La Métropole

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s.n. 1914, 16 Juli. La Métropole. Konsultiert 23 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/bg2h708x05/
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LA MÉTROPOLE b 21e Année I NÔl96_ §| B ■ ■ A un onces : ABoxvnvaMENTs LE NUMERO Journal ouotidsen du matin le numéro ugne Sfcî mol» BB, S Rtelames » 'l 50 La Ville ^ ^ lt » 3 00 •*<*"*** .«r.*» BÇ Tous ies j0urs 59.ruedes Peignes,Anvers Le dimanche § la S&ÀSdS? Jeudi On t'abonne à tow Ici bureaux de poste et aux facteurs. . 4 r* a i a vers, «'adresser à l'AGENCE HAVAS : . ^ etrauger, te pou tu tus « 4 à 10 Administration : . 35,9 "• S ' i »S SVSS. 16 jmllet 1914 Poui la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux CENTIMES paqes P<Martinn • T<M£nhnt1P 617 I pages liMllUDBo à LONDRES : xi3. CheaDside E. C. . bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. a KeUdUlUIl . 1 cic^nunc J mm.h«imuu*i LETTRES DËIIDHI I Correspondance particulière de la «Métropole §.e Roi et la Reine en Ecosse. — Les lor amendent le bill d'amendement. — L avertissement au gouvernement. — l Austen Chamberlain va écrire la vie < $on père. — Le cinématographe contre [ roman. — Histoire de trois suffragette d'un policeman et d'un pantalon. Le 13 juillet. Peur célébrer le 24me anniversaire de le r; mariage, le roi George V et la reine Ma ont entrepris le voyage le plus intéressa, qu'ils aient fait depuis qu'ils sont sur !" - trône: ils ont parcouru l'Ecosse. Leu 6 Majestés ont causé une vive satisfaction at 1 habitants de la magnifique ville d'Edimbour I « l'Athènes du Nord », en établissant 1er I résidence dans l'antique château de Hol; I food. Edifice le plus romantique d'une ci | romantique elle-même le vieux palais ne I cède pas en antiquité ni en intérêt au châte« 1 de Stirling compris également dans le pa I cours royal. C'est un lieu de pèlerinage cc b mopolite, principalement pou r les Américain I qui trouvent un plaisir indicible à visiter l'a: R tique demeure des Stuarts. C'est là que K (Grande-Bretagne rendit à Charles X l'hosj ■ ibalité que Louis XIV avait donnée à Jacqu-f XI à St-Germain. Les ruines de la graciera K. (xhapelle de l'Abbaye du Saint-Sépulcre att *• nant à la masse imposante du palais formel ? ©n se combinant avec cet édifice un des groi I pes les plus pittoresques qu'on puisse imag I ter. La princesse Mary, qui partage, dit-o: I les goûts de son arrière-grand-mère, a d I trouver de quoi s'intéresser à Holyrood. I r reine Victoria avait une affection romantiqi f pour la mémoire de Marie Stuart ; en rêvai ohe. elle détestait cordialement celle d'Ettis . betn. Aussi, lorsqu'elle était à Holyrood, r É&erohait-eUle tout ce qui pouvait rappeler •ouvenir de l'infortunée reine d'Eoosse. El trouvait même un certain plaisir à parcour la longue çalerie qui contient les innombr. [ Mes portraits des monarques^ écossais,lesque ■■ avaient le don d'exaspérer sir Waltor Scot Aussi avait-il coutume de dire a qu'ils d [ paient avoir été faits plusieurs centaines d'à I nées avant la découverte de l'art de la pei ' ture », et voulait savoir de plus o pourqu | l'artiste leur avait donné à tous un nez q> I ressemblait au marteau d'une porte ». George V n'a pas revu cette fois la vén f rable dame avec laquelle il avait trouvé tai Ûe plaisir à s'entretenir à son dernier voyag et qui lui avait raconté la visite de son pr décesseur George IV, en 1824. Celui-ci éta arrivé à Edimbourg par mer, et avait fait se entrée dans le port de Leith rempli de a n vires aux grands mâts pavoises ». Mrs Ande Bon (tel était le nom de oette dame) s'e éteinte le mois dernier dans sa 97me anné< Elle avait conservé jusqu'au dernier momei toute sa lucidité d'esprit et des restes de é 1 grande beauté. * * * Au temps où il y avait encore en Franc des caricaturistes spirituels, — (dame, ce remonte à environ 70 ans,) — je me souvien d'un dessin de Cham, représentant un Ai Clais. qui expliquait à sa manière la théori du Libre échange. « Le petite questionn disait-il, il était tout-à-fait smple et ver t>eautiM indeed : Nô, entrer tout chez vô, < payer pas de droits ; vô, entrer rien chez n< et payer pas de droits le même chose. » E bienl c'est un arrangement absolument seii fciable que la Chambre des Lords propose poi règleieia question irlandaise. Elle vient d'éti dier en comité le bill que le gouvernement présenté pour amender la loi sur le « Hon rule » lorsqu'il sera passé à l'état de loi < le rendre acceptable aux protestants irlandai Bile l'a amendé à sa façon. Elle accorde ai Orangistes tout ce qu'ils demandent, et ref sent aux Nationalistes tout ce qu'ils désiren Le ministère proposait un référendum, ( vertu duquel chaque comté de la provins d'Ulster serait appelé à voter sur la questic de savoir s'il voulait ou s'il ne voulait p demeurer en dehors des opérations du « Hon rule Act » pendant l'espace de dix ans; s bout de ce temps le parlement impérial déc derait s'il y avait lieu de faire rentrer 1 districts provisoirement exclus sous la juridi tion du gouvernement et du parlement Mai dais. Les nobles pairs ont tout simplemei supprimé le referendum, et décrété l'exel eion de la province d'Ulster tout entière < pour toujours des opérations du «Home rule Ce n'a pas été plus difficile "que ça. Les Or a: cistes seront contents, donc tout le monc aoit l'être. Voilà une affaire réglée. Al Qu'ils sont donc habiles, ces lords 1 Et pour appuyer l'action des nobles pair voici quB le s gouvernement provisoire » c l'Ulster se réunit mystérieusement sous garde le 400 volontaires armés jusqu'au dents. Ses délibérations demeurent secrète mais le bruit se répand que nous sommes à veille d'événements terribles. Les journal tories, en particulier le o Daily Mail » et c Times », qui se ravale au niveau de l'or g me de <t la presse du ruisseau », inondent l'U ster de correspondants chargés d'envoyer d< nouvelles à sensation, sans se préoccuper c 1; t vérité. Ne se trouvera-t-il personne pour faire e: tendre à oes fous-furieux le langage de l'éqt té et du bon sens? Est-il juste, est-il raiso nable que cette province d'Ulster qui, en d finitive.est plutôt nationaliste — puisque si 33 députés, elle n'envoie que 16 unionistes j parlement, — soit à jamais séparée du vote -fa famille nationaliste d'Irlande parce qu plaît à une minorité tapageuse de faire u opposition violente à la volonté du pays ? D comtés presque exclusivement composés * catholiques seraient livrés, pieds et poings li au joug de fer des plus intolérants des protc tants? Allons donc! la raison se révolte cont ■une telle suppostion, et M. Winston Church déclare qu'a a bon espoir d'une solution l'amiable. Mais M. Churchill a toujours é Un optimiste. * * * Le gouvernement a reçu " un brusque ave tissement mercredi dernier. Sa majorité, q est normalement de 98 voix, est tombée so Idain à 23, A quoi faut-il attribuer cet abai sement énorme et soudain d'un chiffre oor parativement élevé? Au mécontentement qi je vous signalais dans ma dernière lettr causé chez certains libéraux par la politiqi financière du gouvernement, et aussi à l'éne veinent résultant d'une session trop prolo: gée, appelé à déposer devant une commissic de procédure parlementaire, le président < lia Chambre des communes a déclaré qu serait beaucoup plus rationnel que la sessié Commençât en automne, et se terminât f mois de juin, afin d'éviter aux pairs et ai députés la pénible nécessité de siéger à Wes ininstar pendant la Canicule. On étudie question de savoir si l'on pourrait adoptée nouveau système dès l'automne prochai * * * Un bruit, qui cause une certaine sensatio: •court dans les milieux littéraires. On racon que M. Austen Chamberlain va écrire la v de son oélèbre père. C'est un début un pc ambitieux pour un homme qui n'a jamais t nu une plume. Sans doute nous avons la « v de lord Rnndolph Churchill » par son fil M. Winsten Churchill. Ce livre n'est pas d j>ourvu de mérite, mais l'auteur était dé ®onmi dans le monde des lettres quand l'écrivit. Aucun des fils du grand Gladstone V ne se risqua à écrire la vie de 6on illustre \ père ; ils laissèrent ce soin à lord Morley qui J fit un chef-d'œuvre, et éleva à la mémoire de son regretté chef un monument plus durable que le bronze, « perennius œre ». Le rapport annuel du comité administratif is de la bibliothèque publique de la ville de In Kendall signale un fait curieux et intéres-. sant, — la concurrence que le cinématographe fait non sans succès à la lecture des ro-'e mans. Quoique un grand nombre d'ouvrages le de fictiont aient été ajoutés à la bibliothèque s, dans le cours de cette année, la circulation ' des livres de ce genre a diminué. La conclusion que le rapporteur tire de ce fait, c'est que le public préfère la quintessence du roman que lui donne le cinématographe aux ur 80,000 mots qu'il lui faudrait lire dans un [.y livre, il est intéressant de noter que lorsque eut lieu dans cette ville l'exhibition de films le reproduisant les scènes des écrits de Walter rs Scott, Dickens et autres romancière célèbres, lx le cinéma fit tous les jours le maximum de „ recettes. =» * * * En général, je parie le plus rarement pos-té sible des suffragettes, car je reproche aux le journaux de trop s'occuper d'elles et de leur u donner la publicité qui est précisément ce r_ qu'elles désirent par dessus tout, — infini-s_ ment iplus que le droit de suffrage. Pourtant 1S aujourd'hui j'ai appris une bonne histoire sur leur compte, et je ne veux pas la garder pour La n10^ 1_ C'était la semaine dernière, dans un des >s faubourgs du Sud de Londres, un policeman Iq voyant une femme aux allures suspectes sta-tionner aux abords d'une église, jugea qu'elle h n'était pas attirée là par la dévotion, et l'in-vita à circuler. Sur son refus d'obtempérer i_ à oette invitation, il l'arrêta. Presque au 1 même instant, il aperçut une autre femme û aux alures non moins suspectes. Même som-a mat ion, même refus, même arrestation. Te-[e nant une prisonnière de chaque main, le poli-ceman se dirigeait vers le poste pour y déposer ^ ses captures, lorsqu'une troisième suffragette j. se glissant derrière lui avec une adresse infer-jç nale, lui coupa ses bretelles. Les conséquences [€ de ce coup liardi ne tardèrent pas à se rnani-jj fester. Obligé de retenir son pantalon qui s'enfuyait, le représentant ae la loi lâcha ls ses captives qui se sauvèrent à toutes jambes, au grand amusement de la foule et surtout el des gamins qui riaient à gorge déployée. Pour 1_ une fois les suffragettes avaient réussi à met- tre les rieurs de leur côté. li X. ni I; L'Jldualité L'entêtement de M. Wilson !* . Les nouveLLes de Washington oon- ~ cernant le couitiiit. avec Je Mexique et a JL les relations du président Wilson a.. .sas rebelles font prévoir que nous ne •sommes pas encore au moment de la solu-e tion du problème mexicain. La situation, au a contraire, se complique tous les jours da-s vantage et personne ne pourra dire ce qui en résuilitena. Ce qui est manifeste cependant e dès à présent, c'est que le président Wilson et soin secrétaire d'Etat Bryan oint manqué y absolument de sincérité lorsqu'ils ont donné ordre à leurs délégués à Niagara FalLs de ') signer le protocole de paix élaboré par les h mediateure. Aujoui'd'hui, en effet, M. Bryan 1_ avoue qu'il ne peut pas être question seule-iT ment du départ du président Huerta, mais l_ encore faudrait-il, d'après le gouvernement a des Etats-Unis, remettre le pouivodr entre les ie mains des constitutionnaliistes, autrement dit >t des rebelles. s- On comprendra que de cette façon la solu-tion d/u conflit est impossible. Le président i- Huerta avait oonsenti à démissionner, c'est t- vrai, mais on ne peut cependant pas exiger >n de lui qu'il capitule aussi lâchement devant -e les rebelles. Huerta a bien voulu nommer éga~ n lement un candidat à la présidence provisoire is âu poste de ministre des Affaires étrangères Le et lors de son abdication, le ministre Carba-u jais lui aurait succédé provisoirement en at-i- tendant la désignation d'un président défi-îs nitif. C'était absolument correct et conforme c- aux stipulations du protocole de Niagara-î- Palis, tout au moins pour autant que l'on it ait pu connaître ce protocole. Mais le î- président Wilson ne l'entend pas ainsi, li >t* faut que Huerta s'en aille et qu'il remette ». immédiatement le pouvoir entre_ les mains î- des rebelles. Ce n'était pas oe qui était con-[e venu dans les négociations entre les média^ il teuns et les délégués de M. Wilson. U s'amusait de la nomination d'un président orovi-soire et non pas de la remise du pouvoir le entre les mains de Carranza ou Villa. Avec la ces nouvelles prétentions d'es Etats-Unis tom-x bent tout naturellement les raisons invoquée? 5 par Wilson et Bryan pour justifier leur cam-a Ttagno ooiitre Huerta. I/O prétex1 v ^ par les Américains et d'après lequel Huerta [e ne pouvait rester1 à lia présidence, parce que son élection n'était pas tout à fait régulière, 1_ n'était qu'un prétexte même assez rid.ioulr oour qui connaît les affaires diu Mexique. [€ Ce que l'on voulait, c'était avant tout, écarter Huerta pour faire place aux constitution-j_ nalistes, autrement dit aux rebelles, suoees-«leurs cle Madero et protégés des trusts amé-1_ ricains. Seulement le président Wilson et sn singulière morale puritaine se seraient _ mal lr accommodés d'une franchise^et d'une sirncé-lu rite absolues daais oette affaire. Il fallait cale cher le véritable motif sous des prétextes ijjj ridicules et presque offen saints pour ceux ie auxquels on servait oes explications que seule ' uno naïveté exagérée i>oaivait faire admettre. , Dans ces conditions^ il est clair que le pré-aident Huerta jue peut pas reculer et qu'il doit rester à son poste jusqu'au dernier mo-s~ mont. La confiance que la p-rainde majorité ^ des électeurs ont mise en lui l'y oblige in-4: fvxntestablement et il faudra bien que MM. , , Wilson et Bryan soient obligés à montrer ^ encore plus clairement leur jeu en mobilisant les 6000 hommes stationnas encore toujours à Vera-Cruz contre la capitale du Mexique. r7 C'est une singulière ironie qu'en présenoe 111 de cette situation on annonce de Washington a~ que les Etats-Unis ont signé avec le Chili nr s" traité de paix et d'arbitrage et que le même 1_ traité va être si gin é par M. Bryan et les mi ie nistres du Brésil et de l'Argentine aux Etats-e, Unis. Le président Wilson serait-il arrivé ? ie un résultat que l'on ne pourrait que redou-r" ter pour le Mexique et pour les Etats d( l'Amérique du Sud eux-mêmes P Sa diiploma n tie un peu singulière aurait-Ile réussi à con-vaincre les Etats de l'A. B. C. qu'ils ^n'on.1 il rien à gagner et par contre beaucoup a per-lT1 dire en protégeant le Mexique par^ les armes -u comme ils l'ont protégé par la voie diploma x tique ?On pourrait le regretter d'autant plus t- c,i tel était le cas, que la sincérité des Etats-'a Unis en pareille matièro est à pe»u près nulle m* Tjo Chili, h Brésil et l'Argentine sont suffi-i. gomment exposés eux-mêmes aux erntreT*nseî des trusts des Etats-Unis pour qu'As eussenl i, toutes les raisons du monde de ne pas _ s< ;e laisser entraîner ^ l'abandon d'une positior ie qui les rend certainement très forts et qu-e >u Bi*yan et Wilson ne demandent qu'à entamer 3- Il faudra donc attendre confimmt.ian ie -es informations de Washington ou du mo-ins s, il faudra connaître le contenu de oes traité? î- assez suspects malgré tout avant de se pro-îà noncer définitivement sur ces affaires. Poui iljle mesnent on ne peut se faire à l'idiée qu< l'A. B. C. voudra abandonner le Mexique et voudra donner tête baissée dans les filets aux beaux appâts peut-être tend/us pair les deux personnages dirigeant la politique des Etats-Unis. Céder maintenant sur oes points et consentir à signer des traités de paix les liant pour toujours, serait pour l'A. B. C. un véritable malheur et tout oe que l'on peut souhaiter, c'est que les amis les plus sincères de ces Etats puissent leur faire comprendre ; temps qu'ils se font les prisonniers de Washington par la signature de traités pareils. Il ne s'agit plus seulement du Mexique,^ il faut le répéter et y insister, mais de l'Amérique latine toute entière. — J. Joerg. Échos LA VILLE Programme de la journée FETES ET CONFERENCES Union des médecins catholiques d'Anvers. — A 8 heures et demie, au Collège StrJean B<ereliai ans, causerie par le Dr Van Sohevensteen fils : « Quelques notes de folklore oculaire. » COURS Polyglot-Club. — A 8 heures trois quairts, au Syndicat du commerce et de l'industrie, courte rue Neuve, réunion de la section d'allemand. Berlitz School, 8, Meir. — Langues vivantes. Le scandale du monument Beernaeri Le scanxllale inouï provoqué par la majorité radiale du Conseil oomm.un.al d'Anvers, qui a refusé d'allouer le moindre subside au Comité naîtiona.1 fondlé pour ériger un monument à Auguste Beeraaert, l'éminent homme d'Etat qui fut un si grand ami de notre ville et un si probe ouvrier de l'influence et du renom belges dans le monde, fait à Anvers un bruit considérable. Hier, à la Bourse de Bruxelles, dans les groupes anversois et même dans les autres, il faisait l'objet de toutes les conversations. Le fait surtout© ç[ue des hommes comme Van Kuyok et Desgiun^. qui ont pourtant quelque bon sens, se soient laissés entraîner, de crainte de représailles, par lia clique radicalo-socialiste, composée des « aiglons » que l'on sait, qui régente l'administration ^ communale d'Anvers, est un phénomène réellement attristant et qui excite les commentaires les plus désenchantés... D'après nos informations, on essayerait de représenter la proposition de subside et cle faire revenir le Conseil sur son vote, mais même si oette hypothèse pouvait se réaliser, le a cri du cœur » de nos « hommes d'Etat » restera une tache ineffaçable pour Anvers. Remarquons du reste que le & Matin » ne souffle mot cle toute cette affaire, comme il s'est tu prudemment dans celle de la laïcisation des hôpitaux. , „ Comment, d'ailleurs, le a Matin »oserait-i dire encore son sentiment sur un sujet^ qui engage toute la politique dont il s'e6t fait le champion P Nous comm.es payés pour savoir du reste :— sa récente sortie contre M. Franck en est l'exemple le plus récent,_ — que lorsqu'il s'essaie a une de ces velleités d'indépendance, il est forcé de se ré trac ter piteusement deux jours plus tard. Cela n'empêche pas que ce silence soit éloquent. Il donne 'a mesure d j courage moral de notre confrère et du libéralisme submergé qu'il représente. Le secrétariat communal La lutte entre les candidats aux fonctions honorifiques et bien rétribuées de secrétaire communal continue à être très chaude. Toutes les influences sont mises en branle depuis celle du corps des employés communaux jusqu'à celle de vieux députés, piliers de l'Association libérale. Un de oes derniers, le plus vieux pour ne pas le nommer, s'est imposé l'ingrate missaon d'aliler essayer à domicile de convertir les conseillers adversaires de son candidat. _ Hier ou avant-hier, peu importe, il arriva chez le plus fort en... bouche des^ conseillers libéraux démocratiques. On ne lui laissa pas môme le temps de déclamer son boniment ni de développer les promiesses mirifiques qui devaient fléchir le conseiller influent dans le groupe démagogique. Le vieux député fut mis à la porte sans compliments et il ne lui resta que d aller faire ses doléances au local délabré de la Cité sur la désunion croissante de ce qu'on appelle encore le « Parti » libéral anversois. Ce petit incident est symptônuatique ; il méritait d'être enregistré. Un malheureux pont Un artilleur nous écrit le billet suivant: a Les artilleurs d'Anvers ont décidément toutes les veines ; voioi que se présente un pont merveilleux dont tout le monde s'empressera de profiter, et oe beau oongé^ en per-specti ve tombe tout simplement à l'eau, autant pour nous que pour la garde-civique. » Ne voilà-t-il pas que le dimanche 19 et le lundi 20 nous sommes « invitée » à un service obligatoire pour prendre part au con cours de tir à Louvain ; à cela vient ensuite s'ajouter la revue annuelle de mardi., et avec cela le service nous mange nos quelques jours de repos. » Est-oe assez malencontreux ? » Cela est évidemment très douloureux ; mais M. de Qui-cle-Droit pourrait-il trouver k moyen de remettre le concours à une date ultérieure P Nous signalons toutefois la chose à sa bienveillance...La cloque de l'Azalée La ourieuse maladie produite chez l'azalée do l'Inde (Rhododendron indicum ou Azaie* indica) par un champignon du genre a Exo-basidium » semble être née dans les culturet de la région gantoise vers 1905. Exceptionnellement au début, elle a pris vers 1909, une extension qui suscita ^l'attention des horticulteurs. En 1911, l'Office ho tioole, ému des doléances de oes derniers chargea lia station de phytopathologie d'étu dier l'affection. . . Ces excroissances oaractéiistiques de te maladie sont extrêmement variables de^ for mes et de dimensions et nous engageons fori les horticulteurs que la chose préoccupe d( demander à l'Office horticole, rue de Lou vain, 3, à Bruxelles, les quelques pages dan; lesquelles est vulgarisé l'état actuel de a question. La publication est envoyée gratui tiennent à tous les intéressés. Nouveaux abonnements de chemh de fer Nous disions l'autre semaine que l'adnii nistration des Chemins de fer songeait : créec un nouveau type d'abonnements d< chemin de fer de quinze jours, et utilisabL par tranches de trois jours, du samedi ai lundi. Oe mode nouveau d'abonnement «tait biei de nature à réjouir et à contenter nombre d'< personnes qui ne peuvent pas disposer d'af filée d'une période de quinze jours de liberté si ce n'est peut-être une fois par an, alor qu'au contraire, nombre d'employés, membres de sections die voyages de différents oercflle voyaient dans oe nouveau projet un exoel •lent moyen de pouvoir faire dans d'exoel lentes conditions de jolies randonnées à la-mer ou en Ardennes. Les membres du Cercle « De Natuurvrien-den », qui forment la section d'excursion du florissant Syndicat du Commerce et < - ! >-dustrie d'Anvers, tout en nous faisant part dos regrets éprouvés en apprenant que la bonne nouvelle était oOntrouvée, nc^ invitent à nous occuper de_ la question < nous prient d'attirer l'attention du ministre compétent sur le désir qu'ils ont de voir se réaliser dans un délai prochain ce nouveau système d'abonnement de quinze jours, utilisable par tranches de trois jours. Ce que nous faisons volontiers, d'autant plus volontiers gue noiis sommes persuades que le projet qui intéresse à si bon droit nos correspondants, entrera dans le dama'ne d-.r réalités, dès q-tf'il deviendra matérieUement pratiquable. On demande des torchons 11 a plu hier, plutôt avec abondance, en soite qu'à plusieurs moments de la journée, les tramways furent pris d'assaut. Ce sont des refuges certains et confortables pour les gens qui désirent arriver rapidement à destination saais se mouiller. A la condition, touteîfois, qu'ils ne soient pas forcés de prendre place dans la « baî-ladeuse » ou voiture remorquée, toujours ouvjr.te en oette saison. Car là, à la moindre pluie, les banquettes sont inévitablement transformées en bains do siège, à leurs deux bouts tout au moins. Et c'est oe qu'une dame nous priait de constater hier, en demandant pittoresquement si on ne pourrait munir les receveurs d'une a loque à récurer » pour a reloqueter » ça! Cette darne n'avait pas tout à fait tort : il y a évidemment fort peu d'agrément pour les voyageurs, à « reloqueter ça » avec leurs jupes ou avec le fond die leur culotte. Alors, si les receveurs de tramways n'ont pas de torchons sous lia main, qu'on leur en donne; s'ils en ont, il faudrait leur rappeler que c'est pour en faire usage. Un bon conseil même à ces modestes employés: rien ne les empêche de se servir dans ces circonstances d'Une « loque à récurer » qu'ils emporteraient de leur propre initiative; ils ne peuvent qu'y gagner. Us savent par expérience, on effet] ce que leur rapportent quelques menues prévenances à l'égard des voyageurs. Un globe-trotter Un globe-trotter est venu hier nous rendre visite. Il a entrepris à pied des pérégrinations dont le oours se chiffrera par un total" de 45,000 kilomètres. M. Georges Guérineau est un. typographe parisien, âgé de 27 ans. Nous l'avons félicité de grand cceur de son air de bonne^ santé et nous ne doutons pas qu'il ne réussira à gagner son pari de 50,00U francs en parcourant le chiffre affrayant de kilomètres dans l'es-paoe de 52 mois, délai fixé aux clauses die la gageure. Il est parti du Caire (Egypte) le 1 novembre 1909. Jusqu'à présent, îl a parcouru les Indes, l'Australie, le Canada, l'Espagne, la France et une partie de la Belgique. U séjournera deux ou trois jours en notre ville, d'où il repartira vers l'Allemagne, l'Autriche, la péninsule des Balkans, l'Asie mineure, pour rentrer ao Caire. Au cours de son long voyage, le hardi globe-trotter n'a guère connu d aventures extraordinaires, mais à coup sûr, celle qui lui laissera, le plus agréable souvenir sera sa traversée du Canada, où cinq longs jours, il fut privé de nourriture n'ayant pour se soutenir qu'un peu d'alcool, et chargé de son matériel de campagne. — Et si vous gagnez votre pari, vouis allez sans doute vous reposer et vivre de vos rentes? lui demandons-nous. — Non, alors, je rentre dans mon « village », — à Paris, — et j'éditerai une bro-ehiire-réclame à un franc la ligne. Et nous pensons que cet homme ira loin. La maison de Ruhens -)0(— La Députation permanente se prononce. — Elle confirme l'arrêt de la Ville. — Pas d'ébénisterie dans la demeure de l'illustre peintre. On se rappelle que l'adniiniistination com-nnuinia'!e avait refusé aiux locataires de la maison de Ruibenis l'autorisation d'y établir un a.ieiilier mécanique d'ébénisterie, comprenant des machines à raboter, une scie circulaire, une fraise et un dépôt de bois ouvrable. Les locataires ont interjeté . appel contre oette djéoiision et 1a Députation permanente a été appelée à se prononcer à oe sujet. Elile a confirmé purement et simplement la décision de l'administration communale en invoquant notamment tes raisons suivantes: Les faiilts et les primes élevées exigées par les assureurs démontrent Que peu d'établissements similaires échappent à des sinistres; qu'étant chargée de la défense de l'intérêt puiblic Païuitoriité administrative reste toujours juge de l'autorisation ou de la non-autorisation de pareils établissements et Qu'il ne peut être dénié que lie pouvoir concédant a le drpit et le devoir de refuser l'exploitation sollicitée dans un iimmeuible déterminé dont la préservation s'impose d'une façon spéoiale. Tel est bien, 'opine la Députatiion, le oas de ; i 'espèce, l'immeuble choisi par les appelante pour y exercer leur indu-strie étant la maison du pluis illustre des peintres, Pierre-Pau! Rubens. Et l'on objecte vainement, oonitinue-t-elle, qu'il ne serait resté de cette demeure qu'un portique et un pavillon dans le jardin., alor; qu'il est presque certain que les murs extérieurs, la toiture et les charpentes de tout* la construction sont restés intacts, malgré les transformations accessoires au cours des siècles. D'ailleurs la classification de ladite demeure comme (klifioe oivil de 3e classe a été faite depuis longtemps par la _ commission roya.k . des -monuments _ et des sites; à la suite de; recherches laborieuses_et infatigables de MM, Max Rooses et Henri Blomme et la reoon-■ struotion, par oe dernier, à l'échelle exacte, — à l'exposition universelle de Bruxelles, — de oe que pourrait être la restauration diudil • immeuble, celui-ci a été placé dans la première dliasse des monuments du pays. Si dans le passé, des imprudences peuvenl - -ivoir été commises par l'empilement de marchandises inflammables, soit dans l'immeubl* même, soit à proximité, rien ne pourrait justifier la continuation de pareils agissements maintenant que chacun a été mis à même d< comprendre ce que le respect dû à la demeure de prédilleotion du grand_ maître anversois peuit imposer comme devoir civique. Ixbs appelants allèguent encore, à tort, sui-r vanit la Députation, que le refus d'autorisa, 'ion équivaudrait à une expropriation déguâ. -6e en oe que pareille décision les mettrai1 . dans l'impossibilité d'exercer leur négoce.\a , prudence la plus élémentaire imposait à de* : loaataiilres d'une maison classée comme his . torique de ne louer que sous condition, si k [ bail avait pour but princi^aa l'exploitatior d'un établissement dangereux. Les griefs allégués par les appelants, con • tre la décision, défavorable de l'administrait,ior . communale ne sont donc pas fondés, conclu !m Députation et le recours des locataire: 5 n'est pas accueilli. ; La cause est jugée. La maison de Ruben ; sera donc conservée intacte. C'est là un trè: - heureux résuilitait auquel tous te* Anvenscrâ . aippJa/udfiroavt, EXTERIEUR France Hansi, de Cassagnac et les journalistes allemands Paris, 14 juillet. — Au cours d'une entrevue entre les témoins de MM. de Cassagnac et Fuchs, correspondant parisien du « LokaJ Anzeiger'», les témoins de ce dernier ont déclaré que leur client était absolument étranger aux articles incriminés par M. de Cassa-gnac. . ., , Ils ont ajouté que leur client, qui vit depuis de longues années en France, étant donné l'estime qu'il a de la presse française n'aurait jamais employé des expressions jugées à juste titre offensantes par M. de Cassagnac. En conséquence les quatre témoins considèrent leur mission comme terminée. D'autre part, M. Paul de Cassagnac a envoyé ses témçins à M. Katel-Lahm, correspondant parisien du aLeipzigér Tageblatt.» Paris, 15 juillet. — Dans une dépêche qu il adresse au « Figaro », Hansi déclare qu il ne se présentera pas aux autorités allemandes pour subir sa peine. La lutte qu il menait en Alsace-Lorraine est désormais rnipos-sible et comme il ne consentira jamais a y renoncer il ne sortirait de prison que pour > rentrer. H veut rester libre et redevenu-Français comme l'était son père. . . _ Berlin, 15 juillet. — Une dépêche de Col-mar annonce que Lïansi ne s'est pas constitue P1M™Poi'NCARE ET LE PARLEMENT Le président retarde son départ Paris, 15 juillet. — En raison de la prolongation de la session parlementaire, le président de la République qui devait quitter Paris ce matin à .11 heures pour aller s'embarquer à Cherbourg à destination des eaux russes, a décidé de retarder de quelques heurec-son départ de Paris. M. Poincaré partira ce soir à "minuit pour Dunkerque où aura lieu l'embarquement. Le commandant de la division navale qui accompagnera le chef cle l'Etat en Russie a été avisé dès ce matin de cette modification au programme du voyage présidentiel, et a été invité à rallier Dunkerque au plus tôt. Le Président de la République arrivera à Dunkerque demain jeudi vers 5 heures du matin et montera immédiatement à bord du cuirassé <t La Franco » à bord duquel,_ on lésait, il effectuera la traversée. La division navale appareillera aussitôt après. Angleterre A LA CHAMBRE DES COMMUNES Londres, 14 juillet. — La Chambre. des Communes discute le bill des finances et l'impôt sur le revenu. Un orateur déclare que depuis que le gouvernement libéral est au pouvoir les valeurs en bourse ont baissé de 20 %. Cela fait une dépréciation d'un milliard de francs depuis; 1905. M. Lloyd Georges défend ses propositions d'impôt sur le revenu qui sont finalement adoptées par 301/207 voix A LA CHAMBRE DES LORDS L'échouement du projet du Home-Rule Londres, 14 juillet. — La Chambre des Lords aborde la discussion en troisième lecture du bill d'amendement du Home-Rule. Lord Crew reproche à l'opposition d'avoir, accru la portée des propositions du gouvernement sans s'occuper de la situation gui serait faite aux arrondissements catholiques de l'Ulster. Lord Crew critique en détail les amendements apportés par les lords. Lord Lansdowne reproche à lord Crew de se renfermer dans le bill du gouvernement et de ne rien faire pour collaborer avec l'opposition en vue de trouver un terrain d'entente. En tous cas l'exemption permanente cle la province de l'Ulster du bill du Home-Rule est indispensable si nous voulons nous épar-ner une guerre civile. La Ch ambre adopte ensuite, à mains levées, un amendement de,lord Dunrayen ajournant l'application du Home-Rule jusqu'à ce qu'une commission spéciale ait fait un rapport sur les relations constitutionnelles de l'Ulster avec les autres parties du Royaume-Uni. Lord Morley ait que la Chambre aurait agi ; plus honnêtement en repoussant le projet de biH. Ainsi se termine le débat. Les Lords ont voté le bill en troisième lecture et ont levé la séance. La Chambre des Lords n'ayant pas rejeté; le biH, le « Parliament act » ne peut pas entrer en vigueur et les Communes devront recommencer la discussion du projet amendé. Toujours les suffragettes Londres, 15 juillet. — Au moment où M. Mac Kinnon Wood, secrétaire pour l'Ecosse, quittait ce matin son domicile, deux suffragettes l'ont attaqué et frappé. Les deux femmes ont été aussitôt arrêtées. Serbie Après la panique de dimanche Belgrade, 14 juillet. — En présence des nouvelles répandues par les journaux autrichiens sur les événements de dimanche dernier il convient de constater qu'il est inexact que des fonctionnaires de la légation austro-hongroise aient passé la nuit de dimanche à lundi à Semlin. La police serbe a seulement renforcé les postes dans les rues conduisant àla légation et les gardes de police du commissariat du district cle Vrakar, où se trouve la légation, étaient consignés. L'information disant que 1000 gendarmes étaient concentrés et que la troupe faisait un service de garde près de la légation est complètement inexacte. Est également controuvée l'information suivant laquelle des manifestations anti^autri-chiennes et anti-bulgare6 auraient eu lieu au parc de Kalimogdan. Aucun incident ne s'est produit gui pourrait être considéré comme une manifestation. Le calme règne parmi la population serbe. Toute information alarmante doit dono être accueillie avec beaucoup de réserve. Albanie Autour de Valona Valona, 14 juillet. — Un fils de Feri-Pacha annonce que Valona, n'étant pas défendue, tombera aux mains des insurgés. Une réunion populaire a décidé de demander du secours aux puissances. Rome, 14 juillet. —_ La « Tribuna » publie un télégramme du maire de Valona affirmant que les troupes régulières grecques continuent à passer la frontière et ont forcé 100.000 Albanais à abandonner leurs foyers. Valona, 14 juillet. — Les autorités invitent la population à défendre la ville contre les insurgés qui en sont à quatre heures de marche.LA SITUATION A DURAZZ0 Nouvelles négociations Durazzo, 14 juillet. —Soir. — Par radio-, télégramme. — La situation ne s'est pas mo-; difiée. La population de la ville est déprimée ■ à cause de la prise de Be<rat et de Fueri ei cle l'entrée imminente des insurgés dans 1® place de Valona. Celle-ci est défendue par le capitaine Gaillard arrivé depuis hier avec ur millier de volontaires mais elle tombera fina , lement an pouvoir des rebelles. Un granc nombre de familles se sont enfuies de Va-; lona. L'incertitude règne en général au sujet du sort de Dutrazzo. Les mouvements dans les ; positions ennemies de RosbuU qui s'accentuonl ; cle jour en jour et quelques travaux exécutéf ; sur les positions d'où les troupes du gouvernement ont été retirées et où les can^' bruits alarmistes d'après lesquels les insurgés auraient l'intention d'attaquer la ville. Oes bruits causent surtout de la surexcitation pendant la soirée. On dit qu'un mahometan a apporté de Chiak un renseignement confidentiel d'après lequel les rebelles ont l'intention d'attaquer Durazzo cette nuit. Oette nouvelle est accueillie d'une façon assez sceptique parce que l'on est convaincu que les insurgés n'entreprendront rien contre Durazzo avant leur jonction avec les forces opérant devant Valona.Durazzo, 15 juillet. — Un pariementaire a été envoyé de nouveau aux insurgés pour leur proposer de négocier, à leur choix, ou avec la population de Durazzo, ou avec la commission de contrôle, ou bien avec le Roi. Les insurgés ont répondu qu'avant de prendre une nouvelle décision, ils attendraient la chute de Valona. En tout cas, ils entendent ne négocier qu a Tirana. . L' «Herzégovine» est arrivé à Durazzo ayant à bord 200 réfugiés parmi lesquels se trouve le préfet de Coritza. On demande l'intervention de la Turquie Constantinople, 15 juillet. — On croit savoir ici que sur l'ordre de leurs gouvernements respectifs, les ambassadeurs des «grandes puissances vont faire une démarche auprès du grand-vizir afin de prier lè gouvernement ottoman de s'employer pour faire cesser l'insurrection albanaise. Mexique Les projets des rebelles Mazatlan, 14 juillet. — Les insurgés gagnent sans cesse du terrain sur le littoral du Pacifique. Par suite ce ne sont qu'évacuations de villes, signatures d'armistices, échanges de prisonnière. A Santa Rosalia, dans la basse Californie, les fédéraux se sont entendus avec les consti-tutionnalistes pour faire cause commune avec le général Carranza. Un armistice qui durera jusqu'au 20 juillet, a été signé à Guaymas. Entretemps quatre grands navires mexicains embarquent rapidement les fédéraux. Ceux-ci auront tous quitté Guaymas d'ici très peu de jours. Le général Gomez à la tête des troupes Zappatistes, gouverne, dit-on, à Acapulco, au nom des constitution nalistes. On s'attend à ce que Mazatlan et Salma-Oruz tombent sous peu aux mains des consti-tutionnalistes.Russie L'attentat contre Raspoutine Saint-Pétersbourg, 14 juillet. — Les dernières dépêches concernant Raspoutine déclarent qu'il est à toute extrémité. Les nouvelles de l'attentat, qui a produit une si grosse sensation à Saint-Pétersbourg, continuent de soulever de nombreux commentaires.La meurtrière est une paysanne du nom de Khionie Gousseew. Elle est âgée de vingt-huit ans. Tout récemment, elile a séjourné six mois à Saint-Pétersbourg où elle couchait à l'asile de nuit payant Magokine.EUe versait très régulièrement les dix centimes que coûtait le lit. Elle était considérée à l'asile comme une femme très pieuse et propre, mais elle était à la fois hystérique et mystique et avait mi culte profond pour le rival de Raspoutine, Uiodore, dont elle était une fanatique fidèle. La meurtrière a déclaré aux autorités que Raspoutine était un menteur et un dépravé, qu'il abusait des femmes et qu'Iliodore avait juré de le tuer. Elle s'est oachée les dernières nuits dans line cabane de paysans où elle dormait tout habillée. Khioie Gousseew a tenté do se suicider. Elle donne l'impression d'une femme intelligente.Les paysans de Polrrovskoe sont très montés contre Raspoutine. U en est même qui regrettent qu'il n'ait pas été tué sur le coup. En revanche, des centaines de télégrammes, récila'mant des nouvelles, arrivent de tous les points de la Russie, surtout de Saint-Pétersbourg. On dit même que plusieurs hauts personnages se disposeraient à partir pour Polrrovskoe.On croit que Raspoutine est attemt d une péritonite et d'un empoisonnement du sang. D'ailleurs, d'après certaines versions, le poignard était empoisonné. Raspoutine, avant son départ de Saint-Pétersbourg, avait reçu non seulement des lettres de menaces, mais même des visites au coure desquelles il fut directement menacé. Ces lettres et ces visites ont fortement contribué à hâtor le voyage de Raspoutine, qui aurait ressemblé davantage à une fuite qu'a un départ. Conseil provincial d'Anvers —)o(— Séance du mererdi 15 juillet La séance s'ouvre à 2 h. 25, sous La présidence de M. Van Hal. Le Conseil reprend la discussion du rapport de la Commission spéciale qui a examiné ia question d'établissement d'un sanatorium provincial pour tuberculeux. M. N obéis oontinue son discours interrompu hier. Il expose les motifs pour lesquels la Commission, après. mûr examen, s'est prononcée contre le projet de création d'un sanatorium provincial. Il conclut qu'il est préférable d'établir de petits sanatoria clans les communes rurales. Dans oe_ but, il conviendrait d'imposer partout où il y a un hôpital, que l'on complète celui-ci^ par les installations nécessaires pour le traitement des tuberculeux.M. Arend combat les conclusions du rapport et se déclare partisan de l'établissement du sanatorium provincial. . M. Verlinden dépose une proposition tendant à faire contracter par la Province un emprunt de deux millions, qui seraient consacrés à l'érection du sanatorium. M. Gilon craint que le système préconisé par la Commission ne donne pas les résultats qu'elle en attend et il estime que la Province d'Anvers, au lieu de falire une expe-rienoe dangereuse, consacrerait plus utilement ses fonds en concentrant son effort sur un grand sanatorium, plutôt qu'en éparpillant ses crédits entre de petits sanatona. Ces derniers, du reste, ne rempliront pas les conditions voulues au point cle vue climaté-rique et de l'état moral du malade. M.Van Regemorter croit que la question n'a pas été suffisamment approfondie et ne pouvant se prononcer entre le système^ du sanatorium central et celui des sanatoria locaux il s'abstiendra. M. Caron, député permanent, revient sur les conséquences financières que comporterait la création du sanatorium. M. Brems, député permanent, rappelle l'action très active de la Province dans la lutte contre la tuberculose, principalement en œ qui concerne les mesures prophylactiques. n expose le système que préconise la Députation permanente et qui consip^ subsidier largement les sanatoria et dispensaires qui seront érigés tant par les Communes que par l'initiative privée. La discussion Continuera demain. La séance est levée à 6 heures. Laitance, esî-eiie preier A LA CHAMBRE FRANÇAISE Paris, 15 juillet. — Le général Pedoya, pré» sident de la commission de l'aimée, demande à la Chambre de donner à sa commission de l'armée les mêmes attributions que le Sénat a données à la sienne. M. Viviani rappelle dans quelles conditions le gouvernement a accepté que la commission sénatoriale poursuive, non pas une enquête, mais une étude, en collaboration avec le ministre de la guerre. Il fait d'ailleurs observe! que la commission du budget de la Chambra a réglementairement le droit de nommer des sous-commissions pour contrôler l'emploi des crédits de 1a défense nationale et il ajoute qu'un certain nombre de membres de la commission de l'armée collaboreront avec ces sous-c'ommissions du budget. C'est là_ dit-une proposition transactionnelle que je fais afin d'éviter que deux commissions de l'armée apportent des conclusions qui pourraient ctr< coiitrad ictoir es. Le général Pedoya accepte la proposition Viviani. M. Albert Thomas, socialiste, demande que la commission du budget exerce un contrôla permanent afin, dit-il, de juger si nous ayonB été en. présence, depuis des mois, d'un état-major dont on ne saurait trop dénoncer l'incurie et l'impéritie. (Protestations à droite). Divers orateurs interviennent. M. Driant parlant de sa place s'étonne de l'étonnemenjt de M. Clémenceau qui, dit-ifl, étant président du conseil, nous a donné un ministre de la guerre mou et insuffisant, le général Pic-quart. (Vives protestations à gauche et à 1 ' extrême-gauche. ) M. Driant ajoute que la campagne qui se prépare tend à changer le haut commandement et à lui substituer une coterie pollitico-mLUtaire. Le général Pedoya, dit M. Driant, me disait tout à l'heure avec loyauté : Ce que nous voulions, c'est remplacer le général Joffrc par le général Sarrail. (Exclamations.) Le général Pedoya dit: Oui. (Vives protestations à gauche. Bruit. On crie à droite : Un fichard, une casserole.) M. Driant fait un vif éloge du généra»1 Joffre qui, dit-il, a travaillé depuis trois anl avec méthode et continuité. Il conclut : Noua ne voulons pas qu'on remplace le général Joffre par un politicien qui, pendant des années, a persécuté l'armée française. (Applaudissements à droite. Protestations à gauche). M. André Lefèvre déclare que les insuffisances de matériel militaire sont la conséquence des insuffisances de crédit. Il n'est pas permis, dit-il, d'incriminer quelques fonctionnaires. La vérité est que depuis 15 ans, le pays n'a pas consenti les sacrifices nécessaires pour &a défense. On peut le dire à la minute où, depuis trois ans d'efforts, on a oonsenti, sans effort, les hommes et l'argent. (Applaudissements à droite et au centre et sur divers bancs. Protestations à gauche.) M. Messjmy supplie la Chambre de ne pa? s'égarer dans des questions de personnes. M. Messimy promet d'apporter la collaboration la plus franche et la plus loyale poiir le contrôle cle l'emploi des nouveaux crédits votés. (Applaudissements à gauche.) M. Jaurès fait observer que les faits apportés par M. Humbert au Sénat sont, depuis longtemps, connus. Divers autres orateurs parient au milieu du bruit. Finalement le président Deschanei fait observer que le projet de résolution du général Pedoya est retiré et qu'il n'y a plus rien ea> discussion. M. Noullens dépose le budget. La Chambre maintient par 313/244 voix, contrairement au vote du Sénat, l'article du projet d'impôt sui le revenu relatif à la taxation après décès. L'ensemble du budget est adopté par 375/103 voix. Séance cet après-midi. BRUXELLES -loi-» Le travail à domicile. La Chambre de Commerce de Bruxelles a, dans sa dernière assemblée, voté cet ordre du jour: a Après un examen approfondi dos projets de loi sur le travail à domicile, la Chambre de Commerce est d'avis : » Qu'il y a lieu de n'accepter qu'avec la plus extrême circonspection les données recueillies par les enquêtes collectives et individuelles ; » Que tout en reconnaissant la gravité de certains abus, il convient de faire les plus expresses réserves, quant à oertains tableaux de salaires qui ne sont pas conformes à la réalité; • » Que l'établissement d'un salaire m:)" mum ne saurait être établi légalement, sans recourir à des évaluations arbitraires, étant donné les diversités du travail, les _ différences d'aptitude, les conditions variables du travail d'ime région à l'autre et souvent dans une même région ; » Que les conditions de rémunération _ du travail dans les corporations religieuses d'enseignement et de oharité ne sauraient être atteintes par la loi, sans violer le caractère libéral die nos institutions; » Qu'il serait donc à craindre qv'une loi sur lo minimum de salaire, s'appliquant au travail dans le domicile des particuliers et inapplicable dans les locaux religieux des oouvents, rendrait impossible le travail laïo dont on veut améliorer le sort, et n'aboutirait ainsi, sous prétexte de relèvement des salaires, qu'à supprimer le salaire lui-même et à déplacer les demandes au profit des institutions d'enseignement et de charité. » Que, d'autre part, une loi réglementant le travail à domicile par l'établissement d'un minàtmum de salaire, ne pourrait avoir d'effet utile que si elle était internationale; » Qu'enfin, le travail dans les prisons devrait être organisé de façon à ne créer aucune concurrence, ni au travail privé, ni à l'industrie privée; » En conséquence* la Chambre de Commerce de Bruxelles se prononce contre toute immixtion de la loi dans le domaine des salaires, et se déclare prête à rechercher, aveç les autorités compétentes, par quels movens on pourrait efficacement corriger certains abus contraires à l'hygiène et à la moralité publique ». Pour les victimes de la tragédie de Sarajevo.La mission catholique allemande de Bruxelles a fait célébrer hier en l'église de la rue de la Madeleine un service pour le repos de l'âme de l'archiduc François-Ferdinand ei de la duchesse de Hohenberg. On remaïquait la présence dans l'assistpioS de S. Exc. von Below-Saleske, ministrt d'Allemagne, et de ses deux secrétaires, MM. von Stuum et von Rheinbaben ; de S. Exc. le ministre d'Autriche-Hongrie et la comtesse Clary ; de MM. Beoker et Neusester. respectivement président et vice-président du Gesellenverein. Le Père Leyendecker, recteur de la mission allemande, qui célébrait la messie, a prononcé à l'Evangile en allemand une courts allocution dans laquelle il a rappelé combien l'archiduc avait toujours été attaché à la religion chrétienne et combien ai avait le ouït* des vertus familiales.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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