La Métropole

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s.n. 1914, 20 September. La Métropole. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/348gf0np51/
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é | |fl 111 iS Il iim 21e Année ' N<T239 gxlitioxx A. E LA MÉTROPOLE rue des Peignes, 59 ANVERS rue des Peignes, 59 ANVERS l trtis lu nn Dimanche 20septembrel914 LA GUERRE : : IlilS ii iill ai i,£;;ïË la pression Italienne Le vandalisme allemand [g communiqués officiel françai LÀ SITUATION Confirmation des nouvelles d'hier Paris, 19 septembre. — (Communiqi j: 19 septembre de 2 heures 45). i notre aile ga-uche, sur la rive droi: jd'Oise, dans la direction de Noycw i*s avons progressé, nous tenons tout* khauteurs de la rive droite de l'Aisi ta face de l'ennemi qui paraît se renfo ce: par l'apport de troupes venues de ! orraine. in centre, les Allemands n'ont pas boi îédesprofondes tranchées qu'ils ont con raites. A notre aile droite, l'armée d :onpmz continue son mouvement de r traite. Notre avance e>n Lorraine est régi iére. Dans l'ensemble les deux parties fore c?at retranchées, se 'ivrent à des attaqu* partielles sur tx>ut le front, sans que l'c ait à signaler d'un coté ou de l'autre u TfeulUt décisif. (fofommuiniqué a été regardé en tran mioa ).. (M. Dèlcassé a envoyé le même comim îiqué à la Légation de France à; Anvers Les vandale* De rrga, iîs bombardent admirable caihédra!e de Reim Paris, 19 septembre. — (Communiqi le 10 heures du soir). A l'aile gauche, nous avons pris un dr m au Sud de Noyon. A la suite d'une affaire assez sérieu: crie plateau de Craonne, nous avons fa knombreux prisonniers au 12me et 15n r.rps et à la garde prussienne. Les Allemands, malgré des attaqu i'uno violence extrême, n'ont pu gagn< le moindre terrain. Devant Reims ils oi bombardé toute la journée la cathédral U situation reste inchangée dans l'ei mbk Au centre, uous avons progrès: sa r le revers occidental de l'Argonme._ Al'aiLe droite, rien de nouveau, mais i itaation générale reste favorab1^. (Ha vas). La bataille de i'Aism Les effets effroyaMe le l'artillerie français On nous télégraphie de Londres, le jo se m tire : Suivant une dépêche de Bordeaux, on wvé des lettres sur des prisonmiTS < 1-wro allemands -dans lesquelHes il <st c lue 'e io° corps et la Garde prussienw o ïriblemetnt souffert. Les compagnes -50 hommes sont réduises pour la plupart o hommes. Le prem ier bataillon dte la iar< a plus un seul officier. D'autres lettres disent Que les effets < 'artillerie française ont été effroyables; d'à « encore disent que ''armée impériae e %iée. Paris est optimiste lort du général von Schac] Londres, 20 septembre. — Une dfoèel » Paris à l'Agence Reuter annonce qi Malgré la brièveté des rapporta officiel & Parisiens ne sont pas mécontents d' 'ogrès de la grande bataille de l'Àisn Ils considèrent le succès des alliés oor i# certain et l'optimiomâ est coijfirn l'attitude des prisonniers qui soi figues, abattus et avouent des pertes s :çuses notamment dans la garde pru *ane. Parmi les Allemands tués se trouve •aérai ron Schack. 5ŒST ET SES COLONIE ^ndres, 19 septembre. L'île de Jamaïque fit un don de» suci ■ 'a valeur de 50.000 L. S. au gfluvern impérial. (Reufcer'e Tel. Co.) Les alliés doivent combattre s jusqu'à l'écrasement k militarisme prussien Londres, 20 septembre. — Le New-York Herald du 19 septembre, commentant les efforts du oomte Bernsdorff pour la paix, déclare qu'il serais incroyable que des propositions de paix émanent des alliés. Les populations des nations qui ont été entraînées à la guerre contre l'Allemagne, croient que la seule issue de la grande lutte est le sort du militarisme prussien qui domine l'Allemagne et qui est depuis longtemps une menace pour l'Europe. Les * armées des alliés combattront donc jus-l> qu'à ce qu'elles écrasent ce militarisme. ;s (N. d. 1. R. — Il est. trop évident que * l'Allemagne fait des ouvertures de paix r" dans le but de recommencer plus tard). a i- * Les Autrichiens brû èreni I eux-mêmes JEros'&w Î5 u Londres, 20 septembre. — Le Dailj Mail n publie une dépêche de Pétrograde, (lisant que les Autrichiens abandonnèrent et brû-5. ièrent la forteresse de Jaroslaw, parce que les Russes menaçaient l'arrière. Par suite de la prise de Kryhcshov les ). Russes coupèrent ainsi les communications de l'arrière à Przemysl. (Reuter's Tel. Co.) E3 ^ Le respect de la parole denRée s et le oliiffon rie papier i (s Londres, 19 septembre. — M. Lloyd x George, dans un meeting au Queenshall à Londres, auquel les représentants de tous ^ les partis assistaient, a déclaré : Nous n'aurions pu nous abstenir de la guerre le sans déshonorer notre pays. Il dit lue dans l'idée des Allemands le traité n'était ,s qu'un chiffon de papier. Cette doctrine jj. du chiffon de papier portait atteinte à lt tous les droits publics. On devrait ensei-a gner en Allemagne le respect des traits j' à l'avenir. .£ Parlant des excuses allemandes, il dit qu'une grande nation devrait avoir honiïe a de se conduire comme un banqueroutier frauduleux. > «o po < Le Canada et les réfugiés belges y Londres, 20 septembre. — Le Times publie une dépêche de Toronto, disant que le premier ministre de la Nouvelle-Ecosse S fait appel au peuple de la province pour 3harger un vapeur de vivres et de vôie-ments pour les Belges héroïques. Le gou-C vernement de la Nouvelle-Ecosse affrétera un vapeur qui partira au commencement p- d'octobre pour la Belgique. (Reuter's Tel. Oo). a ï Trouilles graves à feue On nous télégraphie de Londres, le 20 sep-tembre : De Rome on télégraphie au «Daily Tele sl 3naj>h » : Le «Giornale d'Ita-lia» annonc< que des troubles graves ont éclaté à Vienne. l>a foute a brisé tes vitres aux ministère d< '.a guerre et au ministère des affaires étrangères.(Note. — Il est fort probable que 1e départ de l'empereur François-Joseph est en corré-!aiion avec cette situation fort grave.) : i La Bourse de Berlin reste fermée te L'emprunt allemand d'abord ?. On nous télégraphie de Londres, le 20 cep i- .embre : «s Le gouverneur allemand a refusé l'auite" jj- risation de rouvrir la bourse de Berlin avant ; !a liquidation complète de 1 "emprunt. " 'Mention, te au travail ! - La disparition de la concurrence allemande se fait p déjà sentir. ^ Londres, 19 septembre. — Les dépôchee du Canada démontrent que la guerre et la disparition de la concurrence allemande e- ont donné un grand élan a beaucoup d'in dustrij», suxftout le coton, la laine et le fer. La r"occupation de Lunévilk par les Français Paris, 20 soptembro. — Les Allemands ont abandonné Liméville samedi matin ; leur mouvement de retraite s'est dessiné dans la nuit. Dès les premières heures du jour,totit€ l'a garnison était partie; 1a population respirait.Dans la matinée ,Le sous-préfet de Luné-viMâ, qui était resté là pendant toute l'occupation, se dirigeait à pied vers Nancy pao- La l'orôt de Vitrimant, avec un chef de bureau le la mairie, pour rendre compte au préfet le Meurthe-c.i-Moselle de la situation. Dans s lignas françaises ils trouvèrent une voilure, puis une autconobile qui leur permit de gagner Nancy rapidement. Pendant ce temps, M. Georges KolUer, maire de LunéviUe, qui a défendu les intérêts de ses concitoyens aveo la plus vaillante ânerfflè et à qui cliaoun rend hommage aujourd'hui, s'occupait de son côté, sur les ieux mêmes, de remédier autant que possible aux maux causés par oette occupation le vingt et un jours pendant lesquels Luné-vilie a été privée de toute communication xvec le reste du pays. La sous-pnéfecture a été brûlée par les Tbus français; l'hôtel de ville a été imfendié par les Allemands, non pas par un bombar rlement mais par le feu mis a la main. Oua-•re-vingts maisons environ ont été brulée* bombardées. On n'avait pins ni gaz, n; -lectrlcité, ni pétrole pour s'éclairer; i! fal-'ait u^er de bougie. Trente sacs de farine par iour devaient seirvir h nourrir la population, depuis une quinzaine de jours on n'avait plus de viande. Les habitante de Lunéville ont réellement wuiffert. Aussi on coniprend leur joie après Va d'Iiivrance. T^e commandant d'armes a repris ses fonctions.Tous les ponts aux alentours de Lunéville ont été coupés par les Allemands. Da danger pour une ville libre d'être allemande Hambourg-la-Morte De notîie correspondait de Londres, par clégnamme le 20 sep' !>re ; «(Voswisohe Zei u.ng» donne une description navrante d? Hambourg. La vitfe est absokinvnt morte. Nulle port 'es effets de 'ti guerre ne sont ressentis avec autant d'acuité qu'à Hambourg. La misère est grande. L'exporta»ion est totalement arrêtée, et quantité de navôres sont désarmés. Ce qu'est devenue la garnison de Berlin Londres, 19 septembro. — Suivant des renseignements transmis de Genève au « Stan-lard », les troupes composant ordinairement la garnison de Berlin aiîraient perd<u, depuis 'e commencement de la guerre a quarante-deux mille hommes », tués ou blessés. Ils mouraient de faim ! Cherbourg, 19 soptembre. — Un nouveau convoi d<î biessés aùeïuands est arrivé. -Touà lt® hommes étaient gi*avement frappés, pLu-sieuirs atteints de gangrène et dans un état pitoyabie. Malgré La gravité de leurs blessures, qui les faisaient crier de douleur au débarquement, ia plupart ont supplié les médecins de .eur donner à manger. Un des moins blei>sés disait : « Tuez moi, si vous votilez, mais, avant, donnec-nxoi qued-jue nourriture. » Quand les AUemands furent bien installés la-ns la partie réseevée d'un hôpital de la ville,oertains ont déclaré qu'ils ne s'attendaient ;>as à être traités avec autant d'humanité. L'un d'eux s'étonnait surtout qu'on mît à sa iisposition un lit avec des draps. Ils ont confirmé que leur aimée avait subi, lepuis l'entrée en campagne, les plus dures vrivations. La moitié du temps, la nourriture eit défaut et ils durent, néanmoins, fournir le longues et pénibles étapes. Paris religieux Paris, 17 septembre. — Le cardinal Amette wait ordonné des prières publiques, lundi ernier ; lui-même présida La cérémonie à .\otre-Dame. Des généraux, des membres d« l'Institut, le président du conseil municipal avaient pris place dans le chœur. Une foule immense se .pouvait sur Le square. La procession a fait 1e tour de la place, et au centre on avait érigé une tribune d'où le cardinal, après une oourte allocution, donna la bénédiction. Plus de cinquante mille parsonnes n'ont pu trouver pitaco dans les immenses nefs du temple, qui échappe peut-être à 1a rage de destruction des Allemands grâce au courage dee alliés ) Lss atrocités allemandes Appel aux patriotes 1 — L» Métropo^^uKlie* dans son édition de ce jour, le texte comp'et des t&ois premiers rapporte sur les atr(/ci^l¥ allèman-dee, adressés par la Com?ni*ion d'enquête sur la violation (Un règle* du droit des yen*) des loin et de* coutumes de la guerre, au ministre de la Justîioe. Au r^eard des mensonges allemands sur les «francs-tireurs», qui ne sont établis par aucun fait précis, les rapports de cette commission constituent un réquisitoire autorisé, circonstancié, écrasant, contre le régime de terreur, de vol, d'assassinat et de brigandage inauguré par les Teutons dans notre pays. Il faut que ces rapports soient connus dans le inonde entier. Il faut surtout qu'ils soient répandus à des milliers d'exemplaires dans tous le* pays neutres, qui sont inondés en ce moment de feuilles volantes calomnieuses et I mensongères, publiées jgaj les Allemands. Pour atteindre ce but, nous faisons un pressant appel : Aux particuliers ; Aux maisons de commerce et firmes in dustrielles ; Aux sociétés commerciales,économiques, scientifiques, littéraires, artistiques,spor tives et d'agrément ; A toutes les organisations de'n'import* quelle espèoe en un mot, qui possèdent dei correspondants à Vétranger. Nous les prions instamment de nou: commander au plus tôt, chacun dans lc< "limites de ses moyens, un certain nom bre d'exemp'airea de notre édition du 2( septembre, contenant lesdits rapports, ei de les envoyer tout de suite à leurs correspondants européens et d'outre-mer, particulièrement à ceux des pays neutres. Au besoin, qu'ils transmettenii en outr< des étiquettes gommées, portant des adresses, et le prix des timbres. Nous nous chargerons alors d'expédiei nous-mêmes, à des conditions que nous fe rons connaître sur demande, les docu ments officiels qui doivent apporter ai monde civilisé la PREUVE IRREFUTA BLE de La félonie et de la barbarie isuto niques. Tous à la besogne 1 Il y va de l'honneur de notre pays et d< !a diminution du nom allemand aux yeuî de l'univers ! En prévision de la retraite Les Allemands se fortifient en Belgique Londres, 19 septembre.— Le Daily Mai! éorit que les Allemands creusent de fortes tranchées et se fortifient sur la Sambre. Il y a des travaux défensifs à Sol-re, Thuin, Farciennes, Tamines et Floreffe. De nombreux habitants ozit été obligés d'aider à ces travaux. Des branchées ont également été creusées sur la Meuse entre Giver et Namur. Le patriotisme anglais ne resherciie pas las honneurs Londres, 19 septembre. — Ci* signale des ca3 de patriotisme remarquables des deux amiraux, MM. Paget et Startin, qui, ne trouvant pas l'occasion de servir dans leur rang, ont démission-né et sont entrés dans la réserve. Ils commandent des yachts armés, déblayant les mines dans la mer du Nord, avec rang de commandant seulement. LES ViVRES EN ANGLETERRE Londres, 19 septembre. * La dernière statistique officielle, constate qu'à l'exception de la viande et du fromage dont les prix se sont élevés d'environ 4 et 2 pence respectivement le kilo,et le sucre, le prix des vivres ne changea que peu en Angleterre, tandis que le3 fruits et légumes sont exiurêinement bon marché. (Reuter's Tel. Co.) line ncinlnatisn inp'élanle pour nos œuvres d'art Amsterdam, iq sept. — L© «Algemeen Handielsblad » annonce que le gouverneur de la partie envahie de [Belgique viernt de nommer Henr Falke, directeur cki Musée d'industrie artnstique à Berlin et «un des meilleurs onnaisseurs d'art flamand» en quailôté de conservateur des œuvres d'art en Belgique. D autres «experts» seront nommés sous peu. Après quekjues «expertises » opérées pa«r des «connaisseurs» allemands (voir Louvain et MaLLnes) nos musées seront bientôt vides ! Espérons que M. Max tiendra bon ordre à cela. Le vlriteb'e but dss Allemands La presse change de ton Londres, 19 septembre. — Les journaux allemands changent notablement do ton. Us observent un silence prudent au sujet des récentes opérations en France et cherchent à couvrir les échecs allemands dans cette partie du théâtre de la guerre, en insistant sur l'importance extraordinaire de la lutte en Prusse orientale. Ils déclarent que le véritable p]an de bataille est dirigé, non contre la France, mais contre la Russie et le « Tsarisme ». (Central News). «o-Bzas-CMBJg e* - -— L'anxiété à Berlin Pas de nouvelles ! La Haye, 18 septembre. — Le3 voyageurs rentrés à Paris, venant d'Allemagne par Rotterdam, racontent que l'anxiété à Berlin, est à son oomble. Journellement il se produit des manifestations, qui sont aussitôt étouffées et une nuit les murs ont été couverts d'affiches sur lesquelles on pouvait lire : « Nous voulons la paix I » Le public est trè3 déprimé par le manque de nouvelles et est convaincu que le gouvernement lui cache la vérité. / N ICe numéro, contenant les rapports de la Commission d'enquête, est destiné à être envoyé à l'étranger par tous ceux qui y ont des relations d'affaires. Il est toujours obte- I nable à nos guichets. Réduction sensible par for- f tes commandes. Prière de f joindre le montant aux ordres \ qui nous sont adressés. [ Le coût É la guerre Soixante millions ie marks par joui Copenhague, 18 septembre. — Le lierli-ner Tayeblatt annonce que les frais d'administration de guerre, en Allemagne s'élèvent à soixante millions de marks (7E millions de francs) par jour. La guerre ayant duré jusqu'ici déjà 44 jours, les frais totaux s'élèveraient jusqu'ici à trois milliards trois cents million* de francs. La vie à Bruxelles La capitale ne peut connaître les bonnes nouvelles La rigueur des AUeanands contre la vent des journaux s'est accrue à nouveau depui. vendredi. «Samedi matin, u%e nouvelle pixKxia. ination de l'autorité militaire allemande dé fond l'introduction des journaux belges sou des peines très sévères. On nous rapporte que de nombreuses fa milles allemandes continuent à affluer h Bru xelies. C'est ainsi que la vaste plaine de lier chem-Sa in te- Agathe a été transformée en ui énorme campement où beaucoup de familie teutonnes logent sous la tente. Le témoignage de cens qni nons connaissent Un de nos ooncitoyens a reçu d'un de soi correspondants en Turquie une lettre don nous extrayons le passaga suivant : « Une autre raison~~pour laquelle nous «ui rons aveo un intérêt fanatique vos opéra tions est l'incertitude et la crainte de voii Lésés les intérêts économiques et coxnmer ciaux d'un peuple noble qui a su se distin guer partout et en tout. » Une des plus grandes firmes de Londret .Sorit encore : « Quant à 1a situation l'avenir est à non? at jamais la magnifique défense de votr< glorieux pays no s'oubliera. Honneur à U Belgique. » Fondation de la Banqne de secours de Gand Lors d'une récente séance du conseil com-nunal, M. le bourgmestre a annoncé qu'ur croate provisoire s'occupait de la fondatior l'une société do pecoura ayant pour but l'ouvrir tin crédit sur çage aux personnef lui possèdent des économies en fonds d'Etat ^ots de villes et autre» valeurs de Bourse, nais qui ont été prisee an dépourvu par h -rnerro et se trouvent à conrt d'argent li-■juide.Les négociations entre ce comité et h ^anqne Nationale d© Belgique viennent l'aboutir; la société nouvelle qui prendra 1< lom de « Banque de secours, d© Gand • courra fonctionner dès qu'elle aura réntn? ut premier capital de garantie de vingt miïï< Francs» moyennant quoi elle jouira à la Ban nie Nationfifo c* un crédit d'escompte de ienx cent mille francs. Tout fait oopérer ou'an fur et à me*mr< ~ine le capital de la Banque de secours s'so--roîtra. son crédit d'cvorvmnte sera augmenta l-ans la môme proportion de un h dix. >-<© LIRE AU VERSO : LETTRE OUVERTE A L'IMPERATRICE ALLEMANDS Tous au travail La mm ésiibib Chimistes Nous tenons à la disposition des intéressé plusieurs adresses de chimistes qui feront a-i plus just>e prix et dans up but patriotique le i analyse» qu'on voudra bien leur demander. | Magasin ti'éch ntilions Nous serions reconnaissants aux personne ' qui voudraient nous adresser des échantillon de petits objets de fabrication allemande* ac ' compagnes d'une fiche indiquant l'origine, l prix do gros, I9 prix de détail, etc. Adresse ces objets à if. Jules Claes, directeur de 1: 1 Métropole ». qui s'occupera des moyens d les mettre à la disposition du public. Savon pour linoléum La >DeAmcnliorster Linoléum Fabrik foui nit aux marchands de linoléum un savon qu nous trouvons excellent en ce sens qu'il 11 retire pas La couche d-e cire, dont on a endui le linoléum, lave parfaitement et avive le oouleura. Ce produit pourrait être facilement àna ' lyaé et nu/1 doute qu'un bon fabricant de sa : von ne le puisse imiter parfaitement. Cet article est de jrrande vente. La marque sur chaque brique est une an cre. Cîragesjcé^ésines, paraffine: jCirs carnauba, cire d'absilif D est certain que l'Allemagne importai une grande quantité do ces produits et ava: en Belgique dea dépositaires qui faisaien une rude concurrence à non fabricants. Cirages. — La marque « Erdal » d<> Mayen ce, avait éliminé beaucoup de concurrent belges. Cependant nous avons des bonnes mai sons fabriquant Les cirages et produite simi îaires. Il y a ensuite d'excellentes marque anglaises et françaises et, iO sei*a bien facil ! de nous passer des fabricants allemands. 1 Cérésines. — Les industriels de Hanovre •de Dusseldorf et de Hambourg, importaien la presque totalité de la consommation belge Nous n'a.vons qu'nne habrique à Hérenthn: il y a aussi de bonnes et grandes fabriqua en Anprleteirre. Paraffines. — On consommait en majeur-.partie des paraffines de Galicie ; cepenoant les pa.raffines d~Ecosse, et-d'Amérique, son meilleures. On ne perdra rien au changement de fournisseurs. Cires Carnauba bruto et blanchie. — C «s* } ^ notre connaissance qu'une deo plus im-por-3 tantes firmes de La placo, le Comptoir or»iiv-' merci al an versoia, Société anonyme, importa ce produit par grandes quantités du pay# d'origine. Cire d'abeilles bruta et blanchie. — La ' firme précitée traite cet article sur une tri» yaste échelle. Il y a d'autre p^rt, do tràs " 'xmnes blanchisseries de cire en Belgique. Articles divers à fabriquer» de suite Les rondelles en carton-pftte, originaire* de Dresde, que l'on emploie pour les table* dans les cafés, ponr y p'acer les verres et (joe - les bra^urs distribuent comme réclame. Les pièces de rechange pour presses à im-irimer. Un fondeur, un mécanicien avi«*é 1 ootiimait ent<repren<lre les réparations de tou-tes les presses allemandes existant en Belgique.Ferblanterie. — Les petites lanternes k - main de fiabrioatâon pourtant si simple, sont importées d''Allemagne 1 ! Les piles sèches Une formule : 1 5 Le dépolarisant enfermé dans un petit eao j autoua- du crayon de charbon de cornue «et uonstitué par l'aggloméré suivant . 40 part4«* î de bioxyde de manganèse (Mn 0 ?), 55 t t:es de charbon en poudre, 5 parxl«s de goa>-t me laque (pour oelle-ci 6'adrerfwr à M. Dt*. quenne-Scuvie, rue Van Maerland). ^ L excitant e&t une solution de chlorure s d'ammonium (sel ammoniaque). U est intro-. luit entre le dépolarisant et le cylindre d* . zjinc. ; Pour immobiliser cotte solution on empilai» ? oomme base inerte, soit : 1. Une pâte formée de plâtre gâché, ou 2. de la sciure de bois, ou t 3. de la tourbe, ou 4. du cofferdam («ubvtance extraite de tai noix de oertains palmiers, densité 0.8 pco- - '-'oct absorbant 15 fois son volume d'eau. l<a 2e et 4b bas© inerte sont généralemeast ? miplovées. Le zinc doit être amalgamé, o'œt-à-c&r* t mjprégné de m*?rcure. 27Gi recrues als£t?'er?oes • s'engapn! eo France Mâcon 18 septembre. — Il est passé ei "■are de Mâcon .deux trains complets de jeu nés Alsaciens, de 17, 18, 19 et 20 ans, se diri géant sur Privas. Le premier train contenait 1140 Alsaciens le second 1625. Us étaient tout couverts d< fleurs. . , L'un d'eux expliqua que, depuis que^q-ie jours, l'Allemagne a décidé d'appeler sous le drapeaux les classes 1915 et 191 G. A cet effet, <!ans la haute-Alsace, le6^ie crues avaient été réunies à Thann, pour êvr-dirigées dans une garnison du centre de 1 em pire. Biles étaient à peu près 8.000, quan-fo village fut attaqué par les Francis. Les troupes allemandes, après une rosis tance de quelques instante, durent se replier Elles ordonnèrent aux recrues de suivre ku mouvement,mais cel'les-ci prirent la fuite dan la direction des «pantalons rouges». Accueillis avec sympathie, ces jeunes gen demandèrent à servir dans les rangs des ar mées françaises. Et c'est afin de les habiller, de les arme et de les instruire, qu'ils ont été dirigés dan ® des garnisons françaises. lin commanda!)! français ; se lait sauter avee ut pont Paria, 18 septembre. — Voici un trait ad mirable, qui égale les plus beaux de l'anti quité, car c'est un trait d'hétoïsme à froid accompli simplement, bien qu'il comportai Le sacrifice certain de la vie. C'était tou i dernièrement, alors que notre aile gauche débordée par les masses allemandes, se re pliait sur la rive gauche de l'Oise. Un oapi taine du génie avait été chargé, pour cou vrijr le mouvement de repli, de faire saute .0 pont du chemin de fer aussitôt aprè3 h ■ passage de nos troupes. Les sapeurs avaient préparé la mine. I ne restait qu'à poser le cordeau Bickford • qui permet de provoquer l'explosion à dis tance. Nos derniers troupiers étaient passés .Soudain, à l'autre bout du pont, apparai an détachement de cavalerie ennemie. L cordeau Bickford n'était pas encore posé... Sans perdre sa pré®onoo d'esprit, l'offi cier du génie fit reporter rapidement se hommes en arrière, puis avec un sang-froi< ^ans égal, il alluma directement la mine. ) -Une explosion formidable se produisit: 1< pont s'ouvrit en deux ; les cavaliers aile mands furent précipités dans l'Oise. Quan tu courageux officier du gén;e, il avait fav le sacrifice de sa vie : tué par l'explosion, i fut en outre enseveli sous les ruines du pont 1 M.m m wniir m 20.000 soldats indiens È Marseille ? Genève, 17 septembre. — D'après une in formation donnée à la «Neue Zuricher Zei tung», le» transporta de troupes indienne signalés il y a quelques jours à Suez, ont et* débarqués à Marseille et dirigés de ce por sur Paris. Ce sont dee régiment «Sikss, tou: les soldats appartenant à la caste militaire d* ce nom, l'une des plus estimées des caste: hindoues. Ce n'est qu'exceptionnellement qu'il leu: e3t permis de traverser, pour faire la guerr-e l'océan Indien ; même, û leur retour, ils de vront se soumettre à des cérémonies nom breuses de «purification». On estime leur nombre à environ 20,000 Tous portent la barbe, longuo et noire, et ]< turban comme ooiffur#. l'Allemagne .modifierait son plan i>i:i;ENSIVE SUR LA LIGNE F1USCO-BELOE OFFENSIVE SUR LE FRONT RUSSB Londres, iq a pt. — On majxie de Romt ? aiu « New-York Herald » : Un personnage ou'i connaît certaimemcm A fond '©s élémemts. essenticks du drame uaiire européen m'a donné aujourd'hui d)ra penseio.nennein4s inn-énast^ii-its. D'après loti. ^ ;>lan de l'AHemaéne subi-nail un ch.'un^em^nt rvofend. L'échec ds l'offensive- f</u<lrovanitto^ ; insuccès de la résistance autrichienne ad 1 premier choc doive-ru amener les Allemand» à rectifier leur front d'opérations sur l- théâtre occidental de la guerre. Ce frorn sera racv • courci et probaèbiememt ramené jinsQu'à 'a igne fortifiée Sîrasbourg-MeLZ-Namur. SI meme les alliés pouvaient, derpuis A n wra. a-ffir énerg'i>qiUjemem sur le flanc de l'ennemi» oekm-ci abandonnerait également la Belgique.Cn somme, sur le théâtre occidental de l'ao-. non, les AJflemàrxiç resteraiam sur h défensive. Afin de ne peis dévoiler leur pkm. iia résisteraient sur plusieurs points.cn 9e livrant . nême à des démontrait ion s miKtaires. dais — et le personnage que j"au interviewé tertakï cete comme certain — ilis ont dé]à commencé j envoyer de nouvelles forces en Pru^s» I orierot&ile ,en plius des premiers corps précé-lemmemt expédiés. Sur la frontière russes, les Allemands pren-; iront prochaônemena l'offensive sur la ligna Mlava-Mysfoviitz, de P<*sen vers Ixtdx et dm Brcslaai .vers Rudorn. Fis çhercheron/t à ocouk per lia ligne de la Vist/ule et à domnier la main aux Autrichiens. Les Russes, qui onrt^déià un milBon dlionv mes contre les Amricîvons ot un demii-ma» ' ion contre le général Hardemburg. st- p-épa. . ^nir à parer je coup avec un miM'on dliom-mee ooncentras sur la Vistrute, à Ivangcrod, L Varsovie et Novogeorgievsk. Par le cours <jsa L Nareff, aus rives marécageuses et qui n'offx* , Que peu de passages, ils seront admina.ble-meniî défendons contre une offeîvsive qui vo». . Inaiit, par M lava, tes prendre par De flanc . nord. F-^n at tendant., les Russes poussent leur ac-: ; ipp contre les Auitrichiens. Afin de les immo-Sr'iser. i>ls ont passé la San dans la dirrectioa 1 de Jonoff. ce qui met en dangereuse posture , les Auitrichiens de Jaroslaw et de PrzemysU ; Gomment meurent | les prêtres Roubaix, 20 sept. — Jeudi soir, les AU»- • rnands remeontrèront l'abbé Uelebecque, ao-■ ci en proftisseu/r du Collège Notre-Dame, ancien vicaire de Si-Martin d'ksquerines à Liille, curé au Poirier, puis à Maing. 11 reve- 1 nak d'un obk, qui avait *u laeu. à Dunker-. que, pour son père, décédé le.mois dernier, et ôtait en bicycle;te, seul moyen hm permcttanC de rejoindre sa paroisse. Arrêté par unie pairouiile, il fut jugé, à minuit, par un conseil de guerre composé d'of-.îciens qui le condamnèrent à mort, sous prétexte d'espionnage. Confié aiux soins de l'ao-mônier miiitaiire a-'!emand, iil passa la nuit h ;^ier devant fe S a int-Sacremenit. à l'église de Saint-Nioolias, puis, confessé ert proparé, il parti! courageusement, à s heures et demie, à pced, pour la colonne [>ampierre. Il récitait .-n marchant. Iles prières des agonisants. Arrivé à l'endroit fixé par les Allemands, fi e miit à genoux, après avoir remis une lertm ovtr sa mène, et dut aux quelques personne® présentes qu'il offrait sa vie pour la Franc® A six heures, l'abbé F")elebecoue tombait, - ïrappé de douze balles allemandes. On fit un trou de 60 centimètres, et on l'y jet» » Comme un morceau de soutane passait, un iiabitant vint placer quelques pierres en fleur» sur la tombe de ce martvr. M. le Supérieur du Collège de Ncrte-Dame, qui logea chez lui, l'aumônier militaire allemand, obtint, de lui. avec beaucoup de difficultés, qu'on lui rendît le oorp<t pour lui fair® . ioniner une sépulture convenable. C'est le ; septième prêtre du diocèse de Cambrai <iujl est fusille par le» Ailemanda»

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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