Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 07 August. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 20 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/pr7mp4xb74/
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DEUXIEME XNNEEt » N« BIff, 17 TIRAOI JUSTIFIE 66,000 EXEMPLAIRES CXÏÏfl CHÏTTXÏOIS «wœinwB «IMBBI t Ï9W IMe. LE BRUXELLOIS Abonnbimeivts : 1 an» 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs ournal Quotidien IndépendLax REDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE •45, Hue Henri Mans, 45, Bruxelles AJVNONCKS *. 1'ai.ts-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, ï frând Petites annonces, la ligne 20 centimes L'Angleterre jugée par l' " Economist " La vie. - L'industrie. - L'armée en argent. - La paix Depuis le mois de juin, avec l'approche de la nouvelle récolte, les prix des céréalles en Angleterre ont diminué. On devait s'attendre alors à une diminution du coût de la vie qui avait augmenté de 40 à 50 p.c. Si les prix des céréales ont diminué., les prix de la viande ont augmenté. L'index nuinber pour les céréales et la viande, qui était de 847 en avril et de 893 en mai, reste toujours si élevé. La base a été, pendant les années de 1901-1905, de 500. Le marché de la viande csl très irrégulier. Cela tient à la diminution le l'importation, à 'la diminution du tjmnage de la viande congelée importée, au manque de fourrage et à la demande énorme de la viande pour l'armée. L'Economist, l'organe le plus important en Angleterre, représentant de la haute finance, de l'industrie et du commerce, conclua que » cette situation fait prévoir beaucoup de misères chez les pauvres. Beaucoup de petits bouchers se sont vus obligés de fermer leurs magasins, ou bien de les ouvrir trois fois par semaine. ï TTne des causes des grèves permanentes qu'on observe en Angleterre est la cherté constante de la vie. Le marché industriel ne donne pas de signes rassurants. Sur l'industrie textile, par exemple, l'Economist dit : a La situation actuelle des industries n'est pas satisfaisante et les commandes font défaut. » L'assurance du transport augmente toujours, les dépôts et les ports sont bondés, les salaires des matelots, vu le danger sur mer, ont augmenté aussi. En somme, tout le monde avoue en Angleterre que la situation de l'industrie et du commerce est ébranlée. Cela vient surtout de la diminution de Vexportation. L' Angleterre réallise de plus en plus un bilan passif du commerce. L'Economist lui-même fait remarquer, dans son numéro du 5 juin 1915, que —mpertaiioft anglais' qui dépassait d'août 1913 jusqu'avril 1914, l'exportation avec 110 millions de livres sterling, a augmenté pendant l'époque d'août 1914 à avril 1915 à 237 millions de livres sterling. En d'autres termes, l'exportation a beaucoup diminué. La valeur de l'importation T>endant Ici mêmes périodes, c'est-à-dire avant la guerre et pendant la guerre, est la même, mais la Grande-Bretagne a dû payer pour certains produits importés, surtout les vivres et les munitions, des prix très élevés. L'exportation d'août 1913 à avril 1914 a été de 394,000,000 livres sterling et pendant la période d'août. 1914 à avril 1915 a diminué à 247,000,000 liv. st. Cela est vrai dit VEconomist; nous avons reculé ai point de vue industriel, commercial et financier, Mais on no peut, continue-t-il, approvisionner trois grands pays militaires avec l'argent et fournitures pour leurs armées et en même temps organiser, envoyer au front et entretenir une grande armée britannique. Au contraire, dit-il, on doit retenir les Anglais dans leur pays pour travailler et augmenter l'exportation et de cette manière avec les bénéfices et recettes réalisés augmenter les secours d'argent aux puissances alliées- Donc, dit l'Economist, l'Angleterre doit, ou bien entretenir au front une armée ou bien seulement s'occuper de fournir l'argent à ses alliés. Mais l'Angleterre s'efforce de convaincre ses alliés que les paiements à l'étranger qu'elle fera pour eux et le secours financier qu'elle leur prête sont beaucoup plus importants qu'une armée britannique au front. TTne nation de 45 millions d'habitants, dit VEconomist, a une richesse limitée. Chaque homme des mines et des fabriques qui s'engage dans l armée augmente Vexportation et obère les finances dit royaume. Donc l'Angleterre prêtera seulement l'argent, en gardant le plus possible ses hommes. On sait comment elle prête son argent : la Russie a gagé sa récolte, l'Italie a gagé ses recettes douanières, la Erance une livraison de 500 millions en or à la Banque d'Angleterre, la Belgique lui a livré tout l'or, toute l'encaisse de la Banque Nationale et encore d'autres valeurs. M. Bryce, un libéral, déclara le juin à la Chambre des Communes que l'Angleterre possède un bilan de commerce passif très fort et plus tard, dit-il, elle aura des difficultés pour rétablir son commerce normal. Il lui faudrait une dépense d'une très grande quantité de i'or ou bien la vente d'une quantité considérable de billets et de valeurs. Ce que disait Chiozza Money, déclara :1e chancelier du Trésor Mac Kenna le 16 iuin, c'est-à-dire que l'Angleterre peut donner 4 millions de soldats, 4 millions d'ouvriers pour les munitions ei 15 millions d'autres pour les autres industries ordinaires, je ne le crois pas parce que nous n'avons pas une si grande capacité dans l'industrie Pi jiaas le capital. Nous ne pouvons pas fabriquer pour nûtTe t)ësoin et"pour narre eipoiMau^.-Nous devons actuellement importer d'Amérique beaucoup plus pour notre besoin propre qu'en temps de paix- Cette situation a forcé depuis plusieurs mois la presse financière, industrielle et commerciale a prêcher une paix prochaine. Dans ces milieux financiers et industriels, on remarque la fatigue de la guerre. L'Economist proteste contre la politique de « résistance jusqu'au bout ». Une lutte d'anéantissement sans fin et jusqu'au dernier homme et jusqu'à la dernière livre sterling n'est qu'un « somnambulisme politique t. En résumé, VEconomist, organe de la haute finance et- industrie, voudrait une paix sur la base du statu quo. Il avoue aussi qu'il faut des colonies dé peuplement pour l'Allemagne. Dans son article « La fin de la guerre », il écrit : « Les intérêts réels de la Grande-Bretagne, de la Belgique et de la France demandent une paix prompte, solide et durable. Pierre HANTCHEFF. Lises en TROISIÈME PAGE éîçreSers télégrammes arrivée mnéfttîâ «wiSit.: Chute de Varsovie Varsovie la grand© capitale historique de la Pologne a été prise et occupée aujourd'hui jeudi par les troupes allemandes.(Voir détails dans h co-mmuniqué allemand.) DÉPÊCHES GUEBKE SOUS-MARINE Athènes, 3 août. — Le grand vapeur transport anglais Armenron a été coulé par un sous-marin allemand dans la Méditerranée. La plus grande partie de l'équipage a péri. FRANCE. — Le lieutenant von Bissing blessé et prisonnier TTn fris du gouverneur général en Belgique, baron von Bissing, se trouve actuellement comme prisonnier de guerre en France, au château de Fougères, en Bretagne. Au sujet des circonstances dans lesquelles sa détention s'est effectuée, il a été répandu en Belgique des bruits complètement faux. Yoilà les faits tels qu'ils se sont passés : Le lieutenant baron von Bissing, lors d'un audacieux raid de patrouille, a été blessé cinq fois le 14 août de l'année passée par des cyclistes français dans le voisinage de Villers-sur-Lesse, a l'ouest de Rochefort. Près d'une maison il tomba évanoui de cheval. Les habitants de la maison 1e recueillirent chez eux et le remirent ensuite ans cyclistes français qui arrivèrent entretemps.Ceux-ci le conduisirent à Villers-sur-Lesse où le cun de l'endroit prit d'abord soin du blessé. Les Fran çais s'éloignèrent mais revinrent la nuit sui. vante afin d'emmener l'officier grièvement blessi au couvent de Hastière-Lavaux, non loin de Gi vet, lequel avait été transformé en ambulance. I reçut des sœurs les soins les plus attentifs. Au jourd'hui encore elles parlent avec émotion de li reconnaissance du lieutenant baron von Bissing qui, toujours souffrant de ses blessures, fut bien tôt emmené par les Français. Il arriva à l'ambu lance de Reims et de là fut transféré à l'ambu lance de Caen malgré son état encore peu rassu rant. Tant à Reims qu'à Caen, il fut. traité avei la même, sollicitude louable et soigné par le sœurs catholiques qui se trouvaient à l'ambulanc de la manière la plus affectueuse. Après son ré tablissement presque complet, il fut transféré ; Fougères. Sur la route, il fut la victime de ma nifestations graves de la part de la populatioi chauvine, notamment des femmes qui lui arra chèrent ses vêtements et lui enlevèrent tout c qu'il avait sur lui. A Fougères, au début, le trai tement laissa à désirer. Actuellement il est conve nablement traité ainsi qu'il le fait remarque avec, reconnaissance dans ses dernières lettres. FRANGE. — Les Alliés au* Dardanelles Genève, 3 août. — On annonce de Paris à 1 LA GUERRE CôSSBLoâ®!m AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 5 août (hier). — Entre la Vistule et le Bug les Russes, reculant pcm à pas, ont de nouveau résisté comme d'habitude sur différents points. Il y a eu des combats sérieux au nord de Dubienka, Cholm, à la SiciifyS» et à la ligne Le-nozna-Noioo Alexandria. Sur-de nombreuses parties du front Vadversaire pronmça de brèves poussées afin d'endiguer notre pression, mais il fie peut se maintenir. Il fut refoulé et continua vers minuit sa retraite vers le nord. La partie ouest diwangorod, située à la rive gauche de la Vistule, est en nos mains. es forces allemandes se trouvant vis-à-vis de embouchure de la Radom-tcà, sur la rive est de le Vistule, ont fait de nouveaux progrès. Entre \Vladimir-IVolynsky et So-l'ai, nos troupes ont di-versé un régiment de cosaques. Au sud-ouest de Wladimir-Wolynslcy de grands incendies sont visibles; En Galicie orientale rien de nouveau. Théâtre de la guerre italien Dans le territoire de Gôrz^quelques attaques isolées des Italiens ont été repoussées le 3 août au bord du plateau; notamment au sud de Solraus-sina et à l'est de Polazzo, où t'infanterie ennemie attaqua deux fois à h baïonnette, l'ennemi fut toutefois repoussé deux fois an. ee des pertes considérables. L'après-midi du 3 amît les Italiens prononcèrent une nouvelle poussée, par un temps pluvieux et brumeux, et après de violents préparatifs d'artillerie, contre nos positions sur le Monte dei Busi. Cette attaque fut également repoussée. Dans le territoire de frontière de la Carinthie et du Tyrol activité plus vive dans quelques secteurs. De l'infanterie, italienne 'lancée contre le GellenJcofel, se retira sur la s ente de la hauteur, attendu qu'elle fut bombardepar sa propre artillerie. Une attaque de <hu.^compagnies enne- derbach, et ^ine^arraq/ù \ t aîu'n ne'plu] rfyïïcMVf s* contre le Col di Lana (Buchenstein) ont été repoussées.ITALIENS Rome, 4 août. — Dans les vaUées de C adore le feu destructif de notre artillerie contre les ouvra ges de barrage ennemis a continué efficacement Dans la Carinthie l'ennemi tenta, le 7 août unt -nouvelle attaque contre la cime de Mettat que nous avons conquis le 30 juillet. L'attaque a éti repoussée avec des pertes considérables. Le 2 aoûi l'ennemi, favorisé par le brouillard, attaqua not positions de SJcarnitz, sur le mont Ciestalla, et fui également repoussé. Maintenant de nouveaux détails sont publiés au sujet du succès remporté pai nous le 30 juillet à l'embranchement de Cianalot. L'adversaire abandonna plus de 100 m,orts rir le champ de bataille où 200 fusils et de nombreuses munitions ont été trouvés et où nous fîmes encore 20 autres prisonniers. Pendant les deux jours suivants, l'artillerie ennemie, qui était postée aux entrées du Malborghet, le long de Vembranchement, lança également des obus à gaz asphyxiants. Notre artillerie parvint, malgré cela, h le réduire au silence. Au Karst, l'ennemi renouvela dans la nuit du 2 août, ses violentes attaques contre notre aile droite, dans la région du Monte dei Busi, après avoir fait des démonstrations contre notre aile gauche. Tous les efforts se brisèrent toutefois contre la résistance opiniâtre des nôtres. Dans la journée d'hier, notre offensive continua sur l'ailé droite et s'étendit visiblement vers le centre. Notre combat et notre occupation d'autres parties du Monte dei Busi ont été continués avec violence et acharnement. Hier nous avons feiÀt 345 prisonniers, dont 3 officiers. RUSSES Pétrograde, S août — Dans la région de Mitou et. iïv Bauske, aucune modification importante, le matin <k< 1er août. A l'est de Ponhuiez, nous continuâmes à pr * scr les avant-gardes ennemies. Nous avons fait plus -J> 500 prisonniers, dont six officiers et avons prix (\ rin t railleuses. Le 1er août, les Allemands firent avancer. tet-7i?hr,,w.lrt masy< < dfi leurs / deux côtés des combats d'attaque. A la Pissa et dans 1:1 région de Roschati, l'ennemi concentra des forces très considérables qui continuèrent, le 1er août, leurs attaques dans la direction de la voie ferrée, au sud d'Ostro-lenlca, jusqu'au village de Kabyline. Ici le combat prit un caractère extraordinairement acharné et sanglant. Au front de la Vistule, les combats ont continué le 1er août et se tei minèrent en notre faveur, au nord-ovesi de Blonie. et an sud de Gora Kalwarja. Des détachements ennemis qui traversèrent la Vistule, près de Mn. gnuschen et Eytschiwole furent refoulés contre fleuve. Dans la région de Matzyowice, l'ennemi fait des efforts à développer sa ligne de front par de vigoureu-ses attaques, mais dans le courant de la journée du 1er août, le combat fut vidé à peu près au même front qu'avant. Dans la région du passage d'iwangorod, nos troupes se retirèrent, le soir du 1er août sur la rive gauche de la Vistule et} après un combat acharné sur une position plus concentrée. Entre la Vistule et le Bug, il y • constamment des combalts, près de Liabortow, au front de Markuschew jusqu'à la Bystritza, ainsi qu'aux deux rives du Wierpz et dans la région de la route de Tra-weiki- Wlodowa, où nous repoussâmes toutes les attaques ennemies. Dans le secteu/r à gauche du Bug, nos troupes ont établi un nouveau front plus loin au nord de Cholm, sans que l'ennemi les en empêchât. Des autres secteurs du front on n'annonce aucun combat important.TURCS Constantinople, S août. — Au front du Caucase, nos troupes ont vigoureusement attaqué l'arrière-garde ennemie qui tentait de couvrir la retraite des forces principales dans les positions dans les environs de Homur à à l'est de KiHsj Guediqui. Nous chassâmes l'ennemi vers le nord et fîmes 150 prisonniers. Les Russes eurent plus : de 500 tués et 1,000 blessés. Nos détachements, dans leur \ poursuite, occupèrent Karalcilissa et les environs, au nord de Homur. Au front des Dardanelles, le S août, des combats de tranchées sans im/portance, près d'Ari Bur -■nu. Notre artillerie détruisit une installation ennemie de lance-mines, sur notre aile gauche. Un croiseur ennemi bombarda san-s succès Altzhi Tepe. Notre artillerie riposta au feu et toucha un torpilleur ennemi qui s'éloigna aussitôt. Un aviatewr ennemi a jeté une bombe do.ns l'hôpital à Eznie, au sud de Kum-Kale et tua vu monter aû-aessus uv u.y-.^v — . , . n«, un aéroplane qui y jeta trois bombes qui tuèrent r, , personne. Les navires mentionnés ci-dessus lancèrent plus de 200 bombes sur la localité ouverte précitée < t détruisirent une maison. Sur les autres fronts, r.'/i d'important. ————m—M— Tribuna : La fraction socialiste de la Chambre a décidé d'adresser une interpellation au gouvernement afin d'obtenir des éclaircissements sur la situation aux Dardanelles, situation qui semble défavorable pour les Alliés d'après les journaux neutres. ITALIE. — Une bataille à l'Isonzo Berlin, 4 août. — Le BerHner Zeitung um Mit-tag annonce du quartier de la presse de guerre : Le court intervalle après la seconde bataille près de Gôrz est terminé. L'armée itaiienne recommence ses violentes attaques contre le plateau de Doberdo, dont la possession lui apparaît importante pour la prise de la tête de pont de Gorz.Èlle prononça donc hier à l'est de Polazzo et contre le monte dei Busi différentes attaques qui furent repoussées avec des pertes sanglantes. Notre artillerie notamment infligea à l'ennemi des pertes considérables. Les Italiens couvrent maintenant le bord du plateau de leur feu d'artillerie. Le calme règne devant la tète de pont de Gôrz et au Krn. Les attaques contre le défilé de Plôc-ken ont été repoussées. Au Tyrol rien d'important.VINGT DECLARATIONS DE GUERRE Depuis le début de la guerre mondiale, les déclarations de guerre suivantes ont été lancées : Le 28 juill. 1914, xVutriche-Hongrie à la Serbie ; Le 1 août 1914, l'Allemagne à la Russie; Le 3 août 1914, l'Allemagne à la France ; Le 3 août 1914, l'Allemagne à la Belgique; Le 4 août 1914, l'Angleterre à l'Allemagne; Le 5 août 1914, l'Autriche-Hongrie à la Russie ; Le 6 août 1914, la Serbie à l'Allemagne; Le 11 août 1914, le Monténégro à l'Autriche- Hongrie ; Le 11 août 1914; le Monténégro à l'Allemagne ; Le 11 août 1914, la France à l'Autriche-Hongrie ; Le 13 août 1914. l'Angleterre à l'Autriche-Hongrie ; Le 23 août 1914, le .Japon à l'Allemagne; 1 Le 25 août 1914, l'Autriche-Hongrie au Japon ; Le 28 août. 1914, l'Autriche-Hongrie à la Bel-1 gique; Le 2 novembre 1914, la Russie à la Turquie; B Le 5 novembre 1914. la France à la Turquie; Le 5 novembre 1914, l'Angleterre a lia Turquie ; Le 7 novembre 1914, la Belgique a la Turquie; r Le 7 novembre 1914. la Serbie à la Turquie: Le 23 mai 1915, l'Italie à l'AutricherHongrie : Comme l'Allemagne était en guerre avec huit a Etato, il v aurait dû avoir 24 déclarations df guerre. Il eil manque donc quatre, notamment l'Italie n'a pas encore déclaré la guerre à l'Allemagne ni à la Turquie, le Monténégro et le Japon n'ont jeté le gant qu'aux deux puissances centrales- Entre l'Allemagne et l'Italie et entre le Monténégro et la Turquie, les relations diplomatiques ont été rompues; entre l'Italie et la Turquie, elles existent encore; entre le Japon et la Turquie il n'y avait pas même de relations diplomatiques avant la guerre. Quant à la minuscule République de Saint-Marin, elle a déclaré aussi la guerre à l'Autriche-pendant que la principauté de Lichstentein déclarait (la guerre à... l'Italie et... à la Russie! ETATS-UNIS. — Autour de la perte du «Liberian* New-York, 5 août. — Le consui américain È Queenstown annonce au département d'Etat qu< le sous-marin a seulement tiré sur le vapeur IAbe riaii lorsque ce vapeur continua sa route malgr< les signaux du sous-marin de s'arrêter. Celui-c a. laisisé assez de temps à l'équipage du Liberiaï pour pouvoir s'embarquer dans les canots de sau vetage. ETRANGER ANGLETERRE. — Les pertes de l'aristocra tie anglaise. — Il résulte d'un relevé qui vien de paraître, que 12 pairs d'Angleterre ont ét tués pendant, la guerre, 423 fils de pairs ont ét tués ou blessés. Sur la dernière liste des blessé anglais en France, on relève le nom de lord A Dalmeny, fils aîné de lord Roseberry, ancien Pre mier d'Angleterre. RUSSIK. Ivcrni/orod'. Les Allemands son devant cette nlae< t la moitié des forts est *léj entre leurs mains Iraugoi'Sfi fut lauien. ' A l'endroit où s elèv cette forteresse, au e.oif'u nt du AVieprz (on pre nonce Wjepsj) et de la Visi>: v se trouvait jadi le village de Dembliu, qui faisait partie d'un fie ihnportant. Au XVI' siècle, ces biens étaient 1 propriété des Mniazech. Le dernier descendant d cette famille s'étant marié avec une cousine d dernier roi de 1' logne, fit construire à Demblii pour sa femme, un joli château avec parc supei l>e. Un membre de la famille des Jabloniwski hi ritâ de ces nropr tés. Ayant pris part au soul< vemeut de 1825, i "ut exilé en Sibérie- Ses biei ne pouvaient etre ciffifisqués en raison de ce; taines lois constitutionnelles, qui existaient, ci core dans le royaume de Pologne, mais après ta révolution polonaise de 1830, 1 on ne s'eu inquiéta plus. Le feldmaréchal Ivan Pasjkewitsj se plaisait à Demblin et le tsai iNiuolas décida de lui en faire cadeau. Il acheta doue Demblin a la famille des Jabloniwski, mais le prix d'achat ne représentait qu'un dixième de la valeur du domaine. Le maréchal s'installa au château et le? propriétés lui donnèrent un revenu princier. Ceci se passait en 1836. En 1842, le feldmaréchal songea que l'endroit était propice pour l'érection d'une forteresse. La construction en fut décideo 11 le gouvernement acheta au maréchal le terrain nécessaire à un prix dix fois supérieur à celui qu'avait obtenu le premier propriétaire pour la totalité des biens. On commença donc à construire, en 1842, et comme le feldmaréchal Ivan Pasjkewitsj établit des fours à briques sur ses domaines, on prétend '< que si la forteresse avait été construite en argent pur elle n'aurait pas coûté plus cher. , La place forte est entourée de rivières et de marais et à l'époque où n'existaient pas les pièces à longue portée, el'le était réputée imprenable. C'est ce qu'avait- constaté le grand stratège russe, baron Todtleben et suivant ses conseils, eu 1855, la forteresse fut installée de façon à cc qu'elle devînt un point d'appui de premier rang. Dans ce but les dépendances fortifiées devaient ( être agrandies. Le territoire appartenait encore ; aux héritiers de Pasjkewitsj qui n'étaient pas i moins exigeants que lui-même et se firent, payer 5 un prix fantastique. Depuis lors chaque pierre de la forteresse aurait coûté son pesant d'or! Les domaines de Demblin sont, toujours exploités par les Pasjkewitsj. Ils fournissent les produits nécessaires à la forteresse et comptent par-t ni i l<*s plus riches de la Pologne. 1 AIjLï?MAGNB. La. ruver Hindcnboit-rij. nouvelles arrivant. réglons viticol&s d*1 l'ALIymugna fl sont. exe^Deiitefi On compte m ane anirèe - • triier-'J naire, aussi bien pour la quantité que pour la qualité. S Comme depuis 1870, les vignerons allemands ont pris f l'habitude de donner à chaque vendange des noms évo-a quant des souvenirs guerriers, tels que Turco, Schipkn, e Zoul-ou, Jloer, etc., iJs viennent de tomber d'accord pour il appeler la cuvée fameuse de 1915 « Hindenbourg ». 1 » SUISSE. Précautions suisses contre Vargent italien. — L© gouvernement du canton du Tessin vient de défendre aux fonctionnaires, sous peine d'une forte amende, de changer leurs salaims contre de l'argent ita-s lien. Des aasociations de négociants du canton ont saisi le conseil fédéral d'une pét.ition qu'après la. guerre, l'ai-

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