L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 06 Oktober. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Konsultiert 01 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zk55d8pt80/
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77e mn. K« nî : Fe .... L1f£ SOuliüa! üs! rsàtôrité militaire allemaîîâeLE TOER0 : 5 CENTIMES Htfcrefl-et" jeïft 8et 7 «fours fi Tarif Û9B Ann. 2apage, la lig. 0.38►notaires, avoaés,^ huiseiors.dirtetour * de voï»te, la lfe. 9.50 ÀnatBcei ffcuac. • •"•*• Nécrologie» l.W Faits dnrors fia » l.tt Faits divers coï$» » l.ü Xhroutque looale » 2*0 Réparations judie.» 2.03 De* remises **»t aocar*dées* pr«f orH<*«*oiU*ua*i an noatfero 4m taserttoaa Âomandéaa. On traite à foKatt peur les annonces périas'iques.- aS'adf our. *u journal. msAUx rue de la Crois, 29, Nûmup En Francs Pïxîs,, i. — La chasse ne. sera pas-ouverte cette aaaée en Franco. On se bornera, dans quelques départements, à" prendre dos mesures contre le gibier, qui s'est multiplié singulièrement, notamment dans les départements dé la Meuse, de Meurtheet-Moselle, des Vosges, de la Marne supérieure et de l'Aube. Des sangliers, chassés des terrains occupés actuellement pa*» les troupes oifemandes et françaises, se montrent en grand nombre à des endroits où jamais ils n'avaient été aperçus auparavant et y font de grands dégâts. — Le Daily Mail donne la composition actuellede l'armée française. L'armée active comprend tes classes Ï303 à 1916; la réserve 131* à..l«02; la territoriale 1901 à 1895; la réserve de la territoriale 1894 à 1837.—- La Commission parlementaire de -l'année ne donnera pas son avis sur la convocation de ia classe de .1917, h mi-octobre, avant que la commission d'hygiène de la Chambre n'ait remis son rapport. UN NOUVEL EMPRUNT. — L'émission du nouvel emprunt français, dit l'Echo Belge, d'Amsterdam, aurait lieu au commencement d'octobre. 11 se montera à 10 milliards de -francs au taux de 5 pour cent. 11 ne sera pas amortissable avant 10ans et il demeurera exempt de tout.impôt. Leprix de l'émission sera de 85 pour cent. Bombardement de la côte des Flandres Rotterdam, 4. — On mande de Cad^and-au « Nieuwe Rotterdamsche Courant », le 3 oct.: Aujourd'hui matin, vers 6 h., des navires de guerre anglais bombardèrent de nouveau la côte belge. Après avoir tiré quelques projectiles, ils s'éloignerent.Oû ne put voiries navires par suite du brouillard. Quand celui-ci se dissipa, on anerçut d'épais nuages de fumée audessus de Zeebrugge. Des aéros survolèrent la côte et tarent ^iplemment bombardés par les Allemands.-tfn biplan français,ayant an officier français à bord, fut forcé d'atterir. dans la commune de Zuidsande, dans les polders d'Anvers. Les officiers furent internés. Combats de grenades à main Lille, 4. —- Les attaques anglaises et françaises consistent presque partout en des combats do tranchées au moyen de grenades à main. Ce genre de combat est particulièrement violent devant les travaux de Hohenzollern.snr ia hauteur à l'Est-de Souciiez ot près de la hauteur 140. A part cela, sur tout le front on n'enregistre que les duels d'arlillerie habituels. 11est maintenant confirmé que le3 Françaisn'occupent pas la hauteur 140 et les peints dominants des environs. JOURNAL QUOTIDIEN Paur Naatur. ? t > s s e « &*• *C-M Pour la BeJgt**e » « » ? » • « *r. 14.09 En Russiô Milan, 3. — On mande ded au Cor- tiere délia Sera : Les_ministres lusses ont dé claré que la Douma de l'empire ne sera pa.juée provisoirement. Le public croit cependant qu'elle sera réunie vers la mi-novembre. Pétrograd, 3. — Au conseil des ministres, leprince Schterbatow a déclaré qu'il ne savait rienau sujet du rélat de la censure préven- tive, dont il a été question dans la presse. En Angleterre Londres, 5. — La dernière liste des pertes contient i'js. noms de 115 officiers et de 3,620 soldats. — Le parti socialiste anglais a décidé de demander, par voie de referendum, l'opinion detous ses membres- sur la question de la paix. Co referendum, qui aura lieu dans quelques jours, demandera un vote des membres du parti sur uno question clairement posée. Il montrera quels sont les socialistes anglais qui désirenlJ Older activement à la continuation de la guerre et quels sont ceux qui veulent coopérer avec le parti ouvrier indépendant à uno politique pacifiste.' Une dépêche de Londres annonce. la mortaux Dardanelles d-u député libéral Cawlèy. D'après le Daily Mail, une trentaine de lordsanglais auraient perdu leurs héritiers direct» aucours de la guerre. MISE EN LIBERTE. — L'écrivain anglais bien connu Gribble, interné à Rudlebcn (Allemagne) comme.prisonnier civil, a reçu l'autorisation ao rentrer dans sa patrie. o En Arménie et à la côte d'Anatoiie Constantinople, -4. — On. mande d'Erzeronm : A l'exception d'escarmouches, le calme règne à la frontière du vilayet. Des divisions turques chassèrent dans la direction de l'Est un régiment de cavalerie russe et nn bataillon d'infanterie.Un feîdwebei turc et 8 hommes se distinguèrent à cette occasion contre des forces numériques plusgrandes.Le choléra sévit dans l'armée russa. Suivant uns information d'Âdaîia, deux torpilleurs,entre ac tres un français:bombardèrent avant-hier la ville et lancèrent une centaine d'obus. L'hôpital de la ville servit de but principal et fut complètement détruit bien qu'il portât le drapeau du croissant rouge. Un malade fut tué. Les navires ennemis tirèrent ensuite 41 obus contre le village de Techirali. Le soir précédent, ils avaient bombardé Ralamaki, à la môme côte. Us détruisirent un bâtiment construit par le ministère pour des institutions pieuss3. Dans le Pays • A l'occasion de la fête pstronale de S. G. Mgr le Révérendissime E?êque,qui se célébrerait dimanche prochain, 40 octobre, il n'y aura pas, cette année, do réceptions. (Communiqué.) L'autorisation de fermer les lettres Désormais, dans toute l'étendue du Gouvernament général, les lettres, adressées à une oersonne résidant dan3 la même localité que l'expéditeur, pourront être fermées. » <*~ A Bruxelles La baisse du prix du pain. —- Un confrère bruxellois apprend que le3 meuneries commenceront a travailler dans deux ou trois jours. Le Comité d'Alimentation vient de décider que la ration sera portée a 300 grammes. Les boulangers vendront les pains à 300 grammes. Les boulangers vendront des pains a 300, 600, 900 et 1,209 grammes au môme prix que la ration actuelle, soit a î£ centimes par ration ou 40 centime* la kilo. Un million qitalrt, cent qualre-vingt mille repas. — Tel était au 30 septembre le chiffre rondeletdes repas à fr. 0.35 et à fr. 0.45 servis par l'œuvre des Restaurants Bruxellois à bon marche,depuis le début de la guerre. T>ois établissements nouveaux viennent de s'ouvrir : deux àJetteSaint-Pierre, un h Si-Gilles. Le nombre deces utiles réfectoires sera ainsi porté à 57. Ilsservent ensemble environ douze mille repas par jourî A Anvers detour d'exil. — Plusieurs avocats sont ■•o rentrés ces jours-ci à Anvers. Les denx tiers des membres du barreau ont maintenant réintégré leur foyer. Deux iir 1rs treize qui sont inscrits ici sont i huissiers naïuiuent au OÀiS LES BALKâfêS Le débarquement Iss troupes alliées à Salonltras Uno note française à la Grèce Répons© de M. Venjzslos Athènes, 4. — L'ambassadeur français a adre&fcé aujourd'hurau président du Conseil des ministres,* Athènes, la note suivante: * Par ordre de mon gouvernement,j'ai l'honneur de faire savoir à Votre Excellence qu'un premier corps expéditionnaire françaiu est arrivé à Sa Ionique et de lui déclarer en môme temps que la Franee et l'Angleterre ont décidé, en tant qu'alliées de la Serbie, d'envoyer des troupes à son secours et de rester en liaison avec elle. Les deux puissances comptent que la Grèce qui leur a déjà donné tant do preuves d'amiiié, ne s'opposera pas aux mesures prises dans l'intérêt de la Serbie, dont la Grèce est également l'allié». » M. Venizeloe, président du consoil des ministres, a répondu : « J'ai l'honneur dé déclarer à Vôtre Excel* îenca que le gouvernement do Roi, étant resté centre pendant la guerre européenne, ne peut consentir au débarquement du corps signalé, qui constituerait une violation de la neutralité grecque et une violation d'autant plus grave qu'elle serait commise par deux grandes puiseaoces belligérantes. C'est pourquoi le gouvernement grec a le devoir de protester contre le passage de troupe» étrangères à travers le territoire hellénique. Le f»it que ces troupes sont uniquement destinées à porter secours à la Serbie, alliée de la Grèce, no modifie en aucune feçon la position juridique du gouvernement grec. En effet, la neutralité grecque reste intacte au point de vue balkanique tant que n'intervient paa îa clause du « casus foederis»., môme m- Igré le danger qui menace la Serbie, ■et le maintien n'en réclame pas un envoi de troupes internationales. ». La Grèce resterait neutre Athènes, 3. — Le Roi a approuvé toutes los mesures prises par le gouvernement. Etant donné que M. Radoalavow a déclaré qoe la Bulgarie n'avait pas le moins du monde l'intention d'attaquer la Grèce, celle-oi estime qu'il loi est possible de continuer à maintenir son attitude de neutralité armée. Constantinople, 4. — On mande d'Athènes au m Tanin » : La mobilisation générale grecque, quoi qu'en disent les articles delà presse de M. Venia'elos qui parlent d'enthousiasme, a été accueillie avec indifférence par la population, celleci ne désirant pas que la Grèce se lança dans des aventures pour défendre la Serbie. , Le correspondant assure que la Greco n a pris aucun engagement envers la QuadrupleEntente et que le Roi Constantin aurait même décliné l'ouïe de la France d'ouvrir un crédit de 100 millions de francs à la Grèce. Sofia, 4. — Le ministre de Grèce à Sofia a eu avec M.Radoslavov une nouvelle entrevue, qui aurait pris une tournure très amicale. Dans les milieux gouvernementaux bulgares, on affirme,dc la façon la plus catégorique, que la Bulgarie, d'accord avec la Grèce et la Roumanie, désire le maintien do ses rapports tde bon voisinage et qu'elle fera tout son possible pour conserjer celte bonne harmonie. la rupture entî8 la Russie ei la Bulgarie tferîïn, 4 oot. — D'après le « Berliner Ta•geblait•», les relations diplomatiques entre laRussie et la Bulgarie doivent être rompuesaujourd'hui. Les ministres de France, d Angleterre et d'Italie quitteront probablementSofia en même temps que le ministre de Russie.Personne ne croit que la Bulgarie seaoumetUaà l'ultimatum russe., ,, On dit, dans les cercles bien informes de Sofia, «*e la Bulgarie repoussera- l'ultimatum rubse ou qu'elle n'y répondra pas au tout. On confir-mo du reste aujourd'hui-même de Sofia que la Bulgarie repousse nettement 1 ultimatum de la Russie. Los représentants ne *a S-rb: e,:de la France, de l'Italie et du Monte neero ont demandé leurs passa-ports, qui leur o-t été immédiatement remis. Seul.le ministre anglais, M. O'Beirne, est resté à son poste. Là Bulgarie eî les puissances de l'Entente < Sofia 5. — Les journaux sout d'accord pour déclarer que.uarmi lospuissances do l'Entente, de grandes divergences de vues se sont produites en ce qui concerne la satisfaction a donner aux exigences bulgares. Ces divergences de vues rendront sans doute vaiue toute action ultérieure de l'Entente auprès du gouvernement bulgare. Ce sont surtout la Russie et la France qui se sont opposées aux nouvelles concessions à faire à la Bulgarie et qui ont exigé l'intervention immédiate de celle-ci contre la Turquie. Au reste, personne ne crou plus aujourd'hui, pas même les diplomates de VEntente, que de nouvelles propositions éventuelles de celle-ci pourraient avoir des chances de succes. L'Italie en Albanie Rome, 4. — Une conférence, à laquelle ont prU part tous les ministres, le sous-secrétaire ' d'Etat aux munitions et le général Porro, spécialement rappelé du front, a eu lieu ce matin.Il a été question notamment de la situation dans les Balkans. Les hostilités commsnceïît Le correspondant du « Petit Journal » téîégrai hve de Niaeh que les événement se précipitent. Le comDûis&airb de police serbe qui accompagnait comme d'habitude le train passant la'frontièreserbo bulgare a étér.nè é eî, gardé. Le tmin, qui se composait de voilucesja été Communiqués allemands Berlin, 5 oct. — Les Anglais ont attaqué en vain, à coup de grenades, l'ouvrage de compagne situé au Nord de Loos. Nous lear avons inflige à cette occasion des pertes très considérables en tués et blessés et avons capturé en outre 80 prisonniers et deux lancebombes. Kous avons repris, hîer aux Français le morceau de tranchée qu'ils avaient occupé près de la hauteur située aa Nord-Ouest do Givenchy; quatre lanco-bombas français sont tombés en notre pouvoir. En Champagne, la région située au NordOuest de Souain a été exposée à une canonnade aaiez violente de l'ennemi, qui, à en jeger par oertaim Indices, voulait attaquer. Notre artillerie l'en a empêché. Près de Vauquoia, nous avons dovancé l'ennemi en faisant sautor de3 fourneaux de mines; nous a*ons ainsi bouleversé de nombreusss sapes ennemie». Des aviateurs ennemis ont lancé des bombes sur la localité de Biacho-Saint-Vaast, su NordEst d'Arrao. Un habitant a été tué. Il u'v a eu ni antres victimes, ni dégât» Berlin, 3. — Officiel. — Depuis quelque temps, le commandement supérieur de l'armée a conaaissance de l'ordre du jour du général français Joffrc ; — Grand Quartier général de l'armée del'Ouest, étalmajor 3, bureau 8, n. 565, 17 septembre 1015. Secret. Aux généraux commandants', La mentalité des troupes et leur esprit de sacrifice forment le» conditions essentielles du succès d'une offensive. Le- soldat français . se bai d'autant plus vaillamment qu'il comprend mieux l'importance des opérations offensives auxquelles il partiGipe et qu'il a plus de confiance dans les plans do ses chefs. Il importe donc que dès aujourd'hui les officiers de tous grades instruisent leurs subordonnés des conditions favorables dans lesquelles s'effectuera la prochaine offensive françaçise. Les points suivants doivent 'être connus de tous : Prendre l'offensive est pour noius une nécessité si nous voulons chasser les Allemands horsde France.' Nous libérerons ainsi nos compatriotes asservis depuis douze mois et tout ensemble nous arracherons à l'ennemi la possessionprécieuse de la partie occupée de noire territoire.En outre, une brillante victoire sur les Allemandsexcitera les peuples neutres à se décider en notrefaveur et forcera l'ennemi à raleiaction contre l'armée russe pour faire face à noire attaque. Tout a été préparé pour que nous soyons en mesure de prendre l'Offensive avec des forces importantes et des moyens puissants. La valeursans cesse accrue des ouvrages de défense depremière ligne, l'emploi sur la ligne de bai do troupes territoriales en nombre- de plus en plus considérable et l'arrivée des forces ang débarquées en dement supérieur de retirer du front et de prêles pour l'attaque un nombre de divisions dont les effectifs sont équivalents à ceux de plusieurs armées. Ces forces, ainsi que celles maintenues suivie front, disposent d'un nouvel-et complet outillage de guerre. Le nombre des mitrailleuses a été plus que doublé; les canons de campagnej ont été, au fur et à mesure qu'ils s'usaient, remplacés par des canons neufs, et ils disposent d'un stock important de munitions. La colonne -des automobiles a été augmentée aussi bien pour le ravitaillement que pour les transports de troupes. L'artillerie de gros calibre, l'instrument le plus important de l'offensive, a été l'objet d'efforts incessants : un nombre considérable de bail de gros calibre a été réuni et est- tenu prêt en vue des -opérations prochaines. Le stock des munitions prévu pour la consommation quotidienne de chaque canon dépasse les proportions de l'usage qui en a jamais été fait. 3 Le moment actuel est spécialement opportun pour une offensive générale. D'une part, les armées de Kitchener ont terminé leur débarquement en France, et d'autre part les Allemands ont retiré de notre front, durant les derniers mois, des forces qu'il leur fallait utiliser sur le front russe. Les Allemands ne disposent que d'une réserve restreinte derrière le mince front de leurs positions de tranchées. 4. L'offensive doit être générale. File comportera plusieurs grandes attaques simultanées quise feront sur de vastes fronts; les troupes an;s; y prendront part avec des forces importantes et les troupes belges y participeront deleur côté. Dès que l'ennemi sera ébranlé, les!S sur ia partie du front demeuréjusqu'ici inactif attaqueront à leur tour, pourcompléter la. déroule et forcer l'ennemi à la retraite. Il ne s'agira pas seulement, pour les troupes qui attaqueront, de prendre les premièrestranchées ennemies, mais d'avancer sans trêve,de jour et de nuit, pour arriver au delà de Indeuxième et de, la troisième ligne, jusqu'au rain libre. La cavalerie participera à l'offensivepour mettre a profil, a longue dislance, le succèsde i'fnfanterie. La simultanéité des attaques, leurimpétuosité et leurn empêcheront l'en- nemi de reconcentrer ses réserves d'infanterie et d'artillerie comme il a réussi à. le faire près d'Arras : dès lors, le succès sers En portant ces instructions a la connaissancedes troupes, on ne manquera rns d'élever leuresprit a la hauteur de )a tâche qu'on exige d'elles.Il est donc absolument nécessaire que la communication' leur en soit faite avec prudence et persuasion.JOFFRE. Le commandant d'un régiment français a fait & cet ordre du jour l'ajoute ci-après : — Le colonel ports cet ordre du jour a la connaissance des commandants de bataillons et decompagnies, et les prie de mettre à profit, pendant leur service, dans les tranchées et dans les «samps, toutes les occasions de faire comprendreà leurs hommes que les efforts qu'on leur demande peuvent être couronnés d'un tel succèsque la guerre soit finie à bref délai et d'un seulcoup. Lorsque commencera l'offensive annoncée, tous devront y mettre la force, l'énergie et la bravoure nécessaires pour atteindre ce brillant résultat. Il nous faut percer les lignes et marcher de l'avant malgré tout. » Diclavalidn anglaise Cet ordre du jour du général Joffre trouve unisant complément dans In déclaration suivante du commandant de division de la gardeanglaise, déclaration tombée entre les main» desAllemands le 25 septembre 1915 : Ordre du jour de la division de la garde : A la veilla do la plus grande bataille de tous'les temps, lé commandant de la division de lagarde souhaite beaucoup de chance à ses troupes. Il n'a rien à ajouter aux 'paroles enflammées du général commandant,mnis que chacun envisage deux choses : 1. que de l'issue de cette bataille dépend le sort des générations anglaises futures; 2. qu'on fonde les plus grands espoirs surla division de la garde. Etant soldat de*la garde,où il a trente ans de service, il sait qu'il ne doitpas en dire davantage.Lord CA\ 'Apprccialian allemande Il résulte tout d'abord de ces trompe outrageusement le public en lui tût, après l'échec qu'a subi dans son but essentiel l'attaque du 25 septembre, l'assurance que l'arrêt qui s'est produit dans le premier mou- i et voulu par le haut com- Cet ordre du jour donne eneore lieu a d'autres constatations. Le but de l'offensive était de repousser les . Allemands hors de France. Or, le résultat en a été,que sur un front d'environ 840 kilomètres, les troupes allemandes ont été, en un point sup 23 kilomètres et en un autre point sur IB kilomètres de largeur — encore, en ce dernier point,n'estce point à la suite de l'eCfort dos soldats anglais, mais bien grâce à la surprise résultée d'une attaqué avec obus a gaz — rejetées de leur première ligne dans leur seconde, mais non pas dans leur dernière ligne de défense. D'après des évaluations modérées, las pertes françaises en morts, blessés et prisonniers s'éïevent au moins à 180,000 hommes et celles des Anglais à 60,000; celles des Allemands n'atteignent pas même un cinquième du nombre total des pertes do rennend. Après cela, nous ne discutarons pas le point de 6avo»r si nos adversaires ont encore des chances d'atteindre leur but- final. En tout état de cause, leur succès, obtenu par des forces six ou sept fois supérieures en nombre et préparées par un travail de longs mois, avec la collaboration ■les fabriques de matériel de guerre de la moitié du monde, y compris l'Amérique, est un succès local et ne peut être considéré comme une brillante victoire. 'Moins encore peut-il être question de dire que l'offensive nous ait forcés a faire quoi que ce soit qui ne fût pas dans nos projets, et. notamment de conformer à ses résultats le de nos opérations contre l'armés russe. Sauf qu'une division prête a quitter le'front au moment où commençait l'offensive a reçu l'ordre d'y rester et qu'une autre qui était dirigée sur oe front a dû aller la remplacer à son lieu de destination, l'offensive n'a point obligé la direction supérieure de l'armée allemande à utiliser, fûtce un seul homme, d'une autre manière que celle qu'elle avait décidée depuis longtemps De plus, l'offensive ennemie nv a pas été continuée sans trêve, de jour et de nuit, et elle n'a pas réussi jusqu'à présent a dépasser", sur n'importe quel point du front, notre deuxième ligne de défense. Enfin, elle ne nous a pas empêchés de diriger les mouvements do nos réserves, avec la môme sûreté exactement et la même efficacité que. lors de l'offensive du mois de mai au Nord ï'Arras. Communiqués français Paris, 4, 23 h. — En Artois, la lutte de tranchée à tranchée s'est poursuivie pendant foute la journée sur les crêtes au Sud du bois de Girenchy. L'ennemi a pu reprendre pied au carrefour des Ginq-Ghemins; il a été repoussé partout ailleurs, malgré la violence de ses contre-attaques répétées. Lutte d'artillerie et d'engins de traachées particulièrement active au Sud de la Somme, dans le secteur de Lihons et de Chaulées,ainsi qu'au Nord de l'Aisne, dans la vallée de la Miette, et sur le canal de l'Aisne à la Marne, aux environs de Saplgneul. Un avion ènnpmi a été abattu dans nos lignes; les deux ofdciers qui îe montaient ont été faits prisonniers. En Champagne,l'ennemi a encore dirigé des tirs d'ebcs sclToeants sur nos positions et notre arrière-front. Notre artillerie a très énergiquement riposté. Sar la lisière orientale de l'Àrçonne, nos batteries lourdes ont pris sons leur feu Une colonne ennemie en marche de Bauluy sur Apremont. Dans Isa Vosges, nous avons repoussé.? nn vif combat; una attaque ennemie contre nos postes à l'Est de 'Gelles-sur-Plalno. Bombardement très violent de part et d'autre à l'IIartmannsweiierkopf. Paris, 5. 3 h. après-midi. — En Artois, bombardement assez violent de nart et d'autre sur tout le front au Nord de la Scarps. Lutte à coups ce bombes et de torpilles daiis le secteur de Qaennevières. celui de Vicsur-Aisne et sur le plateau de Nouvron. En Champagne, môme canonnade ré.cip^oque Darticulièreraent dans la région de l'Eoine de Vedegrange, près de la ferme Navarin et de la Butte de Souin. Quelques combats de tranchée à tranchée en Argonne, à-coups de grenades et de pétards aux GourtesChausséss et à ia Fille-Morte. Au Nord de Verdun, dans lea environs d'O -nes, notre artillerie a atteint un train allemand et provoqué une très violente exi lésion. Une de nos escadrilles â lancé une cinquantaine d'obus sur la. gare de Biaches, près de Péronce.• m - ^—m— .» La guerre à PEsî Communiqué allemand Berlin, 5. — Armées du maréchal von Hinde nburg : Après leurs défaites do 3 octobre, les Russes n'ont plus attaqué hier nos positions qu'avëo de faibles détachements qui ont été aisément repoussés. Sur le front des antres armees.rien 3 signaler. —■ Nous avons constaté avec oartitude cjue des patrouilles russes portent des casques allemands pour tromper nos soldats.Naturellement, ai de tels soldats ennemis tombent en notre pouvoir, ia loi martiale lour sera appliquée.. Communiqué autrichien Vienne, 5 oct. — La journée d'hier s'est passée sans événements particuliers. La situation n'a pas changé. Au Sud-Est. — Sur la Drina inférieure, il y a eu des escarmouches assez vives. Ailleurs, le calme a régné. Communiqué russe St-Pétersboarg, 5. — Près de Diiaabonrg, les -Allemands ont ouvert hier à midi un feu d'artillerie contre un de nos régiments dans la région, do village de Schiüchkowo (10 km. Ouest de Diiaabonrg), entré le chemin de fer et le iae de Sweden. Les Allemands ont tiré également avec des canons de lourd calibre, parmi lesquels se trouvaient des 21 cm. Pendant le cours do sa violente canonnade, l'ennemi poussa de l'avant et occupa une partie de nos tranchées. Nous avons dirigé contre ces tranchées et contre les Allemands se trouvant iQX alentours un feu destructeur et ensuite nos troupes, contre attaquèrent. Les Allemands ne purent se maintenir fous le f su et reculèrent avec de grandes pertes. Los tranchées ont été de nouveau occupées par nous. Au pasêîge de la IfjadijoHta, affluent de la Disna,*ce violents combats se Sont engagés. Nou3 avons pris d'aasau'c le village de Borowyja (4 km/Est de Kosjany); nous avons fait 'des prisonniers et pris des mitrailleuses. Les Allemands ont été repousjés par des attaa^eaà U baivoftött© hora uw* villages de Teljflkî et Sósljr, ©ntreS Kof jany et Postawy. Nos troQpoe, à différents endroits, ont paste sur la rive gauche de la Spiaglic», au Sud du l»o Wraemew. Lors de la prias d33 villages do Siachowel et de Czsremszyca (Sad du lac N&roz), nous avons fait prisonniers 300 Allemands non blessés avec 5 officiers;dans ce nombre,10 artilleurs avec 1 oflicier.NoGS avons pris aussi 4 mitrailleuses et fait un important butin. Sur le front de Smorgon au Pripjôt, pas de changement. A l'embouchure" da Stoehod, l'ennemi a occupé le village dePozog,mais en fut de suite chassé par une violente contre-attaque. L'ennemi a été également chassé de ses positions au Nord du village de Sobieszezyce, au Styr,au Nord du chemin de fer de Kowel, de Larny (10 km.) et du village de Kosciychnowka, SudOuest de Sobieszezjce (7 km.), avons fait 200 prisonniers et pris 2 mi» uses. .ostro-ltalienna Communiqué autrichien Vienne, 5 oct. — Sur le front du Tyrol, les Italiens ont déployé une activité plus intense,* qui a abouti a des combats incessants^saez im-^ portants sur les plateaux de Vielgereuth et de Lafranm. Dans îa région-é!e4a Tonale, nous avons fait échouer hier soir une attaque que i'6nnemi a dirigée contre le sommet de i'Albiolo, après avoir canonné violemment nc3 positions; les assaillants ont eu des pertes sanglantes. Sur le plateau do Vielgereuth, oos positions du Plaut (au Nord du mont Maronia) ont été exposées depuis l'aubo au tir rapide de canons ennemis de gros et moyen calibre. Dans la matinée, de faibles détachements, appartenant à l'infanterie tenue prête en vue de l'assaut, ont attaqué ea vain. Le soir, l'ennemi a renouvelé eon attaque à l'aide de forces importantestes,imposées surtout de beresgliers et de chasseurs alpins; elie3 sont arrivées à proximité de nos obstacles. Daos la nuit, elles ont réussi à nous enlever un point d'appui retranché, mais nous les avons rejetéas après un combat acharné qui a duré jusqu'au point du jour. Toutes nos positions sont donc restées en notre pouvoir. Sur h platean de Lafranm,notre arlillarie a obligé l'infanterie ennemie, qui s'avançait, à battre en retraite en subissant de fortes perte?. Dans le secteur do Buchenstoin, nous avocs enrayé aassi aisément les mouvements offensifs de quelques détachements peu importants. Sar les autres fronts, rien d'important. Communiqué italien Rome,5. — Combats d'artillerie à différents points du front. L'artillerie ennemie a envoyé un grand nombre de grenades sur la gare de Cosœbcs, sans y provoquer du dégâts d'aucune manière. Notre artillerie a atteint de bons résultats par la destruction de batteries ennemies qu'elle avait pu découvrir et en même temps de wagons du train. Noos observons que l'ennemi fait usage d'obus lacrymogènes. Nos troupe3 se protègent avec succès eontre ce gaz par des lunettes de défense et d'autres moyens. Des pluies abondantes à î'Isoozo ont diminué l'activité de nos troupes et ont encore ralenti les progrès de nos travaux d'approche. SUR MER Christiania, l. — Les vapeurs de la ligne norvégienne BergcnDronthein-NewcRstle sont retenus depuis mercredi en Angleterre. Depuis jeudi, les correspondances d'Angleterre n'arrivent plus Maasluis, 4. — Mercredi, un croiseur auxiliaire anglais, sur le point de couler, a été remorqué à Douvres par un chalutier à vapeur. Sassnitz, 5. — Le vapeur Suionia, de l'armateur Kunstmann, a été bombardé dimanche, vers 5 h. do l'après-midi, prés d'Arcona, par un sousmarin. Le navire a été renfloué prés de Stubbcn Kamer. Dix hommes de l'équipage ont été débarqués à Konniger Ort; les autres matelots sont en route pour Saasnitz. Les hommes racontent que le sous-marin avaitd'abord hissé le pavillon allemand, puis le pavillon anglais, et qu'à une dislance de 400 à 500 moires, il avait bom!ur sans a semen.'equipage est alors descendu dans les canots. — Le A[tenpost, de Christiania, annonçait 'e 29 septembre-:. 10 grands sous-marins, construitsen Amérique par là Compagnie Bethléem, peuvent se rendre en Angleterre par leurs propresmoyens. Cinq de ces bâtiments seinés à la mer du Nord, les autres seront dirigés vers les Dardanelles. U/» sous-marin allemand dans la mer Noire Stockholm, 4. — Le « Rjetsch » annonce qu'un sousmarin allemand a émergé à la côte de la presqu'île de Crimée, au Sud de Sébastopoî, à la hauteur do cap Cherson*. Il échangea quelques coups de canon avec, une batterie de la côte et réùuîsit uo canon au silence. La « Novcïé Vrémia » a reçu toute une série de télégrammes des localités de la côte, annonçant des attaques d'un sous-marin aile mand. Cc dernier détruisit un phare, plusieurs batteries et coula un grand nombre de navires de commerce. LA GUERRE AERIENNE Paris, 4. — L'aviateur militaire Ia fait une chute au cours d'un vol d'essai près de Chartres. Il est mort sur le coup. Breskens, 4. — L'aviateur anglais Boyd, lieutenant de marine, a été obligé d'atterrir sur le territoire hollandais, près de Nieuwvliet. Exposé au feu des shrapnells et des fusils allemands, l'appareil avait été touché quatre fois. L'aviateur était indemne; il a été interne NeuveUos diverses La Haye, 5. — L'exportation du coke a été interdite. Flessingue, 5. — Le service des paquebots entre Hoek ven Holland et Harwich a été rétabli. Copenhague, 5. — Le gouvernement allemand a autorité l'exportation au Danemark de produits colorants et de certains produits chimiques'à condition que ces produits soient utilisés dans le pays et que le conseil danois de l'industrie garantisse l'accomplissement de cette clause. Baie, 4. — Les Basler Naphrichten annoncent qu'il est inexact que le conseil fédéral suisse aurait protesté auprès des puissances belhgéri contre la violation du tcrritojre helveiique pai des vols d'avions. 11 y aurait là un malentendu. L'ATTITUDE DE LA ROUMANIE On annonce de Bucharest, que la Roumanie afermé tous les ports sur le Danube. Les naviresbulgares ne peuvent in arrer aux pontons roumains, mgis aux pontons aufiire-^pgrotf. * Cêllègê N.-D. de la Patte, Bulletin aètéorolôgiîue d» 6 octobre —o— S heures du malin) ' B&ut. b&TOtnétriquc à 0 . Vari&t. 6or. dcp. la veilla , , Température ic l'air . ; Temper, max.. da la veille . , Temper, nùn. de la nuit . , &*eclion tu acnl '■■ Vitesse iu vaat [nt.pf sec.) fiumid.dè Voir max.«*4$Q E tu Idmiïtc en msi 755 9 + 1 7 S 9 10 3 3 ? sss - 1 0 95 22 GosîMipés eî Arrêtés DU GOUVERNEMENT 'APPELS - APPELS Les aijpete suivants auront lieu pendant Ia mois d'octobre 1915 : 1. Dans les bureaux du Meldeqa Brnctl Mlé*t, 9 : ...,.;a les étràî«inamis (Francais, Anglais, Russes, Serbes Japonais et Monténégrias), hommes, femmes et enfants audessus de 15 ans (excepté les sœurs cloîtrées) <^a commun:.~ct.Servais ; Jeudi, 7 octobre : Le3 Italiens, à 3 h. (h. cer rangers ennemis, lettres Â-C, à 3 J k. Vendredi, le 8 octobre : Le* étrangers, ennemis lettres D-F, à 3 h.; lettres G-L, .à i h. Samedi, 9 octobre : Les étrangers ennemis lettres MQ, à 3 h.; lettres R-Z, à 4 h. Les cartes d'identité et de contrôle dor présentées. Celui qui manquera sans excuse sera puni. II. — Dans la cour de l'Ecole des Cadets. — i, 13 octobre : Gardj Jambes et St-Semis : N. 1 à 300, à 3 h.; n. et suivants, à 4 h. Invalides ennemis qui ont pris part à la à 4 h. 30. Les cartes d'identité et de contrôle doivent être présentées. CeJui qui manquera sans excuse sera puni. Sont libérés de ce contrôle les membres qui sont nés avant le 1er janvier 1875. Pour les officiers, il n'y a pas de limite d'âge, tous doivent assister au contrôle. 2.Les miliciens : Tous les Beiges, nés dans les années 1892-1897, et qui se trouvent actuellement, dans les, communes de Namur, Jambes et StServais •: a) Commune de Namur : Lundi, 28 octobre • Les miliciens nés en 1892 : à 3 h.; 1893, à 3 i h.; 1894 : à 4 n. Mercredi, 20 octobre : Les miliciens nés en 1805: h 3 h.; 1890 : à 8 h h.; 1897 : à 4 h. a) Commune de Jambes : Jeudi, le 21 octobre : !es miliciens nés en 1892-1897 : a 3 heures. c) Commune de St-Servais ': Jeudi, le 21 octobre : Les miliciens nés en 1892-1897 : à 4 h. Les cartes d'identité et de contrôle doivent être H'ésfintées. Celui* qui. manquera sans excuse sera puni.' Défense de fumer pendant les appels. Deutschcs Meldeamt Nu Les b'ons de réquisition. -— Il est arrivé que, 'ors des visites de l'officier chargé de i'examen tes fournitures de guerre, les bons de réquisition :e se trouvaient pas dans les mains du bourg'nestre'. L/ûi'ùeier était donc obligé- de retourner >ans avoir pu procéder à l'examen des bons. En*!.» guesouvent les lions de réquisition ne sont pas classés d'une fa•on• pratique qui permet un travail prompt et facile. La façon la plus promue est de réunir dans une enveloppe tous les 'bons, relevés, factures, le, concernant la même personne, de numéroter ces enveloppes dans l'ordre de la liste et d'y inscrire les noms des intéressés. C'est le propre intérêt des communes de donner bonne suito à oes conseils pour crue l'examen des fournitures ire puisse se terminer le plus promptement Communiqué.) *• — Condamnations*. — Par jugement du tribunal ie la commondanlure de Namur, le marchand Le sujet beige Louis Berx, domicilié à Angleur, rue Renory, 40, a été condamné à. une amend o de 10 maries au bien a deux jours de détention sipour être allé en chemin defer Me 25 septembre 1915 d'Angleur à Namursans passeport. Par jugement du 24 septembre 1915, le charbonnier Henri Collet, de Namur, faubourg St-Nicoles, 6, a été condamné à une amende de 5 marks ou bien à deux jours de détention subsisiaire pour ne pas avoir éclairé son chariot pendant l'obscurité à Namur .dans la rue de Belgrade. Le marchand belge Braconier-Schroeder, deVonôche, avait, vers la fin du mois de septembre, répandu le bruit que les Dardanelles étaient tombées et que Constantinople tomberait bientôt.C'est pourquoi il a été condamné, par jugementdu 29 septembre 1915, à une amende de 20 marksou bien â 4 jours de prison subsidiaire. Le mineur Arthur Brouyr, domicilié h Tamines, a ijuiïté sa demeure et s'est rendu à Liègesans permission. Pour- contravention aux proscrits du gouvernement générai concernant lespasseports en Belgique il a été condamné à 14 jours de prison. —Les servantes luxembourgeoises, Gretchen Foderspiel et Katharina Trcmuth, toutes deux de Beauraing, ont abusé de la poste de camp en se servant d'elle pour envoyer des lettres à leurs parents a Luxembourg. Elles ont été condamnée» chacune à une amende de 10 marks ou bien à deux jours de prison. AU F RU F ! Naehmusterung der dauernd Dienstunbrauchbaren Von dem Gesete von 4 september 1915 werden alle Webrpfiichtigen betroffen, die ara 8 september 1370 oder spœter geboren sind. Es haben slch zu melden a)Beim zustssndigen Bezirkskommando ; a'Ie ehemaligen Unteroffiziere und Mannschaflen des Beurlaubtenslandcs, die als dauernd garnisondienstunfoehig aüs jedem MililserverhoeUnis ausgeschieden (ausgemustert) sind, ferner alle ehemaligen Unteroffiziere und Manpschaften, dipnach mindestens einjaehriger (Elnjaéhring Freiwilüge nach neunmonatiger) aktiver Dienstzeitals dauernd ganzinvallde odor als dauernd garnisondienstunffehig entlassen und aus allen Mihlœrverhfeltnissen ausgensebieden sind; Die in den Jahren 1914-15 im Kriege d. h. beun Feldheer Beschœdigten und als dauernd dienstunbrauchbar Entlassenen mussen sich zwar melden, bleiden aber von "der Naehmusterung vorlceufig befreit. b)Bei der Ortsbehcorde alle übrigen als dauernd untauglich befundenen Webrpfiichtigen, einschliesslich der beim Kriegsersatzgeschœft ausge niusterten Landsturmpflichtigen. Von der Meldung bef reit sind die Wehrnflicïv tigen,

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Namur von 1839 bis 1918.

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