Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 07 Mai. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6w9668b57d/
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Le Bruxellois JOURNAI/ QUOTIDIEN INDEPENDANT DIX CENTIMES 5me année. - M0 1292 » Ed. ABONNEMENT * Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement pat tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : £ Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tirags : 125,000 par jour SWaydi 7 Rfflaï 1998. O ANNONCES Faits divers et Echos la ligne fr. 5 00 r Nécrologie ,,«* 3 00 Annonces commerciales 2 00 Annonces financières . 2 00 PETITES ANNONCES : la grande ligne 2 G9 Rédacteur en chef Rkné ARMAND. jjîr Rédaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne, Tirage : 125,000 par jeun PATRIOTISME Lettre ouverte à un de vies bons amis. Dernièrement', au cours d'une discussion bien anodine — c'était, si mes souvenirs sont exacts, à propos du fameux canoo allemand bombardant Paris à une «distance de 120 kilomètres — tu m'as dit, «entre antres choses, qu'à ton avis, toute conception internationale exclut l'idée de patriotisme. O'étaif une petit® pierre pointue jetée dans mon jardin. Je te demande la permission de la ramasser pour, au besoin, lui faire repasser le mur qui sépare nos deux mentalités. Tu es patriote, du moins tu l'affirmes, et, comme tu es un honnête homme, rien ne m'autorise à douter de ta sincérité. Pour toi, nul ne peut aimer son pays, si ses préoccupations» dépassant les frontières. débordent sur le genre humain tout entier. Je pourrais te répondre que cette ma. nière de voir est fop étroite pour notre société actuelle, qu'aujourd'hui — et malgré tout ce qu'en pensent ou disent certains patriotards — l'humanité a des intérêts co.mmuns et que les embarras d'une nation peuvent être urne menace d'embarras pour les nations voisines. La guerre actuelle, qui intéresse le monde enfper, est là, hélas ! pour le prouver. Mais je préfère glisser là-dessus et ['amener sur un autre terrain. Tu te crois patriote parce que tu aspires, dis-tu, à défendre ta Patrie les armes à la main. Et pourtant l'as-tu fait quand l'occasion t'en fut offerte et n'es-tu pas ■— soit dit bien entre nous — n'esi-tu pas content qu'il n'y a pius moyen d'aller grossir les rangs de notre vaillante armée 1 Mais n'insistons pas! Ce qui m'intéresse pour le moment, c'est d'ausculter ton patriotisme en temps de paix. Or, je t'ai vu un jour, au bureau des contributions, discutailler avec un receveur au sujet des impositions dont il t'avait taxé. Tu es riche, et pourtant tu te faisais bien petit, bien modeste, pour être rangé dans une catégorie moins lourdement imposée que celle qu'il t'avait attribuée d'office. Ce n'était pourtant pas pour lui, mais- pour l'Etat, donc pour la Nation, que ce fonctionnaire faisait appel à tes ressources. Et cette Patrie pour laquelle tu aimerais à verser ton sang, tu liii marchandais quelques francs qui ;ui étaient pourtant bien utiles et dont toi / tu pouvais aisément te passer. Cependant tu n'ignorais pas que si ton sang peut être utile à ton pays, en temps de guerre, ton argent lui est non moin® indispensable, et que les charges que J,u rejetais allaient retomber sur l'ensemble de tes concitoyens. Ne t'ai-je pas vu aussi à la frontière revenant de Vittel ou de Caiisbad, tout heureux d'avoir passé à la barbe des douaniers belges, quelques menus objets qui eussent dû payer des droits d'entrée? C'était encore la Princesse, c'est-à-dire l'Etat, qui trinquait. Et ton patriotisme ne s'en est pas ému. Et quand tu intriguais en faveur de bon (neveu, pour la création, dans un de nos départements ministériels, d'une do ces bonnes sinécures qui sont le rêve des fruits secs, pensais-tu, à cette époque,que fcu voulais imposer à ton pays une charge dont il aurait à souffrir? Et quand Camille Huysmans déposa son fameux projet sur l'impôt de la 'rente, dont ton portefeuille est agéable-ment bouffi, quels cris d'orfraie ne pous-eas-tu pas ! Et quand tu eus un jour la chance d'être exproprié par un service public, comme tu sus t'arranger pour faire, suivant ta propre expression, cracher ia Princesse ! Et quand... Mais je m'arrête! Tout ce que je te Sis la n'est pas pour t'humilier. Bien d'autres, que dis-je, tous les, autres, ont agi et agissent comme toi. On ne saurait jdonc t'en faire un grief sans se condamner soi-même. La seule chose que je te ■conseille, c'est de ne pas faiire sonner trop haut ta qualité de patriote, car, tu le vois, elle n'est pas d'uaie profondeur à t'absorber tout entier. » Quant à ceux qui, sans préoccupation «d'intérêt personnel, cherchent à rappro-icher les hommes et à faire disparaître les malentendus qui les divisent encore, faute de se comprendre, ceux-là, il faut jte garder de les excommunier trop vite. [Car leur patriotisme, pour être plus large et autre que le tien, m'en a pas moins sg, valeur et son mérite., 5 Réfléchis à ces choses et reprends la petite pierre pointue que, un peu imprudemment, tu m'as jetée L'autre jour. ' Sans rancune, n'est-ce pas ? et toujours 'cordialement à toi» 'Gin. Milo. r v l<^r' ; » LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 6 mai (Officiel, midi): Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupes d'armée du prince héritier Rupprecht et du Kronprinz allemand Nous avons exécuté des entreprises fruc-tueuses dans la région de combat de Flan dre. Une attaque -partielle ennemie au sud de Loker échoui Le matin, à l'aube, vio lent duel d'artillerie passager antre Y fret et Bailleul. Pendant la journée, le Kemmel seul fut soumis à une canonnade assez intense. Sur la rive Septentrionale de la Lys, au canal de La Bassce et dans des secteurs isolés du champ de bataille des deux cotés de la Somme, l'action d'artillerie s'est rallumée dans la soirée. Des engagements de reconnaissance et des agressions dans les lignes ennemies près d'Hangard et du sud-ouest de Brimont ramenèrent des prison nierg. Groupe d'armée du (lue Albrccht Nous avons fait des prisonniers dans des combats d'avant-po-1 e avec des Américains, au sud-ouest de Blamont et avec des Français à l'Hartmannsuteilerkepf. Des autres théâtres de la guerre, rien de nouveau. BERLIN, G mai (Officiel du soir): Rien de nouveau des théâtres de la guerre. La guerre aérienne. BERLIN, 6 mai (Officiel): Trois hydro-avions ont abattu le 4 mai, quatre hydro-avions ennemis devant la côte flamande. Deux aviateurs ennemis ont été grièvement blessés et recueillis ,par Voie aérienne. La guerre sous-marine. BERLIN, 6 mai (Officiel): Nouveaux succès sous-marins sur le théâtre dn la guerre septentrional: 12,000 tonnes de jauge brute. Parmi les navires coulés se trouvait un vapeur-citerne qui fut torpillé itla côte orientale de VAngleterre. TURC CONSTANTINOPLE, 6 mai: * Front de Palestine : La deuxième attaque anglaise sur la rive orientale du. Jourdain se termina également par une lourde défaite de l'ennemi. Des préparatifs importants avaient été faits, des troupes nombreuses avaient été rassemblées afin de prendre possession, en commun avec les rebelles, du pays à l'est du Jourïain, et des communications importantes de la régiori. Protégé par sa forte artillerie, située sur des hauteurs, l'adversaire lança le 80 avril matin ses vagues d'attaque au-delà du Jourdain, contre nos positions longeant la route Jéricho-Essalt. Tandis que de grandes masses de cavalerie avec cations et mitrailleuses creusant vers te nor-d la vallee du Jourdain étaient destinées à nous prendre par derrière, les plans de l'adversaire furent déjoues grâce à la force de décision rapide de nos chefs et à l'attitude inébranlable 'de nos troupes dans la situation difficile, coude à coude avec des camarades allemands. Les troupes du colonel Ali Frad Bei repoussèrent, grâce à la grande énergie d'exécution et à la persévérance tenace, les assauts contre notre front, faisant rage pen dant cinq jours. A la cavalerie ennemie avancée fut réservée une défaite écrasante par les troupes du colonel Bohm, àttaquani rapidement aprè% des marches forcées et du renommé. colonel Essad Bei, chevauchant en tête de ses vaillants cavaliers jusqu'à ce qu'il fut blessé. Les troupes du colonel B'ohm prirent tous les canons à des divisions de cavalerie en-t.emie. Nos aviateurs, inlassables, attaquèrent l'ennemi, malgré une contre-action ennemie violente. » Grâce à l'activité du service de dépêches et de chemins de fer, les ordres du commandement supérieur pour amener des renforts purent être exécutés en temps utile, En perdant beaucoup d'hommes et un nqinbreux matériel, "les Anglais refluèrent vers le Jourdain, serrés de près par nos troupes, conscientes de la victoire. Le butin n'a pas encore pu être estimé en détail. Sur la rive occidentale du Jourdain, vive action d'artillerie et fécondé activité de patrouilles de notre côté. Un avion ennemi fut abattu en flammes, après un duel aérien. Sur les autres fronts, la situation est inchangée.FRANÇAIS PARIS, 5 mai (officiel), 3 h. p. m. : Activité des deux artilleries au nord et au sud de l'Avre, ainsi que dans les seq-teurs de Douaumoiit et de Flirey. Pas d'action d'infanterie. En Lorraine, un coup de main exécuté par nous dans .la région de Létricourt et une. rencontre de patrouilles dams la régon d'Anoervillers, nous ont permis dei ramener des prisonniers. Nuit calme sur le peste du front. PARIS, 5 mai (officiel), 11 h. p. m. : Activité intermittente des deux artilleries au nord et au sud de, l'Avre, sans action d'infanterie. Journée calme sur Le reste du front. AVIATION : Dans la journée du 3 et du 4 mai, neuf avions ennemis ont été abattus pair nos pilotes en combats aériens et deux par le tir de la défense aérienne. En outre, 23 appareils ennemis ont-été vus 'tombant désemparés dans les lignes ennemies. Au cours de ces mêmes journées et dans la nuit du 3 au 4, notre aviàtkm de bombardement a effectué de nombreuse® sorties ; 28,000 kilois de pro jedliles ont été lancés siur les gares die Ham, Noyon, Oh aulnes, Jussy, Péronns, St-Quentin, les dépôts et cantonnements degaa régions. Armée d'.Orient : Actions d'artillerie réciproques à l'ouest du lac de Doiran, dans la boucle de la Czerna et à l'est du lac de Prespa. Les troupes serbes ont exécuté avec succès plusieurs coups de main sur les avanti-postes bulgares. Las aviations alliées ont exécuté de nombreux bombardements .et abattu 2 appareils allemands-. ITALIEN ROME, mai; Dans la région montagneuse, attaques de patrouilles anglaises et italiennes. Dans la vallée de Lersa et au sud-ouest de Cewove, nous avons fait quelques prisonniers. Dans la région dit Tomba et du Monscnere, 7ious avons chassé et poursuivi des détachements de reconnaissance ennemis devant nos avant-postes au Spitzberg et sur le versant de droite de la vallée de la Brenta. L'intervention opportune de l'artillerie mit à néant une tentative d'attaque de détachements ennemis avant qu'ils pussent se développer. Coups de main alternatifs habituels d'artillerie et de mitrailleuses sur divers points du front. N ombreuses entreprises aériennes; nonobstant le feu violent des batteries ennemies et l'activité des escadrilles de poursuite, des campements ennemis furent atteints de 60 bombes par des aviateurs anglais. Un de nos ballons de remorque a lancé environ une tonne de bombes sur le champ d'aviation de Cairlpomaggiore au sud de Sodica. 12 avions ennemis furent abattus et un autre fut obligé d'atterrir par des avions de chasse italiens et anglais. Un autre avion fut atteint par nos canons d'hy-dro-aviation et s'abattit en flammes sur le sol près de Spresiano. AN^LASS LONDRES, 4 mai: La nuit dernière, nous avons amélioré légèrement notre position, par une entreprise d'assez minime envergure, couronnée de succès, au nord-est, de Huyes et avons capturé deux mitrailleuses. Une opération de combat locale réussie au cours de laquelle nous avons fait plusieurs prisonniers, a été exécutée par des troupes françaises dans le secteur de Locre. Ce matin de bonne heure, l'artillerie ennemie ouvrit une violente canonnade contre les positions française et anglaise de tout près du sud d'Ypres et déploya une forte activité dans la forêt de Nieppe et dans le secteur de Meteren. Notre artillerie ainsi que l'artillerie française ont énergiquement riposté ce matin à la canonnade ennemie .au sud et au sud-ouest d'Ypres. Des attaques ne se sont, point développées. Le combat d'infanterie s'est limité toute la journée à• des combats locaux en divers points. Au cours d'assez petites entreprises exécutées la nuit dernière dans le secteur de Minges, nous avons fait plus de 1,0 prisonniers. Une attaque tentée ce matin à la première heure par l'ennemi, au sud de Locon, grâce à la protection d'un violent feu de barrage, fut nettement repoussée. cours de leurs entreprises de ce matin dans le secteur de Locre, les troupes françaises ont fait des progrès^et ramené 50 prisonniers. Les troupes anglaises postées à droite de nos a{liés ont fait également des progrès dans la région de Meteren. Dernières Dépêches - La situation critique pour le tonnage anglais. Berlin, 6 mai. — Le «Times» de ce jour publie ces lignes qui dénotent in-contestabLemeint la situation précaire an point de vue du tonnage britannique i « 25,000 exemplaires du présent manifeste ont été distribués sur les chantiers anglais : 161,674 tonnes constituent un maximum de production. La construction de navires marchands s'est élevée à ce chiffre, en mars, soit 32 navires de 5000 tonnes en moyenne; mais, en même temps, les Huns coulaient 81*navires.Ou-v Hjer s des chantiers ! Vous pouviez et vous allez empêcher que les Huns parviennent à nous affamer ! Construisez des navires èn plus grand nombre ! » Cette propagande, aux finis d'augmenter les constructions navales* est pour l'Angleterre d'une nécessité urgente; Sir Geddas ■ signalait encore, dans son dernier discours en public, le mécontentement, les troubles et soulèvements graves survenus en janvier dans le personnel ouvrier des constructions navales, au détriment de la production aux chantiers. Le ministre Barmes déclarait le 26 février, à La Chambre des Communes : Les chantiers ont encore plus d'importance que les fabriques de munitions. Le «Daily Talegraph» du 30 mars s'exprime plus callégoriquement encore. De semaine en a^rnaine il voit pencher la balance en faveur des Centraux, vu l'échec dans les constructions navales. Enfin, G. Kambert, député libéral à la Chambre des Communes, déclarait sans détours, le 6 mars : Si nous me nous oriedtons pais dans une autre voie, nous ferons sûrement humiliés par la conclusion d'une paix dictée aux conditions allemandes. La .censure française. Berlin, 6 mai. — Les Allemands ont «recueilli, entre autres documents capturés avec les prisonniers de la 25e division française, un manuscrit daté du 27 décembre 1917 et énumérant toute une série d'instructions à l'adresse de la'presse française. Ce document, entre autres questions ne pouvant être traitées dans les journaux, mentionna surtout l'exagération des espérances fondées sur l'efficacité de l'assistance amé-ricïûne. _Sont égalenj^nt interdite : .« Jpujs récits de la révolution russe, ainsi que toute discussion ayant trait à une augmentation éventuelle de la solde des soldats français et l'extension possible des drôits du citoyen.Parmi les questions devant être traitées le plus souvent possible, il y a les dangers de la conclusion d'une paix blanche; puis, naturellemenltj il convient de vanter les forces irrésistibles des alliés, d'entretenir l'ardeur guerrière en prodiguant les relations d'atrocités allemandes, etc. Il est intéressant de noter que, avant le début de l'offensive, la presse française a jugé nécessaire de contrecarrer les espérances fondées pair les troupes el par la nation sur l'assistance américaine, puis qu'à présent, vu les succès de l'offensive allemande, elle recourt à tous les moyens pomr ranimer, dans les esprits, l'espérance ou-trancière en l'appui des Etats-Unis, comme s'il fallait en attendre le seul miracle sus-centible de sauver la France. Aventures d'un régiment de dragons français. Berlin, 5 mai. —• Un dragon du 4e ré-g'iment françar's de dragons, fait prisonnier Le 29 avril, près die Loore, a fait les remarquables déclarations suivantes : Depuis fin jaaVvier jusque fin février, notre régim/ant s'est trouvé à St-Etienne pour y réprimer Les désordres dans les fabriques militaires de cette région, qui avaient éclaté pair snite de la cherté de la vie. Fin février, Le régiment fut appelé pour Les mêmes motifs à Valence. La région industrielle de Valence se trouve ein ébullition çonstante. Les dragons du 4e ont souvent reçu l'alarme et ont été soudainement déplacés de-ci, da-là; • Fin mars, ils furent transférés en toute hâte à St-Etienne pouir y rétablir l'ordre. Plus tard, ils furent transportés au front de Flandre, af'n d'y appuyer La 154e division, fortement décimée. Le 29 avril,Les gardas du rég:menit prirent part à uae attaque contre les positions allemandes près de Locre; mais furent repoussés avec des pertes considérables. Las pertes ont déjà été considérables lors de la marchei en avant dans la première ligne ; le jour de l'attaque eALcs furent très lourdes. Le mouvement monarchiste en Finlande. Berlin, 6 mai. — De Helsingfors au «Berlinor Lokal Anzoiger» : Toute la presse locale ce prononce à présent pour l'introduction de la monarchie en Fin-Lande.Les négociations de paix roumaines. Berlin, 6 mai. — On mande de Munich au «Berliner Tageblatt» : En corn nexion avec Les négociations de paix roumaines, des négociations auront lieu au sujet des actes concernant le Danube, entre les principaux Etats danubiens. La flotte russe de la mer Noire. Berlin, 6 mai. — On annonce de source autorisée qu'une partie de la flotte de la mer Noire, dont on ignorait La résidence, il y a quelque temps, est rentrée à Odessa et s'est mise à la disposition du nouveau gouvernement. ' Les lois concernant les étrangers en Amérique. Washington, 5 mai (Reuter). — La Chambre des représentants a adopté la loi des passeports, ainsi qu'une proposition du g (îvernement d'après laquelle toutes lea personnes mettant le pied sur lie sol des Etats-Unis, devront être pourvues d'un permis du gouvernement. La loi acoordei pleins pouvoirs au Président, en ce qui concerne La restriction des entrées et sorties des ports américains. L'action du général Sémenoff en Mandchoni'ie. Le «Hollandsch Nityiws-Bureaun de La Haye apprend de Pékin que l'on dément du côté .anglais le bruît d'après lequel le général Séménoff serait mort. L'Agence Reuter apprend que Séménoff a fait de nouveaux progrès en Mandchourie. Après un combat insignifiant, il aurait mis en fuite les bolcliévistes et aurait occupé la ville de Borzia. Le scandale dos détournements en Italie Bâle, 6 mai. — Bonamico, le fonctionnaire au département des munitions, qui avait été arrêté sous l'inculpation de détournements s'élevant à des millions, s'est pendu dans sa cellule. L'enquête a révélé deas charges écrasantes, de sorte qu'on craignait que les débats de cette affaire ne donnassent lieu à un scandale retentissant. La disette de charbon en Italie. Bâle, 6 mai. — La disette de charbon est devenue si aiguë en Italie, à cause du manque de tonnage, que les chemins de fer ne peuvent plus, à eux seuls, assurer les transports. Par conséquent, on a dû inaugurer un service de transports par auto entre l'Italie et la France. Pas de troupes japonaises en Europe. Le vicomte Ishii vient de débarquer à San-Francisco, se rendant à Washington, pour prendre possession de son poste d'ambassadeur au Japon. Le vicomte Ishii a déclaré que les techniciens militaires du Japon estiment, pour diverses raisons, que les troupes japonaises ne sauraient constituer des unités efficaces sur le front occidental et que leur envoi en Europe doit être considéré comme impossible. - Les événements en Gukraine. Kiew, 3 mai. — Au 30 avrilMïl'hetman reçut Skoropadiski, délégué de la presse, et lui déclara être un partisan convaincu de l'indépendance «ukrainienne, mais sans tou-tg/ojs aller jusqu'au chauvinisme. Il pré conisa pour l'Oukraine le libre travail de tous éléments a/ec droite é^aux poijr tous, et se déclara disposé à s'appliquer de toutes ses forces au rétablissement de la vie normale, à l'extirpation du bouleversement et de l'anarchie, à assurer le développement de l'Etat sur des principes de ?aine raison. Dès qu'il serait persuadé de la disparition de l'anarchie, du rétablissement du droit et du respect des lois dans le pays," il^ déposerait les armes et l'on passerait au régime parlementaire. Entretemps, il lui était difficile d'affirmer si tel serait bientôt le cas; toutefois, il comptait y consacrer tous ses efforts. Le premier des devoirs consistait à abolir l'anarchie et à rétablir la tranquillité; toutes les rumeurs prétendant qu'il y aurait certaines restrictions à lJégard de sujets de nationalités déterminées, devaient être considérées comme fausses; il ne tolérerait pas qu'une partie de la population dirigeât ses efforts contre une autre, il ne permettrait pas d'excitation ou d'agitation hostiles à une nationalité quelconque; avant tout, il agi. rait comme constitutionnaliste et partisan de la liberté de la presse. Le 29 avril, le Congrès général de l'agriculture oukrainienne avait tenu une séance terminée par la résolution suivante: a La propriété du pays sur la base d'une conception juridique autre que lo droit de propriété est contradictoire à l'évolution historique de l'agriculture oukrainienne, c'est pourquoi nous requérons des mesures immédiates pour restaurer l'agriculture eu première ligne, pour suspendre les comités fonciers ou autres qui entravent le libre exercice de la profession ' d'agriculteur. Nous considérons une réforme agraire comme indispensable, mais esitimons qu'elle doit non pas être l'objet d'expérimentations des organismes gouvernementaux, mais au contraire, résulter du travail im< muable du législateur. Jusqu'ici, toute participation du "gouvernement oufcrainien dans les questions agraires était basée sur la renonciation à tous nos desiderata et sur l'introduction d'un régime socialiste étranger à la nation oukrainienne, ce qui a fait anémier toute vie agricole danis le pays. C'est pourquoi le gouvernement (dans sa composition actuelle) a perdu son prestige aux yeux de la nation; celle-ci ne croit pas le gouvernement capable de tirer l'Oukraine de sa pénible situation (entretemps, le dit gouvernement a été renversé). Le Congrès salue le renversement de _l2..JRadsil centrale. Pour constituer un nouveau gouvernement ainsi que pour procéder à l'œu-, vre de législation, il s'agirait de convoquer une corporation législative composée de représentants de tous les éléments créa-, teurs et gouvernementaux en Oukraine, suc la base des droits électoraux par classes.; Les élection^ pour la constituante qui ont eu lieu lors des troubles de la guerre civile, de la détresse, des incendies crimi-, aiels, des exécutions par fusillades, ne peuvent être considérées comme l'expression de la volonté de la nation oukrainienne. Kiew, 5 mai. — M. > Dobry, directeur de la Banque eusse pour le commerce extérieur à I£iew, qui avait été arrêté, comme on le sait, il y a une semaine environ, dans des circonstances mystérieuses, à Kiew, vient d'être remis en liberté à Kharkhoff par l'intermédiaire des autorités allemandes et est rentré à Kiew. Une enquête vienf de révéler que son arrestation serait due à des menées terroristes de l'ancien gouverne' ment et que sans l'intervention des auto rités allemandes, toute une série d'arres? tations allaient être immédiatement opéi rées. Le but de l'ancien gouvernement était d'exclure du mouvement économique toutf les hommes en vue qui voulaient rétablil et entamer des relations économiques entr? les Puissances centrales, matamment l'AL lemagne et l'Oukraine. Cefflr prouve combien peu l'ancien gouvernement était dis' posé à observer les accords économiques in* tervenus précédemment. ) DÉ PÈCHES v. Les contre-attaques autour dti Kcminel. Berlin, 5 mai. — Les Français ont de nouveau subi une défaite extrêmement lourde, le 4 mai, en ï'Landre. Après un feu roulant le plus violent dans la- région depuis l'ouest de Kemmel jusqu'à ! l'ouest de Bailleul, à 5 h. 50 .du mat n, des troupes françaises seules, composées en partie de divisions fraîches, ont dé-clamché l'attaque en plusieurs vaguas,, sur une largeur de 10 kilomètres, et ont 1 fait Las plus opiniâtres efforts afin d'arracher aux Allemands l'important massif de Kemmel. Tandis qu'elles n'ont pu s'approcher des positions allemandes sur La plus grande partie de l'attaque, en ' dépit du sacrifice de masses engagés» sans merci de Leurs colonnes d'assaut,dos corps à corps acharnés eurent lieu en quelques endroits isolés, tels que près de Bruloos, entre Loker ©t l'hospice dé Loker. Sur ce point, les Français furçnt nettement rejetés hors da la zone située devant les premières lignes allemandes, au cours d'un énergique contre-choc.Nos1 lignes furent même/ portées en avant da plusieurs centaines die mètres au cours de la poursuite. Plus de 300 Français restèrent entre noa mains. Les pertes sanglantes de l'assaillant, qui avait déjà engagé plus de neuf divisions dans les combats pour reconquérir le massif du Kemmel, ont été extrêmement lourdes, grâce à l'observation très efficace de l'artillerie allemande campée sur les hauteurs dominantes. Sans cesse, le feu de concentration de l'aitillerîe allemande fit de larges brèches dans les colonnes com-v pactes de l'ennemi. Dps officiers français,

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