La Métropole

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s.n. 1914, 25 Mai. La Métropole. Konsultiert 10 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gt5fb4xk5r/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 144 Sditl"» B A BO IMlVBaVIBNTS Oo «a ? 'a ~ • Sli mol» E' . sn Trou mois fr- « «I On s'abonne i tous les bureaux de poste et aux facteurs. ETRANGER, le port en sus: pour 1a HOLLANDE, s'abonner de préférence aux ■,« At. iKict(> ftltifAt ntt'mi intimai m^rne le numéro Journal quotidien du matin le niiero Tous les jours SO.ruedes Peignes, Anvers Le dimanche I ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 delOalS CENTIMES pages I Rédaction : Téléphone 617 I pages la petite Chronique sportive la ligne lira# . . fr. 0 30 fr. S 00 Annonces financ.td. » I 00 Faits divers fin jd. • 2 00 Réclames la liane, » • 50 La Vi le id- • 5 00 Faits divers corps l(L »> S 00 Emissions Prix a convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province e An* vers, s'adresser à l'AGENCE HA VAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse. àiLONDRES: Lundi 25 mai 1914 Du Félibrige A l'occasion de la mort de Frédéric j Mistral, la Métropole a publié plu- ^ jieurB articles sur le grand poète, une des puissantes sociétés d'Anvers avait, peu do temps auparavant, donné à ses membres le régal d'une conférence sur le même sujet. Dans les derniers numéros des Etudes* la revue fondée par les Pères de la Compagnie de Jésus, M. V. poucel a examiné oe que l'on pourrait appel©-" le « Mistralisme» avec une pénétration et un-b justesse auxquels plusieurs Australiens éminents ont rendu homma- : ge, M. V. Poucel a examiné notamment l'organisation et les chances d'avenir du félibrige. La question intéresse d'autres pays encore que la Provence. Elle intéresse tous les pays qui sont .menacés dans leur langue, dans leur littérature, dans 1 leurs mœurs, et qui veulent se maintenir. * * * 1 Le Félibrige est une organisation de Provençaux qui veulent sauver la langue, la littérature, les mœurs provença C'est au salut de la langue que Mistral attacha le plus grand prix. «Si le peuple a sa langue, déclarait-il, il tient la clei qui le délivrera des chaînes » (Les lies d'or), il s'appliqua pendant dix ans a recueillir les différentes formes du dialecte provençal, l'étymologie, la grammaire, les synonymes, les proverbes, etc., ^ dans < x gros volumes in-folio, qu'il a intitulés le Trésor du félibrige ou dictionnaire provençal-français. Il lutta «ans cesse pour remplacer dans les écoles de sa t rovinoe le français par la langue provençal. « Les enfants de nos campagnes, aimait-il ic dire, quand ils ne savaient ^as lire étaient plus intelligents qu'aujourd'hui Ils n'avaient pas ieur certificat d'études, mais ils possédaient bien leur languj maternelle, et elle leui tenait leu de tout ce qui leur manque à présent. C'était le trésor, lentement amâss', de l'expérience héréditaire: ils y trouvaient de quoi satisfaire tous les be soins do leur esprit. Cette langue était, pour e x une histoire, une morale, une ] philosophie, une encyclopédie vivante. Avec les mots de chez nous, ils étaient ca , pables de nomme, toutes choses, les pierres, le3 herbes, les insectes, les étoiles.... Maintenant ils ignorent tout de la nat.u re. Pour eux, tout devient une chose, un machi: , un truc; ils ont perdu le sens du mot propre et savoureux. Le maître d'école ne leur enseigne pas les ne scientifiques des plantes et des bêtes, car il ne le sait pas lui-même ; mais, par ordre supérieur, et souvent à son cœi défendant, il contraint nos petits à oublier notre vieille langue qui en sait plus longue que lui ». Un instituteur, le Frère Savinien, créa des méthodes, rédigea des manuels pour réaliser des fc»périences qui furent eno-oluantio. alais, ce lut vain. L'enseignement d'Etat continue do donner exclusivement en français. Par habitude sans doute, mais aussi par principe. Le gouvernement français ressent encore la uSainte émulation» dont témoigna la Convention révolutionnaire pour «bannir len jargoni», pour réaliser l'unité de la nation par la destruction des variétés région les. Dans cette revendication donc, revendication importante s'il en est, Mistral a échoué. Fut-il parvenu à obtenir de l'Etat des concessions, son avantage n'eut pas encore été bien grand. En effet, comm le fait remarquer M. V. Poucel: « Peu après que le jeune paysan a reçu de l'école, avec l'estampille égali-tairo, un premier dégoût de son «jargon», < il part pour le service et, de retour, il parlera aux champs sa langue de la ca ' seme: .1 français dévié par ses organes. Du reste, il retrouve à la ferme, à plus | forte raison en ville, à l'usine, des patrons is francisés que lui ; et le journal . quotidien, les assemblées, l'église, tout « oonirL.ie k le maintenir hors de sa sphè ; w. II n'y rentrera plus jamais.» Qu\ donc obtenu le Félibrige de ses efforts pour le salut de la langue1? M. V. Pouc^' répond: «11 a ralenti la déchéan oe. Sa pa i la plus effective pour l'en rayer se réduit pratiquement aux publications périodiques assez nombreuses qui pénètrent le peuple et en conservent l'es prit dans la salaison proveuçale ». Le Provençal devrait se résigner à être selon . un mot de Sainte-Beuve, une vieille lan 1 gue qui a eu des malheurs ou une langue toute jeune qui n'a pas fait fortune. Lo T ibrig prétend sauver la littéra- ; ture provençale. Ou a dit ici même et en i d'excellents termes la valeur des produc ( tions littéraires de Mistral. Sur ce point ; les ambitions provençales ont été com ; blées I Reste la oonversation des mœurs. Une c œuvre grandiose a été créée, le Muséon ' ar/af. . Dans six salles, tous les docu , ments relatifs à la vie provençale, depuis les^ restes de l'époque préhistorique jus- r qu au.; portraits des arlésiennes d'au- i jourd'hui, ont été réunis. c Mau ces collections n'ont pas exercé n sur la . ie une influence considérable. Les 0 pitto :sques ameublements continuent ' d etre remplacés par les articles des gran des maisons parisiennes. Et le costume? <ioi vous voulez voir par vous même, vous c répon M. V. Poucel, allez à Arles. Les d jolies coiffes s'en vont. En dépit des élo > quent démonstrations provoquées par ll Mistral, les jeunes filles se retirent du Çoslunn comme après une cérémonie on laisse un uniforme trop lourd pour se t remettre dans ses habits. Elles allé guent la perte de temps exigée par la Sv coitfun, etr que cela fait tomber les che veu. et que dan.; leurs déplacements de- 'i venus réquents,' cela les fait remarquer s: «t que cela les gène : bref, être arlésiennes ^ >©ur déplaît ». * * * M. V. Poucel ^ nô^désespère pas cependant. 3 Félibrige, croit-il, ne réalisera pas les ambitions qui sont les siennes au jourd'hui ; mais il ne disparaîtra pas ; se ' -ansformera ; il délaisser;", les re-endications artistiques qui ont jusqu'ici | • ^ principalement l'objet de son activi- at ii" appliquera à m la conquête d'une nt rga 'ation sociale de la province,» au riomphe en Provence. D'un > idée «déjà représentée activent dans toutes les parties de la Fran-îe, et dont l'expression pourrait tenir en es trois mots disposés suivant leur va-e.ur croissante : décentralisation, régio-lalisme, fédéralisme, aucune des parties le ce programme no comportant d'ail-eurs, en soi, do velléité politique parti mlière.» Une tellv tendance, si elle aboutit, doit •emplacer les régions administratives de H France d'aujourd'hui par des régions 3ui seront des organisations d'intérêts. Ella p~ t lui permettre aussi d'y revenir. O'est r.u moins ce que prétendent quelles félibres écoutés : la réorganisation :l'une province ne se fait point, préten-1 nt-il :, d'abord par la réorganisation de >es at Ivités mentales et morales, mais par la réorganisation de ses activités éco-îomiques, celle-ci doit précéder celle-là, il fauo commencer non par le haut mais par le bas. Peu.-être verrons-nous cette tendance iboutir au succès. Mais je crains que pour voir ce succès assez affirmé nous ne levions vivre très longtemps. W. «o»®. £ L'Jî dualité ® ©T»—< Jrave situation en Albanie Les Lnforma'tions sur la situation en Albanie deviennent de plus en -^LwJL plus graves et plus menaç^unies. On jyuvlii't croire un instant qu'avec l'internement d'Essad pacha et son départ pour i 'étranger, la révo'te des musulmans avait pris lin. Essad pacha, en effet, étanit considéré non sans if tison et malgré les temtatives de le disculper comme le véritable instigateur k le chef de cette révolte, on-pouvait admet-ire que ia disparition jetterait le désarroi snrini les musulmans sans chef et sans guide. Mais il faut oroirc que le promoteur du moulinent avait des confidents et des complices lui coninciiseadent parfaitement ses desseins -t ses plans; car contrairement à l'attente {énérale,les insurgés ne se sont pas dispei'sés. Is cn>r. au contraire continué leurs exploits • t après avoir pris Tirana, qui est un des centres les plus importants du pays, .ils on: narché sur Durazzo. Ils y sont arrivés dans a soirée de samedi après que le prinoe Guil-aume et sa famille s'étaient réfugiés à lx>rd d'un croiseur italie.i. I^es dépêches de Du-'azzo a/nnonoenit que les membres de la commission internationale de contrôle se sont ^en-dus au devant, des re bel, les et (Mit demandé uix chefs des "l'insiirgés oe qu'ils voulaient, -ette intervention des membres de la com-nission paraît avoir eu des effets heureux sn œ sens que les révoltés se sonit déclarés prêts à (négocier avec le prince et à lui faine connaître leurs désirs. On est encore, au moment où nous écrivons, sans nouvelles au sujet de cet entretien et des exigences des révoltés. Avant de se faire une idée exacte des revendications des musulmans révoltés, il faudra d'ailleurs attendre un exposé complet de la situation actuelle au point de vue politique et économique du pays. La portée des g&iices..dès insurgés ne peut e>n effet être compile,• qu'à octte condition-là. Or, sur cxAie situation, les informations tes plus curieuses on* été mises en circulation par les journaux des pays K*; r>!us divers. S'il faut en croire quelques-unes de ces indications paraissant assez raisonnables, la révolte iictuelile aurait pour cause le mécontentement des musulmans ou plutôt de la population rurale musulmane, mécontentement provoqué par la persistance du régime féodal et natu--ollement_entretenu et avivé par Essad pacha ians un intérêt politique. Les grands seigneurs albanais sont, comme >n le sait, des chefs de clans qui vivent un -eu à la manière des grands seigneurs féo-iaux du moyen-âge et quii prélèvent 9ur le >rochiit du travail du paysan une dîme que •elui-ci considère comme exagérée. On dit, n effet, que. cet te part du seigneur dépasse souvent le tiers du neven.u du paysan et que :e qui reste alors à ce dernier, ne suffit pas ou jours pour nourrir sa famille et pour l'acquitter des obligations qu'il a encore •nvers l'Etat. IXssad pacha aurait eu la singulière idée" de_ vouloir exploiter ce mécon-ontemenit on rejetant sur le prince Guillaume a continuation du régime féodal. Seulement I n'aurait pas pré\ai que lui-même souffrirai; jn jour des sentiments qu'il cherchait à entro-enir dans les masses musulmanes. Il est probable en effet, que lui-même a vu ses propriétés saccagées tout comme celles des iitîres chefs de clans et des autres grands seigneurs. Certains de ceux-ci auraient été iués comme l'annoncent les dépêches et ce >erait à la révolte des paysans qu'ils (liraient dû leur mort bien plus qu'à la révolte les adversaires politiques du prince Guillaume.Evidemment, c'est là une version des évé-îements qu 'id convient d'accepter avec réser- : •e, parce que les in format/ions de demain >euvent de nouveau faire connaître d'autres éléments de la cause qui la feront envisager ions un autre aspect. Mais il n'est pas îm-. >ossible et il est même fort probable que dans , e mouveinenl actuel, il y ait quelque chose [e la révolte des paysans qui a éclaté, il y a [ue'ques années, pour des raisons analogues n Roumanie et qui a provoqué également es scènes sanglantes. , Si le mécontentement de la population i urale musulmane est bien motivée par la , er si Fiance du régime féodal et la survivance ' n Albanie des abus, de ce régime, il fa-ut , dmettre que la tâche du» prince Guillaume j t de ses ministres comme de ses conseillers o sera pas des plus faciles. Comment, en j ffet, porter remède à une situation aussi ; ampliq-uée sans heurter les intérêts vitaux es grands seigneurs ou des paysans ? Et 3mment se mettre entre oes deux catégories 'Albanais sans risquer de se faire écraser, 'écessairornent l'une d'elles sera méconten- l. •e sinon toutes les deux. ' On dit à Vienne que les événements d'Al- c anie ont provoqué des échanges de vues ' itre les gouvernements italien et austro-ongrois et que les résolutions prises pour 1 maintien de la tranquillité dans le pays c Tont communiquées aux autres puissances s ms doute avec prière de collaborer à la réa- c sation de ces mesures. Mais fa situation ne c en trouvera certainement pas simplifiée nr d cîlitée. — J. Joer^ ^ n t AVIS n c l"» A cette époque de l'année le nombre de nos; icnnés se ren^^nt en villégiature, est consi- u rable. Pour faciliter la prompte exécution si s mutations, nous prions instamment nos ç lonnés de vouloir bien nous rappeler leur icienne adresse en nous communiQjant leur nivelle «dressât ^ Échosi G C?-- c LA VILLE ? Ci Programme de la journée : cours 1 Berlitz School, 8. Meir. — Langues vivantes. c Une manifestation jubilaire à Bras- J: s chaet Lo magnifique domaine du Yoshol était en J fête hier après-midi: Rrasschaiet célébrait le vingt-cinquième amnivbi-saine.de son acquisi- , tion par Mme Léonie Osbenrieth qui, depuis, ne cessa d'être pour la commune une fée bienfaisante d'Une inépuisable bonté. Bien que privée, le public n'y ayant point accès, la fête n'en fut pas moins donnée avec d le concours diu village entier. Lorsque Mme s Osberrieth. arfiva entourée die sa famille au d château, aux allées magnifiquement ^pavoi-îées elle fuit reçue à sa descente d'automobile par MM. le baron dù Bois de Nevele, bourg- i; me9tre de Bna.sschaet, le docteur Van I^oovc- d ren, échevin, l'abbé Melis, curé du village, c conduisant les enfants des écoles, De Winter. t secrétaire communal, des conseillers et des ^ membres du personnel de la commune, le [* personnel du château, la fanfare royale f « Vereenigde Vrienden » et quelques privilé- ( giés. Le £>urgmestre lui offrit une spiendide p ^erbe de fleurs en prononçant _ un éloquent < discours que ponctuaient, au loin, des salves d'artillerie, tandis que la fanfare jouait la t «Brabançonne». Puis, la fête commença: elle fut exquise dans sa simplicité touchante et un peu naïve. Les enfants des écoles défilèrent en -excellant ordre, sous la direction des Sœurs, en bran- s dissan.t des drapelets aux couleurs nationales; 1 les fillettes venues en paysannes campinoises i sous la conduite de M. l'abbé Melis, chanté- i nent de leurs voix fraîches et justes une charmante cantate dont il composa-les paroles, c exaltant les bontés de leur bienfaitrice; les t écoles de garçons, dont quelques-uns por- 1 raient l'uniforme de 1830, exécutèrent avec c un ensemble et une discipline remarquables, j a manœuvre diu fusil : voilà de futurs bril- c auiits soldats ! Et "sous les applaudissements t ;jni saluèrent les enfants, que l'on sentait vraiment y aller de tout leur petit cœur inaïf l< ;-t reconnaissant, perçait une pointe <rémotion n 4ncère. Il y eut encore des discours au nom g Jju i>ersonnel du château, dont sc5pt membres r jont décorés pour plus de vingt-cinq années t je service, de M. Van Lcoveren au nom de i; a commune, de M. De Winter, au nom du ; personnel communal. Pour toutes et tous, j Mme Osterrieth eut des paroles de remercie- , ment maternelles et affectueuses. Puis peu- (] liant qu'on servait un succulent goûter aux 1 enfants, une réception toute empreinte de c] cordialité réunit les autres participants et les t invités dans les salons. Et cela fit une journée dont tous .cs^ assus- t tants conserveront le meilleur souvenir. e — d Pour les architectes n Comme nous l'avons annoncé précédem- t ment il est ouvert uff concours^ entre archi- v beetes « membres de cette société » pour la construction d'un palais des singes. Les intéressés peuvent obtenir, au secrétariat du Jardin zoologique, do 14 à 17 heu-res, les documents concernant ce concours. j La 7. S. F. en Belgique La Belgique a été une des premières nations qui aient employé la T.S.F. Depuis cette époque cependant, elle s'était laissé devancer, notamment par la Hollande. , Grâce à l'initiative de M. Segers, ministre ^ des chemins de fer et de la marine, cette situation ést en passe de se modifier rapide- ^ ment. t . Une division spéciale de la radiotélégraphie a été créée au ministère des postes et télégraphes. Elile va moderniser complètement et renforcer notablement lo poste côtier de ( Nieuport;Bains et lo doter d'une belle émis- \ -ion musicale ;. la portée, qui est de 500 ki- • lomètres le jour et plus de 2,000 kilomètres la nuit, va être fortement accrue, et lo ser- ^ vice rendu beaucoup plus facile^ et plus ra- J pide : le trafic de notre station côt-ière a augmenté l'an dernier d'environ 50 p. c. sur * 1912. grâce à la bonne renommée qu'elle a acquise parmi les télégraphistes des navires étrangers. ' Nieuport 11e sera du reste plus longtemps notre seul© station côtière ; une seconde — 1 gouvernementale également — sera érigée à : Anvers, afin de desservir l'Escaut, de faciliter et de rendre beaucoup plus rapides les t communications entre navires et armateurs, bout" en réduisant au strict minimum toute 1" 3au.se d'erreur, mais des négociations devront 1-sans doute être entamées à cet effet avec la e Sollande, qui prétend, paraît-il. monopoliser <1 a T.S.F. sur le fleuve au profit de sa station v le Sèheveningue. d On va remplacer complètement les postes le T.S.F. existant à bord des malles Ostende- 1' Douvres par des installations tout à fait mo- d lernes. I Les trois bateaux-phares vont être munis également de postes de T.S.F. qui les mettront en relation à toute heure du jour et de b .a nuit, et par tous les temps, avec Nieuport ?t le3 navires, afin d'accroître et la sécurité r le la navigation maritimo, et leur sécurité propre, pour éviter la réédition de oatas- d t-ronhes comme celle du « Westhinder ». 1; Sous peu aussi, trente-cinq postes récepteurs de T.S.F. simples et robustes en même o lenms, seront installés dans trente-cinq lo- n >alités importantes du pays; l'heure de la 1 tour Eiffel y sera reçue de 9 h. 58 à 10 heures d ^t retransmise par fil à toute la région en-rironnante. A 10 heures exactement, les plus n jetits bureaux télégraphiques — et par con- [ léq 11 ent4les gares — auront l'heure exacte et, >artant, uniforme, ce qui est d'une très çrande importance pratique. Bref, 011 le voit, la Belgique est en voie de n econquérir bientôt un rang honorable dans \-0 domaine de la T.S.F. Espérons maintenant qu'on passe au plus ot des n projets » et des « études » h la !■ éahVation concrète... ^ Repavages j On parlait dernièrem: nt au conseil com-nunal de repavages et un cpnseilcr communal a aisait observer avec raison que k- choix de> h rtères à repaver se fai-! parfois à la légère I ans notre bonne ville. a Un de ses collègues, scandalisé d'entendre n libéral comme lui se permettre une cri-ti- ^ ue contre l'administration communale, crut le au ver la situation en attirant l'attention du L onseil gur certaines routes gouvernementales b' ui dans l'agglomératioc auraient, en effet, d; û être repavées depuis des années. d; Un sourire béat se dessina sur la face des m onseillers carlellisfes pour qui un érekute- b: lent du gouvernement vaut l'énlition com- di loto dés discours de M. Michel Hendrickx. It les membres du collège qui eussent dû bi lettre les choses-aiu point et confesser leur lx >upable négligence observèrent un silence ci rodent. m Ils auraient pu dire à leurs amis eartellis-:s que l'Etat n'est pas cause de la situation dw :andaleuse dans laquelle se trouve telle route iiuveincnieiitale dans l'agglomération, I* pi larché aux Souliers, par exemple. Ayant contracté avec la Compagnie des T ^mwaj», Us «aveot que le cahier des char-lhl es oblige celle-ci à entretenir, lâ ou il passe eux voies, 4 mètres 40 au minimum pour 1 voirie communale et provinciale ét toute 1 largeur de la grande" voir re de l'Etat. Et ce que les échevir.s n'auraient surtout u oublier <îe communiquer au conseil, si e-lui-ci l'ignore, c'est que là ville d'Anvers demandé et obtenu de faire elle-même l'en-retien et la réfection de la voirie pour compt< es tramwavs. La Ville doit ju^er par elle-meme de k. écessité de repaver telle ou telle rue. Si donc ette artère est défoncée et pareille à un sir< es Ardennes, la faute , en est_ bien à notre révovante et diligente administration com 1 ^"est probable que les conseillers libéraux \ ui reviennent toujours sur la question de.-bittes gouvernementales s'en abstiendront îaintenant'qu'ils ont des raisons de croire > oublie exactement renseigne ! Un cortège de légendes La Ligue «Berciiem en Avant» vien 'avoir Pheiweuse idétôd'organiser à l'occa ion de la grande kermesse de Berchem, 1; imanche 28 iuin prochain, un cortège d< r igendes. I La Société «De Bloeiende Wijngaard» 0 iterprètei a la légende de la « Belle au Bois [ ormant»; la «Jeune Garde catholique» re 1 résenténa le ((Miracle des Fleurs»; le ((Ka " îolieke Vollcskring» fera revivre en trois roupes ((Lohengrin », le chevalier au cygne: 1 îs (( Ahciens Elèves des Ecoles communales » s Meront le ((Roi des Lutins» et le Cercle Groeninghe» se chargera de révéler à la opulation de Berchem les hauts faits de c Don Quichotte ». Ce cortège original ne manquera^pas .d'atti-er à Berchem une foule de citadins. j c Les hypothèques Un confrère parisien a écrit quelques mots 5 pirituels et pas méchants pour un sou sur I >s hypothèques. Nous ne résistons pas au daisir de les placer sous les yeux de nos f jeteurs. Les hypothèques dit-il, sont des parasites amgereux de la famille des rongeurs. On f rouve ces animaux à l'état sauvage dans le < •roussailleux maquis de la procédure ; cepen- ( ànt; lorsque la faim les pousse, ils n'hésitent >as a s'attaquer à l'homme, ou plutôt à ce ue l'homme considère comme le plus pré- 1 ieux au monde: la propriété. I Foncièrement méchantes et impitoyables, ;s hypothèques choisissent leurs victimes par-li les êtres déjà torturés par les soucis d'ar-ent Elles b'a battent comme la grêle sur les îaisons .les bois, les prés (oh I les prés hypo- 1 liécaires!) etc. Mais l'astuce de l'homme est 1 nmênse. J'ai connu des individus qui, feignant pour les hpothèques la plus grande sol-icitùde, s'avisèrent d'en purger quelques- | mes- elles en crevèrent. Peut-être leur îac-e 1 Lsoaraitrait-ei 1 e complètement du globe, si 1 Etat, éternel bourreau des citoyens, 11e sou-oyait des fonctionnaires chargés de les en-retenir et de les conserver. D'ailleurs, la férocité dis hypothèques est allé que 'es conservateurs ne consentent à xercer leur périlleux métjer que moyennant es traitements de ministres. C'est pourquoi otre économe gouverner- « nt vient de char-er l'illustre inventeur G. do Pawlowsky. de rouver un procédé économique pour eonser-er les hypothèques. >—<*> a o»—e ja situation des cultures Voici comment se présentaient nos cultures 1 la date <ki 20 mai, d'après les ren^c igne-nents reçus par l'Office rural: I. — Culture maraîchère. — L'asperge loane en générai bien ou très bien; dans les égions de Mens et de Liège, la réussite n 'est pua passable. La laitue pommée donne une récolte bonne ni très l>on.n>e dans tout le pays, à l'exception les environs de Liège et de la vallée de la îanxbre, où elle est passable. Les rendements du fraisier sous verre sent oas, notamment dans l'arrondissement de Bruxelles, où_cette culture est fort répandue. La production des fraisiers de pleine terre e ressentira', croit-on, des gelées du début de lai. La réoolte du chou-fleur sous verre est | ■onnie ou très bonaie. Le chou-fleur de pleine terre se présente . ie.11 <lans la région de Louvain, ainsi que ans les. deux Flandres, moins bien dans les avirons de Malines et de Tunnhout, où les lantatiuns souffrent de la chaleur. La cuilture de la carotte hâtive a eu à souf-rir diu temps froid du commencement du rinterops. Elle va bien élans la Flandre Occi-i:n>ta4e,. dans les enviions de Bruxelles, 'Alost et de Duffel, assez, bien dans les pro-inoes <le Liège et de Namur, dans les régions e Malines et de Cappellen. lyes épinards se présentent très bien dans i pays de Verviers, bien dans les deux Flan-res, la province d'Anvers et les environs de luy, as. -cz bien dans la province de Hainaut. Le jx>is tardif a beaucoup souffert du froid. La tomate sous verre se présente bien ou -ès bien dans la région de Hoeylaert. La rhubarbe donne partout une bonne 1 écolte. 1 Les pommes de lierre hâtives ont souffert 1 es^ gelées survenues au commencement de îai. II. - Arboriculture fruitière. — Les esson-ïs fruitières ont, en général, fleuri abon<la,m-lent et dans des conditions favorables; pour-ïinit, les gelées élu 1er au ^ mai auront caa.isé u tort. Les poiriers portent beaucoup de frinits obamment dans les deux Flandres, le sud du : imbourg, le canton de Lerunick-St-Quentim, ! s régions d'Alost, de Tournai et dans la i' alliée de la Meuse. ' 1 Les pommiers promet lent die bons rende-icnts dans les deux Flandres, le sud du Lim-purg, le pa}'s de Ilerw et de Liège, la vallée ? la M • : - et la région de Lennick-St-Quen-n; on e . mpte uneas9ez bonne récolte dans Luxembourg, aux environs de Verviers, a mur ot dans la Hesbaye; les gelées du £but de mai ont détruit beaucoup de fleurs tns la région de Maeseyck. l^a production des prunes s'annonce cornnv.-ssez bonne ou passable dans le sud diu Lim->urg et aux environs de Bruges, Verviers, tuy et Namur; elle k-ra bonno partout ■'Jleurs. c L>es petits fruits, groseilk-s rouges, cassis, oseilles à maquereau, ont bien réussi dans s deux Flandres, la région de Malines et de iége et dans la vallée die la Meuse, assez en dans le reste de la province de Liège; ^ uns les provinces de Namur, d'Anvers et i mis la Hesbaye, la récolte sera, croit-on, " édioore. Le groseillier à maquereau à eu ■;«u-coup à souffrir de la larve de la Tenijirè- r' • dans les environs de Tongres. I^a ouk.ure du raisin sous verre se présente en en général. Dans la région de La Hulpe, aucOup de vignes en serre non chauffée ont l'a souffrir des gelées dm commencement de ai. Les pêches sous verre sont de bonne venue ns la région de Overj'ssçhe et de Hoeylaert. Les pêchc-s en plein air s^rrjblent égaiement omettre de beaux rendements partout, à exception des environs de Sottegem ert del jjnliout où leur récolte ne sera que passa-' Les élections pour la Chambre Résultats complets .a journée électorale d'hier Le résidtat est oe qu'on avait généiale-nent prévu. La position du Gouvernement 'est pas ébranlée; la majorité à la Cliam-ro est affaiblie de deux sièges, conquis il y deux ans par les catholiques, dans le Lim-ourg, contre toute attente, et que l oppo-ition a regagnés. Nous ne nous le dissimulons aucunement : >resque partout ou le scrutin de 1912 nous vait fait faire des bonds énormes, 1© parti atholique pord une partie de ce gain extra-rdinairo.Il y a pour cela plusieurs raisons. D'abord, le corps électoral ne se trouvait >as devant le cartel, et la disparition de ce langer prochain a ramené les électeurs autre-ois inféodés au libéralisme et qui s'en étaient éparés, à reprendre espoir dans oe parti. )'où l'accroissement des voix libérales. D'autre part, le sort du Gouvernement 11e cuvant être, mis en question, toutes les dé-septioiis, tous les petits dissentiments se ont donné libre carrière, comme il arrive sn pareille occasion. Ajoutez à cela que le ; xouveruemont a réalisé au cours de ces deux ; lernières années de grandes et profondes réormes ot l'expérience apprend que cela ourne toujours contre le parti au pouvoir. C'est encore moins l'augmentation du service militaire que l'obligation scolaire jus-[u'à quatorze ans qui a été exploitée à (ufcranco par l'opposition. Oui, oe qui a joué e plus grand rôle dans cette campagne électorale, surtout dans les régions rurales, c'est 'enseignement obligatoire, dont libéraux et ;ocia>listes avaient fait leur programme et lont ils ont fait leur cheval de bataille contre nous. Pareille palinodie et mauvaise foi politi-[ue ne sont pas faits pour étonner de leur >art ; mais tout cela est bien fait pour servir l'avertissement à nos amis les plus zélés, nais à qui les événements politiques arrivent 1 point nommé pour apprendro quo les popu-ations et les électeurs no sont pas composés leulemont 'd'intellectuels ou de sociologues, >t qu'il n'est pas. bon dç trop anticiper sur les lumières du corps électoral. —;o(- Flandre orientale Gand-Eeeloo Slô«es à conférer: 1-2. Sortants: 7 catholiques, 3 libéraux, 2 socialistes. CHIFFRES DE 1908: 11 SIEGES Catholiques: 78,863. - 6 élus. Libéraux: 39,783. — 3 élus. Socialistes: 23,118. — 2 élus. Dissidents: 2,278. — Diviseur électoral: 11,559. CHIFFRES DE 1912: 12 SIEGES Catholiques: 87,780. — 7 élus. Libéraux: 39.256. - 3 élus. Socialistes: 22.899 — 2 élus. Dissidents: 2,643. — Diviseur électoral: 11,449. CANDIDATS EN 1914: 12 SIEGES Cinq listes 1. CATHOLIQUES: Effectifs : Suppléants ; liegereiu, s. t. Pussemier SI rte r, s. 2. Kervyu de Volkaers Van Cleemputte, s. beke, Maenhaut, s. 3. De Smet Vi-rhaegen, s. 4. De Munuynck Iluyshauwer, s. 5. Goeminne Vergauwen 6 Vo.rstrcicten. Eylenboscb Ceulenaere D. Van Oost 1. De Cock 2. CaU-ns. 2 LIBERAUX: Efrectlfs : Suppléants : l. Braun, s. 1. Lippens, 2 Mechelynck, 8. 2 De Saeger R., 3. Buysse, s. 3. Boddaert, 1. Lippens, 4. De Saegher E-, b De Saeger R., 5. Van Doorne, 5. Boddaert. 6 Van Zele, 7. De Saegber E. 3 Van Doorne 5 Van Zele, 3 Tertzweil, 1 Gtttée, 2. Lagrange. 3. SOCIALISTES : Effectifs : Suppléants : l Anstele, s. 1. Van Sweden, 2. Lampens, s. 2 \IeyeT, 3 Heynderlckx, 3. Wurth, 4. Sutterman, 4. Hcbbrecht, '> De Vynck, 5. Rogghe, i De Pauw, 6 Budt. r. Gevaert, 5 De Smet, > Mostaert, ) De VUlder, Bogaerts, l Vercammen 4 DEMOCRATES Jf'LAMINGANTS Effectifs: Suppléants: I. Doussy, 1. Sévens, l Sévens, 2 Doussy, { De Muynck, 3 De Muynck i. Versluys. 4. Versluys 5 SOCIALISTES DISSIDENTS Effectifs : . De Brnyne, !. Boone. LA JOURNEE ELECTORALE orn'spondance particulière de la «Métropole» Dimanche, 1 heure. La campagne électorale fut très calme : uelques meetings tranquilles et pour chaque arti une demi-douzaine d'affiches, dont ucune illustrée. Les opérations électorales se sont effec-Liées ce matin par un temps couvert et re-•oidi flans les divers bureaux. Les électeurs ) succèdent régulièrement, sans encombre-îent. Au bureau principal, on m'a dit qu'on opérait avoir les résultats vers 7 heures. LES RESULTATS A GAND Résultats complets de -ville: Catholiques, .21,605 Libéraux, 18,012 Socialistes, 14,S14 Flamingants. 8i;8 Sœiali«Uw 'liaaidaafc^ W8 WAERSCH0T Résultat complot: s Catholiques, 3339 Libéraux, 334 Socialistes, • 346 Flamingants, 287 Socialistes dissidents, 26 DEYNZE Résultat oomplet: Catholiques, Libéraux, '218 Socialistes, 920 FlamingantSj 332 Socialistes dissidents, 31 LEDE8ERG Rés ul tat com plet : Catholiques, 5347 Libéraux, 3134 Socialistes, 3402 Flamingants, 1"9 Socialistes dissiden! 109 N E V L Résulta t complet : _ Catholiques, 4/42 Libéraux, 1143 Socialistes, 418 Flamingants, ^28 Socialistes dissidents, 21 S0MERGEM Résultat complet: Catholiques, ^>160 Libéraux, ^02 Socialistes, 154 Flamingants, _ 472 Socialistes dissidents, 27 NAZARETH 8 heures. Résultat complet: Catholiques, 4108 Libéraux, 1156 Socialistes, - 1^4 Flamingants, > 277 Socialistes dissidents, 23 Résultat complet de l'w. .• • 11 -. ment': Catholiques, . B2,241 Libéraux, r 42,J87 Socialistes, 24,242 Flamingants, # 4,165 Socialistes dissidents, 1,536 Elus: 7 catholiques, 3 libéraux, 2 socialistes. Statu quo. Les cantons réunis de Somergem, ÎSevele, Devnze, donnent un recul de 1400 voix au profit des libéraux. Il y a eu beaucoup de bulletins blancs. 10 heures. Il y a beaucoup de monde en ville qui commente avec animation le résultat du scrutin. Le calme règne partout. Alost Sièges à conférer : 0 Sortants 3 catholiques. 1 libérai, 1. daenslste. CHIFFRES DE 190B : 6 SIEGES Catholiques r 35,333. — 3 élus. Cartellistes : 13,209 — 1 élu. Dacnsfsts et dissid. : 15,396. — 1 élu. Diviseur électoral : 11.777. CHIFFRES DE 1012 : 5 SIEGES Catholiques - 41,402. — 3 élus. Libéraux: 12.811. — 1 élu. Daensistes : 12,735. — 1 élu Dissidents: 305. - Diviseur électoral : 12.735. CANDIDATS EN 1914 : 5 SIEGES Quatre listes 3. CATHOLIQUES : Effectifs Suppléants : 1. Woe^-te, s. 1. Cosyns. 2. Moyersocn, s. 2. Vanderlinden, 3. de lîcthunc, s. 3. Rolller. 4. Cosyns. 4. Vandertaelen. j. Vand-rlinden. 4 LIBERAUX : Effectifs • Suppléants: t. liens, s. 1. Do Wtndt, 2. De Wlndt, 2. Van Cleemputte, 3. Verbrugghe.n, 3. CeuteiMck Alphonse, 4. Roels, 4. Van Ileghe. 5. Behn 2. SOCIALISTES : Effectifs : Suppléants : 1. Michel, 1. Francqué, 2. MeLckmans, 2- FJIps, 3. Dehandschutter. 3. Van Nygen, 4. De Nauw 4. Steenhnnt 5 De Swarte 1. DAENSISTES: Ef f ec ti fs : Su ppiéants : 1. Daens, s 1. Planquaert, 2. Planquaert, 2. Van den Bruel, 3. Van den Bruel, 3. Coppens, 4. Ceuterick, 4. Van Elde. 5. Meert. LA JOURNEE ELECTORALE Correspondance particulière de la aMétropole» Dimanche, 4 heures. La nuit de samedi à dimanche s'est passée sans incidents graves. Les quatre partis ont rivalisé de zèle dans l'affichage, se surveillant mutuellement. Les socialistes ont abîmé avec des pots de couleurs les façades de certains établissements publics. La police connaît les auteurs de ce bel oxploit. Les libéraux sont désolés ; ils prévoient la perte d'un siège, alors que les oatholiques esoomptent d'enlever le quatrième siège. Les daensistes de leur côté espèrent en obtenir un de plus. LES RESULTATS Résultat complet de l'arrondissement: Catholiques 35,777 Daensistes 20,058 Libéraux 11,084 Sooialistes 3,830 Les catholiques reculent un peu au profit des daensistes Sont élus : 3 oatholiques, 1 daenslste, 1 li-Wiral.Statu quo *îl. Planquaert ne passe pas. Audenaerde Siôyts à conférer : 3 Sortants : 2 catholiques, 1 libéral. CHIFFRES OE 1908 : 3 SIEGES Catholiques : 22.077. — 2 élus. Cartel - 13,221. - 1 élu. Diviseur électoral; 11,039. CHIFFRES DE 1912: 3 SIEQE8 Catholiques • 23,876 - i' élus. Libéraux: 11,828. — 1 élu. Démocrates • Diviseur électoral: 11,828. CAMU5DAT3 EN 1914: 3 SIEGE8 Trois listes 2. CATHOLIQUES : Effectifs : Suppléants: 1. Thienpont. s. i. De- Kaedt, 2. Beha<gheï. n 2. Ponctte, 3 De Raeùt. 3. Van Oauwenbeï-ghe, l. LIBERAUX: Effectifs: Suppléants» 1. Dhauwcr, s. 1. Amelot. 2. Van Gheluw#, »• Sturbaut, 9. Soudan. * van Don*, 3. DEMOCRATES: Effectifs: Suppléants: t. Buyschaert. 1 Provost. c., Court rai 2^ Provo3t J,A JOURNEE ELECTORALE Incidents Corrosixnnlar.ee, particulière tlo la «Métropole» Dimanche, 2 heures. A Audenarde et à Rcnaix, la nuit fut assoa agitée. Au Leupegem, au meeting contradictoire, un candidat libéral a pris son contradicteur catholique, M. V'indevogcl, par les cheveux, et l'a violemment secoué. Les libéraux assaillirent les catholiques, attirés dans uii guet-apens, distribuèrent force coups de pied, de poing, jetèrent du bleu et du poivre, lancèrent des verres et des chaises. il y a plusieurs blessés. (Jn catholiquo re-naisièn a reçu un ooup de canif dans la main, La justiceiest saisie de ces faits. A Àudenin-de, au cours d'un autre meeting, la voyoucratie a attaqué et frappé les catholiques* qui étalent venus pour la contradiction.Les libéraux redoutent les adversaires orateurs, de crainte que .les électeurs n'enfuient la vérité. A Hemelveerdegem, Lieve Saint-Maria, Syngem, Wortegem, les libéraux provoqi ç-rent des troubles, pour empêcher les oatho i-ques de parler. A Molden, un individu de la troupe libérale a dit: '-.t Moest ik de zen ayond Vinde-iogel in mijne handen hebben, ik stak henï ncer. « (Si ie rencontre Vindevogel (propa^ gandiste catholique) co soir, je l'abats d'un coup de oouteaul) Un autre, se frappant la poitrine, déclara: g Ik ben Bonnot » (Je suis Bonnot). Pendant la- campagne électorale, on a pu constater que les libéraux évoluent vers 1« socialisme. Les socialistes ont fait des ofl'r.i !< désespérés pour faire passer leur homme par-dessus 1\ tête de M. Dhauwer, libéral sortant. D'autre part, un candidat libéral a fait une campagne secrète pour se faire élire à Is place du même M. Dhauwer! LES RESULTATS AUDENAERDE-VILLE Résultat complet: Catholiques, 688Û Cartel, 5278 Daensistes, 319 NEDERBRACKEL Résultat complet: ■Catholique®', 2908 Cartel. 1373 Daensistes, 224 MOEREBEKE STE-MARIE Résultat complet: Catholiques, v 409 Cartel; \'J)94 Daensistes, 147 RENAIX Résultat, complet: Catholiques, 1515 Cartel, 4887 Daensistes, 261 CRUYSHAUTHEM Résultat complet: Catholiques, 3675 Cartel^ 1390 Daensistes, 125 Résultat complet de l'arrondissement: Catholiques, • 21 7^7 Cartel^ 14,922 Daensistes, 1,176 Les oatholiques sont eu recul au profit dtl cartel et des daensistes. Sont élus : 2 catholiques, 1 libéral. Stattt quo. Saint-Nicolas Sièges a conférer : 4. Sortants: 3 catholiques, i libéral. CHIFFRES DE 1903 : 4 SIEGES Catholiqut-s : 38,010. — 3 élus. Cartel. 12.58». - l élu. Cathojiques dissidents-. 432. Diviseur électoral : 12.584. CHIFFRES DE 1912 : 4 SIEGES Catholiques : 42,754. — 3 élus. Libéraux : 11.9S0. - 1 élu. Diviseur électoral : 11,986. CANDIDATS EN 1914 : 4 SIEGES Trois listes 3. CATHOLIQUES : Effectifs : Suppléants : i Raemdonck, s. 1. Van Bruseel, 2. Nobels, s. 2. Van Haver, 3 Van Brussel, s. 3. Heyman. 4. Van Haver. I. CARTELLISTES: Effectifs : Suppléants : t. Persoons, s l. Van Hoeyland, 2. Van den Borght, 2. De Lausnay, 3. De Cock Georges, 3. De Schaepdrijvor, 4. De Schaepdrfjver. 4. De Cock. 2. CATHOLIQUES DISSIDENTS Effectifs : 1. Uernaisteen, 2. De Dauwe, 3. Thomas. LES RESULTATS ST-NICOLAS-VILLE Neuf bureaux de la ville donnent pour 1* liste catholique: Van Haver, 91 woix de préférence. Heyman, 517 votes de : référence. Résultat complet: Catholiques, 8934 Cartel, 4315 Démocrates, 200 LOKEREN Résultai complet: Catholiques, 5790 Cartellistes, 3787 Dissidents, 70 ■ Les catholiques sont eu recul de 167 yout« Le gain pour le cartel est de 424 voix. TAMISE Résultat complet: Catholiques, 8078 Cartel, 2829 Démocrates, 224 BEVEREN-WAES Résultat complet: Catholiques, 7979 Cartel, 2345 Démocratçes, 934 ST-GILLES-WAES Résultat complet: Catholiques, 8990 Cartel, 1106 Démocrates, 15 Résultat complet de i'ar;ond:.v eut: Ca tholiq ues, £9,577 Cartel, 14,298 Démocrates, # 1,700 L'augmentation de yoix y* ftux c&rtelli#* tes. Statu-<juo.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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