La Métropole

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s.n. 1914, 16 April. La Métropole. Konsultiert 02 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/5x2599zx3g/
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aboivnembivts lenisiero Journal quotidien du matin le mîmero u_e upemefr oao on»»... •»*«.• u.,^c u° ", g 2 Annonces financ.li »' I 00 Faits divers fin Id. • 2 00 ■5to AnnÉf» ? . „,. ! : : ! I ! ! S «M f* n . »- A P» Réclames U ligne. . 150 La Ville Id. » 5 00 Jeudi Zie Année t™.» • **. ^ Tous les iours 59.ruedesPeignes,Anvers Le dimanche ^ Faits divers corps td. » 3 00 II Emissions Prix 4 convenir «—- ' - „ „ on «abonna A tous tes bureaux de poste et aux facteurs. mjf 1 Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An- 4 ✓ .««.-.si t CM A No 105 _ HA^loin AJ . - X « .,. oe<A HP 10à 16 vers, s'adresser à VAGENCE HAV AS : 10 avril lVl4 1 ETRANGER, le port en sus: ^ OQ A a lO Administration : » 3519 ae lua lb à BRUXELLES : 8. place des Martyrs. Elditiou B p ^ u HOLLANDE, s'abonner de préférence aux CEIVTIMFX nortao r*. , A. t*A\a u | nono<t CENTIMES à PARIS : 8. place de la Bourse. ^ bweaul de poste, plutôt qu'au lournft! même. hL"113,10 page» Rédaction : Téléphone 617 | pages MmilJII» à LONDRES ? »i3. tlheauside E. c. ■ )0C Ainsi donc, le Home Rule en a dai l'ai'e; d'aucuns le disent frappé à mor CJnr) fois de plus, voilà l'Irlande trahi De l'aveu de tous, le gouvernement ai gla s s'est montré inférieur à sa tâche. S la résistance de l'Ulster n'était pas si rieuse, il fallait n'en tenir pas compt Si Me l'était, il fallait l'empêcher de na ère en arrêtant Sir Edward C-arson et l< ftut es meneurs . dans tous les pays, l'e: citation à la guerre civile est une hau trahison. Si lo gouvernement ne se se fcait pas assez fort pour aller aux extr mes, il fallait traiter alors qu'il en éta temps. Et si l'on ne parvenait pas à tro ver un terrain d'entente, il fallait, "apr avo'r tout tenté, démissionner. Un gouvernement qui s'avoue incap I5>le de gouverner, s'en va : on ne sort pj de là. Mais il ne fallait pas faisser s'o ganiser l'insurrection, se préparer ouve fcement la révolte: ces volontaires -c FUlster entra/ent la circulation, arrêter les véhicules sur les routes en jouant à ] petite guerre, mobilisent,réquisitionnen incommodent tout le monde ; si l'arme régulière osait permettre d'en faire ai tant, oc s'insurgerait contre l'insolen< de ces traîne» rs de sabre. Et le gou verni mer.t ne dit rie:-, le gouvernement laiss faire, le gouvernement se hâte de rire ci tout en attendant d'être obligé d'en plei iter. Et c'est l'Irlande, comme toujours, qi pai* la casse... Pendant des années encc re, la pauvre Erin gémira sous le joug elle ne verra pas luire, d'ici longtemps l'auroi tant attendue de sa délivrance Voila ce qu'o-> d-- ; "e que beaucoup d gens, d'ailleurs, ont annoncé dès le débu de 'aventur . F.t on plaint la malheureu ae Irlande. I^h bien, je me demande s ii\àest tant à plaindre. Entendons-nous ! Ce qui est compromis, e'flst le Home Rule de MM. Asquith et Bcdmond ; le projet élaboré par des politiciens ambitieux, avides de réalisations i- médians; prôné par la presse nationaliste que dirigent ce3 politiciens, et payé par les dollars des Irlandais d'Amé-riqae, pour qui l'amour de la patrie s'identifie avec la haine du Saxon. Ce projet-là, faudrait-il regretter pour l'Irlande qu'il avorte et qu'on n'en parle plus? Beaucoup de patriotes pensent que non. Sans doute, les membres du Parlement qui eussent été, sous le régime nouveau, des BMflistr&bles, verront avec chagrin g'tfr&nouir le portefeuille promis. Les i ieaders nationalistes qui se sont, parfois r /sincèrement, chauffés à blanc sur le projet, crieront à l'oppression et à la tyrannie, déploreront le martyre d'un peuple et la nation à l'agonie: c'est d'ailleurs la note qu'il faut pour que les émigrés d'Amérique continuent de payer l'autre, celle des frais... Les gens que de grands mots enflamment verseront de nobles larmes sur la tombe entr'ouverte d'Erin, sur l'âge d'or dont l'espoir s'en va. Le paysan à qui l'on enseigne depuis un bon quart de siècle que le Home Rule sera la panacée à tous ses maux, se lamentera peut-être à penser que pour longtemps encore la maladie menacera ses pommes de terre ; mais une bonne récolte aura tôt fait de le consoler. Et pendant ce temps, dans ce deuil universel, au milieu de ce concert d'unanimes lamentations nous verrons se poursuivre, ■ sa i un recul, sans un arrêt, la magnifi-fique renaissance de l'Irlande, la résurrection triomphante à laquelle on assiste depuis vingt ans, et dont l'émancipation po'itiquejie doit être que l'aboutissement final. Quoi qu'on dise, l'Irlande revit, l'Ir-l'-^de reprend s , marche vers le progrès.. Sa- s doute, elle traverse en ce moment une période dangereuse, une crise de croissance que doivent suivr. avec une sollicitude attentive les médecins penchés sur elle ; mais lentement, sûrement malgré des heurts inévitables et des soubresauts parfois pénibles, l'or anglais, cette médecine magique qu'on lui applique généreusement, accomplit peu à peu ses miracles.Eh bien, à l'heure présente, à l'heure où l'Irlande a besoin avant tout d'argeftt pour libère son sol et de tranquillité pour reconstruire l'édifice social sur desI bas-:s nouvelles, l'autonomie boiteuse qu'on lui offrait n'était qu'une lamentable duperie. Beaucoup de patriotes irlandais ne s'y sont pas trompés : j'en ai en-fc->r.dus, et des plus avisés, qui espéraient, au fond, un dénouement comme celui qu'on craint aujourd'hui ; et cela parce que les provisions financières du bill sont insuffisantes : l'Irlande est trop pauvre pour s'en contenter. Observer les hommes fait comprendre les peuples. Aux uns comme aux autr<*s, ia liberté dans la misère n'est peut-être pas beaucoup plus souhaitable que la caj* dorée — du moins lorsque la cage est assez vaste po qu'on puisse y vivre sans sa heurter aux barreaux; surtout quand la misère doit, devenir tôt ou tftfrd une en tTa-e a la liberté. A se tâter les biceps en t mourant de faim, pour jouir de son indépendance, uni nation se lasse; c'est un i peu comme, chez les humains, le cœur et ' la chamuière: on reste seul dans la chau- i mière lorsque le cœur s'est envolé.... Et [ puis, à être payées trop cher, les choses I ♦♦perdent de leur prix. Trois ans de labeur à continuel, de quotidiens efforts pour at-eindre un but, c'est beaucoup ; on s'aper-ÇO'1 souvent que c'était trop : mais quand a es ehoses sont faites, les regrets viennent J rop tard. Ils n'en sont pas moins cui-«a-its... , C'eût été le cas pour le Home Ru/e. V. «■tas le fruit est vert, plus il faut d'effort *< P^ur I arrac. : ; et comme il est amer à II qui veut y mordre; Mieux vaut attendre J? J". soit m^.r, on n'aura plus que la Peine de le cueillir et de le savourer. ia Hamenae empi-° britannique est encore •& en voie de formation. Peut-être la gloire 2<J *1 , no- 9a constitution définitive lendra-t-elle au prochain gouverne- , fortlt ™n9frv?teup et impérialiste ; ce fa *Ufft dr0it à ane Place vil * s'e Les unionistes se laissent tirer l'oreille, mais quand ils s'y mettent, avouons qu ils fjnt bien des choses. Et les symptahies des Irlandais les portent plutôt du coté conservateur que du côté radical: le même ■ « Home Rule, on aimerait mieux le devoir à Balfour qu'à Lloyd George; — miiis celui de Balfour vaudrait mieux... L'alliance avec les radicaux n'est pas un ma-IS riage d'amour: c'est le plus déraisonna-t ble des mariages de raison. La loi sur les Assurances a soulevé, dans toute l'Irlan-[l uo agricole, où les gens ne sont pas mala-des, des tempêtes; la politique scolaire du gouvernement est loin d'avoir l'appro-J bation de tous. Les vrais patriotes, eux, ^e moquent des partis Anglais. A leurs; ^ yeux, whigs et tories se valent ; sauf que les whigs ont l'hypocrisie en plus. Trois -ç tentatives, dont la dernière est sur le 3_ point d'échouer, comme les deux autres ; et par leur propre faute. Fallait-il, pour •lt cela bouleverser tout l'ordre existant?... , Ce sont des endormeurs... Ils mendient des voix ; ils vous paient de fantômes. Les Unionistes, eux, ne veulent pas en-g. tendre parler d'autonomie; du moins jus-qu'à présent ; mais ils ne négligent rien r. por r se faire pardonner ce refus. Ils sont r_ rendu à l'Irlande son sol ! Comme rançon [c de ' union, soit; mais le peuple avait be-^ soin de terre, bien plus que de sépara-a tion!... Ils ont octroyé aux administra-l tions locales une très large autonomie — :{J au prix de l'autonomie nationale, je le veux bien ; mais enfin les Irlandais sont £ à peu" près maîtres chez eux... Tout, sauf k_ le Home Rule ; des milliards, mais pas de e Home Rule... Les libéraux offrent le Ho-€ me Rule, rien d'autre ; le Home Rule, t. mais pas d'argent... Et quel misérable petit avorton de Home Rule, perclus de j réserves, courbaturée de restrictions, usé, a/ant que d'avoir vécu !... Entre radi-. eaux et conservateurs, qui choisir? Le mal dont l'Irlande souffre, le mal dont elle va cesser de souffrir, c'est beau-1 coup plus un mal social qu'un mal politi-: que . le régime de la propriété foncière. ' jJes étrangers conquérants du sol, qui tolèrent sur leurs domaines, moyennant un-» rente énorme, les descendants des anciens maîtres ; encore ne les tolèrent-ils que su. les plus mauvaises parties de leurs domaines; et l'on voit souvent, en Irlande, des centaines d'hectares consacrés à des parcs de plaisance, au lieu d'être s.més de beaux blés... d'immenses : tue dues de grasses prairies où quelques ' moutons se repaissent sans parvenir à les , tondre, alors que tout autour, dans les , marais et aux flancs des" collines, des fa- c mi'les de paysans faméliques ne parvien- c rient pas à tirer de la terre ingrate assez c de pommes de terre pour se nourrir.... 1 Voilà le mal ! Voilà la cause do l'émigration, de la famine, de la misère, de toutes Ls haines et de tous les désordres I Voilà p le mal qui va disparaître. Ces gens trop t. riches, pour qui la terre n'a plus de va- v leur, et qui aiment mieux la laisser en c friche que de la vendre, on le exproprie, t L'Angleterre a déjà, pour cette œuvre de r régénération, avancé des milliards : ces ' milliards guérisseurs feront plus que tou r tes les lois politiques. Voilà la grande | œuvre de salut pour la pauvre Irlande, | C'est là que 1a délivrance s'annonce. Et. . dans cette magnifique évolution, le triom- , phepu l'échec du projet de M.Asquith n'a qu'une importance tout à fait secondaire. ; Ce n'est qu'un incident dans la grande : lutte, un détail dans le difficile problème. ; Quand on interroge le peuple, la masse ! de campagnards et de pêcheurs qui sont la force du pays, on constate que tout ces J gens au nom de qui les politiciens récla- ( ment à grands cris l'autonomie, ne savent \ pas, au juste, en quoi consiste le projet, l Sans doute, le Home Rule mettra un ter- t me à tous leurs maux ; mais en attendant r ils sont déjà bien heureux de pouvoir ra- = cheter le sol arrosé des sueurs de leurs f ancêtres... On leur prête des chalutiers, on leur donne des filets, on leur achète le " poisson ; les vieilles masures sans air et b sans lumière sont abattues et remplacées p par des maisons habitables ; les enfants grandissent avec l'espoir de fonder un f; foyer dans la patrie au lieu d'aller peu- u nie la terre d'exil; et dans les vieux 'n cœurs, il y a de la joie qui revient. Voilà le progrès qui s'annonce! Voilà l'aurore -, des temps nouveaux... Qu'importent dans ^ to; cela les incidents de la présente oam- ^ ragne? L'Irlande est sortie de la tombe rj. et va reprendre sa place au soleil... c< Non, non, ne pleurons pas sur la pau-vre Erin, car les jours de sa joie revien- ™ uen". Elle peut regarder l'avenir avec p,; confiance. La régénération sociale est la w grande affaire ; l'indépendance politique p viendra d'elle-même, à son heure. Et, ti comme le dit l^ chanson que les enfants \ d'aujourd'hui apprennent, au lieu des ^ tristes complaintes qu'on enseignait à q leurs pères : T> There are happy days ln store yet ^ For the de-ar olrt Larid... «Des gais soleils se lèveront encore pour J luire sur l'Emeraude des Mers »... Simon Divès. LE3 AUTOBUS , t av Les travaux préparatoires à l'installation vo le la ligne d'autobus au port vont bon train, la Des avis du Collège des bourgmestre et pa •ch e vins, avis exposés aux endroits ordinai- oe es, font connaître à la population que le-lioces requises pour l'établissement du servi- fa: e public de transport en commun par auto- po us entre la place de la Gare et l'hôtel.des tic ouanes sont déposées, pendant quinze jours, ôti dater du 16 avril au deuxième bureau de ils hôtel de ville, à l'inspection du public. Les avis rappellent que le nouveau service xe pour but de faciliter les communications me ître les installations maritimes-et la Ville < que l'itinéraire suivant a été arrêté: l'E Place de la Gare, rue Van Wesenbeke, s'é ace de Coninck, rue de la Flèche, rue de évî \rc, rue Osy, rue Van Mae riant, place St^ ne1 san, rue van de Werve, rue Ellerman, pflace sar i Nord, rue de Londres, rue d'Amsterdam, la iai du Rhin, Pont, quai Tavernier, quai tau m Metteren. ï lue tarif, soit dit pour rappel, est fixé de pér manière suivante: 10 cent* m es pour deux afii îtions; 1-5 oentimes de deux à cinq sections; d'à. centimes de cinq à huit sections; 25 cen- lior nés pour plus de huit sections. 1 rait Arrêt de 1,200 à 1,200 mètres avec arrêt A ïultatif entre deux arrêts fixes. joui souhaitons que les autobus roulent le plus non e possible. Au port surtout, personne ne rem n plaindra, ^ L'Jl dualité La démagogie coûteuse & Au cours de la campagne électora-jjiyf le, en France, qui-se poursuit avec un oaJme relatif, on aura sans doute nuages fois encore l'occasion de trouver dans les journaux des plaintes sur l'état vraiment ( malheureux des nnaaices publiques et sutr le • gaspillage des deniers de l'Etat par les chefs t île la démagogie radico-sociaJiste. t Ces plaintes s'accompagnent natiu-ellement d'exposée un peu pûus clairs que ceux dont ( M. Caillaux a gratifié le Parlement à diver- ^ ses reprises et surtout à l'occasion de chaque nouvelle palinodie dans sa politique financiè- « re inconstante. Ce que l'on retiendra d© ces ^ exposés, c'est que la dernière législature a poussé le gaspillage au plus haut point et que f pendant les six années préoédentes on n'a ja- b aiais atteint la moitié des chiffres de nouveaux impôts et de nouvelles dépenses que la Chambre qui vient de mourir a accumulés pendant son existence de quatre ans. Entre ç le budget de la dernière- annee de- la précé- P dente législature, c'est-à-dire de 1910. et ce--lui de 1914, il y a en effet une différence de 1.187.946.967 francs. Ce chiffre représente l'augmentation du budget de 1914 sur celui de 1910 en fait de dépenses nouvelles. Si l'on v compare les budgets antérieurs à 1910 avec cO.ii de 1914, on constatera qu'en dix ans, td les dépenses do l'Etat se sont augmentées d'un milliard et demi. Sur ce total cependant; P ime petite partie seulement,— assez exacte- 1 ment le tiers — a été consacrée à la défense nationale. Pour le matériel de guerre et la marine ainsi que pour l'application de la loi de trois ans, l'Etat a dépensé seulejnent 553 millions sur un milliard et demi de dépenses 11 nouvelles accusées par les budgets depuis v 1904. J ja, plus grosse partie des augmen tations de c* dépenses a été affectée à la satisfaction de la surenchère électorale la plus éliontée. On ^ oompte en effet en tout 671 millions pour la ^ oréation de nouveaux emplois et pour l'aug- • mentation des appointements et traitements des fonctionnaires de l'Etat. A ce'.a, il faut ajouter les 234 millior-. nécessités par le vote -g des lois sociales et les 65 millions payés pour ^ Le rachat de l'Ouest. ja Evidemment, c'est là oe que l'on voit dans ses opérations financières du gouvernement ?t du parlement. Les tripotages qui se sont p( :ncoédé dans ces affaires et dont on ne peut pie dire qu'ils sont trop probables sous un égime comme celui qui gouverne la France, à l'apparaîtront sans doute qu'à un autre mo-nent. Maintenant, à l'occasion des élections re >n s'évertue de cacher absolument tout ce ui peut causer d i scandale. La Commission ci; !'enquête dans l'affaire Rochette en a fourni ta x preuve éclatante. Li A vrai dire, tous ces tripotages financiers e seraient pas encore ce qu'il y a de plus to y*réhensible dans les faits et gestes de la \o roisième répubiiq îe française si l'on ne de-ait constater que précisément à la suite de tripotages la moralité publique n'avait su-i des atteintes beaucoup plus difficiles à cor- ' * iger et à réparer que les plaies d'argent, /es lois concernant l'augmentation des pos- bé es et des traitements dtes fonctionnaires de un nê ne que les lois sociales sont avant tout des av n^truments de corruption dans les mains des po ninistres et des fonctionnaires qui ont à les appliquer. Non seulement le népotisme fêtera le véritables orgies à cette occasion, mais il ail \st certain que pour pouvoir b néficier des im ivantages des ois ef» question il faut être un éle ).n républicain. Los délégués ou pour les dé-igner par un terme plus cru peut-être, mais >lus exact, les mouchards entretenue dans haque localité par les comités politiques et m< Rectoraux radicaux et radicaux-socialistes,en ve, ►utre des Loges naturellement, s'acquittent ■rrp bien de leur beso«rne pour que le contri- Pa tuable désireux de solliciter des pouvoirs pu- =r •lies l'application de* lois sociales à son avan-a.ge et peut-être quelques minimes faveurs, e peut compter sur un accueil favorable de • a demamde que s'il a donné des gages de ré- ^ ublicanisme à toute épreuve. cje On voit, dès lors, comment tout s'enchaî- in{ e dans ce beau pavs La corruption des ci->yens va de pair avec l'exploitation des con-ibuables, celle-ci fournissant les moyens 0 r celle-là. C'est peut-être cette corruption déjà qui a ^ lit son œuvre à tel point qu'elle ait brisé 'a ►ut ressort et qu'elle rende toute résistance me futile ou inefficace. jet de Ces vérités tristes à dire, évidemment, ont -el 'é répétées à satiété aux électeurs et aux de^ ►wbribuables français, mais il n'y a plus per- t -mne qui puisse croire à l'efficacité de cette ''a nnonstration. l e prince Napoléon vient de mstater cette inutilité encore»dans sa lettre 1 général Thomassinet, il a parfaitement . lison lorsqu'il affirme que seul un change- mn ent cl e constitution pourvoira aux besoins ser nanciers et moraux du peuple français, par- j?05 > que seul un changement de cette nature t donner^ au payp la paix religieuse, poli- ^ que et sociale. Mais le tout c'est d'arriver i • ce changement de constitution et cette dif- •riî cnilté en présence de la venlerie générale u semble s'être emparée du peuple français iA' t un problème dont la solution semble dé- q isser singulièrement les forces de tous les •étendants actuels. — J. Joerg. - / es centimes additionnels fî sur les sociétés $1 infc Comme l'ont fait la province du Hainaut ' les villes de Lié^e.et de Bruxelles, Anvers 11 ait demande à être^ autorisé à faire perce- trai îr les centimes additionnels communaux à des taxe sur les revenus et profits réels, non bes, r les receveurs de l'Etat, mais par le re- P reur communal. reg, Dr, M. le ministre des finances vient de don re savoir à son collègue de l'intérieur que, jam ur des raisons d'ordre pratique, les addi- spéc nnels provinviaux et communaux doivent ge. <e compris aux rôles de la taxe d'Etat dont Mei rie sont qu'un acoessoire. tras L»a province de Hainaut et les villes de Bru- bain les et de Liège ont modifié leurs règle- com nts en conséquence. vieu -îoemme 1^ perception par les receveurs de gue, tat entraîne à charge de la Ville des frais vie levant à 2 0^0 et qu'il résulte de diverses oun dilations que dans ces conditions le produit'des > des 60 centimes additionnels sera insuffi- dis. jLEour atteindre la prévision budgétaire, sises Ville se propose de porter de 60 K 75 le la i x des additionnels à percevoir par elle, poui Ille se propose également de limiter la ébat iode de perception au 31 décembre 1914, fure i de mettre le Conseil communal à même Pr [>porter au nouveau régime fiscal les arné- vieil; ations dont une première application au- ont démontré l'utilité. niers u cours de !a séance qu'il tiendi-a au- môm d'hui à midi, le Conseil aura à se pro- milie ?er sur le nouveau règlement en ce sens tes r plaçant celui voté le B décembre 1913, A vos poches, contribuable»j Jvioiu Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Ligue Constance Teichmann. — A 9 heures et lem/iie, en l'égkse d>u StrEsprit mc«se solennëîle ; , 10 tiCLires et â 2 heures en lia Jalle S^e-Lutg-ar-e. séances de travail ; à 8 hemres. soirée artis-ique.Ligue maritime belge. — A 8 heures troos uairts. en la grande salk* cle La Chambre d<-onuneav-e, conférence cle M. Van Mlerloo. ingé-tieur : « Le régioue de l'Escaut maritime >• (I). ccrc4e Scaltlihia. —' A 8 heure* et demie, au KonLakakien • oonléa^ence- tl'aïaa'nide par M. René "ermandere Cerolo Artistique. — A 8 heures et demie, con-ïrencô par Mme R. E. Matli-ot : « L'Amérique t r Américaine • (projectï>onsl. COURS Polyglot-Ciub. — A 8 heures txtoîs qujarts. aai yiwlioat du commerce et de Tlikliustriie, courte ne Neuve, réunion de La section d'ailkaii/and. Berlitz School, 8, Moir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Salie Forst. — De 10 à 6 heures, exposition de [me Blanche Tricot (ouverte; jusqu'au 52 avrûl) Cerolo Artistique. — De 10 à 5 he&rt-s. exposl-; on Victor Thonet (ouverte Jusqu'au 16 avril). Cercle Catholique. — De 10 à 4 heures, exposition i àr la section des beaux-arts (ouverte Jusqu'au' ) avril). Travaux à faire Anvers et sa banlieue se transforment avec ne hâte qui tient du prodige; ceux qui ne ■s:tent que d'année en année notre ville et •s environs sont émerveillés chaque fois a'ils reviennent. A l'heure actuelle surtout, Anvers traver-) une grande crise de transformation. La ►mmission intercommunale pour l'aménage-ent de l'agglomération anversoise produit ans sur plans de travaux dont l'exécution ra prochainement entreprise. Il est question, comme nous l'avons dit dis, de démolir la porte de Boom et de atiquer dans l'enceinte une ; brèche assez rge. Le cahier des charges do cette entreprise t én oe .moment au ministère d'où u ne :ut tarder de revenir. Il en est de même des plans et du cahier ® charges de deux chaussées à construire Merxean, au delà du Viaduc. A Vieux-Dieu, il est question de construi-deux gares nouvelles. La gare des voyageurs actuelle va être re-lée dans la direotion de la route de T^ierre. ndis qu'une nouvelle gâte de marchandi-i, très grande celle-là, va être aménagée à ivthaegen, le long do la route militaire. Comme on le voit, les entrepréneurs et it leur personnel ne sont pas près de de-ir chômer f Ce que pensent les libéraux... de tranger La « Gazette de Cologne » — organe lirai — consacre dans son numéro du 9 avril important article aux élections qui vont oir fteu en Belgique. Elle constate que l'op-ïition n'espère pas la victoire. ï Rien n'indique, ajoute le journal libéral emand, qu'il y ait dans le pays une grande ' pulsion destinée à tout changer et le corps otoral ne manifeste pas la surexcitation | i précède^ les campagnes électorales déci- . es. La réforme militaire a enlevé aux Li- , •aux un point important de leur prograon- > et le gouvernement clérical a fait preu- , lors de la grève générale d'un esorit de ; vision et d'autorité qui lui a attiré Ta sym-thie des libéraux modérés ,notamment de? uids industriels. Tout cela explique le cal- > du parti clérical à la veille des élections. » \ La feuille libérale de Cologne nous paraît ( ;er avec un peu plus de clairvoyance la nation des partis en Belgique à la veille i j élections que beaucoup de ses confrères , ligènes, forcés de battre une grosse caisse at les coups n'éoneuvent personne... Le maître-autel de Broechem \Tous avons dit il y a quelque temps que r commission provinciale des sites et monu- ; nts avait émis un avis défavorable au su- c du projet formé par la fabrique d'église Broechem cle vendre le superbe maître-au-qui fait l'ornement de l'église paroissiale ce beau village. 'eus les amis des choses du passé étaient J ocord avec la commission provinciale pour ^ ►rimer l'espoir que le gouvernement em-lierait la vente de l'autel en question. ^ 1s auront obtenu satisfaction, car M. le listre des sciences et des arts vient d'avi- " le conseil de -fabrique qu'il n'autorisa:! la vente de l'autel avant l'approbation ^ ntuelle de plans d'un nouveau maître-au- 0 o »r, comme il est peu probable que les fa- a îiens de Broechem découvriront un nou- ^ autel qui puisse rivaliser en beauté avec '' icien, on est pour ainsi dire assuré que 1. naître-autel sera conservé. ti out est donc bien qui finit bien. 11'Hôtel Saint-Antoine ontrairement aux bruits que l'on a fait uler depuis tout un temps, relativement i fermeture prochaine de l'hôtel St-An-l€\ direction de cet établissement nous > do faine savoir à sa clientèle que cette Ration est inexacte et que l'exploita- , cle 1 hôtel continue comme par le passé. H ace Verte ol apidement, au gré de vos courses, vous rersez la place Verte, endroit privilégié enfants qui vous courent clans les ja.ni-en ce temps do vacanoes. s; assez-y un après-midi, vers 3 heures, et irdez avec quelqu'attention. Cela vous aéra une impression de choses nouvelles ïis vues. La place Verte a sa physionomie t». laie, caractéristique d'une place de villa-Quand vous débouchez de la place de r, de la rue Nationale ou du port, le oon- _ te est frappant. Vous y trouverez tous les 's occupés, mais pas indifféremment, me vous pourriez le croire. Ici ce sont les x, coude à coude, les yeux dans le va-ccxmme assombris aux souvenirs d'une Das toujours facile. Ils n'échangent au-propos, fument leur pipe et s'amusent abats d'une marmaille dont ils furent ja- 00 Plus loin, coude à coude, les vieilles as-les bras croisés, bien à, l'aise, comme à <1" îaisou qu el.es ont désertée un instant prendre un peu d'air et surveiller les cy s d une jeunesse turbulente, dont elles ' Po it aussi, jadis. jdu •rfois les vieux ont un regard vers les la es et ils semblent alors que leurs veuxjlig an instant un plus vif éclat, aux souve- i d une vie commune où ils ont vécu les cot es souffrances. C'est tout un poème au fie u de 1 agitation des grandes artères tou- i roches de notre métropole. pa£ I heure où le soleil- descend à l'horizon, rai ; ot vieilles, comme lassés de oe long re- c*: ; pos. regagnent sans se presser, à regret, U logis étroit où les enfants fatigués de jeu? et de grand air I i ont précédés. Et le soir, la place Verte n'est plus qu'une place déserte, que Rubens, à lui seul, dlumi ne de son immortel génie. L'éloge d'Anvers La revue flamande o De Tijd » vient de publier une traduction de la magistrale étude que sous le titre d' « Eloge d'Anvers ». M. Edmond De Bmyn, le réputé directeur du « Spectateur catholique », a jadis consacrée «à sa ville natale. La traduction de M. Arthur Cornette a "iendu l'original avec un rare bonheur. L'ouvrage, sorti des presses de M. J. Janssens. à Anvers, est, malgré le prix modique de fr. 3.50, digne de figurer dans toutes les bibliothèques. Cinq gravures sur papier du Japon, dues à Walter Vaes, illustrent le « Lof van Antwerpen ». Il nous semble que l'administration communale serait bien inspirée en achetant une certaine quantité de ces ouvrages, qui constitueraient le meilleur souvenir d'Anvers à offrir aux visiteurs de marque. Il va sans dire que l'édition française de l'étude de M. Edmond De Bmyn devrait être mise, elle aussi, à la disposition de la Ville. Souhaitons donc qu'on songe à en faire bientôt une réimpression aussi élégante que la traduction néerlandaise. Le secret de ta T. S. P, On sait qu'actuellement le secret des communications radiotélégraphiques n'existe d'aucuneTfaçon, les ondes hertziennes se pro-oagéant en tous sens et l'alphabet Morse étant employé universellement. Un Espagnol résidant à Anvers,-M. Baisera, a étudié cette question et il s'est occupé également d'empêcher que le fonctionneanent de oertaines stations ne vienne, comme c'est le cas actuellement, troubler celui d'autres postes. M. Baisera a supprimé cet i»» , convénient en appliquant à la T. S. F. F appareil Hughes, universellement connu, ce ■»ui fait que les dépêches, au lieu de se transmettre par des signaux téléphoniques qu? exigent une oreille très experte, seront remues en caractères d'imprimerie sur un ruban de papier qui se conservera indéfiniment, et dont l'emploi triple la rapidité des communications.Par ce procédé, le_ secret des communications est assuré, puisque l'oreille la mieux exercée est incapable de déchiffrer des transmissions de ce genre et que, d'autre oart. il faudra disposer d'appareils non seulement similaires, mais réglés sur ceux du poste dont on voudra recevoir les signaux. Au cours d'une conférence publicue qu'il ■'•miner'' demain vendredi,à 9 heures du soir,à l'hôtel Wagner, sous les auspices du a Circule Cervantes » dont il est membre, M. Baisers donnera au sujet de son invention des explications qui promettent d'être très intéressantes.Le consul général d'Ewaszne honorera très orobablement cette conférence de sa présence.Les malades pauvres Parmi les nombreuses institutions charitables de notre ville, il en est une qui s'occupe >out spécialement du sort des pauvres gens jue harcèlent des maladies cruelles et qui ne meuvent pas toujours se faire soigner aux lôpitaux, car il est souvent impossible, par-rois même inhumain .d'abandonner les siens. L'œuvre qui se soucie surtout de ces mal-leureux est celle dite des « Malades pauvres soignés à domicile » par les Sœurs de l'Èspé •anoe, rue Lamorinière, 231. Partout où il 7 a de la misère à soulager, on rencontre ces tnges de charité ; elles pénètrent dans les m passes les plus reculées et les plus som->res ; elles gravissent les escaliers jusqu'aux lerniers galetas# pour y distribuer les bien-aits de la charité chrétienne. Pour donner, une idée combien est oonsi-lérable Ja tâche que ces sœurs charitables e sont imposée, voici quelques chiffres: En moyenne 80 malades ont été, soignés par nois do mare 1913 à février 1914; 4.177 vîntes et 225 pansements Surent faits' et des sœurs veillèrent les malades durant 40 nuitf it 32 jours. Jugez en outre de l'importance des doîi«-le toute nature : il fut distribué pour 1,718 rancs 91 de viande, pour 1,593 fr. 76 de ait, pour 5,205 fr. 75 d'œufs. Est-il nécessaire de demander aux favo-îses de la vie de songer à cette excellente mvre dans la répartition de leurs dons? Chaque aumône si petite soiWllo sera pour jotre malheureux prochain une consolation lans ga. misère, pour nous-mêmes une source e bonheur. Le doyen des prêtres du monde On sait que le doyen de l'épiscopat*est Mgr lonnier, évêque de Lydda, auxiliaire de 1 îa.mbrai, né à Nivelles, le 5 janvier 1820, or- £ onné prêtre le 23 décembre 1843, élu le 23 1 îvrier 1872. r Le doyen des prêtres du monde semble être s n religieux canadien, le Père Damase Dan-urand, de la congrégation des Oblats dr e larie Immaculée. Le Père Dandurand a été rdonné prêtre le 12 septembre 1841, et a par >nséquent soixante-douze ans de prêtrise. I! été vicaire général d'Ottawa et adminis-jateur de ce diocèse; il vit aujourd'hui b ^ hospice^ Taché, à St-Boniface, où malgré ses . îatre-vingt-quatorze ans, il exerce à la sa- 1 sfaction générale les fonctions d'aumônier. BRUXELLES j —w— p Le Roi au Léopold Club, ^ Le Roi assistera le 26 avril à la finale de coupe militaire de foot-ball, qui se dis- 7. itéra sur le terrain du I^éopold Club, à Uc- 1 B». ( li La princesse Stéphanie. b Le comte et la comtesse Lonyay, qui ont d issé l'hiver à Cannes, sont partis aujour-hui pour l'Allemagne. u: — p: Dans le corps diplomatique cl M. Barros Moreira, le nouveau ministre du *ésil en Belgique, est arrivé hier à Bru- ot lies. - P< — in « « « 16 La Vie militaire £ X— Sll té La leçon de l'étranger. — Juste note d'un fc.r ifrère bruxellois: . « Notre correspondant d'Ostende nous éarit [! e dimanche matin, l'équipage (matelots et j dats) du navire de guerre anglais « Haï- • >n » qui séjoune en ce moment dins ce ^ . rt, s'est rendu en corps et sous la con-ite des officiers, au temple protestant de fa, rue Longue pour assister au service re- \ leux. » En Allemagne, les soldats sont également fp, idouts aux offices de leur culte par les of- \ ers. En Belgique, les aumôniers ne trouvent i dans les casernes un parloir où ils pour- me snt s'entretenir avec les soldats catholi- Wi a •• JM. pour le pori Les négociations entre la Ville et le gouvernemen —)o(— Dains un do ses derniers numéros, 1< Précurseur public un article qu'il croit san". doute, très sensationnel. Il annonce aux populations ébahies que M. Helle-putte fait arrêter les travaux des installations maritimes au nord d'Anvers, i! traite le ministre des travaux publics d< (( Tsar au petit pied » et il s'écrie avec indignation: quel coup de jarnac! Il es1 à poine besoin de dire que l'émotion du Précurseur n'est nullement justifiée et il faut vraiment du toupet pour publie! semblable article. Voyons exactement et qui s'est passé. A la demande de la Ville elle-même, la correspondance entre le gouvernement el l'administration communale au sujet de la question des darses devait demeurer secrète. Or, voici que la Ville se met à faire des communications au Précurseur et encore quelles communications I Elles sont entièrement dénuées de fondement, pour ne pas dire plus. On se rappe'le — nous en avons parlé lo- guement dans la Métropole — qu'en novembre dernier déjà, le gouvernement a proposé à la Ville de conclure une entente asujet de l'exploitation des darses. La Vilie a repoussé cette entente sous le fallacieux prétexte que l'accord à intervenir devait se rapporter à tous les nouveaux bassins. Le gouvernement proposa alors une convention définitive. De nouveau la Ville fit de multiples observations et cependant le Gouvernement ne faisait que se conformer à ses déclarations de 1905. Toute entente étant rendue impossible par le fait de la Ville, le Gouvernement essaya d'une solution provisoire. Il déclara à l'administration communale qu'elle pourrait construire des hangars cans qu'il y ait entente et qu'au besoin le Gouvernement, reprendrait ces hangars au prix payé par la Ville. Aujourd'hui, .a Ville refusant toute entente au sujet de l'exploitation des darses, le ministre des travaux publics — et le commerce ai versois lui en sait un gré infini — permet à tous Tes armements qui le demandent de faire usage des nou-veres darses. En outre, le ministre a fait comprendre à la Ville qu'aussi longtemps qu'un accord ne s'établirait pas il n'est pas possible que la Ville construise sur des terrains qui ne lui appartiennent point. Toutefois, par mesure de conciliation, pour le cas où l'accord ne s'établirait pas, l'Etat consentirait à payer ïui-même les hangars et tes docks flottants que la Ville aurait fait construire. On voit, par ce que nous venons de dire, que le gouvernement a poussé la concilia-; tion jusqu'à ses dernières limites et que si 'a question traîne c'est uniquement par suite de l'obstination de nos édiles. Le Précurseur qui est le reflet de la mentalité de ses patrons, ne va-t-il pas jusqu'à dire que le port d'Anvers appartient à l'administration communale libérale d'Anvers! Et il conclut que cette administration libérale saura défendre son bien, avec 'e concours du commerce an versois. Le Précurseur est tout siiLpIement ridicule, et quant au commerce ai. versois, il sait depuis longtemps où se trouvent les véritables défenseurs des intérêts du port i'An vers l Les finances d'Anvers TOUJOURS LES BONS DE CAISSE —)o(— Pour la reprise des darses Le Conseil communal s'occupera ce midi du enouvelleonent des emprunts à courte éché-nce que la Ville a été forcée cle contracter •our faire face à ses engagements urgents et lotamment de la reprise des nouvelles dar-es.La commission des finances a rédigé à cet ffet le rapport suivant: Anvers, le 14 avril 1914. Les 20 millions de francs de bons de cais- ' 3 dont vous avez, en séance du 7 avril 1913 1 écidé le renouvellement pour un an, sont ' l'échéance du 2 mai prochain. Pendant longtemps, les intérêts sur capi-iux ont été très élevés et ce n'est que de-uis une couple de mois qu'un retour vers ne situation normale s'accentue et que le tux d'intérêt s'abaisse lentement. Les anciens bailleurs de fonds proposent es maintenant le renouvellement des bons our un an, et ce à des conditions qui nous ^ araissent favorables ; aussi ne pouvons-nous t ue vous engager à les accepter. ^ L'intérêt a paver pour les bons actuelle $ ient en circulation est, en effet, de 5 0/C >lus frais), alors que la nouvelle opération ' i ferait moyennant: J a) Pour la moitié de l'emprunt ou 10 mil à ans de francs, un intérêt de 4 0/0 l'an, paya i e par semestre et par anticipation; risque p i change à charge de la Ville ; et b) Pour les autres, 10 millions de francs, i intérêt de 3 7/8 0/0, payable également ir semestre et par anticipation; risque du p lange à charge des banques; i Plus une commission de banque de 2 0/00 a 1/2 0/00 pour frais. d Une autre proposition, émanant du grou "! » auprès duquel la Ville a levé, au com- U encement de cette année, une somme de millions de francs, a été en même tempe n aminée par nous. Le dit groupe offre à cl Ville un capital de 20 millions de francs b r bons de caisse à un an moyennant un in 1 rêt de 3 3'4 O'O l'an, pavable par semes d; 9 et par anticipation, plu3 une commis >n de banque do 2 0/00 et 1/2 0/00 pour lis; risque du change à charge de la Ville, ne prend pour le moment que 15 million' ji francs ferme et se réserve une option, de {qu'au 15 avril prochain, pour les autres x< nillions de francs. p; Ces dernières conditions sont encore plus d' rorables et nous n'hésitons pas, Messieurs, s'i cous engager à les accepter également, et en prévis:on des nécessités du service ex- m lordinaire de 1914 et du paiement éventue' !'Etat du coût de la reprise du bassin-oa- ju. I prolongé et des darses II et III. "*e président-rapporteur, A. Cooïs. Les ta mbres, Cé. R.andaxhe, F. Verrept,. Ch. pr uiters. F. Steger, J. Delannov, j. Soeten. s'e Hendrickx, A. Tyck, J, Langohr. po • Le problème des assurances sociales devant la Chambre La Chambre rentra mardi prochain pour l'examca du projet de loi dit des « Assurances sociales ». Ce projet qui a été déposé par ie gouvernement conformément aux promesses faites pendant, la campagne électorale de , 1912, comprend trois parties. Il réalisé» à la fois: 1° le problème des pensions de vieillesse , qui n'était qu'imparfalternent résolu par le ' système de lu caisse de retraite et des allocations de 65 fran.~ ; 2° le problème des indemnités en cas de maladie temporaire et 3° celui ùe l'invalidité prématurée et permanente de ' l'ouvrier à la suite d'accident ou de tout autre cause. C'est un des plus gros et des plus importants projets quj le Parlement belge aura été appelé à voter depui. 1830. Il apporte en effet une solution à la plus grave des ques-t>io .s sociales: celle*du pain quotidien poui l'ouvrier a qui la maladie, l'invalidité ou la vieillesse interdisent le travail. Les élections devant avoir lieu le 24 mai et la moitié des membres de la Chambre devant préparer leur réélection, force sera de clôturer La session le 8 mai au plus tard. DoMze séances seulement, au grand maximum, pourront donc être consacrées à l'exa^ mon du projet. Quand nous disons « du » proiet nous commettons une erreur car en réalité il y en a trois ou même quatre. Il } a d'abord celui du gouvernement, puis celui que M. C. Huysmane a déposé et qui résume le système d'assurances préconisé par le pr 'i socialiste. 11 y a ensuite le projet dû à l'initiât! . e parlementaire de M. Pécher, député libéral d'Anvers. Cette proposition est en réalité l'œuvre do M. Barnieh, directeur de Tlnstitut de Sociologie Solvay qui s'est eeryi de M. Pécher pour soumettre sa proposition à la Chambre. Enfin il y a les amendements de la commission spéciale, dite des XV; nommée par La Chambre pour étudier le projet du gouverne-mei Ces amendements constituent en réalité un quatrième projet. La Ctiambro aura à délibérer sur 175 pages de textes, ni plus m moins 1 Et il faut notei que jusqu'ici aucun amendement, en dehors de ceux de la Commission, n'a encore été déposé. 39 députés, soit près du quart cle l'effectif total de la Chambre, se sont déjà fait inscrire po..r La discussion générale. Eii supposant que chacun'ne parle qu'une demi-heu-e, ce qui es: peu, vu les habitudes de nos honorables, cela ferai déjà cinq séances de quatre heures!... Comme l'a très justement dit récemment, h Anvers, l'honora.ble M Segers, ministre des ehimins de fer, l'interminable opposition que les gauches ont fr.1' & à la loi scolaire a absorbé le plus clair du. temps de la Chambre et, aujourd'hui, on se trouve acculé à examiner et à discuter, e~i 12 séances, un projet teil que celui des « Assuranees sociales ». Il apparaît dès maintenant qu'il sera fort difficile d'aboutir et de voter le .projet dans sou ensemble. Ë: si, malgré tout, la Chnmbr? | adoptait à la hf. e des textes insuffisamment mûris, force serait au Sénat, dont c'est 1< r"I?, de les arrêter au passage. Une proposition de disjonction serait in-tr luite, dit-on, pa- un groupe de droitiers qui demanderaient à la Chambre de voter la partie du projet relative aux pensions de vieillesse et d'ajourné- la discussion des deux autres parties à la rentrée de novembre*. A la tête de ce groupe se trouve M. Verhaegen. député de Garni, président de la Ligue démocratique.On pourrait s'étonner de voir M. Ver-haegen et ses amis proposer l'ajournement d'i vote d'une loi sociale. En réalité ces messieurs craignent pour les œuvres de mutualité. En Belgique, la plupart des mutualités Si/nt organisées dé façon telle que les rigueurs de la nouvelle loi menaceraient leur existence. La Ligue démocratique, partisan en principe de la loi, sollicite un délai. On fiit aussi remarquer que les assurances maladie o invalidité ne devant pas être appliquées immédiatement, rie.i ne s'oppose à ce que le ~ote en soit retardé de quelques mois. • Le gouvernement a déposé un projet complet et il est résolu à le défendre. Il ne s'associera donc pas à la dennnde de disjonction, mais il ne la combattra pas non plus. Le ca-bin »t laisse à la Chambre et à la majorité li-beHé entière pour se prononcer. Des membres autorisés de la droite assurent que celle-ci ne veut pas de la dis-lonction et qu'en tout c°s on ne trouvera pas. le nombre de vo.x suffisant pour la faire idopter. La gauclie socialiste s'y oppose de nême que la très grosse majorité de la gau-•he libérale. Quelle que soit L^ solution qui intervien-■ra, la discussion s'annonce comme fort intéressante. Elle mérite de retenir toute l'attention du pays et de ses mandataires. Disons encore que le projet Huysmans met a plupart des charges au compte de l'Etat ,andis que les projets du gouvernement et le la gauche libérale les répartissent entre es pouvoirs publics, les patrons et les Hivriers. De gros intérêts publics et p-ivés ont donc engag-s dans la discussion. C'est >ar dizaines de millions chaque année qu'il aut ch'ffrer les dépenses que va entraînej e vote de la loi. INTÉRIEUR Un rajah en Belgique. Le rajah de Marypour, un prince de l'Iu-oustan, arrive aujourd'hui mercredi par rain spécial à Mariemont, à 2 heures 45. I! st accompagné d'une suite de soixante per-onnes.Le rajah sera l'hôte de M. G. Warocqué, éputé de Thuin, qui rentre en même temps e son voyage dans l'Inde; le rajah se reu-ra ensuite à Bruxelles et à Londres, où il ura une entrevue avec le roi George, em-ereur des Indes. Le capuchon des prisonniers. En vue de soustraire dans la mesuro du ossible à la curiosité du public les prévenus ppelés à comparaître en justice, M- le mi-istre compétent a décidé qu'à l'avenir ces étenus seront autorisés à revêtir le capu-îon, s'ils le désirent, durant le trajet de . prison au palais do justice. Ceux qui useront de cette faculté seront âanmoins^ obligés de se dévêtir du capu-lon, aussitôt après leur entrée dans le ca-net des magistrats instructeurs ou avant j'ils no pénètrent dans les salles d'au-ence.Le prochain Salon triennal. Toutes les difficultés qui avaient retardé squ'ici l'organisation d'une section d'art ;coratif au prochain Salon triennal de Bru-Jles sont enfin levées. Les différents dé-utements ministériels intéressés se sont mis accord et la section d'art décoratif pourra >uvrir vers le 15 juin, soit un bon moi* rès l'ouverture de la Triennale, fixée, com-3 on 'sait, au 9 mai prochain. Les deux Salons réunis resteront ouvert® 'qu'en novembre. La section d'ait décoratif sera très impor-nte. La France et l'Autriche y seront re-ésentées chacune par une collectivité et l'on st assuré la participation d'une série d'ex-sants dn pays et de l'étranger.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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