L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 18 November. L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/sq8qb9wd2r/
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BUREAUX ru& tfo Is Croix, 29, Fia mur xb m ^•arlf *&» annotas I -Ann. 2» *»*«, k "S-. O30 lvnotaire*, avouée, - estera, Oiracteur ;• (ieveate, la lifi. 0.S0 nces financ. » rologifl• faits -livers fin • jAuis divers corps • O unique lecale » pina ration s judic.» Des remise* sent accordées preporlttnneBement pu nombre des i*§criions demandées.. On traite à forfait pour les annonce* périodiques/ tf'adr bur. du journal 77eMIS. %° m' ^BMiê sobs îe contrôle jfo fiBfff , "P*1* AJBWTNEMENT AKÜtVRLl u, fr. 12.C3 a. fr. 14.09 Peur Namur. a « « s *our la Beltfàttè r « t t JOURNAIi QUOTIDIEN 9 h I c: 'refll, 18 eî ÎO mmlm / Cbllège N.-D. de la Paix, Namur fiuMn fflitéoroîogiquâ du 17 mi t8 heures du matin)V GflUt, barométrique àO . . ??:3 # Variât, bar, dep. la veille , . ,f 5« Température de Vair . v »2 4 TetApir. max. de le veilla ...82 Temper, min. de la nuit ♦ , «— j 3 Direotio* ia vent • . ,W Vitesse au vçnt{m.p* sco.) . . ,50 flumid.de Vair max. =■ ISO . . .93 Eau tombée en millim. ...17 1. En Rsilande La Haye, i&— Répondant au rapport provisoire fait à là Chambre sur îe premier article du budget de 1916, le gouvernement constate avec satisfaction que sa politique, orientée vers le maintien de l'indépendance nationale et la stricte observation de la neutralité, a été généralement approuvée. Le gouvernement a toutefois remarqué avec regret que certains journaux ne scmblentpas se lendTe compte combien le maintien de la neutralité est importantyouricpays.Le peu de retentissement de leurs regrettables manifestations est la meilleure preuve que le gouvernemrnt a eu raison de ménager, dans toute la mesure du possible, la liberté de la presse tant appréciée en Hollande. La presse hollandaise de tous les partis, consciente de sa responsabilité, remplit sa tâche difficile de façon à mériter des éloges et son attitude rend inoflensifs certains écarts. Sur fa rive roumaine du Danube Sofia, 16. — L'Agence bulgare communique : Après le bombardemeut de Varna, le gouvernement bulgare prévit la possibilité d'une attaque de monitors russes oit d'avions contre Routchouk. Eu égard à cette possibilité, le gouvernement bulgare, afin de prévenir les accidents et les suites indésirables que pourrait provoquer un bombardement partant de Routchouk en cas d'attaque russe, pria le gouvernement roumain de prendre des mesures. En effet, vu la largeur du Danube,il se pourrait que des projectiles bulgares ailicnt'se perdre éventuellement en territoire roumain. Déclaration du prsmïor ministre bulgare Budapest!*, Î6. — M. Radoslawovr, président du Conseil des ministres bulgare, a déclaré à un correspondant du « Az Ujsag » que les Serbes ont l'intention de passer en Albanie pour y faire la guerre de guerillas. On travaille activement au chemin de fer Belgrade-Nisch-Pirot-Suûa, et il sera rétabli à bref délai. La Bulgarie et la Hongrie ont déjà une frontière commune et, d'après notre traité, a dit le ministre, aucune modification de frontière n'interviendra, et ce fait aura une grande influence sur ia rie économique de la Bulgarie. On ne pourrait dire exactement ce qu'il adviendra de la Serbie, mais les questions du Danube et de Belgrade doivent être réglées. La Serbie mérite d'être sévèrement traitée par les Bulgares, parce qu'en. Macédoine les Serbes ont traité les Bulgares macédoniens en sauvages. La miser© des réfugiés serbe3 Londres, 16. — On mande de Salonique au m Daily Telegraph «que les réfugiés de la Vieille Serbie, qui se trouvent à Milrovitza et à Prichtina, souffrent atrocement de la famine. On ne peut se procurer du pain à aucun prix. Il n'y a aucun moyen d'adoucir cette misère. Les-femmes et les enfants n'ont pu aller plus loin, puisque la route à travers l'Albanie est trop longue et que la route du Montenegro est coupée. La Bulgarie et (a Grèce On mande de Salonique à la « Correspondance .sud-slave» : L'établissement d'une zone neutre entre la Bulgarie et la Grèce, qui depuis quelque temps avait fait l'objet de pourparlers entre les chefs des armées bulgares et grecques, est maintenant un fait accompli. Un accord formel vient d'être conclu de façon à écarter tous les incidents, quoique des ôeux côtés l'on eût déjà tenu les troupes à une certaine distance de la frontière. Cette preuve de la volonté réciproque de maintenir les bonnes relations entre la Bulgarie et la Grèce est naturellement bien accueillie à Vienne et à Beilin. . :«gfr»- Les grains de Bulgarie en Allemagne On signale qua Cologne est arrivé un train chargé de grains bulgares destinés au ravitaillement de la ville. annonce que la valeur de la récolle de cette . Le gouvernement c?t d'avis que l'exportatûrdiUons de 1. st. celli doit être favorisée, pour autant que les besoin ". récolte de l'an dernier. . du pays soient tout d'abord couverts.j Luxembourg, 14. — Le nouveau ministère Amsterdam, 16.—Lo « Volk » apprend qS l'approvisionnement en légumes bon marché es' sérieusement entravé en Hollande par le manque de matériel de chemin de fer. Des quantités considérables de légumes prêts à être expédiés sont exposés aax intempéries en attendant îe chargement sur wagons et, de ce fait, plusieurs communes sont privées de ces aliments. On s'est entendu avec l'autorité militaire pour rendre an trafic plus d&'malèriel roulant. — On mande de Hollande au « Hamburger Frcmdcnblatt » : D'après des télégrammes* de Batavia, le service postal et télégraphique entre les Indes néerlandaises et les Iodes angtaises a été interrompu à la demande de» autorités britanniques. Londres, 16. — Le gouvernement anglais a décidé que le tabac pouvait être exporté aux Pays-Bas sans qu'il soit consigné au trust transocéanique néerlandais. La Hollande congédie une partie de ses troupss La Haye, 17. — On signale que le gouvernement néerlandais a ordonné que les hommes du service actif delà classe de 1908 peuvent être licenciés à partir du 25 novembre. Pékin, 18. — L'assassin du gouverneur militaire de Shanghaï a avoué avoir tué sa victime non pour des motifs politiques, mais par ànimosité personnelle. Provisoirement, le gouverneur de Sangkang, ville située prés de Shanghaï, a pris le commandement de la garnison. L'ordre public n'a pas été troublé par le'-drame et la population se rend normalement à sou travail. En Persa Berlin. 16. — Le ministre de Perse à Berlin a déclaré à un journaliste qu'il estsans nouvelles directes de son gouvernement. Mais, s'il était avéré que le Shah et le gouvernement ont quitté Téhéran, ce serait la preuve que la situation s'est aggravée. Quoi qu'elle ne soit pas encore inquiétante, il faut cependant faire ressortir que la Perse est prête à toute éventualité. Sllcmaintiendra sa neutralité aussi longtemps que la Russie la laissera tranquille. Tant que la guerre Pans, 17 -~ Le rapporteur général de la nVstpasdéclarée à la Russie, la Perse ne s'esti op du^budget, ^Pen-et, a feit rappel niera pas en état de guerre. Il va de soi que l'entrée des Russes à Téhéran irriterait encore davantage l'opinion de la population de la Perse. Pttrograd, 15. — D'accord avec la Russie et l'Angleterre, le gouvernement persan a décrété un moratorium pour les intérêts et l'amortissement de la dette publique. L'emprunt anglais de 1914 n'est pas atteint par cette mesure. Les fonctionnaires belges restent Bâle, 16. — D'après l'Agence Havas, l'ambassade perse à Paris dément le bruit suivant lequel le gouvernement persan aurait congédié les fonctionnaires belges de la douane et des postes, et les aurait remplacés par des Allemands. Le gouvernement du Shah, qui fait tous ses efforts pour maintenir loyalement la neutralitédu pays, n'a jamais pensé à un changement. Les fonctionnaires belges continuent, comme avant la guerre, leur service dans les adminis trations persanes. En France Le Commissie à la Chambre sur les crédits complémentaires de 1914, pour autant qu'ils aient été imposés par la guerre. Ces crédits se sont élevés à 122,613,6S8 fr. La Commission budgétaire regrette que les déclarations qui ont été faites lors de la demande des crédits aient été insuffisautes. Elle dqmandc aussi que l'on fasse des économies, tout particulièrement dans les indemnités accordées aux fonctionnaires de l'intendance. Dan* les'crédits pour dépenses militair Maroc, la Commission a supprimé 1,090*000 fr. En itaiier Turin, 15. — La « Stampa » annonce que îe ministre de la marine fait convoyer les navires marchands par des torpilleurs, afin de les protéger contre les attaques des sous?marins. Genève, 16. — D'après les journaux suisses, depuis lundi auoun vapeur avec passagers n'a été autorisé à quitter le port de Gênes. Pour se rendre d'Italie en Amérique, il n'y a plus que'la voie de Naples. En Angleterre Londres, 16. — Le montant des valeurs américaines qui ont été vendues, depuis le début de la guerre, par des porteurs ongiais,. est évalué par le « Times » de 100 à 150 millions de dollars. Les ventes continuent toujours et sont même plus importantes ces derniers temps, le taux d'intérêt augmentant par suite delà guerre et rendant de plus en plus attrayant l'échange des valeurs américaines contre dos fonds anglais d'un rendement plus élevé. Nouveau crédit anglais en Amérique Le * Times » annonce qu'il vient d'être réglé un nouveau crédit banquier angio américain. On prévoit nn premier crédit de 250 millions de francs accordé par des banques de New-York à huit ClearingBanks de Londres. De nouveaux crédits suivront encore. Ceux-ci seront probablement garantis par le Gold Pool. A la Chambra des Communes M. Churchill justifie ses actes Londres, 16 novembre (Reuter).— Churchill a donné 5 la Chambre des Communes une justification concluante de ses travaux comme premier lord de l'Amirauté. Il déclara qu'il n'a aucune raison de craindre la publication des faits relatifs à la bataille navale, près de Coronell, la perte de 3 navirCs dans la mer du Nord, l'expédition pour Anvers et les opérations de la flotte aux Dardanelles. Sur ce dernier objet, il ne s'est pas expliqué dans les délails.Il essaya d'expliquer que le plan avait été soigneusement pesé et approuvé par les professionnels anglais et français et que l'amiral Fischer ne s'y était pas opposé. Churchill, dont le premier ministre avait fait chaleureusement l'éloge, a déchiré finalement qu'il reprenait sa carrière militaire. Une autre dépêche dit : Churchill a terminéson discours par un exposé de la situation actuelle de la guerre. Il a dit entr'autres : Pourgigner. la guerre, nous n'avons pas besoin derefouler les Allemands de tout le territoire qu'ilsont occupé, ni de déborder leur front aussi longtemps qu'il s'étend loin en dehors de l'Allemagne.L'Allemagne sera probablement vaincue plusradicalement dans la deuxième ou la troisièmeannée de guerre que si les troupes des Alliésétaient déjà .entrées à Berlin depuis la premièreannée.Notre suprématie sur racret la destructionrapide et énorme de la population masculine del'Allemagne, apte au service militaire, sont deuxfacteurs sur lesquels nous pouvons compteravec confiance. Pendant que la force de l'Allemagne diminue, la nôtre s'accroît régulièrement, effectivement et proportionnellement.Nous le devons au dévouement des peuplesfrançais et russe qui ont subi jusqu'ici les pertesles plus lourdes. Nous sommes la réserve desAlliés et maintenant le moment est arrivé deK^1'réserve dans la Ul^e, (Appro IJwliûn.^ Le ministre grec de îa marine en Italie Les journaux londoniens reproduisent un télégramme de Rome annonçant l'arrivée à Naples du minisire de la marine de Grèce,qui se rend à Rome. LA GUERRE AERIENNE Attaque sur Brescia Bâle, 16 novembre. — On annonce que, hier matin, deux aviateurs austro-hongrois ont jeté quinze bombes sur Brescia. Il y a eu huit morts, dont deuxsoldats, et plus de dix blessés. Le nombre de morts du raid d'aéroplanes d'avant-hier sur Vérone s'est élevé à trente-cinq. Bombes sur Dunkerque Bâle, 16 novembre. — On annonce qu'un aéroplane allemand a jeté plusieurs bombes sur un faubourg de Dunkerque. Il y a eu quelques victimes parmi la population civile. Un avion anglais pris par les Turcs Bagdad, 17 nov. — Les Turcs ont descendu un avion anglais; les aviateurs ont été faits prisonniers. L'appareil a été réparé et remis eu service. La Hollande commanda des hydroplanes On signale d'Amérique au journal hollandais « Vliegkamp » que quatre hydroplanes ont été commandés à la fabrique d'aéroplanes de GlennMarlin, à Los Angelos (Etats-Unis), Ces appareils sont destinés au service de l'aviation navale néerlandaise. SUR MER La Canée. 16. — Le quatrième canot de sauvetage du « Bosnia - est heureusement arrivé à la côte méridionale de l'île de Crète avec sept passagers et douze matelots. Tous les passagers et tous les hommes d'équipage du vapeur sont donc sauvés. Stockholm, 16. — Le vapeur norvégien « Andor », parti de West-Hartlepool chargé de charbon, a coulé dimanche à un mille de Kalmstadt. En Russie Copenhague, 16. — La plus grande partie des voies navigables russes sont bloquées par les glaces, notamment la Neva et la Volga. Le système très étendu des canaux du district de Pctrograd est également gelé, et de nombreux navires chargés de bois et de vivres sont bloqués. Moscou, 15. — Les banques de Moscou ont garanti 200 millions du nouvel emprunt intérieur russe. Pétrograd, 6.— Le * Rietsch » annonce que les négociations de l'Entente avec la Roumanie continuent. Toutefois, dans les milieux russes bien informés,on est convaincu qu'elles n'amèneront pas la Roumanie à se ranger aux côtés de l'Entente. On pense que la Roumanie restera neutre. La « Birschewija Wjedomosti » dit que les chefs roumains de l'opposition ont cessé leur propagande et qu'il n'y a plus de manifestations ruÀSOphiles. Cela est dû à la f*4ifif«e de M. nu, quia réussi en partie a vainue l'op- LioQ. la guerre à romt Communiqué allemand Berlin, 17. — A. l'exception de duels d'arlilerie et de combats de mines à divers endroits Jdu front, il n'y a rien d'important à signaler. Communiqué français Le Havre, 16. — Duel d'artillerie, intermittent sur tout le front et principalement devant l'Umon-Farm, près de .Roedeskerke, Scherbeke, Stuyvekenskerke,Leltenburg, Caeskerkc, Xfaordschootc et Merchcn. Paris, il. — Autour de Loos, Angrr-s et Souciiez, la canonnade a été, de part et d'autre, très violen îe. Sur les bois, au Sud de Fay (Sud-Ouest.de Pérou ne), no us avons effectué des tirs déconcentration d'une efficacité constatée. En Champagne, dans la région de la ferme de Navarin et près de Tahure, lutte d'artillerie toujours soutenue. En Argonnc, nous avons fait exploser deux fourneaux de mines qui ont détruit les tranchées allemandes sur une assez grande étendue. On signale, au cours de la nuit, quelques actions d'artillerie autour de Fontenoy (vallée de l'Aisne), en Champagne et en Woëvre (au Nord de Flirey). m La guerre Communiqué allemand Berlin, 17. — Des contre torpilleurs russes ont bombardé liier, à la côte septentrionale de Courlande, Petragge et la région située au SudEst de là. Pour le restera situation est inchangée Communiqué autrichien Vienne, 17. — Rien de nouveau. Communiqué russe Pélrognid, 16 novembre. — Sur le front de Riga, au Nord du lac Kahger, nous avons de nouveau repoussé les Allemands de 5 à 6 versies. Dans la région de l'île de Dalen, dans la Duna, à 8 km. au Sud-Est de Rig*, on fsignale des combats d'avant-postes. Dans la region de Friedrikslad et de Jaeobstad, sur la Duna,régne le calme. Près dllluxt, nos troupes ont réussi, à divers endroits, à passer au-dessus dos obstacles en fils barbelés et â occuper une partie du cimetière. Le village de Dryswiaty a été bombardé par l'artillerie lourde allemande. Le calme règne plus loin sur le front jusqu'au Pripjet. Au Nord cl a l'Ouest de Czartorysk, l'artillerie lourde allemande a bombardé quelques secteurs de nos positions pendant la journée du 13 novembre. Dans la soirée, l'ennemi S'est avancé à l'Est du village de Podgacic. Le comb.u continue sur les passages du Slyr. Sur le front plus ou Sud et en Gaiicie, le calme est revenu. St-Pétersbourg, 17. --. Sur tout le front de Bjga jusqu'au Pripjet, il n'y a rien d'important à signaler. Dons la région des villages de Gmîny et de Chrusk (7 km. au Nord de Czartorysk), les combats continuent devant les passages du Styr. Au front du Caucase, nos troupes chassèrent au Sud du lac d'Urmia des bandes kurdes, qui étaient appuyées par des troupes turques. Guerre "nûstrô-ltalienno Communiqué autrichien Vienne, 17. — Le secteur Nord du plateau de Doberdo a été, hier encore, le théâtre d'une lutte des plus acharnées. On se bat,nuit et jour, autour des positions occupées des doux côiés du Monte San Michèle. Sur le versant Nord de cette montagne, les Italiens ont pénétré plusieurs fois dans nos lignes. Dans la soirée, cependant, nous avons réussi à chasser l'ennemi presque complètement. Les corps à corps continuent aussi dans le secteur de San Marti no. Devant la tôle de pont de Gorz, nous avons repoussé une attaque de l'ennemi dirigée coutre la hauteur de Podgera. dansTesT bHkahs Communiqué allemand Berlin, 17. — La poursuite dans la montagne encore fait de bons progrès; à aucun endroit les Serbes n'ont réussi à l'enrayer sensiblement. Plus de 2.000 prisonniers, une mitrailleuse et deux canon* sont restés entre nos mains. Communiqué autric5iien Vienne, 17.-- On signale quelques escarmouches près de Goradza sur la frontière monténégrine. Sur le théâtre de la guerre en Serbie, la poursuite progresse partout.Des troupes austro-hongroises ont gagné la régiondTJvac, laCigotnPlanina et les hauteurs de Javor. Une colonne allemande de l'armée du général von.Kövess, s'avancent des doux côtés de la route qui conduit de Kruljcvo à Novi-Bazar, a occupé Usee. Plus à l'Est, les forces austro-hongroises .progressent également. Après avoir franchi, près de Babica, la route de Raska à Kursumlja, elles ont pris d'assaut les retranchements serbes sur le mont Iiucak (à l'Est de Babica) et ont fait prisonniers les défenseurs (trois officiers et cent et dix soldats avec une mitrailleuse). Des divisions allemandes fet bulgares approchent, par le Nord et l'Est à la fois, du carrefour de Kursumlja. Communiqué bulgare Sofia, 17. — (Communiqué du \4 novembre). —-Sur tout le front, les opérations se poursuivent à notre avantage. Près de Prokupljc, nous nous avons capturé" 480 caisses de munitions d'artillerie, 220 caisses de munitions d'infanterie, 12 voitures chargées de matériel de guerre et un parc du génie avec 16 pontons. Dans les combats de la rive Ouest du Karrassu, au Sud de Vêles, nous avons, en contre-attaquant, rejeté entièrement les Français sur la riv^Est. Nos troupes ont, en chantant notre « Ecume Maritza », pris vigoureusement d'assaut les positions françaises, qui étaient très solidement retranchées. Communîrué français Paris, 17. — Dans la journée du 15 novembre, les Bulgares ont abandonné leurs attaques sur noire front de la rive gauche de la Cerna, à l'Ouest de Krivolak; ils se sont repliés sur les hauteurs d'Arkangrl, au Nord du village de Cicevo, abandonnant de nombreux cadavres. i Nos pertes sont légères. \ Aii Nord de Rabrovo, nous -avons canonné un 'convoi ennenii se dirigeant vérsStroumitzao "c ! bu'~»re à Bfoxiimle de la rivière, du même nom. j ftcuvsltes diverses Berlin, 16. •— On annenee desourec autorisée que les renseignements publiés dans la presse sur k prétendue destruction partielle de l'Achilleion, sur l'île de Corfou, sont inexacts. New-York, 16. — M. Booker Th. Washington, le représentant le plus remarquable de la race noire, vient de mourir. Péfrograd, 15. —Le moratorium général dans le» gouvernements polonais a été prorogé pour un temps indéterminé. Copenhague, 16. — A l'occasion de son .couronnement, le Mikado'a reçu du tsar de Russie un vase précieux pesant 200 kilogrammes. Christiania, 16. — Le consul général de Norvège à Archangel a télégraphié à son gouvernement qu'il était nécessaire de déconseiller aux navires norvégiens de se rendre à Archangel. Loutsch s'occupera des affaires courantes jusqu A ce que la nouvelle Chambre soit composée. Genève, 14. — Les journaux annoncent de Lisbonne que le ministre de l'intérieur a démissionné. Le ministre de la justice prendra « ad interim » ia direction du ministère de l'intérieur. En Chine Toronto, 15. — Le. ministre de l'agriculture En Espagne Lyon, 17. — Suivant un avis de Madrid au « Progrès », les libéraux démocrates et les réformistes unis ont généralement triomphé aux élections municipales. A Alméria, Valence et Barcelone,!*! y a eu des bagarres sanglantes, au cours desquelles de nombreux électeurs ont été tués ou blessés. A Malaga, oi se sont produits également destroubles, les élections ont été interdites. ^—— Dans le Pays LS TRAITEMENT DES INSTITUTEURS On nous écrit : Nous venons de lire avec satisfaction J articule* paru daas Y.Âîni de l'Ordre, du 5 novemtne dernier, relatif au payement du traitement des instituteurs communaux. Au nom du personnel enseignant du Cercle d'Assesse, que j'ai l'honneur de représenter, je me permets d'adresser aux autorités compétentes les respectueux hommages de nos plus vifs remorcîments pour la décision qu'elles ont daigné prendre concernant le payement intégral du traitement des instituteurs communaux, en exécution des articles SJ9. 30 et 31 de la loi scolaire de 1914. Nous leur demandons de bien vouloir bâter te plus possible la solution de cette question, qui intéresse la grande majorité des instituteurs des campagne, oCr, de par les tristes circonstances du moment, bien des courages paraissent abattus ou affaiblis. La situation dans laquelle se trouvent beaucoup d'instituteurs confine à la gône. Ceux qui ont- charge de famille doivent, vu la cherté persistante des vivres et des articles de première nécesiiité, restreindre considérablement leurs'dépenses, YOire môme se priver du strict nécessaire. Malgré les difficultés de l'heure présente, notre traitement est inférieur à celui de 1913; la caisse des veuves et orphelins des instituteurs communaux n'a pas même diminué la retenue annuelle, de sorte que nous payons pour des sommes que nous ne touchons pas. Cette situation ne peut perduror, une prompte solution s'impose. Nous souhaitons donc, et de tout cœur, que la loi scolaire de 1914, si longtemps et si patiemment attendue par le personnel enseignant, soit observée non seulement en ce qui concerne l'obligation et le travail scolaires, mais aussi en ce qui a rapport au paiement des instituteurs. COLINET, instituteur à Dave. L'impôt de guerre à Bruxelles La part contributive de Bruxelles, dans le montant de la contribution de guerre imposée au pays, est de 27 millions pour toute l'agglomération. Pour parfaire cette somme, qui a été avancée aux administrations communales intéressées par un consortium de banquiers, il faudra frapper un impôt nouveau. Il a été déciJé, sous réserve d'approbation par la deputation permanente du Brabant, que cet impôt serait réparti entre les contiibuables. au prorata de leurs impositions antérieures sur la base des quatre contributions : personnel, foncier, patentes et taxe sur les sociétés. Le conseil communal de Bruxelles a décidé, d'accord avec le consortium de banquiers, qu'il serait laissé aux contiibuables un délai pour s'acquitter. Ç»j&i S C&ur d'assises de Hamur r- L'acte do b&nditisme de Salzinnes 'Audfcnte du.17 novembre Tout d'abord, rendons à César... Une coquille nous, a fait dite, dans noire compte rendu paru hier que le service d'ordre était fait par des gardes bourgeois sôus la direction de leur saire M. Schair C'est teur commissaire M. Raison qu'il faut lire. L'audience est ouverte à 10 h. 50. Le public, de plus en plus nombreux, s'écrase dans l'enceinte qui est comble. Beaucoup de personnes doivent rester dans la salle des pas-perdus. Dès l'ouverture de l'audience, la parole est donnée à M. le substitut Verhaegon pour prononcer lô réquisitoire. M. Vcrhaeflen, pour ses débuts en Cour d'assises, avait tenu à faire un réquisitoire complet On peut dire qu'il y a réussi. Avec une conviction à laquelle' nous nous plaisons à rendre hommage, avec un. désintéressement absolu, l'honorable organe de la loi a tiré des faits de la cause tous les arguments possibles. On ne pouvait mieux faire. Après avoir :; par l'accusation, M. Verhaegen a attiré» l'attention de MM. les .-jurés sur la gravité des faits reprochés au prévenu. l.e jury, certes, partagera, dit-il, ma propre conviction et rendra un verdict affirmatif. Le réquisitoire de l'honorable substitut a duré plus d'une heure trois quarts. Me Honinckx obtient son tour de j>arele à 12 h. 45. Dans une superbe plaidoirie où il met toute sa fougue et toute son éloquence, le défenseur signale les doutes sérieux qui subsistent, en ce qui concerne la certitude de culpabilité de son client. Me Honinckx soutient une thèse suivant laquelle Copette dans son délire aurait été suggestionné par les questions lui adressées par ses proches. Lo nom de BoinnçTse serait profondément ancré dans son cerveau, malade en ce" moment, et n'en serait plus sorti. L'honorable défenseur dit aussi le peu de convielion qu'il a dans le témoignage de Depauw, lequel doit s'être trompé. ' Comment imaginer* en effet, qu'un homme qui aurait commis un crime vers une heure du matin, soit allé se promener plus de deux heures plus tard, à 3 h. 45, sur un chemin de halage à proximité duquel se tiennent beaucoup de sentinelles, alors qu'il pouvait tout simplement rentrer chez lui avant que le jour m né ? Me Honinckx se place dans la situation d'un juré et declare que, comme tel, il ne peut admettre cette chose surprenante. S'il était juré Me Honinckx, s'il ne pouvait dire que Boland est innocent, ne pourrait pas non plus le déclarer coupable, sa conscience le lui interdisant. Il est 2 heures et l'audience est levée. Audience de Vaprès-midi L'audience est reprise à 3 heures 40. La foule est de plus en plus dense. Dans la Cour du Palais, des gens, qui n'ont pu .trouver place dans la salle, sont grimpés sur les fenêtres pour mieux voir à l'intérieur. M. Verhacgen a la parole pour la réplique. En quelques paroles, l'honorable organe de la loi. constate qu'aucun de ses arguments n'a été énervé par te plaidoirie de son éloquent contradicteur. Les charges élevées contre-l'accusé restent entières et le jury placé dans l'altenalive d'accorder sa confiance à Boland ou bien à Copette et b Depauw n'hésitera pas et choisira les derniers. Me Iloninckkx rencontre, pour la seconde foi*. les arguments du ministère public et essaie de les « tlémolir », suivant sa propre expression. Il fait remarquer au. jury qu'il ne doit condamner que sur d«s preuves et non pas sur des présomptions. Il évoque un \ instant le spectre fînnu de l'erreur judiciaire et termine encore comme lors de sa première plaidoirie, en affirmant que s'il était juré, il n'aurait pas tous ses apaisements et acquitterait. LES QUESTIONS Sept questions sont posées au jury. La première constitue le fait principal; les autres, les circonstances aggravantes. Les voici : Ire question : L'accusé Boland Leopold estil coupable d'avoir, à Namur, le 11 juin, entre minuit et une heure du matin, commis un vol d'environ 3,500 fr. au préjudice de Copette Joseph ? — 2e : Ce vol a-Ml été commis à l'aidede violences ? — 3e : Ce vol a-t-il été commis dans une maison habitée0? — 4e : Ce vol a-t-il été commis par escalade ? — 5e : Ce vol a-t-il été commte avec effraction ? — 6e : Ce vol a-t-il été commis la nuit ? — 7e : Ce vol a-t-il été commis par deux ou'plusieurs personnes ? Le jury se retire à 4..h. 50 pour délibérer, après Lavoir reçu du Président les instructions habituelles. LE VERDICT » A 5 heures 5 minutesrsoit seulement après un quart d'heure de délibération, il rentre et le chef du jury, M. Paul Henrion, donne lecture du verdict qui est AFFIRMATIF sur toutes les questions. On réintroduit l'accusé qui, en apprenant sa condamnation, sanglote éperdûment. M. le Procureur du Rai, requiert l'application de la loi et Me Honinckx déclare qu'il n'a plus rien à ajouter. Buland, lui, Crie en pleurant qu'il est-innocent. L'ARRET A 5 h. 10, la Cour se retire pour délibérer. L'accusé, qui est resté à son banc, pleure toujours abondamment et proteste de son innocence. L'auditoire devient houleux et paraît disposé à manifester en faveur de l'accusé. On décide de renforcer le sendee d'ordre et de nombreux agents sont mandés. A 5 h. 25, la Cour rentre en sénnee et le président, M. Louche, donne, lecture de l'arrêt qui donne lecture de l'arrêt qui condamne Boland à QUINZE ANNEES DE TRAVAUX FORCES et à l'interdiction de ses droits. Le Président informe l'accusé qu'il a trois-joun» pour se pourvoir en cassatoin. A la sortie, la foule s'amasse dans la Cour du Palais, autour do la voiture cellulaire qui doit emmener Boland. Mais la police fait évacuer et aucun Incident ne se produit. — Jeudi,'à-10 h. 30, l'affaire d'infanticide de Pescheslez-Couv in. L'infanticide de Pecches-lez-Couvin •Voici quelques renseignements concernant l'affaire d'infanticide de Pesches-lez-Couvin, qui vient ce jeudi devant notre Cour d'assises. Le 3 septembre 1915, des habitants du hameau « Fond-de-1'Bau » (Couvin) découvraient un cadavre d'enfant qui flottait à la surface de la rivière l'Eau Noire. On procéda à l'examen médical, qui démontra que l'enfant, du. sexe masculin, était né viable. La mort paraissait avoir été le résultat de la steangulalion; elle pouvait remonter à 10 ou 15 jours. Les soupçons de la justice se portèrent sur la nommée Germaine Thône, mariée depuis peu à un sieur Joseph Patron, et habitant chez les parents de celuirci, sur le territoire de la commune de Pesches. Germaine Thône nia tout d'abord, mais peu après elle avoua au docteur Vernier qu'elle avait étouffé son enfant la nuit de sa naissance, le 23 août. Entendue par le juge d'instruction, l'accusée confirma ses aveux. Elle ajouta que depuis longtemps elle avait décidé la chose. Son.mari, Joseph Patron, tout d'abord mis en prévention du chef de complicité, bénéficia par la suite d'une ordonnance de non lieu: Un examen mental de Germ nine Thône prouva que celleci jouissait de la plénitude de ses facultés et était parfaitement responsable de ses actes. Ert' conséquence : Thône Ma.rie-Victoria-Germaine, épouse Patron Joseph, ménagère, née a PetiteChapelle, le 29 mai 1895, domiciliée à Pesches, détenue, est accusée d'avoir, à Pesches, dans la nuit du 22 au 23 août 1915, volontairement et avec intention, de donner la mort, commis un infanticide sur la personne de son enfant légitime au moment de sa naissance ou immédiatement après. Les débats auront .vraisemblablement lieu a huis clos. OEUVRS DU VESTIAIRE. — Lundi 22 novem- j E1hn par 4jJue ia Paix. 1e Stsie a. i\ IkouÙj reot*v< A DInsxt (De notre correspondant) Escroquerie et vol. — On recherche actuellement un nommé Joseph H..., originaire do Masbourg (Luxembourg), qui est en fuite depuis quelques jours. Cet individu se présentait, il y » quelques mois, dans différents cafés de fa ville,déclarant revenir d'Allemagne où il prétendaitavoir été retenu comme otage, et avoir n,dans un camp M. le Dr R..., de Dinant. djmt onest sans nouvelles depuis août 1015. On le crut anpremier abord : mais ces jours derniers on 1 tatait un vol d'avoine a la ferme 3e Bauch»(Evrehailles). II... se trouvait précisément, dans les environs ces jours-là; et après la constatationdu vol on ne le retrouva plus. On le soupçdonc de ce vol; d'autant plus qu'il a laissé quelques souvenirsi notamment dans deuxcafés où il se fit héberger à l'œil- i II- y a donctout lieu de croire qu'il a agi, en ' ce qui concerne M. R..., dans le seul but de se procurerde l'argent. Son signalement avec photographiavient d'être lancé dans toutes les directions. Unmandat d'arrêt est décerné contre Les méfaits du vent. — La toiture de l'église collégiale, reconstruite provisoirement, a été portée, en partie, pai\ le vent, samedi dernier. Plus loin, une cheminée branlante tombait sur la toiture de la pâtisserie Jacobs-Monnoyer, 1 sionnant pour plus de 400 fr. de dégâts. Chez M. PoncinAncion, on reconstruisait en partie l'habitation; un coup de vent emporta la t struction: les ouvriers qui y. étaient occupés curent la présence d'esprit de se blottir contre le mur, sansquoi ils auraient été'atteints. Chronique du vol — Le 13 courant, un inconnu s'estintroduit dans l'étable des époux DujeuxOttclet, à Mesiiil-St-Blaise, et a volé une chèvre et 2 lapins. A Dinant; le même jour, des voleurs ontsoustrait à la brasserie Jaumotte de Leffe, unepompe en cuivre. Des perquisitions ont eu iieusans résultat. A Couvin, le 8 courant, des inconnus sesont approprié une grande quantité de lingeau préjudice de Léon Mirgaux. Recherches vaincs. A Viet-Dinant, des voleurs ont soustrait, ie10 courant, environ 300 kilos de zinc dans le*fermes incendiées. * — A Neffe-Dinant, la nuit du 14 au 15, on a volé environ 15 toits à ruches en zinc, au préjudice de M. J.-B. Mathieu. A Méan,îe 5 courant, vol Important de c1 sures au préjudice de Mme Vvê Collait. Aulearinconnu. Malgré une surveillance active et des perquisitions nombreuses la police ne parvient pasà découvrir la bande des voleurs qui infestent lesenvirons. Incendie de mev.le. — Dans la nuit du 7 au 8 'courant, une meule de froment, appartenM. Jules Dehan, de Méan, a été incendiée. Certains indices permettent de croire que-le feu aété mis méchamment. Le parquet de Dinant afait une enquête sur les lieux le dimanche 14 courank.E. E. < ■♦ Lo Docteur L. DQONÂUX ^pdoialiste depuis 24 ans, dont les établisse» meats hospitaliers (Institut chirurgicale*.HôtelDiea), avaient été transformés en ambulances, reçoit (Hornies, Apoendioite, Descente do matrice, Difiormités des os) londi, mercredi, ds 1 à 3 h., roe de i'Institnt, JUMET. 10S83 NECROLOGIE — Mme Frédéric Gouy et la famille-romorclen* vivement les nombreuses personnes qui ont prispart aux funérailles de leur cher et regretté mari»fils, frère, beau-frère . Le service de quarantaine peur le nrpt l'âme de M. Frédéric GOUY sera chante le lundi 22 novembre, a 11 n., en regiise de Béez. — On nous annonce la mort de M. EdouardRICHARD, pieusement décédé à Fooz-Wépi 17 novembre 1915, dans sa 80e année, administre! des Sacrements de N. M/ la Ste Eglise. Le service ^suivi de r inhumation, aura lieu-sa* medi 20 novembre, à 11 heures, en l'église pa,« roissiale de Fooz-sur-Meuse»-**' Un second service sera chanté en l'église de" ! Denée le jeudi 25 novembre, à 11 heures. Le vénéré défunt était le père de M. l'abbô Richard, révérend curé de Denée, auquel'nous présentons, ainsi qu'aux autres membres de sou honorable famille, nos sincères condoléances. C'était un homme de bien, estimé et respecta de tous; il meurt chargé d'ans et do mérites. — On nous prie d'annoncer le décès de M\ Alphonse RAD E LET, à la ferme de Raucourt, & Meux, le 16 novembre 1915, dans sa 80e année. L'enterrement aura iieu vendredi 10 courant, & 11 heures, à Meux. COMITE DE SECOURS Dons remis & M. G. Devaux : M. Georges Majjery, 50 fr.; la direction de l'Eden Théâtre (1er versement), 21 francs. A Charleroi (De notre correspondant} Descente du parquet. — Le parquet de Charleroi, composé de MM. Vandam, juge d'instru Dermine, substitut du procureur du Roi, et Char-' les, greffier, se sont rendus hier mercredi a midi à Gosselies, pour indaguer au sujet de sieurs vols qualifiés. De. nombreuses per ont été faites au domicile de plusieurs indi soupçonnés. Les mêmes magistrats se rendront au joui à Luttre pour perquisitionner au sujet d'une affaire semblable. A la recherche d'un assassin. — Dans notre numéro de lund; 8 novembre, nous rei M. Jouffre, commissaire de police de Tan venu à Charleroi, avait remis entre les main la police du Sud un nommé Edmond âgé de 40 ans, domestique etiez un marcha chevaux à Tamines, recherché pour a\ laine-sur-Sarnbre, le 29 decern'ore tention de donner la mort et | mis un homicide sur la' personne de A tielle. Nous disions que cette personne ne correspondait nullement au signa- te juge d'instruction namurois ;que l'auteur présumé de l'assassinat s'appelait - Arthur Tamenné,était âgé de 30 à 35 ans, grand et mince, cll'individu arrêté était petit et gros. N< 11 même qu'Arthur Tamenne avait fail' rêté récemment à la foire aux bestiaux a Fleu*rus. J'ai reçu hier la visite d'Edmond victime de cette arrestation arbitraire, qui a été détenu dix jours en prison à Namur; il est sort* mardi, à 3 à h. après-midi, son innocence été reconnue. Il m'a prié de l'annoncer à noa lecteurs. Dont acte. Vol audacieux. — Mercredi, vers 11 h. d* tin, une nommée Ebsa Peelers, habitant VieilleRue, à Marchienne-au-Pont, venait rendre visile à Mme Prudence Devos, habitant rue de premy, 37, à Charleroi. Cette dernière alla faire une course au marché, laissant seule au Elisa Peeters. A son retour, Elisa Peeters disparu en emportant des étoffes, deux costumes de femme et deux costumes d'enfant. La voleuse est recherch Vols divers. — Félicien Sampoux, de M Aldegonde^ a volé différents objets au de ses voisins. Il est condamne à 3 mois de prison avec sursis. mois Marius o Charles Avelange, de Lodetinsart, a, le 1 mars, soustrait du charbon frauduleusementescalade, au préjudice du charbonnage. 3 de prison avec sursis. Joseph Vali Royen, Félix LorentFiéchet, de Charleroi, ont, la nuit du 1er avril, volé des planches avec escalade au prejudice des verrenes Jonet. Gela leur vaut a cna>cun 3 mois de prison. Emile Fiéchet, Marius Fiéchet, Adolphe lorent, de Charleroi, se sont introduits, la nuit ciu 21 avril, en escaladant un mur, dans la remiseau puits n. 13 des Charbonnage Réunis, au ; et ont volé du charliQfl. '4$£uri ij-ison, 26 [r. d'amende»

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'ami de l'ordre: journal politique, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Namur von 1839 bis 1918.

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