.is k M. Delcassé une nou-t; 'eile aiugmentation de qo,ooo hommes. Au 'ujet de cette dernière au.gmemtation j 'ap- 81 ïrends aujourd 'hui de scatroe absolument ^ öre que 1'Kmpeneiur aujrait exprimé le désir c ju'èle fut de nr,ooo hommes, ce qud ferait 11 lu bout des trois ans de service mil-iitainc ,.v!,ooo plus les 75,000 soit 408,000 hommes l^augmenitahon des effectifs de I'arrrióe russe. ''est <le oela qu'il fut question au dernier " onseil ct c'est de oela qu'aura k s'occuper la v, Jouma. C'est oela probablement aussi qu:i 0 ait pousser de hauts cris a la presse alle- P nando. Mexique d v La situation financière ft ti Mexico, 7 mars. — L© laux du change est nl e nouveau élevé. 11 faut dommer aujourd 'luii .so dolilai's de papiei' momnaio pour toucher ne somme de 100 dollars. II est k craiudrc ue ce taux ne s 'élève encone. Le prdx cles S' onrées alimentaires et des objets de première pi écessité knportéjï s'est élevé en comséquemoe. s0 a nouvelle que ie gouvermem&nt faisa.it u-mt m mission de papier ayant pour garantie dej- m a-leurs qui ne poun-aient être vendues a cu ^e our résultat de faire affiuer dans les ban- 00 nes les acheteui's de ce papier. La défense des élrangers P»' La Vera Cru-z, 8 mans. —• Le commandant jpn ï 1'cscadire américaóne k La Vei"a Crux a Bi ivoyé 2.c;o fusiils et des munilions aux Améri- 1'? L'ins rÓ9idamt k Mexico afin qu'ils puisseml tu protéger en cas de soulèvement. Cette dé- c©; sion a été prise avec le consentememt du xuvernement mexicaiin. d© Washiiigtón, 8 mars. — A la saiito do re- Dc ésentations fai tes par I'ambassadeur de r©.< raude-Bretagme, le consul américaa-n k Chi- tr< talvua a été invité par le gouvernement dc 'ashington A fa ine une cmquêie au sujet du su>: litememt sul>i par un A malais qui a óté ' assé de cliez lui. Ses propriótés oourent le dé; «oue d'êtro <léü:>iit©8f été ls eareme a i^etre-JJame (o) LES CONFERENCES DU R. P. RUTTEN I h ' Le R. P. Rutten est un prédicateur que lea Ani\-ersois aimemt k cmtendre. I^a première e station de Carême qu'il a prêchée, devant une foule compacte qui cmplissait les nefs de notre r cathédrale a obtenu d'emblée Ie plus grand i suecès. C'est que le R. P. Rutiten réuniit les qua-l lités qui font 1'orateur sacré: une dictioo [ nette, octueuse au service d'une doctrine pro-foncle et d'une noble sensibilité; hom me d'oeuvres et de progrès, sans s'écarter d'un k soul pouce de la théologie catholique et tra- • clitionnelle, iil saiit mei-veilileusement adapter son emseiignement autx besoins de notre époque.C'est croyons-nous, lUmpression générale et profonde qu'on emporte de toutes ses pré-dications: la doctrine du Christ ïxiste encore la lumière du monde au milieu du chaos irutellectuel; sa morale représente toujours 1e sel qui écarté les élémemts destructeurs de la société; la vie franchement chrétienne est plus que jamais Ia source de bonheur et de pfiix dont nos cceurs somt avides. Poursuivant son exposé de la morale cliré-t.i'eninè, le R. P. Rut ten traite, cette arnmée, des sept péchés capitaux. Déjè des moines du quatrième et du ciim-quième siècle a\ra;ient ainsi classi-fié oes cause« pnimcipaJ'es des fautes morales jusqu'ii oe que Hugues de S. Victor, au douzième siècle, comsacna défin.ith'ement la liste qui fut, dès lors, adoptée par tous les théologiens. Le premier péché capital est 1'orgueiL; V'ice caché dans les plis les plus profonds du cceur huniain, il entraïne avec lui les plu» funestes conséquences. C'est la comfiance orgueilleuse en la puis^ samoe de 1 'imtelligence humaine qui empêche des hommes de s'incliner devant les mystères nécessaires de nos relations sumaturelles a vec 1' Etre suprème et i,ncompréhemsible;c'est ckuns 1'ordre pratique, la prétention orgueit-'uc^use k la plus grande expansiom et au plus libre relacliement de toutes les tendances de notre nature viciée dans la poirrsuiite du bonheur. . Dans la familie. 1'orgueil produit le désor» dre; il engage la femme exclusivement k brilileu* dans le monde laissant k des étrangert 1'édiucatlon de ses enfants; il fait de Ia mad-son familiale un vulgaire restaurant oü oa rmiin^e, le midi, et 011, le soir, on loge. Plus sensibles sont encorè les ravages de ce vice dans 1'ordre économique ct-social: il ouvne la porte k 1 'arrivisme, qui encombre los hautes fonctions de personnalitós plus reoommandées que recommandables et ravala lo niveau moral et intellectuel de 1'échelon supérieur de la hiérarchiie sociaile. L'orgueil cmtretient un esprit - de .caste excessif: par lui, les ouvriers en arrh-ent k faire próvaloir la force brutale a la puissance pai^suasive des droits; les bourgeois rêvent, pour leurs enfants, unie mon tóe Lrop rapide et ii'op élevée sur 1'échelle sociale; les indus-triêls écartent, de parti pris, toute relatioci avec leurs ouyriers; la noblesse enfin, par lui, pe.rd 1'amour de la simplicité et de la charité qud forment les plus beaux fleurons de son blason. En 00 même ordre économique, 1'orgueil avive un excessif esprit de race, qui fait dégé-nércr le large paü*iotisme en un étroit chau>-vindsme et sert trop souvent de prétexte k des guerres sanglantes oü viennemt expirer les foroes les plus vaillantes des nations. L'hüaniiKité, au contraire, est la source du !>onihéur de 1'individu, de ,1a paix dans la familie et de la prospérité pour la société. Elle ne mérite pas !e mépris dont le cou-vrait Paméricantisme; elle n'est pas une vulgaire vertu passive, bonne sains douite aux temps stagnaruts du moyen-Age.mais s'accom-modant mal- a 1'action fébrüe et umiverseüe de notre époque. Toute vertu, en effet, est imspiratrice et sou tóen d'actes humains et l'humilité faisait le coeur même de la per-sonualité de Celui dont Ia vie ue fut qu'un x>ntimuel biemfait et qui put dire de lui-même: «Apprenez que jo suis doux et humble de xeur.)» Qu'iil fait bon vivre dans la société des ïumbles! En familie, oette vertu exquise imspite les prévenances et concessions mutuel-es; elle laisse k 1'act ion sociale touit le disonet >arfum de la charité chrétienne, écarté la ■ech-erche des intéréts personnels qui éloigne les cceurs et prévient Ie découragement de-^ant l'ingratitudé, la cal om mie et l'imsuccès xir sa féconde devise: « Ge n'est pas le succèü ^ui imparte, c'est l'effort!» BRUXELLES ) © ( Le nouveau ministre de Chine & Bruxeiles, M. Wang Yang Po, récemmont norami linistr© d© Chine a Bruxeiles, est choisï omme délégué k Ia conférence chargé© d« 1 révision de la Constitution par la pro. 111c© d© Kiangsou. On sait qu© chaqu© pre-ine© n'élit quo deux délégués ©t deux sup-léants.L'eleetion d© M. Wang Yuang Po ©st donc rmptomatique ot montr© en quell© haute es-m© le tiennent ses concitoyons. M. Wang Yuang Po, désireux d© rejoindr* >n poste diplomatiquo le plus tot possible, » onné sa démission do délégué ii la conféren-3 d© la Constitution et sera rem placé par n des suppléants. Au Conseil des hospices. MM. Fréson et Van Langenliove, mem» res sortants, sont roprésentés pour im nou-E>au term© et seront vraisemblablement ró-lus comm© membres dn Conseil des hos-icee.Bruxelles-port de mer. Le comité du commerco, réuni dimanch©, a Scidé une démarch© auprès du CoIIèg© écho-nal, afin de reporter au mois d'octobr© les tes inaugürales d© installations mari-mos, date coïncidant aveo la grand© se-aino du commerco. A la gare Josaphat. L'Etat va mettre en exp^itation une de» ires d© la ligno Muysen-Hal, Ia gar© Josa-lat. Toutes les avenues qui y convergent nt a-chevées. Le trafic commencera 1© Ier al. Six voies ont été aménagécs provisoire* ent pour 1© service d© la station, dont I'é-nduo, tres vaste, est appelé© & s'agrandir nsidérablement. ft la Fédératjon nationale des cercles d* éparation militaire. La Fédération nationale des cercles d© pré-ration au servioe militaire, réunie hier & uxelles ©n réunion obligat ' w en vertu de rticle 7 d© ses statuts, il l .iffet d© consti-ar son bureau fédéral pour 1914, a établi ui-ci par vote secret comm© suit: Président, M. Gérard Fraikin; vice-prési-ats, MM. Georges Lauwers, J. Tixhon, E. namur, H. Seghers et A. Kocké; secrétai-1 ad joints. MM. A. Pigière, E. Rombeauxj sorier, M. A. Heymans. 24 membres du conseil d'administration • 28 ont pris parfc au vote. rj& président, M. Fraikin, qui dirig© Ia Fé-at ion avec tant de tact et de modeetie, « ©lu & 1'unanjmité, moins voix»

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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