L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 17 August. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Konsultiert 30 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0v89g5hb83/
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77eA>™. N° 19SFaillie sots le ccafa^Tla ranterlte Militaire allemagfo IE MOMEiB : 5 6Effrii£S vMardi et nœrcreti, \7 et 18 m\ 1SI5 Tarif des annonce» Ann. 2« page, ia lig. 6.80 w notaires, aveués, ï huissiers, directeur r de vente, la lig. 6.30 annonces fmanc. • «.40 Nécrologie» 1.60 Faits divers Ha » Faits divers corps » Collège N.-D. d* la Paix tNamur Bulletin météorologique du 17 août (8 heures du matin) Haut', barométrique 4 0 . . .7Zl 3 Variai, bar. dep. la vcîUe. . .+• 1 fc Température de L'air • . •55 9 Temper, max. de la veille...LU S Tempor, min. de la nuit....Ij lDirection du vent Vitesse du vent {m.pesee.)...2 7 Vair max. = 100. . .93 Eau liwitié* en mtilim. ...it» 1.95 1.56 £60 2.06 Tr Chronique locale » Réparations judic.» Des remises sont accordées pFopertionaellement au nombre des insertions demandées. On traite a forfait pour le3 annonces périodiques* S'adr. bur. du journal. ABONNEMENT ANNUEL JOURNAL QUOTIDIEN fr. fr. 18.00 14.00 Pour Namur. > v>» .« • e Pour la Belgique ; »^t » ■ • ■r-'-ï GUERRE sell, M. Viviani, a reçu les délégués du groupe radical socialiste qui avaient conféré avec lui deux jours auparavant sur la situation politique. M. Viviani leur a annoncé que le gouvernement, après examen de la situation, a résolu de n'apporter aucun changement dans sa composition. Il posera, vendredi prochain, au cours de la délibération sur le crédit à accorder aux sous-secrétariats, la question de confiance. Le groupe ra-dicalsocialiste a résolu de se réunir pour entendre le rapport des délégués et déterminer l'attitude que prendra le groupe. — Les dépiUés socialistes unifiés ont présenté à la Chambre un projet de loi en vertu duquel tous les établissements industriels seront mis à la disposition du gouvernement, de manière à accroître au maximum la fabrication des munitions et à en réduire les frais au minimum. En outre, l'entrée et l'affectation des ouvriers mobilisés dans les usines subiront un règlement spécial. Le « Temps «annonce que tons les membres du cabinet Viviani se déolareront solidaires pour sauver le ministre de la guerre, M. Millerand. Une crise partielle n'aura pas Heu. Il serait i espérer que la Chambre reculât devant un changement complet du ministère. M. Viviani posera vendredi la question de confiance dans la discussion sur les responsabilités au sujet des abus dans les services de santé de l'armée. • — «' ' • ■■ " BN GRECE Athènes, 14. — Les miliciens de la classe de 1915 ont été appelés sous les drapeaux. GûiMusipés et irreiss DU GOUVERNEMENT L'OBLIGATION. SCOLAIRE 'Arrêté. — Les articles 8 et 9 de la loi organique de l'enseignement primaire du 15 juin 1914 sont remplacés, pour l'année 1915. par les dispositions suivantes : Art. 8. — Dans la seconde quinzaine du moi? d^août, les administrations communales délivrai; à l'inspecteur cantonal la liste des enfants d'àg> scolaire. Le modèle orescrit jusqu'à présent doiêtre employé à cet effet. Dans la première quinzaine de septembre, i est affiché, dans toutes les communes, pa soins de l'administration communale, un avi=signé par l'inspecteur cantonal et rappelant aux chefs de famille les obligations qui leur incombent en vertu de la présente loi, ainsi que leconséquences qu'entraîne le non accomplissement de ces obligations. Cet avis signale expressément que le chef de famille est libre d'envoyer ses enfants à l'école qu'il préfère et qu'il esi défendu d'user à son égard d'aucun moyen dr pression pour lui imposer une école autre que celle qu'il a choisie. L'envoi d'avertissements et de cartes prévu jus qu'à présent n'a pas lieu. Les chefs d'école font simplement parvenir à l'inspecteur cantonal, dans la huitaine de la rentrée des classes, wit liste des enfants inscrits à leur école. Art. 9. s— Les chefs de famille qui, dans 1« huitaine de la date fixée pour la rentrée de^ classes dans la commune où ils résident, n'orn pas fait Inscrire leurs enfants à une école communale ou à une école adoptée ou adoptable, o* qui n'ont pas fait savoir à l'inspecteur cantonal où ils font instruire leurs enfants, sont invités, par ce dernier, par lettre, recommandée, à fournir, dans les huit jours, là preuve qu'ils ont satisfait à l'obligation leur Incombant en vertu de l'article 1er de la présente loi. Les chefs di famille qui, une fois ce délai écoulé, n'ont pardonné suite à cette invitation sont dénoncés pal'inspecteur cantonal au juge de paix comme s« soustrayant à l'obligation que leur impose l'article 1er de la présente loi. Bruxelles, le 28 juillet 1915. Der General Gouverneur in Belgian Freiherr von BISSING, Generaloberst. CONDAMNATIONS Gustave Marchai et Ernest Mathieu, de War soulx; Florent Fontaine de Cognelée, chauss. de Louvain, 22, ont été punis chacun de H marks d'amende ou de 2 jours de prison subsidiaire, parce qu'üs n'ont pas fermé leurs pigeonniers jusqu'à 1 heure de l'après-midi. Es outre, leurs pigeons sont confisqués. v — Mme Dolores Butler, épouse de l'AnglaîDavid Butler, et sa fille, Concepcion Butlerbitant Béez, ont été punies d'une amende p 20 marks on- d'une peine de prison de 4 jov*chacune, pour avoir manqué aux contrôles U 28 juin. .,7TJ .os JephBoom ' deNamur-St-Servafs, nlad Hastedon, 11, a été puni d'un mois de pi parce qu'il a volé, comme ouvrier du chemin d fer, à la gare de Ronet, de vieux tuyaux de la ton d'une valeur de 15 marks. --Le sujet français Saïd Ben Anmed Abouft de Namur, rue des Brasseurs, m, a été puni a 2 semaines de prison parce qu'il a manqué au contrôles des mois de juin et juillet. — Les habitants d'Emines suivants ont été oinls respectivement d'une amende de 5 marks' t de 3 marks, parce qu'ils ont laissé voler pigeons le matin du 30 juillet, contrairement a communiqué du gouvernement général du 8 mars 1915 : Léon Rolain, Joseph MnssonGruselles, Hubert Darte, Emile Martii nne Parmentier. Guerre austro-italienne Communiqué autrichien Vienne, 16 août — Sur le front du SudOuest, les combats ont, en général, augmenté d'intensité. Dans la région de Görz, notre artillerie ajant lancé quelques bombes sur San-Canzinao, l'ennemi a quitté en hâte la localité. Nous avons en outre canonné et détruit un camp italien important près de Cormous. Une faible attaque de l'ennemi près do Redipnglia a été arrêtée dès le débat par notre feu. Les Italiens ont eanonné pea activement la tête de pont de Görz. Dans le secteur de Tolmein au Krn, d'importantes forces ennemies entreprirent, bier matin, une attaqae préparée par an violent fea d'artillerie; cette attaqae a été repoussée partout.Dans la région de Flitsen, et soc le front de Carinthie, la canonnade a été plus vive que d'habitude. Pendant la naît, l'ennemi a continué à canonner violemment nos lignes as Grand-Pal, an Freikofel et au Petk-Pal. Une attaqae entreprise à minait contre nos positions da PetitPal s'est écroulée sons notre fea. Dans la région-frontière do Tyrol,nous avons repoussé plusieurs attaquée italiennes contre notre position à l'Ouest da Ersuzberg dans la région de la Rotwandspitze, de la Bachertal et de la Dreizinnenbütte. Sar les plateaux de Lawarone et de- Folgaria, notre artillerie lourde a canonné avee efficacité les fortifications de Campo-Molon et de Toraro. Communiqué italien Rome, 16 août. —Dans la vallée de l'Etsch, une automobile blindée ennemie, armée de canons de petit calibre et de mitrailleuses, tenia one poussée contre notre station de Serravalle, mais elle fut facilement repoussée. De petites attaques contre nos positions au Monte Maggio, sur le plateau an Nord Est d'Arsiero,eurent le même sort. Dans la vallée de Pope, l'ennemi envoya des forces imposantes à l'assaut des positions par nous conquises récemment, mais, après des combats violents, il dat battre en retraite. Dans la vallée da Sexte, à partir du 13 août, des obstacles ennemis on n'a plas riposté à notre fea d'artillerie. L'infanterie fat donc portée en avant et poussa jusqu'au versant da Seikofel et jasqu'à la Crête Ronge. En même temps, notre infanterie, soutenue par le fea de nos loardes batteries de campagne,pat réaliser des progrès notables dans lavalléedelaFlitscb et dans la région do Monte Nero. Une automobile Min désarmée d'artillerie légère, tenta, contre l'extrême aüe droite de nos positions an Sud de Monfalconne, une attaque qui resta sans succès. La guerre i l'Ouest Communiqué allemand Berlin, 16. — Au Nord d'Ammerzweiler, au NordEst de Dammerkirch, une attaque ; isolée des Français s'est écroulée sous notre ; feu,, devant notre ligne à'obstacles. Communiqués français Paris, 15, 3 h. — An eonrs de la nuit, bombardement réciproque particulièrement vio; lebt en Artois (secteur de Sonchez et de Ro; elincourt), en Champagne, près du fortin de ■ Beauséjoar, et en Lorraine, dans la région de ; Leintrey et de Reillon. Entre l'Oise et l'Aisne, , nous avons fait exploser une mine au Nord . de Puisaleine et en avons occupé l'entonnoir ; après un violent corps à corps. En Argonne, j lutte de bombes et de pétards aux CourtesChaussées et à la Fontaine-aux-Charmes. Dans les Vosges, dans la région de Fave, une mine ! ennemie a fait explosion à la cote 607, an Sud de Lusse, sans causer de pertes ni de dégâts. Un groupement de dix-neuf avions a bombardé les paies et les dépôts ennemis de la vallée de Sjtada; cent huit obus ont été lancés sur les objeo+ifs. Tons nos avions sont rentrés sans accident. Paris, 15 août (11 heures). — Journée calDie sur l'ensemble du front. En Argonne, l'intervention de notre artillerie a interrompu le bombardement ennemi aux Courtes-Chaussées et à la Fontaine-aux-Charmes. Dans le secteur de Bagatelle, l'explosion d'une mine a provoqué on combat pour l'occupation de l'entonnoir, dont nous sommes restés maîtres. L'ennemi a : lancé qaelques obus à longue distance sur la ville de Montdidier. Nos contre-batteries ont arréié son tir. D'autre part,pour répondre aux bombardements de Saint-Dié et de notre camp de Wett8tein (Ouest du Lingekop£),nous avons J bombardé la gare de Sainte-Marie-aux-Mines et le «amp ennemi de Barrenstall» L'ACTIVITE EN FLANDRE Paris, 14. — D'après les feuilles du front, une activité inaccoutumée règne depuis hier sur le front en Flandre. L'artillerie entre en action de ; part et.cVautre. Plusieurs projectiles de gros calibre sont tomJbjjjp'aans les fortifications de Dunkerque, occainant des dégâts matériels. BOMBARDEMENT DE POPERINGHE Paris, 16. — On mande du Havre au Petit Parisien : La ville de Poperinghe a été bombardée par les Allemands durant ces derniers jours. ■L'artillerie anglaise., aurait riposté. La nuit, le ciel entier semblait'embrasé. Les derniers habitants qui étaient restés dans la ville ont fui en France. XV CAP Pretoria, 14. *- Un leader des Boers Insurgés, M. Ost, qui fut secrétaire de Dewet, a été condamné à un an de prison pour trahison. Le membre du conseil provincial Malan a ét£ acquitté. NOUVELLE REVOLTE 'A HAITI L'agence Reuter mande de Washington ? On annonce de nouveaux soulèvements à Haïti. Le contreamiral Caperton aurait déclaré l'état de siège à Port-au-Prince. Au Mexique Londres, 13. — Le Morning Post apprend de Washington que les relations américaines avec le" Mexique sont plus critiques qu'elles ne l'ont jamais été pendant la période d'administration de M. Wiisên. Carranza refuse d'adhérer à la proposition d'une conférence panaméricaine en vue de déterminer les différends, alléguant qu'il a été reconnu comme président. La crainte d'un soulèvement contre les étrangers a déterminé l'envoi de navires de guerre et la concentration de troupes américaines à la frontière. Neuf régiments d'infanterie, un régiment d'artillerie et plusieurs régiments de cavalerie, ensembte quelque 14,000 hommes, se trouvent prêts à marcher Immédiatement sous le commandement du général Junston-. Des chocs se sont produits enire des bandits et des troupes américaines. La ville de Texas est encombrée d'une quantité énorme de représentants du parti scientifique, qui ont quitté le Mexique après la déposition d'Huerta, vraisemblablement pour attiser les troubles et provoquer par là une intervention des Etats-Unis. Ce parti représente la propriété foncière et les intérêts conservateurs. Les oapiUlistes français, anglais, canadiens et autres' salueraient avec joie une intervention américaine. M. Wilson, ayant abrégé ses vacances eu égard à la situation, a réuni vendredi un conseil de cabinet. Dans Te cas où l'intervention serait décfdée, H faudrait une séance extraordinaire du Congrès peur donner pleins pouvoirs pour la création d'une armée de volontaires .étant donné que les troupes disponibles ne sont pas suffisantes. Paris, 14. — D'après une communication de Washingtoa au Petit Parisien, la Conférence des sept républiques américaines a décidé à l'unanimité d'engager tous les chefs de parti mexicains à s'entendre au nom de l'humanité, en mettant de côté toute question personnelle, pour le rétablissement de la paix au Mexique. Dans le cas où Ils resteraient sourds à cet appel, un président indépendant des partis serait élu en vue de rétablir la paix avec l'aide de6 nationaux mexicains et dés troupes envoyées pour les soutenir. Dans la suite, la nation ellemême élirait des présidents et un gouvernement non subventionnés. L'attitude provocatrice de CaTranza powrrtlt hâter la décision d'intervention des Etats-Unis, d'accord avec les républiques prenant part à la Conférence. Londres, 14. — Le Morntg Post apprend de Washington que le président Wilson aur«tt décidé de ne pas convoquer d'assemblée extraordinaire du Congrès aussi longtemps que les événements ne nécessitent pas de nouvelles mesures militaires. Le président est convaincu qu'il ne faudra pas faire appel à la force armée contre le Mexique. Washington, 16. —- L'agence Reuter annonce qu'à la demande du général Funston, le département de la guerre a envoyé à Brownsville (Texas), à la suite de troubles à la frontière mexicaine, un régiment . d'infanterie, un aéroplane, ainsi qu'une batterie de canons de 12 centimètres. La guerre à l'Est Communiqué allemand Berlin, 16. — Armées do maréchal von : Hindenburg : Nous avons attaqué hier avec succès les poj sitions avancées da Kowno et avons fait pri|aonnier3| 1,730 Russes, dont 7 officiers. La ; réussite du passage du Nurzec nous a permis i de nous frayer on chemin à travers les posi| tioos russes. Cédant à la pression que nous ■ avons opérée en cet endroit et à de nouvelles attaques dirigées sur tout l6front, l'ennemi recule, abandonnant ses positions du Narew jusqu'au Eug, En poursuivant l'ennemi nos troupes ont atteint la hauteur de Dransk. Nous avons fait au delà do 5,000 prisonniers. Près de Nuwe-Georgiew.-.k, lions avons continué à rejeter les défenseurs hors de la ligne des forts. Armées du maréchal prince Leopold de Bavière : L'aile ganebe a réossi, pendant la nuit, à forcer te passage du Bag à i'Ouest de Drohis2v;i. Le centre et l'aile droite, après avoir traversé, hier matin, Losice et Miendzvrzec, se sont heurtés a une nouvelle résistance sur les bords du Tocznaw et de la Klukowka (entre Drehiszyn et Biala). Ce matin, à l'aube, cette tance a été brisée par l'attaque de la landsilésieone, à l'Est de Losice. Nouj poursuivons l'ennemi. Armées du maréchal von Mackensen : Nous continuons la poursuite de l'ennemi. Nous nous sommes emparés de Biala et de. Slawatysze. A l'Est de Wlodawa, nos troupes progressent sur la five droite du Bug. Communiqué autrichien Vienne, 16 août. — L'ennemi s'6St arrêté de ncGvaaa tner, sur tout le front à i'Ouest du Bog, dans les positions qu'il avait préparées. Les armées alliées l'ont attaqué et, à de nombreux endroits, se sont frayé un chemin à travers ies lignes ennemies. Dopais ce matin, la retraite des Russes est redevenue générale. Communiqué russe St-Pét^rsbourg, 16. — Dans la région de Riga, pas de changement. Dans les directions de Jakobitadt et de Dunabourg, les combats gagnèrent en intensité les 13 et 14 août. A Nowo-Géorgiewsk,les fortifications forent bombardées par l'artillerie lourde de l'ennemi q** entreprit aussi une série d'attaques partielles contre divers secteurs de la place forte. Les attaques furent toutes repoussées. Sur la rive droite du Bug, pas de changement essentiel. A la Zlota-Lipa, an Sad de (Jjtmow, nos avant-gardes ont entrepris, le 13 août, one reconnaissance heureuse contre des Allemands, ont détruit lenr» travaux d'ap/proche/ et enlevé deux lignes de tranchées dont les occupants ont été tués. Au Dniester, il y eut,le 13 août et la nait suivante, dans la région de l'emboochure de la Strypa et de l'embouchure de la Zlota-Lipa, des combats locaux que les Autrichiens soutinrent par un tir violent de canons de campagne et de siège. Le bombardement de Kowno Copenhague, 15. — Le « -Berlingtke ïidende » apprend de St-Pétersbonrg par Paris .-Les Allemands continuent leur attaque contre Kowno, De nombreux canons allemands tionnent. Le bombardement est très violent. Communiqué turc Constantinople, 16 août.— Dans le Caucase, il y a quelque temps, la ville de Van fut attaquée par des troupes russes et des bandes arméniennes. Après one résistance qai dura vingt jours, la faible garnison de la place se retira à l'arrivée de renforts russes. Le 11 août, nos troupes ont réoccupé la ville. Les bandes et les troupes russes ont dû se retirer; en s'en allant, elles ont dévasté la contrée. Sur le front des Dardanelles, au Nord d'AnBurna, nous avons repoussé, le 14 août, dans la plaine d'Anaforta, une nouvelle attaqae ennemie qui était dirigée contre notre aile droite. A Liège Deux chutes mortelles. --Un nommé T chef électricien, âgé de 34 ans, domicilié n fcixBonniers, à Seraing, voulant réparer unlampe électrique à l'intérieur du charbonnagdes SixBonniers, appliqua contre le poteau ui. longue échelle. Il était arrivé à une dizaine d mètres de hauteur lorsqu'on entendit un craquement sinistre : le poteau s'écroula, entraînai) dans sa chute le malheureux ouvrier. Ramen immédiatement chez lui, il fut soigné par le docteur Hubin; mais le lendemain matin, malgré tous les soins, n expirait. Le pauvre homme étaii marié depuis quatre mois à peine. -- Un autre accident mortel s'est produit à Seraing. Mme Sophie Blavier, épouse Ileusbeck âgée de 82 ans, domiciliée chez sa fille, dans h quartier dit « Queue du Bols », au Val-Saint Lambert, voulut se rendre dans la cave pour * chercher des pommes de terre. Soudain, on er tendit un cri, puis le bruit de la chute â*vi corps. La pauvre femme était tombée du haut de 1 escalier. On se précipita, et l'on trouva 1* malheureuse étendue sur le sol. Le docteur Ray mond, appelé en hâte, ne put que constater le décès. Torpillage d'un navire de transport anglais Constantinople, 15. — Le vapeur anglais de 10,000 tonnes de la Peninsular Ci/moany -qui fat torprlié par un sooa-marin avait è bord 3,000 hommes de troupes fraîches poor les Dardanelles. L« torpillage eut lieu aax environs de l'île do Kos. Le vapeur couia en 4 rainâtes. NECROLOGIE *- On nous prig 4'annoncer la mort de M Jule? ^aniot, ancien instituteur, veuf de Dam» Augustine CHANTRAINE, pieusement décédé ; Flawinne le « août 1915, dans la 86e année d, son âge, muni des secours de la religion. Le service funèbre, suivi de l'inhumation, our. heu le jeudi 19 courant, à 11 h. (h. c), en l'églisi paroissiale de Flawinoe. Vu les circonstances, il ne sera pas envoyé d, lettres de faire part,Ie présent avis en tenant lieu — On annonce de Louvain la mort de M. Léo,VANDERKELEN, sénateur, échevin de Louvoi? agent consulaire de France en cette ville, prés!dent de la Fédération belge des négociants evins et ancien juge au tribunal de commerce. Capitaine commandant honoraire de la cow pagnie des chasseurs à pied, M. Vanderkele. était officier de l'Ordre de Leopold eU chevalie de la Légion d'honneur, n était né à Louvai: en 1856. On nous prie d'annoncer qu'un service ser;célébré le jeudi 19 août, à 10 h. (h. c), en l'églisStMartin, à Tamines, pour le repos des âmes dM. Antoine GILBERT, âgé de 55 ans, et de soifils Roger, âgé de 16 ans, décédés le 22 août 1914 La messe anniversaire pour M. MartiiALARDO et ses fils sera chantée le 23 couranten l'église de Thynes, à 11 heures (h. centrale). ~ Lundi 23 août, en l'église des Aïïoux, à Ta mines, un service sera chanté, à 11 heures (h centrale), pour M. l'abbé Adrien DOCQ, et, a 11 h. 30 (h. centrale), pour M. Gustave DOCQ son père, décédés le 22 août 1914. — Le service anniversaire pour le repos dme, 15. — Les communiqués arrivés mardi à Rome donnent les détails suivants concernant la destruction du sous-marin autrichien « U 3 ». Le 12 août, au matin, un croiseur auxiliaire croisait dans l'Adriatique inférieure lorsqu'il fut attaqué par le « U 3 ». Par suite d'habiles manoeuvres, le croiseur réussit à éviter deux torpilles et à enfoncer le soos marin sans cependant le faire couler. Une encadre de nos torpilleurs, parmi lesquels se trouvait le torpilleur français«Bisaon», reçut l'ordre de donner la chasse aûsous-marin. Le 13 août, an mutin, le « Bisson » réussit à retrouver le» U 3 » déjà avarié et à le couler à coups de canon. Les 2 officiers et les 11 hommes de l'équipage furent faits prisonniers. Rome, 14. — L'Agence Stéfaoi déclare que le tous marin « Nautilus » n'est pas endommagé et continue son service. Pour ce qoi concerne lo -Néréide», on suppose que la perte du sous-m«in est doe au mauvais fonctionnement des appareils de plongée. L'enquête 3e poursuit et les résultats seront bientôt annoncés officiellement. Aucun autre sousmarin ne manquerait à l'appel. Le communiqué offioiel de l'Amirauté autrichienne du 16 août porte : « D'après une communication officielle italienne, notre sousmarin « U 3 » a été coulé le 12 août d3ns la Mer Adriatique du Sud; le second officier et onze hommes du sons-marin forent sauvés et faits prisonniers. » LES ITALIENS EN TRI POLIT AINE. iasso, 14. — On annonce de Tunis que les français ont réuni de grandes forces dans le bud Tunisien et notamment un contingent de spahis sous les ordres du général Moilfer. Les insurgés occupent la partie frontière de la iripohtame et les oasis- de l'Ouest de la "Libye. Les partisans des notables libyens soumis à l'Italie doivent fuir, eh Tunisie. La garnison de (Jadames marche à travers le Sahara tunisien vers Gabès d'où elle gagnera la Tripoiitaine. En France Le groupe des radicaux socialistes français a tenu une rói«mon pour discuter la situation politique. Une deputation s'est rendue chez M. VIpour lui transmettre tes vœux du groupe. M. Viviani a déclaré qu'il soumettrait ces vœux au conseil des ministres et donnerait ensuite une réponse. Le Petit Parisien écrit que, dans le cas où le nent n'accepterait pas le point de vue du groupe radico-sociaiiste, qui exige, paraît-il, I, ce groupe deman- nbre de siéger à huis-clos ou d'ac- fAssistaient à la sénn?e et sous-secrétaires onier Pt Godart.j le préskient du con- BUREAUX rue de la Cr&ix, 29, Namur Pour les tendeurs *- Notre ami, M. Félix Le Borne, de Mariembourg, nous écrit : Des lecteurs vous demandent si la tenderle aux grives sera ouverte cette année. Vous pouvez leur donner une réponse affirmative; M. le directeur général des eaux et forêts vient de me faire parvenir la circulaire que voici, qu'il a envoyée le 24 juillet aux agents forestiers : « En vue de dissiper tout doute au sujet de la tenderie aux grives et aux petits oiseaux, j'ai l'honneur de vous faire connaître qu'il résulte d'un arrêté de M. le gouverneur général que le règlement du 15 août 1906 reste en vigueur et doit être rigoureusement observé. La tenderie aux grives, de même que celle aux oiseaux non dénommés à l'art. 2 du règlement précité, restent donc permises aux conditions ordinaires pendant la période du 15 septembre au 15 novembre. Il conviendra, M.l'inspecteur, d'en aviser les intéressés par l'intermédiaire du personnel sous vos ordres, qui devra veiller sévèrement à la stricte observation des lois et règlements belges en vigueur. Le directeur général des eaux et forêts, (s) N. J. CRAHAY. » A Charleroi (De notre correspondant particulier) Grève à Pont-de-Lottp. — Comme je vous le disais hier, la situation est très tendue. Les mineurs ne veulent pas entendre parler des 5 p.c. d'augmentation de salaires accordés par l'Association charbonnière. Au charbonnage du Carabinier, à Pontde-Loup, ils avaient demandé un entretien avec la direction du charbonnage pour obtenir une plus forte augmentation. Celle-ci ayant refusé, les ouvriers ont refusé de descendre. La grève se propagera dans les autres charbonnages des environs si on ne donne pas une plus forte augmentation. Arrestation d'un voleur, — NOus avons annoncé, dans un précédent numéro, l'arrestation, à Marbais, d'un nommé Joseph BasiHon, 47 ans, terrassier, né à Torgny lezVirion, demeurant à Marchienne-au-Pont, arrêté au moment où il conduisait un mouton et était porteur d'un sac renfermant des lapins voies.- Lundi matin, H a été amené à l'instruction et n'a pas encore voulu dire d'où son larcin provenait. Pour kn donner le temps de réfléchir, la chambre du conseil a confirmé son mandat d'arrêt pour un mois, du chef de vol qualifié. TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE CHARLEROI Audience du 16 août Délit de chasse. —- Alfred Lenoir et François Deboutte, de Faiisolîes, ont été surpris relevant des bricoles dans le bois de Chaumont. Cela leur vaut à chacun 100 fr. d'amende, conditionnellement pour le premier. Joseph Hue, Charles-Joseph Mathias et Camille Baurent, de Lambusart, ont, le premier,placé des bricoles, les deux autres chassé legibier dans la propriété de M. Jules Hônin, h Farclennes. Tous trois, chacun, 200 fr. d'amendéavec sursis. Adelin Pierquet, de Moustiersur-Sambre,s'était évadé du dépôt de Merxplas et s'est faitmettre la main au collet à Courcelles, où 11 aoutragé la police. 15 jours de prison. A CINEY On écrit : Grâce aux dispositions d'un arrêté pris de commun accord entre notre bourgmestre et le commandant de place, dispositions qui s'étendent à toutes les communes du' canton, nous pouvons constater avec satisfaction, dès aujourd'hui, une diminution sensible du maraudage qui sévissait avec une audace inquiétante. Des chenapans ont été jusqu'à s'attaquer chez plusieurs fermiers aux machines servant à la récolte, entre autres chez M. Joseph Jaumain, à Mont (Braibant), où Us ont gravement endommagé deux moissonneuses. Voici le texte de cette affiche Interdisant en même temps la mendicité qui s'étendait comme une vraie lèpre dans la région : — Pour mettre fin aux vols de récoltes, au glanage ilïîefte et à la mendicité dane les communes du canton de Ciney, nous avons ordonné ce qui suit : n sera organisé dans chaque commune des patrouilles qui auront pour mission de surveiller les récoltes. Chaque personne désignée par le bourgimestre à cette fin doit se conformer aux ordres reçus. En cas de refus, 1© «récalcitrant sera immédiatement renseigné par le bourgmestre au commandant de place de Ciney. Il sera condamné par rautorité allemande à un minimum de 10 fr. d'amende ou, en cas d'insolvabilité, à 2 jours de prison, toutefois sans préjudice des poursuites des tribunaux belges. Tout vol de récoltes sera puni en raison de l'importance du délit, avec un minimum de 10 fr. d'amende pour les délits de jour et de 20 fr. pour les délits de nuit, ou, en cas d'insolvabilité, de 2 ou 4 jours de prison : ces peines pourront être réunies. Le glanage est interdit avant l'enlèvement complet des récoltes et sera puni alors des mêmes peines que le vol. Il n'est permis sur chaque territoire que pour les pauvres appartenant à ce territoire. La mendicité ayant pris une extension considérable et étant souvent pratiquée par les personnes non indigentes, nous nous sommes vus de l'interdire. Si les règles ci-dessus ne sont pas suivies textuellement, nous nous verrons obligés d'agir la plus grande rigueur, persuadés de contribuer ainsi au bien-être général. » >n.s toutefois qu'il est des fermiers qui peril de glaner avant l'enlèvement des réà des heures déterminées et sous la surv'vlance permanente des gardes. LES JOURNAUX ANGLAIS ET LA GUERRE. « Nos journaux traversent une crise grave dont le public ne se rend pas,compte », affirme un. éditeur de journal dans une lettre adressée au Daily Mail. « La supposition que les journaux -l'enrichissent par la guerre tombe d'elle-même, si l'on considère que ce n'est pas la vente au numéro ou l'abonnement qui font la force financière d'un journal mais les annonces. Et les annonces ont baissé dans des proportions formidables. Beaucoup de journaux de province ont déjà disparu et ne paraissent plus qu'une fois par semaine. Le Times, qui avait 20 à 30 pages jusqu'au début de la guérila peine à arriver à lamoitié. Qu'on juge par le sort du grand organede la City ce que doit être celui des autresjournaux moins solidement établis. Les dépensesrédactionnelles ont augmenté considérablementdu fait des correspondances et des dépêches duthéâtre de la guerre pendant que les recettes desannonces baissent de jour en jour. Les industriels et les commerçants qui travaillent pourle compte du Gouvernement, — et ils sont légion l — se passent naturellement de toute publicité. Et ies autres, anxieux, ne se risquentplus à de grandes dépenses. Puis le prix du papier augmente. Que l'on n'oublie jamais qu'une grande partie du papier pour les journaux nous est fournie par la Suède. Un désaccord entre la Suède et l'Angleterre amènerait 1' « extinction » de la presse anglaise L. La plupart de nos journaux et de nos revues travaillent avec perte. Il est certain que l'on doit s'attendre d'ici peu à des surprises extraordinaires. Beaucoup de journaux que l'on supposait inébranlables disparaîtront. ETAT-CIVIL DE LA VILLE DE HUY . du, 7 au 14 aoiXt Nuisances : 2 garçons. Aline Renson, 18 ans 8 mois, rue du Roc; Paul Chain aye, 31 ans 20 jours, rue EntreDeux-Portes. Mariages : Léon Deprès, cordonnier, veuf deJoséphine Horrion, et Marin Poty, ménagère, à Huy; Auguste ie, et Geor- i ,ebere d'u-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Namur von 1839 bis 1918.

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