La Métropole

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s.n. 1914, 28 Juni. La Métropole. Konsultiert 19 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9s1kh0fv0z/
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rWAiK-OYER i SHOES & n 22.50 MEIR *%44 OLYSLAGER FRERES 21e Année ' No 178 LA MÉTROPOLE A^O jcviv-MLMBivrara Us u . • •••#«••••••• fr. 15 • Six moîi >••*•#•••#♦». fr. S — Trois mois- • ••••««••••,&. 460 On t'abonne à tons lot bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, le port en sus: Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. LE NUMERO 5 CENTIMES Journal quotidien du matin Tous les jours 59,puedes Peignes,Anvers Le dimanche de 4 à 10 Administration » 3519 d® 10 à 16 pages Rédaction : Téléphone 617 | PaSes rwnfn—n—i—WTfirrTTnTriTrfTlf ITTT—1 1 " LE NUMERO 5 CENTIMES iLimoïices s la petite Chronique sportive la ligne ligne . , . fr. 0 30 fr. S 00 Annonces financ.id. *> 8 00 Faits divers fin id. » 2 00 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id* » 5 00 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province dAnvers, s'adresser à l'AGENCE H A VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. WÀLK-OVER 1 SH0ES , H/ F§ 22.50 MEIR : ^ 44 OIYSLÂSIR FRERES Dimanche 28 juin 1914 U METROPOLE d'aujourd'hu paraît sur 12 pages Science pour tous La production du radium Jusqu'en ces dernières années, il sein bl&it que l'intérêt du radium dût êtr exclusivement scientifique. Ce corp étrange ne préoccupait que les physicien et les chimistes, qui y voyaient un cas en pore exceptionnel de la dégradation de 1; jnatière et qui s'attaeha.ien't à étudiée aussi complètement que possible le méca nisme d'un phénomène aussi étonnant.Lf rareté du radium n'était pas un obstach Ji de telles investigations, car la chimii et U physique modernes possèdent aujourd'hui des instruments «t des mé thodes de mesure suffisamment préci< ■pour permettre de déduire des lois géné raies de l'examen de très petites quanti tés de matière. La rareté du radium em péchait donc simplement que les proprié tés si remarquables des substances radio fcetives reçussen tune utilisation prati que. La question a cependant change tout l fait d'aspect le jour où on a essayé di faire entrer le radium dans l'arsenal thé rapeutique et où on s'est aperçu qu'i ^permettait d'opérer, dans de nombreu2 Icas de cancers externes, des cu-res vérita blement miraculeuses. Le cancer est, ei effet, une maladie à la fois très répan due et très meurtrière, et il y avait don* Je plus grand intérêt à posséder des quam itités de radium suffisantes pour en. « ar mer » de nombreux hôpitaux et cliniques En outre, grâce à la puissance des radia ï/ions qu'il émet, la quantité de radioin nécessaire au traitement d'un cas indivi duel est faible. Sous l'empire de . ces pl'éocoupations, la demande du radiun est devenue de pins en plus forte, et ss production de plus en plus active, mais comme oette dernière, à oause de La ra reté de la matière première, de la longueur et des difficultés des procédés d'ex-fcraction, n'a pu suivre que de loin la poussée des besoins, on a vu le prix du précieux métal augmenter très rapidement.Un autre phénomène s est en outre produit. Les minerais dont on tire le radium sont étroitement localisés. Leurs principaux centres connus à l'heure actuelle se trouvent en Autriche et aux Etats-Unis. Or, il s'est fait que les oen-fcres de production (les usines de radium) 68 sont établis dès le début de cette in-Hustrie, qui fut d'abord exclusivement scientifique, en F.ranoe et en Allemagne. Il est donc arrivé que les pays qui possédaient les principales mimes de radium ko sont trouvés le moins bien partages au -point de vue de l'utilisation médicale de la précieuse substance. Et, tout naturellement, les gouvernements de ces . pays ont voulu profiter d'un avantage qui leur avait été enlevé par la concurrence, fin Autriche, la chose est faite, et 1 exploita ifcion des minerais fa d if ères y est devenue monopole-d'Etat; aux Etats-Unis, on marche résolument dans la même voie. Ta quest:on est posée devant le Congrès et elle sera résolue dan; un avenir profil y a du reste pour oela de fort bondes raisons. On évalue qu'il se produit actuellement aux Etats-Unis 200,000 cas ae cancer, dont 75,000 entraînent la mort. Si, grâce au radium, on pouvait obtenir seulement 20 pour cent de gueri-îons, on sauverait ainsi 15,000 personnes chaque amiée.Or, les hôpitaux américains ne possèdent en ce moment que 2 grammes (le radium, et ils devraient en avoir au moins 25 à leur disposition, ce qui serait très possible puisque les Etats-Unis produisent en ce moment deux ou trois fois plus de minerais radifères que le reste du monde. On demande donc aux Etats-Unis que ces mimerais cessent d être ex portés en Europe, que te gouvernement Monopolise l'extraction et la vente du radium contenu dans les minerais nationaux et que de gros crédits soient mis » sà disposition pour encourager la pros section et le traitement de ces minerais Les études préliminaires aux mesuaes législatives qui assureraient ce monopole -ont du reste fort avancees.Elles ont fait l'objet d'une enquête m-enee par un savant radiologiste américain, te Prof<* seul' Parsons, qui en a présente les ré sultats au Congrès américain des mines et d'une enquête plus complète encore J>ffect--6e officiellement par le Comité des mines et de l'industrie minière (Comittee on Mines and Mining). Les rapports de ces enquêtes sont particulièrement intéressants, non seulement parce qu ils concluent avec force en faveur du monopole, mais encore en ce qu'ils présentent un tableau oomplet et récent des sources de radium et en oe qu'ils permettent de se faire une idée de l'avenir reservé à cette industrie. Le radium étant engendré par 1 uranium. les minorais radifères sont des mincirais d'uranium. Dans les minerais anciens, le radium et l'uranium se trouvent en « équilibre radioactif » et il existe un rapport invariable entre les quantités de radium et d'uranium en présence Pour chaque tonne (1,000 kilos) d uranium, il existe 320 minigrammes de radium, dans ces minerais. Les principaux minerais d urannum d'où l'on extrait le radium sont: 1° la Pechblende, ou oxyde d'uranium impur, abondante en Bohême (St-Joachimsthal), mais tu'on trouve aussi en Allemagne (Saxe)', en Angleterre (Cornouailles), -ux Etats-Unis (Colorado), da-ns^l Afrique orientale allemande et peut-être au Congo belge, etc.; 2° la carnotite, vana-date d'uranium et de potassium très répandue aux Etats-Unis (Paradox Valley, Montrose et S an-Miguel Counties, Colorado, dans l'Utah, etc.), en Australie et dans le Turkestan russe; 3° Vautu-nite, phosphate double d'uranium et de b.vlcium, rencontrée en France (Autun), &u Portugal (Guarda) et en Australie; %° certains minerais de thoriumla mo-nazite notamment, qu'on trouve au Brésil et dans la Caroline du Nord, j Le minerai le plus riche est la pech blende de St-Joachimsthal, qui oontien 70 p. c. d'oxyde d'uranium, soit 200 mil Ligrammes cïe radium à la tonme, mai: le minerai radifère le plus abondant esf ~ la carnotite des Etats-Unis, qui renfer nie én moyenne 2 à 3 p. c. d'oxyde d'uranium, soit 5 à 8 milligrammes de radi/un à la tonine. On a calculé qu'on rencontra cette carnotite aux Etats-Unis sur un< > étendue 4ie 194,250 hectares et on consi } dore la Paradox Valley connue le gîte ra difère le plus considérable du monde en tier. En 1912, les Etats-Unis ont extrail et exporté en Europe plus de 1,500 tonnef de ce minerai, contenant 6.70 grammes d< - radium, ce qui représente 2 à 3 fois 1s > quantité de radium dérivé des minerait 3 extraits ailleurs. La production mon-; diale de la précieuse substance s'élève . donc actuellement à environ 9 grammes e1 L il est possible qu'il en existe au total un< • bonne cinquantaine de grammes répartie . en plusieurs milliers de « tubes ». A Paradox Valley le coût d'extraction . de la tonne de carnotite varie de 28 à 4C . dollars; elle est livrée à 95 dollars à Hambourg, et donne 4 à 5 milligrammes d€ ■ radium qui se vendent 2,500 francs et lais-; sent 2,000 francs pour rémunérer la fa- - brioation et la vente. Le couirs actuel du . radium (élément) esit de 625,000 francs le - gramme, de sorte qu'on peut estimer à . cinq millions et demi la valeur de la pro- - duotion mondiale de la singulière ma-. tière. Il n'est guère probable que cette valeur , diminue à l'avenir. La monopolisation > dies gîtes radifères des Etats-Unis aura - peut-être pour effet de fournir le radium . à meilleur prix aux hôpitaux et aux : instituts scientifiques américains (et en- - core, cela n'est pas sûr, une industrie na-! tionale ne travaillant jamais à aussi bon - compte que l'industrie privée) mais il est ; presque certain que le gouvernement de Washington voudra y trouver une source . de revenus et ne perturbera pas le marché. D'autre part, les gisements riches étant limités, et presque tous connu s_ ou ; exploités, ceux qui ne sont pas exploités étant difficilement accessibles et grevés ; de frais de transport élevés, on devra s'adresser à des minerais de plus en plus , pauvres, ce qui aura pour effet d'augmenter les frais de fabrication et le prix de revient. Il y a quelques années, les mirerais à 2 pour cent d'oxyde d'uranium 'étaient pas vendables; aujourd'hui, ils valent déjà 500 francs la tonne, et leur prix augmentera certainement encore. Rien ne dit, il est vrai, qu'on ne trouvera pas dans un avenir prochain d'autres sources de substances radioactives, ni qu'on ne pourra extraire industriellement le radium de certaines eaux thermales. Mais, de toute façon, on peut tenir pour assuré que d'ici de longues animées encore ce corps extraordinaire continuera à détenir le record de la cherté sur le marché mondial l Deleatur. L'Actualité En Serbie Lee informations contradictoire*» sur les intentions du roi Pierre de Serbie et l'institution d'une rëgenct (l ^rade ont certainement produit une impression peu favorable sur l'opinion publique européenne. On a prétendu que le roi Pierre était vraiment malade, qu'il était atteint d'une surdité presque complète et qu'il avait besoin de repos et de ménagements, surtout après les événements qui viennent d'ensanglanter les Balkans. On n® doit donc pas s'étonner d'après ces officieux, que le v ieux souverain prenne quelque repos et qu'il charge son fils des affaires du gouvernement. II y a évidemment quelque chose de vrai à tout 'cela. Seulement il convient d'ajoutea que les raisons de santé ne sont pas les seules ni même les principales de la décision du ro« Pierre. 11 semble bien que la situation politique et les dangers auxquels cette situation expose le Roi a influencé ce dernier bien plus que les conseils de ses médecins en cette circonstance. Peut-être même le souvenir de la tragédie du konak de Belgrade, dans laquelle le roi Alexandre et la reine Draga ont trouvé la mort et dont on a commémoré ces jours derniers le sanglant anniversaire a-t-il impressionné quelque peu le roi actuel. Il est en effet connu que les circonstances dans lesquelles le roi Alexandre fut assassiné par des officiera de l'armée serbe ont une ressemblance assez singulière avec celles de la situation actuelle. Le conflit qui a donné à la situation politique en Serbie un caractère passablement! grave existe de nouveau entre les officiers et le souverain et la grande majorité des Serbes est convaincue que le roi Pierre, en remettant les pouvoirs royaux au prince héritier a voulu avant tout se soustraire à l'obligation de prendre une décision pour ou contre les officiers. On sait que dans les territoires nouvellement annexés à la Serbie en vertu du traité de paix de Bucarest, c'est encore le régime militaire qui est en vigueur. Les officiers, d'après les affirmations du président du Conseil, ont singulièrement outrepassé leurs droits dans l'administration de ces territoires et le président a cherché à résister autant que possible à leurs exigences dictatoriales. M. Pasitch a fiiu par avoir le dessus dans cette lutte, puisque le roi a maintenu avec quelques modifications son ministère au pouvoir. Ceci n'était pas du goût- des officiers et 1 on raconte qu'ils ont remis au souverain un véritable ultimatum! Les journaux russes particulièrement bien informés des choses de Serbie ont publié la nouvelle de cet ultimatum et jusqu'à présent on n'a pas vu qu elle ait été démentie. La remise des pouvoirs souverains au prmcc héritier n'est donc pas une solution. Tout au plus peut-on dire que la crise est différée. Le prince Alexandre, comme on le sait, a été proclamé héritier du trône en lieu et place de son frère aîné, le prince George, dont les excentricités ont occupé et même quelque peu amusé l'Europe entière. Le prince Alexandre paraissait bien plus calme et plus reservé et à Saint-Pétersbourg où il s'est rendu dernièrement avec M. Pasitch, on lui a_ fait un accueil favorable. Mais aujourd h m on apprend qu'il est l'homme-lige dlu parti militaire et que comme tel il est l'adversaire du cabinet Pasitch. Naturellement il ne pourra guère songer à remplacer le Cabinet actuel rlont le vieux roi désire le maintien ; nais on 5e demande quelle sera la situation du ministère si le roi Pierre venait à disparaître ou à abdiquer définitivement ? Le cabinet Pasitch groupe autour de lui les partis bourgeois dont la majorité est hostile au part! militaire. La situation peut donc d'un> moment à l'autre devenir aiguë. Les officiers serbes, on l'a vu par l'histoire de l'assassinat du roi Alex^idre, ne sont paâ d'avis de reculer devant le3 pouvoirs civils et un a tentât de plus ou de moin6 ne les effraiera sans doute pas beaucoup. Or, le prince AL xandre a beau se rallier en ce moment au idées des officiers, il ne pourra pas songer gouverner avec eux contre le peuple serb< L'expérience serait bien trop dangereiu pour lui et pour le pays. Dans certains milieux, trop pessimist< peut-être, on a pris prétexte de cette situ; tion pour prédire de nouvelles difficulté dans les Balkans. On a rappelé certaines di clara/tions de M. Pasitch, qui a avoué ing< nûment que la Russie avait oonfié à la Se; bie et la Roumanie la mission de déchaîne la guerre contre 1 'Autriclie-Hongrie. Les a niées serbe-roumaine et russe viendraient fî cilement à bout des forces austro-hongroise* tandis que la France et la Russie prendraier l'Allemagne comme dans un étau et l'écrasa raient. La Serbie croirait-elle, demande-t-or Le moment venu de se tirer.d'embarras e donnant aux officiers d'autres ocoupatior que celles de préparer un nouveau pronuncû mento sanglant ? _ C'est sans doute voir h choses trop en noir, mais il est incontestabl que la crise actuelle en Serbie peut avoir uii répercussion fâcheuse sur la situation e Europe. — J. Joerg. Échos LA VILLE Programme de la journée FETES ET CONFERENCES Berchem-Vooruit. — A3 heures, sortie du Oo: tège de légendes. Aviculture d'Anvers. — A 11 tteures, en la Sai: le Confétreffices du Jardin. Zoologilqaie, Journée d L'œuf finals, causeoiies par MM. Lara ont et Spray Schootenhof. — A 3 heures, expériences d'aivi« tion, par Jian OliiesLagers. Les Amis de la plaça De Coninck. — A 3 heurei fête de hien/faisance, démonstration de gyinnju tique. Photographische Krlng. — A 2 heures, excurslo i Brasschaet. Cercle dramatique aLo Masque.» — A 2 heu me 2t quart, réunion à la Game Centnaile pour Fexc.ua îion à Mariaburg. Cerolo «Le3 Escholiers.»— A 8 heures trois quiar place du Dragon, départ de l'excursion à Schild* COURS Société Van Mons. — A 9 heures, au jardin de 1. société, cours de culture manaichôre; à 10 heure et demie, arboriculture fruitière. Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. " Tu quoque „ Il paraît que les choses ne vont pas bie lu tout à l'athénée d'Anvers. Une partie de âlèves y est en rébellion ouverte oontr .'autorité préfectorale, de nombreuses exclu iions temporaires ont été prononcées, les po saches manifestent, de véritables libelles on nbé lancés contre le préfet et contre oertain professe urs. Tout oela parce que des anciens élèves d< ;et établissement y pénétraient, au mépa-i les instructions en vigueur et parce que 1-xrôfet entend réglementer la liberté d'nsso nation des élèves. ^e « Matin » consaci-e près d'une colonn i ces incidents, de mince importance du reste >t trouve moyen, selon son habitude, de dé "endre à la fois l'autorité et ses détracteurs Nous n'y voyons aucun inconvénient. Mais nous nous rappelons le moment oi îotre confrère appréciait d'une façon tout lifférente les incidents qui se sont produit 1 y a quelques mois entre les étudiants d 'Université de Louvain et les autorités aoa lémiques et qui, comme tous les incident estudiantins, se sont promptement calmés. Le * Matin s à cette époque, ne cessait d eter de l'huile sur le feu et tirait les conclu ions les plus étonnantes des ferments d'in Liscipline, voire d'anarchie, que révélaient >araît-il, les manifestations de Louvain ! Que dirait le « Matin » si nous entonnion lujourd'hui la même trompette à propos d'iij ddents qui agitent un établissement d'in traction oher à son c neutre » cœur? La préparation au service militain Avant un mois nous serons définitivemenr ixés sur la manière dont sera organisée offi iellement la préparation au service mili aire. Une réunion, dont les résultats ne sonl ■as encore connus en détail, vient d'avoir liex •u in.nstè'-e de ia (Hier.re, sous la prési-ence de M. Buisseret. Les présidents des grandes fédérations qu 'occupent de 'préparer la jeunesse au servie? lilitaire avaient été spécialement invités è ette assemblée. Plusieura d'entre rëu s vaient donné sui.te à l'invitation, notam-îent le colonel de Grunne pour la Ligue ationale de préparation militaire, _ M. Frai-in de Morlanweiz pour la Fédération natio-ale belge de préparation militaire, le baron e Dieudonné pour la Fédération catholique e gymnastique, le comte de Ribe^uoouri our l'Union de tir, M. Cuperus pour la Fé-eration .belge de gymnastique, ainsi que uelques officiels qui ont particulièrement tudié la question. Le « Moniteur » publiera procliainemen-t arrêté royal instituant officiellement 1a pré-aration militaire en Belgique ainsi que rareté ministériel réglant le programme du bre-et d'aptitude militaire et définissant lef vantages accordés : subside à toute société 'ayant aucun titre politique, choix du ré-iment, etc. Il n'est pas inutile de signaler aux sociétés e préparation militaire que le programme dopté depuis plusieurs années par la Fédé-at.ion nationale, fondée par M. Fraikin, offi-ier de la garde civique de Morlanweiz, pa-aît être le seul qui répond absolument am rogramme développé par le gouvernement à i récente réunion. C'est un succès-évident pour cette fédéra-ion, à laquelle le t Cercle St-Georges » d'An-ers est affilié. Le S. U. et les soefa listes Le « Journal de Charleroi », organe des éputés socialistes du Borinage, rend compte n cinq ou six colonnes, à sa première page, 'un débat contradictoire sur l'Existence de i Divinité, entre un pasteur protestant et un xnaliste. A certain moment, le socialiste est écrié : « Votre plus grand nombre ne m'inquiète as, parce que le plus grand nombre n'est as intelligent, n'est pas instruit. (Applau-issements). » Ainsi, dans l'orga::c socialiste, par la boule d'un socialiste, aux applaudissements 'un public socialiste, on proclame que « le lus grand nombre n'étant pas intelligent, i instruit, ne mérite pas l'attention. Et c'est ce « plus grand nombre » auquel parti socialiste, et l'organe et l'orateur >cialistes et leurs lecteurs et auditeurs veu-nfc, à toute_ force, remettre la direction des Pfaires publiques! « En régime de S. U. La grève des postiers parisiens a eu tout atureilement la sympathie du e Peuple », le a môme été jugée digne d'un article pu-ié en italiques étin celantes et dans oe style mrsoufflé qui est l'incontestable spécialité \ citoyen.Lekeu. Le citoy en -sén ateu r-jou r nali ste proclame îe « de tels geste® d'effervescence restent iggestifs » et que • leur répercussion est -ofonde » ! it- a Us attestent, dit-il, F état d'âme ulcéré de lit la masse des plus humbles agents des servi-le- oes publics, réduits à das salaires dérison\ « ux et courbés sous une discipline de fer ; ils ré-' à vêlent comment, minés par une sourde fièvre, >e. d'irritation et d'écœurement, oes trava-illeurs-ise là sont beaucoup plus près qu'on ne se l'imagine dans les sphères dirigeantes^ à faire >es oause oommune avec le3 auti-es, oeux qui ia- portent en eux, la grande pensée révolution-és naire de notice temps. Après les inscrits mrjj lé- ritimes et les cheminots, les postiers! A qui ïé- le tour? » >r- Le citoyen Lekeu a bieu conscience qu'en ier écrivant cela, il mérite de s'attirer le repro-î-r- che de favoriser l'anardiie; aussi prend-il "a- les devants en disant : îs, « Jaurès l'a déjà oonststé, l'anarchie n'est nt pas dans le sursaut de lébellion des postiers, >e- mais dans le régime de misère <jt 'l'iniquité »n, qu'ils ont longtemps subi, sans une emmeur en de protestation, le front bas et l'échine ns ployee. » la- U.n régime de misère et d'iniquité I Voilà tes ce que la république biocarde radicale sociale liste a donné à ses fidèles serviteurs. Et ne bous qui croyions que le S. U. devait appor-en ter le bonheur à tous les prolétaires. C'est du moins oe que les meneurs socia-listes ne manquent â-ucune occasion de répéter; ils devront bien déchanter devf.nt l'article du a Peuple », car-voilà bien longtemps que le S. U. régit la France et 1' « iniquité » y sévit toujours ! La crise... du cinéma L'époque actuelle est un peu aux crises de tout genre et cela dans les deux hémisphères. Il n'y a pas si longtemps on parlait même du cinéma, qui lui aussi faisait sa petite maladie. Qu'en est-il? Nous n'allons guère l'approfondir, les intérêts et les points de vue sont trop< divers. _ Pour reservir un cliché qui a eu sa vogue, jia disons que le cinéma a fait en peu de temps an des progrès gigantesques ; ces progrès durent. ront-ils, mystère 1 lia- U est dans tous les cas, certain que si le oinéma nourrit à peine son # opérateur, il nourrit très bien son propriétaire; c|est a-nsi ^ que les étabb'ssements X — inutile de ci-ojj, ter des noms, — ont fait au cours de l'année écoulée, un chiffre d'affaires de 68 millions •ea de francs, contre un peu plus de 50 millions ur- îfan deraigr, 48 millions en 1911-1912, 40 millions il y a trois ans et 1 million il y a rtl' quinze ans. Pendant le dernier exercice, le ie« bénéfice net a été de 8_ nrliions et demil en Iai augmentation de 1 million et 200,000 francs suir l'exercice précédent La maison X... se pla n lirait-elle aussi de la crise P Les accidents dus s l'éclairage m Quel que soit le mode d'éclairage qu'on es emploie, il est susceptible de provoquer, dans re certaines circonstances nïalheureuses, des in-u- oendies, des explosions, des empoisonnemenits o- ou des asphyxies, tous accidents dont la grain- vité est parfois considérable. Mais, parmi les as divers procédés permettant de produire la lumière, il en est qui ont-à leur actif plus de le méfaits que n'en ont les autres. C'est oe is qu'établit une c miens e étude récemment pu-le bliée par la « Revu/e des £oLûragee ». 0- D'ares une statistique -.x-LLe donne et qui a été d ressée -du 26 décembre 1913 au 15 fé- îe vrier 1914, l'essence minérale a causé 99 acci-e, dents dont 48 incendies, avec 37 morts et 53 é- blessés; le gaz. 27 (16 incendies, 20 morts, s. 60 blessés) ; l'électricité, 54 (35 incendies, 6 morts, 14 blessés), le pétrole lampant, 43 (81 >ù incendies, 12 morts, 16 blessés), l'alcool, 19 te (18 incendies, 7 morts, 12 blessés) ; l'acéty-ts lène, 9 (2 incendies, 14 blessés) . On voit par le ces chiffres qu'on triple point de vue du nom-a- bre des accidents, du nombre des morts et du te nombre des incendies, l'essence minérale peut étire considérée çomnie coûtât/liant le plus le dangereux des éclairages. u- n- La responsabilité ^ H est une chose que jamais on ne pouriait trop . inculquer aux enfants^, c'est le senti» menrt de h responsabilité, car il est de toute ?" importance que, lorsqu'ils seront arrivés à l'âge d'homme, ils aient pris l'habitude de calculer les conséquences que peuvent pro-, duire les actes qu'ils font. "C Trop souvent, en effet, on voit des hommoo : i,t agir à la légère, sans se donner la peine de ; ,i_ se demander quelles seront les suâtes que i_ pourraient entraîner leur conduite ou leurs 1 ,t décisions. Parfois ils font du mal, un mal ,u immense, un mal sans remèdes, prcsftiie sans i_ .e vouloir. Us comptaient piquer légèrement : < ils ont blessé à mort, en plein cœur, et. quand < il Js s'aperçoivent de l'ignominie perpétrée, il ^ trop fard pour réparer. à Gela arrive souvent et cela ne devrait pas x arriver. On n'a. pas le droit de faire du mal { !_ aux autres ; c'est le principe essentiel dont ■' e tous nous devrions être pénétrée, j; ; La réforme de reaseiguement mayeii | + Les humanités modernos , Urve importante décision ^ On Ht dans le « Soir » : c K Constituée on 1900. la commission chargée , f die l'étude de la réforme de l'enseignement < moven marche d'un pas lent miais ferme. . Bl/le comipte, en effet, pormi ses dirigeants, { 16 quelques personnalités qui avaient pris lia , ? ésoliution évidente de l'empêcher d'aboutir, mais quoi qu'ils fassent, la commission abou- ; tira, et ellfue est en train d'aboutir. ^ C'est ainsi aue{ dans sa dernière réunion, J 1' tenue cette semaine, la commission a abordé c la question de la réorganisation des huma- r . uités modernes, et à l'imposante majorité de . ^ 24 voix contre 4 _ et 5 abstentions, elîe a ad'opté la proposition suivante, développée par M. Kiuimpers^ directeur général de renseignement primaire. 1° Les humanités modernes comprendront c s de même que les humai?1 'tés anciennes six f e années d'études et une rhétorique supérieure • subdivisée ; f e 2° La troisième langue sera enseignée dès s Q lia classe de cinquième t e 3° a) La quatrième langue sera obligatoire; ] b) Mie sera enseignée d!ès la classe de troi- t e sième; T ,t 4° Le temps consacré au latin, dans la sec- r [_ tion latine, sera attribué, dans les humanités modernes, h 1a. langue maternelle, aux -autres 1 1- langues et aux mathématiques. e II résulte de ce vote que lés sections n pro- c e fessionnelles », qui existent actuellement, ne c ■ seraient plus considérées comme faisant par- c ' tie des « humani'tés » modernes . J C'est ainsi qu'en paa-ticulier, la section com- 1 r merci®le des athénées royaux pourrait rece- ? voir un caractère plus pratique et être com- c s pillètement séparée des humanités, comme T d'ans la plupart des pays. e La commission a également étendqi aux hu- j-ma.nittés modernes les décisions relatives à l'enseignement des sciences physiques et na~ f t turell'es, du dessin et d'e l'histoire de l'art, t , du travail manuel et dHi chant dans les hu- s - inanités anciennes. c e La commission reprendra ses séances au i] é mo'is d'octobre pour achever l'examen de la n réorganisation des humanités modernes, et e l'on a le plus vif espoir que a discussion,très ti t avancée d'ailleurs, de la question des s a ne- c t lions des étiwk*; moyennes, sera bien/tôt ter- c miné1®» Lettres de ISruxellef Correspondance particulière de la «Métropole! L'agrandissement do Bruxelles. — Le bourg mestre de Bruxelles reconnaît la nécessiï d'une organisation spéciale de la police. — Les fantaisies socialistes. — Une universit du travail... à Bruxelles. — La loi sur l'es pionnage. Bruxelles, le 27 juin. L'on a discuté l'annexion du faubourg d Molenbeek à la capitale, l'autre lundi, ai soin du Conseil communal de Bruxelles et ma foi, Messieurs les "socialistes ne sont pa contents, mais là pas contents du tout, d l'attitude prise par notre maieur, M. Adol plie Max. Ayant conclu le cartel avec le socialistes, en 1911, tout à fait malgré lui M. Max continue à faire bonne figure à mau vais jeu. Mais il s'est rendu compte de l'im pair commis en cette circonstance et il en tend, pour l'avenir tout âu moins, sauvegar der la situation et mettre le bourgmestre chef de la police, à l'abri des fantaisies d'un-majorité radico-socialiste. Il faut que le bourgmestre soit chef absoli de la police et que, nommé par le Roi ave les échevins « dont La nomination^ devrai être entourée de garanties », ainsi que 1' fort bien dit M. Max, il soit juge de la no minat-ion, non seulement des agents, mai aussi des officiers de oette police. Parlant ainsi, le bourgmestre de Bruxelle s'était mis dans une situation très forte ai point de vue des prérogatives communales, i M-ait affirmé que, jamais, quant à lui. il n prêterait la main à la destitution du bourg mestre en matière de police, c'est-à-dire qu'i ne pourrait admettre l'institution d'un pré fet de police, agent du pouvoir centrai e dépendant de lui. M. Max, en réalité, a tour né la difficulté, et non sans habilete. Oe n-serait pas un préfet, agent du gouvernement qui aurait la police d'une capitale agrandie mais le bourgmestre, nommé par le gouver nement, et les échevins eux aussi désignés pa le pouvoir central. La formule peut se discuter, évidemment il n'en résulte pas moins que le bourgmesfar de Bruxelles a compris et admet qu'il es impossible de créer au centre du pays un capitale de plusieurs centaines de mille habi tants, qui serait en quelque sorte un Eta. dans l'Etat et mettrait le pouvoir central i La merci du Conseil commun à!. En parlant comme il l'a fait, le bourgmes tre de Bruxelles a, sans conteste, parlé pa La fenêtre, et'il s'est adressé bien plus à 1 Commission des XXXI, qui examine précisé ment la refonte de nos organisations com tnunales, qu'aux conseillers qui l'écoutaient Et, de plus, il a tenu à faire ressortir que h jeule annexion du faubourg de Mclenbeél serait pour la ville de Bruxlfes, une pitoya ble affaire. Les socialistes qui, par l'organe de leu-' I «s. i >nt présence l'annexion de Mo lenbeek comme une bonne, petite affaire poua a capitale, n'en revenaimt pas do 1 audao ie oe bourgmestre, qui s'était permis ainsi di •î-e pas accepter^ passivement les décisions d* a majorité radicale-socialiste du Conseil. Le bourgmestre de la capitale a parlé, mal ;ré eux, et il a proclamé son accord ave< bous les hommes d'ordre en reconnaissan îu'on peut songer à agrandir le territoire d< Bruxelles et à quadrupler éventuellement sî copulation sans donner, en matière de police les garanties nettes et précises au gouverne inent. Voici, d'ailleurs, les paroles textuelles di xrargmestre de Bruxelles: Il ne servirait de rien de farder la vérit< yt de se payer l'illusions ; ne nous imaginons >as qu'en Belgique un gouvernement; que ju'il soit, consentira jamais à constituer ai ;ontre du pays une vaste capitale sans au. june garantie contre les entraînements possibles d'un parlement municipal investi d( x>us les pouvoirs qui résultent de la loi com-nunale, enclin à subir éventuellement les in-luences d'une opinion publique parfois fié-rTeuse et revêtu d'une autorité et d'une puis-;anoe d'autant plus grandes qu'il serait l'or, çane d'une population représentant une frac-ion très importante de celle du pays tout mi tier. Le discoure de M. Max est un document lécisif pour les membres de la commission Los XXXI. * * * Pour peu que la_situation présente perdure [uelque peu, les finances de la ville de Bru-:elles qui, à raison des grands travaux en-repris notamment, ne sont guère brillantes, eront mises dans un pitoyable état, et les ontribuables bruxellois n'auront plais aûen t envier à leurs pauvres congénères de la urovince du Hainaut. Les socialistes, sentant que cette situation ie durera guère; mettent les bouchées dou-*les. Après avoir expédié tous les anciens onctionnaires de la ville et mis à leur place les citoyens dont ils sont sûrs, ils vont suc-:essivement enlever quelques décisions qui -ont mettre la Ville sur la pente suivie par a Députation permanente du Hainaut. G est ,insi que. dans quelques jours, le Conseil ommunai bruxellois va être appelé à voter me série de millions pour l'institution d'une Université du Travail » !... Dès à présent, on prévoit une dépense de [iiatre millions. Faut-il dire que cela va me-ier beaucoup plu3 loin. On ne sait enoore où n placera a l'université », mais on votera ont d'abord les millions, puis on nommera es professeurs. Et le tour sera joué, et de liais en plus la cajpitale se trouvera encerclée [ans un roseau d'entreprises et de fonction-iaires qui en feront une véritable citadelle Lu socialisme. # * * Les lecteurs de la « Métropole » savent [ue le Gouvernement est décidé à mettre un rein aux fantaisies de messieurs les espions e tout poil qui sévissent chez nous et ont ait de Bruxelles le centre d'un service qui 'étend de toutes çarts jusqu'à nos frontiè-es. Le département de la Guerre, conjointe-rient avec celui de la Justice, vient de métré la dernière main au projet qui sera, dès ovembre prochain, soumis à l'approbation es Chambres. L'espionnage étant considéré comme un dé-it attentatoire à la sûreté de l'Etat, le pro-3t prévoit tout d'abord l'organisation d'un ervice constant de surveillance par la gen-iarmerie des hôtels et auberges aux abord? e nos frontières et de nos centres de défense. Parmi les peines qui seront comminées à égard des individus se livrant à l'espion-âge, ail y a, en première ligne, l'expulsion es étrangers. D'autre part, le délit d'espion-ja>ge est puni de peines diverses — qu'îl soit xer-oé par des Belges ou des étrangers, — ouvant s'élever jusqu'à cinq ans de prison. Ainsi, les officiers et sous-officiers, tant rançais qu'allemande, qui inondent nos fron-ières et y arrivent séiourner à tout instant dus les prétextes les plus divers, ne se hasar-eront plus à se livrer chez nous à un espion-age que ne tolérerait aucune puissance, si entre soit-elle. Et le honteux trafic de l'espionnage, qui 'a, de la part d'aucun de ceux qui l'exer-ant chez nous, l'excuse du patriotisme, aura sssé d'exister. Tout le monde devm s'en féliciter. ;La Belgique coloniale à Londres i (De notre envoyé spécial) i Londres, 25 juin. Tandis que se poursuivent tranquillement, au milieu d'une foule ciiatoyante d'exotiques, les travaux du Congrès d'agronomie tropicale quii se tient à South Kensington (Londres), ; dans les salles de l'Impérial Institute et dont j M. Leplae est vice-président, il y a intéi-êt à noter les variations et les progrès accusés -' dans l'industrie du caoutchouc depuis l'expo-3 sition de Londres en 1911. I Les uns concernent les producteurs, les 5 autres les transformateurs, c'est-à-dire l'industrie.' Nos lecteurs sont au courant de la lutte gi-_ gantesque qui se mène entre le Brésil, qui I posséd'ait le monopole de fait du caoutchouc _ comme celui du café, et la Malaisie dont la production, à peu près nulle encore en 1905, a [ dépassé il y a quelques mois celle du Brésil. La rivalité s'accuse de façon brutale à l'Ex-j position de Londres : l'Etat de Para et 1!' Ama-, zonie exposent comme iil y a trois ans leurs [ é nonnes boules massives de_ caoutchouc de x première qualité; la Malaisie, Ceylan, les Indes et jusqu'à notre Congo dressent en s quelque sorte insidieusement autour du Brésil des piles menues et régulières d'une 5 étoffe mince ou épaisse, pliée et repliée sur j eille-même, noire ou brune pour la a feuille } fuanée », crème ou plus ou moins foncée pour 3 le « crêpe » des diverses qualités. _ Lequel des deux tuera l'autre? Car c'est l bien un duel à mort qui est engagé et dont les victimes sont aujourd'hui le Brésil, l'Afri-k que orientale.... et quelque peu aussi les porteurs de titres de sociétés de plantation. jDes a opinions recueillies par nous il semble bien que la victoire sera partagée, et pour un très ' long temps encore : le Brésil conservant la ' supériorité de la qualité et du prix pour sa r qualité supérieure, la Malaisie enlevant toutes lies autres positions grâoe à son bon mar-. ohé, tandis que les autres sortes telles que j celles d'e notre Congo se maintiendront dans (. la mesure où on pourra en abaisser le prix de j revient. Mais la Malaisie ne se tient pas pour ^ battue, même pour l'a question de la qualité, t et elle se démène vigoureusement pour prouver à la consommation que ses produits équivalent à ceux de son concurrent; par dessus „ tout, sachant que sa supériorité incontestée, t T'énormité relative de sa production, peut de- enàr un danger pour elle, elle s'attache à développer la consommation. De lià le conseil . que les planteurs d'Orient donnent à leur ^ clientèle d'exiger partout des articles en . caoutchouc de plantation, et le soin qu'ils ont pris de créer des usages nouveaux pour le caoutchouc. Quelques sportsmen qui avaient assisté hier; soir au premier concoure de tennis 6ur le . « ground » en caoutchouc, — caoutchouc vert avec lignés'blanches pour les limites, — nous [ ont dit le plus grand bien de le : on v elle in-, ventien: les -balles rebondissent merveilleusement, la surface rigoureusemen u pleine du terrain évite les écarts, on ne glisse pas. Il j [ faudra" voir seulement sa cette dernière qua-: ' lité persiste par temus humide: les créateurs ! ^ du tennis en oaoutchouc nous le garantissent formellement. Une très grande part de l'attention va aussi à la « rubber room». Il s'agit d'un bureau complètement équipé en caoutchouc : : tapis, tables, chaises, tentures, fauteuil, couvertures do livres, encrier, porte-plumes, bouton de porte et jusqu'à la serrure, jus-; qu'à l'installation électrique en dehors des ! lampes et du fil, jusqu'à la gerbe de pois de senteur qui orne la cheminée, tout est en caoutchouc ! r Cinq ou six stands sont pavés en carreaux de caoutchouc de toute couleur — nos lec-, teurs savent que les bureaux de la Banque de l'Union anversoise et la salle des coffres-forts de la Banque nationale à Anvers ont un parquet en caoutchouc — un constructeur expose quelques mètres carrés de « pavage de rue » en caoutchouc, en un double système: ;>a/vé de bois recouvert de carreaux en caoutchouc emboîtés l'un d'ans l'autre ; des briques d'e bois .imperméable mises sur champ et séparées par une bande de caoutchouc qui rend ce pavé totalement imperméable. Merveilleux, mais un peu chér encore : cela revient à 50 francs le yard carré! Plus de trace, à l'exposition., des fameux caoutchoucs synthétiques dont on craignait tant l'arrivée sur le marché: ils resteront toujours un simple succès de laboratoire. Les inventeurs se rabattent sur des procédés de coagulation plus rapide du latex : il y a le système brésilien de coagulation au <; tambour » dont un Brésilien, M. Mendès et un Français, M. Pineau, s'attribuent chacun la paternité ; il y a le coagulateur mécanique de Wickl\am ; il v a les produits spéciaux du Dr Pinto, de 6. W. Kappler, etc. L'énorme machin erie pour le laminage et le fumage du caoutchouc de plantation/ qui avait été si remarquée il y a trois ans, a pour ainsi dire complètement disparu. H y a là une évolution très curieuse et qui est fort remarquée par tous les spécialistes. Les visiteurs de l'exposition sont extrêmement nombreux. M. le ministre de Belgique à Londres et la comtesse de Lalaing sont -onus aujourd'hui enoore parcourir les stands. La chasse et le dressage de l'éléphant au Congo, que l'on a pu voir à Ga.nd, sont l'objet d'une extrême curiosité et attirent une foule toujours renouvelée dons la section belkoe. Ce soir, le cinématographe apporté par M. Leplae permettra de parcourir c en fauteuil » le Katanga. Demain, visite du lord-maire de Londres e j de ses shériffs. Après-demain, grande réception belge. BRUXELLES —m— La reine des Belges à Madère (?) D'après le « Diario de Noticias », de Lisbonne, en date du 24 juin, S. M. la reine des lielges voyageant à bord du paquebot anglais « Saxonia », a débarqué, vendredi passé, dans l'île de Madère. Sa Majesté l'a visitée dans le plus rigoureux incognito, accompagnée du représentant de la Belgique a Punch al. Celui-ci a photographié la Reine dans le costume des anciennes paysannes de Madère. A Bruxelles, on ne confirme ni on ne dément oette a noticia ». Un Conseil du Cabinet. Un Conseil de Cabinet s'est tenu cette semaine, sous la présidence de M. de Broque-ville. Il n'y a nullement été question de remaniement ministériel, comme on en a fait courir le bruit. Mais, d'après le correspondant de la a Gazette de_Liège », on y aurait discuté spécialement trois grandes questions : l'application de la loi scolaire, la campagne des journaux de l'opposition contre le crédit ] de la Belgique et;les réclamations auxquelles i donnent lieu les exercices imposés^ à_ notre armée. Sur oes trois points, les ministres ont < été unanimes dans les décisions qui ont été j prises : elles seront de nature à faire cesser : les appréhensions dont le scrutin du 24 mai : ° été la manifestation. » | Attendons les décisions,,. ( L'Etoile du Brabant. Ceci n'est pas le titre d'un nouvel orphéon bruxellois ou d'une société de musique de 1» province, mais bien d'une nouvelle décoration.Elle vient d'être instituée le 24 juin 1914, par le grand-duc de Hesse, en mémoire d« .son ancêtre Henri, duc de Brabant, premier landgrave de Hesse, petit-fils de Sainte-Elisabeth.Le nouvel ordre, toutefois, ne pourra être décerné à nos compatriotes, étant institué plus particulièrement pour reconnaître les actes de solidarité sooiale et les initiatives pour rehausser la prospérité du grand-duché de Hesse. Encore une cantine à Bruxelles. Le ministre de la Marine vient d'accorder les crédits nécessaires à l'outillage du réfectoire de Bruxelles (Central), ainsi qu'aux installations de ravitaillement de l'hôtel des téléphones, rue de la Paille. La cantine du Centre avait été prévue pour 500 à 600 consommateurs ; elle pourvoit actuellement aux besoins de plus de 1,200 clients. LETTRES M TIMI >—o® * Correspondance particulière de la «Métropole* La prise de Constantinople en 1453. — La situation dans les Balkans et le commerce. — Le rappel des cargos grecs. Constantinople, 16 juin. Les Turcs d'aujourd'hui sont des gens vraiment étonnants. Tout juste après 461 années, ils se sont souvenus, — bien tardivement du resite, — qu'un sultan avait conquis en 1453 Constantinople sur les Byzantins. Ce fais, jamais remarqué en temps normal, a pris des proportions inaccoutumées en raison des incessants conflits greco-tfircs. U est clair que la célébration de cet anniversaire était nettement dirigée contre les Grecs. En^ effet, les Turcs se sont dit que pour rafraîchir la mémoire des Grecs, en tant que circonstances malheureuses, il n'y avait rien de mieux à leur rappeler que la prise de Constantinople. En spectateur impartial, je dirai cependant qu'il était superflu sinon téméraire de braver ou plutôt de vexer les sentiments d'une race dont on compte à Constantinople seul 350,000 représentants, qui sont considérés comme les purs descendants des Byzantins. Quelques jours avant la célébration de cet anniversaire, il courait d'étranges bruits dans les milieux grecs. Ces derniers craignaient tout ; car on pensait, non sans raison, que la flamme des discours patriotiques ne communiquât le feu ailleurs que dans l'âme des patriotes musulmans. Heureusement, il n'en fut rien pour Constantinople. Le trop-plein de l'ardeur patriotique des paî?iiote« turcs et musulmans s'est déversé en Asie mineure. Malgré la pluie battante de la gratinée, la fête conimémorative de la prise et dk>-~ .. sac de Constant inople a été célébrée avec une grande solennité. De bonne heure, la place et les alentours de Ste-Sophie étaient pleins de monde. Les « hanoums » étaient largement représentées. A Stamboul, faubourg en grande partie musulman, tous les magasins étaient fermés. Les maisons sont pavoisées et les rues décorées^ de guirlandes. La _ ville musulmane est en fête. Une grande animation règne un peu partout. La foule des fidèles se masse dans -e parvis et l'enceinte de Ste-Sophie, où aura lieu un « namâz », prière solennelle en mémoire du premier « namaz » de Mohaniet II. La cérémonie du « namaz » terminée, un uléma récite des prières et explique aux croyants l'importance pour la nation turque et la religion musulmane de la fête de ce jour. Un cortège se forme aussitôt, encadré de forces militaires et après avoir parcouru les principales artères de Stamboul, se dirige vers la mosquée de Fatih, mosquée qui est oonsacrée à Mohamet II, le conquérant ou, n arabe, Fatih. Des musiques militaires se font entendre. Le momie officiel est au grand oomplet. Des orateurs prononcent de longs, de fort longs discours patriotiques. La liaine contre les Grecs et, on général, les étrangers, les giours, est proclamée avec une faconde enflammée où un euphémisme forcé est de rigueur. La série des interminables discours a été close par une brève allocution le Djémal Pacha, ministre de la marine et rlont la péroraison que voici laissa une profonde impression : a Espérons que l'année prochaine, nous viendrons prier dans cette vénérable mosquée après avoir lavé les taches lui se trouvent sur notre front. » La signification de toute cette cérémonie se trouve résumée dans ces quelques mots qu'on vient ie Ere: il faut à la Turquie à tout prix la revanche, à commencer par la Grèce et les Grrecs. * * * Sans crainte d'être démenti, on peut ai'iir* mer que la situation générale dans les Bal-vans est pour le moment très grave. La situation anormale en Albanie, les incidents inti-grecs en Bulgarie et, enfin, les nombreuses causes de conflits gréco-turcs influent iéfavorablement sur la situation politique générale. C'est surtout la vie financière et ïommerciale qui supporte les fâcheuses oon-îéquences de ce triste état de choses. Notre i>lace souffre d'une crise commerciale asseï îooentuée et qui a toutes les tendances à progresser. Aux dires des grands négociant» ïe notre ville, les plus compétents en la matière, la stagnation des affaires est plus grave que durant les deux dernières guerres. Le marasme est complet. Plusieurs négo-îiants de gros ne veulent plus prendre livraison des marchandisès qu'ils ont commandées i l'étranger, les marchés de l'intérieur du >ays étant dans l'impossibilité d'absorber le» »tocks actuellement disponibles. Un très grand nombre de connaissement» -estent en souffrance entre les mains des îommissionnaires, les négociants refusant de es retirer. Des faillites plus ou moins importantes sont enregistrées au jour le jour. t)eux importantes maisons d'importations seraient déclarées en faillite. Le passif de l'une i'élèverait, croit-on, à 60,000 livres turques, »oit environ 1,380,000 francs, et de l'autre à L0,000 livres turques, soit approx i ma tive-nent à 230,000 francs. Notre place, commis 'étranger, aura à souffrir de cette situation. D'autres faillites sont en perspective. Et à noins que la situation politique ne s'Amé-iore promptement, on craint une recrudescence du malaise qui pèse si gravement sur îotre marché. Le brusque rappel des navires de oom-neroe helléniques se trouvant dans notre >ort et dans la mer Noire a quelque peu im-ïressionno nos milieux maritimes, tout aussi )ien que les cercles politiques. On supposa tvec raison que l'aggravation des rapports Liplomatiques gréoo-turcs est la cause de os lappel. Cependant, le capitaine du port hel-énique me déclare que oe rappel est partiel it qu'il ne vise que les navires &e_ trouvant n relâche à Constantinople et qui sont né-sessaires pour le transport des émigrants rrecs de 1 Asie mineure. Toutefois, d après nés informations particulières, je suis _ en nesure de dire que le rappel des navires jrecs est général et se fait d'après les in-tructions officielles du gouverneme<at heH£-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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