Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 23 März. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 26 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vm42r3q14s/
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ABONNEMENTJOSTAl. ÉO. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois i Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abortnemants TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Ocrot. On peut s'abonner toutefois pour les aeux defniers mois ou môme pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Pr.aOO-Mk2.40 Frl.50-Mk-1.20 TIRAGE :tl©„eOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : René Armm^rl laaraal Gnofldicji Indépendant Rédaction, A ^ inistration, Publicité, Vente : BRUXELLt.S, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos. fr, 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1X0 > financières... î .00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne 1X0 TIRAGE: IIO»GOO PAR JOUR mÊÈÊÊÊÊtmmÊaËÊKÊÊmmÊmmmmmÊBmKtnKammm\ i L—■■iii' i wnwmama^^ DSRMf :5 COMMUNIQUÉS OFFICIELS BERLIN, 22 mars. — Officiel de midi ; xheâcie de la guene à l'Ouest. Entre Lens et Arma, après un vif feu a artillerie, des engagements entre détachements d'éctaireurs ont eu lieu. Dans la bande de terrain des deux côtés de la Somme et de l'Oise, des rencontres entre détachements avancés se sont déroulées favorablement pour nous. Près de Chivres et de Missy, sur la rive nord de l'Aisne, des bataillons français ont été rejetés.Sur la rive gauche de la Meuse, une attaque qui se préparait a été étouffée par noire feu dirigé sur les tranchées ennemies. Nos attachements d assaut ont ramené 40 prisonniers de leurs poussées dans la ligne française au canal Aisne-Marne, au nord-est de Verdun, près de St-Miluel et A la pente ouest des Vosges dans la vallée de Pleine. Trois avions ennemis ont étt abattus. L'avion pi-0lolé par le piince Frédéric-Charles de Prusse n'est pas rentré après un raid au dessus des lignes ennemies entre Arras et Péronne. ■ Théâtre de la guerre à l'Est. Front aarmee du teldœarteftal général Prince Léopold de Bavière : Près de Saberesina, à l'est de Lida, nos détachements d'atlaque ont pénétré sur une largeur de quatre kilomètres au delà des tranchées russes avancées jusqu'à la deuxième, position, ont détruit la nuit les ot ganisaltons de défense et sont revenus avec 225 prisonniers, deux canons-revolvers, six mitrailleuses et 14 lance-mines. front d'armée du générai colonel archiduc J o^eph : et Groupe d'armée du ..eidinaréchal général von Macisensen: L'action s'est rallumée. iront en Macédoine: Les hauteurs conquises le 20 mars par nos troupes au nord de Monaslir, ont été exposées hier à de vigoureuses attaques françaises, qui toutes ont avorte. Un insuccès semblable fut réservé à une poussée Ue moindre importance aans le territoire situé entre les lacs. btuHN, 21 mars. — Officiel ; Outre des combats à la Somme et dans la région de l'Oise il n y a aucun événement particulier. A l'est nous avons prononcé une atiaqae de pleine^ •V envergure à ta Bérésina. Au nord de Monastir ae nouveaux cofubars se ton? dcroulés. AUTRICHIEN VIENNE, 21 mars. — Officiel de midi: Aucun événement d'importance a signaler sur aucun des trois théâtres de la guerre. l'UiiCS CONSTANTINOPLE, 21 mars. — Officiel du 20: jrroiiG du uauease; Sur faite aroite, rencontres de détachements de Tccunnuisiance, uvan.ageuses pour nous. Sur I aile gauche, un actuellement de reconnaissance ennemi a tu mis en fuite. Sinon pas d'événements essetiels des autres fronts. BULGARES SOFIA, 2i mais. — Communiqué du 20: jrront eu j^acsuoine ; Entre les lacs d'Ochriàa et de Prespà plusieurs attaques ennemies ont été repoussées; 5 mitrailleuses françaises sont tombées en nos mains. A l ouest de Biioda l'ennenu, oprès une violente pre-punition a'arttutrte a essuyé a attaquer deux fois nos positions près de 1 ascherven-Siena, mais il « été repoussé par notre feu en subissant des pertes relativement tonsidéiables Line attaque contre la hauteur I2iis et ses versants a éguiement échoue à la résistance fer aes troupes bulgares et allemandes. A cette occasion ies Allemands ont pris une mitrailleuse ennemie. Sur de nombreux points l'ennemi a été forcé à se retirer en débanaade. Au nord-est de iSilolia et dans ia courbe Us la Tsclierna( violent jeu daititfcne pendant toute la journée et une partie de la nuit. Ait noid du Uc de Doiran trois compagnies anglaises ont essayé a avancer vers notre position avancée près de Brestakandjah, mais elles furent repoussées par notre feu. Vive aùiivite de la part des aviateurs aans la vallée du Waraar et de la Struma. Sur le restant du front échange de -feu entre les postes avances et activité de patrouilles.Front en Roumanie: Rien d'impôt tant à signaler. k l&4uv<w AIS PARIS, 21 mars. — Officiel ae 3 h. p. m. : F Sur la route de Ham à Saint-Quentin, escarmouches entre nos cavaliers et des détachements emie- I ' Tergnier. Dans la vahée de l'Ailette, quelques es-levé hier en fin de journée le châteai des Avriéllois et le village ae Jussy, maigre une vive défense de la garnison. Au sud de Cliauny, nous occupons la ligne générale de l'Ailette. Toutes les positions atteintes sont solidement organisées. Au nord et au nord-est de Soissons, pendant la nuit, nous avons se-rieusement progressé à droite et à gauche de la route de Laon et pris une dizaine de nouveaux villages. Sur la rive droite de la Meuse, nous avons, pénétré au nord de la ferme des Chambrettes dans une tranchée ennemie précédemment soumise à notre bombardement et nous y avons trouvé de nombreux morts ennemis. Des coups de main ennemis sur nos petits postes au sud-est de Tahure, au bois d'Ailly et dans la région do Limey, ont complètement échoué. Nous avons fait des prisonniers. Nuit calme sur le reste du front. PARIS, 21 mars. — Officiel de 11 h. p. m. : Au nord de Ham, la situation est sans changement. Nos éléments restent en contact avec l'ennemi entre Roupy et Saint-Quentin. A l'est de Ham, nous avons forcé ce malin, en deux endroits, le passage du canal de la Somme, malgré une vive résistance de l'ennemi. L'opération conduite avec vigueur nous a permis de dégagei les rives nord et est du canal { et de refouler l'ennemi jusqu'aux lisières de Clas- I ires et de Montescourt. Des inondations sont tendues » par lui dans-cete région. La plupart des villages en avant de nos lignes dans la région de Saint-Quentin sont en flammes. Nous avons progressé au nord de Tergnier. Dans la vallée de l'AUette, quelques escarmouches de patiouilles. L'ennemi qui occupe en force la rive est du canal Crozat et de l'Ailette a vivement bombarde nos lignes. Dans la région au nord de Soissons, nous avons réalisé de sérieux progrès et livré plusieurs engagements assez vifs. La plupart des villages conquis sont entièrement détruits. A l'est (ie la Meuse, l'ememi a lancé plusieurs coups de main sur la tranchée de Calonne. Toutes ces tentatives ont échoué sous nos feux.Jour- i née relativement calme sur le. reste du front. K<u<aâ£> i PETROGRAS, 20 mars ; arronc au uaucase: 1 Dans la direction ae Siivas, près du village de ( Motkaut, à 25 kilométrés au sud-ouest de Kolkit, 1 nos avant-garaes ont reçusse a la baïonnette une 1 attaque d'cciaireurs turcs. Un détachement ennemi, 1 appuyé par six canons de campagne et fort de aeux ' bataillons et de trois escadrons, s'est replie ae Sen- 1 neh aans la direction ae nermansciiah. sous la près- c swn de notre infanterie. Nos déiacuemenis de ca- s valjerte, envoyés a sa rencontre, l ont rejoint pies au village de Kamwuran; l ennemi a été force ae se re- ' tirer en désordre duns la région montagneuse où les % routes font tout à fait défaut. Dans la airection ae s Usctievanrud, au nora-ouest de licrmunsciuui, nous c continuons à poursuivre l'ennemi. Près ae Kerman- r schah, nous nous sommes emparés du pont situé près r (tu village de Maidescht, à l'ouest de Kermanscnah. ^ Le port est intact. L'ennemi a tenté de se mainte- 1 nir aans le défilé où un combat s'est livre lu 1J mars; on ne connaît pas encore le résultai ae celte oaiathe. n Rien à annoncer ni du thcà.re ae la guerre a ® l'ouest, ni de Roumanie ni du Caucase, r iïÂLl£N ROME, 20 mars : jj L'action de < artillerie s'est accrue sur tout le g front. Le 19 mars mie activité plus fébrile eut heu , au Tonale (vallée ae ta Cunomcaj, dans lu région du Pasubio, sur le plateau d'Asiago, dans le secte in ^ ae Toimein, à i est ae Uoritzia et sur te harst. Des rj i en 'iHtpt'. ^ iTiï'f*' dcUi!i«r,i. ,Us wo i cîn./i'.i..jju'> ^ ce sont annoncées. Sur les pentes du dos au Casino, s au sua au bassin de Loppio un de nos détachements K a. occupé une position avancée ennemie et a capturé c, de la muniiù n et du matériel. r, Une activité intense aérienne a conduit à de nom- ^ breux combats aériens. Un avion ennemi a été des- i cendu sur le plateau d'Asiago et l'aviateur a clé j' tait prisonnier. a ALLAIS i LONDRES, 20 mars : 2 Maigre le temps moins javoruble nous avons réafi- ti se de nouveau aujourd'hui des progrès importants. a H nouveaux villages ont été débarrasses de l'enne- e mi. Nos troupes ont dépassé maintenant en geneial ta ligne Chizy-Estrces-en-Chaussée-Murlu-Velu-St K Léger. Une tentative ennemie de contre-atluque au e sua d'Arras a été repoussée par le jeu de mitraillen- .d ses. Nous avons effectué un raid heureux au nord- n est de Neuville-St-Vaast et avons ramené quelques ci prisonniers. la ——. ■" m Milill,<mai>»{ — 1 Dernières Dépêchés » La Révolution en Russie « Appel à la paix, Berlin, 22 mars. — Dans le manifeste des révolu-tionriaiiés russes de ia fractim soejaiiste, qui s'ex prime dans les termes les plus 'violents contre ie gouvernement, il est dit : « Ouvriers ! Vous êtes les piliers de la révolution et du changement intervenu. Vous voulez du pain, la liberté et la paix. Ne vous fiez pas aux promesses de la bourgeoisie. Les plus importantes installations de l'armée se trouvent entre vos mains. Tenez-vous , , cl prêts a suivre les ordres qui vous seront adresses par le comité ouvrier. Nous exigeons l'introduction immédiate de pourparlers pour la paix, . La répercussion en Finlande, •„ Stockholm, 21 mars. — D après ie « Dagens Ny t, heter » le premier train postal de St-Pétersbourg a c , atteint hier ia frontière suédoise. Les nouvelles au sujet de la' situation en Finlande sont très variées. D-après celles du journal précité, la Commission de la boitma de l'Empire, qui parcourt U pays, est attendue aujourd'hui à Tornea. A Helsingfors, la ré- i volution s'esif accomplie assez rapidement. On dit qu'environ 100 officiels ont été tués. D'après les'dé- £ datations de voyageurs, la Commission de la Dcu-_ ma de l'Empire a été reçue avec enthousiasme au t( cours de son voyage à travers la Finlande, La popu- ' lation alla au-devant d'elle, K tête, et joua u l'hymne national finlandais et ia « Marseillaise ». Les v. orateurs finnois exprimèrent les vœux de leur na- ! tion, les délégués < fondirent que les rapports entre 1 la Russie et la Finlande se baseraient à l'avenir sur ^ la liberté et l'amitié, et non pas sur l'oppression et c' la haine. Le premier journal finnois non censuré c arrivé en Suède, réclame la convocation de la Diète '' et recommande fortement les inttrèts finnois. Comme q l'apprennent de Haparanda .plusieurs journaux de ® Stockholm, environ 200 Finlandais prisonniers ont été relâchés. Svinhufrud, le président de la Diète 0 finnoise, serait également sur le point de revenir de c Sibérie. Pétrograd, 20 mars. — Le progressiste Staklo- c witsch a été nommé gouverneur général de Finlande. s Copenhague, 21 mars. — Les dernières nouvelles t de Russie parvenues à Haparanda contiennent de e nombreux indices de germes d'une contre-révolu- c •* Ition. Un voyageur arrivé hier i St-Pétersbomg annonce que ia semaine précéd> He des combats ont encore eu lieu à S't-Pôters >urg. L'antagonisme entre le Comité populaire de î Douma et ies ouvriers se fait de jour en jot; plus marquant. On estime à présent à St-Pétt: -b rg que l'un de ces jours, les ouvriers provoquera « une contre-révolution, pour amener ta fin de la, serre. Le groupe socialiste du Comité a agi de se propre chef et pris des mesures autonomes. On ti< raint pas seulement une contre-Yévolijtion de la i ..'t du Comité, mais aussi de la part du parti grand Jucal et de la bureaucratie, On n'est pas tout à fai sur non plu9 de l'armée. On considère comme im stable une mutinerie générale de l'armée si le. Coî lté ds la Douma ne cède pas aux exigences du par ouvrier et proclame la République. Le gouvernent .nt provisoire a fait renforcer tous les postes de ga le. Les troupes sont tenues prêtes dans les casern s. Elles se trouvent sous le commandement d'offiisrs désignés à cet effet par le gouvernement pu *isoire même. Les nouvelles de l'abdication du sar provoquent fré-quemmeat à St-Pétersbourg le ari de « Vive la République 1 ». Comme beaucoty d'officiers ont été assassinés par des soldats, le gouvernement a demandé aux soldats d'épargner1- leurs officiers, afin de ne pas mettre en question ! i. victoire de la Rus- Sie- J La nouvelle d'après laquelle ('ambassadeur russe à Stockholm, Neklijudoff, aurai télégraphié au gouvernement provisoire son adhésion à la Révolfition, a été démentie pai l'ambassadeur lui-même. 11 se confirme que parmi les petsgp|s4 arrêtées ces derniers jours, figurent également le général de cavalerie Rennenkanipl', le procuretr général du Saint-Synode, Rajelf; Mudkofî, memire nationaliste.de la Doumà; le chef des « Ceat-NO's's », Dottbrovine, et 1 ancien président du Conseil, ilokoffzoff&et que le meurtrier de RaspouJne, ie prit te Jous&wpoff, et le grand-auc Dimitn Pawlowitch, çftt été atïtorisés à rentrer à St-PétersDOurg. I.a pjice secrète de Finlande a été dissoute. Lorsque i.ar suite de 1 amnistie, des condamnés politique!» ont été libérés, on a libéré également par erreur tcu e une série de dangereux malfaiteurs. Maintenant on organise dans le pays entier une chasse pour ):. . ',;er ces bandits. Rotterdam, 20 mars — Or. -tienne ae St-Pétersbourg au « Times », à la df. e u ; 17 ; Le conseil des ' sires n »: ' 1 > . int' la pr> -u..ence du princs Ivoff. Toï'S les ministres sont entrés en fonctions. Le Comité exécu.if a nommé des commissaires <wcs chaque gouvernement.La coltaboraii»n imir&e entre is gunv- > nement provisoire et la Douma est assurée. Tous ies commissaires de la Douma sont partis pour toutes les viiles de l'Empire et ainsi .tout le pays se trouve placé sous l'autorité de la Douma et du gouvernement provisoire. Le ministre pour la Finlande est parti peur Heisiafors. La question des v-.res a été confiée aux Zemsitvos et aux personnes ccrejfrétentes en. la matière, dans certaines régions. Des'^cuantités suffisantes de vivres arrivent maintenant g, St-Pétersbourg et sont vendues à bas prix aux cTétaillants. Londres, 21 mars. — De Saiut-i-otorsbc,urg au < Temps » : Un comité mixte, demposé de soidats et d'ouvriers, siège au palais de Tauride. Le nombre .des affiliés s'étevait déjà à 1, C® membres le 20 j mars, dont chacun représente 1,080 ouvriers ou une compagnie. Les comités demandant avec insistance la convocation de l'Assemblée-constituante, dans l'espoir que celle ci proclame la S-publique. Ils exigent en outre l'élcignenient le ;tous les Roma-nolî.Berne, 21 mars.- — L'ancien sinistre des Finan ces russe, Bark, a été mis en liberté pàr ordre du ministre des Finances actuel, qui désire s'entretenir avec lui.de questions financières, m =tis notifie trai-tei comme prisonnier. Les journaux parisiens, notamment le « Petit Parisien » et le f Ptiit Journal » élèvent de graves considérations aa sujet ces problèmes financiers russes, vu que Batk, qui a été arrêté, était personnellement responsable pour l'exécution nette 'de certaines opératiens qui n'ont pas encore été soumises a la publicité.' Pétersbourg, 21 mars. — Une amnistie'politique complète, basée sur le droit" et la- libeité, a été accordée par le nouveau gouvernent at en souvenir du triomphe final du nouveau régime. Berne, 21 mars. — Les journaux milanais évaluent le, nombre des victimes des w de St-Pétersbourg à 600 à 700 me-: t s et bless "s. Les solennités funéraires auront lieu le 23 mars. Ce jour sera déclaré,jour anniversaire de la Révolution, La Oéslaratien ' du "Carnet Hibot Paris, 22 mars. — La déclaration gouvernementale qui a été lufe hier après-midi à Jst Chambre et au Sénat, après les locutions habituelles de la décision de la France de continuer la guerre jusqti'à la victoire, affirme que le gouvernement est fermement « décidé à reconquérir les provinces rerdttes' auparavant et à exiger des réparations du^s et des garanties afin de préparer une paix durablfc sur la base du respect des droits et de la liberté des peuples. La déclaration parle ensuite de la retraite de l'ennemi qui s'effectue pour la première fois en ce moment, ce qui constitue toutefois le prélude de netweaux rudes combats que ia France attend avec confiance.La quesion du commandement supérieur aurait été-réglée de la manière la plus simple. Le gouvernement confirme au» chefs et aux commandants de l'armée sa pleine confiance et exprime aux troupes sa reconnaissance au nom de ia nation. Le gouvernement maintiendra et fortifiera l'unité d'action et de conceptions, qui existent entre' la .France et ses alliés. Le gouvernement salue la libération de la nation russe et exprime le souhait, qu'elle s'accomplira sans l'emploi de ia force et sans troubles. On fait ressortir ensuite que la situation exige la plus haui,e attention et toutes les dépenses superflues doivent être évitées afin que les ressources publiques suffisent jusqu'à la fin de la guerre. Le'gouvernement déclare nécessaire de nouveaux impôts pour couvrir le service d'intérêt de 1a dette à 1 étranger. Concernant ie ravitaiile-■ment ia situation en générai n'est pas inquiétante, si i on s'impose h, temps les restrictions nécessaires. Ln terminant ie gouvernement. demande i^appui mdispensabio du parlement et déclare ne plus connaître qu on seul parti, le parti français. Le désir suprême du gouvernement consiste à se montrer & ia harteeur des actes de l'armée. Paris, 22 mars. — Apres ia discussion relative aux interpellations concernant ia politique générale du gouvernement, la Cliam-! bre a adopté à l'unanimité des 440 députes présents, un ordre du jour do confiance dans ie gouvernement. Incendie ae la gare des marchandises d'Abbevilie. Genève, 20 mars. — D après une nuiiveiie du « Matin », la gare des marchandises de la ville d'Ab-bevilie a été cornp.ètement réduite en cendres. L'administration militaire y avait accumtdé un graiîd dépôt de verres, de pétrole et de benzine, qui est également devenu la^roie des flammes. Le feu a éclaté dans un baraquement en bois dans lequel on avait installé un bureau de censure pour les télégrammes des journaux. Le feu se propagea si rapidement que la garde anglo-française ne put le maîtriser, x.a îe.raits allemande sur le front à l'Ouest. Berlin, 20 mars. — Le correspondant à l'ouest ou « Beriiner Lokal-Anzeiger » décrit comme suit les mesures prises pour la retraite a.lemande : C'est ainsi qu au cours de ces derniers mois de grandes bandes de teriitoire ont été transformées ea un terrain désert qui s'étend sur une largenr de 10, 12 et i5 km., 4e long de toute notre nouvelle position, et qui forme un rempart de side aifreux potfir 1 adversaire qui serait disposé à s'approcher des nouvelles positions. Aucun vit.âge, aucune ferme ne reste debout dans ce glacis. Aucune route n est praticable, il n'existe plus de ponts, plus de voies ferrées et plus d^quais de chemins de fer. Là où i! y avait des arbres, il n'y a plus que Ci->» troncs. Les fontaines ont sau.o, les fi,s télégraphiques, les câbles les conduites sont détruits. iXvant notre nouvelle position se déroule, en une immense bande, le domaine de la mort et l'adversaire qui veut encore combattre dans ce secteur, doit chcrcner à s'orien-terV Les caves, servant d'abris, n'existent plus, et il n'y a plus de bois pour construire. Tout notre matériel a été enlevé depuis longtemps et toutes les ressources locales pour se procurer du nouveau matériel, sont détruites. Les arbres gigantesques abattus des avenues ont été jetés en travers des rouies et la charrue a travaillé les prairies pendant les pluies au printemps. Les canons qu on devrait faire circuler, s'ab'tment dans le sol. Ce pays que j'ai traversé dans les dernières semaines et qu un autre Voudra parcourir, est une épouvante. Amsterdam, 18 mars. Le correspondant militaire du « Tijd » écrit qu'on ne doit pas croire que la retraite des Allemands au front de l'ouest est due aux at.aques anglaises, comme on l'affirme dans les communiqués anglais. Il est inadmissible que ies Anglais aient été à même, depuis que les Allemands ont évacué leurs premières positions à l'Ancre, de déplacer tous les canons de gros calibre, Avec te munitions et le matériel, nécessaires pour une attaque contre la vigoureuse position de tranchées ennemie, notamment dans un terrain si dévasté et si démoli comme le terrain abandonné par les Allemands. Si les Allemands veulent Réellement s'arrêter,'cela se fera dan Su ne position qui ssra tout moins aussi fortement retranchée que celle qui a été abandonné» et une semblable position ne peut être débordée. On arrive donc à la conclusion que.les Anglais n'ont en- ' foncé que les positions d'arrière garde. S'il en est ainsi, il est évident que la manoeuvre dés Allemands àl'Lncre n'a pas seulement le but de''déjotur l'offensive anglaise par line retraite, mais qu'il y a là une tentative pour gagner l'espace nécessaire pour la première grande bataille de la guerre mobile. Toutes les opérations à l'Ancre sont en complète harmonie avec-la stratégie de Hiudenburg aux Masures. JUa situation s^accjjiqùe au iront, ae x OÙe.t: Les nouvelles opiutions de l'éiat-mgjor akemand k i Ouest ont d'abord commencé et ont été en quelque sotte-expérimentées dans des proportions res-treitttes pai /évacuation' méthodique de 'a position de l'Ancre. A çÉ*e occasion déjà, ii fut.démontré que le dégagement vis-à-vis de 1 etmemi s'accomplissait très net etiient et très favorablement, atten- • du que f$Éverstt!re' ne put que trt- d??!'tellement refouler tes arrière-gatdts et subit à cette occasion des pertes extraordinai'remen' considerab1 :S. Après cette ' ■'expérience, l'état-maior allemand se, décida à Commencer en grande envergure l'exécution de son plan. *de retraite, députe longtemps projeté, entre Arras et Soissons. D'après les nouvelles arrivées, on peut conclure que L ictraite stratégique » téussi Bans gtotue son étendue et que les troupes allemandes puèrent occuper sans pertes leurs positions préalablement préparées. L'ennemi, qui les suivait en hésitant, put occuper une ligne passant réellement par les localités de Péronne, Bapaume, Nesle, Noyon et par la région ait nord de l'Ancre. La longueur totale du front, sur lequel les Anglais et les Français ont suivi les Allemands, est d'environ 136 kilomètres; ia profondeur est extraordinairement insignifiante proportionnellement à l'étendue, d'autant plus que l'ennemi n'a avancé vers l'est que d'environ 3 km. Ce qui est intéressant à faire ressortir, c'est le fait que les Français sont parvenus, dans leur secteur, à avancer un peu plus rapidement que les Anglais, mis en défiance par leurs pértea lors de leur avance à l'Ancre n'a pas seulement le but de déjouer l'of-par le« troupes françaises dans la région au nord Idu petit cours d'.au de i'Arre, à la route Aniieas-Roye. D'après ceci, il reviendra pour les nouvelles opérations militaires, environ 70 km. au fiom anglais et 65 km. au. front français. Ces opèraiLus sont carctorisées par le fait qu siles ne poiient p^us le sceau de 'a guerre de position, niais se sont uéja développées en combats mobiles typiques, co qui e&t déjà Comontro par i utilisation de ia cavaiei is ciue-mie dans leur marche en avant et dans l'occupation des viiles citées plus haut. oomeats pros tlô Sionastir. Berlin, 21 mars. — Sur ies hauteurs ue Monastir, où les Français se sont approchés cans dis assauts, abondants en pertes, des positions des puissances Centrales, ils ont remporté de petits avantages par un assaut exécuté avec des sacrifices considérables. Ils furent chassés des versants de i importante colline d'observation 1247,ainsi que des posiii ss qu'ils avaient conquises au nord de Snegova. Il ne leur resta qu'à évacuer volontairement le morceau ds tranchée, d'une longueur de 1 kilomètre, situé entre ces deux points. Toutes les tentatives pour reprendre les positions perdues, dans plusieurs attaques nocturnes, échouèrent avec de grosses per.es dans la billante collaboration»de l'artillerie et de 1 infanterie et du commandement centralisé et éprouvé des Puissances Centrales. La guerre sous-marine. Lisbonne, 21 mars. — D'après une informatfoa officielle, deux sous marins ont coulé hier les quatre vaisseaux de pèche suivants : « Rita Segunda », « Flor de Abril », « Senora del Rosario » et « R es-tau rada ». Amsterdam, 22 mars. — Un Journal local annonce que les ambassadeurs français et anglais à La Haye près le gouvernement hollandais,ont insisté peur que les naviues marchands armés aient accès dans les ports néerlandais. DEFliCHliS (Re-protiuttc.s ae l'édition préctaente.J « La Hé'tfoiuto Russie Xl v... O.-w At* U8 IJ J.'.J.O en J&ossie. Les événements eu je'i—inae. Frg.ncf'.'"t t-i. liiaifl, H mars. — Ou mande de Stockuôim a la « oazetve ae Francfort » : « Le » ctrapeau îougc (lotte sur ae nombreux uatim&nts publies. La taouque ue pouure u o-.i.g et tous ks ateliers de munitions sont occupes par aes troupes ae-vouees à la Douma, qui en'ieiusent l'accès a touus les personnes unitaires non pourvues u un taissvZ-pas.-er du Comité executit. Le travail est complètement suspenau aans ces ateliers. Les ouvriers n'ont voulu suspenore la giève aans les manufaU'Aes qu après ia publication de la Commission ouvrière, îi.ais se sont retuses à poursuivre tous les travaux îiecessw'res à la continuation ae la gueire. Les nouvelles oecisives concernant ie rétablissement ae i ordre à Moscou font encore toujours Oetaut. Le bruit circule que les troupes ont proc.ame la Kepuouque sur la place Kouge à Moscou, A Odessa, Bakou et liflis, ae graves evuiiements se seraient passes. 1.un- , ai, le nouveau chef de ia flotte de ia Baltique, amnal Maximoff, est arrivé de St-Pénersbouig. A tte.smg-iors, ii lit un aiscours aux troupes ei au peuple ca russe et en suédois, dans lequel il rappeia que lui-même était né en FiTuande et termina par uts vivait en faveur de la liberté finlandaise .La manifestation » ressemblait à tme gigantesque assemblée populaire. A 1 amiral succédèrent immédiatement aes orateurs socialiste,-', tiont les uiscours furent* couverts par une tempête de hourrahs de la part des somals. Le député Skobeleif surtout obtint un succès toiim-dabie. Des drapeaux rouges flottent sur tous les édi-iices, Toute personne qui n est pas pourvue ti'un brassai d'rouge est arrêtée. De nombivux déserteurs ont profité du désarroi de ces derniers, jours, pour passer en territoire suédois. D'aptès les données de ceux-ci, rien qu-.n Finlande, on a ft.Siiié ces jours-ci plus ue 100 officiers. La surveii ance de la gaie-frontière de Tornca a été assumée par des'troupes régulières.; les gendarmes ont été désarmés. Des-ouvriers envoyés cte Si-Pétèrsboufg traversent la "i!le a\cc des dtapeaux rouges. On dit encore que l'amiral Nepinine, a personnellement dirige l'arrestation du gouverneur général Seyn et*publié celle du ci devant secrétaire peur la Finlande Markhoff. Vendredi soir des détachements de soldats armés apparurent dans la rue. Des troupes de marine traversèrent l'esplanade, en automobiles de charge, avec des drapeaux rouges. Dans la nuit de samedi et les jours suivants on entendit A nombreux coups de feu. Quelques, officiers furent fusillés au milieu de is rue. Les événements qui se sont déixvés dans'les environs occup-'-s militairement sont encore inconnus. La foule s'était assemblée devant la gare pour v ^recevoir les députés de la Dôuma. De l'eacalier de îa gare, Rodischeff harangua brièvement la foule et se rendit ensuite avec le? personnes qui l'accompagnaient à bord d'un navire ancré dans le port. On dit que Rodischeff serait retourné dès lundi à St-Pétersbourg, pendant que le député socialiste russe, bien .connu. Skobeieff, continue les négociations avec le parti ouvrier finlandais. Masiiïestatoins de sympathie des socialistes danois. Copenhague, 21 mars. — Les social-démocrates danois, ont envoyé le télégramme suivant au chel socialiste Scheidse : La démocratie sociale danoise félicite les partisans russes du pas important qu'ils viennent de faire suf le chemin de la délivrance. Le « Sozialdemokraten » consacre un article de fond à la révolution russe ainsi conçu : Il ressort do la communication de Miljoukoff à l'étranger qua provisoirement la Russie n'est pas une république. Le grand-duc Michel n'est pas davantage t rent. L$ ^ * Année - N# 892 - Ed. 3 CXlf^ "Vendredi 23 Mars 1911

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Le bruxellois: journal quotidien indépendant gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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