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7
4mm Ann�e - N. 1014 - Ed. A
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CINQ CENTIMES
Mercredi 25 et Jeudi 26 Juillet 1917
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ABONNEMENT POSTAL, �D. A
Bruxelles - Province - Etranger
3 mou i Fr. 450. - *�. aeo
' Les bureaux de poste en Belgique
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L'Abace-Limiie I
Le �Bruxellois� a signal� un� importante �tu-
de que, dans un Journal de Rotterdam, un Hollan-
dais, habitant l'Aisace-Lonaine, a consacr�e � cette
d�licate question.
Un trait� r�gulier, celui de Francfort, a tait pas-
ser, en 1871, ces territoires � l'Allemagne. La
France, gouvernement et opinion, n'a cess� d'en
appeler la revision au besoin et m�me n�cessaire-
ment par les armes. Aussi, un Fran�ais,^. Joseph
Bertouffcux, a pu �crire r�cemment : � Comment
osons-nous-�(b�cher sans cesse que les trait�s sont
pour l'Allemagne d'insignifiants � ckfflon� de pa-
pier �, �Ion que nous avons� appr�ci� de m�me oelud
par lequel nous avions garanti La neutralit� do Car-
fou, exactement comme la Prusse avait garanti cel-
le de la Belgique ; et alors que l'acte d'Alg�siras,
sign� par nos pl�nipotentiaires est rest� pour nous
lettre morte ? Pendant un demi-si�cle n'avons-nous
pas cherch� aussi l'occasion et les moyens de d�-
chirer par la violence le trait� de Francfort? �
Ce trait� avait pourtant un caract�re de l�gitirni-
16. Il avait termin� une guerre victorieuse pour
l'Allemagne, mais que lui avait impos�e la France,
Jalouse de recouvrer son ancienne h�g�monie mili-
taire et de reprendre la fronti�re du RM�, que Na-
pol�on 1er lui assura de 1808 � 1815. Napol�on III
fut entra�n� dans cette guerre par l'espoir de for-
tifier par la victoire son tr�ne, min� par les id�es
lib�rales et par ses propres fautes. De plus, comme
aujourd'hui, la France, en 1871, s'ent�ta, sous l'im-
pulsion de Gambetta, � poursuivre une lutte d�ses-
p�r�e,, � laquelle l'Allemagne e�t accept� de met-
tre fin � des conditions honorables. Naturellement,
le vainqueur montra ensuite" des exigences plus
grandes lorsque ses nouveaux efforts et sacrifices
eurent livr� sa rivale � sa merci.
N�anmoins, il serait,faux de croire que de la part
de Bismarck le trait� de Francfort n'ait �t� qu'une
brutale application du droit du vainqueur. En de-
hors de quelques cantons que le mar�chal de Molkte
exigea pour des raisons strat�giques, l'Allemagne,
en 1871, n'imposa � celle-ci que la restitution d'an-
ciens territoires allemands. Nul, en effet, n'ignore
que, sauf Metz, devenue fran�aise, sous Henri II,
efl 15S2. L'Alsace et la Lorraine ne furent r�unies
� la France, par 'droit de conqu�te, l� premi�re
qu'en 1648, par Louis XIV ; la seconde, en 1766, par
Louis XV .En exigeant, � la suite d'une guerre
juste, le retour de ces provinces � la patrie germa-
nique, Bismarck se montrait fid�le � un id�al pa-
triotique d�j� ancien chez lui. Quand, par exemple,
en 1867, Napol�on III offrit � la Prusse le con-
cours de 300,000 hommes pour l'aider � arracher
� l'Autriche 8 millions d'Allemands, mais � la con-
dition que f�t c�d�e � la France la rive gauche du
Rhin, le chancelier de ter se refusa � ce march�, ne
.voulant pas, disait- '1, ali�ner un pouce de terre
allemande. On sait aussi, au reste, qu'un peu plus
tard, Napol�on III essaya d'obtenir de Bismarck
toute libert� d'annexer le grand-duch� de Luxem-
bourg, puis la Belgique enti�re. Ainsi e�t remport�
son dernier succ�s la politique traditionnelle de la
France de s'agrandir aux d�pens dee Pays-Bas,
politique qui a fait perdre � notre pays toute la
Flandre, dite fran�aise, sans parler d'autres r�gions
encore : Artois, Cambr�sis, etc.
Apr�s le point de vue politique et diplomatique,
lequel Justifie � l'Allemagne la possession du ter-
ritoire alsacien-lorrain, examinons l'argument dont
se pr�vaut la France, savoir la sympathie pour elle
de la population alsacienne-lorraine et sa pr�ten.'
due volont� de retourner au pays, dont depuis 1648
elle partagea les destin�es.
En 1871, lors du trait� de Francfort, la grande
majorit� des Alsaciens-Lorrains �tait profond�ment
attach�e � la patrie fran�aise, malgr�.les opposi-
tions de race et de langue, car il n'est pas absolu-
ment vrai que des races diff�rentes ne puissent vi-
vre unies sous la m�me nationalit� : l'exemple de
l'Autriche, da la Suisse, de la Belgique est l� pour
.prouver le contraire. Il importe aussi de remarquer
que l'Allemagne, jusque-l� non unifi�e, et devenue;
souvent le Jouet de P���-anger, n'avait pu constituer
un centre d'attraction nationale pour des provinces
qui lui �taient cependant apparent�es par la race,'
la langue et m�me les traditions historiques, un mo-
ment Interrompues.
La situation depuis 1871 a cess� d'�tre telle.
L'Alsace-Lorraine.offrait d�j� un terrain favorable �
l'assimilation allemande, du fait seul des affinit�s
naturelles.
Les statistiques prouvent que la population alsa-
cienne-lorraine se rattache � l'Allemagne bien plus
qu'� la France. Sur 1,874,000 habitants, 204,000
seulement ont pour langue maternelle le fran�ais. 11
y a aussi 400,000 Allemands non originaires d'Alsa-
ce-Lorraine, et qui ont remplac� les Alsaciens-Lor-
rains �migr�s, apr�s 1871.
5 Certains cantons de race fran�aise, sur une popu-
lation de 120,000, en comptent 20,000 qui parlent
l'allemand.
Dans le milieu alsacien-lorrain qui y �tait pr�pa-
r� par la race et par la langue, la germanisation a
fait d'�normes progr�s, nonobstant certaines diffi-
cult�s. Par des mariages avec des. �l�ments
�allemands et aussi par les int�r�ts �conomi-
ques, les Alsaciens-Lorrains se sont sentis de
plus en plus rattach�s � la patrie allemande. Us en-
tendent d'ailleurs constituer un Etat autonome par-
mi les autres Etats conf�d�r�s. C'est ainsi que l'or-
ganisation allemande, accus�e si souvent de rigi-
dit�, concilie tr�s bien l'unit� et la diversit�, com-
me l'autorit� et la libert�. Le sentiment alsaclen-
�,-.', lorrain, d'essence bien plus allemande que fran-
�aise s'est manifest� � l'�vidence, d�s avant la
guerre, dans les �lections. C'est ainsi qu'en 1911,
les chefs du parti protestataire furent compl�tement
battus. Tout r�cemment, les pr�sidents des deux
Chambres alsaciennes-lorraines ont solennellement
proclam�, au nom du pays, la volont� des Alsaciens-
Lorrains de poursuivre en paix leur libre �volution
dans l'Empire dltmand. Il� ont souhait�, pour la
paix g�n�rale, que le monde entier prit acte de ce
que l'Alsace-Lorraine s'oppose � ce que la guerre
se poursuive soi-disant pour sa lib�ration.
Les Fran�ais, entr�s � Mulhouse en 19i�, rest�-
rent fort �tonn�s de l'accueil plut�t froid qui lour
fut fait par la population, en dehors d'un certain
cercle bourgeois et protestataire.
Adtre d�tail significatif. Il y a peu de jours, le
ministre fran�ais, Thomas, revenant de St-P��ers-
bourg, se montra favorable � un referendum alsa-
cien-lorrain sur la question de la r�union � la Fran-
ce ou du maintien de la situation actuelle. Le mi-
nistre fran�ais avait soin d'exclure du referendum
les 400,000 Allemands immigr�s en Alsace-Lorrai-
ne, mais il exigeait que les Alsaciens-Lorrains ayant
immigr� en France participassent � cette consulta-
tion �ventuelle! Eh bien! malgr� ces conditions si
favorables, le pr�sident du Conseil, M. Ribot.vient
de repousser, au S�nat, l'id�e d'an semblable refe-
rendum. C'est que les hommes politiques fran�ais
ne peuvent ignorer quel en serait le r�sultat n�ga-
tif pour eux.
Mais, si certains �crivains et politiciens nationa-
listes et chauvins, continuent � vouloir tromper la
France et le monde, ne reculant pas devant te fleuve
de sang que co�terait te poursuis* de la guerre, en
vue d'un-but contraire au v�ritable sentiment des
Alsacien^Lorrains, n'est-il pas du devoir des es-
prits impartiaux et sp�cialement des neutres, de
s'opposer � tant de ruines et � tant de meurtres,
en �voquant, sans pr�jug�s ni passions, la simple
r�alit� des faits? Ainsi conclut dans le � Nieuwe
Rotterdamsche Courant � l'auteur des articles si
remarquables que noua venons de r�sumer. Ayant
s�journ� en Alsace-Lorraine et nous �tant trouv� en
relations tr�s intimes avec nombre d'habitants de
cette contr�e, nous ne pouvons que confirmer de
notre exp�rience personnelle les constatations du
Journaliste hollandais. Il y � plus de quinze ans
d�j�, nous avons trouv� la plupart de� Alsaciens-
Lorrains tr�s attach�s � leurs affinit�s ethniques
et linguistiques, d�sireux de garder, dans la patrie
allemande, leur juste autonomie r�gionale, leurs
dialectes., leurs m�urs, leur.:rAysi�^omife:moi3leJ
le tout si caract�ristique de pays-fronti�re et non
sans analogie avec la situation de la Belgique.
Hunanus.
trionales. �galement les Russes c�dent. Dopait 1*
Sereih jusque dvns l�s Carpathes bois�es, nous
sommes en progression sur une �tendue de 250 Id-
lom�tres. Nos corps d'arm�e victorieux ont conquis
la travers�e du Serein au sud de Tarnopol, Pr�s de
Trembowla, des attaques en mksse isol�es des Rus-,
ses ont �t� refil�es. Podhajce.'iHalicz et la ligne de
Ui Bistrilza-Soltrtmnska sont d�pass�es. Jusqu'�
pr�sent, le butin ne peut �tre&valu�, Plusieurs di-
visions annoncent chacune ifi�O prisonniers, de
nombreux canons lourds jusq^aux plus gros cali-
bres, des trains is chemin detyr remplis de vivres
et dff projectiles, des trains blind�s et des automo-
biles des tentes, des boraqumhits et toute esp�ce
de mat�riel de guerre ont �i� captur�s et attestent
la retraite pr�cipiter de l'en rate,*
Front d'ann�e du g�n�ral colonel
archiduc i pseph :
L'aile septentrionale s'es fomte au mouvement
commenc� au sud du Dniesl $out le long du front,
vigoureuse action de l'adver jure. Des deux c�t�s de
la Bistritza et au sud du tfJ� de Toelgyes, des
pouss�es russes ont �t� re, p?s. Au feu s'accrois-
sant entre la voil�e' du Tw it et celle de la Puina,
ont succ�d�, sur un large s teur, des tentatives ef-
fectu�es par les Russes et % Roumains, de s'�lan-
Wout, notre action de
fins ses tranch�es; l�
~\efoul�. De nouveaux
ice matin.
est � l'attaque. Piesque
d�fense a retenu l'ennemi
o� U en est sorti, & a et
combats se sont d�cha�n�s
Groupe d'arm�e du ffelmarecnai g�n�ral
� von Mac �sen[
Le long dff la Puina et d \ei eth, la latte d"artil
ierie �'est �galement acet
�jusqu a une vigueur
Us d'assaut russes et
tiaque a plusieurs re-
prises; Us se s�rudc^J� es dans notre feu.
considerable. Des d�tache
oumains se sont port�s a
Front en 1 edoine:
Pos d'action de quelque vergure.
Suri
BERLIN,-24'juillet
De nouveaux succ�s ~�e
ciel ;
ous-marins autour de
l'Angleterre : 26,000, toim- de jauge. Parmi les
navires coul�s figuraient\
charge avec pleine car gais
vois. Un des navires coul
p�trole. La cargaison d�s t
stai�e. I
BERLIN, 24 juillet.
Nouveaux.succ�s sous
fronc�
lien o
}x grands vapeurs de
torpill�s hors de con-
�oit un chargement de
es n'a pas pu �tre con-
fciel :
ns �ms la M�diterra-
n�e : 9 vapeurs et 7 voilu jugeant environ 35,000
tonnes. Parmi ceux-ci jr'-wf le \\apzur arm�
BaVnr arm� ita-
'Bia�cK T"lS loln�s):-ch�tgt
de 4,800 tonnes de coton, �g�nati�n de l'Am�ri-
que, les vapeurs armes
ai
LA,GUERRE
mmmmmmB Blflctels
ALLEMANDS
BERLIN, 24 juillet. � Officiel da soir :
Violent feu d'artillerie en Flandre.
En Galicie orientale nous poursuivons l'adver-
saire qui recule, sur un large front entre le- Sereth
et les Carpathes. Dans les Carpathes U y a eu des
combats durant toute la fourn�e dans les vall�es de
Susita et de Putna, qui procur�rent quelques avan-
tages locaux � l'ennemi.
BERLIN, 24 juillet. � Officiel de midi :
Th��tre de la guerre � l'ouest.
Groupe d'arm�e du leld-mar�chal g�n�ral
prince h�ritier Buppreoht de Bavi�re :
La bataille d'artillerie en Flandre continue �
s�vir jour et nuit avec une intensit� qui n'a jamais
�t� atteinte. Les pouss�es de reconnaissance contre
noire front se multiplient. Entre le canal de La
Bass�e et Lens, le vif feu persiste; des deux c�t�s
d'Hulluch, toutes les entreprises de reconnaissan-
ce de l'ennemi sont rest�es sans succ�s.
Groupe d'arm�e du �ronprins allemand:
Au Chemin-des-Dames, les Fran�ais ont attaqu�
de nouveau pr�s de Cerny, la 13e division d'infante-
rie rompue au combat, laquelle, comms jusqu'�
pr�sent, n'a pas perdu un pied de terrain des posi-
tions gagn�es par elle par l'attaque. Le 5$e r�gi-
ment d'infanterie, form� de soldats de la Westpha-
lie et de la Lippe, a repouss� dans ces derniers
temps 21 attaques fran�aises. Sur la rive droite de
la Meuse, des r�giments badois ont p�n�tr� le 22
juillet dans le bois des Cauri�res, puissamment for.
lif�� ont inflig� de lourdes pertes � l'ennemi^et
sont rentres avec de nombreux prisonniers*-
Th��tre de la guerre � l'�st.
Tout le front entre la mer Baltique et la mer
Noire se trouve sous le signe de combats acharn�s
st de grands succ�s des armes aUemandes^et coa-
lis�es.
Groupe d'arm�e du feld-mar�chal g�n�ral
Prince Leopold de Bavi�re:
Aupr�s du groupe d'arm�e du g�n�ral-colonel von
Eichlwm, les'Russes ont attaqu� pr�s de Jacob-
stadt, aussi vainement, apr�s que le matin une at-
taque sur une large ligne avait �t� enray�e d�s son
d�clanchemcnt par notre feu de destruction. Au sud-
ouest de Dunabourg, apr�s une vigoureuse action
d'artillerie, ils ont lanc� � cinq reprises six divi-
sions, profond�ment mass�es, contre nos lignes, qui
ont �t� maintenues totalement. Apr�s d'�pres corps-
�-corps, l'adversaire a d� c�der avec des pertes
�normes. Pr�s de Krewo �galement, les Russes se
sont �tantes de nouveau � l'assaut dans la m�tin�s
sur une largeur de 5 kilom�tres; Us ont �t� repous.
ses. Le village de Krewo est de nouveau en notre
pouvoir. Au total, l'ennemi a attaqu� au sud de
Smorgon avec 8 divisions, dont les r�giments ont
tous pu �tre constat�s par des prisonniers et de�
morts sur le front; des d�bris seuls sent retourn�s.
Groupe d'arm�e du g�n�ral-colonel von ooehm-
Ermolli : L'action strat�gique de nos op�rations
dans la Galicie orientale devient de plus en pius
formidable, devant le front des Carpathes septen*
(3074 tonnes), charg�s di Inerai d'Alger vers
l'Angleterre et le � City of ' ibridge � f3844 ton-
nes) charg� de marchandiscijverses d'Alexandrie
� destination de Liverpool.
AUTRICft
VIENNE, 24 juillet
Th��tre tie ia g e � l'Est.
Groupe d'arm�e du G( al-Feldmar�chal
Prince Leopold
La victoire � l'ouest de
sistance russe entre le Sere
des Tartares. Des troupes
la rive orientale du Sert:>h,
Les masses russes qui fur�
Bavi�re :
\opol a bris� la r�-
ip�rieur et le d�fil�
(mandes ont atteint
tord de Trembowla.
t�es sur eux en cet
endroit ne purent changer < 'en la situation. Des
divisions austro-hongroises
se en combattant la r�gion,
c�t�s du Dniester les AU\
ont pris de l'avance sur to
pitation des �v�nements i
ble d'�valuer le chiffre dpi sonniers et du butin
s �
WUberforce
lemandes ont d�pas.
Podhajec. Des deux
talonnant l'ennemi,
front. Vu la pr�ci-
t toujours impossi-
de tout genre, d'examiner
les Russes ont d� aban 1er sur place en �va-
ie recueillir tout ce
du combat.
bel-g�n�ral,
ger ses arm�es bat-
r�Hfr�s secteurs du
vue d'envergure va-
que
cuant, quasi m panique, la
front d'arm�e du
archiduc Jph
C'est avec une opini�trtfiemarquable que la
direction russe cherche �
tues en Galicie orientale
front par des tentatives d
ri�e. Dans les Carpathes cm devait �tre d'abord
atteint par des pouss�es p Hes. A l'angle des
Trois-Pays et dans la r�gie 'e T�lgyes entre les
vall�es de Casinu et de la F i, nous avons repous-
s� plusieurs attaques de etnre. Au nord de la
vall�e de la Putna> les Rtf unis aux bataillons
roumains, ont de nouveau te � l'attaque, le ma-
tin.
Front d'arm�e du imar�chal g�n�ral
von Kackien :
En territoire roumain dmaques russo-roumai-
nes se sont d�j� �croul�es* le feu de notre ar-
tillerie.
Th��tre de la gtre italien.
Sac le haut- plateau du Go pr�s de Vodice, les
canons ont d�ploy� de ten � autre une grande
activit� des deux c�.�s.
Th��tre de la gu� au Sud-Est.
Pas d'�v�nements partikrs.
TURi
CONSTANTINOPLE, 2fflet :
Front du Caucase : i
Dans le courant de la ji�e du 22 juillet; les
Russes ont essay� d'aitaqnhec des d�tachements
plus consid�rables que d\tudet nos lignes de
couvertures sur plusieurs nis du front. Toutes
les tentatives se sont bris� ians notre feu. Sinon
rien d'important.
B^LG�S
SOF2.4, 24 juillet
Front en Mac�doin
A l'est du lac de Pr.'spa eu violent d'artillerie
persiste sur les montagnes
d�tachement de reconnais
marcher de Pavant, mais ut repouss� -par notre
feu. Sur la rive droite duf dar, pr�s d'AUschalc
Mahle et � la Strouma inf�re, escarmouches ent-
ire d�tachements de senti*.
Sur le restant du Iront, je activit� combattive^
la Cervena Slena, un
e ennemi a tent� de
Front eu **�uxuume :
De Mahmudia � Isaccea la fusillade entre postes
a �t� assez anim�e par endroits. Violent feu d'ar-
tillerie pr�s d'isaccea et de Gakdz. Violent feu
d'artillerie an Sereth, dans le secteur occup� par
nos troupes.
SOFIA, 24 juillet :
Front en Mac�doine :
Dans' la courbe de la Cerna, feu roulant pendant
de brefs moments, � l'est de la Cerna et dans la
r�gion de la Moglena. Dans la direction de Kowel,
des d�tachements �rfaireurs ennemis, ont essay�
d'avancer apr�s une violente pr�paration d'artille-
rie. Ils ont �t� chass�s par notre feu. Au sud de
Gewgheli feu roulant asset fr�quent. A la Strouma
inf�rieure, un bataillon anglais s'est avanc� la nuit
en plusieurs colonnes successives, avec an- esca-
dron de cavalerie, pr�s du village de Homandos au
sud de Serras, contre nos postes avanc�s. Les An-
glais essay�rent.dans une pouss�e violente,de chas-
ser nos postes avanc�s de leurs positions, mais Us
furent tourn�s par nos d�tachements et 'quoiqu'ils
eussent re�u de nouveaux renforts,forc�s � se reti-
rer en d�bandade sur la'rive droite de la Strouma,
apr�s un corps-�-corps acharn� et un combat de
grenades � main.
Les perles de l'ennemi sont assez consid�rables.
Front en Roumanie :
A la Strouma inf�rieure, entre Mahmudi et Ga-
latz, feu d'artillerie assez faible et feu d'infanterie
pr�s de Prislav� � l'est de Tulcea,
FRAft�AI�
PARIS, 23~juHlet. � Officiel de 3 h. p. m. :
Des attaques ennemies accompagn�es de violents
bombardements ont continu� dans la soir�e d'hier
sur les plateaux en avant de Craonne.�ux Casema-
tes, l'ennemi, � la suite de tentatives nouvelles ex-
tr�mement violentes, a r�ussi � p�n�trer dans noire
premi�re ligne. Contre-attaque aussit�t avec vi-
gueur, il n'a pu en conserver qu'une faible partie.
Sur la Californie, la lutte n'a pris fin qu'� une heu-
re avanc�e de la nuit. Malgr� tous ses efforts, l'en,
nenii n'a pu nous d�loger du plateau. Nos troupes
ont repouss� toutes les tentatives dirig�es sur la
tranch�e de soutien qu'elles occTipent en entier.
Canonnade intermittente en divers points du front.
PARIS, 23 juillet. � Officiel de U h. p. m. :
A l'est de Cerny. nous avons r�alis� quelques
progr�s au cours d'une puissante op�ration et fait
des prisonniers. Dans la r�gion Hurtebise-Craonne,
le bombardement continue toujours tr�s violent sur
nos positions, principalement sur le plateau de Ca-
-ttfemiej�Aucune action A''infanterie. La ville de
Reims a re�u 850 obus au cours de la journ�e. En
Champagne, l'ennemi a prononc� la nuit derni�re
une attaque sur nos tranch�es au nord-ouest du
Mont Cornillet. Il a �t� compl�tement repouss�
apr�s un vif combat. Nos batteries se sont montr�es
tr�s actives sur les organisations ennemies de la
r�gion de Moronvillers. Canonacds Intermittente
sur le reste du front. Une pi�ce ennemie � longue
port�e a tir� ce matin une centaine d'obus sur la
r�gion au nord de Nancy. Pas de victimes. Les d�-
g�ts sont insignifiants. En repr�sailles, nous avons
ex�cut� un tir efficace sur les usines de Ch�teau-
Salins.
RUSSE
PETROGRAD, 23 ftdltet. � Officiel :
Front � l'Ouest:
Au sud-ouest de Owin&k, canonnade r�ciproque.
Dans la direction de VUna, pr�s de Krewo et plus
vers le nord, nos troupes ont pris l'offensive et ont
occup� une partie des positions ennemies �tablies
au sud du secteur de Tsari-Nogoesji. A certains en-
droits, elles ont p�n�tr� dans les positions ennemies
sur une profondeur de trois versies et ont fait pri-
sonniers plus d'un millier de soldais allemands.
Le manque de r�sistance et' le mauvais moral de
quelques-uns de nos d�tachements commencent �
influencer nos op�rations. H convient de louer la
vaillance des officiers qui laissent leur vie en es-
sayant de ramener les masses au devoir.
Sur !a Sereth sup�rieure, depuis Zalocz jusque
Tarnopol, canonnade r�ciproque. Au sud de Tarno-
pol, pr�s de Borezowiiza-Welka,l'ennemi nous bom-
barde violemment.
Entre la Sereth et la Zlota-Lipa, l'ennemi conti-
nue � nous attaquer; il a occup� les villages de
Nastasof et de Wienixnva, sur la Sirype, � l'ouest de
Slaventin. Le lieutenant-colonel Dold, chef de l'�-
tat major d'une de nos divisions, a �t� tu� tandis
qu'il essay�t de r�tablir l'ordre aupr�s de ses
troupes.
Front en Roumanie :
Dans la direction de Kesdi-Vazarhely, de Focsani
et de Bra�la, canonnade,
ITALIEN
ROME, 23 juillet. � Officiel .
Entre Chiese et l'Astico, la grande activit� *
amen� quelq�es engagements qui se sont termin�s
en notre faveur.
Dans la vall�e de l'Avisio, nos batteries ont pris
sous un violent feu la position ennemie �tablie sur
le Monte Oarmonicu.
En Carinthie, de fortes patrouilles ennemies, pri-
ses sous le feu de nos mitrailleuses sur l� Monte
Granade (Alta Dogno) et sur le Rombon (Alto
Seebach), ont �t� rapidement mises en fuite.
Des groupes de travailleurs arm�s ont �t� pris
sous notre feu entre Dernsitz et Malborghetto, dans
la vall�e de Fella; Us ont �t� dispers�s.
Dans divers secteurs du front des Alpes Julien-
nes, la canonnade ennemie a provoqu� une �ner-
gique r�ponse de nos batteries.
La nuit derni�re, malgr� les difficult�s et les me.
sures de d�fense de l'ennemi, nos avions ont effi-
cacement lanc� des bombes sur des batteries autri-
chiennes post�es sur la Hermada et sur les voies
ferr�es entre Opcina et Gravobica.
ANGLAIS
LONDRES, 23 juillet. � Officiel ;
Au sud d'Avion, nous avons prononc� une heu-
reuse op�ration locale; nos troupes ont atteint lev
objecta et ont subi des pertes minimes; elles ont
fait un certain nombre de prisonniers, dont 51 ont
d�j� �t� ramen�s dans nos ligues.
La nuit, nos troupes ont attaqu� les positions en-
nemies �tablies au sud d'Havrincourt et dans la*
environs de Bullecourt et de Hollebeke.Nous avons
fait des prisonniers.
Suivant des informations compl�mentaires, au
cours de t'attaque ex�cut�e aujourd'hui � l'aube au
sud d'Avion, nos troupes ont p�n�tr� dans les posi-
tions ennemies sur un front de 600 m�tres et sur une
profondeur de 300 m�tres. Outre les prisonniers que
nous avons faits, nous avons inflig� d'importantes
perles aux Allemands et fortement endommag� leurs
positions.
Ce matin, nous avons aussi attaqu� efficace-
ment une ferme que l'ennemi tenait solidement �
l'est d'OostiavCrne et nous avons fait des prison-
niers.
Hier, l'activit� a�rienne a �t� grande de pari at
d'autre; les combats se sont succ�d�s sans rel�che.
Nos aidons, collaborant avec notre artillerie, ont
fait une excellente besogne. Nous avons lanc� plus
de trois tonnes d'explosifs sur des champs d'avia-
tion ennemis, des d�p�ts de munitions et des voies
ferr�es; il a �t� observ� que les explosions ont
donn� de bons r�sultais. Neufs appareils allemands
ont �t� descendus au cows des combats a�riens et
quatre autres ont �t� avari�s. En outre, un de nos
canons de d�fense a forc� un avion ennemi � atter-
rir et a descendu an ballon captif allemand, qui est
tomb� en flammes. Neuf de nos appareils ne sont
pas rentr�s. !*<�3i
L'attaque a�rienne contre Harwich.
LONDRES, 23 jv�ilei. � Officiel ;
Une escadrille d'avions ennemis, compost�e de-15
� 20 appareils, s'est approch�e dimanche matin,
vers S heures, de Felixiown et d'Harwich.Quelques
bombes ont �t� lanc�es. Le violent feu des batte rie s
de d�fense a mis en fuite les avions ennemis, dont
une partie est vol�e dans la direction d'Essex vers
ta cote, o� notre artillerie, le long de tout le lit-
toral, a vigoureusement cartonn�. Les avions enne-
mis se sont, retir�s sans jeter d'antres bombes. Ils
ont �t� poursuivis au-dessus de la mer et ont d�
accepter le combat avec nos aviateurs. Les condi-
tions atmosph�riques n'ont toutefois pas �t� cl�.
mentes, rendant impossible l'observation. Jusqu'�
pr�sent, on compte 8 morts et 24 bless�s, victimes
de l'attaque.
Derni�res D�p�ches
Ir�cxoulemsnt-cusse nu iront de l'e_st.
Rjrl�n, 24 juillet. � En Ga�lci� orientale nos
troupes n'ont cess� de poursuivre de pr�s l'ennemi,
le 23 juillet, de m�me que les Jours pr�c�dents.
La retraite russe prend sans cesse une plus grande
extension. Les'troupes russes en recul, n'ont m�me
pas su opposer une r�sistance s�rieuse le long du
Sereth au sud de Tarnopol. Ce n'est qu'� l'est du
Sereth qu'elles ont commenc� � se regrouper.Sur la
route de Trembowla � Nicolince � 20 kilom�tres an
sud de Tarnopol l'attaque de fortes masses enne-
mies, appuy�e par des automobiles blind�es a �t�
repouss�e avec des pertes extraordinairement for-
te� pour les Russes. Sur la route de Bourkamoff �
Podhajec, � 15 kilom�tres au sud de la ligne de
chemin de fer Kozowa-Tarnopol, la r�sistance' en-
nemie a �galement �t� bris�e. L'apr�s-midi du 23
juillet, nos troupes ont d�j� franchi sur un large
front la Lukawa, et ont atteint le soir, leurs ancien-
nes positions sur la Bistritza. Le point de croise-
ment de voies ferr�es de Halicz a �t� repris par
nos troupes qui ont franchi la Bisfcritza-Solotwinska,
Dans la nuit du 23 une forte pluie, suivie dans le
courant de la journ�e d'averses diluviennes, n'a
cess� de tomber. Le temps jacl�ent n'a pourtant
pas pu entraver la rapidit� de notre marche en
avant. Nos troupes qui avaient bivouaqu� sous la
pluie, sur te sol tout nu, poursuivent, fra�ches et
disposes comme aux Jours pr�c�dents, leur marche
en avant, et chass�rent avec leur ancien entrain
d'attaque, l'adversaire devant elles. Le butin en ca-
nons, mitrailleuses, lance-mines, wagons blind�s,
munitions et mat�riel de guerre est incalculable. A
la gare de Kozowa nous avons captur� environ 15
canons du calibre 28/30 cm. et dans la for�t au sud
de Lihiaiyn, 6 canons de 28 � 30 cm., ainsi qu'un ca-
non de voie ferr�e du plus lourd calibre.Dans le ter-
ritoire lib�r� une riche moisson et de grande quan-
tit�s de b�tail, abstraction faite des immenses d�-
p�ts de vivres ,sont tomb�s aux mains des troupes
victorieuses. Tandis queies arm�es russes reculent
sur un tr�s large front au sud-est, des divisions
russes lanc�es en avant r�pandent leur sang en
combats sans issue, au sud de Smorgon pr�s de
Krewo, au sud-ouest de Dunabourg et pr�s de Ja-
kobstadt. Sous l'effet de nos op�rations victorieuses
en Galicie orientale, le front qui s'�tend des Cai.'
pathes au Danube a �galement commenc� � bougep
le 23 juillet. Une attaque, pr�c�d�e d'un feu des-
tructeur extr�mement violent au sud d'Etzkany s'est,
�croul�e sous notre feu de destruction avec des per-
tes sanglantes pour l'ennemi. Au nord de Bistritza^
des deux c�t�s de La Catrinar, violent feu d'artil-
lerie ennemi, qui atteignit une grande intensit� vers
la soir�e. Des tentatives d'attaque au sud de la
vall�e de Susita au nord de la rente d'O�toz et do
Travila, eurent le m�me sort.
Au front roumain, l'activit� d'artillerie est plus
anim�e,notamment dans la Dobroudscha et � l'ouesb
du Danube, o� elle a d�g�n�r� de 3 heures � 3 h.30^
en feu roulant.Des attaques russes se sont �croul�es
sous notre feu de d�fense.Des troupes de cavalerie)
ennemie, ayant fait leur apparition pr�s'de Branistca,
elles furent prises sous notre feu d'artsl�er�e et dis-l
pers�es. Depuis 5 heures du matin, le 24 juillet, uni
feu roulant s�vit � l'embouchure du Rimnicul.
Vienne, 24"juillet. � Nos troupes ont poursuivi
l'ennemi en recul jusque tard dans ra nuit. Elles
sont en possession des faubourgs de Tarnopol. Lej
aviateurs continuent beaucoup � augmenter la con<
fusion dans les lignes russes, qui chaque fois qu miel
escadrille d'avions s'approche fuient t�te baiss�e
dans toutes les directions.. La gare do Tarnopol oi)