La Métropole

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s.n. 1914, 29 April. La Métropole. Konsultiert 12 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/319s17th70/
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f | /J/ERNEST I TINCHANT 21e Année "~~~No 118 Edition B LA MÉTROPOLE —— • ■ ■ m 4 • A.nnonces z abonnements le numéro Journal quotidien du matin le numéro • u^e. topemefc.0 30 Chroiuque £portlve fN'^ô Ut> Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin ld. • 2 00 S li mal# •••••••••••••? ?«* sxf * n - - £■* Réclames la ll^ne, » I 50 La Ville là. » 3 uu Trois mois- »•••••••••••« Tnnc Ipq ïniirc 59,PU©d©S PôigftôS, AnvôPS [g dîmânchc Faits divers corps ld. » 3 00 Emissions Prix à convenir 4 u. K«r*.«T no«t« #>t «nt tactenri *9 1 toute *a publicité, saut celle de la province d An- On • abonne * Unis les boréaux de poste et aux tacteurs. ^ HelOàlfi vers, s'adresser à V AGENCE H A VAS : ETRANGER, le port en sus: | d0 4 a 10 Administration : » 3519 C8 1ua'° à BRUXELLES : 8, place ^Martyrs. Pouf I* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 ! pages (jL.WiiIKS | LONDRES r u3P'r'hea°si<îe E.'c' Mercredi 29 avril 1914 Scaldis répondra-plus tard hf, Matin d'aujourd'hui nous appor . )a nouvelle réponse de Scaldia. _Nou: M nous attendions pas à recevoir si vitx I V noms d'oiseau: jusqu'à présent i nous avait appris que les points suivant: ( JL'eat démontrés: 1° tous les technicien: son: incompétents, 2° il n'y a partout qui suffisance et insuffisance, 3° tous oeui ni pensent ou écrivent au sujet des tra vaux d'Anvers sont.... mettez tous le: qualificatifs: ceux qui n'y sont pas encore finiront bien par sortir. Aujourd hu: il a fait un effort louable pour ne pas s< répéter: c'est pourquoi il no-us a déclare oison. Ne riez pas, cher lecteur; vous aile! voir que c'est très sérieux. Notre crime était le suivant. .Nous iivions aocusé Scaldis de tromper les lecteurs du Matin en disant que le gouvernement avait mangé ses promesses en ce qui concerne le quai d'Austruwèel. Soaldis disait en substance ceci: la première adjudication porte sur 1900 mètres de murs de quai, donc on n'en fera pas 4,000. Et. Scaldis était heureux; il jubilait, il espérait, (le bon citoyen ne s'en cachail pas), que c'était Vît tout ce que les An ver sois pouvaient espérer. Le premier tech nicien venu, ayant la moindre pratiqu des entreprises, se fût bien gardé de croi f© que la construction de 4,000 mètres d murs de quai doit comporter une seul adjudication. Mais ce raisonnement dé passait les connaissances techniques d notre ami. Co qui est pis, c'est que M Scaldis aurait pu éviter l'étalage de so] ignorance en consultant les mômes docu ments.... qu'ils brandit en frétillant dan son dernier article. Comme il prend au jourd'hui son premier contact avec le document? en question, nous excuserons n'est-ce pas, le zèle d'un néophyte encoiv maladroit. Scaldis va donc nous prouver que le ministre a déclaré que la construction de 4,000 mètres devait se faire en une seule fois, ce qui comporte une seule adjudication. Et voici le texte qu'il oppose: « La partie concave de la nouvelle rive droit à Austruweel, susceptible d'être garnie d'un mur de quai à grande profondeur présente un développement de 4,000 mètres ». Malgré les grandes majuscules dont notre ami a fait usage pour transcrire ce texte, nous avouons ne pas saisir encore l'argument démontrant la nécessité de la construction en une seule fm Ensuite: « La construction de ce m r pourra être entamée immédiatement ». Il n'est pas encore question d'une ou de plusieurs adjudications, croyons-b~..a* quand on parle d'entamer à des ge~s qui "-^mDrennent le français, ceux-ci se rendent deja o^mnte qu'on ne veut pas dire: créer d un bloc, a iuui«c nu'ih ne soient un peu oison, pardon, étour neau, comme notre ami; le texte continue: it et sa mise en service peut-être prévue dans un délai de quatre à cinq ans ». Nous avons reproduit toute la citation triomphale du Matin, et nous avouons, (excusez-nous, nous sommes un oison), n'y avoir rien découvert concernant la construction en une seule fois. Mais il y a mieux: à la même page notre ami aurait pu lire « le mur de quai sera construit sur presque toute sa longueur, en terre ferme, ce qui rendra l'exécution facile et rapide ». Et l'étour-nea.ii n'a pas vu qu'on indiquait déjà par là des modes d'exécution différents: le ministre prenait même soin de faire entendre que l'exécution des derniers murs devait être autre que celle des premiers... Mais il y a encore beaucoup mieux, infiniment mieux, et voici qui étourdira davantage encore notre étourneau. Dans les séances mêmes do la Chambre et aussi du Sénat, où lo ministre présentait le tracé provisoire en question, il ajoutait tes explications suivantes: Chambre des représentants. Séance du 3 I^xi 1912 (Compte rendu analytique). 1( p,lh*POrte que je fixe la décision que La » LhamW va prendre. Le projet com- > porte l'amélioration du régime de l'Es- > caut par l'établissement de deux cour- > bes entre Austruweel et le Kruisschans. » Le projet comprend en outre la cons- > truction d'une voie d'accès entre le » ivruisschans et les bassins actuels. C'est uniquement oes mesure* que vous allez voter . La détermination d1 exécution i comme le tracé EXACT et L>V.FINITIF . de* deux courbes dépend d'è^des ul- > terieures ». Et au Sénat, mon étourneau: u Je dois ajouter d'ailleurs que parmi oeux, (les murs de quai), prévus sur la rive gauche dans lo projet de M. Van Miei'Io, une partie notable serait construite en alignement droit et l'expérience que nous donne le banc de sable du Rus», à Anvers, ne peut être ignorée dans l'étude de l'utilisation des murs do quai projetés. Vexamen critique des moyens et des délais d'exécution ne Veut conduire, au stade des études où nous trouvons, à des conclusions certaines.» E!f CE QUI CONCERNE LES DE-UIS D'EXECUTION RELATIFS AUX HURS DE QUAI ET LA CONCEPTION MEME DE LEUR CONS- : truction, qu'jl me soit rer- ; mis de faire remarquer i combien les discussions iris- 1 quent d'etre prematurees... f (oeance du 10 mai 1912. Annales par- " «aentaires). Qui est pris au piège, mon i eau ? m°" ét0llrIUiau' mon petit étour-, ^ iHni3?' VoiIà que i'aperçois dans la ci- ' S6 Pom 'Je M. Van Mierlo, et je me '1 S<W ?• Prcmi,èr? partie de mon pré- 11 ""j'insistais tant pour ? I ennt !5''t rl te ,es testes où cet auteur !* iDnncI j Po!'rl3,">1 tarife-t-il? Il a, je a ■udl/ ,d°Puls mon premier article, ;««ié ses documents et ses autours, four- u '■il réponse, vingt fois sur le métier re- le-,» son ouvrage, le poli et le repoli.... II nan|lr'? "?uai d'Austruweel est ma n-'«yiucidéo. Pourquoi faire languir ? P; r>ronhlf-rS a.tt'?n^ l'oracle si empressé à ° ■ste / S1 d'oreille pour la ri- 1( Tat- Vat L'Aualité La médiation des Etats sud-américain, 0 Les Etats de l'Amérique du &u< >\J\ consciente du grand danger que re > Util présente pour l'Amérique entière s mais surtout pour eux-mêmes, la guerre [ contre le Mexique ont pris l'initiative d': ! mettre fin ou du moins d'en empêcher le dé ! veloppement en offrant leur médiation au? ! deux belligérants. La démarche que viennen 1 do faire dans ce but les représentants di : Brésil, de l'Argentine et du Chili à Washing ton. est la confirmation d'une suggestion an ; téi ieure à l'occupation de Vera-Oruz par le: marins américains et la note oonjointe dei trois diplomates américains ne se fait paj faute de le rappeler à MM. Wilson et Bxyan Naturellement ce rappel ne peut avoir qu'un< signification : celle de faire comprendre ai gouvernement des Etats-Unis qu'il eut ét< préférable pour lui comme pour les autre: d'accepter dès le premier moment la suggestion des républiques sud-américaines et d< no pas pousser les choses au point où elle* sont arrivées maintenant. Et MM. Wilson ei Brvan en paraissent oonvaincus eux-mêmes puisqu'ils acceptent aujourd'hui avec un empressement qui en dit long sur leur embarras une proposition que dans leur folio ardeui de faire tomber Huerta, ils avaient négîigé-c il v a quelque temps. Jusqu'à présent on ne sait pas encore d'une façon certaine si le Mexique acceptera cette ' médiation. Tout dépendra évidemment de la façon dont elle lui a été offerte et des conditions que l'on voudra soumettre à l'ac--Icéptation du président Huerta. Pour lo mo-"Inient les représentants des républiques^ sud- 2 américaines se défendent de vouloir impo-e ser n'importe quelle condition au président _ du Mexique. Tout ce qu'ils demandent c'esi p que leur démarche fournisse la possibilité de négociations en vue du règlement pacifique ' du conflit. On comprend donc fort bien qu'il; 1 aient opposé un démenti plus ou moins in cligné aux informations venues de Washing 3 ton d'après lesquelles les représentants de - Btats du sud auraient mis comme conditioi 5 à la conclusion de la paix la retraite du gé itérai Huerta. Si ces informations ont ét-1 inspirées par la Maison Blanche il est cer tain que l'attente qu'elles expriment ne & réalisera pas. De l'aveu même des Etats Unis, la guerre a éclaté précisément parc< que M. Wilson voulait faire disparaître !< président actuel du Mexique . Prétentior d'une ^ outrecuidance un peu extraordinaire et qui ne se ^ justifie certainement pas er droit international. Les sentiments plus 01 moins amicaux du président Huerta à l'égare des Etats-Unis ne peuvent cependant pa? fournir au président Wilson un prétexte légal pour faire disparaître un président que les gouvernements européens ont reconnu comme chef d'Etat mexicain et que tout le inonde reconnaît le plus apte à s'acquitter dans les circonstances actuelles des devoirs qu'imposa la présidence du Mexique. Ce serait du reste faire injure à ces diplomateà de Y Amérique du Sud que de les croire capables :1e oommettre^ une faute dont les conséquences seraient incalculables et que seule une naïveté un peu exagérée aurait pu inspirer. Peut-on croire que ces représentants des républiques sud-américaines aient assez peu la notion des réalités de leur situation vis-à-vis des Etats-Unis pour proposer au généra1 Huerta de s'en aller et de donner aux hommes a*. WaftWWtpn une satis-faction qu'il leur a refusee obstinément. j«.nrésent même au risque de voir une guerre ee;later eux,, o pays et les Etat^-Unis! Mais ce serait une défaite plus que morale de la diplomatie sud-américaine en face des prétentions dos Etala-Unis de régenter et de gouverner tout !e continent américain. D'ailleurs, il est clair qu'il suffisait de leur part de formuler pareille condition pour que leur tentative de médiation fût condamnée à un échec certain. ' L'empressement même avec lequel MM. Wilson et Brvan acceptent aujourd'hui une suggestion négligée hier prouve bien que l'on commence à la Maison Blanche à se demander avec quelque inquiétude comment finira cette aventure commencée si légèrement et en dépit du droit et de la justice. Ce n'est pas parce .que les navires américains ont pris sous leurs canons la ville de Vera Cruz que tout le Mexique est en leur pouvoir. Bien loin de là. C'est seulement maintenant que la elanso allait commencer. Les troupes des Etats-Unis, si elles sont obligées de pénétrer à l'intérieur du Mexique et de quitter le rayon protégé par la grosse artillerie maritime, sauront -bientôt ce que signifie une guerre au Mexique surtout pendant les mois d'un été brûlant. Elles se verront harcelées sans.cessé par une guerre impitoyable et les embuscades dans lesquelles les attirerait un ennemi auquel on a parfaitement donné le droit de se moquer à son tour des prescriptions d.u droit international sur la guerre leur rendraient bientôt toute résistance impossible. Cela paraît d'autant plus probable que les rebelles finiraient par exécuter leurs propres chefs s'ils leur donnaient ordre de soutenir les troupes américaines. On ne dit plus rien de l'aventure de Carranza que son compagnon Villa aurait arrêté pour des raisons de ce genre. Pour sortir de l'impasse il n'y a qu'une chose à faire soumettre toute la question au tribunal de La Haye. Alors on en sortira avec honneur. — J. Joerg. — ——-9—o Z 6»—< Théâtres d'autrefois MM- W et Frédéric Saisset nous donnent d intéressants détails sut les théâtres de I ans pendant la première moitié du XVIIe siocle. Dans les commencements surtout, l'Hôtel (.o Bourgogne et le Marais, les deux principaux théâtres de Paris, furent modestes, presque misérables et différaient peu, comme installation, des théâtres forains et des tréteaux des farceurs. Figurons-nous une salle de jeu de paume; ï'est dans ces salles qu'on installa les pre-niers théâtres, et on ne quitta les jeux de >aume qu'au temps de Molière. A l'une des ixtrémités du parallélogramme, une estrade est La scène; appuyés aux murs, deux ou rois rangs de galerie de bois, où étaient les oges; mais la disposition de ces galeries n'é-ait pas heureuse; elles suivaient les mtirs à ngles droits, de sorte que des places de côté, ; u moins des plus voisines de la scène, les pectateurs ne voyaient qu'un coin do celle-i : des places de face, on ne voyait ni n'en-mdait, à cause de l'éloignement. Au parterre, c'était pis: d'abord, on était J ebout, et comme le plancher n'était point icliné, les premiers rangs seuls pouvaient ' 3i." aisément; aux rangs plus éloignés, il fal-it se hausser sur la pointe des pieds. U n'y rait point eu de séparations des places, par nte, pas de limite à l'entassement des spec-tours, qui, en outre, faute de vestiaire res- ;i icnt embarrassés de leurs manteaux, de lî urs cannes, de leurs éptes. Ce ne fut qu'en i ' -j qu on établit des bancs au parterre. u Les prix étaient modiques: au parterre on -1 i.vaii, deux sous en 1541, cinq sous en 1609 a encore en 1620, neuf à dix sous en 16.34 ; u inn, vers 16o2 le prix.se fixa à quinze sous. r> no'îfion1 r'CS e .étnlt dc (Iix so»s en t-i irS? ' -rCUl a Y-ingt sous (un teeton) r IW4, cinq livres dix sous ver* 16Ô2. d Échos LA VILLE 1 Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Nederdultsohe Bond. — A 8 heures aiu loo; ' « El B-ax<lo », nxarclié Salmt-Jaceiuet-, conféreac ■ fliaomîinde de M. A. Vam Roy, avocat à Gond : « La séparation a/djnlnfLstratiive ». Ceralo d'Etude« Photographiques». — A 8 1/ [ heures, au café « Suisse » pdiace Verte, 2, séanc artistique. COURS Polyglot-Club. — A 8 heuav-s 45, a« SymKlicait U ! commcrce et de l'industrie, courte rue Neuv i réundtm de ba section d'angLafc. ; Club Afrioain. — Cercle d'Etudes coloniales. -A 8 heures et demw, à l'Institut supérieur d . commerce, cours de géogiraphle et d'orgmidsauo , administrative, par M. F. NoôL; cours de Langn ; espagnole pair M. L. George. Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Salle Forst. — De 10 à. 6 heures, exposition dc œuvres de M. Henri Houiben (ouverte Jusqu'au 1 i mal irhclus). Cerclo Artistique. - De 10 à 5 heures, expos! lion Wi'Ilem Paerels (ouverte jusqu'au 30 avril). Salle Buyle. — De 10 à 6 h exposition des œu vres de MM. Jan Van Beetre et Léon Brunin (ou verte jusqu'au 5 mai). Pour les sœurâ des hôpitaux La population reconnaissante d'Anven aura une occasion unique le 17 mai prochan de manifester aux religieuses infirmières si gratitude et son admiration à l'égard d' celles qui depuis sept siècles se dévouen corps et âme aux pauvres malades. ■ A l'occasion de ce septième centenaire^ i y aura, à l'hôpital Ste-Elisabeth, une fêti solennelle présidée par Son Eminence le car dinal Mercier. A 6 heures du soir un sermon de circons tance sera prêché à la cathédrale après quo sera chanté le « Te Deum ». Le comité d'organisation, placé sous h ■ présidence d'honneur de M. le baron G. vai 5 de Werve et de Schilde, gouverneur de 1; 1 provins, Mgr Cleynhens, Mgr Roucourt ; curés-doyens d'Anvers, le baron Cogels, gou J verneur honoraire, et sous la présidence di ■ M. A. Ryckmans, sénateur, fait un appe ! pressant à la population pour rehausser en ■ core davantage la démonstration de pro-' fonde affection qu'elle éprouve à l'égard de: 1 religieuses infirmières. Les abords de ta Poste centrale S'il se rencontre encore des gens mainte nant. pour se plainelre de no pouvoir trouvei Ja boîte aux lettres de La poste centrale, c'es' qu'ils y mettront cette fois, une dose exagé rée de mauvaise foi. Avec une bonne volonté et un empresse ment d'autant plus louables qu'ils sont plus rares en matière administrative, notre direction des pe>stes a prêté une oreille attentive aux plaintes du public, et s'est efforcée de tenir compte des conseils qui lui furent donnés à cette Occasion. Puisqu'on se plaignait ele ne pouvoir trouver la boîte aux lettres là où elle se trouvait plutôt oacliée que placée, il faut bien l'avouer, l'administration fit ac-cre>cher au coin de La Place Verte et de la rue de la Galerie une première plaque indicatrice, plus un cadre lumineux au-dessus de la boîto même. Mis en app.tit par ce premier succès, le public réclama davantage : il objecta, et nous nous sommes fait l'échc de ces remarques, que rien n'indiquait cet emplacement aux passants des autres rues conu uioo«.t a'i bureau des postes. Et,condescendante jusqu au bont,radministrat.ian vient Je placer au coin de la rue des Peignes une jolie plaque émaillée blanche à lettres noires portant « Brievenbus-Boîte à lettres » avec une flèche indicatrice; puis, au coin du bâtiment même, un grand cadre rouge et blanc. Et cette fois, tout lo monde est satisfait. Un bon point à notre Post-Office 1 Les Belges charitables à New-York Nous venons de recevoir le rapport annuel publié par la Société belge de bienfaisance de New-York. Tout comme les années précédentes, nos compatriotes résidant aux Etats-Unis, ont fait de louables efforts pour venir en aide aux Belges nécessiteux. Sous la direction du R. P. J. Stillemans, neveu de Mgr l'évêque de Gand, fonctionne un c Belgian Bureau », qui deviendra à [bref délai le « Home Belge » et a son local au no 8 Bridge Street, à proximité du bac à sapeur d'Ellis Island et des diverses compagnies de navigation. Le but du Belgian Bureau est de prendre ^oin des émigrants belges à leur arrivée, de leur faciliter l'entrée dans le pays, d'y guider leurs premiers pas, de leur donner les indications nécessaires pour atteindre sûrement leur point de destination, de leur fournir tous les renseignements nécessaires. Il s (>ocupe également des Belges de passage à Aew-York retournant en Europe. Enfin il a charge ele la distribution des secours à nos compatriotes nécessiteux, les aide à trouver un emploi, a les placer dans-les hôpitaux en cas de maladie, etc., etc. Depuis le 15 septembre 1913, jusqu'au 1er janvier 1914 le Belgian Bureau a dis-, tribué 250 dollars en secours, et a assisté 1,333 personnes. 446 émigrants ont été assistés à leur arrivée, 17 infortunés ont été rapatriés,^ 79 ont reçu des secours en argent, 7 ont été renvoyés dans leurs familles, 23 ont été placés, 53 familles ont été visitées à domicile et 33 malades dans les hôpitaux : enfin 369 personnes ont été l'objet do services divers. Les évoques de Belgique pourvoient à l'entretien du directeur ; le gouvernement belge a donné un subside de 2,000 francs; l'Association des prêtres belges et hollandais aux Etats-Unis contribue pour 600 dollars par an. M. Andrew Carnegie a donné 500 dollars et a fan>ille Lamarche 100 dollars. L'Union belge a versé à la caisse du Belgian Bureau L0 dollars,_ le produit do son pique-nique annuel : enfin, un concert donné au profit le l'œuvre a réalisé 120 dollars de bénéfices.Le- recensement officiel de 1910, publié à Washington, accusait une population belge iux Etats-Unis de 98,642, chiffre certaine-nent en dessous de 1a vérité, car il y a en Amérique une population flottante très con-udérable, difficile à contrôler. On peut es-;:mer à 120,000 les Belges résidant aux Etats-Jms.On comprend dès lors l'immensité de la -aclie de la société élans un pays que certains, :ommc le disait encore dernièrement notre orrespondant de New-York, considèrent encre comme le refugium de tous les « ratés ». ] Petits pavés C'est toujours la môme histoire: Ja chan- ■ Mi des petits pavés qui est interminable i uand on l'entonne a Anvers. Les pauvres abitants de la rue Léopold on savent quel- £ ne chose. On leur avait parlé d'un élargisse- < tant de cette artère, projet qui fut discuté c ans nos colonnes il v a quelques semaines.En ( btendant cela, et peut-être pour leur donner g n avant goût de tous les charmes que com- s >rte un pareil chambardement, on a éven-é leur rue, creusé des trous, des tranchées, a noncelé du sable, construit des barricades e > pavés, créé en quelque sorte un site de n ville en proie à la guerre civile. Peut-être les auteurs de ce bouleversement le considorent^ ils comme une attraction unique, car Us s'attardent à faire durer le plaisir. U y a plu-sieurs jours que les travaux sont entames, et ils auraient pu être terminés déjà, si on l'avait voulu. Au lieu de cela, leur achèvement paraît reculé jusqu a des dates plutôt incertaines. N'y a-t-il vraiment pas moyen, en matiere de travaux de voirie, d être un peu plus . expéditif, et surtout, d'avoir un peu plus de soins des intérêts des riverains ? , u ' e Le blanc de céruse | Au moment où nos législateurs se proposent ( 2 de réglementer l'emploi du blanc de céruse, ( e il n'est pas sans intérêt de publier l'extrait c suivant du journal officiel de la Republique t française : . . c , M. Jules Breton avait demande au ministre r du travail : . e a 1. S'il croit être suffisamment arme par , e la loi du 20 juillet 1909 pour interdire, dès le t a 1er janvier 1915, l'emploi dans les travaux de [ e peinture en bâtiments de toutes les couleurs q blanches à base de plomb ; _ c » 2. Si pour appliquer cette loi, dans son s esiprit comme dans la lettre il ne juge pas I l qu'il est nécessaire de la compléter par une v disposition assimilant à la oéruse tout produit t - blanc employé en peinture et dont la teneur [ en plomb dépasse 3 pour 100 ». i ] Le ministre a répondu : r « La loi du 20 Juillet 1909, dont les dis- 2 positions ont été incorporées dans les ar- t ticles 78 et suivants du livre 11 du Code du travail, n'interdit, à partir du 1er janvier s i 1915 que l'emploi de la céruse, de^ l'huile de e t lin plombifère et dos produits spécialisés con- d i tenant de la céruse. U faudrait une nouvelle à ; loi pour étendre l'interdiction à toutes les F ; couleurs blanches à ba-^e de plomb et notam- r ment à tout produit blanc employé en pein-l ture et dont la teneur en plomb dépasse £ ; 3 pour 100. '■ » Si l'emploi de la céruse ot des produits c ppécialieés renfermant cre la céruse a été in- d - terdit dans l'industrie de le peinture en bâ- d l tinients, c'est en raison du risque d'intoxica- 1 tion saturnique que courent les ouvriers qui i emploient ces matières. Il est évident que si i ces matières doivent êtrç remplacées par des i produits aussi dangereux pour la santé des ( ouvrière, il aura lieu d'envisager l'extension . à ces produits do l'interdiction éelictée par I(. . les articles 78 et les suivants du livre 11 du 3 [ Code dn travail. La question est actuellement & . à l'étude en ce qui concerné un produit blanc jr à base de plomb qui a été proposé à des en- g i treoreneurs de peinture en bâtiment pour ^ remplacer la céruse ». Il est à espérer que l'on fera son profit chez t-nous de l'expérience acquise par nos voisins y du Sud. i r! d La guerre mexicaine » La médiation des républiques sud-iméricaines s: Washington 27 avril.— Les ministres sud- n américains n'ont formulé de conditions ni au général Huerta ni aux Etats-Unis en offrant .a leur médiation. Ils attet ^mt d'abord que " leurs bons offices aient été acceptés des deux , côtés. b Les membres du Congrès d.es Etats-Unis R disent qu'ils exigeront que le général Huea ta 1 abandonne le pouvoir. Dans les milieux diplomatiques on dit que c'est le ministre des affaires étrangères mexicain qui a fait savoir à l'ambassadeur d'Espagne que le général Huerta était disposé à . accepter la médiation de la République Ar- JJ gentine, du Brésil et du Chili. On considère (j que cette démarché suffit pQur engager le général Huerta. c Buenos-Ayres, 27 avril. — Le ministre des affaires étrangères dément lo bruit d'après lequel la médiation des Républicjues sud-amé- c. ricaines aurait eu pour clause la démission du S1 général Huerta. Les bons offices de l'Argen- j tine, élu Brésil et du Chili ne comportent au-cune condition. On considère comme possible que les ministres de ces trois pays se rendent au Mexique afin d'y poursuivre les négocia- a] tions. L'acceptation du Mexique tj Washington, 27 avril. — Le ministre des an aires étrangères du Mexique a avisé offi- P ciellement l'ambassade d'Espagne qu'il accepte la médiation de l'Argentine du Chili ^ et du Brésil. _ d-< Les refuqiés à Vera-Cruz La Vera Cruz, 27 avril. — Un train a ame-ne ce matin un certain nombre de réfugiés m anglais, allemands et français, mais il y avait ^ seulement cinq Américains dans co convoi. Aucun des réfugiés no vient do la. capitale 'I( mais quelques-uns étaient emprisonnés à Cor- cc doba. notamment au quartier général du gé- ^ neral Maas. Les réfugiés Washington, 28 avril. — Un train est arrive a la Vera Cruz, hier soir. Les pavillons anglais et allemand avaient été arborés. Ce train amena 26 Américains, 31 Anglais et 92 Mexicains. m La situation s'améliore à Mexico. P' Mexico, 28 avril. — Ce sont surtout des l.1, sujets allemands qui sont partis pour la Vera Cruz par les trains que le ministre de la guerre a mis a la disposition des étrangers désireux de quitter la capitale. Un petit nombre d'Anglais sont également partis mais très peu d'Italiens, de Français et d Espagnols ont profité ele cette autorisation qui est ici considérée comme un gage de sé- t eurite pour tous les étrangers. La tranquillité règne actuellement à Mexi- qi co. a\ A VERA CRUZ Un incident anglo-américain? j La Vera Cruz, 28 avril. - En vertu de l'é- £ ^t de siege, l'amiral Fletcher a pris posses- £ sion des jetees, des quais et des dépôts de marchandises d'une compagnie anglaise U a déclaré que cette mesure était nécessaire Pour ?r le rétablissement d'une situation normale L'" et qu il considérait le prix do location dema/n-■1e par la Compagnie anglaise comme exorbi- î? tant. tic La Compagnie a protesté auprès du contre- rn< amiral anglais Cradock qui a conseillé à cette Df' dernière d adresser une plainte au ministère des Arraires etrangeres. lla Arrivée des troupes américaines tr< La Vera Cruz, 28 avril. — Les transports <?ai du général Funston sont arrivés. On ne sait pas encore.à quel moment on débarquera les qUn troupes qui doivent remplacer les forces na-raies. noi Une bataille se poursuit non loin de Mexico. fllL Le général Belasco qui a été deux fois bles res ;é, est arrivé à Mexico avec 400 fédérés. qui Le général Pena a été laissé pour mort sur lôi e champ de bataille. } Les Américains provoquent ^ des manifestations La "Vera Cruz, 28 avril. — Selon des infor-nations reçues de Mexico une attitude plus imioale vis-à-vis. des étrangers se manifeste i lans la capitale pendant ces deux derniers ours. On attribue co changement de politique Lilî; tux partisans des insurgés qui s'efforcent de -aodifier l'opinion publique. On a distribué des avis dans les mes épia-;eant la population à protéger les AméricaTns zt) [énonçant le général Huerta comme étant la rfiii ause du débarquement de ceux-ci à la Vera ' îruz et demandant au peuple de faire une * 1 rande manifestation pour témoigner sa dé-a-pprobation de l'attitude du général Huerta. "V Cette démonstration a eu lieu samedi soir Sep vec la permission du général Huerta ce qui la i çt# considéré comme une indication de l'a- la i loindrissement de l'autorité do celui-ci ( P) tin. EXTÉRIEUR Angleterre Les événements de l'Ulster Belfast, 27 avril. — Le général Macready t pris le commandement de la police de la rille et du district de Belfast. Cinq navires le guerre sont arrivés au large de Iarne, yres de Belfast. Londres, 27 avril. — Répondant, à la Dhambre des Communes, à une question au lébarquement clandestin d'armes en Irlande lans la nuit du 24 au 25 courant, M. Asquith iéolare, au milieu des murmures et des accla-oatious, qu'en raison des graves attentats ui se sont produits, la Chambre peut être ssurée que le gouvernement va prendre in-essammont toutes les mesures nécessaires tour affirmer l'autorité de la loi, la protec-ion de tous les officiers et fonctionnau-es de a. Couronne dans l'exercice de leurs fonctions t généralement de tous les sujets du Roi ans la jouissance de la loi. Londres, 27 avril. — A la Chambre des iords, Lord Landsdowne demande s'il est rai que trois bataillons d'infanterie, dont n du camp de Currugh et un du camp de hiblin, ont été envoyés immédiatement à telfast et dans quel but, si d'autres mouve-îents de troupes sont à envisager et si le ouvernement a des raisons de craindre des roubles dans l'Ulster. Lord Crow répond qu'il n'a aucune connais-a-nce do tels mouvements, mais qu'en tous as cela est laissé à la discrétion du comman-ant en chef des forces de l'Irlande. Quant la question relative aux troubles, lord Crew énse qu'il serait plus juste qu'elle fut posée ar lui-même à lord Landsdowne, que les erniers événements de l'Ulster, mentionnés ans la presse, signifient simplement que des metionnaires ont été entravés dans l'exer ice de leur devoir et quo des conséquences ésastreuses auraient pu en résulter. Nous evom nous guider sur les renseignements ue nous possédons. C'est tout ce que je puis ire à la Chambre. Autriche-Hongrie L'état de François-Joseph Vienne, 27 avril. — D'après le bulletin pu-lié ce soir, la résolution du catarrhe n'a fait ujourd'hui aucun progrès. Les accès de toux )>nt modérés et l'expectoration suffisante, l'état général et l'appétit sont tout à fait î-tisfaisants. L'Empereur est resté une demi-eure dans la petite galerie au soleil. Il a 3çu aujourd'hui l'archiduc François Salva->r, le prince de Mon tenue vo, le baron de 'olfras, le comte de Paar et le baron Schiessl. : a accordé enfin une audience de plus d'une emi-heure au comte Berchthôld, ministre es affaires étrangères. Berlin, 28 avril. — L'ambassade d'Autri-ae-Hongi-ie à reçu au sujetde l'état de santé 9 l'empereur François-Joseph, le télégramme livant: L'amélioration persiste. L'état gc-L-ral est très satisfaisant. Vienne, 28 avril,—On donne officiellement, a sujet de l'état de santé de l'Empereur, le alletin suivant e L'Empereur a p&Ssé une nuit en somme >nne, bien que troublée ele temps en temps a.r la toux. L'appétit, l'état des forces et état général sont tout à fait satisfaisants. T urquie L'augmentation des droits de douane Constantinople, 27 avril. — Un accord est ttervenu entre la Russie et la Porte au sujet a l'augmentation des droits de douanes de % et de l'entrée de délégués russes dans le mseil d'administration de la dette publique tomane. La mise en vigueur de cet accord *p»nd de l'approbation des autres puissants. L'Allemagne pourrait demander l'admis-on d'un deuxième délégué allemand en rai->n de l'emprunt du chemin de fer de Bag-id.Pour la marine Constantinople, 28 avril. —Les journaux moncent que le nouveau dreadnought oom-andé par la Porte portera le nom de « Fa-h » ou de « Mahomet le Conquérant ». Us moncent aussi l'arrivée de trois contre-tor-Lleurs sur les six commandés en Angleterre. Les contre-toi*pilleurs ont été envoyés dans Mer Rouge pour empocher la contrebande :s armes dans le Yeanen. Constantinople, 2 8avril. — La Porte fera nstruire outre le dreadnought déjà com- : andé, quelques croiseurs, sous-marins et des i rpilleurs. ] Le chef de l'instigation de la révolte kur-i, Chehabeeklin a été arrêté ainsi que ses ] nipagnoçs au moment où il tentait de s'en- . ir en Russie. Suède ; L'état du Roi Stockholm, 27 avril. — Le bulletin suivant j r la santé du Roi a été publié ce soir: L'a-élioration se poursuit normalement. Le Roi 1 isse la plus grande.partie de la journée au 1 -, mais il peut rester chaque jour pendant 1 i court laps de temps en plein air. Chine1 LE REBELLES DE TSITSIKAR L'intervention du Japon Tsitsikar, 27 avril. — Le plus ancien géné- ^ 1 de la garnison de la ville, Haion-Lan- ( ;hou. a fait savoir, au moyen d'affiches, s le gouverneur militaire, Chou-Tsin-Lan c ait destitué de ses fonctions et remplacé f r lui-même. Haion-Lan-Tcliou a informé Sciellement les consulats de Russie et du G pon des mesures prises pour la protection \ s étrangers. Le télégraphe se trouve entre mains des rebelles. Les communications oc Pékin ne sont possibles que par le télé- aphe russe. La situation à Tsitsikar reste tuiétante. On croit à un conflit entre la \ igade mutinée, avec Haion-Lan-Tchou à sa r :e, et les troupes de police, sous la direc- j n du général Yui-Choun, qui paraît se C ttre du côté du gouverneur destitué. De iS mbreux habitants quittent la ville. ^ rsitsikar, 28 avuril. — Après avoir pris con- i ssanco du rapport du commandant des >upes de Moukden qui s'est in forai é ici des ises de l'émeute, le gouvernement a résolu se conformer aux demandes des émeutiers + i ne seront pas punis. j ^e général de brigade Haïou-Lan-Tchou est „ nmé commandant de la nouvelle division doit^ être formée. Les officiers congédiés 1T tent a leur poste. Le gouverneur militaire ^ avait été également congédié vient aussi J -rendre ses fonctions. , jes troubles sont considérés comme termi- c . si Etats-Unis b Rockefeller et la grève de Colorado ^ Vashington, 27 avril. — M. Rockefeller a tl( ondu qu'il demandait à son fils, qui est S€ rgé de ses intérêts, de coopérer avec le F( sident de la commission des mines de la ,l< inibro pour mettre fin à la grève dos mi- 111 Lrs du Colorado, mais après avoir conféré c le président de la commission, M.Rocke- ^ er fils a refusé de soumettre le différend \l1 in arbitrage. de La grève sanglante i^alsenbourg, 28 avril. — (Colorado). — fi< t gardes des mines ont été tués pendant îuit dans un conflit avec les grévistes à po nine Walsen. On se battait oneïore ce ma-'di Dea troupes ont été envoyées sur les lieux.|au Nos Souverains à Luxembourg — B—— — La deuxième journée :B= Les Souverains et les bourgeois de Luxembourg. - Au palais municipal. - La réception de la colonie belge. = Je suis un peu dur d'oreille, Sire !" - Un dîner à la légation de Belgique. - Une excursion. - Un grand concert au Palais municipal. (De notre envoyé spécial.) Mardi. UN CONTRASTE La deuxième journée du séjour des -souve raiins beilges à Luxembourg a eu un caractèn tout à faiit différent die celui de La premièn et a peanr.fi!s de mieux apprécier encore La cha leur avec lktquioltîie iils onit été reçus hier dan: La capitale eliu Grand-Duché. Lundi, dès l'abord, le couple royal pri contact avec le peuple de te>uit le pays, qu avait littéralement envahi cette Jolie ville Aujourd'hui, La cur.io&ké, la fièvre et l'enithou siiasme populaire qui se sont manifestés jucs que fort tard datn>s La muiit, ont complète men. disipairu; 1rs provinciaux et les banlieui9ard se sont dispersés. Luxembourg a repris s; physionom'ie de tous les Jours et 9Î Les dra jxîaux «ne contimuaiient à claquer joyeusemen dains le solieâJl, rien ne révélerait que le palai. gnaind-dueail «abrite des hôtes royaux avec uin suite inomba-euse et chamarrée, et cela fa i avec l'agitation tumiullueuse et enfiévré' d'hier, un contraste c]ui frappe^ vivement le Luxembourgeois rendus au txain-train de Lî vie ordinaire. Par coralre cette Journée a été initércssainib à un auitre point de vie. UNE FETE AU PALAIS MUNICIPAL Le Roi et la Reine des Iîelges ont pris contact oe soir avec la haute bourgeoisie diu pays avec Les éléments les plus éclairés et les phi: iinliuents de ki population au ex>urs de_ la fêt< organisée en l'honneur des souverains, ai palais muivcipal, et l'on peut dire que oett< réceptiion d'un genre tout différent de cell< el'h'ier, ne fut -ni moins cordiale ni moiin. enithouisiiiaste. LE ROI ET LA REINE REÇOIVENT La jour niée diu Roi a débuté par La récep tion de La colonie belge qui a eu liieu à mid prédis ,au palais grand-ducal, autour duqu': s'était maissé utn puiblic nombreux de bada-ud attirés par le va-et-vient des équipages et de uniformes. Nous aivons eu avec quelques confrères 1' privilège d'assister à cette réception, qud s'es faite en quatre groupes : La Société de bienfai siance ou Uniicn l^elge, avec trente membres la Société des cx-sous-officiers de l'arméi belge .avec sept membres; les membres bel ges du corps professoral du Conservatoire d< Luxembourg, avec neuf membres; enfin quel quies autres personnalités. Les membres ele la colonie _ se réuniren dans un des salons, dits héraldiques, du rez cle-chaïusséé. I-a réception avait lieu dans ur oirand sa.Lcn du premier étage, magnifique ment déooré de glaces et de tentures en soie [>rochée, et ornée ele plafonds # peints et_ de iardiinières elébordantes de frais hortensias Les membres ele la colonâe furent présenté» au Roi par Le ministre» de Belgique. M. Sorol, président de la seiciété de bien-'aisanco prit le premier la parole au nom de a colonie et prononça le discours suivant : Sire, Les membres ele la Colonie belge de Lu-cembourg m'ont confié l'honneur d'être l'interprète de la joie dont leur cœur déborde à 'occasion ele la visite que Leurs Majestés le jtoi et la Reine font à la gracieuse Souverai-îe du Granel-Duché.C'est avec bonheur qu'ils profitent ele e>ette circonstance pour présen-;er à leur Souverain l'assurance ele leurs sen-iments de patrie>tisme et de fidélité à la dy» îastie. i'iaoés au milieu el'une nation imie à leur >atrie par ele nombreux liens économiques et amiliaux, les Belges du Luxembourg ont le are privilège, on donnant essor à leur acti-ité, de travailler à l'accroissement simulta-lé de la prospérité des deux pays déjà juste-iient fiers de leur développement inelustriel. Certes, à l'heure actuelle, la lutte commer-iale entre les peuples est particulièrement .rdue et rend difficile la .tache de chacun • nais quel réconfort n'éprouve-t-on pas à voir outenus par les exemples que donnent un loi, plaçant le devoir patriotique au-dessus e tout, et une Reine, dont la charité jnlas-able montre la solidarité qui doit unir les itoyens d'une même nation. Sire, les Belges du Grand-Duché sont pro-l/ndément touchés do ce que Votre Majesté n daignant les recevoir les ait mis à même e donner une preuve de leur loyalisme et de sur patriotisme ; ils forment les vœux les plus incères pour le bonheur de Leurs Majestés et e la Famille Royale. Le Roi répondant au président, dit le très éel plaisir qu'il éprouvait à recevoir les îembres de la oolonie belge. U la félicita de :>n union, de ses sentiments de bienfaisance, e son attachement au pays belge et aux in-titutions belges. La colonie belge à Luxem ou.rg, ajouta Sa Majesté, est un ardent foyer e patriotisme. Des Belges comme vous font onneur à leur patrie ; recevez pour elle l'ex-ression ele ma gratitude et mes vœux ardents e prospérité. M. le comte van den Steen a alors présen-5 individuellement M. Sorel et les membres e la colonie. Avec tous le Roi s'est entrete-u de la manière la plus bienveillante. Au ornent ele prendre congé, lo Roi a encore ser-; la main à M. Sorel, lui répétant toute la ie que lui causait cette réception. Les ex-sous-officiers belges conduits par ur président M. Dufays ont été reçus en-ifte. M. Dufays s'est exprimé en ces ter-es:La Société des Ex-Sous-Officiers de l'armée ?>lge est profondément reconnaissante au oi d'avoir daigno recevoir une délégatior > ses membres chargée d'être l'interprète de s sentiments. Oui, Sire, nous sommes heu-ux et fiers de pouvoir une fois de plus faire nnmage au Roi de notre inaltérable dévoue ent. Au nom de mes collègues luxembourgeois, li ont fait de la Belgique leur patrie d'adop->n ,et au nom do mes collègues belges, je pose aux pieels de Votre Majesté les assu-nces du plus profond respect et de l'iné-anlable attachement de ses anciens et très lèles serviteurs. Le Roi a réponelu qu'il remerciait de ses rôles cette vaillante._ association. J'aime. >-il, à louer votro patriotisme, votre fidélité 1 x principes de devoir, votre dévouement < B3 : dont l'armée nationale est la meilleure écokv aux institutions belges. De nouveau le Roi so fit présenter individuellement les aneyens sous-officiers, interrogeant tous et chaemn avec une inlassable bienveillance. M. Vreuls, directeur du Conservatoire, s ■ été ensuite intre>duit avec ses professeurs bel- • ges auprès du Roi. M. Vreuls s'est exprimé • en ces termes : L'accueil enthousiaste que nos anciens frè^ j res, nos# chers amis grand-dneaux ont fait si spontailement à Votre Majesté et à S. M. la i Reine nous a particulièrement et profondé-i ment touchés, nous les dévoués fonctionnai-. res de la ville de Luxembourg. Aussi nous les en remercions de tout cœur ; Sire, le peuple luxembourgeois tient en ce moment à honorer en Votre Majesté le gardien fidèle de la li- ■ berté et de 1a prospérité d'un pays auquel il i est si étroitement uni ; il tient à fêter en no- ■ ore "bien-aimée Souveraine la bienfaitrice du i faible et la consolatrice de l'affligé ; et nous, musiciens belges, nous avons un motif de :> :s de nous associer aux acclamations qui accueil-r lent Leurs Majestés sur le territoire luxem. - bourgeois car nous savons qu'à l'aurore d'un , règno orienté vers les arts, Votre Majesté et i S. M. la Reine ne manquent jamais d'encourager les diverses et newnbreuces manifesta- • tions artistiques do notre pays et particulièrement la musique. C'est pourquoi, Sire, le cœur déb •oie et de gratitude, nous nous permettons de saluer très respectueusement en Votre Majesté et S.M. la Reine les h-.iuts protecteurs d» , la Renaissance artistique de notre patrie^ et • de déposer humblement à ve>s pieds les assu-1 rances de notre perpétuel et inaltérable dé- i vouement. Le Roi a dit alors toute sa joie de voir à la ■ têté de l'école artistique du grand-duché dea ' artistes qui font grand honneur à la Belgique. Il leur a exprimé toute sa svmpathie puis il s'est entretenu avec les professeurs. « Vous êtes Liégeois ? v demande-t-il à M. Vr^'Vvi.. Verviétois, Sire », répond celui-ci. • Ver-" j viers ,dit le .Roi comme en se parlant à lui-même, la patrie de tant do grands artistes...» et le Roi en cite plusieurs des morts illus-. très et les vivants réputés; 5 Quatre Belges n'appartenant à aucun grou-, pement ont encoro été reçus par le Souve-; rain. U était midi trois quarts quand nous ' quittons le palais grand-ducal. Ces réceptions ont laissé une excellente 1 :nipression, et donnent vraiment une haute idée de la bienveillance et de la bonté du Roi -lui tint & dire à chacun des Belges un mot en •\nrticuliier, s'intéressant à leurs occupations, \ leur situa lion et à leurs affaires, touiours soucieux de la tâche expansionniste que nos -ompatriotes accomplissent à l'étranger. UN INCIDENT AMUSANT Un jevliL petit incident s'est même produit à oe propos. Le Roi, s'apercevant qu'un elef anciens sous-officiers le comprenait mal,celui-oi prit La liberté dé Lui expliquer: — Je suis un peu dur d'oreille, Sire. Le Souverain alors s'approcha en riant, & oria d'une voix de stentor: — Quelile est votre occupât ion ? — Comptable, Sire. — Où? — A Rexlelange, Sire. — Ah ! très bien ! Les réceptions se sont terminées par celles de MM. Gaston Barbanson, fils eLe l'ancien directeur de la Société Générale; Willière, directeur du chemin de fer cantonal ; Libotte, directeur technique des usines de Roelange et t3lasse, exportateur eie dentelles, avec lesquels le Roi s'est entretenu assez lonigtemps. A midi trois-quarts. tout était terminé. Pendant le même temps, la Reine recevait dans un salon voisin les dames de la colonie belge. A LA LEGATION DE BELGIQUE Le_ souverain^ se sont ensuite rendus à la c'-gation ele Belgique, où avait lieu un dîner offert' par le comte van den Steen de Jeliay. Ils avaient pris place dans deux coupés fer-iwSs et Leur passage a passé à peu près Inaperçu. A La Légation nous notons la présence de MM. Eyschen, Lavai, baron et baronne ele Syberg, Mme la comtesse de Hemricourt de ■ i ruinme ,1e com te et la com tesse Lamora l de ViLlens dc Colnet, D'Huart, le major Van Dyck, MM. Mongenast, de Waha, Braun, Vannerus, comte d'Ansembourg, le bourgmestre de Luxembourg et Le comte .Jean de Merode. I^e déjeuner a été charmant de cordialité et d'entrain. Le comte et la comtesse van dei Steen dc Jehay ont fait Les honneurs de la légation avec une bonne f*râce exquise. Le j Roi, la Reine, les grandes-duchesses semblaient d'une humeur enjouée. Certainement la fête au cours de laquelle aucun toast ne fut prononcé, laissera à la légation tin impérissable souvenir. I>e menu était ainsi composé: Œufs Colbert Darne ele Saumon sauce Joinville Pommes nouvelles Selle d'Agneau printanière Mousse à la Duchesse Asperges en branches sauce moussefint Poulardes ele BruxeWes Salade de Laitue Parfait aux fraises Fruits-Dessert La comtc-sse van elen Steen eie Jehay a orésenté de superbes 5 gerbes de fleurs à la Reine et à la Grande-Duchesse. A l'issue du dîner, les souverains sont rentrés au paillais grand-ducal. UNE EXCURSION DANS LE MULLERTHAL A t, heures et elemie a eu lieu l'excurskxv la pittoresque vallée de Mulierthal. Un :ortège de cinq automobiles a été formé. Le Roi, la G rande-Duchesse et - ses sœurs, les princesses Charlotte et HUda, occupaient la ■econdie. I^es STintes avaient pris place dans es autres. I-e cortège a passé d'abord par Les villages l'Eich, de Walferdange et de Mersch, e>ù la copulation et les enfants des écoles, porteurs le petits drapeaux, massés sur son passage

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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