La Métropole

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s.n. 1914, 30 August. La Métropole. Konsultiert 02 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/959c53fx61/
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LA METROPOLE 5 crin t^ie^Année 'No 240 dition 13 E11I1B 81 illl Dimanche 30 août 1914 f" Î.A GUERRE Ils ont détroit os trésor unique : Il Bibliothèque do l'Université de tarait ■ENCORE M ZEPPELIN DÉTRUIT vtfa-vsiiiigT. i^taassM La Hollande déclare l'état i siège partiel LA SITUATION BRUXELLES. - Mouvement de Uoupes allemandes. - Dégagement de ia province d'Anvers. ■ Symptômes favorables. Samedi, 11 heures soir.(Officiel).— D'après ^ nouvelles reçues aujourd'hui, tout est cai-à Bruxelles. confirmé que dans la journée de von-^ii de nombreux trains ont transporté des taupes allemandes de 1g. région de Courtrai îaas la direction de l'Est. On peut supposer que la menace russe contraint l'Allemagne à rappeler ane partie de ses foroes. Le mouvement de retraite-des troupes alle-lusndes, que nous avons signalé^ dans notre ©ramuniqué d'hier s'est accentué follement. D'après divers renseignements l'ennemi a ibandonné la région située au nord de 1a li'jno: Merchtem, Vilvorde, Aerscliot. D a Ktamment évacué Heyst-op-den-Berg, Tre-eoîoo, Haecht, la province d'Anvers et une pue du Limbourg, sont pour le moment dégagés. A Aorschot les Allemands construisent def retranchements qui paraissent destinés à serti; de posi-uon de replis^ Aujourd'hui après-midi, entre 5 et 7 heures, "a une quinzaine de kilomètres de La postrtw d'Anvers on a perçu nettement le )ruii (/'une très violente canonnade qui^ pa-rMssait provenir de très loin ver» le Sud, pjiitrêtre de la région de Ma-ubeuge. On paub établir un rapprochement entre ce fait et le dernier > mouvement de troupes qu< io;;s venons de signaler. D'antre part la victoire navale anglais© e' |j marche en avant des armées russes ei Prusse et en Galicie permettent d'envisager l'ensemble de la situation avec confiance. flMALIHES (De notice envoyé spécial) Malines, 8 heures soir. — Nous avons fait aujourd'hui un voyage a'Anvers à Lierre, puis de là à Konin kshoycket,à Wavre-Ste-Ca therme, à Malin-es et à Waelhem. Nous n'avons rencontré qtie le calme danf toute cette région. Pas un seul uhlan n'a été £perçu. Des habitants de Koninkshoyckt qui aaraien-quitté leur village sont rentrés chez enx. A 5 heures on a aperçu un monoplan aile mand se dirigeant à 2000 mètres de iauteua vers Anvers. Malin es n'a pins été bombardé aujourd'hui Aucun Allemand n'est entré dans les rues d( la ville. De© patrouilles circulent aux en rirons. J Des chasseurs à cheval sont allés cl-) Wael hem à Rofstade où ils ont dû se retirer de rant les forces ennemies. Les Allemands relieraient.V *1 JM3B 0 T-O» Houveaa désastre allemand Encore un " Zeppelin " détrui St-Pétersbourg, 29 août. — Un * Zeppe lin s ayani bombardé la gare de Mawa ru poursuivi, fusillé et tomba. La natelile contenait 8 soldats, 2 mitrail leuses et des engins explosifs. LE MNÏ RUSSE Kanigsberg est investi Londres, 29 août. — A Paris on commun! ?ue à 2 h. 45 de l'après-midi, que les Russes investirent Kconigsberg complètement. — .jf -> *08p*—< En Extrême-Orient Les opérations de la flotte japonaise Toklo, 29 août. — La deuxième escaelr Kponaise rapporte qu'aucun navire alleman* c'est à Desofrs. Kiaochou, 29 août. — L'escadre essuya 1< '®u des fonts sans subir aucun dommage. la Turquie serait sage DEMENTIS .Londres, 29 août. — Les cercles ottoman wSciefe de Londres déclarent ne rien savoi ,J-3 bruits grecs du passage d.ea Allemands eo pute pour Constantinople, ils ajoutent qu 10 gouvernement turc, sait parfaitement qu'i dans le meilleur intérêt de la Turquie d S|uvre ime politique de prudence et de sages ^ et de no pas entreprendre une politiqu '' dentures,ils répètent que les bruit de mou ^•iïtents de troupes ottomanes à travers 1; jjuiaarie dans la direction de la Grèce son i°taleanent dénués de fondement-, aussi bie? Ie3 T11© ^iman Pacha serait nomm «ni défi troupee turques. I êl LOUVAIN Plusieurs rues en feu. - Les halles et la grande bibliothèque sent en cendres. Nous avons pu recueillir le témoignage autorisé d'une habitante de Louvain partie jeudi de cette ville en môme temps que plusieurs de ses conw&oyens. 11 résulte de ce témoin que nous avons du reste fait conduire devant la commission d'enquête que mardi à 8 h. du soir, des fusillade* ont éclaté à Louvain et qu'en même tempe les rues de la Station, de Diest, de Paris, ce Namur, le marché aux Légumes, le Manège étaient en feu. L'église St-Pierre flambait ai: moment de la fuite de ce témoin. Les halles et les bâtiments renfermant la riche et mondiale bibliothèque de l'Université étaient réduites en cendres. L'hôtel do ville était intact, mais son mobilier, ses collections d'armes et ses tableauï étaient abîmés ou jetos^ dans La Dyîe. Le boijrgmestre, ddsait-on, était à l'agonie La ville a été frappée d'un impôt de 2 millions.Au cours des fusillades plusieurs personneî ont été tuées. Les fugitifs louvanistes sont passés pai Aersehot où il reste cinq à six maisons de bout. Les Allemands en sont réduits à logea à la belle étoile. Là on a réparé les hommes valides dn ret»te des fugitifs et on ne les a plus revus.On ignore donc ce qu'ils sont devenus. _ A Hersselt par où Les fugitifs sont passés 32 maisons ont, suivant la déclaration d* bourgmestre, été brûlées et 28 homme*» emme nés. Il faut espérer qifè ces hommes sont em ■ menés pour faire la moisson en Allemagne. D'autre part nous avons recueilli les rein saignement» suivants qui concordent ave» ceux ci-dessus: Ma/rdi vers cinq ou six heures de relevé* on entendait à une distance très rapproché* de la vilio des coups de canon et des fusilla des. On disait en ville que les Allemand] étaient cernés du côté de Blanden par le Français, et du côté de Herent par les An glais. On assure même qu'il y a eu un mo ment de désarroi parmi les troupes alleman des et que celles-ci se sont portées en tout> hâte à la rencontre de l'ennemi. Le soir vers 81/2 heures une fusiUade nour rie qui a duré une vingtaine de minutes vin 1 jeter l'inquiétude parmi la population d< centre do la ville après cette fusillade oi entendait parfois des coups séparés, puis de 1 nouvelles pétarades. Peu de temps après une lueur sinistre vin éclairer les tourelles de l'hôtel de ville. TJi • bâtiment brûlait du côté du palais de justice Kus tard le brasier s'étendait vers le côt« Est de la ville. Un second foyer d'incend* s'apercevait ensuite du côté de la rue d< Diest, o'était le café « La Royale t qui brû lait. Puis un immense brasier «'-annonçai derrière l'hôtel de ville: c'était le batimen des Halles où se trouvaient les archives e la bibliothèque de l'Université, auquel le Allemand avaient mis le feu. _ . La plupart des habitants, terrifies, passé rent la nuit dans les caves. % ? A la levée du jour, personne n'osait s a [ ventureir à la »rue. Dans la matinée du mer credi, notre correspondant occasionei vit en trer chez lui un étudiant de l'Université ' faisant partie de la Oroix-Rouge, qui venai lui conseiller de quitter la ville, parce qu les Allemands avaient l'intention d'incendie toute la vile. Immédiatement notre cotres pondant s'apprêtait à partir avec sa faniill» vers la porte de Tiriemon t, où iil espérai trouver un gîte. Les rues de Louvain éoaieii désertes, mais en différents endroits le foyers d'incendie allumes par les Allemands faisaient rage. C'était sinistre. Arrivés à la porte de Tirilemont, les fu . <9 tifs furent arrêtés par deux soldats qu , ieur annonçaient que c'était inutile d'aile plus loin, parce que tout était brûlé dan cette direction. La chaussée do Tirlemon était cependant encore épargnée à ce me ment là, mais des maisons situés au delà d~ pont du cheonin de fer brûlaient. Les soldats ajoutèrent que les trains aile manels roulant déjà jusqu'à Louvain, on pou vait se rendre vers Tirlemont ou Laége. A la place de la Station, au lieu d'embar quer les voyageurs, une compagnie de soldat s'ocoupait à recueillir toutes les personne ? qui voulaient fuir, mais en ayant soin <de teni; 1 séparément les hommes jeunes ou vieux, e de parquer ensemble les femmes et les en r fants. Des séparations cruelles eurent lieu i ce moment et le cceur endurci des brutes aile mandes ne se laissait vaincre par aucune sup pli cation ni par aucun argument. Quel a été le sort des femmes et des en l fants? On l'ignore. Quant aux hommes, il I ant dû marcher avec les troupee allemande comme otages. Ils ont été conduits par He rent à Bueken où on leur a lié les mains su le dos et où on leur a annoncé qu'ils allaien être fusillée. Us furent, dirigés ensuite su : Ganipenhout ; où em les a logés à l'église e i* )ù plusieurs d'entre eux se sont confesse î oendant la nuit, étant convaincus qu'ils al ? taient être massacrés par les Allemands. 1 Le lendemain, on vint leur annoncer qu'il ? étaient libres. Les étages ont dû passer de - vant toutes les troupes allemandes échelon ? nées à ce moment d?.ns les environs de Mali - ies et ont dû souffrir esonsrtamment les que j 'ibets et les menu ces de ces hordes avides^ d t Min g et d'extermination. Après bien des péré i içrinations et bien des déboires ils sont arrivé 'a >ains et saufs à Malines, d'où un grand nom bav» op.t du rendre à Anver*- La reprise è Hsfstads : Trucs allemands ' La bravoure des nôtres La bataille qui a été livrée dans les joua nées de mardi et de mercredi dernier au-del; de Malines et dont un des principaux objet a été la reprise de Hofstade contrée boisé dans laquelle f ennemi s'était fortement r-c waneihié, peut être considérée, tant au poin de vue de l'intérêt stratégique qu'au poin de vue de la bravo iK"e des ndtres, comme 'ui des plus beaux exploits de nôtre armée. Le contingent allemand établi dans ce pacages s'était rangé en une immense lign , com'be, dans des bois environnant un gran< plateau. L'ennemi avait le double but: d protéger le passage des grands renforts all-e mands qui eanp<runtaienjt cette voie pour allt rejoindre l'aile droite prussienne et d'autr part d'envelopper les forces belges qni vou diraient les en empêcher. Oui mais... il avaient compté sans la bravoure de® nôtre qui, malgré leur infériorité en nombre e malgré leur position moins avantageuse vien nent d'inscrire une page des plus glorieuse dans l'histoire de notre défense najtional®. A l'approche de nos troupes, le village d Hofstade fut incendié par Tes Allemands qu purent ainsi, grâce à cette torche hoianiblfl mieux distinguer les nôtres, tout en restau eux-mêm.es. en lâches qu'ils rosi t. crampon nés derrière les arbres et les arbustes. No régiment n'attendiirent pas. Avec un élan iiKlescriplible et av^ec un-rage qui esit tout à leuj* honneur, le premie et le deuxième régianents de... appuyés pa la .... se jetèrent bravoment sur lés position de l'ennemi et là, qui à coup de fusil, qui ; coup de baïonnette ou à coup de crosse, réua sireiiit au bout de plusieurs heures de comb» à décimer ou à mettre en fuite les troupe aiiemandes. On a vu ele nos soldats qui. furieux de r&g patriotique, la bouefîe couverte d'éciun ■ poussiéreuse, le fusil cassé en deux pair un - balle allemande, couraient d-'un buisson l'autre, souîxîs au bruit des shrapnela qn pleuvaient continuaient à déloger et à abat tre la vermine exécrée. C'est finj. Le feu allemand a cessé et no dlairons ont annoncé le « cesser le feu ». No colonnes se mettent en marche dans la clirec tien du viHa.ge. En route elles rencontrer d'abord un groiipe égaré d'une soixantain '3' AIlemiandS9 qui, aussitôt, hissent le drapea Wamo au bout d'un fusil. Là ee passe cett chose incroyable mais vraie: Le jour commençant à peine k poindre, n; eemmandant envoya un détachement pou surveiller le d&îarmament des soldats en ne mis qui devaient, l'un après 1" autre, haait le mains, se rendre prisonniers. Le soldait Mîny J des grenadiers, qui nous raconte ce fait, di avoir vu les quatre premiers guerriers nru? 3 siens se rendre suivant l'ordre donné. Ton 1 d'un coup, Tes antres « liéros » prussient : avec la lâcheté qui leur est co\itumière et- e - entendant l'arrivée par derrière de troupe i qu'ils croyaient leurs et qui, font heureuse ? me-nfc, étaient des nôtres, se mirent à tire ' sur notre premier détachement. Mail leur e s orit car en un clin d'œil îfe furent réduits a-' silence. k II n'y eut pas de truc du reste-que les Alik 3 manda n'employassent pour donner le chang à la bravoure qui leur manque. Se voyant d<" " masqués dans un eles bois de Hofstade. le Allemands criaient « Vive la Patrie » dan* 1 ■ langue et sur le sol qui sont tous deux nôtre? - a Oui, Vive lia Patrie! » répondirent nos sol - date tout en leur crachant à la face les plu î belles de nos balles. , 3 Le bourgmestre de Hofstade et pausieur î habitants ont été "pris comme otages. D ' nombreux vieillards, août le forgeron, ont ét - lâchement assassinés. > Dieu les venfirora! : INTElT ANGLAIS . L'armée de campagne félicite l'armée naval Londres, 29 août. — Le général French téléyraphié à M. Churchill: Prière de remettre les félicitations de l'aï mée en campagne à l'occasion du splsndld succès naval d'hier. J Sur Mer - Les prisonniers allemands ^ à Londres 1 Londres, 29 août. — Les prisonniers naval - blessés allemands sont arrivés. ; A BRlfoES On nous télégraphie, le 29 que U pet-: r châtelain des environs qui avait été arrêt t sous la prévention d'espionnage a été relâch r oa midi. On est à ce point rassuré et tranquille b , qu'on ne croirait pas vivre en temps de guei . ra 3 L'appel aux peuples civilisés Une mission belge Une délégation de nos_ ministres dJEt« ? partira lundi pour lea capitales^ du mon_<] - civilisé afin d'y exposer en détail la conduit ? des Allemands en Belgique. Washington semble devoir être la pteniiàr ,étap# de cette mission patriotique La Hollande proclame l'état de siège partiel en Zélande, en Brabant, en Limbourg. am»umxlîldi, 29 août, — Par décret royal, l'état tU siège est proclamé, dèe aujourd'hui , pour Us oommuiieâ ifuivanto#: !• Provins» Zélande (près frontière) s 6ns-vangent, Weerfcdorpe. Zuiddorpo, Koewaoht, Qversiag, Ax*l, 8t. Jane te en, Graauw Hulst, Glinge. 2° Bmbajit t Futta, Ostiendireoht, Woen» drccht, Huybor^en, Bergen op Zooni, Wouw, Roz>enaa«l et mi*p*u, Rucphen, Vorenseindc, ^undert, Ry»berg«n. 3° Lim bourg : A m by Bemelen, Berg et Ter-bJyt Bocholt, Bororuaron, <Jadi«r Keer Eygol&horôï-i. Ei ,/len, Sainte Ge.'ijr'ud^ (îronsr-eJd, guidât», H-e-or. ïleerlen, Houthem, HuvUborg, Kerbrnd-e, Klimmen, Ma.astricht ïlargratm. Mes^îh, Mheer, Moord- beek, Ou^^lkenbwg, Oudvrownhoven, St. Piet«r. Rvnkholt, Sohaesbcrg, ^chinsurgeùl Simp^Jv-p-ld. Slenak«m. Vaals, Valkenburg, Voereeniaal, V/yke, Witten. ( Havae Reuter.) L'attitude des feutres L'Espagne si elle se départit de sa neutralité, ea sera pour marcher avec les alliés " Madrid, 27 août. — Le chef d<u partd ré-foriniate. dans un discoure qu'il a prononcé, à Vilip.\-ncioaa a déclaré qu'il] était, nécessaire que l'Espagne garde la neutralité autant qu'elle ne serait pas en danger pour son hon-t aour et pour La vie nationale. c li importe au gouver .vement, dit l'ona-' tour, d'apprécier jusqu'où cela e«t possible ; ^ ipaia sa un jour les exigences politiques intea-e nationalea ot les milUe .rno:dei.ts imprévus du. j conflit nous obligent à nous départir de notre! ? neutralité, no» coreligionnaires politiques ne, ^ doivent po» ou biner que dan» là guerre ao-: " tatedle nos sympathies vont à la France et à ; l'Angleterre q-us représent.nt dans celte lut-^ te, la causo dr la justice* et de la paix. t t Un n'oublieront pas que nous avons des; 5 intérêts communs aVeo ces dtux nations. t IfitOnt donné que noiw avons pxmr voisins 1® . Fr^ui(Vd et 3c Portugajl, deux alliéu de t'An-s oilète.TT-? eô considérant que ceî.le-oi est maîtresse de» mers, nous coannietitrions un caime â<e 'lèse-pa-ti'i-s em nous séparant de ces deux' j, natipnA. Ceux qui veulent faire cause coonmn-nc aveo l'Allemagne et l'Autriche-Honp^ip t' prêchent inconeciemmeait le suicide de notre nation. , » J'insteto dono sur eo point : Ri un jour nous derens abandonuier le neu/tralité, que ce > soit pour mar<-h er ré?o!ujiient ans cotés dv? r la France et d» l'Angleterre pour ne pa.-r marcher à' la mort, x I La fl©r»^èg© | Sympathies de Bergen Une d* nos firme* commerciales a reçu hier ■ une lettre dont nofus détachons c*> passage 1 intéreK>ant : Bergen, le 18 août . 1914. Messieurs, ...Permettez-moi d'ÏDXPRIMER MA PLUS GRANDE ADMIRATION POUR LA FA- * ÇON SPLENDIDE DONT VOUS A\TÎZ * BATTU LES ALLEMANDS DANS F;T AU- - TOUR DE LIEGE (souligné dans le texte), t .Te puis vous assurer que les sympathies dans mon paya sont pleinement avec vous -dans J cette guerre terrabile. Nous gussi, noais avon^ 9 niobiEsé( toutes nos défenses côtïères^ infante--rîe, artillerie do montagne et artillerie de; i campagne. Je crois que ia sympathie et le« sentiments da 1s Norvège sont avec les peu-- - pies anglais, belge et français, et nous e&pé-s rons vivenient que vou» prissiez vou» arran-; - ger en Belgique pour continuer à vous défiem-t dte et pour rester vainqueurs. -1 Je voue serais très reconnaissant de vouloir-t rn''envoyer quelques exomplaires des iouanaux - belges, contenant le récit des combats de la ^semaine passée autour de liège, car en Nor-; - v4>ge noua ne savons que très peu de chose - 3ur œ qui ec passe en dehors de ce que k*v r bureaux Woî/f et Router nous câblent de: 1 Bbrlin et d« Paris respectivement. Comme; 1 ces nouvelle» ne contiennent pas beaucoup de: vérité, il serait très intéressant d'avoir vos - journaux bdgec et d'avoir un compte rendu ? des batailles qui ont eu liieu.^ Envoyé a toutes' - v&x lettre® et vos journaux via Newcastle-on-^ Tyne et reoevez, etc. » F. C. SCHONBERQ. : Honneur aux feraves ! s .L,es récompenses poux' aoiiona d'éclat Sorti nomnv&a chavaliena d» l'ocdrs de Léopold ; I& zntbrécâuU ROUSSEAU, Jean- Jacques, du régiment de changeurs à [ cheval pour l'action d'éclat aocom^ie au <x>ur» des engagement» autour de Diest. R M. JOORIS ilodeste, échevin de la communs ds Loxberg»n pour 1« courage et la - bravoure dont il a fait preuve pendant le e combat de Hael-etn. Est nommé chevalier de l'ordre de la Cou- - roime : M. LAMMING, oemmissaime de surreillan-■■■>9 du Comité aupériefur de ontrôle pour la fac^on dont il «'est distingué dans toutes lea missions qui lui ont été cotnfiées. Sont nommées dam l'ordre de Léoppld II : Les d-emoiselies DîMARTINBLLî, Valérie et VAN LÎNT I<éonie? préposées aa service télléphonique de Louvain pour la condiuito et * la belle bravoure dont elles ont fait preuve en r-eBtant à leur poste deva-nt l'ennemi. La déeoi'ation militaire est décernée: Aux soldats de 2roe classe CUFFEZ Auguste et PARTS Emile, Henri, Joseph du' 23trne régim««vt de ligne pour l'acte de coura-^ Sa qu'ils ont acoompai au combat de Grrânde. iioniinesits d'un mais A la dettîâitde de nombreux lecteurs, nous avorw décidé d'accorder de« abonnements d'un mois à raison d-un franc 50 cerrtimcs. N* pouvant nous occuper ds l'encaissement prière Instante de joindre îa montant à la aemande d'abonnement, t La « METROPOLE s est ssrvl? à ss* abon-e nés anversols en DEUX EDITIONS EN. e TIEREMENT DIFFERENTES à 8 heure* du soir et à 6 heure» du matin, 6 La famille royale Si l'on veut bi«u Ne lapptaler, «i oc» heures îéfastes, Les brillsnts» <t\au-é«« qu» firszuo los bion-aimé» atouv«mina dcvns diffémitfl» ailles de notre vaillant» B^jdgiq^ie, et- notam-riexiii À Anvers, il em r**>»ocrt qu» ût ir««ç^ci et. 'amour qus nous éprouvons pour le fcajniH* "oyale sont eu nous des fientunsnt» profonds >t indéracinable». Aujourd'hui que notrs paya f»t- saccagé i>ar l^s ho-id-ea d'Attila II. qu6 d«s &waii}«a ea rhmes pleurent la mort d» leur» membre» lefl plys eabers. voient leur foyss- détruit si rs-ragé pâ-r Let band*» dévast&trio«s, le perupl? b»eige se reesorre de pin» en plu» an pied dv trône d'où nos «ouveî-aùi» donnait un réconr fortant exemple d» forve anime et d'un s*n& f^oid qui ne se déinent jamais. Noua avons interro^jé de» soldats oui on* vu le Roi but le fraat <le bataille. L» soc.! émerveillé» et entli^rmaiset-e» de î'ettït/nde d* souverain qui vit de la vie m&me du soldat mangeant la niêarvo •oup??, qiiSJîd fi 7 «n a grignotant une croûte d* paie ww eve« !d même satisfacîtior qu'il dégusterait ds^is fcc* palais les met* le» pk» sueonl»»ts préparé* pa/r des Vatel experte. D faudrait le voir, nous dit-on.,, interroges les soldat* aveo cette tranquillité empreints dje douceur qui est déjà, uo réconfort, aya®.' pour toua le mot qui convient, circulant dwp les rangs dans l'apparval le plu» simple e ^in.téreif.sant aux détail» 1» pHs minime». Il ignore îe danger, le v«ntt ignorecr, » porte aux oiwlredtti l-«s phï* roiànaev^. da^ia lei »>nes où sifflent la mitraille, voulant tou voir par lfui-raême, m dépit d<* recommanda tions de «on état-major qui, \sa de réoéte-dPrertez garde, Sirs.» ce peut que suivre lea; iptrépide chef. — Pour un tel chef, nous dit un «okla-t, qu était au massacre de Liéce, et qui était ; Malines, nous allons d» l'avant, car eofù nous ne pouvons tout de môme pas reebar •» arrière de notre souverain ! Dix, vingt, oecut soldats, sona-officifers, offt ci ers, tous nous rapport-ent la mêrre ohows. — Le Roi 1 un valeureux gér.ée-nl ei xp grand cœuf. tDbo-nuoinp-nous aprè« cela, si no» soldat font dos pwd'£?e® qui étonnent le monde em tî'er et dont l'Histoire «nregistrem sa lettre d'or lw bants-faits pour La plu» grande gloi^ de la Belgique. "Reportons aussi notre pensée v«« î» gr* ejeuse souveraine, épouse stoTqne et rnèr. ifi comparable des petits prince» et d« b» deaise princesîîo, espoir?: de la na/tion, part* aeons sa douleur co.-'njne elle prend part b h douleur de ee peuple qui. il n'y s pe« b^e< longtemps de cela, 1 ' aclam^it, quand eS)< ]wssait en cortège an milieu de tw rues e* fè're, sous une pluie de fleuru accueillie d-vibrants vivat» de «Viv» la Peine 1» Aujourd'hui, 1er» t-eropr- sovjt chan<fés. Vr-cette fin du mois d'août, oft le soleil briSe vaniableiment, illuminant de» nrènea d'bor rfur, de nos cceum empli» de patrioti*vm«s lit aveo une nouvelle ard^ver k> eri de «viv» ^a Famille ro-yele!» Dre"en 2m° page las déclarations enthousiastes ai Parle»! anglais 5^Sé555B555m55*S55?5S5B55B555BSP55S La neutralité suisse La ociuçul de Suâsss h Anvers nous adr«» la iebbre suivante: Journal « La Métropo-le », An-ver*. Messieurs. La question a été poeée phisiean* fois ce derniers jours quant à l'attitude do le Suis»-d^-ns le conflit européen, oecri surtout paro qu'une grande partis ds notrs population parle la langue allemande, J-e me suis adre^ à mon gouvernement pour ayoiy une nouvel assurance de ce que le Suisse gardera un-neutralité absolue. Je viens de recevoir la dépèche suivante e je vous serai* bien obligé as vouloir soi £sir< l'Insertion : L» consul de Suis*», (s.) STEINMANN. « Suisse est «t restera parfaitement netrbr ■]xiuve!5 donner a-ssui'anceî. le» plus catégoù-i qilea déolanation formelle de nentraliié 'tr^ns mise au Gouvernement Bçlge le eîno août. » (signé) Président Oonfédératbloa » HOFFMANN. » > e>o^ La presse itellandalst La presse hcHandaise accueille av«c besw coup trop de facilité» les nourelle» qui h vitennent du «Wolffburjaau». Cette ten dance est ^nérale, mai» parmi lf# joumau' que nous dénonçons particulièrement à F ai tantion se trouve le «Maasbode», qui, dan le, numéro que nous avons reçu e» matin pu blîe sur un ton peu sympathique de* hiirtc riëttoa ayant trait k ia guenr*. Il va même jusqu'i te moquer de la façot dont noua parlons k> flamand. Voici, au surplus, k titre d'indication 1 text-o d'une dépâcho Wolff âne journée», hollandais du 25 août reproaiœsMs* : Berlin, 24 Août <"Wolffburewa). — ïa «si snîre anglaise a retenu )u«que vendredi fl&ati la nouvelle de l'oocupfttion â* Bruxe-Ilen, qîi a .produit à Londres un effet déprimant (écla n'est pa# vmé et les journaux hoî^ji dais le so.vent bien puisqu'ils îvçolverst k joprnaux anglais). Le journal anversois « ta Métropole » oor st4te que l'occupation allemande de Brux<^ les se fiait d'uiv» façoa mexlèle et modéré? La population de Brux^Hes e^t irritée ooîitr le gouvernement qpiL jusqu'au moment d l'entrée des Ailemaneas a trompé le oonpî par des nouvelles de victoires. (??f) ÎLee journaux belges( 11!) publient mainte nont (lies nouvelle© om.tjelk« allemandes d la guerre. Les trains allemands vont mai#! tenant sans enezmbro jusqu'à Liégp». A la suite d* ces fait» nous avons adrtm au « Maa»bod« » la dépêche euivan/té: t)étrrfenifcona formellement dépècàv* WM bureau 24 août citant « La Métropole * L*? Alîenwinda publient Bruxelles fausse t Métrc po-je ». Protestons énerg^uement contre pe reà puboédé indigne nafcon civilisée. Protestons en même temps avec indignatfe: eottre tendances pea bifoveillant<»» d*a oor roïpondAnoes que publie comnte ém&nan d'Anréra et âeo «avr&oc* dans numéro àu 2 août-, « Le Métrople ». e « s Ls t Maiftsl^ds > nous a réporwfct ? t Reg!-ett</ns vivement avee voue csWnîW dont souffre votre malheureux pfcjs. » Quant aux conrespendaneca {nerîmin^ elles émanent d'une personne qui «i îx&g pur sftng elle-même. » C'est du propre, S 7 » ^*0 wt JPîe^ « pable d'écrire ctann les termes tros «roc trouvés dora lt « Maosboât » r Lavant-guerre Contribution à i histoire è l'inmon ailemaiide en Eelg'pe : DOCUSEKTS SilStXtS (Sui'te.) 1 La commerce des grains , L&3 flrmas belgo-aîlemaridss On noi» éorflt : [ Un faik_ qui n'a pas encore été ©ouiligné [ n^aiis qwi mérite de re-uen^r l'attenition est bien . la conjsticmtioo étrange d» pluaiieuirs fiirme> ' «i^géess d/an» le çcrtnmiçrx» des grain-*-» £n foudijikurvt Va iistç de qea firmes, vou> } comstsartcirez A votre ^rorwis s?Uirprise que nom ^ bremsas «ont oel%A" où k-» tiittiulair-e* s<vnrt AIV mands d'ori^âne. Tandis qu« l'Un des ass*>-. oiés oansei-ve sa îit^rionaiBirui aïlemande, l'autre - s'empnestse de demander La naturalisation biplfe, i je me ssïls souvorvt demandé epuel pouva^U t bdon être !e but de cette double nati^n^liirté — , sam jomfci^ être- parvemu à y trouver une 1 réponse pénemptoime. E-tiaiiit-ce par irutérêi sVnaté^iq'iie pour pou-. voor as<g"ur>er leur ex i sterto» !ons d'une ccuifLa- grîition etnffa-e 1«$ Belles et les Teunone ? 1 Etait-ce piu» sitmpiejrienit pour pouvoir joiair de» faveurs réservées &/ucx firme» .aiMe-1 mondes lie>ur ffou.vem'fmenit tout en pou- - vnnS sf- prévaloir, à l'qcoasioni, de leur natio-1 njailîité belge ? l-es .faits sont «I patents que noue poum}on<-cuter des firmes dorur î\m des assoaiés es" - nfvênu d'un grade dans la garde civique 'looaJ*-» tandfus que l'auitre porte les armes comme nous. Sans pouvoir avafnoer des preuve?, imrné- - dSates et palipab'.es contre l'une on l'aajtne 1 fijrtme en particulier, la simiple constnitartior ; di ces siiPuait.iono ambiguë* donne fortement ► h réfléchir sur les sentimen;ts de ces natu-1 naliisés. » il es/i prctm'é que beaucoup d'entre eux. tx>i3t en éttarK devenus Belges sur papier, cor» » ^rvaiienff en leur cœtsr dies sentimen/rs nette - menu germanophiles. Leur plus grande satisfaction restait d«r- - pouvoir assister à des fêtes e: à des banquet* 1 organisés par lte colonie aîlernainde ! Us ne main«FU«ienii aucune occasion d'affle rrj«r leur origine allemandie; i.Ls ne frécjuen-\ '.aiieret que les Allemand^; ne parlaiient cyu. l'aîSemand ert éduquaient leurs enfants en , allemand. ^ Çuelile oonchtstcn devons-nous tirer dfe ce / q>ua précède ? Chocuri tirera lia sienne. Quant à m<Jû .si i 'ai cru u/tîbe de formaiier • ces fait* et d'énonorr le;» idées, quJ me son' ? ven.uies a lVsprk en consta tant La-duplicité dr ces firmes belgo-aJ'lemandes, c'est upjkjue ;nerut dtan» l'espoir crue Pautoriiîé puillitaine exeroe une survcd-ilcunoe serrée sur ces na-tjun&e isés de surface n'ont <iu Béi<î« que be ; fians-.e étûÎ3UetT(e. La signaUsatlon des chemin* éls fer On nou^ écrit- : Depuis eyuelcyuea ssrunées î'arimànâ^trHt.toa (Iles chemjjns «Je. ter a cc*>(<ê de k îiKutci k !» main «c toute » sa signaRsa*ion éiectn<jfirt <Jk>s grandes gare» du c&Ktam à •& cr-j&.èsusi w.îien 1 tonde Sieniens-Schwkert C'««t 1* oerwoiwvs>4 allemand en majeure partir de cect» scics?^ v|P-i 'à fait toute» 1rs UvMaiJGW^onft; — cire^dan* avec Diibre-pananins ®ur tOu«e« les Situes à*. On sait quel/fc imponfeunew ie mouv«aKmÉÎ des chemins dit fer a sur la rrwjbtfi^'Tioj-i d* l'armée et la cjbnopmtrsFpfon de* Prévenue à tenip» p«r qiielqkar» «r*ir$é* l'ad-miniistratiion r fak ««rveiT'er sé^ 6-«rr»m>r dès le début toute* !es oabine» de si<?rra)^t«wVjîi (fud oomrtia ryj'acém W mOurVe-rii*** de# trai#» et v à notr^ oc»n«« r*v«oor * asw^u« act.ï dis «abot aige n/a éré commua H ? ) . Mais dema/ndra k u<rv mgénirur ^t^jeic.-mqije die l'Etat (cheminrt de fer) si <« «■** minutes >» un ageo* <5u foumâeîswiur n 'eut pas été en mfcswure 'd'embots^Cter c*-fv. dianii quaitre jouns tcf^we. tsnr car*# forrrwirai nœud de corn niun<Joew.~fon ? Ma {sitDuaitrion m Incerd» de ss&ner mais itiifoimez-voiu» je vra» prie. Vif Belge. * »'• On nous é^rk : Anvers, *7 août 1^14- Dans votre article « LVivaot gsjerc* n p»r*« iains votre édition d*» if coût \xaos ,i-u'il exkwtsi-t un dépôt d'orme* etc. « împac*»** jpnckeu. à Liège. » Liégeois. W che* <&* «| crois de mon devoor ds tfcnua tagnabrr qu 2 ^klssmi'k également, dten» 1» demd^*3 Vl'emand expjis^ de k* rue de fietbave, A • iége, 10.0&0 fuïtl» aflemaods. Iât commissadre d» (*ïâloe de b *.*: dsvi^nsi ' rue Hulilos, Liège ) co»u « a œoui» W oredli 5 août « pc«jr <sïW dswi» œ d^-pô^ • lémoniter ces armes et k» rendre nquwS whVT#, Veuillez, je voue pr*e. Wre dr œ^e iernrs^ i'"usage qntt1 vent* ç&aierz «? reywi. mese sieurs, me .^uftaœkio» dî^lnguép*. fed. Rogisîst. s, rue H'jiVj», Liège. Réfttgî/ à Aniver*. tS. ch^yuseée <» Remettre directement au jourrtaÈ lea let* très concernant l' «1 Avant-Guerre s. 1 les Alleitiantis seront &i;: . au sag É i'htimamté disent les Russes > L* ■ xreeae russe é&t extirèmeanent vioileal ( oouta*# lea Alileinan^i. À titr» d'échantillloi ? noua donnons ici la traduction d'ua a^rtia 1, d1» i* « Gazette de Sainrt-Pétcrsboua^g » du £ ■ juillet (18 août) 1914, arrivé en Belgique . K mercredi 26 août (nouveau style). ' La traduotion est du» à un Gantois, Ai Diegeriolç. t On verra que les Ru,■ses, pas plu» que U ■ Bfdaes. ne mâchent leur» mots ! voira. 1» nuoix-eau : L?s traversés d'Aix-îa^Chapèile t>ar le oj , ligula contempoi-ain, Guiliaunie de Hohenzo _ lern, à la tête d» se» bandits teuton» prouv que d'attention des généraux allemand & tuttirée x>oair le moment vera; le théâtre fra<t , oo-boige des opéa-ations de guerre. L'Atilia moderne (oor comme tel Gu'ïlauir II, se présents au monde civilisé) a quitrté « «ipitale, eeion toute» probabilités, pour coa daaire en Belgique, en Alsaca et en Lorrair | aes hordes de Huns XXs siècle aux iusrtino s féroces. CV>mme on la voit dans son vrai joux, ! __ véritable baotiqne allemand est faits seul-j ment de cruauté envers la paisible populatio . dea campagne», lea malades ot les prisonnieu-t blj>ssét> ou non 1 Bientôt peut-être nous parviendra- îa noi 9 velle qu» l'empereur G-uiMaume, son Me. Kronpnnz Pi-édérie et !■?« généraux d* _ smte impériale se sont déclarés cannibales qu'ils dévorent lea cadavre» des ennemi» tu< 3 ev. qu'ils boivent dans les orânqs le sang bi main. B < I>* rag» teutonne » dont ont parlé 1< t ohroniqueurB des siècies pat/té» sa moptre4 n<c éteint^ encore, sous le vernis de cette côvi'l ^ajkion que les Allemands veulent imposer pv, - aut>ea peuples chrétiens. 3 Cette rage a tant dégénéré^ qu'etLa srei : changée en banditisme vd et lâche.^ Toutes coa torturea qu5 ont été infligé» < - qu'on influe encore en Allemagne et en Ai t/riohs aux étrangers arrêté» (en n'en exce] taJat pM let Américains neutres), protivet - que dans l'ânxe allemande il n'y * ri*ai c - chrétien, rien d'humain. Les Allemands ©ont les dégénérés du moi [•de, ca sont de» canaittes ayant perdu toul p conscience^ tout honnaur et toute honte. Pou* loo sujets d» Guillaume ls Fou < ■pour ceux d*v François-Joseph le Saugu * naine, il n'y a lien de sacaé ni dans le cdfe f ni sur 1* terré. - la chancelier de fer, Bism&rck, prodair un jour cett» formule : « Les Allemstnds 1 craignent personne, «d ce n'est Dieu ». * gi le» Allemands se souvenaient encore 1 Dieu, ils ne brutaliseraient pas les hinoceir •>t les malades sans défense venus pour che ^îér ls guérison dans les stations thermal1' 1 îillemande® «t tombés maintenant danb i - mains des bonrrex<ux berlinois. Le» Allemands se sont mis Mi ban de Fh1 manit4 1 par leurs agissements de b^tes fa-i 1 voa il* se son-t rayé3 eux-mêmes du nombi - les nations oiviîisées. | XJne épidémie det foHe a saisi l' Alîemsgjr - et P Antrk-.he, patries des VandaCes. Miaés l'heuro des représailles approcha ! Le genre humain est venn à bout rie N-roa ,de Oaligula, de Tarn ed an et d'Atiila il viendra h bouri de« Huns du XXs sâ&dle. 9 Lorsque l'Atlleanagne et l'Autruilie seroi '-édnitee eux poussiàro, lorsque ces pay» seror * foulé» aux pieds par lee vainqueurs, saj p auotm doute oeux-oi, Ruases, Français, Se bea, Anclsia «ra Belges, n'imiteront pas 1 r- bacdà-te tsntooa ot 21e massacreront pas 3-5 oaWible» habitant». Cependant ils ne peuvei oas fdr» qnaa/tàar aux modernes Atwlas W. dui^ant le» Teptop» •« maasa^are du iar*;dà» ^ civilisé. 2 «La rag>f teutonne », par laqWàff i» Afr-lemaneisy veulent faire te^ean-^Ler TRurepe rfir> bière, ne doit p«» effrayer lei <n*>S}r sés : elle soulève psjrtwuT r* ^ désir irrésistiible d» a»«*rtre R* i i» cruairtii r.qu tonne. Toui. le» animaux aan-rages, a-a ta»a>ont cUf se jeter sut l'homme, se §eo.te«.t {ïH»- d'xin# 11 rage inconsciente^ Mais jamais iusqu'fc nco Joni*» ia T9xw ds mjassacre, n'a rait Ww toup*. ni kw <Aâea.b«^ ■' m les tigres maître» du swude. r I^?ur ns-ac pe rertdra pc® Km Àîîeaaaudfc r maître» de l'Europe. Sachant qu'i) ne fiait aArt-ecudr» «îes A2W-nuand» ni mrâee, ni W taotedre pét^>4 «Kaqee s habitant de runiven^, a'*pparfcf*»«t pa« k :a race teu-toqn», d*>it fennenwcr^> <iàrsiï&. à se défendre oontr* l'tnveeion «JJ^snéîtdfr-• cqlà, jusqu'à la dernière goutte de «wa rcts>^, 1- L'Histoire ignorai* «m&cots qt»r» dans W Wi h'écraser un ^nnesni ifui «j retxt b-ts gkwwîb il civilisé, une tmîle otwkèwde- psn&rr»i* rAgro*# 1- on faos du périJ beutoa. Personne n» C3^w®4 la» ABema-rtrfs j 1 h^sf e cruauté froide n'effmye- perwmne. a Aucun peuple clv-Qje^ n» peut dépc?*ar \tx ^ %rm« q'n'ap^è» qne V» iwrtt# s été fos^a^v fu» e qti'au bout ; auoom pwpîe se tw^ ^ déposer les armes areat sue Se dorrJkw eoidasl' alîetr and ait dispam de V surfttc^» éa j^obe a n A nos frères Belges a 1 L'homma§e de la France » à la vaillance (fur? peuple ît Nous -l^ons d*ns le « Matin » de P^ri^i d® >t 24- août In oommtmiqtbé effîei«l frsnçate 1- vaînt qui s.'* p*s ét* mToy* «a Belgique. )- •t Si J'en nous eût cttt.^fi y & trofc sxxmB&xa(. .? en ce premier dirnsnen^ d» la pierre, où Ei)anoe attendiai-t le décurion à* Laryara» 1- pouvait douter «Ooor» de voir à mm e6fé». «4 <e le flotte et l'Armée d» ^An^leters»», «i i«M» nous eût di» qu& vingt-don t jour» ap«*è» nox« aurions pu terminer tous noo eî i- que, Sur tqnt le front, eu prewjtwei, le I, tooire national serait indemne, qW d«ttw i'eÛS adània sans conteste F a Oh l noua savon» W prix dont fcs* anbetlj? e notre sécurité préeeoAeNous g#t*mà en sont les onrrier» rArttabiee. N«cw tpwp® i ont fait leur devoir, usât» rh*àrOÎqtîe n«^tn«f « belge a fait plus que le «en-r- llle s® devait k «He^nècas. fXU 00m dd-^àiî k a ussi de déferait e s* n^ntraiité. Nou» sfcr-«ao» dions tout de te îoyaoté et tls se Mais elle a déposé notre attfcnts t <r ect t&fa 1- qui, par s-, résitît-anc® obstinée, î> pertni1» aet>?# i mobilisation, nottf» ^ouesntro^ieft, '» e que ment d-> nos aClé» dama nos arrivée sur le front de bataille et r'-org*ni*ft< ie tion systématique de cette guerre «s cc^cj» mon} c'est de ppitri»®» Uégedi*** qa'tfe T-ait notre premier rempart, «'«wrt la su S- be^ge tout eaitàèr# donnant f«a : donnait son territoire donnant «*»■ eawtaJ«j a voulu que iié^a ei Anv-cr? d&o# ut l'Histoire {synonyme* de ..Tnsrawçjfie* et i-t Marathon ! - ifi Frères belges, nons vou» arera ap^>art6, % r- y a soixants^feroSs ftr-s, ÎMndépendauc^ ; XK™$i w note paves votrs dette su cenforpto ; jocbïSç v nos fila et lea fds de nce fila, h fcn&ven: \f4 il >cleft, n'auront pmé' mi oaesa rec&X 1- naisssvnoe et cPeoMwa^

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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