Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 28 Dezember. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 03 Juli 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0v89g5h63f/
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ABONNEMENT POSTAL, ÉD. & Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les iHireaux de poste eu Belgique et à l'Etranger n'accepté ni". q«e des abonneiiieuts TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 3 Octob, On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers jnois. on même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois i Mois rr.3.00-Mit.2.40 Fr.l.50-MU.1.20 TIRAGE :0O.CQO PAR JOUR I Rédacteur en Chef : _ W^anbss*3®I filNadk$fi«19mm le©«®J?iss>se«fflisl!s»»a8 ct Rédaction, Administration, Publicité, Vente : S j&rgsiyo fi o SAI.M ® J©IlrllSI IgllfliltiJfeli Ii|w@PSRp3^f BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS | ■' — — . ANNONCES — La ligne. Faits divers et Echos. fr. 5.00 Nécrologie 2.0G Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande ligne 0.75 TIRACSE: 90,000 PAR JOUR Le 1er janvier 1814, les coalises, Prussiens et Autrichiens, vainqueurs à Leipzig, après vingt années de défaites, franchissaient le Rhin. Avant de pénétrer plus avant dans la terre de France, ils offrirent la paix à Napoléon 1er. La France conserverait les conquêtes de la grande République : elle s'étendrait à jamais jusqu'à la limite fixée à la Gaule par le conquérant romain. Napoléon refusa. Trois mois après, le Sénat prononçait sa déchéance ; les souverains coalisés entraient triomphalement à Paris aux acclamations enthousiastes de la population entière, et la France était reconnaissante à leur magnanimité qui ne famptait pas des provinces arrachées par ses rois à la Belgique et à l'Empire. Lorsque la pensée remonte à cette époque, on est tenté de croire que, vers la fin de son règne, Napoléon fut frappé de la folie des grandeurs. S'il le fut, il avait motif ou excuse de l'être. Jamais la terre n'enfanta un génie guerrier plus vaste et plus complet. Ses victoires, de Montenotte à Dresde, couvrent l'arc de triomphe proche du stèle de Gambetta, plus nombreuses même que les vains discours du prolixe avocat, dont les dates et les lieux, ô dérision, sont aussi gravées dans la pierre. Non, ce n'était pas pour lui folie, pour lui dont seules les neiges et l'incendie avaient pu arrêter la marche triomphale, d'espérer dans un retour de fortune, que son puissant génie fut près de lui accorder. Non, ce n'était pas pour lui démence que de compter sur la victoire finale ! Un siècle s'est écoulé. L'Europe entière est de nouveau sous les armes. Quatre Etats, étroitement unis, luttent pour l'existence contre dix autres qui veulent les anéantir. Au lieu de vingt années de défaites, ils comptent trente mois de victoires. Ils ne sont pas aux frontières : ils sont inébranlable-ment accrochés chez leurs ennemis. lis sont toujours et partout vainqueurs et, comme les coalisés de 1814, ils offrent la paix aux vaincus. Ceux-ci répondent par la voix de l'Angleterre, dont les autres ne sont que les vassaux obéissants : « Nous ne ferons pas la paix tant que vous n'aurez pas réparé les dommages que vous avez causés », ce qui veut dire : Tant que vous détiendrez les gages que vous avez puisés du sang de vos soldats, qui vous protègent contre les massacres et les destructions dont nous vous menaçons encore, qui vous assureront à la paix un rempart contre Ï1CUS, contre nous qui pouxsuîv*o**» ïo voj -■<-vous anéantir ! Est-ce un Napoléon le Grand qui répond de la sorte? Et quel est le passé de victoires qui autorise à parier ainsi? En fait de Napoléons, l'Angleterre a M. Lloyd George, la France l'avocat Briand, la Russie en change plus souvent que de chemise, la Belgique M. de Broqueville, les autres des je-ne-sais qui, sans compter d'innombrables généraux qui ne sont connus que pai le nom de leurs défaites. Telle est la monnaie du grand Empereur, guerrier et homme.- d'Etat. Et quels sont les exploits sur lesquels ces Napoléons se fondent pour repousser avec dédain des ouvertures de paix? Sont-ce les lâches abandons successifs de la Belgique, du Monténégro, de la Serbie et de la Roumanie, ou les odieuses persécutions exercées sur la Grèce pour l'obliger à subir le même, sort? Est-ce l'amas de défaites du début de la guerre qui conduisirent les Allemands aux portes de Paris? Serait-ce la victoire claironnée de la Marne où furent repousséçs des armées qui se repliaient volontairement sur une ligne à l'avance choisie et fortifiée? Serait-ce la retraite de Pologne, que les Russes suivirent de loin et qui les prit dans un étau? Est-ce la captittialiion de Kut-el-Amara, sont-ce l'échec des Dardanelles, est-ce la bataille du Vardar ou la trahison de Vénizelos qui permit de débarquer à Salonique sans coup férir? Est-ce le Nord de la France,l'Ouest de la Russie, que les coalisés maintiennent contre les plus rudeS assauts? Est-ce la reconstitution du royaume de Pologne, devant laquelle avait reculé Napoléon 1er? Est-ce enfin la journée de Skager-Rak où a sombré le prestige mondial de la flotte briannique? Non le seul exploit dont peut s'enorgueillir l'Angleterre est l'assassinat de Baralcng. C'est beaucoup, c'est trop ! et ce n'est pas assez. L'affaire en est là. Chaque jour.l'impassible Histoire toùrne de son doigt ient un feuillet du livre du destin. Attendons! Il suffira que quelques millions de héros allemands, français et autres expirent encore, pour qu'on sache si quelques politiciens monteront au Capitale ou seront précipités de la roche Tarpéienne. ]■ d'Hérouvile. COIDfflUnlQIB&S ifiHflS ALLEMAND;» BERLIN, 24 décembre, officiel (midi) : Théâtre tic ta guerre à l'Ouest. Des deux côtés 'de WiCtje, dans la boucle d'Ypres, des détachements anglais ont attaqué nos positions à la levée du /ont, après une vigoureuse préparation d'artillerie. Ils ont été repoussés. Sur le restant du front, mauvais îemps par conti-nuaMn; il n'a îégné qu'une activité minime d artillerie.Théâtre de la guerre à l'Es! : Front du général l'ekl - maréchal prince Léopufd de Bavière : Pas d'événements particuliers. Front «lu général-colonel archiduc .Joseph. Dans les Carpathcs boisées, couvertes de neige, la canonnade s'est accrue par moments clans le sec- ■ leur de Ludoya et dans.celui de Kirlibaba. Au nord de la vallée de l"U~ les Russes ont de nouveau _ attaqué. Après une poussée manquée, ils ont réussi à s'établir sur la crête de Magyaros. Groupe d'armée du feid - maréchal général von Mackensen : Par les opérations de l'armée de la Dobrov.dscha, l'ennemi a ■ été poussé dans le coin nord-ouest du pays. La rive septentrionale du Danube, des deux cotés de Tulcea, se trouve sous le feu de nos batteries lourdes. Front macédonien : Entre le Wardar et le lac de Doiran, les positions allemandes et buigaies ont été exposées au violent feu anglais. Des bataillons, qui ont passé à l'attaque au cours de la soirée, ont *été repoussés avec des pertes sanglantes. BERLIN, 24 décembre (soir) : Théâtre de la gsierre à FEtsI. Au front de l Ouest et de l'Est, journée génêia-lement calme. Dans ia Dobrudscha, Isacea est pris. Le feu continue près de Tulcea. Rien de particulier en Macédoine. BERLIN, 25 décembre (midi): Théâtre de la guerre à i'Ouesl. Dans la boucle ae W ytschaete violent combat d'artillerie temporaire.Chez les autres armées l'activité combattive n'a pas dépassé la mesure habituelle. La nuit a été calme dans la plupart des secteurs.Théâtre de la guerre à FEjst. Groupe d'armée uu prince Léopoid : de Baviere. Au sud,-ouest de Stanisiau, des avant-postes austro-hongrois ont repoussé plusieurs attaques russes près de Lysica. Front du général-colonel archiduc Joseph: Dans le territoire de la Cimbroslatva W k., nos patrouilles dominant l'avant-pian du terrain, ont re-joulé à diverses reprises des patrouilles russes. Au nord de Sosmezos, dans la vallée d'Oiioz, notre jeu de défense a forcé deux fois les Russes assaillants à reculer. Groupe n'armée du ïeldtnarôchal général von Macfceiusen : Dans la Gi ande-Yalachie, de nouveaux combats se sont dévipppés. L'armée ûe la Dobroudscha a pris Isacea et attaqué la tête du pont de Macin. BERLIN, 26 décembre (officiel de ce midi) : Front en Sïaçédoihe : Rien d'essentiel. Théâtre de la guerre à i'Ouesl. L'activité d'artillerie a augmenté d'intensité dans quelques secteurs du front a'Ypres, sur ;es deux rives du canal de La Bassée et à l'ouest de * Tïieujre ue la guerre a 1* . Froiii (iu ïetdmaie'haï général prince Léopoid de Baviere : Au Stochod inférieur, l'irtjanterie russe a montré plus d'activité que de coutume. Au nord ouest de Luzk, une entreprise des détachements allemands nous valut 76 prisonniers. Front (in général-colonel «rebidue .Joseph: Canonnade intense et intermittente sur ta hauteur de Ludowq dans les Carpathes boisées. Dans la vallée de Neagra au sud dî Dorna "Wall a, une poussée en avant prononcée par des colonnes mobiles russes a échoué. Group.' d'armé;; du ïeklniaréclial von AJaekensem : Au cours des tombais dans la plaine de la Gran-de-Valachie et à la hsi'-rc des montagnes au sud de Rimnibul-Strat, nous avons fait ces derniers jours 5,500 piisonniers russes. Des divisions allemandes,souvent gardées intactes, renforcées dû bataillons austro-hongrois ont pris d'assaut le village très foiUfic de Fitipesli (sur la route de Buzcu-Biaïia) ainsi que les positions très fortifiées des Russes y aile min tes des deux côtés de la route. Front en Siacèdoine : Poussées en avant couronnées de succès de l'infanterie bulgare au nord-ouest de Monasiir. Dans le coude de la Czerna, échange de violents jeux d'à; 'il!: rie. BERLIN, 26 décembre (soir) : Sur la rire septentrionale de la Somme, violcnle canonnade intermittente. A part cela, rien d'essen-tel. Dans la Granàe-Yalachie, les Russes ont éié le poussé s eu plusieurs endroits. En Macédoine, le calme prévaut. BERLIN, 20 décembre, offiùit l : Une Réponse d'Allemagne mx Etats-Unis Le secrétaire d'Etat du département des Affaires Etrangères a remis aufourd hiu èi l'ambassadeur des Eiats-Uniis d'Amérique à Berlin, la noie, suivante en réponse à sa missive du 21 de ce mois: « Le gouvernement impérial a accueilli et pesé dans un esprit amical ia proposition généreuse de M.-le Président des Etats-Unis d'Amérique, de créer des bases pour le i établisse ment d'une paix permanente, telle qu'elle est exprimée dans la communication du Président. M. le Président montre le but qui lui tient au co ur et abandonne le choix du chemin a prendre. Il paient au gouvernement impérial qu'un échange de vues immédiat est lu voie ia plus piopre pour arriver au résultat espéré. Il a donc l'honneur de proposer, dans le sens de sa déclaration du 12 de ce mois qui tendait la main à des négociations de paix, la réunion prochaine de délégués des Etats belligérants dans une localité neutre. Le gouvernement impérial est d'avis que la grande u livre pour l'empêchement de guerres futures ne pourra cire commencée qu'après la fin de la lutte actuelle des peuples: Il sera heureux et prêt, quand celte époque^ sera arrivée, de collaborer avec les Etals-Unis de l'Amérique à celle iàcfie élevée. » AUTR2CHIEMS VIENNE, 24 décembre (midi) : Théâtre de la guerre à l'Est : Front du général-colnnël archiduc Joseph: Au nord de la vallée de l'Uz, un détachement ennemi u -pris pied sur la hauteur Magyaros. Armée dti généra}- feUi maréchal prince Léopoid de s.avière. Un de nos commariios de chasseurs a franchi la Bystrzyca Solohvinska, pénétra à travers la zone d'obstacles, dans me position avancée ennemie au sud-ouest de Bohohdczany, abattit la garnison et 3» entra au grand coinptiei après avoir détruit les installations de défense, Ttiéàirc de a guerre italien. Théâtre de in guerre Sud-Est. Sur le haut plateau dp Karst feu d'artillerie animé par intermittence --t sinon aucun changement. Evénements sur mer. Dans ia nuit du 22 au 23 décembre quatre de nos destroyers ont coulé dans le détioit d Otranto, au cours d'un combat d'u.'.dierie, deux vapeurs observateurs armés. En rentrant, le chemin leur fui coupé par au moins s. destroyers ennemis d'un type puissant et rapiee, peur au,uni que nous l'avons pu constater, au type u mûomito ». En voulant forcer le pesage, il y eut un violent combat d'artillerie, au chus auquel un destroyer ennemi fut incendié et re-ia sur place. 'Irois autres au moins furent souvent :oecnés a courte distance et chassés — parmi ceuit-ïi un destroyer d'un type inconnu mais puis rigoureux. Un de nos destroyers a eu deux portées aans ,tjs cheminées ; un second eut une portée dans le grérneajt. Un homrrté a été tué — il il pas de blessé*. VIENNE, 25 décembre Théâtre de la (judife a i'Ejst. Groupe «'armée du Telduiaréciial général von .\liicke:i'ie.'i : L'activité cornhu,.., e devient plus animée sur plusieurs secteurs au jroni. Groupe d'armée dû lieuteiiani-générai archiduc Joi.eph : Des détachements d eciairenrs russes ont été repoussés sur quelques points. Front nu I«tdiii;sree:nii*(séiiéra! prince Léo poli) de Bavière . Près ue Lysiec, un commando de chasseurs du régiment d'infanterie 1. et R. n. 16, peu éprouve, a refoulé ci ia baïonnette, dans un combat a'avant-poste nocturne, ï'ermemi qn| lui était quatre fais supérieur en nombre et lui a'mjdgé aes perles considérables. Toutes les a&trcsi tentatives d'attaques russes ont également été tcéiussécs. Tiî/'âire de ia gu i »e Ha';, n. Théâtre de la gu .ire Sud-Est. Pas d'événements a itnvo-Uv:ee. * VIENNE, 26 d-1 er>0. < : Groupe «'ariiiee du fefcnarédjjrt yon SI -n : 'Mué 'e, 'quéei^l.O-: pris d'assaut, en i• hgcani desmeux côtés hrVW^Îuif ae fer conduisant de Lvzeu ét Brada, les fortes positions russes pus de Fillperti. Des progrès ont été jolis également dam ta regio i c'e Rirnuicul-Sarai. i.e nombre des Rusées prisonxieirs amenés dans la Valachie dépasse les éé'JO. ! Group • d'armé ■ du 1 ïeutéhan 1 -généra 1 archiduc Joseph : Au sud-est de Su'iia ci au nid de Dama Watia, des colonnes mobiles russes <,»?/ pris contact sans résultai avec nos trouves. Dans les Carpathes boisées, le combat d'ariillciie a souvent repris avec vivacité. Théâtre, de la guerre italien. Théâtre ht jju-prfç duu Est. Pas d'événements paniculiers: TURCS C ONSTA N TIN 01'LE, 26- décembre (officiel du 23 déc.). — Aucun événement saillant sur les diva s fronts. Dans ia Dobroudscha, nos troupes ont chassé, par des attaques continuelles, l'ennemi hors de ses positions. Nous avons jait environ 100 prisonniers cl captai é 1 mi/railleuse. Officiel du 24 décembre. — Aucun événement qui vaille la peine d'être mentionné sur tous les /ronts. CONSTANTiNOl'LE, 27 déc: (Comm. off. du 25 déc.). — Dans le secteur de l'Ilak, des tentatives d'attaque insignifiantes des Anglais ont éié totalement repoussées. L'ennemi a subi des perles assez sensibles. Sur les autres fronts, lien de paiiiculier n'est ér annoncer. BULGARES SOFIA, 26 décembre (communiqué du 24 déc.): En Macédoine entre te Vardar et le lac de Doi-rah, feu d'artillerie passablement violent durant touie la journée. Vers te soi', des détachements d'infantené tentèrent d'aitequer, mais ils fuient repoussés par noire feu d'artillc: !e. Sur la Strouraa, vive activiié de patrouilles. À part cela, faible feu d'artillerie'. Front roumain : Dans l'angle nord-est, la bataille avec les arrière-gardes ennemies sur la'ligne Macino-Isacca est en train. SOFIA, 26 décembre (communqué du 25 déc.) : Front macédonien : Aucun événement marquant sur tout le front. Front roumain : Dans ia Dobroudscha nous avons occupé la vilte d'Isacea. Les arrièu-gardes de l'ennemi ne se tiennent plus que devant Marcin. SOFIA, 27 décembre (Comm. off. du 25 déc.) : Fronj en Macédoine : Pas d'événement d'une importance essentielle sw tout le front. Front eu Roumanie : Dans la Ddbfoiîdséhà nous avons occupé la ville d'isaeea. Les drrière-garéles de l'ennemi ne se tiennent que devant Mari in. SOFIA, 27 liée. (Comm. off. du 26 déc.) : Front en Macédoine : Feu d'aitiileiie pur moments en ce: tains se. leurs du jront. Front en Rotubanie : Sur le Danube, des monitors ennemis ont bombardé la tille de Tulcea; 10 maisons ont été déiiui-tes et plusieurs femmes et enfants tués. A Isacea, l'ennemi a ieté deur vrmts sur le Danube, ûh ruise' ■ et un autre roumain. Au cours de la retraite, les Russes ont réussi à ramener le pont roumain sur la rive septenti tonale du Danube, tandis que le pont russe a éié incendié. Devant Macin, le combat autour de la position, construite en tête de pont, est en train. FRANÇAIS PARIS, 23 décembre, 3 h. p. m., officiel: En Champagne, après un vif bombardement, un detachemeni ennemi a tenté ceite nuit d'aborder pos lignes éi l'ouest d'Auberive; il a éié aisément repoussé. Nuit calme sur le reste du jront, sauf dans la région d'Hardaumont et des Chambreiies oà l'artillerie ennemie s est montrée assez active. PARIS, 23 décembre, Il h. p. m., officiel: Aucun événement important ci signaler au cours de la tournée, en dehors d'un violent bombardement ne la région d'Haraaumont (rive droite de la Meuse). PARIS, 23 décembre. Officiel : Armée d'Orient : Le mauvais temps a empêché toute opération. PETEkSBOURG, 24 décembre (officiel du 23 déc.). ■— Dans la région au lac de Koldytschew, au nord-est ae Baianoiviischi, laitriidie ennemie s'est montrée tics active vers ia jin du jour. A la faveur de ta nuit, plusieurs détachements de reconnaissance, revêtus de manteaux blancs s'avancèrent si-muilanément contre nos lignes. Les assaillants, qui furent reçus par le feu de notre infanterie et-de nos mitrailiieuses, jutent rejeiés dans leurs tranchées. Sus le restant du jront, fusillades et reconnaissances.Au nord-ouest, à l'ouest et au sud-ouest de Rim-nicul-Sarat, l'ennemi a rejeté nos avant-posies. Combats intenses dans la région de Racovie-Ueni-Wadul Suret se h. '■Dans la légion de Balacenul, une cle nos compagnies a pénéiMè pendant la nuit dans le village de kasch.er, rendu inutilisables quatre canons mon-tte"i et anéanti l escamon campe dans le village. Un bataillon ennemi anivé en toute hâ'e de Cochir-tccinca, encercla noire compagne; ceje-ci réussit néanmoins à forcer le passage en .emportant ses compagnons morts et blessés. Nous avons refoulé eï dispersé par notre feu de faibles détachements ennemis qui avaient passé à l'ijfensive. ■ Pi.'s de BiscL iy', engagements d'infanterie;prèfs 'Sijgnçfig, aa. contraire, il v- ci-.t. "'?■?-enaecentcnlis— -~D'.ras ia Dobroutlscha, nos détachements se rcu-rent- constarencnt vets le Nord. L'ennemi, qui a passé à l'ofjens;-. e,-.sc trouve actuellement en contact avec nos arrière-gardes. lï'AUENS ROME, 26 décembre (officiel). — Du Stiliser foch au lac de Garde, combats d'artillerie, plus violents dans ia région du Tonale et de la vallée de Ledro. Sur le Pasvbio et dans le gouffre de l'Astico supérieur, nous avons entravé par notre feu les mouvements des détachements ennemis. Au front des Alpes juliennes, un brouillard épais a contrarié hiei l'activité a. artillerie. Grâce à la protection au brouillard, de petits détachements ennemis s'avancèrent par surprise contre nos positions près de ia hauteai 36 au sud-est de Gorizia. Us furent immédiatement repousses et laissèrent qii■ciques prisonniers entre nos mains. Sur le Carso, comba's de patrouilles. Le soir, l'ennemi bombarda violemment la ville de Monfai-cone et nos positions pr^s de ia hauteur 144, mais son feu fut étouffé- grâce à l'entrée en scène rapide de notre artillerie. Dernières Dépêchés Légendes d'aviateurs français. Berlin, 2ti déc. — Le communiqué français du 21 décembre annonce la descente de quatre aéroplanes allemands. 11 est établi que nous n'avons perdu aucun aéroplane le 10 de ce mois, mais un le 20 décembre. On semble juger nécessaire en France de maintenir la bonne humeur par des victoires aériennes mensongères. t.e Conseil de guerre français. Paris, 2S déc. (Havas.) — Le conseil de gueris s'est réuni samedi. II a été décidé que toutes les questions au sujet des préparatifs et de la continuation de la guerre seraient débattues et rapportées sous la direction dû général Lyaute'y. Le général Lyautev est chargé de transmettre aux ministres et chefs d'armées intéressés les résolutions prises et d'assurer la collaboration nécessaire dans leur éxecution. La France et la guerre. Paris, 26 déc. — L'ordre du jour Cheron, accepté par le Sénat dans la séance publique de samedi, contenait ce qui suit : Le Sénat assure que la France ne peut pas conclure une paix avec un ennemi qui occupe son territoire. 11 esi décidé de continuer la guerre actuelle, qui lui a été imposée, jusqu'à une fin victorieuse digne de la bravoure des soldats français, à la gloire immortelle desquels le Sénat rend de nouveau hommage. Le Sénat prend note des déclarations du gouvernement, jui accorde sa confiance, :potit qu'il prenne, d'accord avec les grandes commissions et sous le' contrôle du Parlement, des mesures énergiques, soit pour assurer la supériorité matérielle de ia France sur l'ennemi, soit pour organiser l'ensemble des elforts de l'armée et du pays- sous une direction centralisée et active, soit pour défendre à l'étranger, avec habileté et fermeté, la dignité et îé prestige de la France, et passe à l'ordre du jour. Crise nnnistôrielle au Luxembourg. Luxembourg, 2(3 déc. — La nouvelle d'un jour-i nal étranger relative à la retraite du ministère Thorn, est prématurée. La Chambre a émis, par 41 voix contre 2 et 4 abstentions, un vote de méfiance vis-à-vis du ministie de l'agrictfhure W'el-ter, en raison du ravitaillement. Le ministre d'Etat Thorn avait préalablement proclamé la solidarité du gouvernement dans ces questions. La Chambre ne s'en prit toutefois qu'au ministre Welter exclusivement. La Grande-Duchesse a reçu hier en audience les membres du gouvernement et ensuite le président du conseil d'Etat, Vanerl. Le i'ape ei la jwix. Rome, 20 déc. — L Agence Stefan; annonce : Le Pape a reçu en audience solennelle le Saint Collège qui est venu lui présenter ses vœux. Le cardinal-doyen Vanutelli a donné lecture d'une adresse dans laquelle il exprima aux hommes et au peuple Je vceu do paix, le vœu qui est également celui qui est le plus cher au Pape. VanutelFi glorifie l'œuvre du Pape tendant à soulager la douleur, à inspirer ie courage, à enseigner le droit et la légitimité et à condamner les violations du droit. Comme le monde désire une paix définitive, il est juste que le monde entier collabore à ce but. Tous les vœux se concentrent dans ce seul vœu. LA PAIX. -Nouvelle proposition américaine. New-York,24 décembre.— L' « Evening World » annonce que le Département de l'Etat se prépare, pour autant que les propositions de négociation de Wilson ne seraient pas défavorablement accueillies, de soumettre une proposition d'armistice aux belligérants.Genève, 24 décembre. — L'agence Fournier reproduit une nouvelle de l'Associated Press, d'après laquelle Wilson prononcera à la Noël un discours important au sujet de la politique étrangère des Etats-Unis. LA NOTE !>E WILSON. Béponse du gouvcrnem.:ni viennois à ia note de Wilson. D'après le bureau télégraphique impérial et rojai, le gouvernement impérial et royal a répondu en ces termes à la note qui lui a été remise par le Président des Etats-Unis : « En réponse à l aide-mémoire remis le 22 aa ce mois par Son Excellence Monsieur i'ambassa-deur d Amérique, en vue d'aboutir à un échange d'idées entre les puissances se trouvant actuellement en état de guerre, en vue du rétablissement elfecîif de ia paix, le gouvernement impérial it royal insiste sur le fait qu'il est également animé dû même esprit d'amitié et disposé à faire ftefà — xrc irrvrnyi^rar TC"rTtratticitt'. monsretrr .S rresl» dent a en vue de jeter les bases du rétablissement i une paix durable, sans préjudice au choix des l'oies et moyens. Le gouvernement viennois estime que la \;oie la plus appropriée pour atteindre ce but serait un échange d'idées immédiat entre les puissances belligérantes.Conformément à sa déclaration du 12 courant, par laquelle il se déclarait prêt à entrer en pourparlers de paix, il a 1 iionneur de-proposer au plus tôt une entrevue des mandataires des puissances belligérantes en un point neutre du territoire étranger.Le gouvernement impériale et royal est égale- < ment d'accord avec la conception de Monsieur le Président^ d'après laquelle il seraiti possible seulement après la fin de la guerre actuelle de commencer à la grande et désirable œuvre de prévention des guerres futures. A un moment donné, il se montrera tout disposé à collaborer avec les Etats-Unis d'Amérique à la réalisation de cette tâche élevée. » Opinion italienne. Berne, 23 décembre. — Le « Po'polo d'Italia » écrit : Le Président Wilson aurait pu conserver, dans les circonstances actuelles, son attitude réservée, comme l'a fait la Suisse. I! aurait dû songer à la déclaration d'un ministre de l'Entente, d'après laquelle toute intervention serait considérée comme un acte inamical et non neutre. Nous devons donc nous exprimer avec la plus grande réserve au sujet de l'utilité de la note américaine.Le a Perseveranza » écrit : Wilson craint visiblement que les Européens ne puissent pas faire la paix sans son intervention. Mais la paix est encore loin. Le « Secolo » écrit . Le Président a mal choisi le moment pour ses propositions. La justification que son initiative c-st indépendante .de 'celle de l'Allemagne et prouve l'inopportunité de sa note.Vis-à-vis de sa justification, on doit se demander à quel point les Etats-Unis ont souffert matériellement par la guerre dans leur industrie militaire si étendue et leur trafic, ils ont gardé le silence, dans la circonstance actuelle, sur leur opinion au sujet de l'origine et du but de cette guerre. Les neutres n'ont jamais protesté contre les crimes de cette guerre. Pourquoi devraient-ils maintenant s'en prendre à ia guerre, au moment que l'Entente espère la victoire. Une intervention des neutres en vue de terminer la guerre, constituerait justement en ce moment-ci, une démarche partiale involontaire. L'initiative de' Wilson n'est donc pas seulement mopportune maïs £\ussi inconvenante. L' « Avanti » fait ressortir l'importance de la démarche du Président et dit : La note du Président est un pas important vers la fin du conflit meurtrier, même s'il n'aboutit pas immédiatement. Le chef de la plus grande nation neutre n'aurait pas fait cette démarche s'il eut pu penser qu'elle aurait été mal accueillie. Le poinit de départ de Wilson est le plus sur et le seul qui puisse conduire à de sérieux pourparlers de paix. l a France se refuse catégoriquement ' à la paix. Paris, 23 décembre (Havas). — Le Sénat a ter* miné .vers 6 heures du soir sa séance secrète en vue de discuter les interpellations. Un «Miart rl'heu- N- S€'8 " Ed- A CIHQ CENTIMES Jendi 28 Décembre 1916

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