Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 15 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Konsultiert 18 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dv1cj89853/
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3 me Année N. 737 ■ Ed. @ CINQ CENTIMES Dimanche 15 Octobre 1916 abonnement postal, Éd. Ti Bruxelles - Province - Etrange/ i mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 • I ès bureau; de pû*te_eu Be'giflue et à i Cl/o^gef iino.vptejit que tics •abonnements ÏRIMLSTRIELS; ceux-ci prennent co.nrs les 1 Janv. 1 Avril 1 Juliet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : - ">'ois 1 Mois Fr 3.00-Mk 2.40 Fr 1.50-Mk.l,20 TIRAGE :90,®0Q par jour Le Bruxellois | i Rédacteur en Chef : M Elfo cl e- a Journal inotîdlen Indépendant m Rédaction, Administration, Publicité,-Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne 0.75 TIRAGE: 90.000 par jour Derniers Communiqués Officiels ALLEMAND» BERLIN, lJf octobre. — Officiel de midi : l'hefttre «Je ia guerre a l'Ouest. Sur la partie septentrionale du front,les Anglais ont poursuivi comme aux jours précédents leur vive activité de reconnaissance. La bataille de la Somme *continue. 'Une'- répé.-tition des attaques ennemies au nord de la. Somme sur une grande étendue, comme au 12 courant, n'a pas réussi -par suite de notre jeu de barrage. Entre VAncre et Morval, une forte attaque partielle a seule pu arriver à son plein développement à Gue-udecourt. Elle fut repoussée. Les attaques, s'élançant, sur la ligne depuis Morval jusqu'au sud de Bo-uchavesnes, aboutirent presque généralement à de rudes corps à corps dans lesquels Vmfantene française a partout succombé. Les troupes des généraux von Bôhn et G'amier maintiennent entièrement leurs positions. A la partie méridio. noie de la forêt de Saint-Pierre-Vaast, des avantages obtenus par les Français au cours d'attaques antérieures, leur jurent de nouveau arrachés. 7 officiers, 227 soldats et plusieurs mitrailleuses furent amenés. Le 36me régiment des tiraiUeurs, le 48me régiment d'infanterie et la division du général major von Dresle-r et Scharfenstew se sont particulièrement distingués au combat. Au sud de la Somme, le combat s'est ranimé à A blaincourt et nous a valu des succès. Des éléments de régiments saxons, par un hardi coup de main, remirent en notre pouvoir la partie orientale de la forêt d'Am-bos, au nord de Chaulnes, et firent prisonniers à cette occasion, 6 offia-ers et JfiO soldats. Vans la région de la Meuse, de temps en temps violente activité d'artillerie. A l'est de la Meute, combats isolés à la grenade à mam, sans importance et faibles poussées ennemies sans résultat. ihéâtre de la guerre à l'Est. En maints endroits du front à l'o-uest de Lvzk, vive activité combattive. Théâtre de la guerre eu Transylvanie : La poursuite au front oriental a fait des progrès heureux. De même sur la route Csik-Sze- j1 jw wirr 1 \j 1 h '"i1 rirf *n 11 j 1 1 H11 _ ""'j-*1 les troupes coalisées ont gagné du terrain. Les Roumains ont perdu, ici 292 prisonniers,,dont 8 officiers ainsi que 6 mitrailleuses. A l'ouest du défilé de Vulkan, des attaques ennemies ont été rejetées par une contre-attaque ; en un endroit, l'adversaire a pris pied sur la ligne de la crête. Théâtre de ia guerre des Balkans. Groupe d'armée du feldmaréebal générai von Mackensen. Pas d'événements. Front en Macédoine. Dans la courbe de la Cerna, des attaques serbes renouvelées et poursuivies également la nuit on échoué. La situation est inchangée. Sur mer. BERLIN, H oct. — Un de nos sous-marins a coulé le 2 octobre, dans la Méditerranée, par deux torpilles, le petit croiseur français «Rigel», constiiiit en forme de chasseur de tous-marins, et le J. octobre, par une torpille le croiseur auxiliaire français «Gallia». Environ 1000 hommes de troupes serbes et françaises, se trouvant à bord du «Gallia», en route pour Salonique, ont péri. Le navire coula endéans 15 minutes. AUTRICHIENS VIENNE, 13 octobre. Officiel ; Théâtre de la guerre à l'Est. Les combats dans la région de Brasso (Kronstadt ) ont pris une tournure favorable. Hier nous avons fait prisonniers 1 officier roumain, 170 soldats et capturé 2 canons. A la frontière orientale de Transylvanie, nos troupes ont rejeté l'ennemi des vallées de l'Ait supérieur et do la Maros supérieure jusqu'aux montagnes de la frontière. Au nord de Iiirlibaba, une poussée en avant russe a été refoulée à coups de grenades à main. ihéâtre de la guerre italien : L'activité combattive des Italiens au front de bataille du littoral a été plus faible hier que durant les dures journées précédentes. Toutes les tentatives de l'ennemi pour faire avancer sa ligne entre San Glado di Merna et Nova-vas ont échoué sous notre feu. Au cours de l'a-près-midi, la 45' division d'infanterie, renforcée de chasseurs alpins, attaqua nos positions aup nord de Lokvica. . Cette poussée en avant s'est écroulée avec les plus lourdes pertes pour l'ennemi, l'eu d'hommes seulement ont pu s'échapper. Le régiment d'infanterie de la Landwehr de Laibach n. 27 et des détachements du régiment d'infanterie n. J/0 ont mérité ici, par leur bravoure, un éloge tout particulier. Des efforts réitérés de l'ennemi au secteur septentrional du haut plateau du Karst furent tout aussi infructueux que ceux opérés sur l'aile méridionale de la Wippach et au nord de ce fleuve contre Biglia et Vertoiba, Au Fasubio nos troupes ont repoussé deux attaques sur le versant du Boite. Théâtre de la guerre au Sud-Est : Une escadrille italienne d'avions a jeté hier des bombes sur Cavaja. Plusieurs femmes et enfants ont été tués. Un aviateur de combat autrichien qui s'était élevé pour les poursuivret a abattu un avion Caproni entre l'embouchure de la Skwmb.% et de la Seneni. L'appareil a été légèrement endommagé. Deux des occupants sont morts, les trois autres se sont enfuis. Evénements sur mer. Le 12 octobre dans l'après-midi, une de nos escadrilles d'avions a jeté, avec pleine efficacité, des bombes explosives et incendia-ires sur les ouvrages d'Adria, à Monfalcone. Dans la soirée du même jour, une autre escadrille d'hydre,-avions a attaqué avec succès les objectifs "militaires de Selz et de Vermigliano, le port intérieur de Grado, ainsi que nouvellement Mcmfalcone et les ouvrages d'Adria. Malgré une violente canonnade, tous les avions sont revenus indemnes. TURCS CÔNSTANTINOPLE, 1J, oct. - Officiel du 13 octobre : Au front de Félahie, échange de projectiles. Deux avions ennemis ont jeté des bombes sur les tribus,qui étaient campées dans les environs de Rai et au sud-ouest des positions de Félahie, et ont tué S hommes et femmes. En Perse, nous avons repoussé un régiment de cavalerie ennemi entre Sakiz et Savttejiblak. Front du Caucase : A l'aile droite, escarmouches au cours desquelles nous avons fait du butin. A l'aile gauche, nous avons repoussé des contingents ennemis Qui cherchaient au cours de la nuit à s'approcher de nos positions .Sinon, simple lutte d'artillerie intermittente .Sur les autres fronts, vas d'événement d'importance. BULGARES SOFIA, lJf oct. (Communiqué de l etat-ma-jor général du 13 oc.t.j ; La situation n'a pas subi de changement. Sur le front du lac Prospe jusqu'au Sardar, vive activité réciproque de l'artillerie. Près du village de Hum (1) combats de patrouilles. Calme de Wardar jusqu'au lac de Doiran; quelques coups de canon seulement ont été échangés. Au pied de la Belasitza, Plavina., (tfible feu, d'artillerie. Au front de. la Stru-mà, activité peu étendue de l'artillerie et rencontres entre détachements éclaireurs. Dans la région du, vidage Jenikioj, nous avons chassé, par un feu d'artillerie, trois automobiles blinde 200 'cadavres ennemis et avons fait prisonniers 1 officier et 20 soldats anglais. A la côte de la mer Egée, les navires ennemis croisent fréquemment. Près du village d'Enidje nous avons abattu un aéroplane ennemi dans un combat aérien. Le pilote a été fait prisonnier. Front roumain : Pas de changement dans la situation. Au front du Danube, l'artillerie roumaine a bombardé sans résidtat la rive entre Kostol, Kla-dovo, Davos et Sip. Notre artillerie a provoque d& grands incendies dans la ville de Ka-lafat. Près de Lom, combat d'artillerie, au cours duquel nous avons réduit au silence l'artillerie ennemie. Calme dans la Dobrudscha et à la côte delà mer Noire. FRANÇAIS PARIS, 13 octobre. — Officiel, 3 h., p. m.: Nuit assez agitée sur les deux rives de la. Somme. Escarmouches et bombardements réciproques ayant atteint parfois une grande violence dans le secteur Morval-Bouchavesnes-Ablaincourt et Chaulnes. Rien à signaler sur le reste du front. Aviation : Un groupe franco-britannique de quarante avions a bombardé les usines Mauser d'Obemdorf (sur le Neckar). 4,340 kilogrammes de projectiles ont été lancés et leur arrivée sur les objectifs a été constatée. Six-avions ennemis ont été abattus au cours des actions engagées par ceux-ci pour défendre leurs usines.PARIS, 13 oct. — Officiel, 11 h., p. m. : Au nord de la Somme unie attaque ennemie avec lance-flammes nous a pris quelques éléments de tranchées à la lisière dit, bois Saint-Pierre-Yaast. Au sud de la Somme les deux artilleries poursuivent une lutte extrêmement vive. Dans la région de Verdun activité d'ar-hllene de part et d'autre. Rien à signaler sur le reste du front. Armée d'Orient. PARIS, 13 octobre. — Officiel ; Sur la Strouma l'ennemi tient le front Sé-rès, Savjak, Barakli-Dzuma, Jenimah.Les forces britanniques sont au contact. Au centre et à gauche duel presque continu d'artillerie, RUSSES PETROGRAD, 12 oct. — Devant nos positions à la tête de pont d'Uskull, la garnison d'un de nos postes avancés a entendu au 8 octobre, à j h. 30 de l'après-midi, des bruits sifflants dans les tranchées allemandes avot-sinantes et a éprouvé aussitôt les effets de gaz asphyxiants. Les vagues de gaz se sont tellement rapidement répandues, que les soldats de notre poste n'ont pu trouver le temps de mettre leurs masques. Le soldat Kitajew, qui desservait le poste téléphonique, afin de ne pas perdre de temps, a omis de mettre son masque et a continué son travail en dédaignant la mort. Il a réussi à transmettre au commandant du bataillon la nouvelle qu'une attaque à gaz te déclenchait. Ensuite il courut, afin de prévenir ses camarades qui se reposaient dans les tranchées plus en arrière. Kitajew ne put que crier : « Gaz, masque » et tomba raide mort. Le posta fit immédiatement élever vme fusée qui annonça l'attaque à gaz. Après que les Allemands avaient laissé se développer les vagues de gaz, Us ont ouvert un feu de barrage à l'aide de grenades asphyxiantes contre le terrain situé derrière la.fête de pont et la rive droite de la Duna. Grâce aux signaux, les occupants des ouvrages ont mis U'^rs masques et ont ouvert contre l'ennemi un feu de mitrailleuses, (l'infanterie et > bombes. En même temps, notre artillerie  ourdie et légère a opéré un jeu concentré eojvt~e.les tranchées ennemies et contre les va<y , de gaz. Les Allemands, forts de 2 bataillons, ont passé, à l'offensive sur tout le from de la tïi-" de pont, se couvrant derrière la f»'. ' ni ire' vague de gaz. Cette attaque a été de •/, ,_uvcau repnass<e,grâce au travail vaillant de ni,3 mitrailleuses et an feu énergique de nom zrld ri''. .L'ennemi a subi de graves pertes. Un de nos obus d'artillerie a transpercé des hâtions de " e'ht-, mit. Une demi-heure plus tel, '?£ Al (friands on* passé nouvellement à l'attaquet appuyés par de nouvelles vagues de ac'z. Us ont été toutefois repoussés par nous."] ers 0 heures, les Allemands ont tenté de novi <'au une attaque en émettant encore des gaz, mois sans succès. Les défenseurs d'Uskull orn bravement maintenu leurs positions. ROMAIN BUCAREST, 12 octobre ; Au ïroiu Nord et "sorti Ouest : Entre les montagnes »•' Cahmah et de Bur-zen, des combats de pn rouilles et luttes d'artillerie. Des montagnes de Bunen jusqu'à Bran, nos troupes onf rç[.oU": ê plusieurs attaques ennemies. A Coli (a l'est de Cameni) nous avons refoulé une tytarjme ennemie. Sur le restant du front jusqu'au yanube, luttes d'artillerie et d'infanterie, . §* Front méridional, : Luttes d'artillerie, ^urj,c Danube. Dans la Dobrudscha, la si'uatiofi est inchangée, ■ ITALi Ë.NS ROME, 12 octobre. - Jpans la vallée de l'A-dige, feu efficace de notre artillerie contre odes dépôts militaires-dans les jardins de Rovereto et contre la gare de Calhano. Une tentative d'attaque ennemie conl'% nos positions dans la ifo, ' a s'"n </<7 i-l-f l i't*co.'/'ttre-f'tiâqû i's'"d e"ic'nnem'i ont été nettement repoussées par nos troupes. Nous avons infligé de très lourdes pertes à l'ennemi et nous sommes emparés d'un canon, de beaucoup d'armes et de munitions. Sur le plateau d'Asiago, nos hardis détachements ont pénétré dans les tranchées ennemies de Casera et de Zebio, les ont détruites et ont ensuite regagné leurs lignes. Au cours supérieur du Vanoi, l'adversaire a prononcé le soir du 10 courant, après une vigoureuse préparation d'artillerie, des attaques se succédant et d'une violence croissante contre nos positions sur la Busa Aléa. Des ber-tagheris et des chasseurs alpins, rivalisant de bravoure, ont brisé chaque fois l'assaut ennemi, ont effectué une contre-attaque à la baïonnette, ont mis l'ennemi en fuite et ont capturé 37 prisonniers. Le long des Alpes Juliennes, activité d'artillerie, entravée au matin par un épais brouillard. A l'aide de troupes fraîches, l'ennemi a prononcé des attaques répétées contre les points les plus importants de la ligne enlevée par nous à l'est de Vertoipiza et sur le Karst. Il fut accueilli par un feu bien visé et déclan-ché soudainement et repoussé chaque fois avec de grosses pertes. L'après-midi, notre infanterie a étendu et complété par de nouveaux assauts vigoureux les conquêtes des jours précédents, particulièrement celles qui concernent le So-ber (Goritzia) et les hauteurs 3Jf3, llflf et celle à l'est du village de Neva Villa sur le Karst. Nous avons fait encore 177ï 'prisonniers, dont 36 officiers. Des avions ennemis ont jeté hier des bombes sur le plateau d'Asiago sans causer des dégâts. Une de nos escadrilles d'avions a renouvelé le bombardement de la position ennemie sur le col Santo (vallée de l'AdigeJ et est revenue indemne dans nos lignes. ANGLAIS LONDRES, 12 octobre. (Après-midi.) — Durant la nuit nous avons entrepris 5 coups de main dans la région de Messines, Bois-Grenier et Haisnes. Nous avons fait des prisonniers et infligé des pertes. Au sud de l'Ancre, rien à signaler. LONDRES, 12 octobre. (Soir.) — Nous avons effectué une attaque entre notre front et la route de Bajxtume à Péronne. Nous nous sommes déjà assurés des succès et avons fait plusieurs prisonniers. Le combat continue. Pendant la journée, l'ennemi a violemment .canonné nos tranchées au nord-ouest de Le Sars et au nord de Courcelettes. Dernières Dépêches La Situation esi Grèce Berne, 14 octobre. — D'après une correspondance de Rome au « Secolo » on ne pourrait exercer une pression plus farce sur la- Grèce afin de la décider à prendre part à La guie>rre. La presque totalité de ]a Grèce a démontré que le représentant de ses desiderata n'était pas Venizelos, mais bien le Roi. C'est pourquoi il est également compréhensible qu'aucune des puissances de l'Entente ne peut se résoudre à voir dans un triumvirat révolutionnaire, la majorité d'un gouvernement provisoire local. Les 15,000 ou 20,000 volontaires qui s® &o®t mis à sa disposition ne représentent point la-Grèce. _ — Berne, 13 octobre. — Un collaborateur du « Corriere délia Sera » transmet les particularités suivantes au sujet des événements e-n Grèce : « La dernière note de l'amiral Fou-met a été remise au ministère des affaires étrangères à une heure avancée die la nuit. A minuit le ministre des affaires étrangères et. le ministre de la marine se réunirent dans la villa du prince Nicolas et eurent une conférence d'une liGure, sous lia présidence du roi, où l'on fut d'aiviia à la majorité, qu'il était impossible de résister aux mesures énergiques, prises par l'amiral français. La discussion eut lieu en présence du chef de l'état-major général. Le lendemain malin du Conseil des -minis-tres; avant la remise de la réponse connue, il y avait déjà près de l'île d® Salamine et au Pirée deg navires de surveillance «es alliés qui voisinaient avec le» navires de guerre grecs. D'autres vaisseaux partant des troupes de débarquement se trouvaient prêts. Les équipages de9 navires furent amenés dans les caaer-nes. La population d'Athènes et du Pirée est complètement oalme et vaque à ses occupations habituelles. » Le « Corriere délia Sera » mande d'Athènes: « Lorsque sur l'ordre du ministre de la marine, les équi]>ages grecs- quittèrent les navires par-petits détachements, pour être amenés dans des caserne» devant Athènes, ils furent accueillis par des vivats au roi, de la part dcs manifestants.Dès que les équipages grecs eurent quitté les navires, ceux-ci furent occupés par le® Français. » La « Tribun a » mancLe d'Athènes : Les soldats de marine des alliés ont occupé les petites îles de Vero et de Kyra-, Sur l'ordre du contre-amiral grec, l'amiral Fournet laissa bisser de nouveau le pavillon qui avait été amené. Des troupes de la marine italienne ont occupé les bateaux torpilleurs grece, les F r an ^a i s oçori- aiï eV^îcïs des 'équipages grècs. Berne, 13 octobre. — Le collaborateur du " Corriere délia Sera » a Athènes donne comme prétexte de la conduite de l'Entente toute une série de faits suspects or«c 0té constatés sur les navires grecs et dans les batteries de Salamine et au Pirée, ainsi que des échanges d'officiers, après le départ de Venizelos. En même temps l'amiral français Fournet a appris que leg troupes grecques et l'artillerie avaient été réunies à Larissa. Athènes, 11 octobre. — Le correspondant de « R en ter » fut témoin à bord du vapeur « Lem-nos » de JLa remise de la flotte grecque. Pendant deux heures et demie, 13 remorqueurs français e-t 12 anglais, un destroyer anglais, et, un vapeur anglais s'occupèrent à remorquer les navires grecs de leur station d'amarre devant l'arsenal, jusque dans la baie de Karatsini. ■nrwMËriftBc. La résolution du gouvernement, de livrer la-flotte aux alliés fut téléphonée aussitôt à l'arsenal, à 4 heures, après que le Conseil des ministres fut terminé. Dans l'ordre du jour des équipages, il est dit : « J'apprends que sous la pression de l'Entente, la marine est forcée de livrer ses navires, dont elle est- si fière. En outre, on dit que le Roi a délié chacun du serment-, qu'il reste à bord de son navire ou qu'il prenne place aux côtés des all-iés. Comme on l'apprend, personne n'a usé de cette permission. Sur chaque navire on vit les officiers descendre en dernier lieu, amenant les drapeaux et les portraits du Roi, qui figurent dans chaque chambre d'officier. Du « Toestand » d'après de « Nieuwe Rotterdamsche Courant ». Rotterdam, 14 octobre. — Le « Nieuwe Rotterdamsche Courant » écrit dans son article relatif à la situation militaire : L'offensive franco-anglaise n'a pas retenu' assez de troupes pour empêcher l'ennemi de renforcer ces forces ailleurs, tel était pourtant bien le but des Alliés. Elle n'a pu empêcher après une durée de trois mois que les puissances centrales aient quand même effectué une cencenjbration de troupes à un endroit où elles le tenaient pour nécessaire,ce qui leur a procuré la possibilité de devancer leurs ennemis dans la Dobrudscha, d'apposer une résistance à la nouvelle offensive des Russes en Galicâe et de chasser les Roumains'de la Transylvanie. Il appert "donc que malgré le formidable déploiement d'es forces des Français et Anglais qui dure depuis 3 mois à la Sommej la situation générale stratégique des puissances centrales se trouve main-tenant plus favorable qu'il y a quelque temps. Le plan d'offensive des Roumains en Transylvanie a échoué. Il se basait sur une série d'hypothèses qui ne se sont pas remplies. Les efforts formidables des Anglais et Français pendant 3 mois n'ont pas suffi pour amener une tournure décisive. Il faudrait encore beaucoup d'efforts et oeci est momentanément dans la situation, pour l'Entente l'élément déci&if. C'est pour cette raison que M. Asquith s'e6t exprimé avec tant de ménagement au sujet de la situation de la guerre. Le service obligatoire en Irlande. Rotterdam, 14 octobre. — On annonce de Londres au «Nieuwe Rotterdamsche Courant», que d'après le « Daily News », le Lord Lieutenant d'Irlande, Lord Wimborne, le secrétaire d'Etat Duke et les autorités militaires en Irlande ont informé le gouvernement anglais Iqu-6 l'introduction du service obligatoire en Irlande n'est- pas opportune et est imprudente au point de vue politique. Le « Daily News » fait remarquer dans un article de fond, que di ce fait la propagande pour le service obligatoire en Irlande est terminée. La ré\olte aux indes .Néerlandaises. Amsterdam, 14 octobre. — On annonce do Weltevreden au « Telegraaf » que la révolte, a également éclaté dans la résidence d^ Palem-ban g, comme on l'annonce .officiellement. Des renforts y ont été expédiés immédiatement. Les révoltés avancent le long du fleuve de Ra-was, de Paoch vers Soercelan-goen et obligent les populations à se joandre à tus. Dans la ré-> gion du fleuve Rawas, les fils télégraphiques ®t téléphoniques ont été coupés^ Pas de nouvelles de Bangko (Djambi). L'exploitation en Hollande. La Haye, 14 octobre. — L'exportation du fer et de l'ader, ainsi que t-ous lés alliages de ces produits, pour autant qu'ils ne sont pas' utilisés comme emballage, est défendue, La guerre avec ia Roumanie. Après la bataille dans le Burzenland. Nous lisons dans le « Koinische Volkszei-t-ung: De notre correspondant de guerre Kireh-lener : Quartier de la presse, 12 octobre 1916. La forte aile gauche des alliés a rempli si tâche en Transylvanie, ^uiimés de cet esprit martial individuel qui exige la poursuite du dernier homme et du dernier cheval, ils ont remporté de brillants succès qui resteront un exemple pour les générations futures. Maie même 1a victoire a ses limites. Pondant que de moindres troupes d'élite harcèlent l'ennemi, l'inquiètent et le menacent, le moment est arrivé où les gros effectifs doivent se rassembler se fortifier, et se réorganiser. Les troupes techniques qui étaient prêtes depuis longtemps sont arrivées avec du matériel et beaucoup de troupes ouvrières dans le Burzenland et- le Haromszek où ils,travaillent jour et- nuit- a-u rétablissement des lignês'de, chemin As tivpf n P ^ 3 ;—r— ^ \ \y[ Ltîtv cci ou n cs e&t oceu k t K** passage à travers les 'montagnes ' '""v ' vers le Maros supérieur et vers la và'h crc l'Ait supérieur. " Les Roùmains reculent en combattant, mais au nord ils ne forment plus que le tronçon de la grande armée d'attaque d'autrefois. La bataille dans le BuJ'zenland a' fait entre l'armée roumaine du Nord et la seconde armée roumaine une brèche de 70 km. de large, qui* au cours dis entreprises consécutives immédiates devait s'agrandir de plue du double. En général, on peut dire que l'armée roumaine du nord près de la Moldau et les troxipeg qui. avaient été envoyées contre Iiermannsftadb1 et Kronstadt ont été refoulées vers la Valachie., Au centre de cette région se trouve Focsan,^ qui forme le point central de la ligne fortifiée du Sereth, éievée autrefois contre la Russie. En cette période de la guerre ce front fortifié est insignifiant pour la défense du sol roumain. Au nord est située la région de la retraite pour l'armée roumaine de la Moldau, au sud celle des forces ennemies, qui avaient combattu contre nous. Que pon considère avec la même confian-ce le secieilr futur delà bataille, que l'on a considéré le temps difficile de l'expectative. Les difficultés que rencontre la marche en avant des alliés, dans les larges C-T^-^nes, no sont pas pe-u de chose. Mais pour cela préci-' sèment on a fait sauter en deux l'ennemi et on l'a affaibli au cours de combats, riches en pertes pour 'ui. Les jours du jugement sont arrivés pour la Roumanie. Augmentation du stock de porcs en Prusse. D'après les résultats de statistique au sujet de l'état des bestiaux en Prusse, le stock de porcs en Prusse a augmenté depuis le 2 juin jusqu'au 1 septembre 19i6, d'environ 2 millions de têtes, tandis que l'état du bétail, contrairement à d'autres renseignements, s'est maintenu aux anciens chiffres. De ce fait toutes les conclusions qu'on a tirées de l'apparent recul dans l'état du bétail, a-u point de vue du ravitaillement de viande et de lait, viennent à tomber. La guerre maritime. La « Vossische Zeitung » communique ce qui suit au sujet de la propagande anglaise d'excitation aux Etats-Unis : le bureau anglais de propagande aux Etats-Unis, envoie des millions de lettres à des politiciens anglais, aux propriétaires des entreprises- commerciales et industrielles et aux banques, afin de soulever leur intervention contre les sous-marins allemands. Les lettres £ont signées par quelques américains inconnus, qui sont, au service de la propagande anglaise. Une protestation imprimée, où il est dit que l'existenoe de l'Amérique^ est menacée par les sous-marins allemands, y est jointe et soumise à la signature des destina-' taires aux fins d'êt-re renvoyée au plus vite au département d'Etat. inslructloiis pour la navigation à tra\ers ie détroit «e Calais. Amsterdam, 14 oct. — Les journaux publient, la communication suivantes aux marins: La navigation à travers le détroit de Calais est, dangereuse sil'on suit une route autre quej celle qui longe la côte française ou anglaise,^ au sujet de laquelle des renseignements aonb^i donnés à Boulogne et à Folkestone, Les navi-~ res qui font le trajet de la côte française à la' côte anglaise ou inversement, ne devraient prendre que la route leur indirru-ée à Boulogne

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