La Métropole

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s.n. 1914, 09 Juli. La Métropole. Konsultiert 20 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4x54f1nd5z/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 189 Eclï tlon 3 Jf*. * rv CM B04EKNT9 Obis, ........... ..b. 16 ■ Sis mois • S ■ Troif moifl. .1 . . , ♦ « • ûrl 4 4 On «'abonne I tous les burettes de poste et aux facteur ^ ETRANGER, le port en sus: Pour ia HOLLANDE, s'abonner de préférence &v bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le m 5 CFiVTIM Journal quotidien du matin le m Tous les jours 59,ruedes Peignes.Anvars Le dimanche de 4 à 10 Administration: » 3519 de 10à 16 nan«a ni j : -r J1 r 1 I nfina* l]f!l\ITISII A nnoïi ces : la petite Chronique sportive la lien ligne , , . fr. 0 30 fr„ 3 01 Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin icL » 2 01 Réclames la ligne, » I 50 La Ville id, » 5 05 Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à conveni Pour toute la publicité, sauf celle de ia province d'An vers, s'adresser à VAGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. à PARTS . R. nlnr.^ r1« la Pnure* Jeudi 9 juillet 191 ^aaaa Une victime de l'étiquette la duchesse de Hohsnberg )o( A bord du navire funèbre qui, les pa Ions en berne, menait lentement ' Trieste le3 dépouilles ensanglantées deux malheureuses victimes du drame Sarajevo, les deux bières de parade d< eées sur la poupe se drapaient l'un* l'autre dans un pavillon de guerre; m tandis que l'un des cercueils, celui François-Ferdinand, était pompeusem décoré de l'écusson archiduc al et por les armes des Habsbourg, le simple é< son ducal paraît celui de &a femme. P< être cette légère différence a-t-elle pi inaperçue aux yeux des personnes < ignorent certaines vétilles protocolai et combien l'étiquette de Vienne este meurée intransigeante. Mais, si l'oi «songe, ce détail, si minime qu'il ait paraître, emprunte aux cicon stances t giques où la duchesse de Hohenberg morte auprès de son mari, une valeur gnifioative et une singulière éloquence La femme de l'archiduc d'Autriche ; ■parvenait, par sa naisance, à la viei famille des Chotek, qui, en Hongrie et Bohême, compte un grand nombre d'illi très alliances. Son mariage avec l'arc duc, dénouement d'un roman d'amour, bo fit cependant pas sans peine: le vi Empereur n'avait cédé qu'après de le gues et dures épreuves et parce que, po «.voir jadis contrarié chez d'autres arc] 'ducs des inclinations toutes pareilles, gardait le cruel souvenir des suites fun< Ites de oette contrainte. Briser des cœu: François-Joseph en était maintenant i ioapable: lorsqu'un Habsbourg lui conf< Bait que son choix se fixait ailleurs q parmi les archiduchesses ou dans une d maisons régnantes, il baissait tristeme la tête, se rappelait des drames de larra ou de sang, et, presque toujours, conse tait. Les archiduchesses elles-mêmes bér f ici aient à présent d'une indulgence p ibernelle qu'il estimait trop tardive: to à tour, la veuve de Rodolphe épousait i comte Romain, et sa fille un prince Wi disohgraetz; une autre archiduchesse c 'tint la licence d'être menée à l'autel p un simple baron. Mais, ne pouvant en fait, dans de t les occasions, sauvegarder l'étiquette, vieil empereur d'Autriche, gardien d'u tradition entre toutes rigoureuse, sauv£ les apparences: oes « mésalliances » si bessives n'allaient pas sans sacrifices, perte de titres ou d'apanages, aband< des préséances, renoncement au rang s "orême qu'occupent, aux fetes de la Cou tes archiducs non déchus. La comtesse Sophie Chotek, femme < l'héritier du trône, n'échappa point pi' qu'une autre à cette rançon douloureuse et le rang d'archiduchesse ne Lui fut j mais donné. Mais, intelligente et bonn elle availfc su conquérir le cœur de Frai çois-Joseph, et il fit en sa faveur tout < qui lui était permis : les barrières que i naissance avait dressées devant elle, fe mant à son ambition le chemin des ho] meurs princiers,s'abaissèrent toutes une une, — toutes, hormis pourtant celle-] qui lui défendait encore la grandeur a chiducale. Elle fut, lors de son mariag» faite duchesse de Hohenberg, avec le dro de léguer son duché à ses enfants, que statut des Habsbourg continuerait à e3 dure de la famille impériale. Puis, el. put-, à la Hofburg, porter le titre c Durclilaucht, qui n'appartient par nai< Bance qu'aux plus grandes familles prir cières. Et enfin, suprême honneur, la p< tite comtesse d'autrefois reçut le titre d Eoheit, traduction allemande d'Altessi Notez cependant qu'en dépit de cette a: cension progressive, que lui avait facil tée l'affection de François-Joseph, souv< rain arbitre de ces matières, elle n'étai pas archiduchesse et devait, comme au paravant, céder le pas à celles qui l'< it./ient (et l'on sailt qu'elles sont trèsnoir breuses), dans les cérémonies publique* Cette règle sévère connut elle-même de adoucissments passagers, tant s'impos invinciblement le prestige d'une femm supérieure qui a du cœur — et de la tetc C'est ainsi qu'à une réception organisé àla Hofburg eu l'honneur de l'empereu d'Allemagne, oelle qu'on appelait « 1 petite Reine » en Bohême et en Hongri fut assise, par exception, à la droite d Guillaume II, grand ami de son mari J'imagine que, oe soir-là, en enlevant de vant sa glace son magnifique collier d< perles et sa couronne de duchesse, oeil qui fut comtesse Chotek eut un sourire d« t-'iomphe en songeant au temps lointa.ii où, chez une archiduchesse étrangemen L'-che et hau/taine, elle jouait le rôle ob Bour d'une demoiselle d'honneur pau vrel.... Sa prodigieuse ascension devait s'arrê fbe-r tout de même : elle savait que malgr tout, la couronne d'archiduchesse lui de meurerait interdite, et qu'aucune puis sauce humaine ne pourrait mettre à soi front- le lourd diaxlème des Habsbourg Reine de Hongrie? Oui, peut-être, eM serait un jour cela. Mais impératrice d'Autriche, ce serait toujours impossible Et sans doute, à cette pensée, qui obscur cissait d'une ombre sa destinée éclatante Cette femme d'élite î.rouvait-elile bier stricte et bien inflexible l'étiquette de La Hofburg, bien dur le statut de familh que l'empereur François-Joseph observai s' jalousement.... La mort même n'aura pu fléchir les rigueurs de cette étiquette que rien ne saurait désarmer. Et pourtant, quelle moi"t héroïque! Acceptant tous les risques d'un rôle que personne ne lui imposait, la femme de François-Ferdinand avait voulu suivre son mari sur une terre sauvage et troublée. Bien qu'elle sût qu'un jour était proche où elle ne serait plus à l'honneur, avec une vaillance admirable, elle acceptait d'être au péril, en un don sublime d'elle-même. Et cette noble épouse était mère: elle avait trois enfants, trois anges, qui l'adoraient éperdûment (depuis sa mort, les pauvres petits n'ont pas cessé de sangloter) et qui, dans sa vie si heureuse, si miraculeusement comblée, étaient encore sa meilleure joie. Si cela n'est pas de l'héroïsme, je ne sais plus ce que les mots veulent dire! Certes, le péril était plus grand qu'elle ne se l'était imaginé; cert® aussi, quand 1 -, première bombe fut tombée derrière voiture, il y eut dans son cœur mater une angoisse, presque une défaillan et sans doute, elle eût préféré arrête I fatale promenade, fuir cette ville où ■ assassins visaient des mères de trois fan/ts, retourner vers ses chers petits. " reslta pourtant à son poste ; elle con/ti cette promenade qui était une course j mort, et qu'elle n'acheva, la pauvre f y-j me ! que baignée du sang des martyr* 'ers Dites-moi combien de mères, et de m< ^ aussi tendres, eussent été jusque là! Mais devant ce corps tombé, tout s _0_ glant, sur le champ d'honneur, l'ét: ( e{. formalisme de la Cour d'Autriche ^-g pas abdiqué, et le protooolie n'oublie j ^ en face de cette mort héroïque, que la chesse de Hohenberg n'est pas née sur ,a-t marches du trône, et qu'elfe n'est pas ^u3_ ebiduchesse. Le draine à peine notifié, vigilantes précautions ont pris soin issé 1,0 "lfc jusqu'aux plus infimes tails, de telle sorte qu'il ne fût conu r€6 aucune infraction, même légère, à sacro-sainte étiquette. Pensez donc! q L „ scandale affreux si la duchesse de Hoh pU berg, morte au service de la patrie, ■ ra_ été conduite au tombeau avec tout le est rémonial réservé aux archiduchesses! sjlcette pensée, la Cour de Vienne se sent prise d'une grand frisson, et le sang b Lies archiducs ne faisait qu'un tour di He Ileurs veines. eTÎ Morbleu ! il aurait fait beau voir ç IS_ bette ancienne oomtesse Chotek usurp [jj. fût-ce après sa mort, des privilèges arc ne ducaux, des honneurs dus aux seuls Ha 3>il Ibourg ! Rien qu'à la supposition d'u n_ aussi folle inconvenance, toutes les vie ur les perruques de Vienne frémissais Id'ma'ignation ; et l'on voyait se cabrer il morgue des archiduchesses, qui n'avais >s_ pas conquis, elles, le cœur d'un fut •s> J Empereur !. Leurs craintes , maintena] n. Lont calmées ; et je ne crois pas méd: ;s_ d'elles en conjecturant ici que cette : ne vanche leur est douce... €S La duchesse de Hohenberg a été, nul nt l'ignore, enterrée selon son rang, et ' es préséances sont sauves. On avait pr n. pour cela, toutes les précautions pos é_ bles : les gardiens du protocole avaie a- réglé un à un les détails des funérailh 1T Nul souverain n'y assisterait : il ne co m venait pas que des Rois suivissent n- pompe funèbre de oelle qui était née coi b- tesse Chotek. Seul, Guillaume II, ami i a,r time de l'héritier assassiné, occuper f une place dans le cortège. g/1— Mais à ces mesquines tracasseries, pou le suivant jusque dans la tombe une femi ne qui eût mieux mérité, Guillaume II, do it Les derniers gestes sont décidément syi [c-lpathiques, répondit de maîtresse faço - Puisqu'on l'invitait aux obsèques, m >n|pas en tant qu'empereur d'Allemagn u-lmais comme ami de l'archiduc, et puisqi r, Jtous les autres Souverains étaient pri de s'abs/tenir, il s'abstiendrait, lui to le le premier. Vienne, qui l'attendait, ne îs vit pas; et Le protocole oonsterné dut er e, pocher le camouflet. h-1 Non content d'infliger à de sots pe &, sonnages oe blâme sévère mais juste, Guô i- laume II, ce casse-cou, administra enco « à l'étiquette viennoise une douloureu .a le,ntior.se, dans le beau télégramme, si co r- dial, si ému, si simple et si touchant,qu' i- adressa, avec sa femme, aux trois orph à Lins qu'avaient faits l'attentat de Sar à jevo. ■ - Cette leçon donnera-t-eLle ses fruits ?. î, Il semble qu'on ait compris,à Vienne,qi it l'on avait exagéré, devant la dépouil e héroïque de la duchesse de Hohenberg, h exigences protocolaires et les rigueurs c c l'étiquette. Voici qu'on annonce, en effe e que le titre de duc de Lorraine, qui a] >- partient au vieil Empereur, serait tram mis au fils aîné de cette femme charmai >■ to et sublime. C'est déjà une réparatioi e Parfalot. j L'yldualité Le président Huerta réél j Ce n'est peut-être pas sans ua C iVl oerfcaine 6iiirprise que l'on aura pu p oonnaissanoe des télégrammes a • nonçant la réélection du président Hueata e une très grande majorité. Après la signatin r du protocole <ie Niagara Falls, on s'atteoida J généralement à voir Le présidélit du Mexiqi: ^ I résilier ses fonctions et oédJer la place à uai ^créature des Etats-Unis. Mais c'était nu 'Icounaître Huerta et les Mexicains et ave ■ iin peu de réflexion en aurait pu se dire qu " le président actuel du Mexique, môme s' * voulait sa retirer, aurait été obligé par se î compatriotes à rester au pouvoir. Dans u î de nos articles préoédents sur les affaire ! Imexicaines, nous avons noté ce fait que 1 J président Huerta ne consentira certain emeai jamais à prendre l'engagement proposé pa les Etats-Unis de ne plus se porter candida " à la présidence. C'était une intei-vemtiooi iJ légale des Eta^s-Unis dans les affaires in té -1 rieuree du Mexique et Huerta ne pouvai S. aliéner sur la demande du président Wilsoi - |-.e« droits do citoyen mexicain. Il eut d'ail - leurs en môme temps porté atteinte aux droit . de ses compatriotes auxquels il aurait du fai1 même enlevé le droit de le porter de nou veau à la présidence. ' On comprend fort bien que cette réélectioi - du président Huerta ne soit pas du goût di (président Wilson. Cel'ui-ci, dit-on, avait don né aux rebelles ordre de cesser la campagm Contre les troupes fédérales, dans l'espoir évidemment que le président Huerta ne s< porterait plus candidat ou n'accepterait pa< 'lie poste de président si les électeurs lie lu conféraient de nouveau. Mais jusqu'à présen-Huerta n'a rien fait connaître de ces déci sions et l'on doit admettre qu'il es.t bien dé cidé à rester à la présidence et à répondre i la confiance de ses électeurs. Comment ne le ferait-il pas d'ailleurs? Ss Idécision serait incontestablement La plus fa vorable à son pays. En admettant môme que le président Huerta ait donné sa démission aussitôt après son élection une nouvelle révolte aurait éclaté sans aucun doute. Est-i bien cei^tain en effet que tous les Mexicains auraient accepté le président que Huerta, sut le désir des Etats-Unis, devait leur imposer? Il est permis d'en douter. Or, Huerta détenant lie pouvoir n'est certainement pas contesté par ses concitoyens si oe n'est par les •ebelles. Les troupes fédérales n'existent pas seulement sur le papier et Te président actuel, en dépit des informations de la presse iaune des Etats-Unis qui s'amuse à annoncer tour à tour sa folie., son assassinat ou sa fuite, jouit d'un prestige incontestable dans son pays. Et comment en serait-il autrement? Tous les Mexicains doivent se rendre compte aujourd'hui du fait que leur président à parfaitement t roulé » comme on dit vulgaire-Iment, le «résident WiJsofl.. Il est mfcne ns i saluez curieux de constater ainsi que le pi> Qe] I dent Wilson est devenu le meilleur ag ce électoral du président Huerta. On se dit c , ia'I laiiuemeait au Mexique que Huerta, qui i siste si victorieusement aux tentatives aes Etats-Unis d'englober le Mexique d1 l'Union, tout au moins écononniquement, c ïlle être maintenu au pouvoir. L'ijitérêtt mê Mtaldu pays et son indépendance l'exigent ai L la Jet cette considération aaira certainement em- quis bien des voix à Huerta. Il convient >s reste d'atteaidre la confirmation des infon 'r"" Itrions de AVashington d'après lesquelles Hu ta ne serait l'élu que d'une infiinie minori Oes informations poursuivent pn but trop ^"Isiblement favorable aux Américains poux q 'oitjron puisse y ajouter foi sans contrôle, n'ai Oe qu'il y a de pilus joyeux encore de .as, bette affaire, o'est* que le président Wilsoi Ju.l main tenant toute satisfaction au point les r110 ^ l'éoàlité de l' élection d u présida I Huerta.Lorsque oe dernier est arrivé au pc y voir d''uno façon d'ailleure absolument ré< Hère, les Américains trouvèrent que toutes règles constituti '«inelles avaien t été violé de- La véiité cependant était tout autre. < nisl étant désappointé du fait que Madero, la créature des lDtats-Unis, fut chassé du p< Qel I voir qu'il avait usurpé et l'on était morfon an_ aux Etats-Unis de voir ainsi perdus les d ,a + lars très nombreux versés pour le renveri , ment du président-dictateur Porfirio Diî c~" Celui-ci, tout comme Huerta, gênait les si Ajcnilateuirs et les tripoteure américains et ait IfiaJlait xen débartnassen" le pays. On y était i eu rivé en soutenant Madeix» et Huerta prena i.ns p9 pouvoir après Madero sans se rendre co pable de l'assassinat de l'ex-x>résident U|0 c'est une constatation absolument néoessai àt I— troublait profondément les calculs des ^r» : l anciers dies Etats-Unis. Voilà en deux me J11" toute l'histoire de l'antagonisme des Etal ^S'JUnis contre Huerta. I/e président Wilson v ne|t-il jouer cartes sur tabile maintenant et ^ra-il- il mobiliser ses troupes de Vera-Cruz to' ,nt Ien donnant ordre aux rebelles de recomme la cçt la^ campagne contre Huerta? On le sau ^ bientôt. Mais comme il a donné à ses délégn I ordre (le signer un protocole déclarant sa fe r me décision d© ne pas s'occuper des affair intérieures du Mexique, il se trouvera da re l'embarras, d'autant plus que l'A. B. C. :e- menacera sans doute de représai'liles dans cas d'hostilités. nc| M. Roosevelt avait raison de dire que ^1 politique de Wilson avait fait fiasco. On i • Jse laisse en effet pas-plus ingénûment joui ^ ;>ar un «sauvage». — J. Joerg. !s. ï Échos r-J >—«co—ï ne î LA VILLE n. m Programme delà journée re FETES: Institut Belpaire. — A 8 heures, en la sali© Bee es hoven, rue de Bom, 11, conférence par M. Johai it nés J0r£ensen: >.Sainte-Catherine de Sienne». liR w COURS: a" Polyglot-Club. — A 8 heures trois quarts, a Syndicat du oommeroe et die l'industrie, Court r_ rue Neuve, réunion de la section d'allemand, j Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. =e Les trains An vers- Os ten de •7 L'adtmimstration des Chemins do fer a clt cidé de faire oi/rculer un wagon-restauriiii ^ entre Anvers (C.) et Ostende-Quai, tous le Isamedis, du 4 juillet au 30 septembre, dan le tnain 99 quittant Anvers (C.) à 12 h. 3 ..jet arrivant à Ostende-Qinai à 14 h. 34. le le A la Gare centrale ;s I D'ici peu de temps, les voyageurs ayant le consulter le tableau horaire des trains dan b, le grand hall ne se plaindront plus die la de )_ feotuosité de son éclairage. L'administration des Chemins de fer vien de faire droit aux réclamations nombaeuse qui se sont produites à maintes repristes à o '• sujet et a décidé d'établir un écLairâge du di tableau au moyen d'ampoulies électriques. — Voilà qui contentera tout le monde. Au marché aux chevaux Il nous a pris fantaisie de passer hier matii IMarché aux Chevaux. Et nous y avons vu de chevaux, car il y avait hier marché, oe qu n'arrive pas tous les jours. Grande animatioi cLe part et d'autre, c'est-à-dire, entendons U nous, entre vendeurs et acheteurs, au plu. ie malins les uns que les autres. Cinq à six cents chevaux du plus pe j Jtit au plus grand, comme • du plus niaigie ai à plus gras, se trouvaient à la «corde » voisi e nant en bons camarades et comme inquiet* tjsur le sort leur réserv-é. PI Ce fut l'habituel spectacle: chevaux refu-e [sant d'avancer malgré toutes les sollicitation t j d'un fouet de plus en plus vigoureux, puis le c départ subit, inattendu de la bf*te qui a pris e son pai^ti et file, file, entraînant son conauc-] teur un peu plus loin qu'il le voulait. Il y s avait encore des ânes, de jolis f nés, pl&cî-t des, calmes, mais très fiers tout ce môme de s se trouver en si boame compagnie... e| t Mauvaise volonté r II existe, rue Terninck, une double voie de ^ [tramways, nécessaire à la régularité du ser- ■ vice sur lia ligne qui emprunte cette amtère. ■ Lorsqu'on a procédé au dédoublement de la M voie, l'expérience ayant prouvé que la voie Mimique était insuffisante au passage des "Itramways dans les deux sens, on a fait obser- * ver qu'il eût été plus pratique de détourner H Le dédoublement par la rue des Capucines et " l'Avenue de l'Industrie jusqu'à la rue An- selmo, la rue Terninck étant trop étroite ' pour deux voies ferrées dont l'une au moins ' serait inévitablement encombrée par le char-" riage. Et c'est oe qui se produit tous les ' jours. Mais il y a mauvaise volonté évidente de 5 la part des conducteurs die chariots et autres ;| véhicules, qui pour la plupart se refusent ob-1 st-iinénient a laisser la voie libre au tramway! qui les suit, malgré les avertissements et les appels réitérés du wattmann ; alo;s qu'il leur serait si facile de faire un léger crochet à j gauche pour livrer passage au tramway. Hier après-midi encore, un camion des chemins do fer arrêté au milieu de la rue, a forcé un tram à stationner pendant plus de cinq minutes, à la grande indignation des voyageure presses. Or, le conducteur du camion se tenait placidement auprès de ses chevaux, pendant que le convoyeur collationna.it des aocumente avec un riverain d)e la rue! H eut pu, sans grande fatigue pour ses robustes chevaux, déplacer son vénicule qui était à peu près vide, mais il ne sembla pas même y songer. Et cela se reproduit quotidiennement. M. Qui-de-Droit ne pourrait-il veiller à ce qu'on n'interrompe pas aussi abusivement la ( irculation des tramways? Une exposition de fleur m La Société royale horticole et agricole « Linnceus » organise le 26 et le "27 juillet prochains, à l'occasion cbe la kermesse de Borgerhout, une exposition de fleure, plantes ornementales et dart appliqué. Cette exposition, ouverte *ux fleuristes autant ^u aux i- amateure, se tiendra à l'étage du local dx it société, Chaussée de Turaiiout, et sera ao :- sible de 10 heures du matin à 8 heui-es S- soir. ts Cette manifestation de l'art horticole, is réunira sans doute le dessus du panier f] it tiiste et amateur, est divisée en cinq .v-"CL;o b la première comprendra les plantes à fl< ii et au tres ; la deuxième les vases et cor b cil r- fleura ooupees, gerbes, couronnes, garnit! u de table; la troisième, des plans de jard. projeta pour vases ou statues, des dess: - photographies, des plans de serres, les g i. nés, engrais chimiques, les insectes utiles .- nuisibles; d'ans la quairicme, on tixvuveL™a e colleotions de fruits, des garnitures de si.ns, et dans la cinquième tous les envois s ne peuvent trouver place dans une oatég< a bien déterminée. e Comme on le voit, cette exposition sera t plus intéressantes, et il faut croire qu'. - obtiendra, de la part des professionnels, a<i - touirft et ourieux, tout le succès qu'elle j 3 rite. I Badauds La badauderie est de tous les temps et i tous les pays, et personne d'entre nous _ ne connaisse le mur derrière lequ -1 il se na . quelque chose; l'événement minime, insig , fiant^mais dont le pourquoi échappe et est j . là merne prod'iigieusement intéressant, ccn; | tue l'attrait et la ;')ie de la gent. comb . nombreuse, des flân mws et musardeui-s. • Ils en ont eu pour leur argent hier apr . midi, à la Place Verte, où dos ouvi-iers s' . oupaient de choses mvstmeuses... Une coi . immense, iwi.vrant du.haut du deuxième ét« . de la tour de Notre-Dame, venait éohm ; «ua* une échelle Porta placée près du ltiosqi I/o buste rejeté en arrière et les yeux pro gés par l'écran de la main, les curieux scî t aient le ciel et les regards grimpant le le . do la oorde, se butaient obstinément là-ha à la fenêtre, dernière laquelle se passait mystère. Qui sait si « Karolus » ou «Cabri' ne vienxlront point faire ure naïve ballade viiliîe en une fantaisie après Pâques ? Et auc dianseu/r de corde ne so dispose à faire u exhibition! Que se passe-i-il donc? C'est bien simple pouHant; dimanche jy chain on exécute la « Rubenscantate » à l'< oasion de la fête des Eperons d'Or, et la cor servira au chef d'orchestre dans le kiosq à p.i^ecir le oa-rillonneur ou les tomretl théWnes que le moment de Leur collabos tien est arrivé... Ainsi explique l'ouvrir- de l'échelle Porl mais on lit danc la moue désillusionné© ! monsieur gui veut se^ renseigner qu'il avt attendu mieux, et « si ce n'est que ça » a tant s'en aller, n'est-ce pas? Une exposition antialcoolique ro lanto La Société des Instituteurs abstinenjts l'arohidiocèse do Malin es organisera dans courant du mois de septembre prochain u exposition antialcoolique roulante. Elle c butera à Malines, pour s'établir suc «rsiv ;nent açrès dans les différentes villes et coi munes importantes des provinces de Braba et d'Anvers. Plusieure institutions social onit déjà pixxmis leur concours ; on peut do 'augurer un plein succ; . L'idée est> des plus originales et il fa croire que les instituteurs, soutenus en ce par le cardinal Mercier, qui clans son arc! diocèse a su donner une si vive impulsion i mouvement antialcoolique, feront de 1''—< lente besogne. " Norddeutscher Lloyd Le plus grand vapeur du « Norddeutsch Lloyd » ayant touché jusqu'ici à Anvers, éta le « Grosser Kurfurst », de 13,102 tonne du sea'Wee de l'Australie. En janvier prochain le nouveau vapeur a Zeppelin », qui a x tonnage de 15,200 tonnes et qui sera affeo à co même service, fera escale en notre por Oe vapeur à double hélice, construit ai chantiers du « Bremer Vulkan », à Vesesacl a une longueur de 173 1/2 mètres; largeu 25.40 mètres ; profondeur, 9.35 mètres ; il des _ emménagements pour 400 passagers c cabine, 500 de 3e classe et 1500 d'entreponl équipage, 360 hommes. Ses emména^emeni luxueux et confortables, la disposition prat que des cabines spacieuses, bien aérées, b larges ponts promenoirs, les grandes salles manger, fumoir avec gloriettes, salons, sai de gymnastique, etc., rendront le séjour bord des plus agréable^. Le vapeur est mua de toutes les perfections modernes, telles qu télégraphie sans fil, oloohessous-marines, a} pareils Clayton pour l'extinction des incei dies, cloisons étanches, etc., et donne pa eonséquient aux passagère le maximum de s< ourité. Conseil provincial d'Anver —)o(— Séanco du 8 juillet La séance s'ouvre à 2 heures 10, sous 1 yrésidenoe de M. Van H al. L'ordre du jour appelle la discussion de irticles du budget. Le Conseil adopte san observations Les cliapitres des dépenses effec nées x>our le service de la dette et de h omptabilité nrovinoiales. L'article relatif aux annuités représentan 'intea'vention de'la Province dans le capita les Chemins de fer vicinaux donne lieu à m tébat assez long. M. Haesaerts, rapportew de la Sectioi entrale, ra.ppelle les plaintes qui furent for culées oontre l'exploitation de la ligne vici aie Bocon-Malines-Liei-re-Anvers. U constaix ue depuis la Société exploitante a améliort es services. Toutefois, le public n'est pas sa isfait et il réclame l'électrification' de \z gne, qui de\rrait être faite depuds longteanjps. i la Société .nationale avait tonu compte aef ceux exprimés par lès administrations com-rnnales intéressées. L'honorable membre roposo au Conseil d'exprimer énergiquemenl la Société nationale son désir de voir pous-=r ^Rigoureusement l'étude de . l'éle>ctrnfica on de oes deux lignes, Boom-Malines et l^umipst-Anvers. II propose aussi à l'assemblée d'engager l'a ociété national» à solliciter du Gouvonne-tent la concession du prolongement de la gne vicinale Mallimes-Boom par Niel-Sohelle b Hemixem jusque Hoboken, oh cette ligne ouvelfle viendrait se souder au réseau des ramways anversois. M. Van Nyen propose au Conseil d'expi-i-ier à La Société çon désii- de voir appliquer ans lie plus rapide délai le système a'exploi-ition par l'électricité à toutes les lignes de -ams aessei'vant les environs d'Anvers et de [jalines. Les propositions de MM. Haesaerts et Van yen sont adoptées. M. Van de Poe! espèae qu'aussitôt après la .iblrication de l'arrêté royal approuvant le -oiet d'éHectrification fie la ligne d'Anvers Eeckeren, la Députation permanente insis->ra au.près de La Société nationale pour que ille-cd passe sans retard à l'exécution aies avaux nécessaires. lie Conseiil passe ensuite à la discussion du lapitre relatif aux travaux publics. A l'ar-île ooncemant l'amélioration des routes, telqiws membres présentent'des observations intérêt local. La suite d» La discussion est remise à de-aiin.La séance est levée à 4 heur** : EXTÉRIEUR Fran Le nouvel emprunt î Paris, 7 juillet. — Le ministre des final annonce à minuit et demi, que l'emprunt ' 805 milions à 3 1/2 % a été couvert envi [ 40 fois. Caillaux et d'Aillièros j Mamers; 8 juillet. — Aujourd'hui est v» ' lo placés intenté par M. Caillaux à son c j current aux élections législatives, M. d'. ; lières. Celui-ci a été condamné, par défa à 500 fr. d'amende et à un franc de domi . ges-intérêts envers M. Caillaux. Angieter A LA CHAMBRE DES COMMUNES Le naphte anglo^persan La Chambre a autorisé par 228/48 le g vernement à acquérir des intérêts dans , Compagnie des naphtes anglo-persans. Churchil a déclaré que l'Amirauté est uni me à regarder le contrat comme ayant i importance suprême. La grève de Woolwich Woolwich, 7 juillet. — Une réunion gé raie des grévistes a accepté, hier soir, a enthousiasme les conditions proposées par gouvernement en vue d'arriver à une se tion. Ces conditions sont: 1°, que l'ouvi dont le renvoi a provoqué la grève et tous grévistes reprennent le travail; 2°, que 1' quête à laquelle on procédera portera, ser ment sur le principe qui conduisit à cette i passe (il faut se rappeler à ce propos c l'ouvrier fut renvoyé parce qu'il avait refi de travailler à l'érection de machines sur < fondations qui avaient été construites par jaune) ; 3°, Quel que soit le résultat de l'< quête, aucun homme, même l'ouvrier, ne s( puni ; 4°, on procédera à l'érection de mac nos pourvu que la construction de fondatic soient complétées par des ouvrière de l'ar nal et non pas par des hommes venus du < hors. La réunion a déoidé de reprendre travail jeudi. Autriche-Hongri LES MENSONGES SERBES Cabrinovic et ie consul d'Autriche-Mong Vienne, 7 juillet. — Le « Fremdenblatt parlant de la nouvelle publiée par les joi naux serbes, selon laquelle le consul d'Aut che-Hongrio à Belgrade aurait répondu Cabrinovic et empêché son expulsion, pub les renseignements suivants: Au comment ment de décembre de l'an dernier le préc do police de Belgrade a demandé officiell ment au consul d'Autriche-Hongrie, si ! déclarations faites par Cabrinovic sur 1 môme et sur ses antécédents, pouvaient êt considérées oomme exactes. Le consul sur foi de renseignements transmis sur sa dema do par les autorités de Sarajevo, a répon< au préfet que jusque-là Cabrinovic n'av; subi aucune condamnation et que les déc rations faites par lui semblent exactes, consul n'avait aucune raison de faire plus il est tout à fait inexact qu'il soit intervei en faveur «le Cabrinovic ou qu'il ait assux une responsabilité quelconque en ce qui co cerne celui-ci. AUTRICHE ET SERBIE Décision du Conseil des ministres Londres, 8 juillet. — A propos du Cons< de cabinet d'hier à Vienne, qui a duré 7 he res, le correspondant du « Dailv Telegraph rapporte qu'une seule question fut soulevé c lie de la ligne de conduite à adopter à 1' gard de la Serbie. Tous les ministres toi bèrent d'accord sur ce point qu'il fallait tro ver moyen de mettre fin à l'agitation cré en Autriche par l'association de la plus gra: de Serbie. Comme le siège du Comité centr est en Serbie, on résolut d'adresser à la Se bie, une note énergique dans laquelle on f rait comprendre au gouvernement serbe qi le ministère de la double-monarchie ne craij irait pas d'ouvrir un conflit si le gouvern ment serbe ne voulait pas mettre fin aux m nées de cette association et si sa propaganc anti-autrichienne n'était pas rigoureusemei réprimée. LeyConseil des ministres a décidé c prendre immédiatement des mesures milita res énergiques pour le cas où le gpuvernemer îerbe ne prendrait pas en sérieuse consicL •ation les désirs de la double monarchi Aujourd'hui même le .ministre-président ei ^retiendra l'empereur-roi des mesures qui or ïté décidées. S'il y donne son adhésion c peut compter sur un sérieux échange de vu< antre les deux gouvernements. Vienne, 8 juillet. — Le a Deutsche Volk jliatt » croit savoir qu'au conseil commun d< ninistres d'hier il fut décidé de mainten m Bosnie les dispositions prises par lo cln lu pays, général Potiorek. Cependant les év< lements récents ont permis de constater pai ni les fonctionnaires et dans les services u •tat d'esprit qui fait obsacle à la pacificatio lo la Bosnie. Il s'agirait donc d'expurger in nédiatement tous les domaines de la vie pi >lique en Bosnie des influences pan-serbes 3es mesures seront complétées par des ri ormes radicales appliquées au régime de •coles serbes. Quoiqu'aucune mesure précis 10 soit encore envisagée il est possible que'l'é atisation des écoles serbes soit décrétée e u'on introduise dans les classes moyenne me discipline militaire complétée par le por ibligatoire d'un uniforme. Le journal dément que l'instruction rela ive aux meurtres récents soit déjà close ca ?s recherches faites à Sarajevo seront comiplé ées ,selon l'usage international par une en uête faite en Serbie par des fonctionnaire ustro-hongrois. Espagne Un navire école Madridi, 7 juillet. — La Chambre a approu é à l'appel nominal par 109/9 voix, le proje q construction d'un croiseur auxiliai.n u'on pourra utiliser comme vaisseau école Portuga 9 président du Conseil se défend toujours Lisbonne, 7 juillet. — Dans une lettre qu'i Iresse à M. de Almeida, le chef révolution-iste Bernardino Maohado, explique ce qui » Â fait au sujet du projet de loi électoral. I t les efforts faits pour obtenir l'accord en ie du vote de cette loi et la solidarité de >us les partis. Il a obtenu de tous les chefs > parti, y compris M. de Almeida, la dési-iation de délégués qui prépareront cette îtente pour laquelle le pomt principal était proportion des minorités. Bulgarie Les incidents bulgaro=roumains Sofia, 7 juillet. — Par une note verbale le •uvernement bulgare portant à la connais-nce de la légation de Roumanie de nou-aux incidents de frontière, prie le gouvernent roumain d'intervenir afin que toutes s mesures soient prises en vue d'éviter des cidents de nature à créer de3 malentendus à susciter des désagréments aux deux gou-rnements.LES BULGARES SUJETS SERBES 43 Buloares disparus ou assassinés? Sofia, 7 juillet. — Les journalistes qui se nt rendus à Kustendil ont recueilli le té-oignage du jeune Macédonien Pantcho Teo-roff qu'ils ont consigné dans un procès-rbal dressé en présence de deux médecins l'hôpita-1 de Soria. Pantcho Teodoroff qui b parvenu à s'échapper au prix de mille rils confirme ce qu on savait des événe->nts de Kroguewatz. Il a déclaré notam ment que lorsque les recrues macédonien se refusèrent de prêter serment comme soldats serbes, parce qu'ils ne voulaient renier leur nationalité bulgare, tous les o ciers et soldats serbes présents les frap rent à coups de sabre et de baïonnette. 1 v Bulgares se défendirent comme ils purent, lutte fut acharnée et dura assez longtem Finalement les Bulgares durent rentrer à .s caserne où commencèrent les représailles. ® la suite de cette bagarre les recrues ma ' doniennes furent soumises au régime de terreur. On "les traitait comme des pris< niera de guerre et on les nourrissait mal a u de les amener par la faim à so déclarer serb ?" 43 Macédoniens les plus réfractaires fur* '1_ déférés à un conseil de guerre et depuis L ' personne n'a plus entendu parler d'eux. Alban Ê Singuliers incidents Durazzo, 7 juillet. 9 h. soir. — La n dernière, vers 1 h. 45 quatre gendarmes Kossovo, dans le but de venger un de lei I_ parents tués au cours d'une bagarre, ont p _a sé les retranchements et ont fait, feu con1 !• les sentinelles. Une vive fusillade s'en est s 1_ vie durant plus d'une demi-heure. Les g( e darmes ont passé ensuite dans les rangs c insurgés. LA SITUATION y On la considère comme mauvaise c i Durazzo. 6 juillet. — La journée d'aujoi € d'hui n'a apporté aucun changement dans l" situation, laquelle est généralement oonsic !r rée d'une façon pessimiste. La nouvelle 5 1a chute de Coritza n'est pas confirmée. ~ Achmed bev Mati s'est retiré sans combf tre de Kruja, dans le territoire de Mati, ps ce que, déclare-t-il, il n0 peut se fier à s e. troupes. D'après des nouvelles de Fieri, Bektasc s Zakraan organise 3a résistance avec 900 hoi Q mes contre les catholiques rebelles vena des environs de Derveni. a Assaillis par des rebelles environ 800 liai tants- de cette région se sont enfuis dans 1 s forêts situées sur les rives de la rivière Ma et sont exposés aux pires privations. Da: les cercles de Durazzo on s'occupe de ven e on aide à ces malheureux. Hier sont arrivés, venant de Kossovo, Il k hommes. On s'attend à la venue de group ' pZfus considérables. Dans le camp des rebelles, à Cliiak, o e lieu actuellement des pourparlers au suj , de la mise en liberté des employés d'une s . ciéto d'exploitation forestière française q _ ont été faits prisonniers à Isclima par les r a belles, il y a quelques jours. : Mexiqu t La mutinerie des fédéraux La Vera-Cruz, 7 juillet. — Une émeu s éclata parmi les fédéraux mexicains près d - avant-postes^ américains. Le général Funstc ? annonce qu'il y a eu un combat entre les f i déraux et les émeutiers qui menaçaient d'à - taquer les troupes améreaines. Les émeutie i sont peu nombreux, mal organisés et ne pr< t voquent aucune crainte. Canad; ; Expulsion des Hindous i Ottawa, 7 juillet.— La Cour d'appel avar ■ maintenu la validité des règles excluant 1< ■ liindoùs du Canada on a envoyé des iristriu tions au bureau de l'immigration de Vancoi ver afin qu'ils procèdent immédiatement la déportation des Hindous qui y ont ét amenés par le vapeur japonais « Komagat Ma ru ». Victoria (Colombie britannique) , 8 juillel Les Hindous se trouvant à bord du vapeu japonais « Komagata Ma ru » ont abandonn l'intention d'aborder au Canada et ont fai part à la commission d'immigration de leu désir de retourner à Hong-Kong. Us ont fai appel au gouvernement fédéral pour obteni des secours en argent car ils se trouvent ac tueïlement dénués de toutes ressources. Responsabilité des administrateur dans les sociétés anonymes , —)o(— A la suite de notre étude sur la faillit dans les sociétés anonymes un lecteur nou pose les questions suivantes : a) En cas de faux bilan, la responsabilité est-elle entière pour tous les membres com prenant le Conseil d'administration d'une so ciété anonyme. b) Devient-elle personnelle pour ceux qu ont signé lo biLan? L'article 62 de la loi sur les sociétés anony mes stipule: « Que les administrateurs sont responsables conformément au droit commun de l'exécution du mandat qu'ils ont reçu et des fautes commises dans leur gestion. » Us sont solidairement responsables, soii envers la société, soit envers les tiers, de tous dommages-intérêts . résultant d'infractior aux dispositions du présent titre ou des statuts sociaux . » Quant aux infractions « auxquelles i! » n'ont pas pris part », ils n'assument aucune responsabilité si aucune faute ne leui est imputable, et s'ils ont dénoncé les infractions à l'assemblée générale la plus prochaine, après qu'ils en auront eu connaissance ». Il résulte de ce texte bien précis que tous les administrateurs indistinctement sont responsables de tous dommages-intérêts causés à tel société, soit aux tiers, par le fait du faux bilan, qu'ils aient ou non signé le dit bilan, à moins toutefois qu'ils n'aient motivé leur abstention do signer ce document par une déclaration à la plus prochaine assemblée générale.En acceptant le mandat qui lui est conféré par les actionnaires, l'administrateur s'engage à bien gérer les affaires sociales, à en prendre soin en bon père de famille, et ce ne serait pas le cas si au moment du bilan, il >' esquivait par une abstention passive à rem-1 pfllir son mandat, et l'établissement du bilan rentre dans ses obligations. Même si ses collègues dressent un faux bi-an à son insu, il peut être tenu civilement •esponsable envers les actionnaires ou envers es tiers, s'il est établi qu'il y a eu négligence lans l'accomplissement de son mandat d'ad-ninistrateur.L'action en responsabilité des actionnaires : on tre l'administrateur est basée sur le man-lat, tandis que Taction exercée par les tiers trouve sa base dans les art. 1382 et 1383 du 3ode civil ainsi libellés: Art. 1382. Tout fait quelconque de l'hom-ne qui cause à autrui, un dommage, oblige relui par la faute duquel il est arrivé à le éparer. Art. 1383. Chacun est responsable du dom-oage qu'il a causé non seulement par son ait mais encore par sa négligence ou par on imprudence. Nous avons parlé ci-dessus seulement de a. responsabilité civile, c'est-à-dire de celle ui se traduit par de dommages-intérêts. Il va de soi qu'au point de vue général, 'administrateur qui n'a pas signé le bilan aux échappe à l'action du parquet, et encore aut-il qu il puisse établir qu'il n a pas col-ïboré à l'établissement du bilan incriminé. Comme notre lecteur pourra le constater il a très peu de différence entre un adminis-rateur qui a, signé un bilan faux, et un utre administrateur qui s'est abstenu sans îotiver son abstention. X. Y.Z. I; : Réparation judiciaire i Copie d'un jugement rendu par la sixièn 1 chambre du Tribunal de Première instano 1 séant à Anvers en date du vingt-sept ju - mil neuf cent quatorze. R. Q. 5053, en caïuw L épouse A. Hiver-Reusens, demanderez ■ avoué M tre Van Genechten contre B. PoQdei 1 man, défendeurs, afou ' Mtre Nuchelmans. Le Tribunal rend le jugement suivanl ' Ouï les parties on leurs moyens et ooncli ; sions, vu les pièces du procès. Attendu que, sous le régime de la commi \ nauté, la femme a qualité pour exercer eli-même, avec l'autorisation de son mari ou c la justice, les actions mobilières qui lui appa . tiennent, alors qu'il s'agit surtout d'actioi ; exclusivement attachées à sa pei-sonne (vo ; DaLloz contrat de mariage N° 487) ; que t . est bien le caractère que revêt la présenl . demande, ainsi qu'il sera démontré ci-aprè« que d'autre part, la demanderesse a été, . défaut d'autorisation man'aie, _ légalemei i autorisée à ester en justice par jugement d Tribunal de Reims en date du six févrie 1900 quatorze ; Attendu qu'il est établi que le dit jugemec est aujourd'hui coulé en force de chose jugé< 'le sieur Hiver ayant par le paiement des frai acquiescé à ce jugement. Qu'il n'y a donc pas lieu d'accueillir les fin de non-recevoir opposées à la demande ; Attendu qu'à la date de huit janvier 190 quatorze, le journal « Iva Métropole » à Aj vois, a publié, en première page, à la septiî me colonne, un article sous le titre « Le troi sième mari de Mme Syveton » avec le soui titre « ce que fit la femme fatale après avoi quitté Anvers » ; que cet artidle est la_ repre duction d'un écrit paru dans le journa « L'Action Française » (1). Attendu que la demanderesse, par exploit enregistré ,de l'huissier Van Roy, en date di douze février 1900 quatorze, a assigné le sieu Polderman, imprimeur et éditeur de la « M4 tropode », comme responsable des coneéquen ces dommageables du susdit article. Attendu que celui-ci contient des accusa tions injurieuses et articule des faita grave à l'égard de la dame Hiver, qui se trouv ainsi atteinte dans son honneur et sa oonsi dération ; que notamment l'auteur de l'écri tend par des insinuations habiles et perfide à faire pénétrer dans l'esprit du lecteur, h conviction que la demanderesse n'a pas ét étrangère à la mort de son second mari, M Syveton. Attendu que si un journaliste peut accueil lir de bonne foi des propos qui pourraient êtn désobligeants pour des tiers, il n'en est plui de même lorsqu'il s'agit d'accusations auss graves que celles qui ont été formulées dam l'espèce ; que s'il n'apparaît pas que le défendeur aurait agi de mauvaise foi et dans h but de nuire, il n'en est pas moins oertaii qu'en reproduisant les accusations contenuei dans l'a Action Française » et en les commentant, il a commis une faute lourde dont il est tenu de réparer les conséquences dommageables ; Attendu que le devoir de la Justice est d« réprimer les écarts de la presse toutes les foi* qu'ils portent atteinte à l'honneur et à 11 considération des citoyens; que l'article incriminé a certes eu pour oonséquence d'exposer la demanderesse aux commentaires mai-veillants du public, qui n'est que trop enclii? à accepter, sans contrôle, ni méfiance des articles de ce genre; Attendu que la demanderesse est d'autant plus fondée à se plaindre du caractère injurieux des articulationformulées contre eîlile, qu'elle est toujours restée en Belgique en dehors de tout mouvement politique, et qu« l'on recherche vainement, sinon da %> l'inconcevable légèreté du défendeur,les raisons pouf lesquelles son journal a cru devoir entretenir <os lecteurs de la vie privée de la dame Hiver ; Attendu que _ l'article incriminé n'ér"-*^ pas de la rédaction de la « Métropole », mai# reproduit les articulations parues dans « l'A' ion Française » ; qu'il y a lieu d'établir une listinction entre l'auteur d'un article et ;elui qui ne fait que le reproduire, le premier mcounant naturellement une responsabilité >lus grande que le second ; Attendu que le dommage éprouvé par la lemanderesse est surtout d'ordre moral ; que es publications ci-après ordonnées seront de îature à le réparer ; qu'il convient en outre l'allouer à la dame Hiver à titre de dommages-intérêts, une somme de mille francs ; Attendu qu'il résulte des considérations qui )récèdent qu'il n'y a pas lieu d'ordonner la :on train te par corps ; Par ces motifs : Le Tribunal, rejetant o^i. ne non fondées les fins de non recevoir op->osées à la demande, statuant de l'avis oon-orme de Monsieur Goemaere, juge suppléant . f. de Procureur du Roi j Dit pour droit que l'article incriminé «et< njurieux et dommageable pour la démon, oresse ; Condamne, en conséquence, le défendeur è ayer à cette dernière, à titre de dommages-ntérêts, une somme de mille francs, avec les ntérêts judiciaires sur la dite somme; Condamne le défendeur à insérer dans la uinzaine de la signification du présent juge» îent, dans son journal a La Métropole » i i place où a paru l'article incriminé et dans >s mêmes caractères gue ce dernier, sous le itre réparation judiciaire, le présent juge-lent ; Dit qu'à défaut de ce faire, le défendeur îra tenu de payer à la demanderesse une wnme de vingt francs par jour de retard aparté dans l'insertion, sans que ces sommet uissent dépasser dans leur ensemble miffle ■a ncs ; Autorise la demanderesse à faire publier le résent jugement dans cinq journaux à son .oix et aux frais du défendeur; Fixe le coût de chaque publication à çent ngt-cinq francs, _ maximum, les dits fraie cupérables sur simple quittance de* imprieurs ; lutorise la demanderesse à faire traduire en ngue flamande le présent jugement; dési-îe à cet effet, comme traducteur juré, Mon-but Van der Schoépen, homme fie lettres à avers, dont les honoraires sont fixés à oin-lante francs, récupérables sur simple quit-nce du dit traducteur ; Dit que les publications ci-dessus ordonné» ms les journaux autres que aLa Métropole» ront réduites à deux, si le défendeur insère ontanément dans les conditions indiquée® us haut, le présent jugement; Dit n'y avoir pas lieu de prononcer la con*-ainte par oorps. Condamne le défendeur aux frais et dépens [ procès. Décflare le présent jugement exécutais* nobstant tout recours. (Signé) Maquinay, Joseph Areken*. Evalué à six rôles. N° 1286. Reçu trois fiance. Anvers, le 2 juillet 1914. Le Receveur. (1) N. d. 1. R. : Et reproduit d'après It irnal catholique « L'Univers » de Paria.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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