La Métropole

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s.n. 1914, 18 März. La Métropole. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3b5w66b00k/
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ERNEST * /^TINGHANT " 21e Année No 76 LA MÉTROPOLE l* Mercredi AJSOIV rV B-JVIBNTS o» « ï llz Su mots J „ Trots mois. . . » 460 On l'abonne 4 <oos les bureaui de poste et aux tacteui». ETRANGER, le port en sus: Poux t* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt nu'uu journal même. le numéro Journal quotidien du matin le mierd EjJ Tous les jours 59.ru8desPelgr.es,Anvers Le dimanche ^ de 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 ce\TiMfs pages Rédaction : Téléphone 617 pages centimes Annonces : ta petite Chromque sportive la ligne ligne . . fr. O 30 fr. 3 00 nnonr.es financ.id. » I 00 Faits divers fin IcL • 2 00 léclames la liyne, » I 50 La Ville IcL » 5 00 aits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, saui ceLle de la province d'An-ars, s'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS 8, place de la Bourse, à LONDRES : n3. Cheauside E. C. 18 Mars 1914 Le char a bœufs au-delà du Vaa > 9 »—x lia grève des mines diamantifères e Yaccueil fait par les Anglais aux neu: déportés du Transvaal, replacent ai premier rang de l'actualité ces terres d'Afrique australe, qu'on avait un peu oubliées depuis que la guerre anglo-boëi avait pris fin par l'annexion. Celle-ci, il serait superflu de vouloir se le dissimuler, eut les plus heureuses conséquences pour les pays d'au-delà du Vaal, que l'oncle Paul tenait autrefois sous sa domination bourrue et peut être moins patriarcale que l'Europe ne se l'imaginait. A présent, vainqueurs et vaincus se sont sagement réconciliés, et, unis dans une paix loyale, ils travaillent d'un commun effort à rendre heureuse,. forte et. prospère cette vaste colonie africaine, que le. libéralisme an-g! : a déjà dotée, au surplus, d'un com-nencement d'autonomie qui ira en s'élargissant, suivant l'exemple de l'Australie et du Dominion canadien. Les effets de cette politique s'avèrent 'dès maintenant remarquables: en ces dix dernières années, l'industrie et le commerce-ont-pris dans l'Afrique du Sud un essor extraordinaire* et la richesse y augmente dans d'étonnantes proportions. Or, l'un des. principaux facteurs de ce progrès économique, c'est l'ex pansion des voies ferrées qui ont enveloppé le Transvaal, le Natal et la itbodésie en un réseau dont les mail'es se resserrent d'année en année, portant du Cap au Zambèze la vie et l'activité, Le chemin de fer a, comme par miracle, transformé le veld d'autrefois, qui était à peine sillonné par quelques routes toutes primitives et malaisément praticables, telles que l'on n'en rencontrait pli: dans aucune autre partie du globe. Il n'y a pas plus de quinze ans, le seul moyen de transport dans ces régions désertiques était le lourd char à bœufs, façonne de planches grossières,d'ailleurs privé de tous ressorts, et que traînaient pesamment, à l'allure maximum de trois milles à l'heure, seize bœufs que l'on avait eu soin de choisir parmi les plus forts. Depuis le Vaal jusqu'au Zambèze, tel était, en ces temps si proches et qui d6jà semblent ; i lointains, le seul agent de pénétration, l'instrument indispensable de toute conquête commerciale. Aussi le conducteur du char, ou, pour mieux dire, le chef du train, faisait-il l'objet, lui-aussi, d'un choix sévère et /ainutieux. C'était un métier difficile, très lion o ré, très lucratif (surtout dans! les régions du nord), et qui exigeait, de, .quiconque ambitionnait de s'y livrer avec quelques chances de succès, des qualités d'intelligence; d'audace, d'énergie et de flair, qu'on ne rencontre pas communément, même dans ces colonies lointaines où toutes les facultés de l'homme sont aiguisées par l'aventure. Il y fallait la vocation; et, somme toute, le transport-rider, comme on appelait au-delà du Vaal le conducteur du char à bœufs, était un créateur de routes et une façon d'explorateur; c'est lui qui découvrait et qui ouvrait les voies où ne marchaient que derrière lui le chercheur d'or et le colon. Le transport-rider précédait l'ingénieur des ponts et chaussées, lequel n'arrivait d'ordinaire qu'avec la civilisation et se bornait presque toujours à confirmer officiellement le tracé naguère établi par son obscur prédécesseur, ce qui fait étrangement honneur à l'intelligence avisée des conducteurs de chars à bœufs. Un anpien transport-rider> qui créa mainte route nouvelle et exerça le métier aux beaux jours de celui-ci, M Stanley Portai Hyatt, publie précisément à Londres, sous ce titre: The old Transport road, un livre où il retrace fort bien les souvenirs piquants ou terribles de cette carrière si mouvementée. [1 y était passé maître à une époque favorable, il y a quelque vingt ans: c'était l'âge d'or du char à bœufs, qui allait bientôt disparaître, ruiné peu à peu par le rail. .Déjà, la fièvre des mines waît saisi le vcld, mais le premier che-j nia de fer était encore à naître: l'in-lustrie du transport-riding connut alors quelques années d'une éclatante prospecté. M. Hyatt, qui d'ailleurs ne se ionne pas pour un apôtre de la civilisation, convient qu'il mit à profit cette situation propice pour amasser un pécule ï«i lui permet aujourd'hui de vivre dans me large aisance. C'est ainsi qu'il sut unserver, en un district très éloigné, le nonopole de l'entrepôt des marchandises uropéennes, en gardant le secret d'une ►onne route qu'il avait découverte lui-nême, tandis qu'il 'aissait ses rivaux lémolir leurs lourds véhicules sur la otite gouvernementale, semée d'obstacles 1 b toute espèce. C'était le temps où, ►oui- faire faire un trajet de 150 milles ! ■ux formidables engins miniers, on tou- 5 hait un shilling par kilo, et où l'on < endait une demi-couronne à Bulawayo c es poulets étîques qu'on achetait aux (, lègres à trois pence la pièce, payées en 1 tnture l Qu'un métier qui offrait de pareils bé- ^ léfices ne fut .pas plus couru, voilà qui * itoauerait, si l'auteur du Old Transport j rorc l n'eût pris soin de nous avertir qu'il d emportait autant uo fatigues et de déliions que de gains. On y comptait 'j eau coup d'appelés, mais peu d'élus, et * a survivance des plus aptes y était une v, gonérale, tant pour les bêtes que pour 's lomrnes. On naissait transport-rider, J n ne pouvait pas le devenir; et bien * ares étaient- ceux-là qui réunissaient en v: ik ensemble des grandes qualités qu'c - se igeait ^ la profession. Notre mémoi- i>-^te y était, lui, évidemment prédes- c'; «e: sa carrière fut des plus brillante; ? •c:euls, la fièvre du bétail et l'extension 0 chemins de fer, en' ruinant son in-'strie, mirent un terme à ses succès K amie k discerner, dès le premier coup de œil, les bœufs les plus solides et les co us endurants, il se flattait à juste titre es 1 posséder personnellement les plus aux attelages de transport que l'on vît Ie fa, Rhociésie. Il eut également ce flneur de s'assurer le dévouement d'un î! intelligent,, qui ne vivait que (\n pour les bœufs et qui devint à son ser vice un conducteur incomparable. Er dépit des préjugés qu'il affiche contre 1; race noire, voire contre les blancs ^san culture, l'auteur ne peut s'empêche: d'adresser de vifs louanges k ce précieux auxiliaire, dont la sûre fidélit< n'eut d'égale que son adresse. De tels atouts dans son jeu n'étaien - pas de trop pour vaincre: mener à bier : ces . convois de chars traînés par de: bœufs, à travers le veld immense, les foudrières, les rivières et les montagnej escarpées qui hérissent la Rhodésie d'ur rempart inexpugnable, c'était une tâchc de.géant, une sorte de travail d'Hercule, Puis, il y avait les jours de pluie inter minable, l'enlisement dans la boue, les supplices réunis de la faim et du froid et les colères impuissantes devant l'attelage embourbé. Un jour, un wagon, transportant cinq tonues de machines minières, s'enfonce dans la va,se jusqu'au-dessus des roues, et il faut soixante bœufs tirant de toutes leurs forces pen dant trois jours entiers, noyés dans ur limon qui leur monte jusqu'aux flancs, pour dégager le char de cet immonde cloaque. Mainte route garde sous la boue des attelages ensevelis, qu'on ne retrou vera jamais, et le transport-rider qui sauvait son convoi était encore heureux., fondrières, les rivières et les montagne? gravie un autre obstacle terrible se pré sentait alors: le gué de la rivière grossit par les orages et où, sur une. couche dt galets roulants de deux pieds de haut tout lé poids de l'énorme voiture portail i sur les deux derniers bœufs, qui devaient littéralement, d'une poussée prodigieuse « soulever » en plein courant plusieurs milliers de kilos. Certain jour, notre 1 auteur se trouva arrêté — pour l'espace - de six semaines — sur le rivage désert d'une rivière débordée, dont il avait, ï une heure près, manqué le passage ! Qu'on s'étonne après cela que le transport-rider refusât d'ordinaire de livrei à terme fixe les marchandises qu'on lui confiait ! Aujourd'hui, le transporUriding n'est plus qu'un métier sans noblesse, accessible même aux indigènes, et les voyages de 300 milles accomplis par M Hyatt semblent, pour les colons actuels, appartenir à la légende. La locomotive moderne a tué le char à bœufs, dont les lourds essieux grinçaient dans les solitudes du veld, et ces attelages primitifs, déchus au rôle de camions, se bornent maintenant à rouler de la station du chemin de fer aux entrepôts d'alentour.En " souvenir des heures héroïques qu'il ja traversées autrefois, accordons au t ransport-riding un légitime tribut de regrets, et sachons reconnaître en lui le premier agent des progrès réalisés au-delà . du Vaal. Parfalot. L'actualité L'assassinat de M. Calmette 'i *<a comédie s'est subitemen jXjfi changée en tragédie et certaine ment ceux qui ont suivi avec quel qvui i-mi.sir les incidents de la campagne d< M. Calmette contre le ministre des finances Caillaux, ne s attendaient pas à une issue de ce genre. Les deux adversaires étaient certainement de taille à continuer encore longtemps cette lutte singulière dans laquelle le journaliste ne cessait de harceler le ministre sans que oelui-ci crût nécessaire de se départir un seid instant de son calme et de son mépris de l'opinion publique. Il se moquait du journaliste, M. Cailla ux, et par ses pirouettes élégantes il avait réussi finalement à faire dire et écrire même aux partisans de M. Calmette que ce dernier ne pouvait escompter la chute de M. Caillaux. Le « Soleil », dans un de ses derniers numéros affirmait même que la campagne de M. Calmette contre^le ministre des finances allait profiter plutôt à celui-ci et le journal loyaliste «vait intitulé son article: « Une affiche qui n'est pas à afficher ». Après ces constatations en ne comprend plus 1 attentat de la femme du ministre contre lo directeur du « Figaro ». Ce dernier! s'est montré toujours parfaitement correct' et s'il a attaqué l'homme politique il s'est bien gardé de mêler la vie privée de son adversaire au débat. Pour autant que l'on ait pu en juger M. Calmette ne s'est jamais permis dans cette polémique, la moindre allusion désobligeante pour la personne de M. Caillaux ou pour n'importe qui de sa famille et de son entourage. Ou bien certaines indications moins vagues que celles lancées par, ie « Figaro » sur les affaires Rochette étaient-elles à redouter et l'honneur ou tout simplement l'honorabilité de certaines personnes pouvait-elle se trouver compromise dans cette affaire? La supposition n'a rien d'extravagant puisque les journaux d'opposition ont montré l'ancien ministre Bria.nd lui-même sous un jour peu favorable et on en fait en quelque sorte un complice de M. Caillaux lans la protection de Rochette. Gaston Cal-nette avait-il en sa possession certains doen-nents concernant la reconnaissance de Ro-hette. pour ses protecteurs/" reconnaissance [ui se serait sans doute manifestée d'une faon différente de celle que l'on connaissait iiainténant.Les intérêts de Caillaux en d'au-res mots lui imposaient-ils en quelque sorte % protection de Rochette? Ce sont 'à c;es oints d'interrogation sur lesquels on fera ans aucun doute le silence à moins ou'un rocès retentissant vienne apporter un peu e lumière sur oes affaires. Une autre supposition est d'ailleurs » a? silo. La femme élu ministre ne partageant pas : impassibilité et le calme de ce dernier a j oulu venger l'honneur de son mari et empê-îer le directeur du « Figaro » de continuer i t polémique. Elle espérait ainsi sans doute ) •uver son portefeuille de ministre auquel il j niible tenir bien fort dans co cas. il est i •ai la troisième république nous a donné < us ce rapport des spectacles qui manquent j utôt de grandeur. Ce n'est j>as toujours ins les coulisses que s'est manifestée l'in- s rence politique des femmes de très bouts e ut tionnaires de la République. Si l'on i. ut se rappeler à ce propos certain article j: ru peu de temps après l'élection Je M. nnearé et s'intitulant a Madame la Prési- d nte », on se rendra, compte peu c-être v mment et pourquoi Madame Caillaux en 1> t venue à vouloir venger sou mari. Sous q rapport la République se discrédite éga- d nent d'une façon peu ordinaire en intro-n isant des mœurs nouvelles mais qui n'ont si cc la morale que des relations plutôt loin- e' mes. On ne peut guère admettre que Ma- g me Caillaux a été absolument désintér^- cf sée dans cette affaire. En sauvant le portefeuille de son mari, elle sauvait non solde- m nent la situation de M. Cail aux mais oncore pr 1 la sienne propre et elle espérait bien tenir a : ouvert de octte façon le chcmin de l'Elysée, qu " L'ambition de M. Caillaux, on le sait depuis ci i ongtemps, allait bien vers ce but. Sans doute l'issue tragique de cette affaire modifie complètement ses prévisions. Ce que Gaston Calmette n|a pas pu Madame Caillaux a réussi à le réaliser. Elle a amené n( la chute de son mari en se faisant emprison- ?" ner pour assassinat ou tout au moins pour di tentative d'assassinat. Dans sa. passion et su lans son zèle aveugle elle a compromis oi qu'elle prétendait sauver ou venger. Elle a montré en même temps en quelle estime on ké tient dans les milieux politiques radioaux le , pouvoir et les honneurs, pent-être aussi les bénéfices qui l'acoompagnent.Le portefeuille à obtenir ou à sauver, c'est la seule chose " que l'on puisse considérer dans oes milieux comme le but suprême et si la femme d'un ministre est capable d'assassiner dans ce af: but il ne faut pas demander quelles vilenies ri< et quelles bassesses peuvent et doivent se ta commettre à d'autres occasions dans le mê- P' me but. C'est toute la République cela te comme disait, hier, le a Soleil », dans un su article sur l'accord des pires adversaires po- c® litiques loi-squ'il s'agit de spolier l'Eglise. — J. joerg. a* de Échos so LA VILLE S gl Programme de ta journée : ço FETES ET CONFERENCES Œuvra des Réhabilitées do Béîhanie. — A 8 heu- ne res et ciuart, au Cercle Catholique, c-onférence par ai le R. P. Glllet, O. Dom.: « L'art et la moraile. • tr Société Royale de Géographie. — A 8 heures et \£ demie, en la salle rouge de la Société lioya-le d'Harmonie, conférence par le R. P. Vermeers-.h, S. J.: a Colonie et patrie. Conclusions d'un voyage j}"1 au Congo belge. » dr Jardin Zoologique. — A 8 heures et demie, grand po concert symphonique avec le concours de M. Ar- pe thur De Greef, piainiste. Ecole allemande. — A 8 heures et demie, confé-rence de M. I- P. de Brinn : « Le Cid. » . - Cercle Artistique. — A 8 heures et demie, conférence par M. Bolland, professeur à l'Université de m< Leydo : « Sohoonheid en Kunst. » m: Cercle d'Etudes photographiques. — A 8 heures ra et demie, au «Café Suisse», conférence par M. Cor-bet : « La photographie en couleurs par le procédé Paget. » COURS Polyglot-Club. — A 8 heures 45, au Syndicat du commerce et de l'industrie, courte rue Neuve, réunion de la section d'anglais. Berlitz School, 8, Melr. — Langues vivantes. EXPOSITIONS aj] Salle Foret, place de Mcir. — De 10 A \ heure*, pa exposition P. Van der Ouderaa (ouverte Jusqu'au ra, 19 mars). fll. Art Contemporain. — De 10 à*5 heures, en La ^ saUe des fêtes (le la Ville, Meir, Salon 1914. (Ou- ™ vert jusqu'au 5 avril). ni< Salle Memling. — De 9 à 5 heures, expiositien A. Ost (ouverte jusqu'au 20 mars). Cercle Artistique. — De 10 à 5 heures, exposi- eo tion d'art chinois et- japonais (ouverte jusqu'au 2 avril). ti( ne A' L# clérical Parsifal ! qv La oi-éation de «Parsifal» à Anvers qui a ou su lieu, hier soir, avec un plein succès, confère ur un regain d'actualité aux ironiques réflec- gl tions eiue la première du oélèbre drame mys- gr tique à la « Monnaie » inspira à M. Ed- eo mond Picard. él( ! L'ancien sénateur socialiste profita de cette occasion pour décocher à ses anciens amis i quelques délicieuses rosseries. t J'éprouve, écrivait-il, un certain éton-■ nement à constater que ce drame éminem- 00 - ment clérical n'a pas soidevé les colères et 00 les vitupérations de nos libres-penseurs. (le » N'auraient-ils pas aperçu l'œuvre de M propagande confessionnelle redoutable qui de s'accomplit au théâtre de la Monnaie? C'est to à faire redouter qu'aux élections de mai prochain la majorité oonservatrice gagne en- à core quelques sièges! Vi » Il faut voir dans quel silence et quelles d.' attitudes déprécatoires, bouche bée et mains 011 jointes, le public écoute, et, probablement, 00 s'assimile cette évangélisation qui se pro- Pi longe durant cinq heures et demie. Que réf d'âmes, surtout les féminines, doivent sentir se réveiller en elles les enseignements pieux de leur enfance ornés qu'ils, sont eïes magnificences de l'œuvre vvagnérienne ! » Avez-vous pensé à ce péril, ô mes frères en politique laïque? Ne croyez-vous pas qu'il ra'! y a là une action autrement persuasive, par- sid ce qu'elle s'adresse au sentiment, que vos d'i Ifomélies qui, si fréquemment, n'utilisent que î le raisonnement ?» qU( li anathèine que M. Picard attendait des nu( laicisatem-s bruxellois ne s'est pas produit, be; Cela prouve qu'ils ont encore, jusqu'à un soi: certain point, lé sens du ridicule. mo Mais à Anvers, où les Homais sont plus J nombreux et plus bêtes, il ne faudrait pas veg s etonner de les voir protester. au Nous verrons bien! ^0, pre La police der, quais pg Les commissions de commerce, de police cré et du contentienix, réunissant largement les de deux tiers du Conseil communal, ont tenu ble seanoe^ lundi soir, à l'effet d'examiner les C propositions de M. Albrecht, échevin du une Commerce, relativement à la réorganisation ma élu service des quais et hangars. \y;. L'honorable échevin y a été lâché alœo- sa ' umeiit par ses collègues, qui estiment, à bon droit, que légalement et logiquement il est. impossible ele laisser se instituer un / second corps de police à côté ele cehii qui 1 existe. sale On comprend l'ennui ele M. Albrecht: la Pro création d'une police indépendante lui au- Pro rait fourni une gareie prétorienne très utile ^ en temps d'élections et cette création au-rait, en outre, j>ermLs à l'échevin du Com- ceti merce de s'acquitter d'une dette sacrée ele (1'A reconnaissance. elrei M. Jan .Bruvhnte (Janszoon), le vaude- bre: r il liste qui diiige avc-c plus de bonne volon- . ^ :é que ele compétence et moyennant huit ilx m lie francs par an, le service du port, a dû ,S011 nettre à maintes reprises ses qualités de sty- S|le iste flamand à la disposition ele l'échevin du ^or Commerce. Celui-ci ■ avant de quitter défini- Pou ivement la scène politique, ce qui ne pout S®11: aider d'après les augures ele la Cité, xoulait ^(>1 aire don à son collaborateur de l'écharpe ®ai à vie » ele commissaire de la police au Prei 'ort-. "" qui M. Albrecht a eu beau en to nier sa pro{o- lTro* ition d'un galimatias juridico-administratif, mbrassant treize feuillets a Pro Patria. »> roit a vainement allégué sans l ombre d'une noni reuve, et aux sourires ôeeptijres de ses colles, e^ue elepuis l'installation de la police L es quais il règne un ordre parfait et que les # ois ont été réduits au minimum ; il a eu ^ eau arguer qu'il ne démaudiut que quel- N ues petits arrêtés royaux et un bout de loi liste p r:endu tout. Personne ne l'a suivi, si ce que est M. Randaxhe qui, . ntre la lecture pas- tiou onnante de deux faits-divers chi «.Tournai» di l ; du «Matin» ele Paris a déclar» arec vi- du .< ne.ur: « L'intérêt du port, je ne conuais que zooli t, suis d «Ocord», Cette déclaration enregistrée, on a poli-:nt prié M. Albrecht de faire do nouvelles B o-positions, oelles par exampio d'accoix^r di quelques fonctionnaires du s«u-v..je des G ais la qualité d'officiers de police judi- B lire, sans Bjtjjjg. vc Les Llbéraux-Unls ? Nous exti-ayons, à l'intention de ceux de a,; <3 lecteurs qui . connaitrtiient des braves In ns croyant eneore à l'indéfectible union des |-( ,rers groupes du Parti Libéral, l'articulet ivanit d'un journal du soir: j,] Nous publions ci-après un compte-rendu va l'assemblée ,générale élu Liberale Wer- pj. rsverbond, tenue hier midi. A. la môme heure avait lieu l'assemblée K néraLe du Parti libéral démocratique, »st-à-cliré, en t'ait, de la section politique -(Help IJ Zelve ». Nous ne rendons pas compte de cette as-mblée, n'ayant pas eu d'invitation à y jister. S'étant rendu à une séance ulté->ure élu même grempe, sans avoir eu d'invi-bion spéciale, ie représentant du «Nouveau écurseur» a été prié de se retirer. Nos leo-jrs comprendront que nous ne nous _ expo-ins pas une secondé fois à être traité de t>be manière. En guise de commentaire, nous nous bor-rons à lappeler que le journal est libéral même que les deux groupements politi-les dont il parle.>- ^ Les voilà bien lés Libéraux Unis! Pirouettes ffl Gifles et culbutes, rires et coups, tête en se s, pieels en l'air... ce sont les clowns qui & iti^ent. Les clowns ne marchent pas, ils n ut illent ; ils ne parlent pas, ils jacassent ; g . se donnent sur la tête des coups à as- ol mrner un bceuf, et ils ne bronchent pas. d> i sont la joie des enfants,^ et les parents ne c< uvant résister à leurs drôleries, sourient... C avement. _ di Le clown a pour partenaire le çître,qui re-it ses gifles, li\i pose des questions et l'ai- d* dans ses touih- : tantôt c'est Auguste, au 'di z rouge, tantôt;c'est « Che>ex>lat », le nègre du x vastes mains gantées de gants blancs >p larges, toujours aburi, toujoui-s « rou- p< » et toujours oontent. _ a Ne cro.yez pas que, le métier de clown soit \-j ssi facile qu'il,en a l'air. Il faut s'y pren- ,ui: e de bonne heure, à l'encontre de certains oc liticiens qui s'y prenant très tard sont étendant tou jours très forts. H Au surplus, le métier est bon, s'il est dif- jn île, et l'on peiit dire ■ qu'il nourrit son mine. En effet, un clown d'ime valeur >yenne gagne couramment, dix à douze lie francs p^r an, et un sujK hors ligne au-ses dix mille francs par mois. . [1 n'y a pas de sot métier, décielément, tis de. sottes gens à qui ça rapporte, comme 01 "d nx Un événement tx Les deux groupes de libéraux liégeois, se rès des semaines ele^ mésentente ont fini a r trouver un terme d'accord. Que des libé-ix s'entendent, h fait est tellement rare, e 1' «Indépentki., ce » lui consacre son Mnier Bruxell?? Klle corit non sam- iax>-;, sombleft-H-î0 i II faut louer nos amis liégeois d'avoir m pris que L'IJjNION ETliOlTE DE ►US- LES LIBERAUX ( ?) est la. condi- v •n première de toute lutte heureuse pour j tre parti DANS LES CIRCONSTANCES J, 7TUELLES ( ?). C'est avec une joie sincère e l'on apprend que la eiuerele qui avait rgi entre eux sur le principe du suffrage iversel pur et simple est définitivement ré- et que l'alliance entre modéras et pro- p essistes a été renouvelée dans les mêmes ; nclltions où elle avait été conclue lors des ? tetions deanières ». , cl Et le journal ajoute: « Les libéraux liégeois font preuve dans 11 ■ }te affaire d'un véritable sens politique et eloit leur savoir gré . de sacrifier leur point vue personnel à l'intérêt geméra! du parti éral qui exige que poui- l'épreuve du mois ^ mai prochain l'union soit parfaite entre ^ us ceux qui se réclament du libéralis->. La présentation des eleux listes libérales ~~ Liège eut proekiit DANS TOUT LE lYS (?) une impression de trouble et de couragement. La décision qui est interve- 0 ne peut manquer de raffermir la confian-dans l'unité libérale que les MASSES U3F0NDES DU PARTI (?) sont bien dues à ne pas laisser enta-mer». Propos de mi-ciarême. ^ di s enfants moralement abandonnés co Li'eeuvre du Patronage des enfants mo- u. ement abandonnés et des libérés, pré- dt âe par M. Julisn Kccii, sénateur, vient re-tteindro vingt-einq années d'existence. : k>n influeijjCe bienfaisante ne s'exerçant ^ < d'une façon disesrète, les résultats obte- (I1 1 ne sont pas aussi patents que pour .ucoup d'auti-es œuvres; mais quoique vent ignorés élu public, ils n'en ont pas n' ins une grande portée sociale. oii /intérêt social exige surtout qu'on sau-;a.rde l'enfance contre< les entraînements br mal pour tâcher d'arriver à une èlmiinu- î de criminalité. La loi récente sur la j tection de l'enfance a consacré légalement n(y :e oroisaele que plusieurs des membres de îuvre du Patronage ont instauive en to mt, il y a une année, le Comité tutélaire l'e l'enfance, s'intéressant à l'enfant coupa- é elouble événement seia- commémoré en de i assemblée solennel le, qui se tiendra le di- qu iche 5 avril prochain et que H. Carton: de -irt, ministre de la Justice, honorera de >resenoe. L ta " Concorde,, sai a soii-ée d'esariine que donnera, dans ses le~ ns, le Cerole a La Concorde », sameeli main, 21 courant, à 8 1/2 heiu-es du soir. Un net el'être particulièrement intéressante.. ma près .les Français, les Italiens.les Hollan- kél , '^s. Danois, les Suédois, nous pourrons e fois y admirer plusiem-s fines lames C1r ngleterre. La salle Mac Pherson, de Lon- car ., rencontrera en match à l'épée les mem- pas > du Cerole a La Concorelo ». ble ette salle sera représentée par MM Fé- &ic Joubert, Jack Flanklin ot Basil Lever- f " be « Sword Club » de Londres, délè- t trois de ses meilleurs fleurettistes : MM f?9lfwr' f Angleterre a i Steson Cook et le réputé profes- m Mimiagiw. A ce lot sélectionné il faut .ter le Dr Ach. Edorn, de Paris M. E aon d;v, de Douai, et le professeur Kiients' Co mer maître au Mais Bourbon de Paris S!éi tirera im match au fleuret avec un des der esseurs ele « La Concorde ». Trè n programme très éclectique comme on , et qui attuera certes une assistance breuse et- choisie. Leu pro; es festivals de mai au Jardin zoo- t,rès 4ue ' de ; ous publions ci-dessus les noms des so-s engages pour le granel festiva.il de musi- voï dramatique qui aura hem sous la diroc- Es de M. Frank Tanden Stucken, les same-î.et lundi 18 mai prochains, à 8 heures'011^ ■ovr, dans le Parais des fêtes du Jardin iinqI »g<que, à l'occasion du bicentenaire de laV^en ►an^'-ô de Gîuck. ' Mimes Francès Rose, de l'Opéra RoyaJl de erllin ; Lucyle Panis, de l'Opéra de Paris et i Théâtre Royal de La Monnaie; Alice uszailewicz, du Grand Théâtre de Cologne ; srtha Seroen, de l'Opéra flamand d'An-rs et Mlle Alice Moyaerts; MM. Hemnch ■eaisel, ténor du Théâtre de Hambourg et . i Théâtre Wagner de Bayreuth ; Eric Au->uin, ténor du Théâtre royal de la Mon-lie ; Louis Morrisson, ténor de l'Opéi'a fla-and d'Anvers ; Adrien Van Roey, ténor de )péra flamand d'Anvers ; TiliLmann Liszews- . r, baryton du Grand Théâtre de Cologne; :o.i Ponzio, baryton du Théâtre royal de Monnaie et Jean CofMignon, de l'Opéra un and d'Anvers. Les chœurs seront chantés par la chorale Arti Vocali » et la « Deutsche Liedertafel ». EXTERIEUR France UN AUTKE SCANDALE M. Augagneur attaqué par une femme Pairis, 17 mars. — A q heures oe matin, M. ugagneur," diépûitié du Rhône, se rendait à la hambre pour présider la séance du matin, rsque rue eLe Constantine, il rencontra unie ijine X... avec Laquelle il eut urne première tu iiercatiiiGti. Pour éviter le scandale, M. Au- q aigneour héla un taxi-auto et y monta avec A. m interlocutrice. 11 descendit de voiture à q , Chambre, rue de Bourgogne. A oe mo u .erut la djarrus qui l'accompagnait, tenita de a jfler M. Augagneur.I mmédaitemenit arrêtée, d< île fut conduite au posiie de police de la rue g i Bourgogne et gardée à la disposition du g junmiissaire jusqu'à la tin de la séance de la la hambre pour que M. Augagneur soit euten- l 1. c< C'est une demoiselle Pauline Henry, âgée L > 28 ans, originaire de Lyon, artiste lyrique, 1. ;meurant à Paris, qui s'est livrée à des voies u ï-fait ce matin sur M. Augagneur. Dans sa déposition au commissarilait de L >l.iee du quartier de Bourgogne, Mille Hentr>r déclaré c|ue l'objet de la discussion très ve qu'elle a eue avec M. Augagneur est ie affaire privée qu'elle n'a pas voulu faire ^ milaître. . s' M. Augagncur a porté plainte. M lie P anime ^ enry a' été conduite au service de la police m diclalre. p< Australie g( Un attentat à la dynamite 1'- Londres, 17 mars. — On mande de Mel- g; >ume au «Daily Telegraph»: M. Lee, se- e? éliaike du bureau de colonisation a été griè-nient blessé aujourd'hui par l'explosion pi un paquet qui Luii aA'a.lt été envoyé ele Syd- lu n-. Des experts onit déclaré que le paquet m aliénait de La dynamite. Deux, autres per-nnes onit été blessées également et le local C été partiéllement détruit. ri Vênézuéla UNE REVOLUTION SE PREPARE P Eat-ce Castro? • ? New-York, 17 mars. — On annonce de ^ corgetown ^Gu^'one anglaise) qu'un grave ouivement révolutionna ire a éclaté à la fron-Sre vénézuélienne. Une troupe d'environ « >ô rebelles prépare une attaque contre Sain c< >s6. Un général fédéral et 60 hommes son/t " l danger. Chineq La Chine et la France a Londres, 17 mars. —> Une dépêche de ~ ekin annonce que le gouvernement fran-lis a conféré Le grand cordon de La Légion. ~ Honneur au présieient de La République ^ linoise. nl Les troupes russes partent Les troupes russes^nit quitté la Chine ce J atln laissant seulement derrière elles une icorte pour la légation russe. Toujours les Loups Blancs Ij&s Loups Blancs e>nt battu les troupes iJl ),U'VûrnemeniLa les à Kingtzekwan, province . 1 Iionan. Ils menacent maintenant Sianrcu. 11 ta >-<»•»—< oe La Vie militaire | —— X — g; Changement de garnison ca Lies changements de garnison suivant/i auront sa u à la date du 14 mai prochain : qi .. L'état-ntajor et les bataillons de forteresse (j( Bine do ligne, ainsi que le lia-taillon de ce rps, actuellement en garnison au camp de Be- ' " rloo, tiendront garnison à Laeken ; i.) Le bataillon et la compagnie de forteres'e le 3me chasseurs à pied, actuellement à Laeken, tê joindront l'état-major du corps à Tournât. jc ta.bleau de l'emplacement des corps et des ni tblissements dé l'armée sera modifié en consé-en.ee ehe oe qpui précède. Le tir au canip Jœkô einreur,typogirapluiffuc nou'î a fait dire cjn'iil r avait, jiusiru'icl au camp de Beverloo, qne su i<I cibes électro-antomatiques. Il y en a dix- Je* it. Avec les cjuinze cibles nouvelles, leur nom- 0D ? sera porté ù. trente-trois en juin prochain. ql; né .e képi de la gardo-civiquc jb garde Zwendelaer vient de découvrir un 'a uveau truc légal pour tarabuster ses chefs. ta emeli deoruLer, rapporte son historiographe, no- te éminent confrère Cazavech, il se présentait à ra wrcice porteur de l'arrêt de cassation et du xi... de 1881 — un beau képi, avec un superbe imet et des gannitures vétustés, mais légales. • ,'officiie<r fut profondément offusqué à. la vue J. ce cJiapeau. S'approchant du nabot sardoni- su ?, il lui demainda d'un ton courroucé : pr - Qu'avez-vous là? - Où là? s'enquit Zwendelaer avec candeur. • - Sur la téte ! - C'est le képi de 1881, dût le garde, comme s'il ra< , été péniblement siurprls de voir qu'on ne m: ait pas que c'était le képi de 1881. Jo - Ce n'est pas de képi réglementaire! s'écria supérieur. S0] - Pardon ! dit le paisible Zwendelaer. Parelon ! arrêt de cassation rendu il y a quelques se- » inas proclame que le képi réglementaire est le il de 1881. C'est le vôtre qnl n'est pas régie- op ni taire. Prenez, ajouta-t-11 en Undant à- l'offo,- ble r l'arrêt ele la cour, prenez et lisez. nie . est temps que nous nous voilions la face an nous rapporte que l'officier, ne trouvant mieux à répondre, s'écria avec une admira^ décision et une non moirns admirable éner- • La cour de cassation et son arrCt... je m'en tei 1 ma ?6 chosci» en sont là. à ' bra l'école militaire jgg . de Broqueville, çhef de cabinet, a déposé p Je bureau de la. Chambre un projet de loi V cernant la réorganisation de l'école militaire. - ^ priDjtft comportera entr'autres, de notables trè lificatirons à apporter dès 1915 au programme me Udes de l'école et à l'examen d'admi'.sLon. Ce î lier point surtout est- des plus importants. r \ 5 nombreux sont les jeunes gens qui se elesti- ï" t à la carrière d'officier, surtout après la ré- , misa tion ele l'anmée ijui a élargi îes cadres. rs études sont réglées et dirigées suivant le da? gramme des connaissances réclamées pour .1 mission d'aspirant officier. Ce programme est c\:c vaste. lote La Métropole » s'est fait l'écho des alarmer ,rf1 >rofesseurs, parents et élèves à l'annonce des • -ifications <p>e M. de Rixxpieville vient de C1» •dure par un projet de loi. Il faut lui en sa- aur gré. lirons que le? Chambres mettront 1a même Au ^^ter la proposition de l'honorahk- i»n, de cabinet. Ce faisant,- elles dissiperont les letudes manifestées par les nomibreux Inté- rnJ «J ssiei:rs et élèves seront définitive- ^ \ , ^IT, 10 n<>"vcau programme d'études cexu aujourd hui, îes rend fort perplexes. min L'ATTENTAT CONTRE M. CALMETTE j fcùr 11 "fioaro " tsi mut ! Mme Caillaux au dépôt La démission du Ministre Violentes manifestations COMMENT S'EST PASSE LE DRAME Paris, 16 mars. — (Dépêche retardée en ansmission ). — M. Calmetto s© disposait à iitter le aFigaro», à 6 h. 1/2 du soir, lorsque .ma Caillaux, qui l'attendait depuis quelles instants, entra avec Lui dans son cabi-i'v. Elle sortit alors un revolver qu'elle te-... dans son manchon et tira plusieurs coups > fou. M. Calmette tomba sur un fauteuil, -ièvement blessé. Ses collaborateurs élu «Fi-•vroD acooururent et arrêtèrent Mme Cail-ux qui fut conduite au commissariat. M. almette fut placé dans un automobile et induit dans une maison de santé de Neuilly. 0 bruit de l'attentat s'étant rapidement .pand i amena devant l'hôtel du «Figaro» ie foule considérable. A DERNIERE PAROLE DE CALMETTE L'ARRESTATION DE Mme CAILLAUX Paris, 17 mars. — Les journaux donnent ïs détails complémentaires sur le drame qui est déroulé hier soir, sur l'interrogatoire > Mme Caillaux et sur la visite que lo mi-stre des finances fit au commissariat de ►lice. Le « Figaro » qui paraît encadré d'une lar-s bande noire, dit que M. Calmette, après ittentat et quoique mortellement atteint, mxla toute sa lucidité, son sang-froid et son :quise courtoisie. Comme on ie déshabillait, il s'excusa au-ès de ceux qui s'empressaient autour de i: c Je vous donne bien du mal. Excusez- 01 ». Le « Matin » ajoute qu'à oe moment M. ilmette recommanda à un de ses collabe>-teurs: « Faites attention à -mon porte-uille. Mettez ça de côté ». Ça, dit le « Matin » de Paris, désignait une èce du dossier constitué par M. Calmette intro M. Caillaux. C'était un procès-verbal àa-tif à l'affaire Rochette que lo dircctCUi j « Figaro » avait lu à ses intimes. Le « Figaro » dit que M. Calmette suppor-i le premier pansement ave>c un admirable ►urage, malgré ses souffrances, mais ensuite murmura: « Je ne suis pas très bien ». On lui offrit quelques gouttes de cordial l'il ae>cepta. Au moment de quitter son bureau il remit un collaborateur ses olefs et divers papiers. Selon certains récits, il résulte que Mme aillaux resta longtemps spectatrice de la èno qui se eléroula après son geste tragique, ^pendant on la fit passer dans le bureau > rédaction voisin de celui de M. Calotte. Il se passa plus de 20 minutes avant ie les agents l'emmenassent. Les rédac-iuts l'entouraient, silencieux, EOle fit à 1 croupe cette déclaration: « Puisqu'il n'y plus ele justice on France, le revolver seul >u~ait arrêter cette campagne ». — Après ce que vous avez fait, Madame, terrompit eiuelqu'im, vous devriez vous ire. Un autre s'écria : « C'est un scandale que tte femme demeuro dans cette maison à outer les raies de celui qu'eLle a voulu er ». Ce récit est du « Matin » et diffère lé-ircmelit de celui el'u « Figaro ». Elle y demeura, dit ce journal, 20 minutes r les agents, accourus, réclamaient on ne it quoi.avant de se saisir d'elle. A la fin lelqu'un supplia, les agents ele l'emmener et ne pas imooser un supplice à e>ette per-1. e à deux pas de celui qui agonissait. Elle prouva _ ele la tête et au moment où on mmenait^ elle fait une inclination de la be à celui qm avait parlé . « Merci, Monsieur », dit-elle. Et elle partit irohant devant les agents. LA MORT DE M, CALMETTE Paris, 17 mars. — Voici quelques détails r la mort de M. Calmette. Dans la soirée ; nouvelles commencèrent à devenir de plus plus pessimistes. Les elocteurs jugeaient 'une opération serait très probablement cessaire et reeloutaient cette éventualité en um de la faiblesse extrême du blessé. Il [lut ciependant s'y résoudre, mais le direc-iur du «Figaro» succomba au début de l'opé-bion.Le Dr. Bouchon a précisé au «Journal» la cumentation du premier bulletin. Le pro-itile vraiment dangereux entra dans le bas-1. Une légère homorragie suivit la /ortie du ojectile. Lo bulletin réeligé par médecins as-tant M. Calmette , dit qu'au me>->nt de l'arrivée de M. Calmette à la lison de santé l'état du blesse e'tait tei que tentative d'opération semblait imposée. Malgré de>s injections intraveineuses de •um, le blessé ne reprit pas complètement 1 naissance. A 12 h. 15, profitant d'une 1ère amélioration, on décida de tenter une âiation mais en raison de son extrême fai- ; sse, M. Calmette succomba au début mê- ; > do l'opération. PARIS S'EMEUT L'a ris, 17 mars. — Touto la nuit les visi-ire ne cessèrent de venir aux nouvelles à la ison^ de santé. Quand le bruit commença se répandre que M. Calmette avait été nsportô dans la sallo opératoire l'émotion étreignit tous à la gorge. M. Eelouard [mette réussit très tard à pénétrer auprès son père. On ne lui avait permis qu'une s courte visite et cela avait encore aug-nté l'angoisso. -Inie Calmette était arrivée avec lui. Les :lecins l'autorisèrent à rester davantage même ils avaient décidé qu'elle passerait luit auprès de son mari. A minuit cepen-1 ' M. Calmette était mort. \aris, 17 mars. — Les journaux signalent : cette nuit des manifestations de Came-du Roy se produisirent sur les boule-ds contre M. Caillaux. D'autre part celui-en sortant du commissariat de police, ait été frappé de coups de canne par un vidu demeuré inconnu. cours des manifestations des Camelots du r qui eurent lieu élans la nuit plusieurs stations furent opérées. 3S milliers de personnes ont par- 1 -u les boulevards, se dirigeant vers le istère de l'intérieur, en chantant* sur 1 l'aii* des lampions: a Caillaux assassin! Caillaux assassin ! » L^ne bousculade assez violente se produisit à l'angle de la rue Drouot, vite réprimée par les agents de service. Quelques arrestations pour refus de circuler ont été opérées, mais après vérification de leur identité, les hommes arrêtés ont été relaxés. L'INTERROGATOIRE DE Mme CAILLAUX Paris, 17 mars. — Interrogée au commissariat Mme Caillaux rappela' la eîampagne menée par le «Figaro» contre M. Caillaux, au cours de laquelle fut publiée une lettre privée adressée à une femme qui était elle-même indignée. Elle se renseigna sur les moyens d'arrêter la campagne, niais apprit qu'il était très difficile, sinon impossible, d'intervenir judiciairement. Apprenant que des lettres plus intimes en-core allaient paraître dans le «Figaro,» elle résolut de l'empêcher. Elle acheta un revolver et se fit conduire au «Figaro.» Après une longue attente, elle fut reçue par M. Calmette, qui s'ènquit courtoisement de la cause de sa visite. Mme Caillaux sortit alors un revolver de son manchon et tira. Des. garçons accoururent, la désarmèrent et la remirent- aux agents. M. et Mme Caillaux ont eu une courte en-trôvue au commissariat. Tous deux ont conservé un parfait sang-froid. LES MOBILES DU CRIME Paris, 17 mars. — On ne sait si ïe commissaire de police Carpin renelit publiques les déclarations de Mme Caillaux selon lé désii de oelle-ci. Cette relation do M. Carpin contient dans la reproduction faite par le « Journal » quelques précisions non données dans les autres journaux, les voici: Mme Caillaux ayant dit que le « Figaro > devait publier des lettres intimes qui la. re gardaient elle ajouta: « Monsieur « On j avait écrit et Monsieur « on » avait dit de mon mari et do moi-même des choses trop infâmes. Je ne voulais pas que cela continuât. Quand je songe qu'on a été jusqu'à dire que ce collier de perles que je porte avait été offert par l'Allemagne, mon parti fut vite pris. J'achetai un revolver, je me fis conduire chez^moi où je chargeai cette arme et où j'écrivis une lettre destinée à expliquer à mon mari l'acte quo je préméditais ». POUR EMPECHER LA CONTINUATION DES REVELATIONS Voici qu'écrit 1' a Aotion française » : Gaston Calmette a publié dans le c Figaro » du 13 mars une lettre intime de Joseph Caillaux qui est écrasante pour sa moralité politique. Cette lettre, datée du 5 juillet 1901, était adressée à une femme qu'il fit divorcer par. La suite pour l'épouser, dont il se sépara par, un nouveau divorce afin d'épouser une troisième femme qui est la madame Caillaux actuelle, l'assassin. A aucun titre donc la lettre publiée ne regardait cextite dernière, puisque, à ce momeni^là, son tour n'étant pas encore venu, elle n'était ni la maîtresse ni l'épouse. Pour donner un caractère passionnel au crime, il faudrait admettre un accès de jalousie rétrospective bien singulier dans ce monde où l'on divorce et se remarie si_ aisément et chez une femme qui' n'ignorait rien des avatars matrimoniaux de son mari. Tels sont pourtant les effets auxquels La France s'est expejséo en livrant le pouvoir à des aventuriers sortis d'un pareil monde — aujourd'hui Caillaux, hier et demain Briand — lorsque les suites (le leurs vies crapuleoises viennent jeter brusquement au milieu des affaires du pays leurs éclats de boue et de sang. Mais les vrais mobiles ne sont pas là. L'assassinat de Calmette est un crime politique. Au commissariat du Faubourg Montmartre, où elle avait été conduite, Mme Caillaux a fait des aveux d'une extrême gravité, quo le commissaire Carpin a répétés h notre collaborateur Allain-Melfet et à quelques-uns de nos confrères. « A la suite de la publication par le c Figaro » ele la lettre signée a Ton Jo », dit Mme Caillaux, j'ai consulté une haute personnalité jueliciaire et je lui ai demandé quels^ moyens employer pour arrêter ces révélations. Elle m'a réponelu qu'il , n'y avait pas grand'chose à faire.Du momen t qu'il n'y avait plus de justice en rance (paroles singulières dans la bouche de la femme d'un ministre!) je me suis décidée à agir moi-même.j » Ayant été avsiée que de nouvelles révélations, d'une nature plus compromettante encore allaient être faites eîemam par le i Figaro », je suis allée chez Gas-tme-Re-nette acheter lo revolver avec lequel j'ai tiré» . Et elle a ajouté : « Je ne vôùlais pas le tuor, mais simplement lui donner une bonne Ieçem (sic) l Tous ceux qui sont au courant de la politi que républicaine comprendront quelles sont les révélations compromettantes auxquelles Mme Caillaux faisait allusion ot auxquelles elle a voulu parer par un crime. Il s'agit eîe ce rapport du procureur général. Fabre que Jules Del hâve, l'autre jour, a laissé entrevoir à la Chambre. La producl tion de œ document irrécusable, c'était le déshonneur de Caillaux et la chute certaine de son ministère dans le courant de la semaine. Or, ce rapport. Calmette l'avait sur lui : une des balles de Mme Caillaux, dit-exn, l'a traversé sur sa poitrine. LE CONSEILLER DE Mme CAILLAUX Après l'interrogatoire de Mme Caillaux Les magistrats élurent annoncer au ministre des finances que Mme Caillaux allait être arrêtée. — Vous allez l'arrêter ? s'écria lo ministre les finances. — Monsieur le ministre, je vous lo demau* ie ù vouR-mome. M. Caillaux fit un signe de décourage-nent et dit:

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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