La Métropole

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s.n. 1914, 18 Juni. La Métropole. Konsultiert 17 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/901zc7sn0d/
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LA MÉTROPOLE 21e Année No 168 ^ ABo»nvKMKNT9 ^ lb numéro Journal quotidien du matin le numéro 11km upetu%. 0 30°"S'« ■?««*« Sî Sni« 8 — Annonces financ.icL » I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 Trois mois! • •••••••••••&- 460 I™1 . 0 . Réclames la ligne, » I 50 La Ville i<L » 5 00 TOUS leS*ÎOUfS o9.PU©d6S Peignes, Anvers Le dimanche Faits divers corpsi<L » 3 00 Emissions Prix à convenir On t'abonna 4 tous les bureaux ae poste et aux facteurs. QiJr Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An* ETRANGER, le poil en sus: . ds4è10 Administration: » 3519 de10àl6 VOT'''^TVuxELL^ ?^7ate des Martyrs. Poux ta HOLLANDE, s'abonner de préférence aux CENTIMES nana* nu i- mt I naaes CENTIMES \ PAS^nVc. 8, place de la Bouree. bureau! de poste, plutôt qo'au journal même. M pages Rédaction î Téléphone 617 | pages Jeudi 18 juin 1914 ^ônférencë^iârlementaire internationale du commerce )o( . S JQ et 20 juin, se réuniront, aiu paJais , les délégués des différentes nations m oœiàW- Part df parlementaire internationate du com- "oSoioue la première conférence de oe nom, iv mn se tiendra à Bruxelles, est la troisiè- l'espèce en Belgique. Déjà en. x88S et 7888 feu te ministre d'Etat Beernaert^avait convoqué des conférences ainalogu.es qui,sans avoir un caractère diplomatique, réunirent Ltefois les représentants de plusieurs gou-Siements. Ces conférences étanent basées iTia coiwiction que «la fréquence to^ours rrtiissamte des relations internationales ran-deiht de jour en jour plus étroite la solidarité des intérêts privés commerciaux et font sentir pkiis vivement la nécessité d établir un droit uniforme pour les régir. (Beernaert.) Dès lors, les questions susceptibles de recevoir une solution internationale sont devenues •#>l<us nombreuses encore. Le conseil parlementaire bel£e du commerce avait chargé son secrétaire général, M. Eugène Baie, de provoquer la création de conseils du commerce au sein des principaux parlements d'Europe et à cette fin M. Baie se rendit successive-jnent à Paris, Berlin, Vienne, Saint-Pétersbourg, Rome, Budapest, Berne et La Haye Grâce à oes démarches, la conférence a pi ee constituer. Elle envisage les intérêts les plus immédiat dans leurs modalités particulières, ei rf&vne réaJité. Elle ramène, dit M. Baie, i ^o\re portée, le problème d'une meilleur< entente entre les groupes européens. lès question suivantes sont insoriites è l'ordre du jour de la conférence: 1) 1 interna tiionalisation des effets de la faillite; 2) Unification du droit de gage; 3) Reconnaissance internationale dans lies contra>ts du caractère Légal de la clause d'ar- ^ 4) ^Principes uniformes à insoriire dans les {ois relatives à la police du commerce; 5) Internationalisation de la surveillance des Sociétés d'assurances; • 6) Législation relative à la perte et au vol des titres au porteur. Disons quelques mots sur chacun de ces ^ujets qui sont tous de nature à intéresser le commerce international. i° Dans beaiiooup de pays Les créanciers étrangers ne sont pas traités sua" le même pied que Los regnicoles en matière de faillite. •Dans tes pays où cette distinction n'existe plliuis, il n'y a pas de régime uniforme. Er général les effets juridiques de La faillite so 0 encorc limités au pays, où elle a été prononcée. MaJgré de nombreux efforts, on n'a pas réussi à porter remède aux inconvénients qu proviennent de cet état de choses. «La vraie solution, écrit M. Louis Franck ge trouve dans la règle libérale et large qu reconnaît l'unité internationale, l'umiversalitc âe la faiifôte... Il faut que tous les débiteur i et tous tes créanciers soient placés sur inr d'entière égalité, qu'ils soient étrangers ou natk-naux... Le tribunal compétent pour (iéckrer la faillite, ne doit être que Le tribunal du domicile du failli. » 2° La mise en gage des commandes^ journalières, nouvelle branche de crédit qui s'esi développée en ces derniers temps, est insuffisante tant qu'il s'agit de transactions imter-(nationaies. L'objet de la garantie, une fois passé Les frontières, sa réalisation ainsi que sa valeur peuvent être mises en question, surtout lorsque le pays ne reconnaît pas à et droit de semblables privilèges. Par conséquent tout envoi de marchandises en pays étrangers court des risques qui pèsent lourdement sur les affaires et les transactions de joette esrpèoe peuvent toujours être accompagnées dès plus nuisibles mécomptes. Les précautions, nécessaires maintenant, deviendraient superflues si, «pour 1a garantie commerciale», écrit le Dr Franz Klein, ancien ministre de la justice et professeur de droit à l'Université de Vienne, les transactions pouvaient s'appuver sur les principes d'une oase juridique uniforme. LTne semblable convention, entourée de garanties juridiques suffisantes, ne présenterait pas, je présume, des difficultés insurmontables. » 3° Des multiples avantages attachés aux juridictions arbitrales, il faut citer avant tout la rapidité des décisions arbitrales et la libre réglementation, par les parties, de la. composition des tribunaux arbitraux, de leur mission ainsi que de .la procédure à instituer devant oes tribunaux. Les juridictions arbitrales cependant, admises dans toutes les législations, ne sont pas régies, partout, par Los mémos règles. «N'y aurait-il pas lieu demande M. Léon Theodor, membre de 1< 'Chambre des représentants, d'unifier les législations, tout au moins de tracer quelque* règles communes?» La clause oompromissive, par exemple admise par la jurisprudence belge comm< Valable, ne l'est pas en France. En Belgique elle est très fréquemment appliquée. M. Theodor en voudrait généraliser l'application partout en diéorétant la légalité die la clause pai Voie législative. En outre, il faudra toujours examiner quelle est actuellement la force obligatoire, dans un pays, non seulement du compromis, mais encore de la sentence arbitrale intervenue à l'étranger. Faut-il, pour qu'une sentence soit susceptible dV-xécution forcée, un double exequatur, c'est-à-dire l'exequatiur du pays où la sentence a été rendue, est-il nécessaire ? 4° Les différents pays ont, tous à leur façon, de nouveau réglementé ,au cours des dormièr«s années, la législation nationale oon-jpemamt la police du commerce. En outre la convention de Paris du 20 mars 188.3 et Quelques conférences diplomatiques qui se sont réunies après, ont obtenu, comme résultat, œrtasns règlements uniformes, mais ceux-oi ont perdu après vingt ans écoulés, presque toute t€ur valeur. «De là, écrit M. Léon Hennebicq, de Bru-pelilos, l'extrême intérêt qu'il y aurait à com-r>léty>r cette stérilité diplomatique par une coordination des efforts législatifs dans une lotions interparlementaire. » »Il ne faut pas oublier, en outre, que l'application des lois étrangères par les juges, Starut, en très grande partie, bâtie sur le principe de la réciprocité, l'adoption des mêmes ionnées maîtresses dans les principales législations, assurerait la sauvegarde de ces lois ï l'étranger, avec !a rapidité et l'efficacité }ue réclame le commerce. » _ 5° La nôoesslté de La surveillance des sociétés d'assurance s'est fait sentir impérieuse-nent dans chaque pays, écrit M. G. de Por manoir de la Cazerie, membre de la commission permanente de Droit ^international >rivé près des ministères de la justioe et des iffaires étrangères. La surveillance doit >'exeroer particulièrement sur les sociétés iyamt pour objet l'assurance-vie populaire ïui drainent annuellement des sommes énormes prélevées sur l'épargne des classes labo-■ieuses. » En Belgique, où les sociétés ne sont l'objet l'aucune surveillance (la loi du 11 juin 1874 stant surannée ou incomplète) la situation >st lamentable. Cependant la loi du 24 décernée iqo3 régit les sociétés d'assurances contre es risques des accidents dtu travaiil. C'est îurtout contre les sociétés d'assurance-vie >opuilaire que doivent être dirigées les mesc-de contrôle. Au point de vue international pouproit poser la question comme suit; i° Les gouvernements se prêtent leurs bons offices pour le contrôle des sociétés étrangères; (certains pays ont déjà créé un précédent) ; 20 Les pays uniformisent le plus possible les mesures de surveillance et de contrôle ou, en tout cas recherchent les mesures sur lesquelles un accord international serait possi-ble.M. de Fonmonoir propose que les sociétés d'assurance sur La vie ne seront autorisées à fonctionner qu'après un _minutieux examen préalable et qu'après avoir constitué un cautionnement permanent. ! .a sanction de la -wveilifnce des sociétés consisterait, le cas échéant, dans le retrait de l'autorisation. D'après le projet des statuts, tout groupe , national conserve, à la conférence, son entière autonomie. Le vote aura lieu par pays. Le vote de la majorité des délégués appartenant f à un même pays constitue le vote du pays 1 auquel ils appartiennent. ; L'Acualité La situation en Albanie Les informations qui nous viennent lyr^ de Durazzo, de Vienne ou de Rome JL sur la situation en Albanie sont au-[ jourd'hui bien plus favorables qu'il y a deux jours. On pouvait croire un moment que le ; rogne du prince Guillaume de Wied allait [ déjà prendre fin et que les insurgés allaient t instaurer un nouveau gouvernement. Des : télégrammes de source italienne annonçaient déjà que les chefs des insurgés de connivence aveo oertains milieux politiques européens avaient pressenti un prince de la famille Napoléon qui s'était déclaré prêt d'ailleurs à prendre la succession du prince de Wied. Enfin en même temps que les nouvelles de la , tentative des insurgés de surprendre Durazzo et de faire prisonnier sans doute le souverain albanais, le bruit a été tanoé d'une fuite du ; prince Guillaume à bord d'un navire de guer- , re autrichien et pour un peu on affirmait qu'il avait abdiqué. Aujourd'hui tout cela se trouve changé. | Les insurgés sont battus et en retraite. S'ils i résistent encore sur l'un ou l'autre point ou , ils croient avoir la chance de remporter des ; succès grâce à la situation stratégique des endroits qu'ils occupent ils ne peuvent plus songer sérieusement à reprendre des avantages sur les trovtoes du prince. Oelui-ci paraît aujourd'hui maître de la situation. Ce qui ne gâte d'ailleurs rien en cette circonstance c'est que par sa conduite le prince Guillaume ait montré que sa première retraite à bord d'un navire de guerre italien au lendemain de la tentative de révolte d'Essad Paelia avait eu lieu sur les instances du corps diplomatique comme on l'avait affirmé et que le prince 1 , n'avait nullement songé à fuir devant le dan-: ger. Il vient incontestablement d'effacer la 'mauvaise impression que pouvant lajsser cet embarquement auprès de là population alba- 1 naise. On n'impose évidemment à ces popu- < lations un peu frustes que par le courage per- 1 sonnel et il était nécessaire pour le prince de montrer qu'il était digne de la confiance dont ' l'honoraient ses sujets, du moins ceux qui s'étaient groupés en très grand nombre autour de son drapeau à la suite de leurs ohefs les plus influents. : La situation militaire semble donc résolue ; entièrement à l'avantage du prince. Il n'est ( pas certain qu'il en soit de même de la situation politique. Les derniers événements ont montré qu'il y a dans l'organisation albanaise plus d'un point défectueux et les incidents de Durazzo: l'arrestation d'un officier supérieur et d'un savant italiens accusés de com-pflicité avec les insurgés, puis l'arrestation du maire de Durazzo sont des événements franchement regrettables. Ils ont montré qu'à Durazzo il y a trop de représentants des autorités les plus diverses opérant les uns indépendamment des autres sinon même_ les uns contre les autres et dans ces conditions on ne peut arriver qu'au chaos. La situation du prince deviendrait intenable si oe régime devait continuer encore longtemps et ce ne serait plus les insurgés mais bien l'Europe eille-même qui aurait créé ce chaos. Il est indiscutable que la commission de contrôle a assumé le droit de commandement ; sur la gendarmerie albanaise et plus spécia- 1 lement sur les officiers hollandais auxquels elle donnait des ordres dont le prince n'étai t -probablement pas averti. Des situations vraiment ridicules devaient se produire ainsi. . L'arrestation des deux Italiens par la gendar- ; merie hollandaise sur l'ordre de la commis- i sion de contrôle puis l'intervention du mi- < nistre italien auprès du prince, ensuite la 1 mise en liberté des Italiens et l'ordre venu ] do Rome au ministre italien de faire déclarer I innocents ses deux compatriotes, tout cela ne < prouve pas l'existenoe d'une homogénéité de direction dans les affaires du pays en ces ' moments assez critiques pourtant. H serait temps que la commission internationale de contrôle fût rappelée ou bien [ qu'elle fut placée sans équivoque possible sous l'autorité du prince en attendant qu'elle ait achevé sa mission. Cette cxwnmission sans doute a pu rendre service à la cause albanaise en traitant aveo les insurgés épirotes mais en face des insurgés musulmans elle s'est trouvée dans l'impossibilité de s'»'*juittar de son mandat. Les armes ont du décider entre les rebelles et le prinoe, et c'est à l'avantage de ce dernier qu'elles ont été décidé. Qu'on laisse donc maintenant à celui-ci la responsa- ; bilité du pouvoir tout au moins vis-à-vis de ; l'Europe et qu'on ne gâte plus les bonnes dispositions manifestées par la grande majorité des chefs albanais à l'égard du prince. Avec la défaite des insurgés l'influence d'Essad Pacha comme celle du comité jeune turc est détruite. Aucun espoir ne peut plus rester aux insurgés de voir l'Albanie faire retour à la Tuio ou bien de voir un prince musulman 11 ri-or sur le trône albanais. Ces revendications n'ont plus aucune chance de se réaliser et avec cette constatation semble donnée la ligne de conduite à observer à l'avenir. Que l'on adjoigne au prince la commission de contrôle internationale comme conseil législatif en y renforçant au besoin l'élément. ; albanais et que l'on s'attache surtout à don- ; ner à l'Albanie une organisation répondant 1 aux désirs des chefs de clans fidèles au prince i et à la situation créée par de vieilles tradi- < tions. — J. Josrg. A l'Ecluse Royers I i Le cri d'alarme que l'un de nos confrères ( a jeté hier, s'il ne se justifie pas entièrement, f a cependant permis de constater qu'un aoei- < dent pou grave, en vérité, s'est produit à ( l'écluse. Il n'y a pas de fumée sans feul 1 Voied donc ce qu'il est dit dans les cercles 1 « bien informés ». Aucun rail no s'est déto- c clié, mais le rail, qui sert de glissière à l'une s des portes intérieures de l'écluse s'est rompu 1 en son milieu. Ce rail repose sur toute sr { longueur sur un mur en maçonnerie très so- t lide et diu reste, indemne. Cet accident n'of- c fre heureusement aucun caractère de gravité s par le fait que la porte, du moment qu'elle 1 entre dans l'eau, se trouve équilibrée par le c poids du volume d'eau qu'elle déplace; elle a n'oxeroe par conséquent qu'une pression très relative sur le rail brisé. \ Nous pouvons dono nous rassurer complète- a ment j r écluse Royers n'est pas en danger, c L'accad«at »era 90m ^ Échos LA VILLE Programme de la journée COURS Berlitz Schçol, 8, Meiï. — Langues yiiYatote». Les nouveaux bateaux de passage rers Sainte-An ne On sait que le nouveau service de passage .ur l'Escaut, décidé par M. Segers, ministre le la Marine, sera inauguré le 1er juillet pro-: >hain. Un des nouveaux bateaux-mouche, orti du chantier Cockerill, à Hoboken. a jommencé ses essais préliminaires dans l Es->aut; les essais définitifs auront heu samedi prochain, et le bateau sera livré le 25 de oe mois, date do la livraison contractuelle, Le second bateau-mouche, encore en construction en Hollande, devra être livré également à cette date. Ce jour-là, les vétustés sabots qui font actuellement le service seront bien près de leur fin de carrière. Qui s'en plaindra? Statistique Quelqu'un a écrit un joui" qu'on pouvait taire cure aux chiffres tout ce que l'on veut, i condition de les... choisir avec discernement.Le a jVXatin » a dû se souvenir hier de ce paradoxe, eau- il utilise les stau&tiques dieimo-$raphiques de 1911 et de 1912 pour essayer le prouver que, contrairement a oe qu affirment les journaux catholiques, la morale Laïque n'est pas une cause de dépopulation. Et savez-vous comment oe statisticien die îoiltrebande s'y prend pour 1 démontrer » *e théorème? 11 compare tout simplement le mouvement 1 brut » de la population dans chacune des reuf provinces, il établit les augmentations >u les diminutions, et puis il s'écrie d'un ton riomplial : « Les trois provinces antiaLérioaLes. Bro->ant, Hainaut et Liège ont uno population Le 3,666,632 habitants en 1912, contre >,613,646 en 1911. L'augmentation est de ..18 pour cent. » Les six provinces cléricales ont une population de 3,905,355 habitants en 1912 con-/re 3^865,965 en 1911. L'augmentation est de L.02 pour cent. » G est donc notre tour de prétendue que la norale laïque est une cause de dév^oppe-neut de la population et que le meilleur moyen d'augmenter celle-ci est de soustraire e pays à la domination cléricale. » Oe n'est pas plus difficile que celai Le statisticien du a Matin » n'a oublié qu'une seule chose — et nous nous excusons auprès de nos lecteurs de devoir rappeler ci un principe aussi élémentaire 1 — c'est que is mouvement de la population est le produit de trois facteurs : natalité^ immigration ;t mortalité, que ses fluctuations ne prou-ent donc rien au point de vue moral. Ainsi, pour le Brabant, il est certain que :'est l'attraction exercée par 1 'agglomération n'uxetLLoifcio qui est la cause principale d; 'augmentation do sa population, et que tous .es grands centres, tous anticléricaux, où la îatalité baisse d'une façon si effrayante, ne l'accroissent plus que grâce à l'immigration, it dans une très iégère mesure, à la diminu-ion de la mortalité. Le seul critérium réel de la a capacité virante » d'une population est donc le mouvement de son taux de natalité, et, aceessoiro-nent, le nombre de mariages, de divorces et le crimes qu'elle fournit. Si le « Matin » veut s'y essayer, il pourra «ans doute démontrer aux bons gogos qui le isent que les provinces anticléricales dé tien-lent le record de la natalité 1 Nous l'attendons à l'œuvre. Mais nous craignons bien que notre pa--iience bien connue — il nous doit tant de ■éponses I — ne soit mise à une rude éprouve. Le banquet de la colonie anglaise Le commandant Edward II. G. 11. Evans, iui commandait en second l'expédition de eu le capitaine Scott au pôle Sud, assistera tu banquet organisé par la colonie anglaise l'Anvers on célébration do l'anniversaire du •oi George V, qui aura heu le 22 courant lans la Salle De Boaok, rue Arenberg. Le commandant Evans, qui sera l'hôte de 5ii- Cecil et de Lady Hertslet pendant son éjour à Anvers, inaugurera lundi prochain. 1 midi, le vitrail érigé dans l'église anglicane le Saint-Bonifaoe, rue Grétry, en mémoire lu capitaine Scott et des quatre braves coni->agnons qui ont péri avec lui lors de l'expédi-.ion antarctique, donnant au monde un rare exemple d'héroïsme et de surhumain courage. Crémation La a Gazette de Charleroi » possède parmi >es rédacteurs un partisan acharné ae la jrémation. Soucieux de gagner les jeunes et aimables eotrioes à cette ardente et maçonnique cause, 1 leur sert de temps à autre des extraits de I bons auteurs » destinés à leur faire goûter lans toute sa plénitude le charme de la ro-iissoire posthume. Sa dernière trouvaille est un extrait caractéristique des e Propos de table » de l'excellent Plutarque. Lo voici dans toute sa >eauté. Pour en bien déguster le sel, il faut; ;e rappeler que la crémation était en hon-i leur chez les Romains: « L'expérience des funérailles et obsèques j montre et prouve que les corps des femmes] >ont plus chauds que ceux des nommes, parce lue ceux qui ont la charge de brûler les ïorps en mettent toujours un de femme parmi dix d'hommes; car il aide à faire brûler es autres, d'autant que leur chair a je ne >ais quoi de gras qui brûle comme une tor-îhe, de manière qu'il sert de bois »eo à alUu- II er les autres. » H n'y a pas à dire: vive la crémationI Un nouveau musée Ce n'est pas à Anvers môme qu'il serai nstallé, mais assez près de nous cependant) >our qu'il nous intéresse directement: c'est m effet, la ville de Lierre qui projette de: 'organiser: elle possède d'ailleurs tout ce! jui lui faut pour réussir. Dans son discours prononcé lundi dernier t l'occasion de sa visite officielle, l'honorable gouverneur de la province avait préconisé la sréation d'un musée historique des arts et nétiers de la localité, qui aiderait à remettre n honneur les professions auxquelles elle dut a prospérité dans le passé. Or, la Collégiale Le Saint-Gommaire possède sous ce rapport l'inestimables trésors — domt nous avons pu >dmirer quelques-uns, — magnifiques chasu-iles anciennes, broderies, dentelles, couvres L'art, qu'on se propose d'exposer à l'occo-ion des grandes fêtes qui auront lieu l'an-Lée prochaine. Cette exposition sera, on peut n être certain, une véritable révélation. Il ôb probable, d'après ce qu'on nous a dit, ue ces collections, jusqu'à présent soigneu-eniemt cachées à tous les regards, forme-aient le noyau du futur musée, complété paies objets appartenant à la Ville, à d'autres dministrations et à des particuliers. S'il en faut juger par ce que nous avons u, il faut souhaiter t vivement que le projet boutisse le plus rapidement possible, car il oterait notre province d'un des musées les ii» riebea «t ks plus inWraMœfci qui eodçat,. Le Congrès international de la Presse à Copenhague La population et la vie de Copenhague. — La femme danoise .— Jeux olympiques. — A la promenade. — Un succès belge. — Une manifestation française. — Entre compatriotes.Copenhague, lundi. Copenhague est certainement une ville pleine d'attraits. Sa population est charmante. Ce qui la caractérise c'est sa belle santé morale autant que physique. Le Danois est un peuple enfant ignorant le mensonge, la rouerie et en général tout ce qui oblige les Occidentaux à tant de circonspection dans leurs rapports. La vie à Copenhague est, en ce moment surtout où la balle saison bat son plein extrêmement attrayante. Les journées y sont trè6 balles et la nuit n'y existe pour ainsi dire pas car elle n'est point sombre du tout et dès 1 heure du matin on y voit déjà poindre les premières clartés du jour. C'est l'heure à laquelle l'animation^ cesse à peu près dans les rues centrales, mais jusqu'au delà de minuit il y a sur le « Venster-bogade » un mouvement énorme. Le «Tivoli», jardin d'agrément fort fréquenté par toute la population sans distinction contribue pour une part à la grande circulation. Mais les grands cafés, où lJon rencontre jusque très tard un monde de fort bonne tenue y sont pour l'autre part. "Une des choses qui frappe de suite l'étranger o'est que la plupart des femmes fument au café non seulement la cigarette, mais le petit cigare. Si .on ajoute qu'elles boivent généralement du punch, on aura peut-être quelque peine à concilier avec les mœurs la haute idée que l'on doit avoir de la femme danoise. C'est affaire de latitude évidemment. Tandis que chez nous, par exemple, on ne trouverait pas un public suffisant pour aller aodlamer nos gymnastes, à Copenhague au contraire, la foule des spectateurs accourt nombreuse au stade pourtant éloigné chaque fois — et c'est très fréquent — qu'ont lieu des fêtes sportives. Et quelles fêtes l A l'issue d'un déjeuner corporatif nous avons pu en juger hier. Il est vrai que pour la circonstance on nous a présenté les équipes des jeux olympiques. Mais quelles admirables équipes. Le peloton de jeimes filles, toutes de même taille t même force qui travailla devant les milliers de spectateurs arracha des applaudissements incessants. Les jeunes gens qui suivirent et se livrèrent à des jeux divers de boxe, de course, de sauts à la perche ,de barre fixe égalèrent les jeunes filles en belle allure et en souplesse. # * * Aux attraits nombreux de Copenhague il faut ajouter ses promenades. Nous avons déjà cité la Langelinie où une société choisie se retrouve de 8 à 9 heures du'M>ir sur la longue corniche qui borde la rade. Mais il y a aussi des endroits qui tels le Vieux-Dieu d'Anvers groupent des villas attrayantes plantées dans la montagne et face à la mer. C'est le oas du « Strandvej ». Il y a aussi les forêts de hêtres superbes, de claire verdure et de profonds ombrages où le cerf et la biche fuient sans grande crainte à l'approche du promeneur. Tel a Dyre-haven » la splendide forêt qui encadre l'Ermitage, ancien rendez-vous de chasse érigé face au « Sund » et où pn joua hier sous le dôme des grands arbres et à notre intention deux actes des « Elverhoj ». Sur le trajet de la longue file de voitures qui conduisaient les congressistes en ces lieux enchanteurs, les maisons étaient pavoisées et les habitants et promeneurs nombreux saluaient.* * * La séance d'hier matin a été marquée par une discussion fort intéressante sur le droit au secret professionnel quand il s'agit de révélations faites dans l'intérêt public. Ce n'est pas sans une certaine satisfaction que nous avons constaté le suocès de la proposition des Belges présentée brillamment par notre confrère Verbessem. Le vote sur les résolutions présentées a été ajourné à ce jour, les Français ayant tous été empêchés de demeurer à la séance par une manifestation qu'ils avaient décidée. Ils ont, en effet, républicains comme monarchistes, été déposer, sous la conduite de leur chargé d'affaires, une palme au monument de la princesse Marie d'Orléans, femme défunte du prince Vaildemar. Celui-ci fort touché a répondu par un télégramme# # * Le soir à 8 h. 1/2 les délégués belges se trouvaient réunis au Paladis Hôtel,autour de notre ministre à Copenhague, M. Allard. Notre confrère Rotiers avait eu l'idée heureuse de nous convier à dîner en même temps que quelques confrères de la presse étrangère. Il s'est fait auprès du ministre l'interprète de la délégation belge et après quelques Courts toasts du ministre, de nos confrères des Essarts, Humbert, Schwetzer, Seoretan et Bernier, la soirée se termina en famille dans une atmosphère de franche cordialité. AVIS L«s personnes qui prennent un abonnement à Sa « Métropole » à paKîi* du I" juillet, reçoivent Be JournaS gratuitement à pertir du Jour de Heur souscription jusqu'à fin juin. Conseil provincial d'Anvers La séance préliminaire Le Conseil provincial a tenu hier après-midi à 2 heures une séance préliminaire de 1a prochaine session ordinaire. L'assemblée était présidée par M. Van Hal. La plupart des membres y assistaient. M. Peeters-Lacroix, député permanent, a déposé sur le bureau du Conseil, au nom de M. le gouverneur, les dossiers des diverses questions dont le Conseil aura à connaître pendant la .session. L'assemblée, après avoir procédé à la constitution des commissions, chargées d'examiner les divers postes du budget, a abordé l'examen du bordereau des pétitions pour décider du renvoi de chacune de celles-ci à une commission compétente. Le Conseil décide ensuite, sur la proposition de M. Brems, député permanent, qu'une délégation, qui aura à sa tête l'honorable gouverneur de la province, assistera aux fêtes jubilaires organisées le 2 juillet prochain à Putte, à l'occasion du centenaire de M. De Preter, ancien conseiller provincial, père de M. De Preter, conseiller provincial et bourgmestre de Borgerhout. La séance est levée à 4 heures. Les membres du Conseil se réunissent en sections pour : procéder à la nomination des rapporteurs. La : séance d'ouverture de la session ordinaire ai*ra lieu le mercredi 1er Les affaires albanaises -jo(- L'attaque de Durazzo repoussée Durazzo, 16 juin. — On décilare que l'on son sidère comme ayant échoué la première tentative faite par les rebelles pour prendre Durazzo par surprise. Les rebelles étaient forts de 3000 hommes. Lis se sont retirés au Nord et à l'Ouest. La population s'est montrée calme. Ça et [là il s'est produit quelque agitation. Une partie de la popula/tion italienne qui craignait le plus la panique, s'est embarquée dans le port lians le courant de la journée. Les pertes subies par les troupes du gouvernement se sont élevées à 100 hommes tués et blessés. Autres défaites des insurgés dans le Sud Vienne, 15 juin. — On mandie d© Valona à la a Correspondance Albanaise » : Les habitants de la Bourgade d'El Bassan restés fidèles au Prince et renforcés par des volontaires ont essayé le 13 juin de repousser les rebelles dam la vallée de Schkumbi. Il y a eu des rencontres au Sud-Ouest d'El Bassan. Les insurgés ont été mis en fuite. A la poursuite des insurgés Vienne, 16 juin. — On mande de Valona à la «Correspondance Abanaise » que les troupes du gouvernement, répartie . trois colonnes au Nord de Sieri, dans le L; -m inférieur du Semini, ont attaqué les insurgés postés au Nord du fleuve. Ces derniers ont battu en retraite vers 1e couvent d'Ardonice qui constitue une excellente position stratégique. Les * troupes du gouvernement vont paraît-il, s'efforcer maintenant d'envelopper Les insurgés groupés sur ce point. On assure que les troupes gouvernementales souffriraient de l'insuffisance des approvisionnements et de l'absence de matériel sanitaire. Les albanais de Serbie Belgrade, 16 juin. — Au sujet des nouvelles de Durazzo d'après lesquelles les insurgés comprendraient de® albanais de Serbie, une note officieuse dit que les tribus vivant à la frontière particulièrement les Hoti, le J ouma et les Krasnitzi, ne font pas cause commune avec les rebelles car l'ordre règne parmi elles pour le moment. D'ailleurs les émigrés albanais de Serbie tels par exemple qu'Issa BoLa-tinaz et d'autres sont aux côtés du prinoe de Wied. Pour le colonel Thomson Rome, 16 juin. — Le gouvernement italien a chargé le Ministre d'Italie à La Haye de présenter au gouvernement des Pays-Bas ses condoléances pour La mort du colonel Thomson, tué à Durazzo. APRES LE DERNIER COMBAT La situation militaire Durazzo, 16 juin (5 heures du soir). — Le combat qui a eu lieu la nuit dernière a été ie courte durée. Il s'est borné à des échanges de coups de feu de part et d'autre, niasi personne ne fut atteint et après uno demi-lie une tout rentrait dans le calme. On ne signale aucun autre incident _ pendant la uuit. L'ennemi a quitté le terrain et s'est dirigé sur le front principal du côté de Rast-bul, derrière la chaîne de collines, où il occupe de fortes positions. Pendant toute la matinée, o'est-à-dire jusque vers midi, aucun coup de feu n'a été tiré. Toutefois des groupes ennemis ne cessèrent pas de se montrer sur les hauteurs. Celles-ci ont été de temps ï autre balayées par le feu du canon, afin le disperser l'ennemi. Un calme relatif a permis de rechercher sur le terrain les morts et les blessés dont le nombre n'ayant pas encore pu être fixé, peut àtre évalué à plusieurs centaines. La matinée tout entière fut consacrée à l'envelisse-tnent des morts recueillis sur le champ de bataille. On aurait décidé pour oe soir qiie les troupes du gouvernement et 1200 Malassores, arrivés la veille, se mettraient en marche contre les rebelles de Chiok, mais le prince a ordonné que les troupes prennent un jour de repos. Elles reprendront donc leur marche en avant demain. Le Palais a été avisé que Kavaja s'est rendue hier soir après un combat entre les troupes du gouvernement et les rebelles. Ceux-ci auraient déclaré qu'il n'avaient aucune raison de combattre, mais qu'ils avaient été excités par la présence du cuirassé anglais « Defonoo » arrivé au port et battant pavillon de l'amiral Troubridge. Durazzo, 17 juin. — Le major Kroon est arrivé en même temps que les Malissoo-es. Le prince a passé une revue au cours de laquelle il a été l'objet de manifestations enthousiastes.Soutari, 17 juin. — La levée et le passage dans Soutari des troupes chrétiennes à destination de Durazzo, produisent une certaine effervescence dans les milieux musulmans. LES FUNERAILLES DU COLONEL THOMSON Une cérémonie imposante Durazzo, 17 juin. — Hier ont eu lieu les funérailles du colonel Thomson. Sur un avis du maire, les magasins avaient été fermés et avaient pavoisé.^ La princesse, habillée de noir, vint saluer le cercueil et déposa une couronne de lauriers. Aussitôt après, le convoi se mit en marche et passa par les jardins du palais. Le prince déposa alors sur le cercueil la plus haute récompense du royaume d'Albanie et suivit à son tour le cortège. Ensuite venaient deux pelotons de matelots italiens et austro-hongrois qui rendaient les honneurs. Le cortège s'achemina vers la ville et gagna le cimetière catholique, suivi du corps diplomatique au complet, des consuls, des trois amiraux, de tous les ministres et de toutes les notabilités de la ville. Un grand nombre de Myrdites et un peloton de gendarmes marchaient en tête du convoi. BRUXELLES Le Roi à Ostende Le Roi, accompagnant à Ostende les jeunes princes, ses fils, a quitté Bruxelles hier. Au palais de Bruxelles Un grand dîner sera offert samedi par le Roi au Palais deo Bruxelles en l'honneur du ministre de Turquie. Dans le parti libéral. Les gauches libérales du Sénat et de la. Ohambre se réuniront en assemblée plénière le mercredi 1er juillet prochain. Le trafic des pièces de cent sous. Le trafic des pièces de cent sous entre la Belgique et la France s'est beaucoup ralenti \ la suite des mesures prises par le Gouver-lement en vue d'enrayer oe trafic, onéreux x>ur lui. En effet, pour le maïs d'avril dernier, il l'y a eu que 10 millions de pièces d'argent -éexpédiées do France en Belgique, alors ju'à pareille époque de l'année dernière il en ivftirfc 4M réexpéaU 83 million** EXTÉRIEUR Angleterre Grève générale des mécaniciens de la marine Londres, 17 juin. — La grève générale des mécaniciens de la marine marchande qui devait commencer demain, commencera aujourd'hui dans les ports principaux. Les grévistes demandent une augmentation de salaire. Il est probable que la grève causera un chôma--ge complet dans le transport des cargaisons d'ans tous les ports et amènera la suspension du travail dans les centres houillers du Pays do Galles et d'ailleurs. On s'attend à ce que par suite de la grève 700 vapeurs soient arrêtés mercredi. Grèce LE CONFLIT GRECO-TURC La réponse de la Turquie à la Grèce Londres, 16 juin. — Selon une information communiquée à la presse on croit savoir que dans sa réponse à la note grecque, la Turquie rappellera que la Grèce a accepté ses offres de faire passer les musulmans désireux de venir vivre en Turquie avec les Grecs qui préféreraient 6e rendre dans les territoires annexés. Cet accord qui jusqu'à présent n'a pas été mis en pratique par la Grèce témoigne des intentions pacifiques et conciliantes de la Turquie. La note grecque est une immixtion dans les affairés intérieures ottomanes que la Turquie ne saurait admettre. L'enquête officielle faite par la Turquie démontre que les plaintes de mauvais traitements infligés aux ressortissants grecs sont exagérées. Les populations grecques étaient tranquilles. Les autorités locales ont reçu des ordres précis pour prévenir tout excès. En outre des Grecs qui avaient d'abord manifesté le désir de se rendre en territoire hellénique ont depuis lors changé d'aviB. La Turquie fera remarquer que la Porte reçoit chaque jour des plaintes très vives au sujet d'attentats et d'excès dont sont victimes les musulmans habitant les pays annexés. POUR METTRE FIN AUX PERSECUTIONS DES GRECS Quelques mesures de Talad Bey Constontinople, 16 juin. — Le ministre de l'Intérieur télégraphié qu'il a relevé de ses fonctions le gouverneur du sandjak des Dardanelles, coupable de négligence en ce qui concerne la question de l'émigration des sujets grecs. Pareille mesure a été prise contre le lieutenant gouverneur d'Aivali convaincu d'avoir abandonné son poste sans autorisa^ tion. Constantinople, 16 juin. — Le ministre de l'Intérieur télégraphie qu'il s'est rendu à Vourla où des mesures ont été prises pour enrayer. l'émigration. Le ministre s'est rendu ensuite avec le métropolite grec à Guenjo. La population se trouvait à la station prête à émigrer. Comme un détachement de cavalerie a déjà été expédié de Magnesie et qu'une quarantaine d'agresseuirs ont été arrêtés, ces mesures ont produit le meilleur effet et la population s'est réinstallée dans le village. Le ministre" fera une enquête au sujet des événements de Phooe. Le bruit selon lequel Ai-vali serait en flammes est faux. Les habitants de, Burhanie et de Derekebir se sont réinstallés dans oes localités. L'INTERVENTION DES PUISSANCES Une démarche serbe Constantinople, 16 juin. — On annonce ce soir de source diplomatique bien informée que, sur l'ordre de son gouvernement, le chargé d'affaires de_ Serbie a déclaré cet après-midi au grand_ vizir que la Serbie, animée d'un esprit amical envers la Porte, lui conseillait amicalement d'assurer la sécurité des Grecs dans l'empire ottoman, la continuation des excès pouvant influencer les relations turoo-serbes actuellement excellentes, j car la Serbie s'intérossait à cette question. La réponse aurait été rassurante. Une initiative russe Saint-Pétersbourg, 17 juin. — Suivant la! « Gazette de la Bourse », La Russie aurait pris l'initiative de proposer aux grandes puissances une démarche commune à Athènes et à Constantinople. POUR LA PROTECTION DES GRECS Proclamation de l'état de siège Londres, 17 juin. — Une dépêche de Constantinople annonce que l'état de siège vient d'être proclamé à Smyrne et dans les Dardanelles, afin de faire cesser l'émigration des Grecs. Le gouvernement turc et le patriarche grec Constantinople, 17 juin. — Le gouvernement turc a donné au patriarcat orthodoxe les meilleures assurances relativement au traitement dont seront l'objet les Grecs devenus sujets ottomans. L'ATTITUDE DE LA BULGARIE Déclarations de M. Radoslàvoff Sofia, 17 juin. — M. Radoslavoff, interpellé au Sobranié sur les mouvements des Grecs, a renouvelé les déclarations qu'il avait faites récemment. Aucun excès, a-t-il dit, n'a été commis contre les Grecs. La prise des églises du patriarcat s'était accomplie sons troubles. Ce mouvemei^ a surpris le gouvernement, car il s'est .Produit au moment où il faisait avec quelque succès des démarches à Athènes pour la cessation des agissements dont les Bulgares de Macédoine étaient l'objet et qui émurent l'opinion bulgare. Toutefois, a ajouté M. Radoslavoff, le mouvement ne dégénéra nulle part en désordre. Le peuple bulgare a assez de bon sens pour éviter des excès. Le maintien de l'ordre étant un devoir de l'autorité, le gouvernement a pris par précaution toutes les mesures.Turquie LMngénieur Tack retrouvé Constantinople, 16 juin. :— M. Tack, l'in-génieur-agronome belge qui avait été enlevé par des brigands, a été remis en liberté. Brésil Un nouvel emprunt Rio-de-Janeiro, 16 juin. — La Chambre a approuvé par 102 voix contre 20 le projet autorisant le Gouvernement à contracter un emprunt pour faire face aux compromis ao-tuels du Trésor. Mexique LA MEDIATION Les rebelles et les médiateurs On est pessimiste Niagara Falls, 17 juin. — La réunion qui a eu lieu à Buffalo entre les délégués américains et les représentants constitutiommo-listes, a complètement échoué. Cette réunion avait été organisée dans le but d'amener les rebelles à entrer dans les vues dè la conférence de médiation, mais oes derniers ont décliné l'armistice et prétendent en outre que le président provisoire soit choisi parmi eux. Comme d'un autre côté, les représentants du général Huerta se refusent à accepter un oonstitutionnaliste comme président provisoire, on croit gue les ^médiateur se réuniront pour la dernière fois vendredi prochain. Ils ont abandonné tout espoir de résoudre le problème mexicain. Un démenti du général Villa New-York, 17 juin. — Suivant une dépêche d'El Paso, le général Villa dément qu'il y ait rupture entre lui et le générai Oar-r«n«k j  la Commission des XXXI —m- La commission des XXXI s'est réunie hier matin, à 10 heures, sous la présidence de M,. t'Kint de Roodenbeke. M. de Kerchove d'Exaerde passe rapidement en revue les diverses propositions corn-cernant les commissions consultatives. Il eo> montre les Lacunes, Les difficultés, les dangers et il conduit qu'il n'y a pas lieu de modifier la loi communale à cet égard. M. Vain den Heuvel cite l'exemple de la commission spéciale consultative créée en iqi2 pair la commune de Middolkerke pour l'étude des travaux intéressant la plage, la côte, Les voies de communication, etc. Cetfct commission avisa également aux moyens financiers. De cet exemple, M. Van den Heuvel conclut d'abord qu'il serait utile que La loi communale dit d'une façon explicite que le conseil a le droit de nommer des commissions consultatives. Ensuite, que La^ composition de ces commissions soit adaptée aux situait ions diverses et, enfin, que si l'on comprend l'institution de commissions temporaires, il faut se montrer circonspect dans l'établissement de commissions permanentes. La commission passe au vote des propositions suivantes: « i° Que la loi communale reconnaisse d'une manière expresse aux conseils communaux le droit de constituer des commissions temporaires et permanentes destinées à les éclairer par des études, des avis, des rapports et des propositions; » 20 Que la loi communale reconnais» d'une manière expresse aux collègues échevi-naux le droit de constituer dies commissions temporaires destinées à les éclairer par de? éludes, des avis, des rapports et des proposâe tions. » La commission aborde l'examen de la question de savoir si oes commissions consultatif ves doivent être rendues obligatoires. A oe* égard, M. Damoiseaux_ fait remarquer que l'obligation n'est pas si importante à l'étranger. Il rappelle sur ce point la législation, anglaise et prussienne. D'ailleurs, l'introduction de l'obligation en Belgique pousserait à la centralisation. En ouitre, si l'autorité supérieure possède en matière communale un pouvoir de contrôle et de tutelle, elle doit l'exercer uniquement en vue d'assurer le respect de l'intérêt général. De plus, toute l'idée d'obligation est contraire à nos traditions administratives et eo faiit elle devient inutile, parce qu'on constate que l'administration et la technique des affaires s'améliorent. M. Woeste ne peut accepter l'idée de tendre obligatoire l'institution de commissions consultatives communales. Semblable législation serait contraire à l'esprit de la Constitution qui a entendu respecter l'autonomie communale. Elle rencontrerait également l'opposition. de l'esprit public de notre pays. Il vourt. mieux montrer de la confiance dans les autorités communales. D'ailleurs, si l'on recherche les sanctions, on ne trouve que le^ retrait des subsides qui, en fait, est impossible, -t l'envoi de commissaires spéciaux, . <*l! peut avoir lieu qu'en cas d'absolue ne»-Tout cela démontre qu'avec l'obligation w. aboutit à des difficultés inextricables. M. Van Cleemputte, développant Îles raisons pour lesquelles il ne peut accepter l'obli- ~ A gation, insiste surtout sur L'argument constitutionnel. La Constitution s'oppose k toute tentative de limitation de l'autonomie communale. Enfin, oes commissions ne peuvent fournir aucune garantie de bonne gestion. La séance est levée à midii et quart. * * * L'après-midi la commission a tenu une seconde séance. Après un échange de vues auquel prennent part MM. Van den Heuvel, Prins, Verhae-gen, Hoyois, Woeste, Masson, Orban, Des-trée, De j ace, Lambert, de Kerchove d'Exaerde et Collant, la commission procède aux votes suivants: i° Sur la proposition de M. Prins, les XXXI émettent le vœu de _ voir le gouvernement, tenant compte des discussions et des documents fournis par elle, favoriser par les lois spéciales da création dans les communes de commissions consultatives spéciales; Ces commissions, composées de technicien# et de spécialistes étrangers au conseil communal et au personnel administratif de la commune, seraient chargées d'éclairer le« conseils communaux par des études, des avis, des rapports et des propositions sur les questions d'intérêts, tant générales que communales que la vie sociale moderne rend particulièrement complexes et importantes, telle* que les logements ouvriers et l'alimentation populaire, l'hygiène et la santé publique; La commission émet également le vœu que pour la composition de ces commissions il soit fait appel aux groupements professionnels de la commune. 20 Sur la proposition de M. Van den Heu*. vel la commission émet le vœu que les déS-bérations des conseils communaux soient précédées d'une information ou de l'avis d'une commission spéciale nommée par les chaque fois que le gouvernement le juge oon-venable et que là députa tion permanente I>uisse également prescrire cette information ou cet avis dans tous les cas où les délibérations du conseil communal sont soumises à son approbation. Enfin examinant la composition de cea commissions, sur la proposition de M. Van den Heuvel, la commission admet le principe de la ïïberté. La prochaine séance aura lieu le 29 juin. INTÉRIEUR Propagande patriotique scolaire. Au sein de la Ligue de la Défense natio* nale, — ligue de propagande patriotique. — il vient do se créer une section scolaire aorufe le but est d'imprimer à l'éducation patriotique des tendanoes mieux en rapport avec Les nécessités qui résultent du vote de la loi nouvelle, do la loi de milice et de la réduction du temps de service. Le nouvel organisme, véritable trait d'union entre l'école et l'armée, se met à la disposition des membres du personnel enseignant, en vue de répondre à toute demande concernant l'armée, la défense nationale, _ l'éduco» tion patriotique, la question économique, coloniale, maritime et toute autre capable de réveiller et d'entretenir l'esprit public en Belgique. Les demandes de renseignements, qui devront être adressées au secrétariat, Place Masui, 14, à Bruxelles, feront l'objet d|une étude minitieuse de la part des spécialiste® qui ont bien voulu prêter leur concours à cette œuvre nationale. Le Comité a été provisoirement constitué comme suit: président: M. Cor m an, directeur général au ministère des Sciences et des Arts; vice-présidents: MM. Dubreuoq, major adjoint d'état-maior, membre du Conseil colonial, et Alban Bertrand, avocat près ls Cour d'appel, secrétaire général de la Ligue de la Défense nationale ; seoretairea : _ MM, Bremor, commandât adjoint d'état-maqor et G ou beau, détaché au ministère des Sciences et des Arts; membres: MM. le comte H, d'Oultremont, major adjoint d'Etat-major J Pergamini, professeur à l'Université de Bruxelles; Ch. Terlinden, professeur à l'Université de Louvain ; Van Eeckhoutte, lieutenant, professeur à l'école des cadets. j C'est dès l'école qu'il faut imcul(}ue<r arat [enfantii l'amour d» 1s patrie et enseigner Ma

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

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