Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 13 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 29 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9s1kh0fv6t/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. || Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jaxv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner toutefois pour les tfeux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-^2.40 Frl.50-Mk 1.20 TIRAJnË : 75=G©0 par jour Le Bruxellois Rédacteur en Chef : Mafo cle SAI<M Journal Guotitlen Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS j ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. T.00 Nécrologie T.00 Annonces commerciales , 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 La grande ligne 0.-50 TIRAGE : 75.000 par jour II. Réflexions d'un Belge de Bon Sens Pourquoi et comment l'Allemagne peut-elle résister à une aussi fo>rmi-dia.ble coalition d'Etats qui comptent ensemble plus de 300 millions d'habitante? C'est parce que cette coalition n'était — au tréfonds des choses — qu'une combinaison malsaine, faite d'éléments aussi vils que dispa-ralbés : dépit, jalousie, envie, concurrent, intérêts personnels de gens irresponsables, soucis d'expansion territoriale. Et l'Italie se chargea d'y ajouter, dans l'opprobre de la plus basse des trahisons, la rancune <ju condottiere qui cadre si bien avec le culte de la vendetta. Comment, dans un pareil amalgame trouver lin peu d'unité, de cohésion, de sincère solidarité? L'Angleterre comptait si bien n'avoir ou'à recueillir les marrons, qu'après vingt et un mois de guerre, elle en est encore à tâcher d'organiser une armée — pour défendre l'Egypte et s'assurer, au nord de l'Inde, les territoires menacés par... la Russie.. Les généraux russes, étincelanta pandours — nous les avons vus de près — résument leur stratégie et leur tactique dans le maniement de la cravache qui leur sert, dompteurs de moutons, à pousser leurs hordes d'illettrés dans l'ouragan de fer. Les Italiens se demandent par quelle malédiction ils furent amenés à s'engager dans la bagarre au moment même où les Russes entreprenaient leur à jamais mémorable retraite en Russie — alors qu'ils les croyaient sur le chemin de Vienne; ils-otaient à Swidnik, qui est en Hongrie et pas bien loin de Budapest. Quant aux Françifïs, c'est à n'y rien comprendre. Leur aveuglement prend le caractère d'une irréductible cécité. Obstinés, buttés, comme inconscients, ils oint assisté à la faillite de la flotte de ia Grande-Bretagne qui, c'était une certitude, devait ravager les côtes allemandes dans temps justement nécessaire pour amener à due pression les chaudières de ses innombrables cuirassés et extraire de leurs trous de rats les cuirassés allemands. M.Winston Churchill l'avait solcnnelllement promis. Cottame pétrifiés, ils ont assisté, impassibles, à l'é-tt-oulement d'une bonne vingtaine <je places foi Ses russes. Les 500 kilomètres que les Russes >nt parcourus, à vive allure, avec la frontière autrichienne dans le dos, leur rappelèrent le gltiicjz iiteendic de Moscou par SU»-topohine. Déjà ils voyaient le dernier Allemand, à son dernier soupir, sur la glace de la Bérésina.Depuis un an que les Italiens, ayant enfin pris Gbrz, se promènent le long de l'I-scenzo les Français ne se lassent p«s de chanter « Le Pifferaro » : Vivent l'Italie, la paille d'Italie, le formage d'Italie, le macaroni... Me Briand courut mgme, de <n belle voix de baryton, le leur chanter à Rome. Et les Italiens furent bien contents, car, par dessus le marché, M. Briand leur promit du charbon anglais'à 119 fr. la tonne, rendu en rade de Gênes, au lieu de 120 fr. La retraite de Gal-lipoli sera célébrée en un monument que la. France offrira à la Grande-Bretagne pour faire pendant à la statue de Nelson, à Trafal-gar Square. C'est avec une émotion aussi sincère qu'ex-pamsive qu'ils apprirent que la Russie les autorisait à payer en son lieu et place les coupons des emprunts qu'ils eurent l'insigne honneur de lui consentir. Et il y a de quoi, car cela va dans les quiuzeà vingt milliardsJGom-me soulagement à la défense de Verdun, la Russie guerroie contre les Turcs quelque part, en Asie. L'Angleterre fait de même.Comment n'être pas ému devant tant de fraternel appui! L'Angleterre a poussé le souci de l'en-tr'aide jusqu'à promettre d'envoyer à SaJo-Que les troupes qu'elle attend du Canada et de l'Australie, sans parler des Portugais ses vassaux. Aussi, pour reconnaître tant de bienfaits, les Français ne se lassent pas de se faire tuer et d'envoyer en Amérique milliards sur milliards pour payer tout ce qui leur manque en raison surtout de l'occupation de la partie la plus riche de leur territoire, qui leur fournissait charbon, fer, blé et tissus. Ils ont en outre prié les Anglais de s'installer à Rouen, à Calais, au Havre et où il Teur plaît d'ailleurs, et'de s'y comporter comme chez eux. Y 'a-t-il moyen d'envisager une pareille aberration autrement que sous une forme plaisante ? Le peuple français ne cherchait pas la guerre, à l'encoutre du peuple anglais qui la désirait ardemment dans les conditions qu'il envisageait, lesquelles ne comportaient dans sa-pensée d'autre mise de jeu que son armée de volontaires, mercenaires; mais des forces cc-- cultes et sournoises dominaient la politique française. On n'a pas encore expliqué, que nous" sachions, pour quelles raisons mystérieuses M. Briand patronna si ardemment la candidature de M. Poimcaré à la Présidence. Qu'il y ait un pacte entre ces deux hommes, nul n'en doute, ma.:s quel fut ce pacte ?Etait-c'î la guerre? M. Poinoaré est Lorrain et suspect à ce titre. Tout à la veille de la guerre (fin juillet), il était à Saint-Pétersbourg et, jda toute évidence, il savait, en quittant la Russie, que ceile-ci préparait la mobilisation; il serait téméraire, presque absurde, de croire qu'il s'y employa dans un sens pacifique et la hâte extrême qu'il mit à regagner Paris témoigne de sa parfaite connaissance de la situation. Un reporter suédois qui interviewa m. Briand en 1916, résuma sCs impressions en disant que ce qui caractérisait l'attitude de m. Briand, d'ailleurs calme, avare de paroles, sans un mot désobligeant à l'égard de l'Allemagne, était un parfait cynisme. Rien ne cacire mieux avec toutes les mauitesoa©ion3 de l'esprit politique de ce socialiste-girouette. Nulle bourrasque jamais ne le démonta. Jamais il n'eut un mot qui pût engager son avenir politique; son calme est fait de mépris; il paraît avoir continuellement devant lui quelque « mare stagnante » qui plisse ses traits dans une expression de déjo«t. Cette fois, pourtant, il est démonté. Nul mieux que lui ne connaît la situation et nul ne l'apprécie mieux qu'il ne le fait. Le vin est tiré? On le boira ! Il n'est pas de ceux qui se dérobent, mais il n'est pas de ceux qui acceptent la responsabilité de la reculade et le discrédit qui s'y attache. Après tout, s'il voulut la guerre ou s'il l'accepta d'un cœur au rythme martelé mais égal, nul n'a pu s'en apercevoir ou le deviner, car jamais il ne s'est trahi et, jusqu'au jour où il sera renversé par un vote du Parlement, il restera gtoïque, stoïque devant le sang qui coule, devant les ruines qui fument, devant l'or qui fiut. Peut-être une main discrète mettra-t-elle un jour un crêpe à son chapeau melon; il pensera : va pour le crêpe. C'est un cynique. N'est-il pas stupéfiant de penser que le bien-être, l'avenir de tout un peuple, la vie de centaines de mille hommes puissent être mis en péril par les mauvais instincts de cet anarchiste, que rien ne prépara à la vie poli-tdque_ qui ne dut son accession au pouvoir qu'au hasard des circonstances, à sa facilité d'élocution, d'un homme dépourvu de toute responsabilité devant ce même peuple, et uniquement guidé par une soif de gloriole, quand ce n'est pas par le seul s eu ci de s'assurer une vie matérielle confortable aux dépens du trésor public? C'est là la tare du régime républicain opportuniste tel qu'on le conçoit ou du moins tel qu'on le pratique en France, où toute la machine gouvernementale n'est qu'une vaste intrigue, où le pouvoir change de mains avec une fréquence ridicule, où quelques hommes — toujours les mêmes — ne cherchent qu'à se nuire mutuellement, dût le pays payer les frais de la dispute, quelque formidables qu'ils puissent être.. Saint-Ange. LA GUERRE Conuspnïqisês ifiisleis ALLEMANDS BERLIN, 11 sept., midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest liront du Fetdmarécitai général Albert de Wurtemberg, Rien de nouveau. Front du Feldmaréchal Général PriiK» hériter Rupprecht de Bavière. A la grande attaqua anglaise du, 9 septembre ont succédé hier sOtr des poussées limitées mais prononcées vigoureusement sur la route Fozières-Le Sars et contre le secteur Gi^chy-Combles; elles ont été repoussées. Autour de Ginchy et au sud-est de cette localité, de nouveaux combats sont en cours depuis ce matin. A Longueval et dans le petit bois de Lev-ze (entre Ginchy et Combles) des tranchées avancées sont restées au pouvoir de l'ennemi dans les corps à corps relatés hier. Les Français ont vainement attaqué au sud de la, Somme-, à Belloy et à Vermandovillers. Nous avons reconquis certaines maisons de Berny occupées par l'adversaire le ô septembre et avons ]ait plus de 50 prisonniers. Front du Kronprinz allemand. Vif combat d'artillerie par intermittence à l'est de la Mev.se. Tiiéaire de la guerre à l'Est. Front du Feldmaréchal général Prince Léopoid de Bavière. Des deux côtés de Slara-G zeru-isycze, les Russes attaquant de nouveau et avec des forts contingents ont été refilés comme le jour précédent, en subissant des pertes sanglantes. Front du général de cavalerie Archiduc Ciiaries. Les combats entre la Zlota-Lipa et le Dniester, livrés le 7 et 8 septembre, se présentent comme une tentative des Busses qui ont cherché, en profitant du terrain acquis au 6 septembre, à percer le front par une poussée rapide vers Bursztyn et à se rendre maîtres en même temps de Râliez. La défense du général comte Bothmer, habilement dirigée et exécutée, a fait échouer cette intention. Les Susses ont subi des pertes extraordinairement lourdes. Dans les Carpathes, la situation en général est inchangée. Théâtre de ta guerre des Balkans Pas d'événements particuliers. — BERLIN, 12 septembre. — (Officiel.) — l'nver Pacha te ff. commandant suprême de l'armée et de ta flotta impériale osmanCs est arrivé au grand quartier général. autrichiens VIENSE, 11 septembre : Théâtre de la guerre à l'Est : Front roumain : Au nord d'Orsova nos troupes ont repoussé plusieurs attaques de l'ennemi. A l'ouest du bassin de Gyergyo et de Csik notre front a été quelque peu, retiré. Front du général de cavalerie archiduc Charles : De fortes attaques ont été vainement opérées par l'ennemi au nord de la vallée du Bistritz d'Or et de Rafalow. Sinon, aucun événement. firraéss tîu îeîdmaréchal-général prîace Lêopckl de Bavière î Sw le bas Storhod, l'ennemi a répété ses violentes attaques, oui se sont écroulées soit j>ar notre tir de harrr. je, soit dès la sortie de ses tranchées. Au restant du front, situation inchangée. Théâtre tîe îa guerre Italien Recrudescence d'activité italienne au front allant de l'Adige à la vallée de l'Appach, région dans laquelle nos positions en hauteurs subirent hier de vidleiu ■ jeux d'artillerie et explosions minières. Dans le secteur Mente Spin-Honte Testo, nous avons refoulé ta poussée de plusieurs bataillons ennemis. Au Pasubio l'ennemi pénétra dans notre ligne en deux points, fiMts en fut immédiatement rejeté par des ■ antre -attaque s, et nous laissa 68 prisonniers. Au mont Majo égali ment, échec d'une attaque de l'ennemi. Au restant du front du sud-ouest, continuation dans plusieurs s< teurs du duel d'artillerie, en majeure partie d'intensité modérée. AlieiHre lie ta uuerre auit-list. Aucun événement sv.r la Vojusa. tï iics CONSTA NTIN01 UE, 11 sept. — Le quartier général annonce : Refoulant l'ennemi, nous nous sommes en j arés de la hauteur au sud de Darbende, à ; frontière de Perse.Une attaque prononcée pi l'ennemi contre nos troupes a été repousse. Au front du Caucase, à l'aile droite, l'ennemi a prononça le 8 >:ptembre, sur le secteur d'Oglinout, après uni vive canonnade préparatoire, des attaques plusieurs fois répétées, qui ont été totalement repoussées. L'ennemi, qui occupait une pan • de la hauteur 2113 et cherchait à s'y mahii lir, fut refoulé par une contre-attaque. Arovs 'vous complètement regagné nos anciennes positions. Dans la nuit du 8 au 9 septembre et le 9 septembre, l'ennemi a déclanché une attao :e sur le secteur d'Ogh-nout avec environ S divisions. Il parvint au commencement à pu', cire pied dans un élément de nos position-., 7nais par la contre-attaque de nos troupe„, il en a été rejeté de nouveau en pleine débandade et en complet désordre. Nous avons maintenu complètement nos positions. L'abnl, ition de nos vaillantes troupes était au-dvsah > de tout éloge. Un détachement arme de ? Jrailleuses a opposé de la résistance dans sa position jusqu'au dernier homme. Ce n'es: qu près la mort de tous les défenseurs ;ua î''s i^troiIcusBs ont pu être capturécs par t'ènner.-ïi. De mima, dans un combat d'homme à homme, qui, s'est déroulé dans la plus avancée de nos positions, l'ennemi n'a pu. s'emparer que de quelques accessoires d'un de nos canons de montagne. Le reste a été maintenu en notre possession.Nous avons fait nombre de prisonniers, dont un capitaine et avons capturé une mitrailleuse et une quantité de fusils. Au centra et à l'aile gauche, des escarmouches favorables pour nous ont eu heu. Des autres fronts, pas d'événements d'importance à mentionner. L'ennemi a fait, le 8 septembre, une nouvelle attaque près de Dobncz, mais il a été de nouveau battu par les troupes ottomanes et celles des alliés. FRANÇAIS PARIS, 10 sept., j h. p. m., officiel ; Au sud de la Somme, l'ennemi a dirigé, au cours de la nuit, à plusieurs reprises de fortes attaques sur différents points de notre front entre Belloy-Cn-Santerre et Barleux. Ses tentatives, accompagnées de jets de liquides enflammés, lui. ont permis tout d'abord de prendre pied dans une de nos nouvelles tranchées. Une contre-attaque vigoureuse de nos troupes nous a rendu tout le terrain momentanément occupé par l'ennemi. Nous avons pris h mitrailleuses. Au sud-ouest de Berny, à l'est de Denié-court et au sud de Vermandovillers, les attaques ennemies à la grenade lancées sur nos positions après de violents bombardements, ont-tdonné heu à de vifs combats. L'ennemi a été rejeté sur toute la ligne dans sas tranchées de départ et a subi des pertes graves. Sur la rite droite de la Meuse, à la suite de la brillante action engagée hier par nous à l'est de Fleury, 100 prisonniers sont tombés entre nos mains, ce qui porte à 300 le chiffre total des ennemis que nous avons capturés dans cette affaire. Une attaque ennemie sur les positions que nous avons conquises récemment à l'ouest de la route du fort de Vaux, a échoué sous nos tirs de barrage et sous les feux de nos mitrailleuses.Aux EpargCs et en furet de Paroy, des coups de main ennemis n'ont eu aucun résultat.PARIS, 10 sept., 11 h. p. m., officiel : Au sud de la Somme, l'ennemi a attaqué ■par deux jois nos tranchées au sud-ouest de Berny. Ses tentatives ont subi un échec complet. Notre artillerie s'est montrée active au cours de la journée sur l'ensemble du front de la Somme. Aviation : Dans la journée du 9 septembre, nos avions ont livré au-dessus des lignes ennemies 40 combats, au cours desquels l'aviation ennemie a subi des pertes sensibles. Sur le front de la Somme, l'adjudant Dorme a abattu son neuvième avion ennemi, qui est tombé près de Beaulencourt (sud de lia-pauma). Quatre autres appareils sont tombés désemparés, l'un dans la région de la Maisonnette, les autres au nord et à l'est de Félonne. Sur le front de Verdun, un avion ennemi, mitraillé de 3 obus, s'est écrasé sur le sol prrès de Dieppe, un autre s'est abattu sur las premières lignes ennemies près de Vau-quois (Argonne). Dans la nuit du 9 au 10 septembre, une cle nos escadrtUes a lancé jSO bombes sur les ga-1 rcs et les dépôts ennemis dans la région de Ghavny. Plusieurs appareils de cette escadrille ont effectué deux fois la trajet de leur terrain d'av ation au lieu du bombardement. La même nuit, 18 de nos avions ont lancé de nombreux obus sur les établissements militaires de la région au sud da Péronna. De nombreux incendies ont été constatés dans les endroits bombardés. RUSSES PETROGRAD, 10 septembre. — 7 avions allemands ont survolé la région de la ligne ferrée Kowel-Rositsch. Notre capitaine aviateur Easakow a dirigé le combat contre deux avions et les força à disparaîtra dans la direction ouest. Un des deux s'est éloigné en laissant derrière lui une longue traîné,e de fumée. Le 9 courant le. courageux commandeur de régiment le colonel Labadoui est tombé dans la région du fleuve Gorozalka supérieur. Dans les Carpathes boisées nous avons fait prisonniers dans les■ combats du 31 août jusqu'au 6 septembre inclus 15 officiers et 1,889 soldats; deux canons de montagnes, 26 mitrailleuses, beaucoup de fusils, grenades à main et cartouches ont été capturés. italiens ROME, 11 septembre. — Au front sud du ! Tyrol, grande activité de l'artillerie ennemie. Petite-s attaques vainement opérées contre nos positions de la Malga Zugna (vallée de Brand), du haut plateau d'Asiago et du Gauriol (A Visio ). Dans la région de Tolnicin, l'ennemi tenta hier, après un violent lancement de bombes, de pénétrer dans nos tranchées de Dolje, mais fut immédiatement refoulé. Sur le bas Isonzo, canonnades et lancement de bombes de part et d'autre. Quelques projectiles tombèrent sur Gôrz, Itomans et Mon-falcone sans y causer de dégâts. Des aviateurs ennemis ayant jeté des bombes sur nos positions de la vallée de Suganà, y ont blessés deux soldats. nainmnir1 Dernières Dépêchés Les navires turcs en Roumanie. Vienne, 9 septembre. — Comme l'annonce de Constantinopie la « Correspondance Politique », les ejutontes roumaines commencèrent à saisir, après la déc!-aration de guerre à l'Autri-ciie-Hcmgrie et malgré les relations pacifiques existant encoie avec la Turquie, tous les vapeurs et voiliers turcs dans les porta roumains. Cette attaque rapace n'a réussi que très partiellement, attendu, qu'à l'exception de quelques voiliers, tou6 les navires turcs ont échappé grâce à la corruptibilité des agents roumains.Impression produite en Russie par l'offensive bulgare. Copenhague, 11 septembre. — Considérant la gravité de la situation au front roumain, le Tsar va présider d'iai quelque tempe un grand conseil auquel prendront part des officiers roumains. Ceux-ci, au nom de leur Roi, comptent rappeler à la Russie sa promesse de préserver Bucarest des attaques d'aviation allemandes par l'envoi d'avions russes, et de mettre à la disposition de la Roumanie des contingents de troupes russes suffisants pour préserver le pays d'une invasion. On mande de Bucarest que la population y eat prise de panique vu l'avancement continuel des Bulgares-Allemands, et qu'après la chute de Tutrakan les autorités y ont fait le nécessaire pour évacuer le3 archives. La famille royale également se tient prête à se réfugier en Russie; de nombreuses familles riches ont déjà quitté la ville; en revanche la classe prolétaire envisage les événements avec tranquillité. Ftïels du dernier raid des zeppelins sur l'Angleterre. La Haye, 11 septembre. — Un article du « John Bull » tourne en dérision les communiqués officiels anglais relatifs à l'attaque des zeppelins, et engage ces messieurs à apprendre à mieux additionner avant de passer à la publication de leurs listes. Il affirme qu'on peut franchement multiplier par dix les chiffres indiqués en dernier lieu, et que des bombes sont tombées sur un gra-nd dépôt de tanks (réservoirs). Il fait allusion au récit de la femme du pasteur de Norfolk, laquelle relate dans le « Truth » que certaines villes du littoral, telles que Norfolk et. Suffolk, sont entièrement détruites. L'auteur demande pourquoi on tient ces faits s°u& silence, de même que ceux récemment survenus dans la mer du nord et dans le Firth of For th. « Naturellement, conclut-il, Balfour prétendra n'en rien savoir; mais nous sommes au courant de la situation. » La situation en Grèce. Athènes, 11 septembre. — Des inconnus ont tiré hier des coups de feu sur l'ambassade de France au moment où les délégués de l'Entente y conféraient, entre eux. M. Zaïmie s'en excusa immédiatement auprès de l'ambassadeur français Guillemin, lequel accepta les excuses, mais sans considérer l'affaire comme étant à classer. Athènes, 11 septembre. — (Agence Reuter.) — Les délégués des puissances de l'Entente ont ïPncîu visite à M. Zaïmis et lui ont exposé les conditions auxquelles" ils passeraient l'éponge sur l'incident : 1) châtiment des auteurs de l'attentat sur l'ambassade de France; 2) châtiment des fonctionnaires dont le manque de surveillance a favorisé l'attentat; 3) licenciement immédiat des réservistes à Athènes ainsi qu'en province. M. Zaimis a répondu que son gouvernement ferait le nécessaire et donnerait les ordres vou- i lus. Athènes, 11 septembre. — Le baron Schenk ainsi que 34 autres Allemands et Autrichiens se sont embarqués sans incident à bord du vapeur « Marguerite « à destination de Ka-walla, d'où une automobile doit les transporter à Drama et à Oxilar. Les Allemands résidant à Janina et contraints de quitter la- Grèce ae sont pas arrivés à Athènes. Le roi de Wurtemberg nommé feld-niaréehaî, Berlin, 11 septembre. — L'Empereur a fait remettre 1 ebâton de maréchal au roi de Wur temberg à Stuttgart. Le ministre roumain des finances à Londres. Paris, 11 septembre. — Le « Matin » annonce que .le ministre des finances roumaines, M. Contmescu est arrivé à Boulogne, où il s'est embarqué pour Londres. Nouvelles do Russie. Stockhlom, 11 septembre. — D'après le « Rousskoie Slovo » M. Bark, ministre des finances, serait gravement malade et serait obligé depuis une semaine déjà à garder le lit. D'autre part le « Stockholms Tidningen » apprend de son correspondant à Pétrograd que la position de M. Stùrmer est considérée comme ébranlée et qu'il faut compter avec sa démission éventuelle. On mande encore de Pétrograd que suivant le « Rjetc-h » de nouvelles et graves émeutes ouvrières auraient eu lieu à Odessa. Le chef de la police et plusieurs de ses agents y furent grièvement blessés. l'énervement à Bucarest. On mande de Stockholm, 11 septembre, que la, nouvelle de la chute de Tutrakan et le redoublement subit de la canonnade ont déclanché une panique à Bucarest.. Mercredi, à 5 heures de l'après-midi, tout le trafic par chemin de fer fut arrêté, les autorités militaires ayant réquisitionné tous les wagons. Dans la ville une partie de -la population civile prit la fuite et l'exode dura toute la nuit. L'évacuation officielle a commencé également. Le grand quartier général a été transféré à Sinaia- où l'état-major et les fonctionnaires du département de la guerre se sont transportés. La direction de la marine a été établie à Con-stansa. Par considération pour la mauvaise impression que son départ pourrait faire à l'étranger, le département des Affaires étr'-r' gères reste provisoirement à Bucarest Les Grecs font !e vide devant les lîu'gar Les journaux suisses annoncent que ie g-n verneur militaire et le chef de la police «e Floriaa ont fait savoir à l'ancien préfet greo qu'ils quitteront 1a ville dans deux jours et qu'ils remettront l'administration entre Les mains des Bulgares. Les relations gréco-bulgares. Les journaux de Sofia apprennent d'Athènes que le président du Conseil, M. Zaïmis, a déclaré à une députât:cm de notabilités macédoniennes, qu'aussi longtemps que le gouvernement actuel restera au pouvoir, il ne saurait être question de conflits entre la Grèce et la Bulgarie. Un journal roumain suspendu. Bucarest, 11 septembre. — Le journal « Mi-nerva », appartenant- au prince Cantacuwne, a été suspendu par les autorités roumaines. Le bureau de la censure militaire a décidé de publier un « Bulletin quotidien » à l'usage des soldats. La réquisition française des foins. Les réquisitions de foin faites récemment par l'autorité militaire ont produit une cer-tane émotion parmi les agriculteurs normands.Dans certaines communes, elles gênent, beaucoup l'alimentation du bétail et compromettent même les récoltes futures par suite de la vente forcée des animaux de travail. D'autre part, à la suite de différends sur* venus entre eux et la sous-intendance au eu-jet de la réquisition des foins, les quatres maires du canton de Belvès se sont réunis au chef-lieu du canton. Après délibération, ils ont décidé d'envoyer leur démissio ncollective au préfet de la Dor-dogne.En Grèce Athènes, 12 septembre. — (Téégrarome Reuter.) La station de radiotélégraphie d'Yra a été rendue iuutilisiable par les alliés. La prise de Silistria Lugano, 11 setembre. — Le « Corriere délia Serra » annonce au sujet de la prise de Silistria : Elle constitue un grand avantage pour les Bulgares, pour l'Entente par contre, une perte militaire et plus encore morale. Aui Bulgares il est- maintenant possible d'empêcher que l'avancement russe le long de la côte puis-s3 être appuyée par les Roumains et il est douteux que les forces russes pourront encore se maintenir près de Dobricz. Le journal de Milan conclut de' la marche en avant germano-bulgare à la nécessité pour l'Entente de commencer immédiatement ur.e offensive de la direction de Salonique Accident au Havre Berne, 12 septembre. — On mande du Havre à 1' « Echo de Paris » : Un vapeur anglais est entré en collision à l'entrée du port avec le remorqueur « Abeille 6 ». Le remorqueur a sembré. L'équipage a pu être sauvé, excepté le premier machiniste qui s'est noyé. Plus tard le vapeur anglais a heurté le pont du port qui a été endommagé en un tel point que leg na ji-rcs ne peuvent plus entrer d'ans le bassin de l'Heure. Grave accident au Canada Québec, 12 septembre. — L'agence Reuter annonce : L'arc central du grand pont jeté sur le fleuve St-Lau'rent, qui a été construit en remplacement des partais du pont brisées en 1Ô07, s'est écroulé. Beaucoup d'ouvriers aomifc tombés dans le fleuve. On craint que la perte en vies humaines soit grande, 3me Année ■ N. 705 - Ed. A CIHQ CENTIMES Mardi 12 et Mercredi 13 Septembre 1916

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