La Métropole

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s.n. 1914, 14 Juli. La Métropole. Konsultiert 13 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/057cr5p438/
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LA MÉTROPOLE 21e Année ^ NoT94 BdLition. B abonnesuents le numéro Journal quotidien du matin 1 LE NUMERO I! % 0 30 II s^ob S® j®.; *••..• •••••••••§:*« Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin ld* » 2 00 T^4?K»!Lia* ************ fr lBO . _ r* Réclame» la ligne, » 1 50 La Ville icL » 5 00 iroxs moi». •••«••*•*••' W Tmi<; Ipq iniirq 59,ru©des Peignes, Anvers le dimanche ^ Faits divers corps ld.» 3 00 Emission» Prix à convenir On i*abonns A toos les bureaux de poste et aux facteurs. qJÏ J Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An- ETRANGER, ie port en eus: de 4 à 10 Administration: » 3519 de10àl6 _ *"S'*^TbRUMXLES^ des Martyrs. Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux CENTIMFS nanti* a* t«xia u izi-r oaaes CENTIME^ ? FoMnorc 8%.place de la Bourse. bureau» de poste, plutôt qu'au journal ratoe. Pa9^» Rédaction : Téléphone 617 page3 uuniiiuiiu ^ & LONDRES : n3. Cheaoside E. C. Mardi 14 juillet 1914 Les revendications de la ; Bosnie-Herzégovin ; <■ Le terrible drame de Sarajevo, q ^ien-t d'ajouter uneu.épine de plus à iDouronne de douleurs du vénérable emj reur François-Joseph, et qui vient de fi re trois pauvres petits orphelins, a fra pé le monde civilisé d'une profonde coi fcernabion. Aujourd'hui que le oalme se.fait da bous les esprits, et que l'on se prend réfléchir froidement à cet a>crbe digne icb défenestration de Bel-grade, il me set ble intéressant de considérer les moi politiques qui ont provoqué le vaste coi (plot serbe dont Le malheureux archid François-Ferdinand et sa femme onit é les innocentes victimes. On ignore trop dans l'Europe occide ifcale qu'il fut un temps où la Serbie éts la plus puissante nation de la presqu'i 'des Balkans, la Bulgarie elle-même c yant lui payer un tribut. Or, sous Etienne Douchan, surnomr Fort, l'empire serbien comprenait Berbie proprement di'tte, la Bosnie, l'He fégovine, la Croatie, la Dalmatie, lïchernagoura (Monténégro) sans oom ter les provinces septentrionales de Grèce — Thessalie, Etojie, Acarnani Macédoine. — Sauf dans ces dernière les serbes étaient donc installés en ma ibres depuis des siècles, lorsque après bataille de 'Kossovo en 1387, au cours ( laquelle le roi Lazare I trouva la moi presque toute la péninsule fuit envahie p< les musulmans et-les armées d'Amurat Mais la Bosnie-Herzégovine, hériss-villes fortifiées et de châteaux-forts, i fut réellement incorporée dans l'empi 'de Mahomet II qu'qp 1483. Comme Monténégro, elle trouvait en elle-men sa propre défense, la nature ayant été se Vauban. L'Herzégovine avait jusqu'au comme bernent du quatorzième siècle fait part 'du royaume de Croatie, puis elle avait é réunie à la Bosnie jusqu'en 1450 lo-rsqi Frédéric III s'en empara et en dispo; e® faveur d'Etienine Hrantitch et de s 'descendants, comme duché indépend a; de Saint-Sava, l'église du Couvent ■ Miléchévo renfermant lia tombe vénér He Saint-Sava, premier évêque de Serbi Les dénominations bosniaque et turqi rd'Herzégovine et d'Hertsel viennent pr fcisément du titre Herzog porté par I princes avant la conquête musulmane. La Bosnie est un pays très difficile bonquérir à moins d'une grande opér tion militaire-comme celle tentée en 16) par le prince Eugène de Savoie pouir compte de l'Autriche. Encore faudra.it-Compter sans le secours de l'Herzégovm Ces deux provinces serbes souffraient c l'occupation musulmane, et en 1859 déj l'Herzégo' ine chercha, mais en vain, bô soulever contre le joug ottmjaai. Or, c Commun accord, les Bosniaques et les He eégoviniens prirent les armes en 1875 • b'insurgèrent ; ils furent soumis à noi veau par les Turcs en 1876 et 1877, mai à la sui'te de la guerre russo-turque, traité de 1878 autorisa l'Autriche à 1' occuper militairement. Musulmans et slaves voulurent par ur résistance désespérée s'opposer au prote torat avec occupation militaire, de 1 Ai triche qui leur enlevait toute autonomi mais les Autrichiens entrèrent de force Mostar, après un combat livré le 4 aot 1878 et à Bosna-Séraï ou Sarajevo le août 1878. Et tandis que ks Serbes de Set bie, jouissaient depuis près de tro quarts de siècle de leur indépendance, 1< Serbe-, de Bosnie et d'Herzégovine étaietr passés du joug ottoman sous un protecix rat qui devint bientôt d6 l'oppression. Or c'était la réalisation du programn' que s'était imposé le gouvernement ai trichien; depuis dei longues années déji i' oonvoitait la possession de la BosnT us pouvant plus étendre ses frontière d'aucun côté, étant arrêté par urne Iim.il naturelle en Transylvanie, il! se déetar h protecteur plutôt que 1 ennemi d< Ottomans, et comme il oonvoita.it oetl province que la Save, seule, séparait d gouvernement des oonfini militaires c Croatie et de Slavonie, il calma 1 insu rection des Serbes de Bosnie-HerzégoviT contre les Turcs, en s'installant milita remen't chez eux. — C'était la politiqi que le prinoe de Metternic1'. avait conçi jadis pour l'Autriche. . Tout comme les Croates ne purent j mais s'entendre avec les Magyars, 'es Se bes ne purent oourber l'échiné devai leurs nouveaux maîtres. Or la gra»n< faute de la politique autrichienne e précisément d'avoir traite ces Slaves, l'âme fière, en peuple conquis et ennem et d'avoir en 1906, aounexé brutalemei Umr pays aux provinces autrichieaiine Les persécutions contre les ^ patriot serbes et croates ne cessèrent p< depuis ; pendant la première guéri des Balkans , faite contre les Turc les manifestations en l'honneur des Se bss et des Monténégrins à la nouvelle c chaque victoire furent réprouvées comn cjotes de haute trahison, dans les provii ces yougo-slaves de l'empire autrichiei bt la loi martiale fut proclamée en Boi nie-Herzégovine Or la Serbie a un passé de grandeu historique dont le souvenir s'est transm ;.ô génération en génération par la tri dit ion et par- la poésie populaire. L'unité ethnique et morale des peupl< serbes subsiste encore aujourd'hui, et e^ attestée par la langue, quoique la polit que et la religion semblent l'avoir bris( l'es poésies populaires l'on'b maintenue; c parmi toutes les littératures slaves il s'e trouve une encore vierge,restée à l'abri c boute invasion étrangère, qui s'est dév< loppée d'une manière toute naturelle,c'e« ' ; littérature serbe; elle renferme tous 1< éléments primitifs du slavisme, avec un ehaleur de patriotisme qu'aucune auti nation n'égale; par sa fidélité aux type et aux instincts de sa raoe, elle est imeor bestablemeai't, aujourd'hui, la plus vra. Bient slave de toutes. Longtemps subjuguée par les turc* Puis plus tard par l'Autriche, la Bosnie Hêfrégovine n'ayant pas même une in] primerie, se contenta des chants populia res au sentiment poétique, profond < élevé, qui passaient de bouche en bouch< accompagnés de la guzla, nés de la rêv. rie, de l'émotion contenue de ceux qui h ont produits; leur sujet est le plus soi vent, ou une effusion intime, ou quelqi: e scène qui peint les mœurs Locales, ou récit des exploits guerriers de héros qi se sont sacrifiés pouir la patrie. Pour leurs piesmés (chants) héroïque les Serbes de tous ces pays ont trouvé d< accenlts aussi émus, aussi passionnés qi; uâ ceux que les Grecs inspiraient à Homèn la Mirko Piébrovitch, grand voïvode et pr< ,e- sident du Sénat du Monténégro, le pèi ii- du roi actuel, complètement ifietré, chai p. t >it souvent pendant les longues soiré< l6- d'hiver en s'accompagnant de la guzb se laissant aller à son imagination et à s< ns souvenirs, redisamt avec une simplicil à pleine de grandeur, les guerres de la Boi de n ie-Herzégovine. u- L'archimandrite Douchiitch recueill: is ses piesmés, pour les publier sous le ti'br-n- Souvenirs historiques, chansons suir 1< uc récents combats de la Bosnie^Herzégov té ne, 1859. Ce livre de 221 pages parut e 1864 à Cettigné. Les Serbes de Bosnie-Herzégovine oj j primés, en sont arrivés à peu près ai jourd'hui, à l'état d'âme des Croates lors e~ qu'à la veille de la révolution hongrois , de 1848, ils lancèrent dans tout le royai ?e me oomme un défi, le pamphlet suivar auquel ils donnèrent le nom de Marseit laise Croate : p" Tout slave de naissance est un héros c naissance. —■ Voici le moment de lever h ai e, notre étendard ; que chacun ceigne son sabi s, et s'élance sur un cheval ardent I En avan î- frères; Dieu est avec nous, et l'esprit du nu a est contre nous. Voyez comme le Tartare (c'est-à-dire ' . Hongrois) noir et sauvage,_ opprime notr ' nation et notre langue ; mais avant qu'il _ e ^ parvienne à nous soumettre, nous le précip I- terons dans l'-abîme de l'enfer, ^e Du Nord au Sud, le vaillant Slovaque, € ie l'Illyrien se tendront leurs main» fraterné re les pour l'héroïque banquet qu'éclairent leui \e lances, que réjouissent les trompettes éclf le tantes, le cliquetis des épéee et le tonnerr des canons. Que chacun coupe une tête, et lavant ains notre gloire dans le sang mette fin à ne souffrances. < y ie En avant, frères, Dieu est avec nous et 1 té mauvais Esprit contre nous. Tel était le ton de la Littérature illj es rienne (serbo-croate) à la veille du gram ^ mouvement révolutionnaire de 1848. je Depuis lors, l'état des esprits n'a guèr £e changé, on a pu en juger par la surexci e tation des patriotes serbes, dont l'exaî ie tation ne va pas cependant jusqu'à ap é- prouver ceux qui ont armé La mainx d 3s l'assassin de l'archiduc-hériitier et de s femme. à Le problème yougo-slave qui se dress d'une manière menaçante devant l'Aubri )7 che était passé à l'arrière-plam, laissan 1 premier rang à la question d'Albanie i] mais ij n'est pas chose oubliée, et il n'ei e. reste pas moins de la plus brûlante ac [e bu alité. I En Autriche an ne se cache pas pou i déclarer que taïut que vivra François- Je [e seph, le vénéré et bien-aimé souverain « le statu quo » subsistera, mais que 1 ur où il fermera les yeux? sera uin jou i_ de deuil pour toute la nation,, mais sui ^ tout pour la famille des Habsbourg, ca [te après la liquidation de la Turquie, o\ >s pourrait bien assister à la désagrégatio: de tout l'Empire. La diplomatie autri e chieaine a revendiqué l'autonomie pou 3- 13 nouvel état d'Albanie, et elle n'a pa 1- su l'accorder non à des snjets, mais au: 3; peuples slaves du Sud qui Lui furent an à nexés. lt Nihii. 9 L'Actualité i- s—< ^ A près la condamnation ■s de Hans e a « Les joaimaux français continuel >e «à faille grand bruit autour de la oexr u damnation d-u caricaturiste alsacie e tLauoi. On sait que le tribunial de l'empire oandammé cet artiste à uin an de prison, pou exaitation de la population alsacienne oontr f les autorités .alleanandes et contre les imflni 1_ grés allemands dans le pays d'einjxire. Le tri e bunal d'Empire a longuement motivé oertt e sentence 9évère et il a affirmé que le livre d Hansi ■ Mon village » était une œuvre daa: 1- goreuse pour la paix en Alsace. Le tribunî r- d'Empire n'a pas partagé la conviction d tribunal de Coknar d'après lequel l'auteux d I livire devait être aoousé de haute trahison,, : ^ a ramené le délit du caricaturiste à unie iuutr catégorie de faits contre l'ordre public et à prononcé sa sentence en conséquence. Il fau h reconnaître que le jugement du tribuna ut d'Empire a été accueilli assez favorablemen 5. en Allemagne et si ks journaux exprimen ;s un regret, c'est celui de la singulière attitud _ du tribunal de Colmar. qui a renvoyé l'od faire devant le tribunal d Empire, seul corn c pétent en matière de haute trahison et d'es pionnage. La sentence du tribunal suprêm r" est généralement considérée comme juste e e entièrement motivée. :e En France naturellement, c'est tout autr !- chose. On considère Hapsi comme un mai tyre de la bonne cause et comme on l'a vu Les frères de Cassagnac s'en sont pris à pro 5" pos de ce jugement à deux journalistes alte rnands qu'ils ont provoqué en duel. L'un d 1 ces journalistes dn moins a> donné lia seule ré s ponse qu'il y avait à faire aux témoins d \r MM. de Oassagnac en_ disant qu'il ne se bat tait pas pour un article paru en Alilmagn ,s dans un journal *£ont il était autrefois corree I pondant. On sait bien que les frères de Ca« ■ sagnao ont de qni tenir; l'auteur de leur 1 jours a été connu pour ses affaires d'honneu ^ tranchée© l'é>p<ée à La main. Mais ce n'est pa r une raison, pensons-nous, de s'en prendre n des journalistes aillemanas qui n'ont rien . e voir dans oetbe affaire. »_ On veut faire de Hansi un martyr nationa 4 de la cause anti-allemande _ en Alsace-Lor ' raine. On devrait bien se dire cependant : Paris que s'il y a une chose au monde qu c fera considérer comme absolument motivé 1 ç jugement du tribunal d'Empire, c'est biei s l'attitude de la presse française. En Aile - magne on n'a pas encore oublié les affa.ires di . Saverne et l'on s'y rappelle à l'occasion d ces affaires toutee les excitation» par l'image et par la presse des Alsaciens-Lorrain s contrv '' l'Allemagne et le régime allemand. La pressa r o.at^iVlique allemande, qui n'est pas suspect - de fanatisme pangermaniste, a trouvé auss [.que le jugement pnononcé contre Hansi , + n'était nulLemont trop sévère et entièrement justifié. C'est l'opinion par exemple de la ; « Germania », le grand organe catholique ' berlinois. s « La population d'Alsace-Lorraine, écrit ce ] 1- journal, est entièrement étrangère, dans son e énorme majorité, aux désirs et aux espoirs, j e oomme aux offenses et aux calomnies dont le ■ , • dessinateur _ Waltz (Hansi) semble faire la tâche principal© de sa vie. Cette population ] ne comprend rien à des productions de ce ; genre. Avant tout, l'Alsace-Lorraine est loir 16 de désirer la guerre et son incorporation à la ^ € France. Pour autant que les milieux alsa^ J î. ciens-lorrains puissent comprendre que le des-L sinateur Hansi ne peut que compromettre le < e paya et troubler son développpement pacifi- ] t que, ces milieux qui forment_ l'immense ma- ( iorité du pays, devront exprimer leur satis-s faction de voir que ce dessinateur efît mis i tout au moins pour un an dans l'impossibilité j :S de /îuire et ils accepteront le jugement du ] é tribunal de l'Empire avec la même satisfac->- tion. Les instituteurs des pays de l'Empire, c q ui sont presque tous des Als aciens-Lor nain p ] , de naissance, n'.éprouveront aucun regret de ( l'emprisonnement de leur compatriote, qui u'a pour eux que la satire et le grossier per- s ^ sifPlage ». J l- En France naturellement, des articles de s n ce genre ne trouveront guère l'approbation j de l'opinion publique. H faudrait y savoir c oomiprendiTO oeoendant que ces articles sont f lia preuve la plais certaine de la ferme réso- € l" lution fie tous les Allemands sans distinction 1 ,y~ de religion, de d'éfendlre jusqu'à la dernière e extrémité les pays que leurs pères ont conduis 1 .- ou reconquis en 1870. Sur ce point on ne doit j t pas se faire d'illusion en Fnanoe. C'est bien parce que les ju<zes dn tribunal d'Empire on+ supposé qu'en France on se rendait bien compte de oette vérité qu'ils ont estâmié que . e le travail de Hansi ne pouvait être qu'une , j. préparation à une xguerre de revanche. Pour j 6 cette guerre, les populations d'A"!snoe-Lor- ^ . raine devaient être préparées à marcher con- ( [j tre l'Allemagne par l'excitation ^éthodnqpe t à laquelle ils estiment que Hansi s'est Tivr' e depuis de longues années. C'est évidemraen4 ' e en se basant sur oette conviction que ce*- ^ e iuçres sont arrivés à un© condamnation auss-' r i_ révère. On j>eut en bonne justice reprocher à l^Al-,t lema.gne de se défendre contre des tendance ^ _ rl© ce genre et ceux nui se livrent aux exertn-s ' inris iugées dléilnctueuRes par le tribun n1 f d'Empire devaient savoir à quoi ils s'expo-6 raient. L'excitation de la rvresse française e+ «-le iouimaux comme le « Figaro » risque forf ,i d'être interprétée en Allemagne comme une s marque de dépit. — J. Joerg. j Échos ; LA™VILLE 1 Programme de la Journée COURS B Polyg!ot-Club. A 8 heures trois quarts, au . Syndicat du commerce et de l'Industrie, courte , rue Neuve, réunion de la section d'espaçnoJ. k Berlitz School, 8, Meir. — Langues virante*. 1 Une " pure victoire „ Au marnent où toute la population d'Has 1j selt défilait dimanche devant le corps du r lieutenant Hubert, tombé au champ d'hon- p " neur, les libéraux de cette ville fêtaient en j , un banquet leur « succès » des dernières élec- e tions. ! r Nous souhaitons pour leur estomac que les 1 . vins qu'on leur a versés n'étaient pas aussi . r sophistiqués que les discours qui leur ont été servis. ^ _ , M. Devèze, grand-maîtne de la démocratie 1 sportive, comme dit le « Peuple », s'est par- ^ " taculièrement distingué dans oet exercice, f MM. Neven et Peten, o-t-il dit, « sont, en- ( s tre les vainqueurs du 24 mai, ceux dont la c victoire fut La pins glorieuse, la plus complète et la pins pure. » Un© victoire glorieuse et PUKE (?I) celle t qui n'a été obtenue qu'en foulant aux pieds des principes et même un drapeau! f A qui M. le député Folle-Avoine ferait-i1 i accroire cela? Et par quels moyens, la vie- i toire d© MM. Neven et Peten annait-eU© été c achetée, si elle n'avait été ni glorieuse n•' c pure ? _ \ Notons du reste que ni Louis Huysmans, i ni M. Paul Hymans, chefs de la gauah© libé- c raie, ni M. Warocqué, ni M. Hanrez, ni M. 1 Masson, ni M. Neujean, n'avaient aru devoir assister à oette glorification de l'hypocrisie i électorale. i Nous comprenons oeLa! t ^ Réjouissances populaires Le Conseil communal a été appelé hier a ' .t s© prononceir sur 1© programme des réjouis- r( i- sanoes élaboré par 1© Collège en vu© d© la n grand© kermess© du mois d'août. Ces « festi- ( a, vités », — ainsi que s'ëxpriment les auteurs, r qui ont sans dout© honte de les appeler des | e fêtes, — n© sont pa6 d'une transeeijaonc© ex- ( _ trême et ne tralnssent guèi"© un gimid souci f _ d'originalité. Mais allez donc demander à des ^ e gens que la chaleur accable, d'extraire autre t e chose de leurs méninges en fusion! Sans , . compter qu'on se réserve, peut-être, pour ! 1920? a Comme alou, nous aurons cependant une j nouveauté appelée à un succès certain. F ex- l 1 position d'objets historiques à la Salle des Fêtes. Mais elle est due à l'initiative privée c a. du « Antwerpens Oudih©idkundige Kring », et c t la Vil!© n'y intervient que par l'allocation ^ 1 d'un subside. c t On aura aussi l'inauguration des salles du c t premier étage d© la Vieille Boucherie. Pourr ? le reste, c'est la réédition de tous les pro- s _ grammes d'an tan : retraite militaire, oon- c . cours de sociétés d'agrément, assaut d'armes, ^ . illuminations, bals populaires, concerts, re- ^ 3 présentations populaires, courses pédestres c c t cyclistes, feu d'artifice japonais, ascension de ballons qui ne seront pas même dirigeables, £ 3 et fêtes champêtres dans nos grandes société.'; ^ - privées. , Et voilà. j. Si, avec oelia, nos ooncitoyens peuvent, sans n - remords, partir en villégiature... 3 1 1 Le tarif des taxia c La Ligue des propriétaires die taxis insist c ^ 2 depuis quelque temps en faveur d'une amé , - lioration du tarif appliqué par la Ville. Il .. - allèguent, non sans raison., semble-t-il, ou» s les dispositions en vigueur ne répondent plus J; r aux exigences actuelles, et demandent l'abo-s lition de l'indemnité d© retour, fixée à un ® i franc, lorsque la voiture est abandonnée en £ x dehors _ du périmètre urbain, sans dépasser à le territoire des communes désignées. L'in-1 demnité serait remplacée par un tarif spécial. ® Enfin, les chauffeurs voudraient voir mo- ^ i difier le cercile d© la circulation urbaine.. En s i vertu du règlement du 10 novembre 1902, ce I ? oercile était formé par l'enceinte militaire et s i la ligne d)es ponts du canal de la Cam.pine et - des bassins Asia, Kattendijk et du Sas. le t ? quai d'HerbouviÙe jusqu'à la station-emWr- o î cadère de la ligne sur Harwich incln6. * ; Mais ce périmètre fut- étendu par le règle- f ? ment du 16 novemlxre 1912, qui lie limitait e » par l'enceinte militaire, y compris les instal- d ? lations maritimes du Nord à l'exclusion ton- e i terfbifl du bassin-canal et des nouvelles dJarsesjp i.î.nsi que par la limite des territoires annexés c .>ar la loi du 9 mai 1912. la 9e s.ection (Kiel) l usqu'aux installations pétrolifères et le s i Nachtegaienpark » inclus. _ i Les chauffeurs 'demandent qu'on rétablisse s e périmètre ancien. c Le Conseil communal leur a accordé cela 5 lier soir, moyennant 1© nouveau tarif sui-rant : Tarif I: 1. Le jour, pour 1© périmètre ur- c >ain d 1902: pour les premiers 1,000 mètres., j . franc; supplément par 250 mètres, 0.10 fr. 2. en dehors du périmètre et lorsque les royageurs déclarent ne pas retourner avec a voiture, supplément de 0.10 fr. par 125 m. Tarif H : La nuit (entre 11 heures du soir 1 >t 6 heures du matin), pour les premiers i .,000 mètres, fr. 1; supplément par 125 m., i 1.10 franc. t Tarif III : En dehors du second périmètre s orme par la lign© des forts, pour les pre- t niera 1,000 mètres, fr. 1 ; supplément par .00 mètres, fr. 0.10. r Ces tarifs sont applicables sans tenir c oanpte du nombre die voyageurs (1 à 4). j 'oair chaque personne en plus, il sera payé 1 1.50 fr. par quart d'heur© de course. a Le nouveau tarif avantagé les petites coures, puisque 1© prix du premier kilomètre est t édunt d© 1 fr. S3 à 1 fr., mais les suppléments r ont plus chers: 40 centimes le kilomètre le c our au lieu de 33, ©t 80 ce-utimes au lieu s © 50 la nuit. Enfin, 1© tarif nouveau sans t. rais de retour pour 1© trois; ème périmètre, c t à raison d© 1 franc le kilomètre, semble \ aisonnabl©. " La pratique seule démonti-era si c'est le ^ oublie qui fait les frais de ce nouveau rè- r jlement... -ç i Le bureau de renseignementu f Sous peu l'on verra disparaître le primitif ^ mmeuble en bods situé au coin de la Place de *■ kîeir et d© la rue des Arquebusiers et dlans a equel est installé actuellement le bureau omniunal d© renseignements. L'architecte F le la ville a, en effet, terminé les plans de r ronsformotion de ces bureaux, et à leur d iilaoe sera construit un bâtiment à cinq éta- d ?œ, muni d' un ascenseur ; le rez-de-chaus- r ée sera occupé par 1© bureau d© renseigne- I tien.ts, tandis qu© les quatie étages seront n ménagés en bureaux de commerce. d Les travaux, qui seront _mij. prochainement n adjudication, sont estimés à 371,230 fr. r t devront être terminés dans un déJai de c ix-huit mois. % t Ils copient nos écoles Nous avons annoncé que ia yill© d© B;ru- r elles allait créer un© « Université » du Tra- ^ ail, c'est-à-dire qu'elle compte concentrer [ans un seul local les cours d© mécanique. s 'électricité, actueEement disséminés dans le v averses écoles industrielles de la vill©. € Le projet a été admis par les sections com-étentes et sera certainement voté par le ^ Conseil commnnal. s Nous avons eu la curiosité, dit le cornes- j KMidant bruxellois d© la c Gazette d© Liège » n © comparer le programme- de l'Université c louveGil© avec celui d'une ceuvre qui existe ai depuis une vingtaine d'années et qui eut in jésuite comme principal fondateur. g Les programmes se ressemblent à tel point u'iils paraissent copiés Fur sur l'autre : les onditions d'admission à l'i .fole f^ont ident -[ues. Il n'y a pas jusqu'au nom qui soit un Plagiat, car 1© R. P. Van Langeimeersch .voit annoncé qu'un jour l'œuvre à laquelle I se consacrait serait appelée: Univeirsité d'.1 travail ; on a préféré après coup lui réserver 5 nom d'Ecole centrale des Métiers. ^ ^ Dans ce cas, comme en bien d'autres l'en- , eignement libre et catholique fut le précur-©ur de l'autre, et nos advei~?.aires, qui pré-endent ignorer nos écoles, leur rendent le dus bel hommage qui soit possible d© leur émoigner : ils les imitent. Le môme phénomène m se présenter à 'Ecole des Beaux-Arts. Là aussi une réorganisation de l'enseignement s'impose et sera •ientôt, dit-on, un fait accompli. Ce qu'on va réaliser de mieux dans 1© nou-■eau programme sera copié d© l'organisation , [© nos écoles Saint-Luc! g Les intérêts du port au Conseil com- * uunal Le Conseil communal, dans sa séance d'hier oir, s'est occupé de divers objets ayant trait p mx installations du port. De nombreux tra- c -aux de repavage ont été décidés, parmi les-[ue-ls le repavage de la chaussée en arrière lu quai Est de la première darse, le repa- r ag© sous les hangars entre le quai Van s detteren et le quai Plantin, et les travaux v I© voiri© aux quais n. 50, 51, 53 et 58 du 1 •assin America. à Le Conseil a également approuvé la sou- r nission Uytterhoeven, au montant de 204,158 rancs, pour la construction d'un hangar mé- s allique à l'emplaoement devenu disponible >ar suite d© la démolition du hangar ©n bois, v ,u quai Grodefroid. _ En même temps, l'adju- 1 Lioation pour la construction d© deux lian- g ;ans métalliques aux quais 101 et 102 d© !<■ c leuxièm© darse, a été approuvée. c Tje Conseil s'est occupé ensuite de la modification du règlement et dn tarif sur J'em-ifoi des grues et cabetans des quais de q 'Escaut et des bassins. Dorénavant," les t ouvriers convoqués pour 1© travail d© nuit et c ui sont renvoyés sans fonctionner, rece- q ront un© indemnité correspondant aux heu- li es d© travail pour lesquelles ils sont appelés, t /vec un minimum die trois heures d© salaires. h La restauration de la Jour de Notre 0 )arae u La Ville, on le sait, a institué en 1910 une o ommiasion d'architectes et de fonctionnaires c ommunaux constituée pour étudier la res- q auration de la partie supérieure de la tour n e la Cathédrale dont certaines parties se d ©sagrogent et menacent de se détacher. v Cette commission, au cours de plusieurs t éances, a reconnu qu'avant de pouvoir indi- h uer dans quel sens les travaux devront être Q irigés, il était indispensable d'établir, autour t e la flèche, un échafaudage permettant de onstater minutieusement, par un examen ® réalable, l'état de chacune des parties oonsti- ^ uantes, d'apprécier en parfaite connaissance ^ e cause les mesures qu'il pourrait y avoir v eu de prendre en vue de la conservation du ° xonument et d'estimer la dépense à occasion-er par les travaux de restauration. A cet effet, il a été prévu au budget de n 913, un créait d© 25,000 francs destiné à ouvrir le coût de oet échafaudage. D'autre art, le service des bâtiments communaux a ^ té chargé d'élaborer l'avant-projet d'un s chafaudage devant servir non seulement à n examen de la tour, mais devant aussi être tilisé lors de l'exécution des travaux de res- ^ auration proprement dits. Cet échafaudage ^ n bois aura une hauteur de 28 mètres et ^ evra être installé sur la deuxième galerie j! 91 mètres du sol. _ p L'entrepreneur aura à indiquer dans sa j >umission par quels movens il se propose de 0 isser à pied d'œuvre les matériaux néces- r aires à la construction de l'échafaudage. Ses n iroposition8 devront être evaminées par le u srvice compétent. _ a Relativement aux travaux qui doivent être f. arminés dans le délai de six mois, le semdce es bâtiments communaux a fait observer que p i construction et l'établissement de l'éena- o rndage constituent un travail qui doit Êtr< g, xécuté avec lès plus grands soins pour éviter r es accidents. Le nombre des entrepreneurs t xpérimentés et bien outillés à qui le travail d eut être confié est très restreint et si l'on Lii ovait avoir recours à une adjudication publique, on risquerait de recevoir des souniis-ions qui, bien que favorables quant aux prix, © pourraient néanmoins être prises en con-ideration. Le service compétent recommande onc de faire de l'entreprise l'objet d'une djudication restreinte. La dépense est évaluée à 24,414.30 francs. Ces propositions ont été adoptées par le onseil communal qui a autorisé le collège à rocéder à une adjudication restreinte. L'Hôtel des sociétés savantes On sait qu'en 1910, la ville d'Anvers a fait acquisition de l'hôtefl. de Beuckelaer sis au ,° 21 du canal des llécolâets et où furent logés .obamment les équipages du lord-maire, des-iné à être mis à la disposition des sociétés avantes de notre ville, moyennant des oondi-ions à déterminer ultérieurement. Pour approprier l'immeuble en vue de sa ouvedle destination, le service des bâtiments ommunaux a été chargé de soumettre des ropositions au Collège et, le 5 septembre 911, M. A. Van Mechelen, architecte en chef présenté deux avant-projets. Ces deux projets prévoyaient la construc-ion d'une salle de conférences à l'emplaoe-îent des écuries et des remises, mais le se-cmd projet différait du premier en ce que les ièges de la salle étaient placés en amphithéâ-re, disposition qui a été adoptée lors de la, onstruction d'une salle de conférence pour Institut Océanographique à Paris. Le 26 octobre 1911, les Commissions réunies es travaux publics et des beaux-arts donnè-ant la préférence au second projet et le ser-ioe des" bâtiments communaux reçut des astructions pour l'élaboration des plans dé-initifs. Ces plans, accompagnés d'un cahier es charges ont été transmis, le 23 juin, au Collège qui les a renvoyés pour examen et vis, à la Commission des travaux publics. Les travafux d'appropriation projetés com-rendront la démolition des écuries et des émisés et la construction — sur les terrains evenus disponibles ainsi qu'à l'emplacement u jardin existant — d'une salle de confé-ances avec deux cabinets pour les orateurs. <a salle, d'une largeur de 15 mètres sur 24 îètres cle profondeur, renfermera 500 sâeges isposés en gradins. En arrière de la salie, à hauteur du lanter-, eau au-dessus de la cour, if a été prévu une bambre pour les projections lumineuses, en-ièrement isolée de la salle. Au premier éta'ge y aura deux salles d'expositions, un fumoir, ne salle de fêtes et trois salons. Au rez-de-chaussée, le projet indique V'amé-agement d'une salle de réception, d'un ves-iaire et d'installations hygiéniques. Enfin des caves seront construites, sous la aille, pour les appareils de chauffage et de entilation, pour le dépôt des combustibles, to. Les travaux doivent être terminés dans le élai de douze mois. La dépense est évaluée, livant le devis, à la somme de 156,875 fr. /a commission des travaux publics a donné n avis favorable à ce projet et le conseil ommunal a autorisé hier soir le Collège à rocéder à l'adjudication. Nos sociétés savantes disposeront donc vrai-emblablement d'un local spacieux et bien .ménagé pour la saison d'hiver 1915-16. j l) # <a»—< AV5S A cette époque de l'année le nombre de nos bonnés se rendant en villégiature, est consi-érable. Pour faciliter la prompte exécution es mutations, nous prions instamment nos bonnes de'vouloir bien nous rappoler leur ncienne adresse en nous communiquant leur ouvelle adresse. La Vie militaire —)o(—- / Los carabiniers cyclistes. — Le bataillon es carabiniers cyclistes, sous les ordres du xajor Siirou, a quitté Vilvorde samedi, de rand matin, et est arrivé au camp de Be-erloo, à 9 h. 30 du matin, avec son effectif u grand complet. C'est une joli© randonné©. L© bataillon exéoutera son tir et partici-ena aux manœuvres de notre division de avalerie, dont il fait partie. Admissions à l'Ecole de guerre. — On admettra cette année à l'Ecole d© guerre trente-; ix officiers, qui s© répartiront comme suit: îfanteri© 16, artillerie 7, cavalerie 2, génie; . En outre, 9 admissions seront attribuées tous les candidats, suivant l'ordre d© mette déterminé par l'examen. Le concours d'admission en première année 'ouvrira le 27 juillet à 10 heures. Les officiers qui désirent obtenir le bre-et d'adjoint d'état-major sans passer par Eool© d© guerre, effectueront les divers sta-es, après qu'ils auront satisfait à l'éfpreuve orrespondant à l'examen de sorti© d© l'Ecole! e guerre. La discipline dans l'armée. — M. de Bro-ueviiM© a pris, depuis son arrivée au minis-kre_d© lia Guerre* un certain nombre de c.ir-uilaires destinées à renforcer la discipline ui, il faut bien l'avouer, s'était un' peu re-Ichée par - suit© du « système paternel » que eauooup de chefs avaient poussé à l'extrême. U est un point, dans oet ordre d'idées, sur iquel nous voudrions attirer l'attention : ?irtaims soldats, de l'artillerie notamment, 'ont pas toujours, Torsu'ils sont d© sortie, ne tenu© ©t une attitud© correctes. Nouç royons ne pas nous tromper en attribuant i fait au manque de signes distinotifs ind'i-uaint à quelle unité oes hommes appartien-ent. Ils se sentent par cela môme assurés 'un© impunité relative, les chefs étant sou-ent portés à redresser les fautes des mili-îires appartenant à Leur corps, alors qu'ils ésitent devant les formalités à accomplir uand il s'agit d'obtenir une mesure coerci-vo contre des hommes d'autres unités. Il y a six mois qu© les brigades mixtes sont rééies. On aurait donc déjà pu depuis long-«nps déterminer les marques distinctives es artilleries d© brigad© et des artilleries dj-isioinnaires: 1B, 2B, 3B... 1D, 2D... par xemple. Il en est die même pour les corps d© tnan6-ort, 1© dépôt d© remonte, les compagnies de mitrailleuses, et». Congés des miliciens de 1913. — Nous re-roduisons intégralement une circulaire mi-istérielle en date du 10 juillet, circulaire qui ira connue aveo joie dans beaucoup de lft-nlles : « La cfliasse die 1913 ayant été incorporée anB des conditions imprévues et partiouliè-sment pénibles pour les familles par suite e la modification de La loi sur la malice, j'ai honneur d© vous faire savoir que, par ap-Lication die l'article 64 dé la dit© loi, j'ai écidé qu'il pourrait être accordé aux mili-iens d© la cuas9e d© 1913, q,ui s'en seront indus dignes par leur conduite et leur ma-ière de servir et qui en feront la demande, n supplément d© oongé de faveur pouvant bteindre un mois, sans obligation de par-Lire ultérieurement ce terme d'un mois. » Oes congés seront échelonnés dans la ériode qui s'étendra du 15 juillet au 1 dié-jmbre, en tenant compte des nécessités du ïrvice et d© l'ob¥gation d'assister aux pé-odee de tir et de manœuvres. Us seront oc--oyés, en une ou deux fois, en ayant égard, ans la mesure du possible, aux désirs des itéressés (travaux saisonniers, eto.)' » EXTERIEUR France A PROPOS DE LA CONDAMNATION DE HANSI M. M. de Cassagrtac en campagne Paris, 13 juillet. — MM. Paul et Gui de Cassagnac, directeurs de 1' « Autorité », ayant manifesté l'intention de s'en prendre . ux correspondants des journaux allemands à titre de représailles à la condamnation de Hansi, la « Lokal Anzeiger » traita cette menace de puérile. MM. Paul et Guy de Cassagnac envoyèrent ..lors leurs témoins à MM. Fuchs et von Eaum, correspondants du «Lokal Anzeiger » à Paris. Lee témoins n'ont pu rejoindre le premier. Quart au second il a déclaré ne plus être correspondant du journal allemand ajoutant qu'au surplus il ne se "battrait jamais pour un article paru en Allemagne. M. Paul de Cassagnac-, avisé du fait par ses témoins, leur répond par un© lettre que publie 1' «Autorité » et dans laquelle, après avoir qualifia vivement l'attitude de M. von Dauin, il dédia re laisser à celui-ci un délai de 48 heures pendant lequel il resaisira peut-être on courage et son honneur. 80,000 insoumis et déserteurs D© 1' « Echo de Paris » : Quand nous poussons le cri d'alarme au sujet des quatre-vingt mille hommes qui figurent aujourd'hui sutr les contrôles officiels de l'insoumission et de la désertion, l'énor-mité de ce chiffre est qualifiée d'invraisemblable, car personne ne peut donner une explication satisfaisante de l'inertie des^ pouvoirs public;, en ce qui a trait à la répression. puis à la réparation de la faute des mauvais Français qui se soustraient à l'ac-compCissement du devoir militaire. Aux sceptiques qui ne peuvent croire à tant d'aberration des parlementaires qt des gouvernants. nous dédions l'histoire de ce dessinateur de la chefferie du génie de Toul, qui, -•oursuivi en qualité d'Allemand, sous 1 inculpation d'espionnage, est aujourd'hui reconnu citoyen français, insoumis à la loi militaire et, comme tel. « recherché infructueusement depuis plus de quatre ans ». Voilà donc, à la frontière, dans l'une de nos principales places fortes, un homme qui, i,ar son âge, paraît être astreint à des obligations militaires; - son nom, à consonnance l'i rang ère, ne donne môme pas l'éveil; il a libre accès dans les bureaux où se tracent les rlans de nos forteresses ; personne ne songe à s'enquérir de ce qu'il est et d'où il vient. Le hasard seul fait découvrir la vérité: on croit avoir affaire à un étranger qui nous espionne, on s'aperçoit qu'on est en présence d'un Français qui n'a pas obéi à la loi de recrutement. De semblables constatations seraient grotesques si elles n'étaient pas profondément attristantes en raison surtout cle leur caractère symptomatique. Elles démontrent, à tout le moins, avec quelle facilité on peut échapper, en France, aux prétendues recherches qui sont prescrites à l'égard des déser-; teurs. des insoumis, des interdits de séjour. de tous ceux, en général, qui ont maille à partir aveo la justice. « Elles expliquent pourquoi le nombre des réfractai res augmente sans cesse jusqu'à s'élever aujourd'hui au chiffre formidable de quatre-vingt mille ». Angleterre Nouveaux crimes de suffragettes Londres, 13 juillet. — Le a Daily Mail » dit qu'on a découvert une bombe dans l'église St-John à Westminster. Une femme nommée Anni Bell, suffragette oonnue, a été arrêtée. Londres, 13 juillet. — Les suffragettes ont brûlé hier matin la plus grande partie de la garde do Bliabv, près de Leicester. Les pertes sent évaluées à 500 L. S. Le « Morning Post » estime que depuis le r >mmoncement de 1913 les pertes matérielles causé .s par les suffragettes d'élèvent à 384.000 L. S. Une histoire sensationnelle Londres, 13 juillet. — Le correspondant du « Daily Express » à Londonderry, envoie à son journ:il une histoire sensationnelle, suivant laquelle une centaine de volontaires dè l'Ulster auraient capturé samedi les armes et les munitions confisquées mercredi par la douane de Londonderry. On était en train de transporter les armes v , les munitions de Londonderry à Douglas avec une escorte de 10 policiers armés, quand i. la gare d'Emmiskillen les volontaires ont c^rné 1© tr jin le revolver au poing. La police n'a pu faire aucune résistance et les volontaires ont enlevé les armes et les munitions dans des automobiles. Une grève à Liverpool Liverpool, 13 juillet. — Ce matin la grève a éclaté parmi les employés de la direction des docks du fleuve Mersey. La grève est restreinte aux jeunes gens qui travaillent aux locomotives et à la force hydraulique, mais elle menace d'entraver le service des navires. Portugal Toujours Affonso Costa Lisbonne, 12 juillet — Ce soir des conflits se sont produits sur la place Dom Pedro, entre des partisans d'Affonso Costa et des membres des partis de l'opposition. Le calme est maintenant rétabli. Espagne UN NAVIRE DE GUERRE CUBAIN EN ESPAGNE Les temps sont changés! La Corogne, 12 juillet. — Le croiseur cubain « Patria » est arrivé c© matin. Il a été l'objet d'une réception enthousiaste, tant de la part des autorités que de la population. La villle et le port sont pavoisés. Des banquets et des'fêtes sont projetés en l'honneur des officiers et de l'équipage - du « Patria ». Celui-ci est le premier navire de guerre cubain qui aborde en Espagne depuis 1898. Italie Encore des élections Rome, 12 juillet — Aujourd'hui ont eu /ïeu des élections administratives dans plusieurs villes parmi lesquelles Naples, Ancone, Jesi et Cuneo. On ne signale aucun incident. A Cuneo les constitutionnels et les libéraux l'ont emporté sur les listes socialiste et catholique.La classe Italienne de 1891 rappelée sous les armes Rome, 12 juillet. — Un décret royal, publié aujourd'hui, rappelle sous les armes la dlasse de 1891 ; tous les inscrits de cette classe, sauf ceux appartenant à la cavalerie, devront se présenter à leurs régiments à la date du 15 courant. Cette mesure, affirme-ton de source officieuse, n'a. rien à voir avec la. situation politique extérieure ou intérieure de l'Italie. Le ministère de la guerre désire seulement que les conscrits qui se trouvent actuellement sous les armes puissent continuer leurs manœuvres, ce qui serait impossible s'ils devaient être employés dans le service territorial. Par le même décret, le ministère de la guerre a contremandé le rappel sous les armes d'autres classes de réservistes, qui devait avoir lieu cette année, pour une période d'instruction de 30 jours. Serbie Les funérailles de M. de Hartwig Belgrade, 12 juillet. — Les funérailles de M. d© Hartwig auront lieu mardi à 9 heures du matin. M. de Hartwig aura sa sépulture à Belgrade.La population s'apprête à lui faire de® funérailles imposantes. Grèce LA GRECE ET LA TURQUIE La presse grecque renouvelle sa campagns Athènes, 13 juillet. — La presse athénienne manifeste une nouvelle nervosité par suit# de nouvelles venant d'Asie Mineure et relatant que des persécutions seraient exercées contre des Grecs. La a Nea Emera » dément que M. Venize-los ait cherché à entamer des négociations confidentielles avec la Porte pour solutionner la question des îles. Le journal dit qu'au contraire M. Venizelos a décliaré à Hilmi pa-tlia, au cours de son séjour à Vienne, qn'il refusera toujours d'entendre parler de cette question qui a été tranchée en faveur de la Grèce, par les puissances. Le journal conclut: Du reste, tout arrangement ou transaction est essentiellement impossible puisque la Porte demande le retour à la Turquie du Chio et de Mytilène. Albanie EN EPI RE Janina, 13 juillet. — Sur l'ordre formeû de M. Zographos les troupes épirotes qui ont participé à la pris© de Coritza ont suspendu leur marche sur Berat. Elles s'abstiendront de toute occupation de territoire en dehors 03 la zone délimitée par l'accord de Corfou. ,'assemblée épirote continue ses séances à Delvino. Athènes, 13 juillet. — Selon des nouvelles venues d© l'Epire, les séances du Congrès épirote auraient été mouvementées. Plusieurs orateurs sont intervenus, notamment M.Spi-romili s, chef des Epirotes de Chimara pour demander le rejet du protocole de Corfou. Avant l'ajournement de6 travaux du Congrès. M. Zographos a dédlaré qu'il ne resterait pas à la tête du gouvernement autonome si le Congrès rejetait le protocole. BRUXELLES —) o(—- Nos relations téléphoniques avec la Suisss Les pourparlers engagés par notre administration des téléphones avec l'administration suisse sont à la veille d'aboutir. Le jour est prochain où Bruxelles et tous les circuits de Belgique seront reliés avec BâHe et Berne par la voie française. On arrête en ce moment les diverses dispositions réglementaires : le circuit est en construction du côté suisse et bientôt, nous communiquerons à loisir avec nos freres d'Hell-vétie.La plantation du Meyboom A l'occasion de la 603me plantation du Meyboom sortira, le 9 août le traditionnel cortège où figurent les géants et la roue de La Fortune cortège organisé par les compagnons de Saint-Hubert, association fondée en 1311. Laeken-Boma par télégraphie sans fil. La construction du fameux pylône d© trois cent trente-trois mètres qui permettra, es-père-t-on, de lancer les ondes hertziennes dis la station radiotélégrapha'que de Laeken à la capitale du Congo belge est en bonne voie. On peut voir depuis quelque t^mps, à la hauteur du pont Van Praet, dans le parc d'e la villa Lacoste, 1© modèl© d'un© section d© oet ouvrage hardii dont la hauteur dépassera celle de la tour Eiffel. Malheureusement, la nature du terrain à l'end'roit choisi pour l'érection de l'antenne monstre risque d'amener des difficultés imprévues. Les fouilles actuellement pratiquées pour l'établissement des fondations ont révélé la présence à quatre' mètres d© profondeur d'une nappe d'eau qui retard© beaucoup l'exécution des travaux. Il est à souhaiter cependant qu© ceux-ci puissent être menés à bonne fin, d© façon à réaliser bintôt le projet quasi merveilleux de la communication télégraphique directe entre la oolonie et la métropole. INTÉRIEUR Contre l'alcoolisme. A la dernière réunion du Comité de 1* Fédération des Ligues de tempérance catholiques de Belgique, on a discuté sur proposition d© M. Mieuwe6, d© Saint-Trond, uns question très importante dans la lutte antialcoolique.Comme l'expérience prouve très souvent qu© « qui a bu boira », les diverses œuvres anti-alcooliques s'appliquent surtout de préserver la jeunesse ; dans ce but elles préconisent l'abstinence totale pour les enfants jusqu'à l'âge de 16 ans. Si le goût de l'alcool reste inconnu à la jeunesse jusqu'à oet âge, elle sera préservés des atteintes du fléau. Actuellement on trouve dons le commerce des bonbons en chocolat et sucre d© dimensions incroyables, contenant 5 à 10 grammei de liqueurs, telles que cognac, kirsch, rhum, etc., souvent fabriqués avec des alcools frelatés.H y a des cas nombreux d'enfants qu'on a trouvés en état d'ivresse plus ou moins prononcé après l'usage de oes bonbons. Souhaitons que les pouvoirs publics, qui sont si énergiquement intervenus pour enrayer dans les cabarets et commerces de bonbons où on cultivait le vice du jeu aux enfants, interviendront de grand© urgence pouir empêcher qu'on rende les enfants alcooliques ayant l'âge où ils visiteront les trop nombreux cabarets du pays. A Ostende De notre envoyé le 13 : Le Roi a fait don de 150 fr. à l'éouipagf du c Stad Antwerpen », à la suite ae l'excursion sur l'Esoaut qu'il fit dimanche, lors de la fête anniversaire du R. Y. C. à bord de cette malle. L'équipage souffre fortement de la chaleur, c'est ainsi que dans les chaufferies, il y avait 55 degrés. C'est une chaleur, on 1© pense bien, absolument malsaine, dus en frrande partie au système dit à ventilateurs.Le o Stad Antwerpen » était déjà rentnf dimanche à 10 heures et demie. La distribution de la royale « drinkgeld » a eu lieu aujourd'hui, lundi, à 11 heures. On a bu à la santé de Sa Majesté ! Au Petit Séminaire de Malines La distribution des prix aux éflèves ^ dm Petit Séminaire aura lieu le vendredi 31 juillet, à 9 heures. Elle sera présidée par Mgr Mangelschots, vicaire général de o. E. ls oaiidSial^archevêqus.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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