L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 08 Dezember. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ns0ks6kb4w/
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'77eAHMES, Ko fsffile w$ m mmtâ î w^^^-w^iflMgiBasBg^ ABOSfHfiHSKT AmroBLi Pau? ttour Namur. i » « « ki Belgique ; c* t »• • ■ fr. t e t fr. 12.00 14.00 Tarif das ajuioaae* ! fcim. 2» p*ge> la lig. S.&9 notaires, avoués,nuissiers, directeur * tie rePte, la lig. O.SC Annonces f inane. » Nécrologie» ,;Faits divers fin » i Faits divers carps • ! Chronique locale » • Réparations juclic.» Des remises sont accor- I fiées proportionnellement vnu nombre des insertiöBi •demandées. On traite à forfaîtpeur innonces périodiques. S'adr bur. du journal. fefc claires; il est de l'intérêt du pays de n'y ajouter qu'il appartenait à ta Croix-Rouge. De volumini détails ni commentaires. M. Salandra donne ; neux sacs, contenant une correspondance trèscependant â la Chambre l'assurance que le gou! importante, que l'on avait tenté de jeter à lavernement se rend parfaitement compte de la \ mer, ont été saisis par les Autrichiens,gravité de la situation internationale et de la ; = Amsterdam. — Pendant le moisdenovemnécessité d'un effort persévérant et d'une con17 mines on? échoué à la côte néerlandaise: corde parfaite. Sa confiance en la victoire finale J 28 étaient d'origine anglaise, 15 d'origine allen'est nullement ébranlée,mais il prévoit toutefois -mande et les autres d'origine inconnue. Jusqu'àque la collaboration la plus active de toutes les j présent, on a trouvé 72$ mines, parmi lesquelénergies matérielles et morales est nécessaire {tes 381 anglaises, 57 françaises, 112 allemandespour l'assurer. Les conditions' regrettables de ; et 177 d'origine inconnue,l'infériorité topographique de l'Italiene peuvent Jr- -■ ■• - ■ "■» être réformées que par une guerre victorieuse, qui lui donnera dans l'Adriatique la sécurité et j lui assurera, sur les autres peuples ayant accès à * En Russie Pétrograd, 7.— M. Chwostow, fonctionnaire l'Adriatique, la prépondérance à laquelle lui\ supérieur du ministère de l'intérieur, a été donnent droit sa supériorité au point de vue de j nommé ministre de l'intérieur. retendue de son territoire et du nombre de sa population et sa civilisation plus élevée et plus ancienne. M. Salandra reconnaît qu'il y a lieu de se préoccuper dès maintenant de la situation économique jpnAnnlpforrAfuture, et qu'il faut s'y préparer par des étitH"»HIL^!» c appropriées. Toutefois, il éclate aux yeux que fc j Londres, 7. — M. Asquith a annonce a uvmeilleure préparation économique est la victoire Chambre des communes que des mesures avaient Si les événements ont rendu nécessaire une 1 étéBrÎ8C* d'accord oveo la France, pour établirinf^o fL ^, n -^ . t* h? JZ ,,necollaboration militaire plus étroite entre les limitationtransitoire et excephonnclle d libertés constitutionnelles, la Chambre doit reconnaître que le gouvernement n'a fait usag^l que dans des limites extrêmement modérées de ses pouvoirs extraordinaires. Le pays, d'ailleurs trouve à le proclamer ici une fierté, j'y froiriraient été refoulées par un ennemi l'ample dédommagement des soucis qui ont mon' lot jusqu'ici et de ceux auxquels je m'attendre encore. Quelle que soit la suite des événements,que le destin nous soit favorable ou non, le gouvernement a de plus en plus la conviction que la guerre qu'il a décidée était nécessaire et juste, et que sans elle nous aurions été lésés irrémédiablement, non seulement dans nos intérêts, mais aussi, ce qui est pire, dans la dignité et dans l'honneur de Ta nation. L'orateur se réjouit d'avoir constaté personnellement que toutes les couches et toutes les classes du peuple italien ont, bien plus que le Communiqué, allemand • feérlin, 7. — Près de Berry-au-Bae, nous Vons obtenu un succès signalé en faisant sauter tin grand fourneau de mine. La tranchée française a disparu sous les décombres et ses occupants y sont ensevelis. Un réseau de mines,que f ennemi était en train d'achever, est détruit. A l'Est d'Auberivc (en Champagne), nous Savons enlevé aux Français environ 250 mètres de leur tranchée de première ligne. A cette occasion,plus de 60prisonniers sont restés entre iios mains. Communiqué français Paris, 7 décembre. — En Belgique, notre ariillerie, de concert avec l'arlilleriebelge, a exécuté des tirs sur un ouvrage allemand de la région de Hcl Sas; l'ouvrage a été complètement bouleversé et deuxdépôts de munitions ont sauté. En Artois, la lutte d'artillerie a pris, au cours ide la journée,.unc allure des plus actives. Le bombardement a été violent de part et d'autre dans la région de Givenchy, au Nord du bois en fiache,où se sont livrés également des combats i coups de grosses bombes. Dans le secteur de 1a route de Lille, notre artillerie a exécuté des tirs heureux sur les boyaux allemands. Dans la ïégion de Craonne, on signale des combats de patrouilles. Nous avons eu l'avantage en Champagne; le uombal s'est poursuivi pour la possession de la tranchée avancée au Sud de Saint-Souplet; nos contre attaques ont déjà permis de regagner une grande partie de l'élément perdu; une autre attaque locale, de faible importance, s'est produite a l'Est de la butte de Souain. Paris, 8. — On signale, au cours de la nuit, - une canonnade assez vive en Champagne et un ■ \ combat localisé au Sud de Saint-Souplet, autour d'un de nos postes avancés. Le guerre à l'Es! Communiqué allemand Berlin, 7. — La situation générale n'a guère 'changé. Communiqué autrichien Vienne, 7. — Rien de nouveau. Démentis autrichiens Vienne . 5. — Officiel.--— Les communiqués Officiels russes des 29 et 30 novembre annoncent des succès russes notables près de Coclinicz, au !-Est de Czartorvsk. Ces nouvelles sont fausses. II en est de môme du contenu du communiqué officiel italien du 1erdécembre. D'après ce dernier, les Italiens fortifieraient des « positions -conquises » et bouleverseraient par le feu de leur artillerie «notre nouvelle ligne de défense». Les Italiens ne sauraient fortifier des positions qu'ils n'ont pas conquises, ni diriger leur feu sur «notre nouvelle ligne», attendu que nous tenons toujours l'ancienne. Toutes ces nouvelles sont •destinées à fausser l'opinion publique et à impressionner la Chambre italienne. Communiqué russe Péfrograd, 6.—Dans la région deDuriabourg, les Allemands ont bombardé hier, pendant 4 heures, avec de la lourde artillerie, pos tranchées sur le front de Borskaja, à l'Ouest de la Duna (3 km. au Nord-Est d'ïlluxt), jusqu'à Illuxt. Sur les autres fronts et au Caucase, pas de changement. ^ Guerre austro-jtalienn Communiqué autrichien Vienne, 7. —Sur le front de l'Isonzo, la canonnade ennemie a continué; par endroits et surtout devant la fric de pont de Görz, elle a été de temps à autre assez vive. Görz, et le village voisin de St-Peter ont été exposés au feu de l'artillerie de tout calibre. Dans le secteur du plateau de Doberdo, pendant la journée, l'infanterie italienne a attaqué près de Redipuglia et de Poîazzo, puis, le soir, près de San Marlinof partout, elle a été repousséc. Sur le front du Tyrol, outre le secteur fortifié de Lardaro, l'ennemi a canonné les positions •voisinantes au Nord de la vallée du Ledro. Communiqué italien Rome, 6. — Action d'artillerie sur tout le froBt,mûlgré les mauvaises conditions de la temperature. L'arlillerie ennemie a bombardé Paulnro, sur le Cliiazzo supérfeur, et Monl'aleone, et y a fait quelques dégâts. Des détachements ennemis ont tenté, à la faveur du brouillard, des surprises dans certains secteurs de nos lignes. ( De courtes attaques, entreprises audacieusement par notre infanterie, nous ont procuré quelques avantages dans le Karst. Cadorna. m ORIENT Constantinople^. —Sar'Ie front tîo l'Irak, l'ennemi battu se concentre dans des positions préalablement fortifiées près de Kut el Amara. Le 3 décembre, nos troupes se sont rapprochées è deux heures de marche de Kut el Amara.Tout ■en harcelant l'ennemi du côté Nord et du côté Ouest, elles forcent les troupes ennemies qui se trouvent à Kut el Amara, sur la rive opposée du Tigre, à s'enfuir sur leurs navires. Entre Kut el Amara et Bagh Knlch, nous nous sommes emparés d'un navire ennemi chargé de munitions et qui est en bon état; nous avons fait quelques prisonniers. Dans le fleuve, nous avons repêché de nombreux'cadavres ennemis. Sur le'front dte* Dardanaüos, près d'Anaforta, notre artillerie,répondant énergicpiement au bombardement exécuté sur terre et sur mer par les ennemis, a pris efficacement souson feu les positions de L'infanterie et de l'artillerie ennemies. Près d'Ari-Burnu, le 4 décembre, un torpilleur ennemi a dirigé son feu sur différents points. Le même jour, combats intermittents d'artillerie et de bombes. A hauteur d'Ari-Burnu, deux navires de transport ennemis ont été forcés par notre feu de s'éloigner. Près de Sedd ul-Bahr, le 4 décembre, deux mines que nous avons fait sauter devant notre aile droite ont -détruit une contre-mineennemie. L'ennemi a ensuite dirigé une violente fusillade contre cette aile; il a jeté une quantité de bombes et a enfin bombardé nos positions sans interruption pendant deux heures. Un monitor et un croiseur-cuirassé ont pris pnrlèce bombardement. Sur l'aile gauche, faible feu d'artillerie. L'ennemi a lancé une grande quantité de torpilles. Nos avions ont continué avec succès leurs vols de reconnaissance et leurs attaques. Le pilote d'un de nos avions de guerre, le lieutenant von Hansen, et l'observateur von Schillgen ont jeté des bombes sur un monitor ennemi et l'ont forcé a cesser son feu et à se retirer. Pour le reste, il n'y a rien à signaler. DANS LES* BâLKftNS Communiqué allemand Berlin, 7. — Ipek est atteint; nous y avons fait 1,250 prisonniers et capturé 6 canons. En présence du péril d'être cernés dans le coude formé par les rivières Crna (Karasu) et Vardar, les Français y ont évacué leurs positions. Communiqué autrichien Vienne, 7. — Nos troupes ont pénétré en territoire monténégrin également à l'Ouest et au Sud-Ouest de Novi-Bazar et sur la route de Mitrovilza à Ipek. Dans la région rocheuse de la Pestera, des avant-gardes monténégrines ont été rejetées sur leurs positions principales. A l'Est dipek, nous avons défait une arrièregarde serbe; nos têtes de colonnes se rapprochent de la ville. Dans les combats d'hier, nous avons fait plus de 2,100 prisonniers. La campagne contre le Montenegro Berlin, 6, — Les Monténégrins ont fait hier des efforts désespérés pour réparer leur éhec dans le secteur de Plevlje et du Sandschak Dans ce but, ils entreprirent des contre-attaques furieuses. En quatre endroits différents, les colonnes monténégrines marchèrent contre nos troupes sur les penchants des hauteurs de la Korjen Planina. Elles espéraient nous surprendre et se jeter contre Plevlje. Ce plan échoua complètement et, après un court combat, les assaillants, battus, se retirèrent vers le Sud et le SudOuest. La marche en avant dans ce sec* teur continSô. La Quadruplice et la Grèce Paris, 6. — Les journaux parisiens annoncent que des mesures coercitives ont déjà été prises contre la flotte grecque. Les autorités anglaises ont interdit aux navires marchands grecs des quitter les ports anglais.La tension entrera Grèce et l'Entente s'accroît. . Berlin, 6. — On mande de Sofia à la « Yossischc Zeitung » : D'après une nouvelle de Salonique, la Grèce refusant d'accepter les conditions de la Quadru-pleEntente, celleci a l'intention -de lui envoyer un ultimatum ne laissant qu'un court délai pour la réponse. Si.cette éventualité se réalise, on estime à Sofia qu'il n'est pas impossible que la Grèce se joigne ouvertement aux puissances centrales et prenne, avec la Bulgarie,, des arrangements en ce qui concerne la frontière du Sud de la Macédoine. Dans ce cas, le sort des troupes alliées qui ont débarqué à Salonique serait réglé. Athènes, 7. — On annonce que les dernières considérations des diplomates des puissances de l'Entente, au sujet de la Macédoine et des questions militaires, pourraient servir de base à une entente. Le gouvernement grec propose* d'envoyer à Salonique une Commission militaire, nommée par les puissances de l'Entente et par la Grèce. Celle-commission examinerait toutes les questions sur place. Milan, 6. — Dans un article qui a échappé à la censure grecque, et qui a été envoyé au «Corriere délia Sera» par son correspondant à Athènes, la politique du roi Constantin et de son pays vis à-vis des puissances de l'Entente est dépeinte sous de sombres couleurs. Le gouvernement grec,dit le journaliste, cherche à traîner les négociations en longueur et promet de faire toute une série de concessions sans consentir à quoi que ce soit en réalité. Le E ses officiers sont des ennemis décidés de l'Entente. Le souverain abdiquerait plutôt que d'au toriser les Alliés à faire de Salonique leur base d'opérations, et celte volonté royale a également prévalu au conseil des ministres. Elle tend à ne pas s'écarter des deux lignes directrices essentielles de la politique grecque, à savoir : le. maintien de la neutralité du pays et le maintien des troupes grecques en Macédoine. Les préparatifs de guerre continuent énergii ut, et le gouvernement grec ne doute pasque les Alliés ne soient obligés, par la force deschoses, d'abandonner finalement Salonique. «»■ — En Roumanie Le « Rietch » manifeste une certaine inquiétude au sujet du discours du Trône roumain ; le journal russe n'y trouve pas l'assurance que la Roumanie restera neutre jusqu'au bout.Il ajoute que la Roumanie a l'air de vouloir se joindre au groupe qui, d apr^ptle, aurait le plus de chances de terminer victorieusement la guerre. C'est à cause de tout cela que la décision de la Roumanie serait bien plus lourde de conséquences que celle de la Grèce. Ce qui parait certain, c'est que l'agitation politique organisée par MM. Take Jonescu et Filipescu n'a obtenu qu'un médiodre succès. - Bucharest, 7. — Les négociations qui se poursuivent entre les représentants de la Société d'achat des puissances centrales-et la Commission roumaine pour la vente et l'exportation, au sujet de l'achat d'importantes, quantités de céréales, continuent. Jusqu'à présent, on est d'accord pour l'achat de 50.000 wagons de céréales, y compris les grains chargés sur navires et déjà payés. Le règlement se fera à la frontière, mais an n'apus encore déterminé le mode denaiement. -^ Â la Chambre italisnna Rome,5.-~M. Salandra, président du Conseil des ministres, dit la joie que lui causent les délibérations de la Chambre, si sérieuses et si dignes du moment solennel que vit le pays. Il est d'accord avec les orateurs qui ont fait l'éloge de l'organisme parlementaire, mais il est d'avis que l'on considérerait a tort la convocation de la Chambre en ce moment réunie comme une victoire pour ceux qui combattent contre des dangers imaginaires. Cette convocation est simplement, amenée par le développement normal de la vie constitutionnelle. Les déclarations de M. Soninno relatives à la situation internationale ont été suffisamment a conservé son calme et continue à le conserver d'une manière digne d'admiration. M. Salandra déclare qu'il ne peut limiter ïoj censure de la presse au strict domaine militaire et diplomatique, étant donné qu'il est impossible de fixer les limites de ce domaine et de dire où commence celui de la politique. La censure toutefois, ne doit pas devenir, entre les mains dt gouvernemen à la critique. Le président remercie le député socialist M. Traves de la forme pleine de clarté et d'élégance du discours dans lequel il a exprime le* idées de son parti. — Je partage, dit-il, l'idéalisme de M. Trêveen ce qui concerne la paix future; mais je me joins surtout à l'éloge ému qu'il a fait de notr peuple héroïque, dont le cœur bat aujourd'hui ö l'unisson de celui de M. Treves et du mien. J mois dernier, la conviction de la nécessité et de la justice de la guerre, et qu'à cause de cette conviction profonde le peuple se montre résolu à tous les sacrifices pour la continuation de la guerre. Il dit en terminant : — Notre marine est à la hauteur de la tâche qui lui incombe et elle l'accomplira avec vaillance et consciencieusement. Les peuples de l'Adriatique savent que cette guerre est tout spécialement leur guerre, et c'est pour cela qu'ils envisagent avec tant de calme et tant de sang-froid l'impérieuse nécessité des sacrifices qui leur sont demandés. Rome, 5. — Le socialiste Lucci a prononcé hier, à la Chambre italienne, un discours véhément; ses accusations contre le Cabinet ont fait une impression profonde sur toute la Chambre. Sans.l'épargner, M. Lucci a déclaré ouvertement au gouvernement qu'il a presque mis en jeu l'existence de l'Italie par son manque de perspicacité et sa légèreté. L'histoire jugera les jours néfastes de la déclaration de la guerre, quand les Italiens seront devenus plus capables de discernement. -L'orateur s'est tourné véhémentement contre la Quadruplice,qui a dupé l'Italie La vérité est que la Quadruplice n'a pas une direction et une volonté uniques, attendu qu'elle est déjà maintenant déchirée par des intérêts contraires qui se montreront demain plus profonds et plus dangereux encore. La vérité est que les puissances centrales et non la Quadruplice ont actuellement le dessus. Ce discours est vivement approuvé par le parti socialiste. Il est significatif que la majorité n'a interrompu l'orateur à aucun moment et qu'elle l'a même applaudi à plusieurs reprises. —- ' ■ ' ^>'• ■ ■■ SUR MER Vienne, 7.— Le 5 décembre, au matin, notre croiseur « Novara », accompagné de quelques contre-torpilleurs, a coulé à coups de canon, devant San Giovanni di Medua, trois gros et deux petits vapeurs, cinq grands et beaucoup de petits voiliers occupés à décharger des munitions de guerre; un des vapeurs a sauté. mDu rivage, notre flottille a été canonnêe très violemment, mais sans effet, par une vingtaine de canons. Non loin delà, notre croiseur « Warasdiner» a détruit le sous-marin francais « Fresnel » et fait prisonniers le commandant, le second et 26 hommes. Une autre flottille a coulé, dans la nuit du 22 au 23 novembre, deux bateaux italiens : un vapeur armé de trois canons et un voilier à voleur d'assez grande dimension, allant de Brindisi à Durazzo avec une cargaison complète; les survivants du vapeur, dont quatre appartenaient à la marine de guerre, ont été fait prisonniers; l'équipage du voilier a été autorisé à s'éloigner dans ses canots. . Londres, 7. — Le schooner hollandais « Gezisna », qui se rendait, chargé de bois de construction, de la Norvège à Westhhartlepooï, s'est échoué sur le récif de Beacon. L'équipage a été sauvé. 1i i pi i y ■a B W 1 M : uo Capture de deux officiers anglais par un sous-marîn autrichien Paris, 7. — On mande de Messine au » Journal n : Un sous marin battant pavillon autrichien a capturé,à bord du vapeur grcc«Spctsai», qui venait du Pirée, le colonel Napier et le capitaine Wilson, tous deux officiers anglais. Rome, 7. — L'Agence Stéfani, parlant de la capture des deux officiers anglais jar un sousmarin autrichien, annonce qfte le capitaine Wilson est député à la Chambre des Communes, et que le colonel Napier était attaché militaire à Sofia, —L'Agence télégraphique russe annonce qu'un u'sase appelle sous les armes, pour l'année prochaine, la classe de 1917. Un troisième officier anglais a pu rester à bord du vapeur grec parce qu'il a été démontré deux armées. Les négociations avec les autres ! alliés continuent encore. M. Asquith a déclaré qu'il ne pouvait pas donner de "détails à ce sujet, ceux-ci pouvant être précieux à l'ennemi. Londres. 6. — M. Thomas, chef du parti ouvrier, a déclaré, au nom et avec l'autorisation de lord Derby,que le recrutement n'a pas encore donné toute satisfaction. Pendant la dernière semaine d'essai,un grand nombre de volontaires devront se présenter, si l'on ne veut pas. que la question du service personnel se pose. lord Brice interrogera Londres, 6. — Mardi le gouvernement a la Chambre des lords sur les événements qui se passent dans le golfe Persique et sur la situation politique en Perse. i n nombre. EIJomaintenant exactement à 10Ô milles de Bagdad et, quoi qu'il soit à présumer quellesont des renforts à leur disposition, le public anglais devra se dire qu'un laps de temps considérable s'écoulera encore avant que les soldats an voient les minarets de la vieillevilledes Londres, 6. — Sir Jordan, ministre anglais à Pékin, a été rappelé et remplacé par M. Max Muller,ancien consul général anglais à Budapest. Dans un editorial sur les opérations de guerre en Mésopotamie, le « Times», comparant les divers rapports, en partie contradictoires, arrive à cette conclusion que les troupes anglaises à Ctcsiphon n'ont obtenu de succès que le premier jour et n'ont pas été en état de maintenir les * positions prises. Pendant trois jours, tes forces En France Paris, 7. — Hier, dans la matinéeje premier Conseil de guerre des xVlliés a été tenu, sous la présidence du généralJoffre. Y ont pris part : le général Schrtlinski, ancien chef de l'étatmajor russe, le général italienPorro et le colonel Stepbanowitscg, représentant la Serbie. L'Angleterre et la Belgique étaient également représentées au Conseil. D'après le «Temps», le poste de commandant en chef de l'armée du Nord-Est ne sera pas rétabli. Le général Joffre conserve la direction supérieure et la•.asponsabifîté des opérations militaires-sur tout le front, et on lui adjoindra un général qui dirigera, suifant ses instructions, les opération» sur le front français. On explique l'absence de sir Edward Grey au conseil de guerre de Calais par le fait que le ministre anglais, ne connaissant pas la langue française, s'est fait remplacer par son premier secrétaire, M. Clarke. Dès leur retour à Paris, M. Briand et le général Galliéni ont porté à la connaissance du général italienPorro et du représentant du Tsar les décisions qui ont été prises. . Jeudi- M. Emile Constant interpellera Je gouvernement sur tes motifs qui l'ont déterminé à Ronimer un commandant supérieur dus armées françaises. Le général Porro représentera l'Italieau Conseil de guerre des Alliés qui aura lieu incessamment. Paris. 6. — La semaine dernière au cours de la discussion du projet d lloi relatif a l'établissement du prix des vivres,la Chambre a adopté l'article7, qui-fixe à un emprisonnement de 2 mois à 2 ans et une amende de 1,000 francs à 20,000, francs les peines encourues par 'ceux qui spéculent illicilement sur les denrées alimentaires. La commission de l'armée de la Chambre a adopté à l'unanimitéune motion priant le gouvernement de prendre immédiatement des mesures pour empêcher l'exportation des armes neuves ou usagées, ainsi que. des pièces delà pouvant encorce. être utilisées pour la défense nationale. Le député Gérard Madoux a déposé surle bureau de la Chambre un projet de loi destiné à parer au manque de billon. Ce projet prévoit un emprisonnement de 6 jours à 6 mois ou une amende de 5 à 5.000 fr. pour ceux qui trafiqueraient de la monnaie de cuivre et de nickel. Les espèces servant à ce commerce seraient éventuellement saisies. ■^V En Espagne Crise ministérielle. — Madrid, 7. — A la Chambre, les groupes formant la majorité ont adopté une motion demandant la discussion des questions économiques avant celle des questions militaires. Le comte Romanones a motivé ce projet. M. Dato, président du Coosei! des ministres, s'y est opposé, lî a quittéla Çh >mbre et s'est rendu auprès du Roi pour lui offrir la démission du cabinet. WtwKBMUm la Craix, 29, Namur Au Vatican. — Le ' Consistoire Rome, 7. — Hier malin, s'est tenu à Rome un Consistoire secret, auquel trente cardinaux ont assisté. Avant de prononcer son allocution, le Pape a proclamé les nouvelles promotions à la digiitécardinalice et les nouveaux titulaics des évêchés vjcants. Les dignitaires nommés ont ensuite prêté serment; puis Je Pape les a revêtus des insignes de leur dignité dans la salle du Trône. Rome, 7. — Au Consistoire secret, le Pape a nommé cardinaux Mgr Tonti, primat du Portugal; Mgr Mistrangclo, archevêque de Florence; Mgr Gagliero, légat apostolique de l'Amérique centrale; Mgr Frühwirlh, nonce à Munich; Mgr Gusmini, archevêque de Bologne, et Mgr Scapinelli. nonce à Vienne. Milan, 7. — D'après le «.Secolo », le Pape aregretté,au cours de son allocution au Consistoire,les horreurs de la guerre. Il a ensuite insisté surla nécessité d'une paix rapide, mais juste etdurable. Il a encore' dijue, malgré la bonne volonté des puissances, l'étal de guerre a encore fait ressortir plus nettement la situation anormale où se trouve le Saint-Siège vis-à-vis de la nation italienne. La largeur de vues avec laquelle le gouvernement italiena,appliqué la loi des garanties montre combien cette loi est intrinsèquement précaire. En Suède Stockholm, 5. — Au mois d'octobre dernier, le gouvernement suédois avait consacré'10 millions de couronnes à la défense nationale. Aujourd'hui, les chefs de l'armée demandent un nouveau crédit de 1 1/2 million de. couronnes. Copenhague, 6. — Le journal danois ,« Poliliken » apprend que le ministre des affaires étrangères de Suède, M. Wallenberg, qui s'est rendu dimanche à Christiania,fera desdémarches pour rendre pratiquement possible la collaboration politique plus intime des trois Etats Scandinaves que l'on visait par l'entrevue des ti ois monarques du Nord à Malmoé. VW En Suisse Berne, 8. — Le Conseil fédéral suisse se réunit aujourd'hui afin d'élire le président de la Confédération helvétique pour 1916. Le futur présidenttout désigné est un Sui-sc roman, M. Decoppet, jusqu'ici directeur du déparlement militaire au Conseil fédéral.Le vice-président pour 1916 sera M. Schullhess, le directeur du déparât économique. M. Motta,qui abandonne la présidence, restera chef du département des impôts et des finances. Zurich, 5. — La navigation sur le lac Majeur va être de nouveau restreinte, par suitedu manqué de charbon. Les communes riveraines, spécialement celles qui ne sont pas reliées par cheihtn de îer, 'protestent vivement contre la restriction du tralie. Berne. 6. — L'assemblée fédérale suisse a étépar un message du Conseil fédéral helvétiquemande de crédits supplts'éîcvant à,13 Ij2 millions de francs. La plus grande partie de ces crédits est imposée plus ou moins directement au pays par la guerre. Berne, 6.—Le « Berliner Tageblatl»» annonce que douze cents wagons suisses ont été retenus en Italie, ce qui représente à peu près le dixième de tout le matériel roulant de la Confédéral ion. Malgré toutesles représentations qu'a faites le Conseil fédéral, on n'a pu obtenir jusqu'ici laremise de ces wagons à la Suisse. Nouvelles diverses Amsterdam, 7. ^— Le général Buhlmann,commandant de l'armée de campagn^ a étérelevé doLions et remplacé par le gé- ! van Tervvisza, commandant de la troisième division. Berlin, 7. — La prochaine séance du Reichstag aura lieu jeudi matin, à 10 heures. L'ordre du jour n'est pas encore fixé. New-York, 5. — M Bryan, ancien secrétaire d'Etat, s'est rendu à bord du .va « Oskar II », pour prendre congé de M. Ford, chef de l'expédition pacifiste. M. Ford a annoncé qu'un télégramme reçu de Norvège lui prédit un accueil"cordial dans ce pays. s, 6. — A Newcastle, le 30 novembre, deux vapeurs ont été affrétés pour transporter du charbon à gaz à Gènes, de 60 sh. la tonne. Avant la guerre, le tarif moyen de la Tyne à Gènes était de 7 sh. 6 d. 'VW Dans ie Pays Pas 03 politlpe Un journal bruxellois hebdomadaire publie un article développé contre l'esprit de parti. L'esprit de parti, dit-il, a tout gâté dans nos Etats modernes, comme les partis pris dans les relations des Etats entre eux. Cette constatation prend une force spéciale dans les circonstances présentes. Et il est rare, très rare, d'entendre encore parler ouvertement de politique, d'esprit de parti. Mais en.pratique en est-il de même? Si nous en jugeons par ce qui nous a été raconté ou écrit de divers côtés, la mauvaise herbe n'est pas déracinée Tant s'en faut! Elle, repousse de ci de là avec une étonnante vigueur. Spectacle désolant! L'homme restera donc toujours l'ennemi de l'homme? « Homo hommi lupus! » Tant il est vrai que chez beaucoup la haine est plus forjte-que l'amour, que la charité! Faire de la politique est un besoin chez certains qui espèrent y trouver profit. Et si, pour arriver, il faut bousculer les autres, voire môme se* propres amis, timt pis! La politique,en des jours comme ceux que nous subissons, devrait être rayée ues mots eu surtout des relations entre patriotes. Toat sentiment pariicuîariste écarté,essayons, pui3 malheur commun nous en fournit l'occasion., essayons de Co?%* 2V.-D. & la Paix, Nom [a météorologique du 8 doc (3 neures du matin) ?U 2 + 26 8 8 133 7 9 3 4 P4 1 3 UïHl. barométrique à 0 .. Variai, har. dep. la veille .. rejnpéraiure de l'air ., temper, mux. de la veille .. Temper, min. de la nuit «. 'Direction du vent ., Vitesse du vent (m.pTsec.) .. V'air max. = 1Q0 .. Eau tombée en millim. .. tirer de chacun ce qu'il a de bon,de noble dans l'esprit et dans le cœur. Nous adressons c?et appel à tous nos lecteurs indistinctement. Tous reconnaissent que, depuis le commencement de l'occupation, nous nous sommes abstenus scrupuleusement de faire de la politique, de céder si peu que ce soit à l'esprit de critique. Même dans la relation des faits loc&ux, nous apportons le même souci d'impartialité et de sympathie à l'égard d3 tous. Nos correspondants ont pour mot d'ordre : s'abstenir de tout ce qui, de près ou de loin, touche àja politique. S'il se produit des malentendus, des discussions, voire même des attaques passionnées, l'intervention de la presse ne pourrait qu'envenimer et accentuer ces incidents regrettables et diviser des concitoyens au moment où tout leur impose l'esprit d'union, de concorde et de paix. Cette ligne de conduite restera la nôtre, et nul ne doit s'attendre à trouver dans no3 colonnes l'écho des passions oï des faiblesses humaines, A Eglise Cathédrale de Namur Octave solennelle de l'Immaculée Con. ception, patronne de la ville de Namur, du mercredi^ au mercredi 15 aécembre. Aujourd'hui mercredi, à 6 h.,-salut d'ouverture avec sermon par M. le chanoine le Grand. Jeudi 9, Jour de l'Adoration perpétuelle. Exposition du Très St Sacrement toute la journée. fc~ MECROLOGÏE — Nous apprenons la mort de M. François MEYERS,', sénateur pour TongresMaeseyck,pieusement décédé à Maeslricht, à l'âge de 78 ans, administré de tous les' Sacrementsde Notre Mère la Sainte Eglise. Le vénéré défunt était un cœur d'or, un " homme tout de loyauté et de dévouement, un grand chrétien. De relations charmantes et cordiales, il était entouré d'unanimes sympathies. Sa piété était sincère et simple. Il fut le modèle des époux et le meilleur des*1pères. Dévoré du zèle du bien, il se donna tout entier à toutes les, œuvres sociales, économiques et politiques, et s'y dépensa sans compter. A Tongres, dont il fut le bourgmestre pendant trente années, il était le chef incontesté du parti catholique. Aimé de ses amis, estimé et respecte par ses adversaires, il n'usa jamais de sa grande influence que pour être utile à ses concitoyens. Sa carrière fut brillante. Magistrat 'communal, membre de la Chambre des représentants, sénateur, il était commandeur de l'Ordre de Leopold. M. François Meyers avait épousé Mmo Maîhilde Jaminé, fille de l'un de nos Constituants de 1830, M. Jaminé, membre du Congrès national. Il était le père de M. Armand Meyers, premier avocat général à la Cour d'appel de Liège; de M. Emile Meyers, directeur au ministère de la justice; de M. Georges Meyers, avocat, représentant suppléant; le heau-père de M. Franz Derenne-Meyers, industriel et vice-consul d'Italie à Namur; l'oncle de M. et Mme Franz Wodon-Derenne, de notre ville. A l'épouse, aux enfants, à la famille, si douloureusement atteints par la perte de celui qu'ils pleurent , aujourd'hui, y nous présentons nos sincères et chrétiennes condoléances. — On nous prie d'annoncer la mort de M. Joseph-Charles ETIENNE, pensionné duNordBelge, décoré de la Croix civique de 2eclasse et de la médaille de la Société royalode Sauveteurs de-Belgique, né à Dinant la 15 novembre 1843, décédé h Erpent le 7 décembre 1915, après une longue et pénible maladie, administré des Sacrements de NotreMère la Sainte Eglise. L'enterrement aura lieu en l'église paroissiale d'Erpent le jeudi 9 courant, à 10 heures. Vu les circonstances, il ne sera pas envoyé de lettres de faire part, le présent avis en tenant lieu. — Les familles Lisart, Denamur et Dancot ont le regret de vous annoncer la mort.de M.'JeanBaptiste LISAIS, né è Beiîzet etdomicilié à Jemelle, chauffeur au chemin defer, soldat au bataillon du génie belge, tombéglorieusement pour la Patrie a. Caeskerke,(Yscr), dans la nuit du 25 au 26 mai 1915. Un service pour le repos de son ame sera é le lundi 18 décembre, à 10 heures, en l'église paroissiale de Benzet. La famille DF.SCV'ICQ remercieles parents et amis de toutes les sympaqu'ils ont reçues à l'occasion.-de la mort deleur cher et regretté fi On nous prie d'annoncer la mort de M. Camille LAMBERT, décédé inopinémentà Vezin le 7e 1015, à Page de A3 ans. L'enterrement aura lieu vendredi 10 dé- re, à 11 heures, en l'église de Vezin. ev On nous prie d'annoncer la mort de Xïmr. Vve Emile BEïtTKAND, née Maiie DEFL£UR, décédée à St-Gérard le 7 coui [e de 53 ans, munie de toi ura lieu 10 courant, à 10 s il ne sera pas envi ire part.'Les parents, ami s sont priés avis comme en tenant I — I lundi 13 d direc* Ecole St-! — Un service pour le repos de l'âme deM. Edmond ALBEIU1 ! i à lundi proch. — Samedi est décédé M. \nconît*lemy DUMOItTIEKHOtJTAKT, né te 2 «n rcpfll* sentan' Bdesdu Toui M. Léoi i des Beauxle indus* ur du Bureau ï (\ Arlon, le 5 courant, dans s*- 721 année. — On annonce la mort de M. Jcnu MOW» MAERT, dirrinéral de l'OI : ire de l'indus- trie et du ' 1859, et }ié à St-Jôsse-ten»^ Noode le 2 courant. — MM. FraiNicolas M- an-» I la mort d IANS, 2e 1pour la Pal mort à Dui>le 2 i

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Namur von 1839 bis 1918.

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