La pensée: organe hebdomadaire de la Fédération des sociétés belges de libre pensée

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s.n. 1914, 19 April. La pensée: organe hebdomadaire de la Fédération des sociétés belges de libre pensée. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3n20c4ts7n/
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Dixième Année. - N° 480 CINQ CENTIMES LE NUMERO Bruxelles, le 19 Avril 1914 La Pensée f . Organe hebdomadaire delà Fédération des Sociétés belges de Libre Pensée ABONNEMENT ANNUEL : j jggJJ " ; ; * *r' on s'abonne a tous les bureaux de poste. RÉDACTION : 350, Chaussée do Boendael. Rédacteur en Chef : Eugène HINS ANNONCES i On traite à forfait. Pour la vente, abonnements, annonces, s'adresser à M. A. Albxandxx, Administrateîjr-délégai ADMINISTRATION : 13, Ru# du Gazomètre». VIENTOK PARAÎTRE LA LIBRE PENSÉE INTERNATIONALE EH 1913 par Eugène Hins, secrétaire-général de la Fédéra'ion Internationale. Prix : 0.25 fr.; les 10 : 2 frs.; les 100 : 15 frs.: étrangers, respectivement : 0,35 frs. ; les 10 : 2,50 frs. ; les 100 : 18 frs. S'adresser : 350, Chaussée de Boendael, Bruxelles. AWAV MONUMENT JEAN DONS Report 825.50 M. et Mme G,- Lesent 5.00 Total 830.50 AWAW» Fédération nationale des Sociétés de Libres Penseurs. SOUSCRIPTION en faveur de la Fête Nationale de la Jeunesse Report 155.00 Libre Pensée de Schaerbeek 15.00 Libre Pensée de Saint-Gilles 10.00 Charles Daems 5.00 N. 1 100.00 Libre Pensée d'Ixelles 10.00 Total 295.00 Nous remercions de tout cœur les personnes et les cercles qui, par leur généreux soutien pécuniaire, ont concouru à la bonne réussite de la Fête nationale de la Jeunesse. Pour le conseil général: Le trésorier, L. VAN BRUSSEL. «WiWW - La Fête de ia Jeunesse laïque du LUNDI 13 AVRIL La Fêle de la Jeunesse, organisée annuellement par la Fédération des Sociétés de Libre Pensée eut, cette année, un éclat lout particulier. Plus nombreux d'année en année sont les parents qui soustraient leurs enfants à la tutelle du clergé et qui les envoient dans les groupes rationalistes. Et, à l'époque où l'Eglise fait communier les petits enfants qui lui sont confiés, la jeunesse rationaliste chante le retour du Printemps en une fête touchante dans sa simplicité. Ce fut dimanche, dans toules les régions du pays, la Fête de la Jeunesse, avec remise de diplômes aux enfants et ample distribution de bonbons. Et lundi, tous les enfants s'étaient donné rendez-vous à Bruxelles, où eut lieu le Cortège de la Jeunesse. Au boulevard du Midi, où ce cortège s'est formé, c'est, vers dix heures, un va-et-vient incessant de groupes juvéniles accompagnés des parents_; des sociétés de musirrue égaient l'attente de flons-flons joyeux, tandis que retentit l'appel monotone des camelots vendant l'insigne des libres penseurs, la pensée ou le médaillon orné de la photographie du regretté et vénéré Hector Denis. A 11 heures, le signal du départ est donné: .les retardataires se hâtent de prendre 'eur place et la longue colonne s'ébranle. En tête du cortège est portée une banderole indiquant l'objet de la manifestation; les organisateurs, Lucien Vertongen, secrétaire du conseil national de la Libre Pensée et M. Bayot. président de la Fédération bruxelloise de la Libre Pensée, suivent, entourés des membres du comité de la Fédération nationale et des délégués de province, notamment les citoyens Hins Bogaerts, Conreur, Jules des Essarts, Drug-man. Wart, Robyn. etc. Puis suivent les groupes d'enfants et de parents, la Fédération bruxelloise marchant en tête avec les gentils pupilles do l'Orphelinat rationaliste. Les groupes de province viennent ensuite; ils sont 300 environ, représentant les Fédérations du Centre, de Charleroi, du Borinage, du pays flamand: Liège, Verviers et Louvain envoyèrent, cette année, de fort nombreux contingents. Il y a là environ 1,500 enfants! Une soixantaine de drapeaux et cartels émergent des rangs de ce formidable cortège dont l'interminable ruban se déroule, aux sons des pas-redoublés de plusieurs sociétés de musique, entre une double haie de curieux. Et c'est avec sympathie que la : pittoresque procession de la Jeunesse est ' k accueillie sur tout son parcours: les bou- j levards du Hainaut, Anspach, la place de ' Brouckère, la rue des Augustins. la place Ferrer, où le cortège défila autour du monument élevé à ce martyr de la Libre | Pensée, la rue Plateau, la rue de la Vierge ( Noire, la Bourse, la rue du Marché aux Her- ^ bes, la rue de la Madeleine. L'impression faite en ville par la mani- { festation rationaliste fut vive; on remar- ( qua beaucoup la bonne ordonnance du cortège et l'allure enthousiaste des fillettes et garçons, charmants dans leurs vêtements J pimpants et clairs. On remarque aussi l'importance des groupes de la Fédération du ' Centre, réunissant cette année 300 enfants. Après la manifestation, dont le défilé dura une heure, les participants assistèrent à j la fête traditionnelle qui eut lieu, cette fois dans la vaste salle de la Madeleine. Et mal-gré les proportions fameuses de ce local, j tout le monde ne put y trouver une place . assise; la plupart des parents doivent rester debout dans les promenoirs latéraux. Au bureau, que préside M. Bayot, ont ( pris place les membres du comité national et les délégués. Après avoir salué affectueusement les délégués de province et re- -mercié, au nom des organisateurs, les parti- 5 cipants à cette superbe fête du Printemps, j M. Bayot accorde la parole à E. Hins. Le vieux et cependant toujours juvénile militant de la Libre Pensée souhaite à son , tour la bienvenue aux petits enfants et, en j une délicieuse allocution .pleine d'émotion, leur dit la portée de cette journée de fête), j caractérise le but poursuivi par la Libre Pensée en organisant la fête de la jeunesse. C'est ensuite Boogaerts qui, s'exprimant en flamand, adresse aux petiots quelques paroles d'affectueuse bonté et de sages conseils.L'assistance eut ensuite l'occasion d'ap- , plaudir deux artistes de la Monnaie, MM. , Collin et Daugnies, qui firent valoir un joli talent, ainsi que Mme Vandewaele, du Cer- j cle des X„ qui dit avec émotion l'«Ode à Ferrer». La fête se termina,, comme elle avait commencé., par l'exécution de sélections d'opéra,, enlevée avec brio par l'Harmonie libérale de Schaerbeek. La manifestation de la Jeunesse prit ainsi fin, après ce beau concert, au milieu de l'animation si gaiment turbulente des centaines d'enfants. LE PEUPLE. — m-m-m Le Centre LE XXVe ANNIVERSAIRE de la FÊTE CIVILE DE LA JEUNESSE C'est par une journée superbement ensoleillée que les libres penseurs du Centre ont fêté dimanche le XXVe anniversaire de la fête civile qui est organisée chaque année en l'honneur de la jeunesse laïque. Dès le matin, Jolimont et les quartiers de Pont-Brogniez et de Baume étaient en liesse. Partout on voyait dresser des fausses portes, arborer des drapeaux rouges ou des cartouches qui barrent les rues et portent des devises significatives se rapportant à la démonstration qui doit avoir lieu. Notons quelques-unes des inscriptions: S il y a cent mille damnés pour un sauvé, le diable a toujours l'avantage, sans avoir donné son fils à la mort.» «Le Ciel n'est qu'un prétexte pour rançonner les habitants de la terre.» « La seule religion qui convienne désormais à la multitude est celle de sa propre dignité.» Partout .hommes., femmes, jeunes gens et enfants font avec enthousiasme les préparatifs de cette incomparable journée. Ceux qui, il y a vingt-cinq ans, prirent part à la première cérémonie sont devenus les éléments actifs de l'heure présente. Saluons cette génération nouvelle qui, espérons-le, élèvera ses enfants d'après les principes rationalistes pour lesquels nous avons déjà tant combattu depuis plus de 30 ans. Les premiers arrivés. Et d'abord, voici les petits Gantois. Les enfants du Vooruit ont tenu à venir s'associer à cet événement. Il est deux heures maintenant. Tout autour du local règne une agitation fébrile. Tout respire la joie. Le départ de Jolimonl. Les enfants du Vooruit prennent la tête lu cortège, suivis de l'Harmonie du Progrès iu grand complet et escortés de libres pen-;eurs de 1873 et de tous les membres des >roupes de Jolimont. Ils se rendent au Pont-Brogniez où se forme le cortège. Là, pren-îent place dans les rangs les innombrables cercles de toute la région, parmi lesquels les Irapeaux rutilent et les fanfares éclatent. Des banderoles, des pancartes faisant ap-)el à l'esprit d'observation, à la réflexion et combattant les dogmes, ajoutent encore au ûttoresque du cortège. Les essaims d'enfants. Mais ce qui est charmant, ce sont ces nom-jreux essaims de fillettes et de garçonnets, rous sont rangés, marchant en tête des ma-îifestants des diverses localités. Leurs toi-ettes claires projettent des reflets cha-oyants sous le soleil printanier. 'Plus de trois cents ontpris place dans le cortège. A 1a première fête, il n'y en avait ju'une trentaine. Vers 4 h. 30, le cortège, dont le défilé fut oyeux, arrive enfin à la coopérative Le Progrès, où la conférence a lieu sous la présidence du sénateur Houzeau de Lehaie, qui ut des nôtres il y a 25 ans. C'est le citoyen _,ouis Drugmand qui a présenté le fier vieillard de 82 ans à l'assemblée. Celui-ci, m une allocution chaleureuse, a rappelé es débuts du mouvement rationaliste ouvrier et dit toute sa joie de le voir obfce-lir les résultats superbes que la fête du1 jour consacre. M. Honnincks étant retenu à Naniur, c'est fean Robyn qui prend la parole à sa place. [1 prononce un discours plein de fougue et l'émotion et il soulève bien souvent les applaudissements de la foule. M: Houzeau le Lehaie a, après cela, prononcé encore quelques paroles et il a terminé en affirmant sa foi profonde en la conquête prochaine du S. U. L'Harmonie du Progrès avait donné un magnifique concert avant la conférence, et nous avons entendu chanter nos gentils enfants.JOURNAL DE CHARLEROI». La Fête de la Jeunesse à Mons Les fêtes organisées en l'honneur de la leunesse rationaliste dans le Borinage comportaient deux journées: celle de dimanche \ Mons, celle de lundi à Bruxelles. Une température printanière s'est mise i l'unisson de la joyeuse solennité rationaliste.Dès avant deux heures, des groupes d'en-t'ants et des délégations de sociétés, avec, leurs drapeaux), se trouvaient massés en face de la Maison du Peuple de Mons. A 2 h. 10: le train de Quiévrain par St-Ghislain amène le plus f ort contingent. On s'en fera une idée lorsque nous aurons dit ijuCi, rien que pour Quaregnon seulement, il y avait 62 enfants, garçons et filles. A 2 h. 30, le cortège se formait. i En tête, le comité de la Fédération rationaliste de l'arrondissement de Monsi, avec M. Bayot, président de la Fédération ratio-lionaliste bruxelloise, qui devait prendre la parole au Waux-HalL; la Fanfare de Was-muel, les entants, groupés par communes,, puis les délégations rationalistes. La société de Libre Pensée de Mons, La Lumière »> avait tenu à honorer en cette circonstance la doyenne de ses membres, la citoyenne Augustine Baras, veuve Hyacinthe Hurault, âgée de 92 ans, et 7 mois, en la faisant participer au cortège en voiture. Cette vénérable citoyenne, dont l'ardeur des convictions peut être donnée en exemple, était accompagnée du président de son groupe, Ph. Verdure. Sur tout le parcours, elle a reçu d'innombrables marques de sympathie qui l'ont profondément touchée, et qui, selon son expression, l'ont rajeunie de dix ans. On peut dire que c'est elle, drapeau vivant de la Libre Pensée, qui a rehaussé le cortège auquel elle a fait le plus grand honneur en lui donnant un relief incomparable.On s'est rendu au Waux-Hall par la Grand'rue, la Grand'Place. et la'rue d'Havré. Sur la Grand'Place, le cortège occupait tout le pourtour de cette vaste étendue. Qu'on juge par là de son importance. Jamais il ne fut plus fourni, et tout permet de croire qu'il le sera plus encore l'an prochain. Au Waux-Hall, où les pelouses tondues et les chemins ratissés présentent l'aspect le plus coquet, et où les premières feuilles annoncent la renaissance de la nature, le public s'est classé en bon ordre: les enfants sur la terrasse avec leurs parents; les délégations des groupes sur l'emplacement du jeu de balle, près du kiosque. Les allocutions furent prononcées de la terrasse. La vieille citoyenne Hurault avait été placée près des orateurs. Tour à tour, M. Bayot et le citoyen Arthur Bastien prononcèrent d'impressionnants discours, magnifiant le caractère de la fête et rappelant aux enfants leurs devoirs envers leurs parents, leurs instituteurs, leurs condisciples, leur recommandant la bienveillance envers tout le monde, même envers leurs camarades qui ne partagent pas leurs opinions. La vieille citoyenne a eu sa part d'honneur: M. Bayot l'a félicitée et le citoyen Bastien lui a donné l'accolade. Cette fête charmante s'est terminée par une distribution de diplômes et de bonbons aux enfants, puis, après quelques morceaux joués sur le kiosque par la Fanfare de Wasmuel, la foule s'est retirée, tout à fait heureuse de sa journée. « AVENIR DU BORINAGE.>i Aventures extraordinaires DE DEUX MORTS VIVANTS CHAPITRE IV. De quelques réflexions que Messirei Jacques de Villeneuve se fil au Paradis; comment il y rencontra la belle Rose ei Jeanne son amie et de l'entretien qu'il eut avec ces dames. Messire Jacques de Villeneuve, voyant ainsi son âme perdue dans l'espace, se mit à pleurer... — du moins il se l'imagina, car n'ayant point d'yeux matériels, il ne pouvait avoir des larmes. Il pleura donc en lui-même et essuya ses yeux spirituels avec son mouchoir, mais il s'aperçut bientôt que c'était une illusion, puisqu'il n'avait pas de mouchoir et qu'il avait laissé tout son linge sur la terre. Ayant voulu employer alors le pan de sa chemise, il remarqua qu'il n'avait même plus de chemise et vit qu'il était nu. — Seigneur! Seigneur! s'écria-t-il, comment ai-je pu me présenter ainsi à Madame Desvieux de Mauléon, au grand Bos-suet et faire avec eux de la théologie en cette tenue! Mais, comme il avait reçu son instruction chez les RR. PP. Jésuites, qui sont des éducateurs admirables, il se rappela aussitôt qu'Adam et Eve, avant qu'ils eussent péché, ne s'étaient point aperçus non plus qu'ils étaient nus, et il en conclut que tout ce qui est au ciel est nu, car le Seigneur a créé l'âme de l'homïne toute nue et ne l'a revêtue d'un corps que pour la vie terrestre, le corps étant le vêtement de l'âme, tandis que les hommes et les femmes, afin de se séduire mutuellement et de se rendre inégaux, ont déguisé le chef - d'oeuvre du Créateur sous des ornements de fort mauvais goût, en s'appliquant des feuilles de vigne, des pagnes; en se revêtant de tuniques, de robes, de pantalons et d'autres costumes ridicules et gênants, croyant ainsi parfaire l'œuvre du Créateur, qui était parfaite.S'étant consolé à force de pleurer il se mit à réfléchir et réfléchit tant qu'il finit par s'imaginer ce à quoi il pensait. Il pensa d'abord à Dieu, mais il ne le vit point et, comme il l'avait appris dans sa jeunesse, il se l'imagina immense, infiniment grand et éternel, puisque infini. Le voyant infini, il se dit qu'il devait être tout puissant, et il fit ainsi les déductions suivantes : Si Dieu est infiniment puissant, il ne doit pas aimer la douleur. Si Dieu n'aime pas la douleur, il doit être infiniment heureux. Si Dieu est infiniment heureux, il ne doit pas connaître la douleur. Si Dieu ne connaît point la douleur, il ne doit éprouver aucune sensation désagréable et doit, de ce fait, être insensible au mril-heur d'autrui. Si Dieu est insensible au malheur d'autrui il doit être égoïste.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La pensée: organe hebdomadaire de la Fédération des sociétés belges de libre pensée gehört zu der Kategorie Culturele bladen, veröffentlicht in Bruxelles von 1905 bis 1974.

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