La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 03 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/j09w08xf2f/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY rtjrp • cinq centimes Slahde: vijf cent Swest: dixcentims» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bure&ux : 43, CKancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holbera SiS. ABONNEMENTS l|moist3 sh. ; 3_ mois,;.9 sh. 24MB ANNEE SAMEDI 3 NOVEMBRE 1917 No. 307 LA GRANDE GUERRE Echcc italien sur le TagliamentG ■La lutte contre les sous-marins "La guerre sera longue", dit Sir E. Geddes I Le communiqué officiel allemand de ■jeudi donne la description d'une grande ■bataille qui serait livrée sur la rive gau-■che du Tagliamento, à la suite de laquelle une armée italienne de 60.000 hommes ■aurait été entourée et capturée. I Les Italiens, dit la version de Berlin, ■avaient érigé des têtes de pont près de ■Pinzano (au nord de San Daniele), à ■Dignano (au sud-est de Spilimbergo) et ■dans la région de Codroipo; en même ■temps, ils offraient une violente résis-■tance dans une position à l'arrière-gar-Hde, projetant de là vers Udine par Ber-■liolo-Pozzulo-Lavariano, en vue de cou-■vrir la retraite de la troisième armée, sur Bla rive ouest (rive droite) du Tagliamen- I Les têtes de pont de Dignano et de ■Codroipo furent prises d'assaut par des ■chasseurs prussiens et de l'infanterie 4e ■Wurtemberg et de Bavière. Dans toute ■la zone d'opérations, d'autres divisions ■pénétrèrent, par le nord, l'arriere-garde ■italienne à l'est du bas Tagliamento et ■la repoussèrent, tandis qu'une armée ■austro-hongroise s'avançait contre le ■dernier passage du Tagliamento à Lati-■sana. Coupés par l'avance au nord et ■enflanqués des deux côtés, les Italiens, ■au nombre de 60.000, se rendirent et mi-■rent bas les armes. Plusieurs centaines ■de canons furent capturés. Le nombre ■total des prisonniers s'élève actuellement ■i 180.000 et celui des canons à 1.500. ■De cette façon, l'ennemi occupe toute la ■région située à l'est du Tagliamento et ■ il faut craindre qu'avant peu il ne mette Ile pied sur l'autre rive. Au sud de San ■ Daniele la vallée du fleuve est large et ■ marécageuse et le fleuve devrait donc ■normalement constituer une ligne de dé- ■ fense extrêmement forte contre une at-"^■taque de front. Mais comme terrain ■ d'une bataille décisive, elle offre des dé- ■ savantages sérieux. Le terrain, à l'ar-■riére, jusqu'à la Piave, est entrecoupé ■de nombreuses petites rivières, suivant ■ des cours parallèles qui entraveraient sé-Bneusement la retraite et le ravitaille- ■ ment; d'un autre côté, la position offre ■ le désavantage de pouvoir être tournée ■ facilement par des armées venant de I Pontebba ou de la passe de Ploecken, et / ■ ■< ce sujet le communiqué de Berlin gar- ■ Je un silence prudent. Il faut, cepen- ■ dant, supposer que l'ennemi considère la ■ possibilité d'une pareille manœuvre et en ■ même temps il faut croire que le général ■Çadorna la prévoit et se prépare à la dé-Ijouer. La manœuvre dépendra en gran- ■ <fe partie des forces dont disposera l'ad-■ersaire, tandis que la défense des Ita- ■ liens sera facilitée par la concentration ■ de leurs troupes venant de points con- I En général, les opérations se dévelop- ■ pent de façon aussi normale qu'on pou- ■ vait l'espérer et l'anxiété causée par la ■ rapidité de l'offensive ennemie se dissipe I La perte de 60.000 hommes, quelque ■ £rave quelle soit en elle-même, doit être H|jugée en rapport avec l'importance des ■ armées qui battent en retraite. Le nom- de celles-ci est de "près d'un million ■ 1 on comprend que la mise en sécurité ■ ^un nombre aussi considérable d'hom-■["les ne peut se faire sans aléas- L'es- ■ sentiel pour le général Cadorna, c'est ■ ® dégager le gros de l'armée au prix ■ ^ plus grands sacrifices. D'ailleurs, Ila ligne du Tagliamento n'est pas la der-I "'ère, mais la première d'une série de I tonnes lignes d'arrêt; sans compter qu'a-IJ60 l'arrivée prochaine des renforts I rançais et britanniques, la situation B jj^it prendre une attitude entièrement Pendant que nos alliés italiens s'effor- ■ cent d'échapper à la griffe allemande, ■ es troupes britanniques remportent des I Succès signalés en Syrie, où un contin- ■ ^"t sous les ordres du général Allenby I ,lent de capturer la ville de Beersheba, ■ ?Vec 1.800 prisonniers. Après un échec I ® Vaza» les troupes britanniques s'étaient ! et>rées en arrière et les Turcs, avec la collaboration allemande, avaient fait de la ligne Gaza-Beersheba une position défensive très forte, longue de 43 kilomètres. Attaquer cette ligne de front eût été très difficile; il fallait donc la contourner soit du côté de la mer, soit par le désert. Le général Allenby a choisi ce dernier parti et il y a si bien réussi que la ville de Beersheba est tombée entre ses mains. Toute la ligne se trouve dorénavant compromise et à la première nouvelle avance des troupes britanniques, il faut s'attendre à l'évacuation de toute la ligne. Sir Eric Geddes, le nouveau premier lord de l'Amirauté, a prononcé jeudi son maiden speech à la Chambre des Communes. Il annonça que depuis le début de la guerre 40 à 50 pour cent des sous-marins. ennemis opérant dans la mer du Nord et dans les océans Atlantique et Arctique avaient été coulés. Au cours du dernier trimestre, l'ennemi avait subi autant de pertes que pendant toute l'année 1916. Quant au chiffre de 808.000 tonnes de toutes nationalités que l'Allemagne prétend avoir coulées au mois d'août, il faut en prendre un peu plus d'un tiers pour le tonnage britannique coulé; le chiffre de 602.000 tonnes pour le mois de septembre est encore plus un mythe que l'autre. Les Allemands prétendent que si le nombre des navires coulés diminue, cela résulte de fyi diminution du trafic, mais- Sir Eric Geddes expliqua qu'au cours du mois de septembre dernier, quand les torpillages furent les moins nombreux, les départs de navires de 1.600 tonnes et plus dépassèrent de 20 pour cent en nombre et de 30 pour cent en tonnage ceux d'avril, quand les torpillages furent les plus nombreux.L'Allemagne construit des sous-ma-rins de façon plus rapide qu'elle ne l'a fait jusqu'ici èt elle prétend qu'elle n'a pas encore atteint son maximum. La lutte dépendra donc de notre courage et de notre détermination. L'orateur rendit hommage aux qualités d'observation de la marine britannique; une grande responsabilité étant mise sur les épaules de celui qui est chargé de veiller l'approche des sous-marins. Sur dix attaques, dit-il, quand le sous-marin ost découvert, sept échouent, tandis que sur le même nombre, huit réussissent si le sous-marin n'est pas signalé à temps. En outre, les pertes de la marine marchande s'élèvent à 50 pour cent, tandis que celles des Alliés, considérées ensemble, ne sont que de 14 pour cent. Je crois, ajouta-t-il, que le pays accepte le fait que nous devons nous préparer à une longue guerre. Je ne vois pas de signe qu'elle puisse être courte et chacun, par son économie, peut aider la flotte et celles de nos alliés à vaincre les sous-marins. Plus souvent un navire passe la zone dangereuse, d'autant moindres sont les risques de torpillage. L'orateur déclara également que l'Amirauté avait décidé la création de quatre nouveaux chantiers navals nationaux. Quant à la construction du tonnage nouveau, elle dépasse de 120 pour cent celle de la période correspondante de l'année dernière et est considérablement au-dessus de la production totale de 1915. Des navires "standardisés" ont été commandés et leur tonnage dépasse un million de tonnes, dont la moitié sont en voie de construction. Quant à la construction des navires de guerre pendant les douzç'' mois écoulés, les chiffres sont quatre fois plus élevés que la production moyenne et annuelle des années précédant la guerre. Le gouvernement norvégien a envoyé au gouvernement allemand une note protestant énergiquement contre le bombardement, le 17 octobre 1917, dans la mer du Nord, de plusieurs navires marchands norvégiens par des navires de guerre allemands naviguant en surface, sans que ceux-ci aient rien fait pour sauver les marins naufragés. Il déclare qu'en vue de ces faits, le gouvernement norvégien Le Parlement et la paix / Le député pacifiste Ponsonby a demandé jeudi aux Communes si, pour que le Parlement puisse exercer quelque contrôle sur 'a solution à laquelle on arrivera éventuellement à la conclusion de la guerre, le ministre du Blocus voudrait promettre de donner à la Chambre des informations immédiates au sujet de la nature, des conditions et des termes de toute offre qu'il pourrait recevoir, directement ou indirectement, des puissances centrales.Lord Robert Cecil répondit : Le gouvernement désire vivement prendre le Parlement dans sa confidence, mais je ne pense pas qu'il serait de l'intérêt public de prendre l'engagement demandé. M. Ponsonby demanda si, en vue du fait que la majorité des guerres du passé se sont terminées d'une façon peu satisfaisante par des traités dont des monarques, des ministres et des diplomates étaient seuls responsables, il n'était pas impérieusement nécessaire qu'une certaine sanction démocratique fût donnée aux conditions de paix dans la présente guerre. Lord R. Cecil. — C'est là une très grave question à greffer sur celle à laquelle je viens de répondre et je ne suis pas du tout éclairé sur ce que l'honorable membre entend par sanction démocratique. Je suppose qu'il entend parler de sa propre approbation. M. Hogge. — Le noble Lord voudrait-il dire clairement si, oui au non, tout traité proposé sera approuvé avant que la Chambre des Communes l'ait sanctionné? Lord R. Cecil. — Comment puis-je répondre à cela? o—o Le Conseil économique La séance inaugurale du Conseil économique créé par le nouveau ministre des Affaires économiques aura lieu à Paris le 8 novembre, sous la présidence de M. Paul Hymans. A l'ordre du jour figure l'élaboration du programme du Conseil. o—o L'anniversaire de l'Yser Au cours de la séance qui aura lieu mercredi soir au Havre pour commémorer le troisième anniversaire de la bataille de l'Yser, deux discours seront prononcés, l'un au nom du gouvernement français par M. Chaumet, ministre de la Marine, l'autre au nom du gouvernement belge, par M. Segers. o—o La crise allemande Amsterdam, 1er novembre. — Le comte Hertling a définitivement accepté le poste de chancelier impérial allemand. — Wirele.-s Press. Berne, 1er novembre. — Un télégramme ue Berlin donne la liste suivante des nominations ministérielles dont on attend l'annonce officielle : Chancelier impérial et premier ministre prussien : Comte Hertling. Vice-chancelier impérial : Herr von Payer, chef du parti progressiste au Reichstag. Vice-président du cabinet prussien : Herr Friedburg, chef des nationaux-libéraux à la Diète prussienne. On confirme officiellement la démission Je von Helffer'ch. — Wirelest Press. D'après une autre dépêche, Helfferich^don-nerait sa démission de vice-chancelier, mais retournerait aux Finances. o—o La famine à Pétrograde La disette de pain qui sévissait depuis quelque temps a encore augmenté au cours des deux dernières semaines. La ration en a été fixée à 200 grammes et la population est obligée de stationner de longues heures devant les boulangeries avant de pouvoir être servie. Le prix du pain varie entre 8 et 12 roubles la livre. continuera, comme par le passé, à protéger ses importations indispensables en permettant à ses navires marchands de se faire convoyer par des navires de guerre appartenant aux ennemis de l'Allemagne.Un vif mouvement se dessine aux Etats-Unis pour que le Congrès déclare la guerre à l'Autriche et saisisse les navires autrichiens internés dans les ports américains afin de transporter des matériaux de guerre en Italie. On se rend compte que l'existence de relations entre les Etats-Unis et l'Autriche favorise les menées des pacifistes tant aux Etats-Unis qu'en Italie, où l'on ne comprend pas que Washington puisse avoir des faiblesses pour l'ennemi-né de Rome. UNE NUIT DEVANT DIXMUDE Le Matin décrit de la façon suivante l'admirable coopération de notre armée sur le front de Dixmude : Les Allemands occupent Dixmude depuis novembre 1914. Ils s'y sont installés dans les maisons détruites dont les ruines cachent des abris en béton; des tranchées ont été construites; un decauville circule dans les rues principales. Aucun p>oint du front ennemi opposé au secteur belge n'est fortifié comme celui-là. Les Allemands ont eu le temps d'y accumuler les moyens de défense depuis les journées fameuses où les fantassins et les artilleurs belges, côte à côte avec les fusiliers marins de l'amiral Ronarc'h, empêchèrent l'assaillant de traverser l'Yspr. Ces héros, dont la ténacité et la bravoure sont déjà de l'histoire, renaissent plus grands que jamais Sans mon souvenir, cette nuit où, roulant par des routes défoncées, seul un pan de mur que la lune éclaire m'apparaît comme le dernier vestige du quartier général de l'amiral français à Caeskerke. La canonnade est incessante, entrecoupée du crépitement rageur des mitrailleuses. Voilà plus d'une quinzaine que le combat d'artillerie dure. Hier soir, la cadence semblait se précipiter chez lès nôtres. Peut-être va-t-il se passer quelque chose? Il faut aller voir et je quitte la route pour m'enfoncer — au sens réel du mot — dans un boyau de communication. Oh ! cette boue des tranchées en Flandre ! Malgré les clayonnages et le béton, on y patauge, on s'y englue jusqu'au mollet. Peut-on d'ailleurs parler des tranchées? Ce sont des ruisseaux de pâte liquide défendus par des épaule-ments en sacs de terre : car dans cette région où l'eau affleure au premier coup de bêche, il ne peut être question de creuser le sol. •Il faut avoir circulé dans ce cloaque pour comprendre combien est méritée l'admiration des soldats français et anglais, compétents en matière d'endurance et de bravoure, pour les soldats belges qui tiennent ici depuis 1914. Anglais et Français qui ont combattu partout ailleurs reconnaissent spontanément que jamais ils n'avaient rien vu de pareil. Malgré tout, le moral des troupes belges est merveilleux. Je ne veux pour preuve que cet incident : dans la pénombre de cette nuit éclairée par la lune, je tombe au milieu d'un groupe où l'on chantonne des refrains populaires d'avant la guerre, où des copains, Flamands et Wallons, échangent à mi-voix des plaisanteries un peu grosses, avec un savoureux accent de terroir. C'est un détachement d'éclaireurs qui, tout à l'heure, va franchir les vingt-cinq mètres— la largeur de l'Yser — qui nous séparent des Boches, pour recueillir des renseignements précieux. Ils vont risquer leur vie dans le froid, dans la boue, "dans la nuit. Ils sont fiers. Ils n'ont pas le cafard, croyez-moi. Notre artillerie continue de canonner violemment Dixmude. Comme le vent est favorable, une vague de gaz a été lancée vers la rive ennemie de l'Yser : la première qui soit partie des tranchées belges; car nous avons répugné jusqu'ici à employer ce moyen,- malgré le souvenir de tous les nôtres que l'asphyxie a couchés dans la mort, à Steenstraete, en 1915. Sous le bombardement, diverses patrouilles se préparaient à franchir le fleuve, en dépit du tir de barrage très nourri des Allemands, cherchant à empêcher le coup qu'ils sentaient venir. Vainement, d'ailleurs. Nos hommes firent preuve d'une bravoure admirable. Je ne puis vous donner de détails sur le raid effectué- Sachez seulement que les vingt hommes que conduisait l'adjudant Linaeve sont entrés d'un bond dans les tranchées boches. Au cours d'une brève lutte, ardente et farouche, une vingtaine d'Allemands, dont un officier, étaient expédiés ad patres-D'autres, tout aussi nombreux, se rendaient. Pendant qu'on les désarmait, un Allemand, d'abord inaperçu, réussit à se placer près de sa mitrailleuse et voulut commencer le tir. Ce ne fut pas long. Deux ou trois Belges s'élancèrent; le kai..arad fut abattu sur sa pièce à coups de poignard de tranchée. L'ouvrage défensif à reconnaître fut lestement exploré. Un mortier de tranchée, trop lourd pour être emporté, fut détruit. Mais la mitrailleuse fut rapidement dans nos lignes, ainsi que de nombreuses armes et seize prisonniers, dont quatre blessés. A 4 heures du matin, samedi, tous les détachements étaient rentrés. Le raid, couronné de succès, n'avait coûté aux Belges que des pertes légères. Patrouilleurs, pionniers, lanceurs de grenades, méritent certes tous les éloges. Mais il ne faudrait pas oublier les artilleurs, dont la tâche actuelle est très lourde. A peine leur collaboration à l'opération belge sur Dixmude était-elle terminée, qu'ils prenaient sous leur feu d'autres objectifs, apportant leur appui efficace à l'offensive française, dont on connaît les brillants résultats. Le comte Posadowsky et la Belgique Dans un discours prononcé récemment à Bielefeld, au cours d'un meeting de l'emprunt de guerre, le comte Posadowsky, que d'aucuns considèrent comme un candidat probable au poste de chancelier, a parlé au sujet des buts de guerre de .l'Allemagne. D'après le Tageblatt, le comte a déclaré qu'il n'était pas sauvagement annexionniste. Ce serait une entreprise dîangereuse, dit-il, de prendre possession de la Belgique, dont le peuple appartient à une autre nationalité, mais la demande minimum de l'Allemagne devait être que la Belgique ne devînt pas une dépendance britannique. Il poursuivit en disant qu'il était hors de question que la Pologne devait être rétablie dans ses anciennes frontières. Dans une entrevue accordée plus tard au General Anzeiger de Bielefeld, le comte Posadowsky a dit : "La première condition pour entamer des négociations de paix doit être la reconnaissance par l'ennemi que pas un pouce de territoire allemand ne pourrait être cédé. La formule des détails doit être laissée à l'Allemagne. Les provinces baltiques sont d'un grand avantage pour l'Allemagne,par suite des possibilités d'y établir des fermiers allemands, mais, dans l'intérêt des futures relations économiques pacifiques, il serait nécessaire d'en arriver à un accord ad sujet de cette question avec la Russie." o—o L'affaire Bolo M. Blumenthal se souvient de Bolo M. Daniel Blumenthal, qui fut maire de Colmar avant la guerre et s'est toujours montré un des plus ardents patriotes français d'Alsace-Lorraine, est en ce moment en Amérique. Il y fait une série de conférences sur la question de la restitution nécessaire de l'Alsace-Lorraine à la France. Or, le World l'interviewait le 9 octobre sur les menées de Bolo Pacha, et ce journal assure que M. Blumenthal lui aurait fait les déclarations suivantes. D'après lui, Bolo Pacha aurait appartenu, dès juillet 1914, au service secret d'espionnage allemand. Il dit qu'il est presque certain que Bolo assista à cette époque à un congrès de représentants des peuples opprimés de la terre. Il se fit passer pour Arménien et gagna la confiance de plusieurs délégués. Cela lui permit d'envoyer à la Wilhelmstrasse des informations qui furent nuisibles à plusieurs patriotes français en Alsace-Lorraine, et livrèrent des patriotes serbes et croates à l'Autriche, ainsi que des Arméniens à la Turquie. o—o Les projets allemands dans le golfe de Riga On a tout lieu de croire que les Allemands, sous le couvert des canons de leurs cuirassés, effectueront un débarquement sur le littoral du golfe de Riga. Le débarquement qui a eu lieu dans le golfe de Matzal et dans la presqu'île du Werder ayant été effectué par des effectifs peu nombreux doit être considéré comme le prélude des opérations contre l'aile droite de l'armée du Nord dans le but de couper les voies de communication permettant aux Russes de se ravitailler. Dans le golfe de Finlande, il n'y a présentement aucune flotte allemande.Des reconnaissances de sous-marins ennemis ont été entreprises jusqu'à l'entrée du golfe.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Londres von 1914 bis 1919.

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