La Métropole

1712 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 07 Mai. La Métropole. Konsultiert 18 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/125q815g8q/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LA MÉTROPOLE ' ABO iVTVHUVmilVXS Uo §».»••••••••••• c. o v'Si* coolf •••••••••••••£ !«, Trol» mot». * 60 21e Annee Os rabonn» i tons le» bureatix de poste et aux tacteur». t N(7~ 1 26 ETRANGER, le pon en «us: ' Pour 1* HOLLANDE, s'abonner de préférence aux g;ditio11 30 bureaux do poste, plutôt qu'au îournal même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro / Tous les jours 59.ruedes Peignes,Anvers Le dimanche ^ r de 4 à 10 Administration: » 3519 d0 10 à IS CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 | pages CENTIMES Annonces s la petite Chronique sportive la ligne ligne . fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces financ.id. » I 00 Faits divers fin ld. » 2 00 Réclame» la ligne, » I 50 La Ville id. •» 5 00 ■"aits divers corps td. » 3 00 Emissions Prix à convenir _ Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An- JCUui ers, s'adresser à VAGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs. *-» 101 A à PARIS : 8, place de la Bourse. / niai ÎYI^ à LONDRES : ii3. Chcat.side E. C. Les scandales d'argent I Ta vœu fut récemment formulé, en L7nrfl d'une séparation complète entre lî. nnlitique et la finance. . | t? «'est personne, sans doute, qui n ait j avis devant les événements la-KnteM» dont ce pays fut le théâtre en I lierai"exS'f, pourtant, de croire f qu° pareille séparation ait existé jamais, fc doute, les périodes de forte orgam-Sn sociale ont moins souffert de oc ! mal que les régimes soi-disant démocrate I nues Lorsque les rangs de la société son! , confondus, le mal d'argent se trouve con - j.rB,rié par les notions de naissance, d< ' fonctions, etc. Si de pareils obstacle! n'ont pu oependant enrayer ce mal d un< façon absolue, il sévit h un degré exagéré dans les périodes de décadence et d'anal-chie.Nous allons le rappeler, en évoquant 'd'après un article de M. Mathiez dans la «Grande Revue», une des plus curieusef ligures de l'époque révolutionnaire: cell< de l'abbé d'Espagnac. Marc-René d'Espagnac appartenait l ila meileure noblesse d'épée. Pourtant, i entra dans les ordres, sans vocation au pu ne, hélas 1 C'était à la fin du XVIII siècle. Les encyclopédistes étaient à 1; mode et l'impiété des hautes classes pré parait la révolte populaire. Dans un élo ge dé Suger, présenté à l'Académie d'Espagnac accable sournoisement son hé tes, tout en ayant l'air de le célébrer. Il refait un «coup » analogue à propo: d'un sermon, mais se fatigue bientôt d< gi piètres scandales ; il veut mieux et .trouvera : l'abbé deviendra financier. D'Espagnac rencontre Calonne, le ministre agioteur, et Talleyrand « le bas de fl. 1 > plein de boue» : il ne pouvait mieux tomber. A cette époque, les « affaires » ne présentent pas l'abondance et la variété qui facilitent nos .« jeux » de bourse; il en était cependant quelques-unes, et d'im-portantos sinon de sérieuses, puisque l'on sortait à peine du scandale Law. En 1769, un arrêté du Conseil suspendit le privi-lè&0 de la Compagnie des Indes, en l'indemnisant par le rachat de ses magasins, ateliers, effets, oréances et établissements de toute nature. L'actif était estimé à 264.551.665 livres, i ©outre un passif de 248.434. Pour cette sa-' roi/Sbuse liquidation, on établit trois bureaux: au-siège parisien de la Compagnie"* & Lotieut, son port d'attache ; à Pondichéry, son principal comptoir asiatique. Le travail (profitable, naturelle-nent à beaucoup) se prolongea de telle lorte qu'il continuait encore en pleine Cerreur, leB actionnaires touchant 200,000 ivres de rentes viagères et les liquida-eurs, à la fois de pareilles rentes et $e >lantureux traitements. Calonne, le ministre, s'avise de fonder ino nouvelle Compagnie des Indes, pen-lant qu'on liquide l'ancienne. Les établissements que le roi venait de racheter à la première furent rendus gra-ris à la seconde, ainsi que le « privilège », ï'est-à-dire le monopole du commerce en Lsie. Le capital comprenait 20.000 ac ions émises, en 1785, au prix de 1000 rancs. En mai 1786, elles étaient à 1200 rancs. Alors d'Espagnac, soudoyé par Calon-e, achète tant qu'il peut et parvient, en semaines, à porter les cours de 1.200 fr. 1.800 fr. Il avouera, plus tard, dans un émoire de Justin, que ce « coup » lui jsura « un gain très net de près de deux illions, indépendamment de celui de ses □ais ». Cette hausse subite avait permis à la ompagnie de doubler son capital. D'Es-Eignac recommence le coup, mais une au-ie société d'agioteurs, également subsi-iée par le Trésor, entre en scène. Elle entend bientôt avec d'Espagnac, et, lui ^prenant ses actions, se trouve en avoir , îheté 42.000, soit plus du double qu'il e.. existait réellement! Le cours du ti-e monte à 1,700 francs. D'Espagnac en ( rofite pour vendre... puis crée, avec un ! isocié, une société nouvelle pour acca- « î.rer tous les titres que les premiers ri- j lux et associés commençaient à vendre, \ leuv tour !... j Cette étrange campagne financière fut 5 sumée ainsi par d'Espagnac lui-même: Depuis le mois d'octobre 1786 jusqu'au 1 S mars 1787, j'ai fait trois opérations [ afférentes sur les actions de la nouvelle j ompagnie des Indes : v La première, où j'ai acheté et revendu d s 2/3 do ce qu'il y avait de cette sorte r actions sur la place. La deuxième où j'en ai acheté la moitié. s Et la troisième où j'ai acquis 14.503 de 11 us qu il n y en avait.» a Les baissiers, si rudement traités, payé- ï tit Mirabeau, alors dans la misère, pour ire un appel aux notables sommés de C fendre l'épargne publique. ^ D'Espagnac rendit aussitôt coup pour i ip dans un effroyable libelle. 1 rout comme on fait aujourd'hui, il uti- £ e, pour le composer, une correspon- v nce des plus compromettante,. que lui '! Ta l'ancien secrétaire de Mirabeau. j Jn racontait comment celui-ci avait vé- b de l'argent qu'une femme vola pour n a son mari, comment ce marquis avait r roqué jusqu'à son secrétaire, etc. etc. d -<a polémique se prolongeait ; pour la * re cesser, le ministre, qui avait tou- c ira partie liée avec d'Espagnac et le n ssait puiser dans le Trésor, fit enfer- S r £,lr?l>e*LU aa château de Ham. Le iG >céd3 était mauvais, car les notables di ornèrent leministre de se disculper, et lonne dut inviter d'Espagnac à se jus- d< er... _ ré ustification laborieuse ! Aussi fallut- nc »en se résigner à exiler l'agioteur à 'J1 ntargis, où, du reste, il ne resta que semaines, faisant bientôt une rentrée \[ "ûphale à Paris, et poursuivant ses H amateurs. • ls» 81 facile que lui eût été l'ancien qu ime croulant, c'est sous la République t9: a lispagnac devait trouver un champ t!f ^eilleux dans l'agiotage. Vente des vu ® du clergé, création des assignats, P.?-■Ll ^isrés, fournitures militaires flll "prête aux... opérations! Sou* un et pareil régime, la politique est indispensable à la spéculation.... D'Espagnac essaie vainement de s€ faire élire aux Etats-Généraux. Il se fait, en revanche, recevoir au Club des Jacobins, dont il devient un des secrétaires... Bientôt il peut soumettre, au Comité des finances de la Constituante, un projet de Banque nationale, pour tirer parti des biens du clergé. Il fréquente Danton, Hérault de Séchelles, Camille Desmoulins. Quand le premier entre au Ministère, d'Espagnac obtient des marchés avantageux comme fournisseur aux armées. On devine les profits avec des chefs de cabinet présidant (déjà!) des Conseils d'administrations ! D'Espagnac ne se contente pas de cette sûreté. Comme fournisseur de « l'armée de Belgique», il prête à Dumourie2 300.000 livres métalliques. Le général ne vérifiera plus les comptes des fournisseurs. Au contraire, de sa propre autorité, il passait un marché de fourniture avec le banquier bruxellois Simon, homme de paille de d'Espagnac. La Convention finit par se fâcher. Elle décréta que l'escroc serait traduit à la barre avec Malus, commissaire-ordonnateur en chef, et Petit-Jean, payeur général de l'armée. D'Espagnac ne se trouble point; il sait Dumouriez derrière lui ; c^ lui-ci menace, et la Convention ménage le général qui vient de remporter une vic-ltoire devant Liège. D'Espagnac paraît ' à la barre de l'Assemblée, moins en accusé ^ qu'en accusateur. Il prononce de violenta " discours aux jacobins. L'intervention de e Danton, ' la chute du ministère Pache, 1 amènent la Convention à innocenter com-" plètemefnt le cynique fournisseur. Pourtant la trahison de Dumouriez de-' vait être dangereuse pour son protégé. " De nouvelles menaces doivent être alors dissipées par une intervention de Julien de Toulouse, l'incommodant rapporteur qui l'avait si bien innocenté déjà. Mais le terrain est par trop miné ; désormais les accusations se succèdent sans relâche. En vain, d'Espagnac tient tête au danger avec autant d'audace que de duplicité. Il fut tout naturellement englobé dans le procès des dantonistes et sombra avec eux, nous montrant avant les électeurs de Mamers, ce que les époques troubles et les. pouvoirs populaires peuvent admettre de honte. Quelques biographes indulgents supposent que tant de fautes s'excusent par la pensée d'avoir voulu renverser le régime qui les tolérait. C'est faire beaucoup d'honneur — et [gratuitement — à un obscur escroc. Il n'a pu songer à ramener le roi, l'ordre, tout ce qui représentait des devoirs méconnus par lui. Son seul rôle est de nous donner la clef des hontes subies maintenant par une nation voisine, pour des raisons identiques à oelles qui les lui infligèrent jadis.Révoire. L' Actualité Villa Candidat à la présidence a w# ?'es nouvelles sur la guerre înexi-ï ca^ne Ç1" nous parviennent en Eu-rope sont presque toutes datées de Yv a-Miington ou de New-York, comme on aura pu de remarquer et si quelques-unes indiquent comme lieu d'origine une ville mexicaine, on peut être certain qu'elles sont encore de source américaine. On dirait vraiment que le gé-nerail Huerta n'attache aucune importance a la façon dont l'opinion publique européenne est éclairée sur le conflit entre les Etats-Unis et le Mexique. Sans doute le président du Mexique a d'autres soucis en ce moment; cependant il est certain que si la sympathie de presque tous les grands journaux européens va bien plutôt au Mexique qu'aux htats-Unis, il n'est pas indifférent de montrer îu monde que vraiment tout ce que l'on doit leviner dans la façon d'agir des Etats-Unis à l'égard du Mexique est bien plus grave et >lus contraire encore à lia plus élémentaire 1 ust-ice que ce que l'on sait par des informa-ions de source américaine. Si 'l'on devait revenir par exemple au début < le l'affaire du drapeau des Etats-Unis que 1 'on disait avoir été insulté à Tampico par les ' groupes fédérales mexicaines et 6i l'on voulait ie rendre compte de tout ce qui a précédé cèt-e affaire, on verrait que les Etats-Unis ont ! oulu cet incident et l'ont provoqué de pro->os délibéré pour avoir un prétexte d'inter-ention.Il est clair, par exemple, • que les soldats •méricains n'avaient pas à débarquer à Tam->ico, qu'ils connaissaient l'interdiction qui ( sur avait été faite à cet égard et s'ils l'ont 1 lit malgré tout et sur l'ordre.de leur, chef, le ice-^uniral Mayo, c'est que celui-ci, d'après fc es instructions reçues de Washington devait r rovoquer, à tout prix, cet incident. Les indications que l'on possède aujourd'hui iir cette aff ai re d o Ta mpico, établissent d ' un e r lanière irréfutable, que les soldats ou marins r méricains ont débarqué contrairement aux 1 ■sages et aux règlements qui régissent la ma- I iore-et qu'ils sont seuls responsables de Fin- t ident de Tampico ; qu'en outre ces soldats L méricains n'ont pas 'été modestés, qu'ils ont c té conduits, sous bonne escorte, jusqu'à la c jorte de la, prison où ils ont été relâchés sur I intervention du général mexicain ; que ce ;eneral, pour prévenir tout incident, a en- ,lu}G lettre d'excuses à l'amiral Mayo et 1* U | a , ^ savoir que l'officiér qui avait riete les Américains était sévèrement puni, d ' ,ini » 7 lieu de constater qiio la barque à s ord de laquelle les troupes américaines sont e Hees à terre ne portait pas de drapeau amé- 1< icain et qu il no pouvait donc être question t une insulte faite à ce drapeau, que par con-:quent toutes les histoires faites autour de t ïtte#affaire et les exigences des Etats-Unis e 'étaient que simples prétextes à intervention ; à débarquement à Vera-Cruz. Ce sont là *s faite acquis désormais à l'histoire et que talent de sophiste de M. W il son ne pam'en-a pas à modifier ni surtout à amoindrir. Et lorsqu'on voit comment le pr/sideni n s Etats-Unis s'expose lui et son pays h la probation universelle par les procédés que Z us venons de qualifier et d'exposer d'une s< anière rigoureusement exacte, on se deman- d naturellement quel but il peut poursuivre oc r ces procédés Le but immédiat avoué par cé , Wilson c'est le renversement du président et îerta, sous le prétexte ridicule qu'il n'a pa-s ai i régulièrement élu ! Voilà donc l'homme d« i se moque de toutes les règles de droit in- tr •national, qui les viole toutes 6ans exccp- R n et qui ne so soucie même pas de la plus da Igaire honnêteté dans ses rapports avec un re rs voisin, érige en vengeur de la morale pu- qi; que au Mexique Dans la vie ordinaire on M WJWvPr0°iA fr°? Senre d'hypocrisie pa M. Wilaon » <lû souffrir qu'on lui ndreseftt dé îo quaiilicatir d liy^iocrite I il iaut avouer qu'il ne l'a pas volé. Cette impression lâcheuse d'ailleurs se confirme encore lorsqu'on voit quels sont les hommes en faveur desquels M. Wilson veut faire tombei île président Huerta. Le véritable bénéficiaire de la politique do M. Wilson sera le chef de brigands Villa. On télégraphie, en effet, de New-York que le président Wilson aura le choix entre le général Carranza qui, en réalité, apparaît de plus en plus comme im instrument entre les mains du brigand Villa, et ce dernier lui-même. Et le télégramme convient que le nom de Villa reste le favori des Américains. Comme si le président Wilson n'avait qu'à imposer aux Mexicains le président de son choix et comme si la désignation du brigand Villa était régulière si le président Wilson lui donnait son investiture ! Vraiment le choix entre le dictateur Huerta qui, lui tout au moins, veut l'indépendance de son pays et la défend énergiquement contre les Etats-Unis et le brigand Villa qui, par ses exploits a montré qu'il ne cherche que son profit personnel, ne devait pas être difficile. Al. Wilson n'a pas hésité, il s'est déclaré pour le chef de brigands comme s'il avait une affinité secrète ontre la façon d'agir des deux hommes. Et l'Europe reste impassible en faoe de oe spectacle vraiment éoœurant. — J. Joreg. m Echos ■>—<2QO—C LA VILLE Programme de la journée : COURS Polyglot-Club. — A 8 heures trois quart», aiu Syndicat du commerce et d» l'iindustrl», courte rue Neuve, réumion de la section d'allemand. Berlitz School, 8, Mcir. — Langues vivante». expos 1tion8 Salle Foret. — De 10 a 8 heures, exposition des œuvres de M. Henri Hou.ben (ouverte jusqu'au il mai' Inclus). Contre la tuberculose Le Dr l)e iiie, directeur du bureau provincial de consultation pour tuberculeux, vient de publier une excellente brochure qui coin-; prend trois leçons vulgarisatrices sur la tu-1 oerculose et sur les moyens de la prévenir et; de la combattre. Nous ne croyons pas qu'il soit possible d'accumuler sous une îorme pius concise d'enseignements utiles, ni do rendre pius tangibles pour le grand public auqued s adressent ces trois leçons des connaissances indispensables sur le grand fléau moderne. L'auteur insiste particulièrement sur le grand rôle que pourra iont et que devraient assumer les Causses d'assurances contre la inaJadio en matière de lutte contre la tuberculose et les défauts de sanatoria, qui ooû-tent très cher et ne contribuent pas on proportion à la lutte antituberculeuse. Une Commission mixte créée depuis quelque temps par le gouvernement provincial, s'occupe d'étudier la manière dont pourrait ^'exercer l'action des Caisses d'assurance. Puissent ses travaux aboutir à bref délai. En attendant nous conseillons à chacun de lire la brochure très instructive du Dr De Bie. Celui-ci en a fait imprimer 5.000 exemplaires. On peut en obtenir gratuitement en s'adressant rue de la Reine, 8. Nous la recommandons chaleureusement à tous nos hommes d'œuvre. On s'amuse comme on peut Les distractions peuvent manquer dans la vie des sérères censeurs qui ont mission de surveiller les agissements des ronds-de-cuir de l'hôtel de ville. Nous avons déjà dit qu'un conseiller ooan-munal, disciple de Terpsiehore, avait juré de bannir le tabac sous toutes ses formes et sous tous ses aspects de l'hôtel de ville. Cet honorable homme politique est parvenu, grâce à son magnétisme personnel, de gagner à sa cause un haut fonctionnaire allié à plusieurs chefs de service. Ce« Messieurs ont appointé un huissier qui, après quatre heures, s'en va dans tous les bureaux faire une rapide inspection de tous les crachoirs. Il tient scrupuleusement note ( de tous les mégots, de tous les fonds de pipe, j :lo tous les bouts de cigares découverts près les pupitres des employés. Il va sans dire que l'avancement des em->lovés sera en raison inverse du nombre de négots trouvés. D paraît que, poussant l'abnégation jus-lu'au delà des bornes humaines, l'huissier m question va dorénavant se livrer à un exa-nen approfondi de tous les bouts de papier .raînant dans les paniers. i Cela nous promet une moisson de doeu- 1 nents compromettants.... s r Financiers socialistes * L'assemblée générale annuelle de la société les a Filatures et Tissagés Réunis », qui est e a filature Anseele, a eu lieu le 26 avril. e L' « Echo de la Bourse » en publie un comp- d B-rendu dans lequel nous relevons cette diecla- i ation de M. Anseele : s a En général les tissages ont obtenu des ésuiltats inférieurs à ceux de l'année derniè- d o. lie prix élevé de la matière première, les D 'EKSPEOTIVES SUIVIES DE LA DECLA- ? 'ATION DE LA GREVE GENERALE, les ti roubles résultant de la guerre des Balkans et s i situation politique incertaine qui en fut la n onséquence, formèrent un ensemble de cir- cl instances QUI RENDIT LA SITUATION c INDUSTRIELLE TRES DIFFICILE ». q Il y a en M. Anseele deux personnages : > meneur et le financier. s< Comme meneur, M. Anseele a été l'artisan y, 9 la grève générale. Comme financier, il p ibit lui-même les conséquences de cette folle ei itreprise et devant ses actionnaires, il doit a ■s invoquer pour expliquer comment la situa-on industrielle est « très difficile » 1 ^ Nous notons l'aveu. Mais comment trouve- ti on ce Quatre-Mille qui comme financier, en fc 5t réduit à avouer ses fautes de meneur P * cl r ti Le grand festival de musique dramatique tr Le second concert du festival du Jardin ooio^ique qui aura lieu le 18 mai, est divi- _ i en deux parties, dont la première suit l'or-•e chronologique du premier programme. Il •inmcnce par une des plus grandioses oon-'Ptions de Wagner : la scène entre Siefried Briinhilde, du t Crépuscule des Dieux », ■ec la belle page symphonique « Le voyagé ' Siegfried au Rhin ». A la richesse orches-a.le du grand Teuton, sera opposé l'air de 3nato, du « Bal Masqué v, de Verdi qui, ns son modeste cadre, ne fera que mieux Se ^sortir l'intensité de l'expression mélodi- qu e si personnelle du maître italien. ce L'école moderne française sera représentée né r Emmanuel Chabrier, dont on a choisi le cli Lioieux prélude du second açte, U chœurlco: nuptial et le célébré H>pitiia!;une de 1 opéra « Gwendoline ». A cette musique de charme tout intime, succède le rutilant impressionnisme de Richard Strauss, dans l'émouvante scène finale d' « Elektra ». La seconde partie du concert est consacrée aux œuvres nationalistes, c'est-à-dire aux compositeurs dramatiques dont les œuvres sont basées sur le caractère national de leur pays, tel qu'il se reflète dans le rytlimo de leur langue et dans leurs airs populaires. Du grand compositeur flamand Peter Benoit, on entendra l'importance scène finale du premier acte de « La Pacification de Gand », une des pages les moins connues du maître. Le romanesque norvégien Edward Grieg suit avec plusieurs des morceaux si caractéristiques jécrits pour le poème dramatique Peer Gynt. Puis vient Smetana, le maître tchèque bien connu, avec un arioso et un duo d'amour de l'opéra i Dalibor ». Le festival sera terminé par la scène du couronnement de l'opéra « Boris Godunow », du Russo Modeste Moussorg-sk.y ,un tableau mouvementé et hautement coloré dont les chœurs sont d'une originalité frappante. Le lait hygiénique Sous ce titre s'annonce la création à Anvers d'une œuvre nouvellle qui répond sans conteste à un besoin réel. En effet, le lait que nous consommons,loin d'être un aliment parfait, indispensable à toutes les classes de la société, n'est le plus souvent, qu'un liquide falsifié, siège d'un# infinité d'éléments nuisibles. Les organisateurs qui se proposent d'édlai-rer le producteur et le consommateur, pourront rendre d'immenses services au public et préparer ainsi la voie aux réformes. Le Comité organisateur a en vue la fondation d'un groupe do personnes influentes et dévouées, qui, secondées par des techniciens, travaillerait à obteflir les améliorations désirées.Le Comité fondateur se compose de MM. Van der Molen, sénateur à Anvers, Vande Perre, député à Anvers et Meeiis, bourgmestre à Wyneghem. Une assemblée préparatoire aura lieu le dimanche 10 mai prochain, à deux heures de relevée, à l'hôtel Lepage, avenue de Kéyser. 2 7. ^ Nous souhaitons à la nouvelle œuvre le plus grand succès. Les constructions nouvelles Place de Meir, à côté de l'Ecole Berlitz, les maisons portant les numéros 4 et 6 sont condamnées ; elles viennent d'être achetées par la direction de l'Ecole Berlitz ; à la place s'élèvera bientôt un vaste local, où cet établissement modèle,, dont la réputation, depuis quarante ans, est universelle, possédera une soixantaine de classes, avec disposition d'ascenseurs et de toutes les nécessités pratiques du confort moderne. Chacun se réjouira de voir ainsi notre ville s'agrémenter do constructions nouvelles. Petit à petit, les vieux immeubles cèdent la place à des hôtels jeunes et élégants. Grâce à l'Ecole Berlitz, le r*h pittoresque coin de la place de Meir va donc se métamorphoser le plus heureusement du monde, — car les plans des nouvelles bâtisses étant confiés à MM. Ools De Roeck, nous aurons une merveille de plus. Les Ligues sociales d'acheteurs L'Association des ligues sociales d'acheteurs belges s'est réunie, hier, à Bruxelles. On se rappelle qu'au cours du dernier Congrès" international des ligues sociales d'acheteurs du monde entier qui se tint l'an dernier à Anvers, la Fédération internationale des ligues offrit à la Belgique la charge du secrétariat permanent international qui devait être établi en Belgique. L'Association belge a accepté, hier, cette charge si flatteuse pour notre pays et qui confirme une fois de plus l'éminente situation ^u'il a su prendre comme centre international. Elle a désigné MM. Max Weiller, directeur de l'Institut Solvay, ot Antony Neuc-ms. de Bruxelles, et Mlle Belipaire, d'Angers, comme secrétaires permanents internationaux.La gai té des enseignes Lu à la devanture d'une'épicerie : MIEL D'ABEILLES D'abeilLlés parfaitement ! Par ces temps ] le chimie aliineutaire, la précaution n'est pas j nutile l i A la Commission des XXXI r c t 1 Après avoir pris de copieuses vacances de 1 'âques ,1a Commission des XXXI a tenu, 1 ier matin, une nouvelle réunion, sous la pré- ( idence du comte T'Kint de Roodenbeke. Celui-ci rend tout d'abord hommage à la lémoire de M. Wiener et souhaite la bien- r enue à son successeur au sein de la Commis- j ion, le comte Goblet d'Alviella. ^ M. de Kerchove achève l'exposé qu'il avait -, ntamé au cours de la précédente réunion. Il xamine l'influence que peuvent exercer les I. Lverses espèces de garanties dont on propose c organisation et émet l'avis que la chose es- I mtielle réside dans un recrutement plus ju- ci icieux du corps électoral. 3 M. Verhaegen estime que la solution des g ivers problèmes soumis à la commission dé-end de celle qui sera donnée à la question de édectorat. A son avis ,les classes ouvrières, mt socialistes qu'antisocialistes,réclament la impression du suffrage plural. Aussi expri-Le-t-il le sentiment qu'il serait possible d'a-opter un système qui, sans consacrer le prin- 1' pe du S. U. pur et simple ,serait démocrati- r ne, tout en donnant les garanties nécessai- 11 5s. c M. Woeste conteste que les ouvriers anti-►cialistes soient partisans du suffrage uni- r îrsel égalitaire. L'orateur défend le vote ^ ■urad contre le reproche d'être un système s npirique et fait ressortir que tous les régi- s es ont, nécessairement, ce caractère. y Quelle que soit, du reste, la valeur de ce rstème, dit M. Woeste, il ne peut être ques- n >n de le modifier que si l'on trouve une P rmule qui lui soit supérieure. s Sur ce fa discussion générale est close. P M. Dejace, au nom de la sous-commission V largée de coordonner les diverses proposi- t< ens déposées, expose le3 formules adoptées, p Après un échange de vues ontre MM. Des-ée, Prins et Orban, la séance est levée à mi- ti et demi. p CONGO ! Le départ de l'inspecteur d'Etat Tombeur. C'est samedi prochain que s'embarquera, à uthampton M. l'inspecteur d'Etat Tombeur al i, comme nous l'avons annoncé, va rempla-: à Elisabethville. M. le vice-gouverneur gé- de ral E. Wangermee.^ Ce dernier rentrera pro- al ainement en Belgique pour y passer khi ar ifié, io< Les porcelaines de iV. Scaldis M. Scaldis a des porcelaines? Non, il en avait... Mais voilà: le Matin de lundi nous apprend que nous les avons cassées. Les «c porcelaines » en question, (c'est le Matin qui a très adroitement introduit le mot), ce sont les arguments techniques de Scaldis!.... Nous ne l'avions pas fait dire à notre ami; mais puisqu'il a si bien trouvé le moyen de caractériser la fragilité de ses arguments « techniques », va pour les porcelaines! Bien entendu, nous avons été rebaptisé à cette occasion; la fois passée nous étions un oison; nous voilà grandi; nous sommes passé éléphant. En effet, « la Métropole, écrit notre confrère, « se comporte au milieu des arguments comme le ferait un éléphant dans un magasin de porcelaines ». Vous voyez d'ici la casse! Nous étions entré sans être invité, et sans nous frotter les pieds, (quand on est éléphant, n'est-ce pas?), et, deux minutes après, la quincaillerie du Matin était en miettes. Ne touchons plus à ces vases, ils sont brisés Scaldis cependant avait réservé dans son grenier une vieille potiche, une pièce de collectionneur qu'il conservait amoureusement. Il a fait un sacrifice, et, pour éviter d'être écrabouillé lui-même, il a mis bien en vue la potiche en question, pensant attirer l'animal- Mais celui-ci est têtu, il ne s'attaque qu'aux potiches Dscliniques; Scaldis n'a pas encore eu l'occasion de le connaître, car Scaldis se tient à distance. Nous allons nous rapprocher. Le magasin est dégarni, c'est vrai, mais l'éléphant a du flair et aussi de la mémoire; il voudrait bien visiter les caves du magasin: elles doivent encore contenir quelques bonnes petites antiquités et aussi quelques nouveautés. (Depuis 1894 jusqu'à 1914, on doit avoir eu le temps de faire des provisions), et l'éléphant entend tout remuer, tout voir, et même... tout casser.Notre ami fait comme l'anguille de Melun: il crie avant qu'on l'égorgé. Et ce gros diable d'éléphant n'a pas même encore commencé. J'allais commettre un oubli: le collaborateur technique ( f ) du Matin a ramassé quelques débris; il les a recollés; mais cela ne tient pas bien; la colle est insuffisante pour remettre en état les arguments de ce technicien. Nous lui avions dit quo M. Maurey, ou Scaldis, avait jeté les hauts cris, parce qu'on donnait aux chenaux une orientation mauvaise à son avis: il aurait fallu, d'après lui, qu'un au moins des courants né sache pas pénétrer dans le chenal. Cela nous avait amusé de mettre le duo Scal-dis-Maurey en contradiction avec M. Van Mierlo. Il y a eu probablement un petit conciliabule à la suite duquel on a décidé que la réponse émanerait de Scaldis.Première réponse de Scaldis: sourde oreille pendant plusieus jours, malgré nos instances. Deuxième réponse de Scaldis: « Il est ridicule de parler d'abriter les chenaux puisque les courants ne sauraient jamais pénétrer dans un chenal d'écluse » !.... C'était la gaffé: l'idée d'abriter les chenaux émanait, non de nous, mais... de notre contradicteur!... Divertissement chez nous; fureur du Matin, suivie de la Troisième réponse de Scaldis: Si nous voulons orienter les chenaux comme nous l'avons dit, c'est pour que l'échancrurè ians la rive soit moins grande. C'est la deuxième gaffe... En effet, >uvrons M. Van Mierlo; ils ne peuvent se supporter. Or donc, celui-ci critiquait 'orientation du chenal dans l'ancien'pro. et de Grande Coupure; ce chenal était anffentiel (comme Scaldis semble le vou-oir maintenant. Et M. Van Mierlo écrit: Redressement de l'Escaut en aval d'An-ters, par C. I. Van Mierlo....): Il est <( hors de doute » qu'avec un tracé emblable, il" y aura envasement du chenal ^es bassins directement au nord du promon-oire séparant le chenal du fleuve ; ET CELA )'AUTANT PLUS QUE L'INTRODUCTION 'ANGENTIELLE DE CE CHENAL AURA 'OITR EFFET D'ELARGIR TOUT L'ES-3AUT D'UNE CENTAINE DE METRES! Laissons marcher notre ami, nous som-les bien sûr que les gaffes se succède-ont, et cela sera amusant, car la collec- ; ion complète des œuvres de M. Van lierlo, que .nous avons le bonheur de •osséder, finira bien par y passer. Seal- , is se foudre décidément toute une pal-lanche dans l'œil; il est vrai qu'il y a \ es palplanches si trouées que l'œil peut apporter leur introduction, n'es-oe pas, i Icaldis? Tac. i A Académie royale La ciasse des Lettres et des sciences mora^ ] >s et politiques de l'Académie royale s'est j sunie, mercredi après-midi, dans la salle de îarbre du Palais des Académies pour sa séan- T b publique annuelle. j Au bureau avaient pris place : MM. Pi- ( pnne, directeur de la classe ; Juliaan De ( riendt président de l'Académie Royale ; *crétaire ; Mahaim, professeur à l'Ûniver- « té de Liège et De Wulf, professeur à l'Uni- , ersité de Louvain. Deux discours très applaudis ont été pro- g oncés. Le premier par M. Henri Pi renne, c rofesseur d'histoire à l'Université de Gand, ir «t lies Phases de l'histoire sociale du ca- £ italismé » ; ie second par M. Maurice De ^ fulf, professeur de philosophie à l'Universi- r 5'de Louvain sur « Les Tendances contem- e >raines de la philosophie de l'art ». G La séance s'est terminée par la proclama- ç] on des résultats des ooncours annuels, des rix perpétuels et des élections. M. Mahaim a fait un très vif éloge de M. ^ harles Gide, professeur à la Faculté de droit, t l'Université de Paris, lauréat du prix de q iveleye. M. Gide qui était présent a été très accla- n q -HIOX- r——; x, A.-VT& d t A cette époque de l'année le nombre de nos 1' tonnés se rendant en villégiature, est consi- o rable. Pour faciliter la prompte exécution v s mutations, nous prions instamment nos tonnés de vouloir bien nous rappeler leur si icienne adresse en nous communiquant leur n uvell« adrewfj Au Marche ao poisson Un règlement appliqué à la russe. — Une entrevue avec M. Strauss. — Une réunion. — On ira jusqu'au bout si satisfaction n'est pas donnée. Nous nous sommes occupé roici une quinzaine de jours d'un conflit qui avait surgi entre les marchands de poisson et le directeur de la minque communale. Nous avons eu l'occasion de montrer alors que le directeur de la minque en voulant appliquer avec une sévérité par trop moscovite ie règlement,était parvenu à s'aliéner la sympathie des marchands au point que oeux-ci désertèrent sur un signal convenu la minque au moment où la mise aux- enchères allait avoir lieu. Se basant sur un article du fameux règlement élaboré dans une forme directement op-ypsée aux desiderata des intéressés, le directeur de la minque, qui, à côté d'autres mérites.a celui d'être un ancien agent électoral de l'éoheviri chargé de la haute surveillance du marché au poisson, défendait aux marchand* d'étaler leur ma relia ndise devant leurs étaux qui, soit dit pour rappel, sont construits d'une manière absurde. Alofs qu'à Ostende les marchands disposent derrière leurs échoppes d'un magasin d'une quinzaine de mètres carrés environ, les poissonniers d'Anvers n'ont qu'une sorte de couloir obscur, d'ailleurs trop étroit. La Ville a pu se rendre compte de l'insuffisance des étaux : d'année en année le nombre de locataires diminue et alors que les grands poissonniers paient 1,000 fr. pour leur étal que les marchands ordinaires donnent 500 fr., l'administration communale so voit obligée de louer les étaux à des marchands de moules et do citrons moyennant 50 francs par an. Cette situation ne peut qu'empirer et pour peu qu'on continue à laisser les coudées franches au pétit tsar qui dirige actuellement la minque ,notre marché au poisson, jadis si florissant, finira par être complètement déserté. Un rèlgeinent est évidemment nécessaire pour éviter les abus, mais il y a de la marge entre l'applcation large d'un règlement et le fait de faire dresser par 1a- police quarante-trois procès-verbaux pour des vétilles. Il nous semble qu'il avait été entendu lors do la promulgation du nouveau règlement, copie sur ceux existants à Béthune, bourg de 5.000 habitants et à Ostende dont le marché n'est point du tout comparable au nôtre, q-ue la pratique devait démontrer le bien-fondé des divers articles. Aujourd'hui l'on entend à l'hôtel de ville appliquer strictement un. règlement qui est en opposition directe avec les intérêts généraux et particuliers et que les poissonniers ne pourraient appliquer avec la meilleure volonté du monde, les jours de presse. Il y a une quinzaine de jours, les marchandes de poisson, oar ce sont surtout les petits commerçants qui sont atteints par les mesures draconiennes édictées par le directeur, ont. bien voulu abandonner leur projet de grèveff sur la promesse qui leur fut faite que leurs' délégués iraient exposer les griefs de la corporation à M. Strauss ,échevin compétent. L'échevin reçut mardi les représentants des marchands de poisson. Nous avons eu l'occasion d'apprendre, hier, que cette entrevue n'avait pas donné la moindre satisfaction aux poissonniers. L'un d'eux fit ressortir la progression con- ( stanté du chiffre des étaux loués au marché aux poisson et fixa l'attention de M. Strauss , sur la possibilité d'un abandon total du marché.L'éclievin répondit que cela ne l'effrayait guère, que les bouchers demandaient depuis longtemps un marché et qu'il serait tout heureux de pouvoir en offrir un tout prêt à les | recevoir. ( Comme bien on pense cette réponse laissa , perplexes^les envoyés des marchands de pois- < son. Aussi n'insisterent-iils pas lorsque l'éche- { vin leur dit, peu après, qu'ils avaient assisté ( à l'élaboration du règlement et qu'ils n'a- • vaient qu'à s'en prendre à eux-mêmes de son imperfection. ( Los délégués renoncèrent à rappeler dan? t quelles conditions un des leurs avait combattu ( plusieurs des articles actuellement incriminés r et comment des conseillers communaux qui ( n'avaient jamais mis le pied au marché au r poisson s'étaient opposés à la moindre modification.M. Stïauss parla ensuite aux délégués d'hy r giène et de propreté. c Les poissonniers eurent la bonne grâce de nç pas lui dire que la Ville devait être la première à se préoccuper de ces questions : elle C ne tolère plus aujourd'hui, sous un vain pré- j* texte, la mise à l'égoût des détritus au mar- L ché pour les envoyer directement à l'Escaut : g une charrette de la P. P. gênant tout le mon-le vient journellement collecter les restes du U marché. q D'autre part, si la propreté est le plus y and des soucis do l'administration commu- -îaile elle pourrait commencer par faire don-îer un coup de pinceau aux bâtisses de la mnque. Bref, les délégués s'en retournèrent de l'hô->el de ville sans avoir aucune nouvelle confiante à apporter à leurs mandants. Il est vrai que M. Strauss leur promit de renir faire un tour à la minque, à l'impro- L ri6te. ... é En attendant les poissonniers qui font preu- jy e d'une longanimité exemplaire, ont tenu d me réunion, hier après-midi, dans un local de £ a rue de l'Espérance. Les grands poissonniers >eils que MM. Jespers, Sels, etc., qui ne sont n >as intéressés directement dans l'affaire mais q lui ont pris à cœur la revendication des droits é égitimes des petits marchands, y firent en- à rendre à la corporation des paroles très sages, p Iils rappelèrent à l'assemblée la portée exac- d ,e de leurs réclamations que nous résumons t; ci. . si Les poissonniers demandent que les experts f, donnent exercer leur oontrôle avant ou après a mise en vente à la minque, c'est-à-dire à c les heures où les marchands ne sont pas trop u ►coupés par leur clientèle. d Il est demandé également que des mesures e-oient prises pour que le va et vient des ou- p riers à la minque pendant la vente ne gène p ►as les acheteurs dans l'inspection des lots uivants qu'ils pourraient avoir l'intention li l'acquérir. s( Les marchands voudraient de même être dmis à vérifier la qualité du poisson qu'ils chètent sur la dalle. D'autre part le règlement ne devrait être appliqué que dans un n< sprît très large, .les jours où l'on vend par si xemple plus de mille colis, vente qui deman- la e partout ailleurs au moins deux jouis d< Leins. t rt Les poissonniers voudraient être autorisés à dacer leur marchandise dans des bacs sur les p; réteaux suivant que l'exige la répartition par qi ualité. Us demandent enfin de ne pas être éter-ellement menaoés de procès-verbaux ainsi u'il n'est que trop souvent le cas actuelle-îent. _ la Ces revendications rappelées aux marchas- v< es, les délégués leur communiquèrent l'in- la mtion de M. Strauss de visiter le marché h d< improviste. Ils demandèrent à chacun de m >ntribuer à la mise en ordre du marché en oc 11e de la tournée de l'échevin. ^ le Il fut ajouté, toutefois, que, si après la vi- ti< if de M. Strauss, les poissonniers n'obte- le! aient pas satisfaction, il» iraient « jusqu'au tr put n U'« awiwivuo H" * . . , courir aux moyens extremes et que le simple bon sens inspirera à M. Strauss le souci d<t ménager lès intérêts de la Ville tout en «oi< gnant ceux des marchands de poisson. L'échevin n'oubliera pas que la minque rap. porte bon an mal an, de 50 à 70 milile frand à la Ville. Quant à la propreté du marché, nous avom lieu de croire qu'Anvers n'a sous ce rapport rien à envier à n'importe quelle ville. Le mar. ohé d'Ostende, qui, aux dires de M. Strauas, constituerait un modèle à ce point de vue, n'est, d'après quelqu'un qui y passa quinze années, M. Piriguaire ,directeur de servie# do M. Jespers, nen moins que propre. Il es^ payé en Quenast et la colle de poisson qui s'insère dans les interstices résiste même à six arrosages par jour. Encore une fois nous souhaitons que le différend entre les poissonniers et la direction du marché 11e soit bientôt plus qu'un mauvais souvenir. Avec un pou moins de sévérité et un peu plus de justice le directeur de la minque pourra se rendre très utile à tous les. intéressés et et pour le mieux des intérêts de la Ville. Parions que son premier commis, qui se voil injustement fruster au profit de son patron de la moitié de la taxe exigée des acheteurs à crédit sans garantie, ne demandera pas mieux que de le voir revenir à une plus just# conception des droits de chacun ! Noël. ->—•©»-< La Vie militaire —)0{- La grande revue du 20 mai à Bruxelles. — En vue <Le la grande revue qui sera passée à Bruxelles, le 20 mai, par les Souveraine danois et belges, les mesures militaires suivantes viennent d'être ordonnées. Arriveront de province à Bruxelles: i° le 14 rrffri, par chemin de fer, Le batailik* du génie de la 6e division d'armée, avec se* voitures de pionniers; 20 le 19 mai, par la route ordinaire: le §« régiment de lanciers et le groupe d'artillerie à cheval de la 6e division; 30 le 19 mai, par chemin de fer: les bataiIrions du 8e de ligne, casernés à Anvers et à Vilvorde; la compagnie des pionniers-ponitorv-niers-cyclistes avec ses bicyclettes et ses voit/unes de pionniers; un groupe de 2 escadrons dm 2e régiment de chasseurs à chevail; le régimeni de lanciers; Le ier régiment «« chasseurs h cheval; le groupe d'artillerie de La 5e division d'armée; 4° le 20 mai par la route ordinaire: Le 4e ■>égimenit de chasseurs à cheval; le bataillon cycliste; le groupe d'artillerie à cheval de 1* li vision de cavalerie; 50 le 20 mai, par la voie des airs, una csôadrille.d'aéroplanes de Rrasschaet qui sur-volera lie terrain de la revue pendant l'exécution de celle-ci. 1 bataillon du génie séjournera à Bruxelles jusqu'au 23 mai; toutes^ les autres troupes -entreront dans leurs garnisons respectives à ['issue de la revue par la même voie qu'à l'arrivée." On sait qu'outre ces troupes, tous les régiments casernés à Bruxelles participeront k la revue, c'est-à-dire: ge de ligne; ier et 2e carabiniers; grenadiers; artillerie et ier et 20 guides. L'état d'avancement de la nouvelle lignt fortifiée d'Anvers. — Les travaux des nouvelles fortifications d'Anvers sont en bonn* voi* i'achèvememt. Ceux de bétonnage 9eron/t terv ninés cette année pour les forts de Bereav lonck, Liezele, Bonnhern, Letterheide, Puer#, rlaesendonck, etc. L'armement de ces place* suivra peu après. L'armement et la tenue de F artillerie. — Depuis deux ans environs, il a été décidé >ar les autorités militaires de ne plus forme» ju 'une seule catégorie d'artilleurs dans noi égimenits, c'cst-à-dnre qu'au Lieu d'instruire éparément les conducteurs et les servante, m formera des artilleurs aptes à remplir cette loubLe fonction. Dans ce but les servants et es conducteurs alternent tous les trois mois. On a décidé depuis de modifier l'armement les artilleurs et de leur donner un mousque* on comme aux cavaliers. Cette arme remplacera donc le revolver dont ils sont armés cruellement. Attendons-nous donc à # voir 'ici quelque temps, nos artilleurs munis de mousquetons Mauser. Les aumôniers militaires. — Un arrêté égLant la situation des aumôniers dans les asemes paraîtra prochainement. Les prochaines grandes manœuvres. — 'ontnairement à ce qu'ont annoncé certains xumaïux, ce n'est pas entre Tirlemon-t et ouvaiÂi que se dérouHerorvt les prochaine# randes manœuvres. Cette déclaration vient d'être faite par M. : ministre de la guerre en réponse à une uestion de M. le député Rosseeuw. INTÉRIEUR Nos missionnaires. Par suite de la nomination du R P. ter aak, de la Congrégation do Scheut, comme ,'èque coadjuteur de Mgr Van Aertselaer en longolie centrale, le St-Siège vient do lui csigner un successeur en la personne du ,. P. Daems. Le R. P. Constant Daenis, natif de West» talle, a 42 ans ; le nouveau préfet apostoli-ue du Kansou méridional est un ancien lève du collège de Turnhout. Entré à Scheut l'âge de 18 ans, il partit cinq ans plus tand our'le Kansou. Depuis dix ans, il travaillait ans ce vicariat apostilique, lorsqu'on on dé-icha la préfecture apostolique. Son zèle et « succès antérieurs engagea le nouveau pr4-st à faire de lui comme son bras droit. Pour l'instruction des ohrétièns, le ^ P. aeins ouvrit de nombreuses écoles et même a collège à la moderne ; pour la conversion 38 païens, il prêcha beaucoup dans les villei ; les bourgs, et composa plusieurs manueli -atiqùee pour servir de guides aux autref 'édicateurs. Puisse-t-il recueillir comme préfet aposto-}ue le fruit de ce qu]il a si abondamment imé comme missionnaire. Sur le littoral. Un phénomène intéressant est signalé sur >tre littoral : Depuis quelques mois, on oon-ate que l'estran, sur toute la longueur de côte belge, se relève notablement par suite » apports de sable de plus en plus -sidé-tbles.En certains endroits, les épis et jetées sonl •esqùe entièrement recouverts par les sablei 1e dépose la mer à ohaque hante marée. L'impôt de guerre allemand et les étrangers. Les représentants de la Russie, de la H<A» nde et de la Belgique ont demandé an gou* irnement allemand des renseignements sur participation des étrangers au paiement s impôts de guerre. Us ont basé cette de-ande officieuse sur les traités politique# el onomiques existant entre leur pays et l'Ai-magne, traités qui stipulent que leurs na-maux seront exempts de tous impôts sur 1 armements. Le# pays qui n'ont pas de ai tés analogues avec l'Allemagne doivent mi rapporter aux çtlause# de la nation k

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Métropole gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in - von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume